Prières de reconnaissance et d’intercession

  • Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2025

    Luc 6,32 dit : si tu aimes celui qui t’aime, pourquoi t’attendre à une reconnaissance particulière ?

    Les êtres humains ont tendance à aimer ceux qui les aiment. Il est facile d’aimer ceux qui nous aiment ou qui sont bons avec nous. Mais Jésus nous enseigne à aimer ceux qui ne nous aiment pas.

    Nous devons avoir le courage d’aimer et d’accepter toutes sortes de personnes autour de nous. Et cela n’est possible que lorsque nous avons Jésus dans notre cœur.

    Voici une activité à faire avec les enfants pour réfléchir au couraged’aimer. 

    Matériel nécessaire :

    • Différentes couleurs de papier cartonné, avec du rouge et du blanc
    • Un crayon ou un marqueur
    • Ciseaux
    • Colle

    Étapes :

    1. Dessinez et coupez un grand cœur avec le papier cartonné rouge.
    2. Dessinez et découpez une croix avec le papier blanc. La croix doit pouvoir rentrer dans le cœur.
    3. Coupez de petits cercles dans les autres couleurs de papiers. Dessinez dessus des visages avec toutes sortes d’expressions. (Ces cercles représentent les différents types de personnes que nous avons autour de nous, certaines sont tristes, d’autres heureuses, d’autres encolère). 
    4. Collez la croix à l’intérieur du cœur (cela représente la présence de Jésus dans notrecœur). 
    5. Collez les différents visages dans le cœur.

    Cette image du cœur va nous aider à comprendre que nous pouvons aimer et accepter toutes sortes de personnes dans nos vies lorsque nous avons l’amour de Jésus en nous.

    —contribution de Amita Siddh, Rajnandgaon Mennonite Church, Église Mennonited’Inde. 

  • Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2025

    Participez en personne, ou rejoignez-nous en ligne le 29 mai 2025

    Le jeudi 29 mai 2025, la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) accueillera des invités du monde entier pour Le courage d’aimer — Anabaptisme : 500 ans. Cette journée de célébration commémore la naissance du mouvement anabaptiste à Zurich(Suisse). 

    Après des ateliers, des concerts, une table ronde et une visite historique à pied, les participants se réuniront pour un culte œcuménique à l’église Grossmünster.

    Pour construire la paix et témoigner de la réconciliation récente, la CMM invite des responsables de communions mondiales (catholiques, luthériens et réformés) qui étaient autrefois en désaccord profond avec le mouvement anabaptiste. Tous les événements sont accessibles à pied et à distance de marche les uns des autres.

    Le dernier culte se déroulera en anglais et sera traduit en français, en espagnol et en allemand. Le culte à 15 heures (UTC) sera retransmis en direct.

    Organisez votre propre rassemblement local ou régional

    Célébrez ensemble lors d’un culte et/ou d’un repas en utilisant ce matériel de culte et en mangeant avec des frères et des sœurs. Ce pourrait être lors de l’AWFS, le 19 janvier 2025, ou le 29 mai 2025, ou à tout autre moment qui conviendra dans votre proprecontexte. 

    Créez et partagez vos dons et témoignages

    Identifiez les aspects du message anabaptiste qui nous touchent aujourd’hui. Créez vos propres témoignages, sermons, œuvres d’art. Partagez-les sur les médias sociaux, affichez-les dans vos maisons ou dans les églises, etc.

    Avec chacune de ces actions, nous rendons grâce et, en même temps, nous identifions comment nous nous sentons appelés à répondre en partageant et en vivant fidèlement le message de l’amour de Dieu, ici et maintenant. 

  • L’union fait la force 

    C’est un adage qui revient souvent lorsque nous travaillons ensemble. Un élément essentiel de notre identité en tant que Conférence Mennonite Mondiale est vivre l’unité, il est donc fondamental de mettre en commun nos efforts pour faire une différence positive dans le monde.

    Vivre l’unité demande à chacun d’entre nous de partager avec les autres. Le programme Part Équitable de la CMM fonctionne sur ce principe (voir Part Équitable ci-dessous). Il insiste sur le fait que nous avons tous quelque chose à partager, mais aussi sur la nécessité, pour que ce partage soit juste, de reconnaître nos différentes situations tout autour de la planète.  

    Part Équitable 

    La CMM compte 110 unions d’églises nationales dans 61 pays du monde entier. Sauf dans les situations les plus graves, comme en cas de guerre ouverte, toutes les églises membres sont tenues de verser une contribution annuelle équitable pour soutenir le travail essentiel de la CMM, car nous sommes liés les uns aux autres au sein d’une communauté mondiale de foi pour la communion fraternelle, le culte, le service et le témoignage. 

