Prayers of gratitude and intercession

  • L’Église Mennonite du Burkina Faso vit comme le monde entier ces moments difficiles de pandémie à coronavirus qui a suspendu nombre de ses grands rassemblements. Elle a pu néanmoins tenir une assemblée générale élective les 14 et 15 janvier derniers. Un temps fort à plus d’un titre.

    Passage de relais au comité exécutif

    Après quatre années passées dans la conduite des affaires de l’Église nationale, ce fut pour le comité exécutif le moment de présenter son bilan lors de cette assemblée générale. Il a ainsi énuméré les acquis avant de souligner quelques insuffisances présentées sous forme de défis, puis a décliné les perspectives qui serviront de bases pour le nouveau comité dont l’élection devait suivre.

    L’élection a conduit le pasteur Bananzaro Calixte à la présidence du comité exécutif pour un mandat de quatre ans. Elle s’est déroulée dans la paix. Sur les six membres du nouveau comité, il y a trois jeunes. Cela résulte de la volonté des autorités de l’Église d’impliquer la jeunesse dans la prise de décisions. Le nouveau président a invité les participants à soutenir le comité par la prière, les ressources et les propositions d’idées à même de booster la croissance spirituelle et numérique de l’Église nationale dans son ensemble.

    Sortie d’une promotion d’élèves pasteurs

    diplomes
    Neuf pasteurs ont été consacrés. Photo : Siaka Traoré

    La sortie de promotion, quant à elle, a vu le couronnement d’études de trois élèves pasteurs et a été saluée par la remise de parchemins pour l’entrée dans la mission pastorale. Ces nouveaux pasteurs viendront décharger un tant soit peu les pasteurs en activité qui sont souvent limités au regard du nombre impressionnant de sollicitations de leurs fidèles.

    Pour les communautés locales, avoir un pasteur est une merveille. Dans les villages, les gens ne savent ni lire ni écrire. Ils ont une soif de la Parole de Dieu qu’ils ne peuvent étancher s’ils n’ont personne pouvant la leur lire et expliquer. Nombreuses sont les communautés qui n’ont pas de pasteur et qui, lorsqu’elles ont l’occasion d’avoir la visite d’un pasteur pour prêcher, sont émues de joie. C’est pourquoi cette cérémonie de sortie était une grande joie pour l’Église entière. Ainsi les communautés sans pasteur représentées à cette cérémonie gardaient, au-delà de la joie, l’espoir qu’un de ces pasteurs leur soit envoyé. Cependant, bien que ce rôle du pasteur soit d’une importance capitale, l’engouement pour la formation pastorale n’est pas aussi grand. En effet, dans nos contrées, les conditions de vie des serviteurs de Dieu ne sont pas enviables. Cette situation fait que l’acceptation de l’appel de Dieu pour la mission pastorale est un véritable sacerdoce. D’où la prière que Dieu suscite de bonnes volontés pour accompagner et soutenir ses serviteurs, car sa Parole dit que « La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers ». (Luc 10.2)

    Consécration de pasteurs

    La cérémonie de consécration a consisté à imposer les mains sur des pasteurs ayant eu une période probatoire de trois ans sur le terrain. La consécration leur confère la charge de célébrer les mariages, d’organiser des cours de baptême et de baptiser les candidats, de consacrer les enfants au Seigneur et de conduire les cérémonies funéraires. Neuf pasteurs ont été consacrés. C’est une cérémonie importante au regard du rôle que ces pasteurs consacrés jouent dans la vie des communautés.

    Un jour de joie

    Les deux cérémonies de sortie et de consécration, bien que sobres, étaient riches en couleurs. De l’équipe d’animation aux jeunes en passant par les femmes, chaque groupe a esquissé des pas de danse en signe de manifestation de sa joie. Au regard de l’importance du pasteur dans nos communautés, et surtout de ceux consacrés, l’assemblée ne pouvait se priver d’exprimer sa joie pour cette grâce que Dieu venait encore de lui faire en qualifiant ces serviteurs pour son œuvre. Ce qui rappelle le passage de Lamentations 3.22- 23 : « Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande ! »

    Un festin a été organisé pour encore prolonger ces moments. En effet, tous les événements heureux s’accompagnent de délicieux mets chez nous au Faso. Ce partage de repas marquait la fin de la rencontre nationale 2021 dont les rideaux sont tombés avec la prière du pasteur Mamadou Traoré pour accompagner les participants dans leurs localités respectives. Rendez-vous a été pris pour les 14 et 15 janvier 2022 pour une assemblée générale nationale similaire.

