Prayers of gratitude and intercession

  • MWC stands in solidarity with its member churches in joy and struggle. Pablo Stucky speaks with members of Iglesia Hermanos Menonitas Peruana on a Deacons delegation visit after a severe flooding event. Photo: Henk Stenvers
    MWC stands in solidarity with its member churches in joy and struggle. Pablo Stucky speaks with members of Iglesia Hermanos Menonitas Peruana on a Deacons delegation visit after a severe flooding event. Photo: Henk Stenvers

    “Hello! How can I join you?” This question often comes through Mennonite World Conference’s social media accounts.

    But what does it mean to be a member of MWC?

    MWC exists to be a global community of faith in the Anabaptist tradition, to facilitate relationships between Anabaptist-related churches worldwide, and to relate to other Christian world communions and organizations.

    However, there is a formal process for becoming a member of this global communion.

    The leadership of a national church body begins an application process. It culminates with approval from the General Council. Local congregations and their individual members become part of MWC through membership of their national church.

    “Being part of MWC means becoming part of a family. We pray for one another. We collaborate on worship resources so we can practice our sense of togetherness while we are physically apart. We care for one each other in suffering and in joy,” says Arli Klassen, regional representatives coordinator.

    Delegates appointed by MWC national member churches become the General Council members who learn and discern together at meetings every three years. 

    In order to become an MWC member church, the requesting body must have at least two local congregations with a total of at least 500 baptized members and must have been operating with official status for at least 5 years. Smaller national churches may become associate member status.

    “Membership in MWC means all member churches are publicly known to be part of the world-wide Anabaptist Mennonite communion,” says Arli Klassen. “Being part of MWC involves both rights and responsibilities for each national member church.”

    Becoming a member church of MWC is a three-stage process that takes several years.

    The first stage is getting to know one another.

    The requesting church leaders and the MWC regional representative will get in contact (this is more difficult now during COVID times) to get to know each other.

    The church will receive publications from MWC (Courier/Correo/Courrier twice a year and MWC Info e-newsletter monthly).

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    The church will also contact existing MWC member churches in the region.

    National church leaders are welcome to attend the MWC General Council meetings at this point in the process, at their own expense.

    The second stage involves a formal application and visit from an MWC representative.

    Usually, these representatives will attend activities such as a worship service, a Bible study, a prayer meeting, and a youth group. They will talk with the national governing body and local leadership about their vision, theology, mission, practices, governance, relations to other churches and significant problems.

    After MWC staff have gotten to know the requesting church and discerned the application with the MWC general secretary, the third stage is reached.

    The national church can be officially welcomed into MWC as a member after the Executive Committee has discerned to accept the request and the General Council has reached consensus on the request for membership.

    What does it mean to be an Anabaptist-related church?

    MWC does not follow a creed or require churches to adhere to certain theological positions. Instead, MWC has a statement of 7 convictions shared by all MWC member churches.

    “MWC’s Shared Convictions are the result of a process that looked for Anabaptist convictions arising ‘from below’” says general secretary César García. “These convictions are offered both as a testimony of our faith walk as a global family and as a calling.”

    A written document called “Mutual Expectations,” forms a covenant between member churches and MWC. This is reviewed every three years on the schedule with General Council meetings. This is also used to document the annual “Fair Share”  membership contribution by national church members.

    “For a national church to be member of MWC is a wonderful answer to Jesus’ prayer in John 17:20-23, ‘I ask not only on behalf of these, but also on behalf of those who will believe in me through their word, that they may all be one… so that the world may believe that you have sent me,’” says Pablo Stucky, MWC regional representative for the Andean region of Latin America. 

    Delegate representatives of member churches vote at General Council meetings triennially.  Photo: Len Rempel
  • L’expérience d’un café pas comme les autres : une source d’inspiration pour réinventer la vie d’Église ?


    Chaque année au mois de septembre, les employés et collaborateurs de la Conférence Mennonite Suisse (CMS) se retrouvent pour une journée de rencontre, partage et découverte. Ce temps a pour but de permettre les échanges et de redonner des impulsions et des idées, notamment en apprenant à connaître des projets engagés par des œuvres chrétiennes. En septembre 2020, nous avons pu passer un moment chez Coffee&Deeds. Nous vous proposons de découvrir ce café pas comme les autres.

