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  • Le Conseil Général de la CMM envisage l’avenir 

    La Conférence Mennonite Mondiale (CMM) a conclu son Conseil Général (CG) triennal, qui s’est tenu du 26 au 28 mai 2025 à Schwäbisch-Gmünd, en Allemagne, avec des perspectives claires pour l’avenir. Les réunions ont été entourées d’une célébration et d’une commémoration.  

    Un programme spécial, le 25 mai 2025, a célébré la manière dont la première Conférence Mennonite Mondiale, il y a 100 ans, est devenue une communion mondiale d’anabaptistes. Les responsables, enracinés dans la Réforme radicale du XVIe siècle, continuent de vivre la vision audacieuse qui consiste à rechercher l’unité dans la diversité.  

    Les membres du Conseil Général, venus de 52 pays du monde entier, ont représenté l’Église d’aujourd’hui et de demain lors de la commémoration du 500e anniversaire à Zurich, en Suisse, le jour de l’Ascension, le 29 mai 2025. Le Comité Exécutif (CE)* s’est réuni les 23 et 24 mai 2025 pour approuver le plan opérationnel de la CMM pour 2025-2028, qui est basé sur la stratégie 2025-2031 discutée lors du Conseil Général. Le Conseil Général de la CMM est composé de délégués issus de toutes les églises membres. Ce groupe de responsables d’églises se réunit tous les trois ans pour donner forme à la mission de la CMM, échanger des préoccupations et des idées, et prier ensemble.  

    De plus, les Réseaux Anabaptistes Mondiaux pour l’éducation (GAEN), la mission (GMF), la paix (GAPN) et l’entraide (GASN) ont tenu des sessions de planification et de ressourcement en même temps que le Conseil Général, tout en participant aux moments de culte. Des représentants de communions chrétiennes mondiales et d’organismes œcuméniques multilatéraux ont assisté aux réunions du Conseil Général en tant qu’observateurs (Communion anglicane, Alliance Baptiste Mondiale, Disciples du Christ, Comité Mondial des Amis [Quakers], Fédération Luthérienne Mondiale, Communion Mondiale des Églises Réformées, Forum Chrétien Mondial, Organisation des Églises d’Afrique, Forum Chrétien Mondial et Alliance Évangelique Mondiale). Chacun a transmis les salutations de son Église ou de son organisation au début de chaque session. Le troisième jour, ils ont présenté leurs perspectives sur l’identité anabaptiste et les relations œcuméniques lors d’une table ronde animée par César García, Secrétaire General de la CMM. Des représentants du Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens (Église catholique romaine), de la Conférence des évêques vieux-catholiques/Union d’Utrecht, du Conseil mondial de l’unité de l’Église morave, de la Fraternité pentecôtiste mondiale, de l’Armée du Salut, du Conseil méthodiste mondial et du Conseil œcuménique des Églises se sont joints à la délégation œcuménique pour le culte à Zurich. 

    Une voie plus claire pour avancer 

    « Nos rencontres triennales avec les responsables d’Églises sont des moments d’apprentissage mutuel et de construction d’une vision commune pour être ensemble Église dans le monde », a déclaré César García, secrétaire général de la CMM. 

    Le Conseil Général est parvenu à un consensus sur la nouvelle orientation de la CMM, qui consiste à forger des liens solides entre les Églises, à s’engager pour la sauvegarde de la création et à renforcer les réseaux de la CMM et les jeunes. 

    Deux documents pédagogiques, « Dieu a tant aimé le cosmos » (sur la protection de la création dans le contexte de la crise climatique) et « Restaurer l’intégrité de notre famille : la recherche d’un témoignage commun. Déclaration commune de confession, de gratitude et d’engagement » (issu des dialogues avec la Communion mondiale d’Églises réformées) ont été approuvés. 

    La stratégie 2025-2031 de la CMM a été approuvée avec un carton jaune. 

    « Grâce à cette stratégie, le personnel de la CMM sera en mesure de formuler des objectifs et des plans opérationnels », a déclaré César García. 

    consensus

    Le Conseil Général a approuvé les cahiers des charges (Terms of Reference, TOR) des réseaux. Proposés pour la première fois en 2012, les cahiers révisés fournissent un objectif plus clair et une structure cohérente pour les réseaux de la CMM en 2025. 

    « Cela permettra aux organisations membres de se concentrer plus facilement sur leur objectif : une collaboration plus forte, le partage des meilleures pratiques, la mise en commun des possibilités de formation et la réalisation ensemble de choses que chacune ne peut tenter individuellement », a déclaré J. Ron Byler, coordinateur des secrétaires de Commission de la CMM. 