    —Kinani Sourabié, coordonnateur de projets du Mennonite Central Committee au Burkina Faso


    Dartan Sourabie
    Dartan Sourabié. Photo: Kari Traoré

    Dartan Sourabié, son parcours et son ministère

    Dartan a été l’un des premiers convertis du campement de Tchèkélédougou. Il s’est vite démarqué du reste du groupe par son assiduité et son désir de s’approprier les textes bibliques jusqu’à demander à s’inscrire à la Formation Biblique de Base à Orodara. Avec l’Église de Samogohiri, nous l’avons soutenu pendant les trois dernières années. Le 16 janvier 2021, il est sorti comme pasteur en vue de servir à mes côtés à Saraba. Dartan est marié et père de deux enfants. Merci de continuer de prier pour nous afin de porter l’Évangile dans les environs de Saraba.

    —Kari Traoré

  • MWC stands in solidarity with its member churches in joy and struggle. Pablo Stucky speaks with members of Iglesia Hermanos Menonitas Peruana on a Deacons delegation visit after a severe flooding event. Photo: Henk Stenvers
    MWC stands in solidarity with its member churches in joy and struggle. Pablo Stucky speaks with members of Iglesia Hermanos Menonitas Peruana on a Deacons delegation visit after a severe flooding event. Photo: Henk Stenvers

    “Hello! How can I join you?” This question often comes through Mennonite World Conference’s social media accounts.

    But what does it mean to be a member of MWC?

    MWC exists to be a global community of faith in the Anabaptist tradition, to facilitate relationships between Anabaptist-related churches worldwide, and to relate to other Christian world communions and organizations.

    However, there is a formal process for becoming a member of this global communion.

    The leadership of a national church body begins an application process. It culminates with approval from the General Council. Local congregations and their individual members become part of MWC through membership of their national church.

    “Being part of MWC means becoming part of a family. We pray for one another. We collaborate on worship resources so we can practice our sense of togetherness while we are physically apart. We care for one each other in suffering and in joy,” says Arli Klassen, regional representatives coordinator.

    Delegates appointed by MWC national member churches become the General Council members who learn and discern together at meetings every three years. 

    In order to become an MWC member church, the requesting body must have at least two local congregations with a total of at least 500 baptized members and must have been operating with official status for at least 5 years. Smaller national churches may become associate member status.

    “Membership in MWC means all member churches are publicly known to be part of the world-wide Anabaptist Mennonite communion,” says Arli Klassen. “Being part of MWC involves both rights and responsibilities for each national member church.”

    Becoming a member church of MWC is a three-stage process that takes several years.

    The first stage is getting to know one another.

    The requesting church leaders and the MWC regional representative will get in contact (this is more difficult now during COVID times) to get to know each other.

    The church will receive publications from MWC (Courier/Correo/Courrier twice a year and MWC Info e-newsletter monthly).

    Sign up to receive MWC mailings

    The church will also contact existing MWC member churches in the region.

    National church leaders are welcome to attend the MWC General Council meetings at this point in the process, at their own expense.

    The second stage involves a formal application and visit from an MWC representative.

    Usually, these representatives will attend activities such as a worship service, a Bible study, a prayer meeting, and a youth group. They will talk with the national governing body and local leadership about their vision, theology, mission, practices, governance, relations to other churches and significant problems.

    After MWC staff have gotten to know the requesting church and discerned the application with the MWC general secretary, the third stage is reached.

    The national church can be officially welcomed into MWC as a member after the Executive Committee has discerned to accept the request and the General Council has reached consensus on the request for membership.

    What does it mean to be an Anabaptist-related church?

    MWC does not follow a creed or require churches to adhere to certain theological positions. Instead, MWC has a statement of 7 convictions shared by all MWC member churches.

    “MWC’s Shared Convictions are the result of a process that looked for Anabaptist convictions arising ‘from below’” says general secretary César García. “These convictions are offered both as a testimony of our faith walk as a global family and as a calling.”

    A written document called “Mutual Expectations,” forms a covenant between member churches and MWC. This is reviewed every three years on the schedule with General Council meetings. This is also used to document the annual “Fair Share”  membership contribution by national church members.

    “For a national church to be member of MWC is a wonderful answer to Jesus’ prayer in John 17:20-23, ‘I ask not only on behalf of these, but also on behalf of those who will believe in me through their word, that they may all be one… so that the world may believe that you have sent me,’” says Pablo Stucky, MWC regional representative for the Andean region of Latin America. 

    Delegate representatives of member churches vote at General Council meetings triennially.  Photo: Len Rempel