    Le sentiment que nous partageons ce que nous avons est significatif dans la plupart des régions du monde. Bien sûr, certains ont plus et d’autres moins, mais ce qui est fondamental, c’est que nous donnons tous à partir de ce que nous avons. L’histoire de l’offrande de la veuve, racontée par Jésus dans Marc 12, nous apprend que le don sacrificiel fait partie de l’amour de Dieu.  

    Aujourd’hui, environ 30 % des revenus annuels non affectés de la CMM proviennent des contributions Part Équitable des unions églises membres. Ces contributions sont essentielles à l’épanouissement de la CMM en tant que famille spirituelle anabaptiste mondiale.  Dans notre communauté de foi, nous nous encourageons mutuellement par nos investissements dans l’édification de la communauté mondiale des églises.  

    Être les intendants de la famille spirituelle 

    Nous avons demandé à plusieurs représentants régionaux de réfléchir au sens qu’ils donnent au travail de la CMM relatif à la Part Équitable. Dans le monde entier, ces 13 personnes sont le visage de la CMM pour les unions églises membres. Elles vivent dans 5 régions : Afrique, Asie, Europe, Amérique Latine & Caraïbes et Amérique du Nord. Ces responsables expérimentés aident à interpréter les contextes régionaux pour le reste de la famille mondiale. Ils utilisent également leur sagesse contextuelle pour aider à négocier la Part Équitable. 

    Voici quelques-unes de leurs réflexions sur la Part Équitable:

    Siaka Traoré, qui vit au Burkina Faso et qui est la représentante régionale de la CMM pour l’Afrique de l’Ouest, insiste sur le fait que la Part Équitable est un acte de justice, de collaboration et de communion. Siaka Traoré considère qu’il s’agit d’un acte de justice parce qu’il est exigé de tous les membres sans exception ethnique ou géographique. Pour faire partie de la communauté, tous doivent y contribuer. 
    Willi Hugo Pérez, qui vit au Guatemala et qui est le représentant régional de la CMM pour l’Amérique Centrale, considère l’approche de Part Équitable de la CMM comme un geste d’amour, de gratitude et d’engagement. Willi Hugo Pérez voit la reconnaissance pour les dons généreux, les joies et les bénédictions que nous recevons de Dieu par l’intermédiaire de la famille bien-aimée. 
    Jeremiah Choi, qui vit à Hong Kong et qui est représentant régional de la CMM pour l’Asie du Nord-Est, observe les avantages pratiques de ces investissements annuels des unions d’églises membres de la CMM. Le soutien de la CMM permet aux délégués des unions d’églises membres du monde entier de se réunir et de se voir face à face pour vivre ensemble l’unité. 
    Jumanne Magiri, qui vit en Tanzanie et qui est représentant régional de la CMM pour l’Afrique de l’Est, considère la Part Équitable comme un devoir que nous avons tous en tant que membres de la famille anabaptiste mondiale. Le fait que nous contribuions tous ensemble est un indicateur de notre gestion et de notre action responsable en tant que membres de la famille spirituelle. 

    En rejoignant la famille de la CMM, nous sommes tous appelés à nous investir pleinement pour enrichir la vie des autres. Comme dans nos familles, nous partageons l’amour de diverses manières. Contribuer à l’édification de la famille anabaptiste mondiale est un moyen puissant de « prêcher l’évangile » sans nécessairement utiliser de mots. C’est une occasion pour nous tous de faire notre part – notre juste part. 

    Que Dieu continue à bénir le travail de nos mains.

    Bruce Campbell-Janz est le responsable du développement de la CMM. Il a vécu huit ans en République Démocratique du Congo dans le cadre d’un service lié à l’Église et vit aujourd’hui à Lancaster (Pennsylvanie, États-Unis) avec sa femme Ann. 

  • Des rallyes d’évangélisation, des danses et de la musique entraînante toute la journée ; des témoignages, des appels à l’autel auxquels une douzaine de personnes ont répondu. La prière est intense, accompagnée de larmes ou de joie. L’enthousiasme est palpable. 

    L’Église des Frères mennonites de la République démocratique du Congo m’a accueilli chaleureusement pour célébrer son 100e anniversaire en août 2024. 

    L’événement s’est déroulé dans une grande église toute nouvelle construite en face du siège de la CEFMC (Communauté des Églises de Frères Mennonites au Congo), membre de la CMM à Kikwit, dans la province de Kwilu, à plus de 500 km de Kinshasa, soit huit heures de route. 

    Mais la distance n’a arrêté personne : il y a eu beaucoup de monde ! 

    En effet, autour de 2 500 personnes ont rempli la grande église pour célébrer l’anniversaire de la CEFMC pendant un culte de 5 heures. 

    L’évêque Daniel Onashuyaka Lunge, de l’Église du Christ au Congo (ECC), a prononcé un sermon sur l’unité, un défi permanent pour les communions d’églises du monde entier. 