    (Lors de ses précédentes réunions, le CE avait décidé de dissoudre le Réseau mondial anabaptiste pour la santé en raison de son incapacité à prendre forme.) 

    Le plan « Part équitable » 2025-2028 et les projections financières ont également été approuvés. Au cours de la discussion, il a été rappelé aux délégués que la « part équitable » pouvait être négociée. 

    « La négociation est particulièrement pertinente pour les églises membres qui sont en guerre ou victimes de catastrophes naturelles, ou celles dont les moyens financiers sont inférieurs aux indicateurs économiques de leur pays. Dans le même temps, dans l’esprit de 2 Corinthiens 8. 13-15, nous encourageons les églises qui ont plus de moyens financiers à donner plus que leur part équitable », a déclaré Bruce Campbell-Janz, responsable du développement de la CMM.  

    En savoir plus sur Part équitable

    « La CMM entamera les trois prochaines années sur une base financière solide grâce à l’augmentation des dons de la part des fondations et des particuliers, et nous remercions nos donateurs et nos sympathisants pour leur soutien au travail de la CMM », a déclaré Jeanette Bissoon, directrice financière de la CMM. 

    Engagement des jeunes adultes 

    Plusieurs propositions concernant l’engagement des jeunes étaient à l’ordre du jour. Depuis la mise en place du Comité YABs en 2011, son rôle n’a cessé d’être affiné. 

    Le Conseil Général a approuvé la reconduction des membres du Comité YABs (Jeunes anabaptistes) pour un cycle de trois ans (au lieu de six). Deux membres actuels du Comité YABs resteront en fonction pour un second mandat de trois ans afin d’assurer la continuité.  

    Ce changement fait suite à la décision de faire du Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS) une rencontre triennale (au lieu de tous les six ans) qui se tiendra en même temps que le Conseil Général. 

    « Pour les jeunes adultes d’aujourd’hui, la probabilité que des changements importants surviennent dans leur vie au cours d’un mandat de six ans est élevée : études, travail, passage du célibat à la vie de famille, déménagement dans une autre ville ou même dans un autre pays. Trois ans est une durée d’engagement plus réaliste », a déclaré Ebenezer Mondez, mentor des YABs. 

    La proposition de modifier la Constitution de la CMM pour inclure des délégués YABs au sein du Conseil Général n’a pas fait l’objet d’un consensus. Au cours de la discussion qui a suivi, les membres du Conseil Général ont affirmé le travail des YABs et l’importance de former les jeunes adultes aux postes de responsables. 

    Cependant, il y avait une réticence à accueillir un jeune adulte comme délégué supplémentaire avec droit de vote au Conseil Général pour chaque église membre à part entière. 

    La décision a été reportée pour davantage de discernement. 

    « Si cela était accepté, ce serait formidable », a déclaré Tusia Andina, déléguée des YAB de la JKI, en Indonésie. (Les YAB ont tenu des réunions parallèles au Conseil Général.) « Nous aurions la “pensée des jeunes” dans les discussions ; des questions critiques sur les décisions, une vision plus large sur tout. » 

    « Lorsque nous fonctionnons par consensus, nous devons croire que le Saint-Esprit agit, même lorsqu’une proposition est rejetée ou reportée », a déclaré Erik Loewen, délégué des YAB de l’Asociación Hermandad Evangélica Menonita — Filadelfia, du Paraguay. 

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    diversity YABs delegates photo

    Nouvelles églises members 

    Depuis 2022, plusieurs églises ont entamé le processus d’adhésion à la CMM et ont été approuvées par le Comité Exécutif. Le Conseil Général a accueilli de nouveaux membres de la CMM : 

    • Mennonite Church Burundi — membre à part entière (approuvé par le Comité Exécutif en 2024) 
    • Kanisa La Mennonite La Kiinjili Tanzania — membre à part entière (approuvé par le Comité Exécutif en 2023) 
    • Église Frères mennonites d’Ukraine — membre associé (approuvé par le Comité Exécutif en 2023) 

    La réunion du Comité Exécutif a également approuvé l’église membre associée Iglesia Cristiana Menonita del Perú, portant le total à 111. Cependant, l’église péruvienne implantée par des ouvriers colombiens dans le ministère des enfants sera présentée au Conseil Général en 2028.  

    « Même si les sessions d’information ont demandé beaucoup de travail, elles ont reflété le souci et l’engagement sincères pour l’église mondiale », a déclaré Tigist Tesfaye, présidente de la Commission Diacres et membre du comité d’écoute. 