    Autrement

    Dans les années 1980, l’appel à aller plus vers les personnes a grandi dans le cœur de l’Église réformée attenante. Dans les groupes de maison, on se rend compte qu’on est bien. Cependant, que se passe-t-il à l’extérieur ? En 2010, une deuxième phase est lancée : ouverture œcuménique, donner une autre image à l’Église, créer du lien entre les différents lieux de culte et, surtout, donner de la vie au quartier. Il faut être l’Église, autrement. Mais comment ?

    L’idée d’un café est venue quelques années plus tard. La vision était présente, des personnes étaient motivées (y compris quelques politiques) et les finances permettaient de lancer le projet.

    « Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue », aurait dit un certain Victor Hugo. Pour les initiateurs du projet, il s’agit simplement du kairos de Dieu. « On a simplement commencé à faire, c’était peut-être naïf mais on avait confiance que c’était le moment », nous dit l’un des participants au projet. Ainsi, les recherches de fonds pour du personnel se font avec confiance, car « les portes s’ouvrent une fois qu’on est en action ». Des dons, des bénévoles, la restauration des lieux : le projet Coffee&Deeds est en marche.

    Coffee…

    building exterior
    Photo : Naomi Graber

    Aujourd’hui, Coffee&Deeds emploie sept personnes (pour une quotité de travail totale de 250 %) et de nombreux bénévoles mettent la main à la pâte. Ce ne sont pas que des serveurs, car la volonté est de trouver un projet pour chaque personne qui veut s’engager. Les bénévoles ne sont pas tous croyants, certains viennent d’Églises diverses.

    Chaque jour, la journée commence par l’allumage des lumières et la mise en marche de la machine à café auxquels s’ajoute un moment de prière. Celle-ci est aussi présente sur le menu et peut être commandée gratuitement à tout moment du service !

    …&Deeds

    chalk board
    Annonces, demandes, idées ou sujets de prière peuvent être déposés sur ce panneau. Photo : Naomi Graber

    Mais ce café ne serait pas le même sans les Deeds (en français : les actes). Une employée dit d’ailleurs : « On ne veut pas être un café normal, on veut créer des ponts entre et vers les personnes qui viennent. Ce que nous recevons de la part de Dieu, nous voulons le transmettre à ces gens. » En effet, être l’Église dans le quartier, c’est y vivre. Ici, il s’agit d’une présence, d’un soutien. C’est aller vers la population et favoriser lesliens entre les habitants. C’est amener l’Église aux gens et témoigner de la foi par les actes : recherche de personnes pour répondre aux besoins des autres, soutien scolaire, tutorat, activités pour les enfants…

    Au-delà de valoriser les dons de chacun, il s’agit aussi de valoriser les personnes qui viennent, de les servir et de les aimer. Au début, les personnes dans le besoin n’entraient pas forcément, sûrement à cause de l’image « à la mode » que renvoie le café. Malgré l’idée que ce café est « trop chic » pour le quartier, Coffee&Deeds veut montrer qu’il n’y a pas de niveau social prioritaire dans cet endroit. L’atmosphère agréable et accueillante est présente et c’est ça qui est important.

    Aujourd’hui, Coffee&Deeds tourne toujours grâce au soutien de l’Église réformée notamment, mais le but est qu’il puisse fonctionner de manière autonome. L’impact semble en tout cas positif et le mot d’ordre « Aimez-vous les uns les autres et ils sauront que vous êtes mes disciples » prend son sens.

    La visite de ce café a été particulièrement inspirante pour les collaborateurs. Dans une période où l’on apprend à vivre la vie d’Église autrement, c’est encourageant de voir d’autres manières de vivre la vie de disciple dans le quotidien.

    Que Dieu renouvelle notre créativité et notre obéissance pour le service !

    —Naomi Graber

    Conférence Mennonite Suisse, rédactrice

    Église mennonite du Sonnenberg


    CET ARTICLE ET LE RÉSEAU MENNONITE FRANCOPHONE
    Cet article est publié dans le cadre du Réseau mennonite francophone (RMF) et paraît aussi dans Le Lien entre nous (Québec), sur le site de la Conférence Mennonite Suisse (www.menno.ch) et sur celui de la Conférence Mennonite Mondiale (www.mwc-cmm.org).
    Coordination de la publication des articles : Jean Paul Pelsy.