    La CEFMC, une église membre de la CMM, doit faire face à différentes difficultés, mais a aussi de nombreux dons. 

    Les responsables de la CEFMC souhaitent qu’elle devienne autonome, tout en créant des partenariats sains. Ils prient pour que des pasteurs et des évangélistes diffusent la bonne nouvelle. 

    Ils sont confrontés aux traumatismes du colonialisme et à une culture de la méfiance liée à la corruption systémique des systèmes gouvernementaux. 

    Le besoin de responsables formés dans l’Église se fait cruellement sentir, non seulement dans le domaine de l’enseignement, mais aussi pour exercer un ministère de serviteur à contre-courant qui ne soit pas tenté par la corruption, les divisions tribales et les démonstrations de pouvoir motivées par une envie de se mettre en avant. 

    L’étendue de ce pays riche en ressources est à la fois une source de richesses et de difficultés. La violence permanente, en particulier des rebelles armés dans l’Est, déplacent des personnes dans tous les coins du pays et au-delà. 

    J’ai remis à Antoine Kimbila et au CEFMC une plaque commémorative au nom de la famille mondiale. Pour leur rappeler qu’ils font partie de cette grande famille qui partage leurs joies et leurs luttes. 

    Et ils ont beaucoup de dons à offrir à notre famille.  

    Leur intensité émotionnelle de leur lien avec Jésus est un don. Même au cours d’un culte qui dure des heures, leur foi est palpable. 

    Leur pratique de la communauté est un don. Les membres des églises accueillent à bras ouverts les personnes déplacées venues de l’Est. Ils écoutent et proposent des méthodes pour guérir des traumatismes. Ils offrent de la nourriture et accueillent même les réfugiés chez eux. 

    Leur foi est un don. En Occident, une fois que nous avons de l’argent, nous construisons. En RDC, lorsqu’ils ont une vision, ils commencent à construire, en priant patiemment et en faisant confiance que ce qui est nécessaire sera pourvu. 

    Leurs baptêmes sont un don. Pour certains, la conversion implique de se détourner d’un précédent mode de vie. Lors de leur baptême et par la suite, ils sont très conscients d’être sauvés. 

    Quand je visite des églises, je dis toujours : « Je peux vous saluer au nom de César García (notre secrétaire général), mais pas au nom de la CMM, car vous vous salueriez vous-même. Vous êtes la CMM. » 

    Je prends ensuite une photo avec les personnes rassemblées qui saluent devant l’appareil photo les 1,5 million d’autres croyants membres de la CMM. 

    Ma présence est un signe de leur appartenance à cette grande famille mondiale. C’est pourquoi ces visites en personne continuent d’être importantes même à l’heure des réunions Zoom. 

    Sur cette terre poussiéreuse et dans la chaleur, je ressens l’esprit joyeux de la foi et de l’espérance en Jésus aux côtés de ces croyants de l’autre côté du monde, et nous nous rappelons que nous ne faisons qu’un. Nous méritons le temps de l’autre. Nous sommes liés dans cette famille mondiale spirituelle. 

    —Henk Stenvers (Pays-Bas), est le président de la CMM (2022-2028). 

     

    20240809HenkStenvers20240809_160811
    Communauté des Églises des Frères Mennonites au Congo celebrated the 100th anniversary. Photos: Henk Stenvers
    MWC president Henk Stenvers addresses a session at the two-day pastor’s conference with Nzuzi Mukawa
  • « Disséminer et relier ». Cette devise a guidé l’église mennonite de Hawkesville lors de la fermeture du ministère actif de l’assemblée et de la distribution des actifs pour soutenir d’autres ministères. La Conférence Mennonite Mondiale a été l’un des bénéficiaires de cette assemblée de l’Ontario rural, Canada.

    « Les biens de l’église seront utilisés pour promouvoir la mission de l’église », dit David Martin, pasteur intérimaire de Hawkesville au moment de la fermeture. (L’Agence du revenu du Canada exige que les dons soient utilisés selon leur désignation).

    L’assemblée a choisi la Conférence mennonite mondiale, Mennonite Church Canada et Mennonite Church Eastern Canada, qui représentent les ministères mondiaux, nationaux et locaux de l’église.

    « Le culte de clôture avait un air de mandat : prenez ce que nous avons reçu ici et portez ces dons dans d’autres lieux », dit David Martin.

    L’argent et les membres de l’église sont maintenant dispersés pour continuer à se lier aux gens et à l’Évangile.

    Avant la fermeture de l’église, le responsable du culte hebdomadaire de Hawkesville présentait brièvement la façon dont la CMM, MC Canada et MCEC travaillaient à l’édification de l’église. Cela a permis à l’assemblée de mieux comprendre le rôle de l’Église dans sa mission. « L’Église mondiale est importante », dit David Martin.

    La fermeture de l’église a été « une décision audacieuse », selon David Martin. L’assemblée disposait de dirigeants solides et des ressources financières nécessaires pour continuer.