    Thomas R. Yoder Neufeld, président sortant de la Commission Foi & Vie, a animé une session de ressourcement sur la manière dont les Évangiles et les lettres de Paul parlent de la nature du baptême et de la vie à la suite de Jésus. 

    « Le baptême est indivisiblement lié à l’unité et à la diversité au sein du corps du Christ », a-t-il déclaré. « Notre défi est de rendre le baptême opérationnel dans nos églises et au sein même de la CMM. Nous sommes les mains et les pieds de Dieu dans notre monde. » 

    Les commissions ont animé un temps de louange pour ouvrir chaque journée et la « vie dans l’Église » a clôturé la journée avec des témoignages du monde entier. 

    Entre autres, Tom Eshleman et Hyacinth Stevens, de LMC, ont parlé d’agir avec amour au milieu de la diversité sur la « ligne de fracture » de la polarisation aux États-Unis, tandis que Roman Rakhuba, de l’Association des Églises Frères mennonites d’Ukraine, a parlé des pasteurs qui servent en première ligne en Ukraine, partageant l’amour de Dieu avec les enfants et les soldats touchés par la guerre. 

    « Nous avons prié lorsque les gens nous ont raconté leur histoire. Nous avons prié lors de nos sessions de délégués. Nous avons prié lors de nos réunions de caucus. Nous avons prié lors de nos réunions de famille anabaptiste. Lors de ces réunions, nous avons prié », a déclaré J. Ron Byler, membre du comité d’écoute.  


    Un Comité Exécutif est élu au sein du Conseil Général, et se réunit annuellement. Deux membres de chaque région continentale sont élus au sein du Conseil ; un Président et un Vice-président sont également élus par le Conseil. Le trésorier et le Secrétaire Général sont également membres du Comité Exécutif. 

    MWC Meetings, Germany 2025
  • Le Conseil Général propose d’inclure des délégués jeunes adultes 

    A la réunion de mai 2025, les membres du Conseil Général vont devoir voter pour que chaque membre à part entière de la CMM ait un jeune anabaptiste délégué au Conseil Général à partir de 2028, tel que présenté dans le projet de modification de notre constitution.   

    Ce changement fera de la CMM l’une des rares communions chrétiennes mondiales à inclure formellement des jeunes dans son organe décisionnel mondial. 

    “Au cours des 22 dernières années, la CMM a donné aux jeunes anabaptistes la possibilité d’assumer de plus grandes responsabilités dans l’Église mondiale. De nombreux jeunes anabaptistes qui ont participé au Sommet Mondial de la Jeunesse sont aujourd’hui des leaders chrétiens influents. Et ils veulent continuer à apporter leur contribution, au-delà des frontières de leur église et de leur pays,” dit Liesa Unger, responsable, CMM. 

    Former les jeunes responsables 

    Participer au Conseil Général donnera l’opportunité aux jeunes adultes d’écouter et de s’exprimer parmi les responsables nationaux des églises. Ebenezer Mondez, mentor du personnel YABs (jeunes anabaptistes), espère que cela encouragera les jeunes anabaptistes à rester engagé dans l’église. 

    « Je me réjouis de voir travailler ensemble les jeunes et les personnes plus âgées », dit Ebenezer Mondez. « J’espère que la jeune génération va regarder les responsables qui ont tant œuvré dans l’église, et penser : ça m’inspire, j’aimerais être comme ce responsable. » 

    D’un autre côté, les jeunes adultes sont souvent créatifs et plein d’idées. Ebenezer Mondez ajoute : « Quelqu’un qui est vraiment passionné et qui questionne tout peut pousser les plus anciennes générations à penser les choses avec un angle différent. » 

    La définition de « jeune » varie autour du monde ; néanmoins, les délégués YABs devront avoir entre 18 et 30 ans. « Nous espérons que cela encouragera les églises dans le travail continuel de former de nouveaux responsables, et en formant des jeunes adultes qui veulent s’engager dans la famille mondiale à travers la CMM. », explique Ebenezer Mondez.  

    « C’est passionnant, mais c’est en même temps effrayant. Cette vision me dépasse et dépasse les YABs d’aujourd’hui », confie Ebenezer Mondez. 

    Proposition de vote pour inclure les délégués YABs au Conseil Général 

    Every MWC member church will be asked to send a YABs Delegate to represent their church, their country and their culture to the MWC General Council and attend the Global Youth Summit.  

    A YABs Delegate is expected to serve the YABs network for the next three (3) years to represent the YABs Network in their own country/national church.  

    The YABs Delegates are expected to meet with the YABs [Committee] from time to time. 

    —Reference Notebook 7.2.4 “Young Anabaptists Terms of Reference”, approved by Executive Committee March 2023; pending decision from General Council 2025 

    L’acceptation de la proposition nécessitera une modification de la Constitution de la CMM. La modification visant à ajouter un délégué YAB par église nationale qui possède 500 membres baptisés au moins sera mise en œuvre aux réunions de 2028.  

    Afin de tenir compte de ce changement dans la participation, le Fonds de développement pour les délégués devra être augmenté de 30%.  

    « Les réunions du Conseil général sont une expérience forte en solidarité », déclare César García, secrétaire général. « Passer du temps ensemble, en présentiel, est une occasion unique d’apprendre les uns des autres. Cette proposition d’intégrer les jeunes adultes offre des possibilités passionnantes d’étendre l’apprentissage et le mentorat qui existent déjà lorsque ces représentants du corps du Christ se réunissent. » 

    « J’espère que ces jeunes qui découvrent la CMM à un stade précoce de leur vie deviendront des responsables d’Églises nationales », déclare Ebenezer Mondez. « Mon rêve est de voir le Conseil général rempli de responsables formés par la CMM. » 



    delegates from India speaking on GYS session
  • Venez prier avec la famille mondiale 

    « La prière a été notre moteur. Merci à l’Église mondiale pour la résilience dans vos prières. Il est encourageant de savoir que quelqu’un, quelque part dans le monde, apporte vos problèmes à Dieu », dit Okoth Simon Onyango, évêque, Église mennonite d’Ouganda. 

    Les membres de la Conférence Mennonite Mondiale suivent Jésus, vivent l’unité et construisent la paix dans notre famille mondiale de multiples manières, et notamment par la prière. 

    Alors que nous approchons de la rencontre pour la commémoration du 500e anniversaire de notre mouvement, la CMM appelle ses membres à travers le monde à prier avec nous et pour nous. La journée de commémoration et de réconciliation sera précédée par les réunions triennales du Conseil Général

    Veuillez prier avec nous : 

    • Il y a 500 ans, des hommes et des femmes ont défié les pouvoirs en place avec courage pour suivre leurs convictions en interprétant l’Écriture d’une manière nouvelle. Dans le berceau de l’anabaptisme, cette foi continue d’être nourrie par nos églises. Priez pour que les membres trouvent de nouvelles façons de vivre le courage d’aimer, de partager l’Esprit de Dieu avec les autres.  
    • Priez pour les nombreux délégués qui représenteront leur église membre pour la première fois. Qu’ils soient accueillis chaleureusement par la famille mondiale. Qu’ils repartent avec de nouvelles amitiés qui approfondiront leur compréhension du règne de Dieu. 
    • Priez pour que les délégués aient le désir de vivre l’unité dans le corps du Christ, même lorsqu’ils rencontreront des différences et des désaccords. Que la diversité de la famille de Dieu renouvelle notre foi et renforce notre vision d’un témoignage commun. 
    • Priez pour que les délégués parviennent à une vision commune lorsqu’ils prendront leurs décisions selon le processus de consensus. Que chaque étape de ce processus soit marquée par le courage et la vérité. 

    Vous pouvez également vous joindre à nous en temps réel pour l’Heure de prière virtuelle, une réunion Zoom d’une heure en petits groupes par langue. La réunion du 16 mai 2025 s’ouvrira par une brève présentation de Doug Klassen, membre du Comité exécutif. Il partagera une lettre pastorale adressée aux membres des églises canadiennes sur la pratique de l’hospitalité après les élections fédérales. 

    Le Conseil Général est composé de délégués désignés par les églises membres pour un mandat renouvelable de six ans. 

    Les délégués au Conseil Général établissent les principes, approuvent les projections financières et les plans d’action de la CMM. Ils examinent les recommandations provenant de toute partie de la communauté de la CMM, telles que les déclarations préparées par les commissions. Ils déterminent les directives relatives à l’adhésion à la CMM et évaluent les décisions concernant les nouveaux membres et participants. 

    Les délégués au Conseil Général ont notamment pour responsabilité d’être des membres exemplaires d’une église membre de la CMM, de représenter les préoccupations de leur église membre auprès de la CMM et de communiquer les activités et les besoins de la famille élargie de la CMM à leur église membre. 