    Cependant, l’assemblée a reconnu qu’il y avait peu de possibilités d’accueillir de nouveaux membres dans son contexte rural. La région est bien pourvue en églises et les jeunes s’installent généralement dans les centres urbains.

    « L’assemblée n’avait aucune chance de prospérer si elle ne se réduisait pas », a déclaré David Martin.

    Près d’un an de discernement a précédé la décision et une autre année de deuil et de célébration a précédé le dernier culte en juin 2024.

    David Martin a guidé l’assemblée dans des pratiques spirituelles pour faire le deuil, se libérer, célébrer et se positionner pour « un nouvel avenir que Dieu est en train de créer pour nous », dit-il.

    Au cours de ses 75 années de ministère, l’église mennonite de Hawkesville a rendu de nombreux services : les membres ont confectionné des quilts pour le MCC, des oreillers pour un hôpital local, des brioches à la crème pour la vente annuelle d’aide sociale, et bien d’autres choses encore.

    « Nous avons décidé de mettre nos efforts au service d’autres églises locales, de trouver différentes façons de nous réinvestir dans la mission de l’église, d’utiliser les actifs pour ensemencer l’avenir ».

    Chaque membre avait au moins une, voire plusieurs options dans un rayon de 15 minutes, explique David Martin. Ils se sont donc dispersés pour trouver de nouveaux liens et consacrer leur énergie à de nouvelles voies de service.

    « Il y a de la tristesse et nous aurions aimé que cela ne se produise pas. Mais il n’y a pas de regrets », déclare Julene Fast, présidente de la congrégation.

    Des rencontres informelles prévues l’année prochaine continueront à rassembler les membres dispersés de Hawkesville pour créer des liens. La mission de Dieu se poursuit sous de nouvelles formes.

    Lire la suite

  • Vous êtes invités à participer à un Lecture-o-thon de la Bible.  

    Pour commémorer le 500e anniversaire de l’anabaptisme, MennoMedia a fait réaliser une nouvelle Bible d’étude en anglais. Pour célébrer sa sortie, MennoMedia et la Conférence mennonite mondiale collaborent à la diffusion de trois jours de lecture de la Bible sur YouTube. 

    À partir du 18 janvier 2025, le Lecture-o-thon anabaptiste mondial de la Bible sera diffusé sur YouTube — un circuit de 72 heures non-stop à travers la Bible entière, avec des voix d’anabaptistes du monde entier. 

    « Le 21 janvier 2025, la lecture se terminera par un culte et une célébration en direct à Goshen, Indiana (États-Unis), où nous lirons ensemble le dernier passage de l’Apocalypse et célébrerons le lancement de l’Anabaptist Community Bible‚ » annonce John D. Roth, directeur du projet.  

    « Pouvoir lire la Bible soi-même était un élément important du renouveau de la foi des premiers anabaptistes », explique César García. « Non seulement lire, mais le faire ensemble, sous la direction et le discernement de l’Esprit Saint, voilà leur action révolutionnaire, que nous commémorons chaque année avec le Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale (21 janvier). 

    La lecture collective de la Bible continue d’être un élément clé de notre pratique anabaptiste. Nous invitons nos membres du monde entier à participer à ce projet en tant que lecteurs et spectateurs ». 

    Cliquez ici pour apprendre comment soumettre une vidéo. 

    En tant qu’année anniversaire, 2025 comportera de nombreux événements : locaux, nationaux et internationaux. La Conférence mennonite mondiale organisera une journée de souvenir, de réflexion et de réconciliation à Zurich, le 29 mai 2025. Cliquez ici pour en savoir plus. 

    Soutenez la communauté mondiale spirituelle dans la tradition anabaptiste à travers la CMM.
  • De l’Indonésie à la Bolivie — une année YAMEN à travers les cinq sens :

    • Goûter : la nourriture fraîche (surtout la viande)
    • Toucher : les étreintes serrées et les baisers sur les joues avec le son
    • Sentir l’odeur : le soleil sur la peau
    • Entendre : le bruit de la ville (microbus, taxis, personnes qui parlent fort, etc.)
    • Se sentir : comme à la maison

    C’est ainsi qu’Arni Alice Paidjo décrit son séjour en Bolivie, à Santa Cruz. Ce membre de Gereja Kristen Muria Indonesia (Église chrétienne Muria d’Indonésie, GKMI) à Salatiga (Indonésie) a pris part à YAMEN 2023-2024.

    Le programme Réseau Anabaptiste Mondial d’Échanges de Jeunes (“Young Anabaptist Mennonite Exchange Network “ YAMEN) est un programme conjoint de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité Central Mennonite (” MCC”). Il met l’accent sur le renforcement de la communion entre les églises de tradition anabaptiste et sur le développement de jeunes responsables dans le monde entier.

    Les participants passent un an en mission interculturelle, du mois d’août au mois de juillet suivant.

    Les participants sont attirés par le travail du MCC dans les domaines de la paix, de l’aide et du développement, par la possibilité de rencontrer et d’apprendre d’autres jeunes adultes venant de différents pays, et par la possibilité d’apprendre une nouvelle langue, de nouveaux modes de vie et de mettre en pratique de nouvelles compétences.

    Vivre l’unité et de construire la paix

    Ils font l’expérience de vivre l’unité et de construire la paix.

    Avant même qu’elle n’ait appris l’espagnol, le groupe de jeunes de l’église locale qu’elle fréquentait l’a invitée à leur retraite et les responsables l’ont invitée à rejoindre l’équipe de musique de louange. Elle a été invitée à participer à l’étude biblique des jeunes tous les mardis et samedis et à manger une glace après le culte du dimanche.

    « Ces jeunes sont maintenant mes amis proches », a déclaré Arni Alice Paidjo.

    « Ils ne se soucient pas de savoir d’où je viens, ils veulent simplement que j’apprenne beaucoup de choses de leur église.

    « Vivre l’unité, c’est commencer à apprendre à s’ouvrir à d’autres personnes très différentes les unes des autres, les amener à connaître Dieu à travers nous, leur faire sentir qu’ils sont acceptés et leur donner l’occasion de faire de bonnes choses ensemble », a-t-elle ajouté.

    « Construire la paix, c’est commencer à s’ouvrir pour savoir que l’on est différent les uns des autres et, en même temps, entretenir des relations saines partout. »

    Le déluge de nouvelles expériences au cours de son année YAMEN a poussé Arni Alice Paidjo à suivre Jésus. « Je peux trouver Dieu si facilement lorsque tout ce qui m’entoure est nickel…

    Lorsque les temps difficiles apparaissent, je peux facilement juger et ne plus croire pendant un certain temps. Lorsque je peux encore croire en Dieu dans toutes les situations, bonnes ou mauvaises, je peux lui faire confiance. C’est alors que je peux suivre Jésus ».

    D’autres paroles de YAMENers :

    « Je crois que le sens de la vie va au-delà de la réalisation d’objectifs individuels. YAMEN ouvre la porte au service des autres dans une nouvelle culture et avec de nouvelles personnes, ce qui élargira ma perspective de la vie, de Dieu et du monde qui m’entoure. » — Debora L, membre de l’Église Meserete Kristos (MKC), assemblée locale de Kebena à Addis-Abeba, en service au Kenya. (2024-2025)

    « J’apprends à m’adapter, à accepter et à aimer cette nouvelle communauté d’église sans la comparer à d’autres ou à celle de chez moi », dit-elle. Vivre l’unité sans comparaisons signifie « qu’il y aura un amour qui peut tous nous unir ». – Priscilla Mensah, membre de l’Église mennonite du Ghana, assemblée de Dalive, servant en Ouganda (2024-205)

  • « Investir dans les jeunes adultes est un facteur clé pour aller de l’avant. Pour moi, la Conférence Mennonite Mondiale est le meilleur moyen de le faire », dit Doug Klassen, pasteur exécutif de Mennonite Church Canada et représentant de l’Amérique du Nord au Comité Exécutif de la CMM

    Cette église membre de la Conférence Mennonite Mondiale joint le geste à la parole. Elle est organisée en cinq régions, et chacune d’entre elles envoie un délégué au Sommet Mondial de la Jeunesse. Ensemble, les responsables en choisissent un qui servira de représentant officiel. 

    Cette pratique a débuté lors du Sommet mondial de la jeunesse (GYS) de 2022, qui s’est tenu en Indonésie. La restructuration de l’Église en 2017 avait placé le développement des responsables au niveau régional, et il était donc naturel que chaque région choisisse un jeune adulte pour servir de délégué. 

    L’Église nationale donne à chaque région 1 000 dollars pour financer leur délégué. Il appartient à la région de trouver le reste. 

    L’investissement est payant : le système de multi-délégués a montré sa force à l’arrivée comme au départ. 

    Les délégués du GYS ont pour mission d’enquêter auprès des jeunes de leur pays et de rédiger un rapport sur les résultats. 

    Ils interrogent leurs pairs sur l’engagement dans l’Église (pourquoi certains jeunes choisissent-ils d’investir du temps et de l’énergie pour le travail de l’Église ? Pourquoi certains jeunes quittent-ils l’Église ?), sur le rôle de responsable (quels sont les obstacles ?) et sur les sujets sensibles (quels sont les sujets difficiles ? Comment les idées contradictoires sont-elles gérées dans l’Église ?) 

    Avec un délégué pour chaque région recueillant les réponses en fonction de leurs différentes forces, le rapport pour le GYS de MC Canada était plus représentatif de la diversité du pays. 

    Après avoir participé au GYS, les cinq délégués ont rapporté des informations sur les défis de l’Église que ni Doug Klassen ni d’autres dirigeants n’avaient encore nommés. 

    Ils ont ramené de l’énergie pour mobiliser leur église locale. 

    « Parfois, il suffit d’un événement ou d’une expérience captivante pour que la trajectoire d’un jeune adulte s’infléchisse d’un cran et qu’il se dise qu’il y a peut-être de la place pour l’Église », a déclaré Doug Klassen. 

    Doug Klassen souhaite que le plus grand nombre possible de jeunes rencontrent la foi profonde que l’on trouve dans l’Église mondiale et élargissent leur compréhension « au-delà des histoires eurocentriques familières ». 

    « Exposer les jeunes adultes à l’Église mondiale est l’une de mes plus grandes priorités dans ce rôle », a-t-il déclaré. 

  • Qu’ont en commun Shakira, la star de la musique, et Deborah, la prophétesse biblique ? Lors d’un culte spécial le 6 septembre 2024, Riki Neufeld a analysé les chants de victoire sous l’angle de la paix avec l’assemblée mennonite de Hambourg-Altona (Allemagne). Le Centre de Théologie de la Paix de l’Université de Hambourg (Allemagne) et l’assemblée ont remis le Prix Menno Simons du Sermon à Riki Neufeld, pasteur de l’assemblée mennonite de Schänzli à Muttenz (Suisse). 

    Riki Neufeld étudiait le chant de Deborah dans Juges 5 à l’époque où « I can buy myself flowers » de Miley Cyrus et « Última » de Shakira sont devenus des tubes. Dans ces chansons, les femmes expriment leur chagrin d’amour non pas en se plaignant de leur souffrance, mais plutôt en réglant leurs comptes grâce à des paroles percutantes telles que « Je peux m’aimer mieux que toi » ou « Tu as échangé une Rolex contre un Casio ».  

    Une autre chanson entraînante 

    Juges 5 n’est pas une chanson sur le chagrin d’amour, mais plutôt sur le règlement de comptes d’une manière plus sanglante. Si quelqu’un voulait trouver un texte biblique pour légitimer le soutien militaire dans la lutte contre la tyrannie, ce serait Juges 5, a déclaré Riki Neufeld.  

    Toutefois, ce n’est pas la supériorité des armes qui l’emporte, mais Dieu et les forces de la création qui s’opposent aux attaquants. Dans les versets 19-21, Deborah chante que l’eau, les étoiles et le ruisseau de Kishon balaient les ennemis.  

    Puis, dans les versets 24-27, Déborah chante Yaël qui a tué l’ennemi Sisera. Elle ne se retient pas. Elle raconte comment Jaël « martela… broya… écrasa… et transperça » Sisera. Le puissant tyran « tombe… couché à ses pieds, il s’affaisse… anéanti » 

    « Je peux imaginer que cela aurait été un air entraînant », a déclaré Riki Neufeld. « Quelque chose de difficile à digérer pour nous, en tant qu’église de paix ». 

    Un second regard 

    « Il y a quelque chose de satisfaisant dans cette histoire », a déclaré Riki Neufeld. « Nous compatissons avec le peuple qui était attaqué de manière injustifiée, nous nous réjouissons lorsque le tyran a été tué et que le peuple a été libéré. Mais le chant de Déborah ne s’arrête pas là. »  

    Au verset 28 de son chant de victoire, elle évoque le chagrin de la mère de Sisera après la mort de son fils. 

    Déborah jette un second regard et voit une humanité commune : « Chaque soldat, qu’il soit israélite ou cananéen, ukrainien ou russe, israélien ou combattant du Hamas, a une mère qui craint pour lui », a déclaré Riki Neufeld. « L’Église a pour tâche d’affiner sans cesse ce second regard au milieu des conflits de ce monde » — militaires, géopolitiques ou interpersonnels. 

    « Cette mission à laquelle Jésus nous appelle a quelque chose d’impossible… Chercher l’humanité dans l’ennemi, encore et encore — porter ce second regard — ce n’est pas réalisable par la seule volonté », a-t-il ajouté.  

    Nous ne pouvons vivre cette mission que grâce à la puissance de l’Esprit Saint en nous, qui nous donne un but et la résilience nécessaire pour le faire chaque jour de notre vie, a-t-il ajouté. 

    La version intégrale de ce sermon a été prononcée pour la première fois le 26 février 2023, un an après l’invasion russe de l’Ukraine, devant l’assemblée mennonite de Schänzli, en Suisse. 

    Fernando Enns, membre du jury, a qualifié de courageux le fait qu’un membre d’une église pacifiste affronte un texte aussi violent. « Il faut du courage pour prêcher sans reculer devant les ambivalences du texte et de notre propre expérience. …. Il ne vous calme pas mais vous invite à une discussion honnête — et de cette manière, il offre une nouvelle perspective sur l’appel de Dieu ». 

    « Notre position en tant que mennonites est claire : nous sommes une église de paix qui aime ses ennemis, mais qui déteste les injustices », dit Riki Neufeld. « Certaines personnes ont encore du mal à concilier les deux et à vivre cet enseignement au quotidien. C’est ce qui m’a poussé à envoyer le texte à Fernando Enns pour qu’il soit pris en considération pour le prix ». 

    Pour en savoir plus sur le Prix international Menno Simons pour la prédication, cliquez ici

    Riki Neufeld receives the Menno Simons Sermon Prize from a representative of the award committee.

     

    Riki Neufeld (third from left) with his mother Wilma Neufeld Kaethler (second from left). 

     

  • Le Temps de la Création, une initiative œcuménique annuelle, se termine par la fête de Saint François d’Assise, le 4 octobre. Inspirée par son Cantique des Créatures et par Romains 8.19-25, cette prière nous invite à la louange, la repentance et la lamentation, puis à « espérer et agir avec la Création ». 

    Dieu créateur de la terre et des cieux, 
    nous te louons pour le cadeau de la vie, 
    Pour la complexité, la beauté, la générosité de ce monde, 
    Qui soutient notre existence et celle de toutes tes créatures. 

    En même temps nous reconnaissons l’ampleur de ce que nous avons fait : 
    Le changement climatique, l’effondrement de la biodiversité, la pollution, 
    Toutes les conséquences sur chacune de tes créatures. 
    Nous nous repentons de l’injustice, l’oppression, la destruction. 

    Nous te louons pour le Soleil, qui réchauffe chaque être vivant, 
    Et nous nous lamentons pour les sécheresses qui durent et qui s’aggravent. 
    Nous te louons pour la Lune, qui participe à l’équilibre des systèmes terrestres, 
    Et nous nous lamentons pour la montée des eaux qui menace de nombreuses populations. 
    Nous te louons pour le Vent, qui maintient le cycle de l’eau, vital pour tes créatures, 
    Et nous nous lamentons pour les tempêtes de plus en plus dévastatrices. 
    Nous te louons pour l’Eau, sans laquelle il n’y aurait aucune vie sur terre, 
    Et nous nous lamentons pour les inondations terribles qui tuent et détruisent. 
    Nous te louons pour le Feu, source de purification et symbole de ta présence pour ton peuple, 
    Et nous nous lamentons pour les incendies toujours plus violents qui dévorent et asphyxient. 
    Nous te louons pour la Terre, dont l’extravagante diversité de fruits nous nourrit, 
    Et nous nous lamentons pour l’appauvrissement et la pollution des sols. 

    Dieu des peuples opprimés, Dieu des espèces menacées, 
    Tu vois que souvent nous sommes à la fois victimes et coupables. 
    Merci pour ta grâce qui nous pardonne encore et encore, 
    Merci pour ta promesse que le mal ne triomphera ni sur la terre, ni dans nos vies. 

    Saint-Esprit, tu intercèdes pour la création qui gémit les douleurs de l’enfantement, 
    Tu entends nos soupirs et notre souffrance avec et pour toutes tes créatures. 
    Remplis-nous d’espérance pour le jour glorieux où tous tes enfants seront révélés, 
    Et tout ce qui est sur la terre et dans les cieux sera libéré. 

    Jésus-Christ, tu nous donnes le ministère de la réconciliation, 
    Tu montres le chemin de l’humilité, de la paix et du don de soi. 
    Enseigne-nous à agir par amour pour nos frères et nos sœurs, pour toutes tes créatures, 
    Mets nous en mouvement pour annoncer ton règne de justice, d’amour et de joie. 

    Amen 

     

    —David Nussbaumer, groupe de travail pour la protection de la création

  • En 2025, le mouvement anabaptiste mondial se penchera sur les 500 ans de son existence. La Conférence mennonite mondiale invite à marquer l’événement le jour de l’Ascension, le 29 mai 2025, à Zurich, en Suisse.

    Même si nous regardons vers un long passé, l’actualité du mouvement anabaptiste doit être mise en avant lors de cet anniversaire. 

    • Qui sommes-nous aujourd’hui en tant que communauté mondiale ? 
    • Qu’est-ce qui est important pour nous ? 
    • Dans quoi nous engageons-nous pour ce monde ?

    En nous arrêtant sur les 500 ans de notre mouvement, nous voulons partager ce que nous sommes et ce que nous avons à offrir. Et pas seulement avec d’autres Églises. L’engagement dans ce monde pour la paix, pour la réconciliation, pour l’unité, où l’on peut entrevoir la venue du royaume de paix du Christ — cela fait partie des éléments clés de ce que comprennent les anabaptistes comme une vie de disciple.

    Nous regroupons ces engagements sous le thème « Le courage d’aimer ».

    Il faut du courage pour s’engager en faveur de la réconciliation dans une société déchirée par la polarisation des discours. 

    Il faut du courage pour se placer au cœur des conflits, d’écouter et essayer de comprendre les raisons de chacun.

    Il faut du courage pour miser sur l’amour plutôt que sur l’influence, le pouvoir et le contrôle.

    Dans un monde où l’on nous demande de choisir son camp et de se distinguer de ceux à qui l’on ne veut pas être identifié, il faut du courage pour miser sur l’amour. L’amour qui est prêt à donner sa vie pour les ennemis, tout comme le Christ a donné sa vie.

    La non-violence signifie un engagement courageux pour un monde dans lequel l’amour de Dieu est vécu. Comme, par exemple, celui des frères et sœurs d’Éthiopie qui, au milieu de la violence d’une guerre civile, rendent public le fait qu’ils ne portent pas d’armes. 

    Ou celui des personnes qui cherchent à suivre le Christ au cœur des conflits au Myanmar ou en Ukraine, où ils créent des espaces loin des lieux communs et recherchent des voies pour dépasser la violence.

    • Et nous ici aujourd’hui ? 
    • Où est-ce que notre action courageuse dans l’amour est requise ? 
    • Comment pouvons-nous nous interposer utilement au sein des conflits, comment témoigner d’un Dieu qui se donne pour réconcilier le monde avec lui ?

    —Jürg Bräker est secrétaire général de la Conférence mennonite suisse, représente l’Europe pour le comité exécutif de la CMM et est membre du comité qui organise l’évènement.


    Une version de cet article a d’abord été publiée dans le bulletin électronique mensuel de Konferenz der Mennoniten der Schweiz / Conférence Mennonite Suisse. 
  • « Présider la Conférence des secrétaires des communions chrétiennes, c’est assumer une fonction de service. C’est une fonction où l’on est au service des autres secrétaires en préparant l’ordre du jour, la logistique et les documents pour notre réunion, et en dirigeant et facilitant des discussions vigoureuses sur des sujets cruciaux pour l’Église chrétienne mondiale aujourd’hui », explique César García, secrétaire général de la CMM. En novembre 2023, il a été reconduit dans ses fonctions de président pour les deux prochaines années. 

    La Conférence des secrétaires, qui se réunit tous les ans depuis 1957 à quelques exceptions près, n’a pas d’objectifs programmatiques et n’adopte pas de résolutions. Cependant, la diversité des dirigeants des communions chrétiennes participant à cette réunion facilite l’échange d’informations, l’apprentissage mutuel et le développement de relations fraternelles entre les églises du monde entier. 

    « En travaillant avec d’autres secrétaires et en nous écoutant les uns les autres, nous commençons à établir des relations de confiance avec d’autres communions chrétiennes », explique César García. « Et en apprenant à nous connaître, nous pouvons commencer à explorer un domaine d’intérêt particulier pour la plupart des participants à la réunion. » 

    « Dans certains cas, je ramène à la CMM les discussions entamées lors de ce rassemblement annuel. Dans un cas, le secrétaire général de la Fédération luthérienne mondiale est venu à notre Conseil Général pour parler de son parcours personnel et de celui des luthériens dans le processus de devenir une communion mondiale, une église mondiale ». 

    « D’autres fois, j’ai été invité par d’autres communions mondiales à prendre la parole lors de leurs réunions, en particulier pour offrir une perspective anabaptiste sur les sujets dont ils discutent », dit César García.  

    « Une chose que j’ai faite dans ma fonction de président, c’est d’augmenter le nombre de fois où nous prions ensemble pour une situation particulière. Une pratique fréquente dans nos conversations est d’explorer comment nous pouvons répondre ensemble à une crise qui touche nos églises ou une région géographique. »  

    Outre l’échange de points de vue et d’apprentissages, les discussions qui ont lieu lors de ces réunions sèment les graines de la réconciliation.  

    Par exemple, le dialogue officiel et le processus de réconciliation entre les luthériens et les mennonites ont été envisagés il y a plusieurs années par les secrétaires généraux des deux communions.  

    Plus récemment, à la suite des réunions de la réunion annuelle de la Conférence des secrétaires, la CMM et la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER) ont discuté du lancement d’un processus similaire de réconciliation entre les Églises réformées et anabaptistes. 

    « Vivre notre ministère de réconciliation est l’une des choses que nous voulons faire, surtout en vue de la commémoration des 500 ans du mouvement anabaptiste », dit César Garcia. « L’idée est de se souvenir de notre histoire dans le cadre de nos dialogues avec l’Église catholique, luthérienne et réformée et d’aller de l’avant avec une mémoire guérie vers l’appel que nous avons reçu à suivre Jésus dans notre tradition anabaptiste. »