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  • Lors d’une réunion de prière, un membre du personnel de la Conférence Mennonite Mondiale a prié pour que la présence des anabaptistes réunis en Allemagne pour les réunions du Conseil Général laisse une trace. Bien que la prière ait été de laisser derrière soi le parfum du Christ, il y aura aussi un souvenir vivant de la visite de la Conférence Mennonite Mondiale. 

    Le Comité Exécutif, les Commissions, le Groupe de travail pour la protection de la création, le personnel et le Comité YABs participeront à une cérémonie pour planter un arbre à Schönblick, Schwabish-Gmund (Allemagne), après le déjeuner du 23 mai 2025. 

    « Depuis 1999, la CMM a créé des souvenirs impérissables lors des rassemblements du Comité Exécutif. Nous avons planté un arbre en l’honneur de la création de Dieu et de l’Église universelle », explique César García, secrétaire général de la CMM. 

    « Il nous rappelle la crise importante que traverse la création aujourd’hui et l’appel de Dieu à en prendre soin. Certains de ces arbres ont prospéré et donnent de l’ombre, régulent l’eau et apportent de la beauté à ceux qui passent par là », ajoute César García. 

    Liesa Unger, responsable des événements internationaux, a travaillé avec Schönblick, l’hôte de la rencontre, pour obtenir l’autorisation de planter un arbre sur le terrain. Le jardinier du centre de retraite chrétien choisira la variété de l’arbre et l’endroit où il sera planté afin de garantir la réussite de l’opération. 

    « Comme le chêne Chortitza des mennonites d’Ukraine ou les oliviers que chérissent les frères et sœurs palestiniens, les arbres sont à la fois pratiques et légèrement mystiques. Ils enracinent la mémoire dans un lieu, au sens propre comme au sens figuré, tout en favorisant la vie », dit Henk Stenvers, président de la CMM. « La CMM a pour tradition de planter un arbre lors des réunions du Comité Exécutif. Nous espérons que ces arbres prospéreront pendant de nombreuses années, comme un témoignage de l’abondance de la bonne création de Dieu, un souvenir des différents peuples qui forment l’Église de Dieu sur terre et un rappel de notre responsabilité de prendre soin de cette création ».  

    Vous habitez près d’un des arbres de la CMM ? Nous serions ravis que vous preniez une photo avec lui et que vous nous l’envoyiez. 


    S’enraciner 

    Pour marquer nos 100 ans d’assemblées anabaptistes réunis ensemble comme un torrent d’eau vive, nous invitons les assemblées à planter un arbre. 

    « La foi grandit non pas comme une équation mathématique, mais plutôt comme un organisme vivant. Un arbre peut être un monument, un marqueur de l’histoire. C’est aussi un signe d’attention à la création. Un arbre est un cadeau pour la communauté », explique Tigist Tesfaye, secrétaire de la Commission Diacres

    En 1997, Larry Miller, alors secrétaire général, a suggéré qu’un arbre soit planté à chaque fois qu’une réunion du Comité Exécutif avait lieu. Cela n’a pas toujours été possible, mais depuis, la CMM s’est enracinée dans au moins huit endroits. 

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    MWC tree at Germany, 2024
  • Dans le monde entier, les anabaptistes célèbrent les 500 ans de notre marche avec Jésus par des cultes, des conférences sur notre histoire et des rassemblements régionaux. 

    Pour la Conférence Mennonite Mondiale (CMM), cette année anniversaire coïncide avec la réunion triennale du Conseil Général. De plus, 2025 est un double anniversaire : il marque aussi les 100 ans de communion des anabaptistes au sein de la CMM. 

    Quelque 200 responsables d’églises anabaptistes du monde entier seront présents en tant que délégués du Conseil Général. La rencontre fraternelle commence par une célébration du 100e anniversaire et se termine par une journée de rassemblement sans inscription, ouverte à tous, à Zurich (Suisse). 

    Réunions triennales 

    Le Conseil Général se réunit du 26 au 28 mai 2025 à Schwäbisch Gmünd (Allemagne). Ces délégués nommés par les unions d’églises membres et associées de la CMM forment l’organe qui régit la vie, le travail et l’organisation de la CMM. Les délégués du Conseil Général ont un mandat de six ans qui couvre deux réunions : l’une en même temps que l’Assemblée mondiale et l’autre à mi-chemin entre les deux. 

    « Ces réunions constituent un élément important de notre vie en tant qu’églises qui suivent ensemble dans la tradition anabaptiste », dit César García, secrétaire général de la CMM. 

    Les résolutions du Conseil Général de cette année comprennent une proposition importante concernant l’inclusion officielle des délégués YABs (Jeunes Anabaptistes) qui nécessite des changements constitutionnels. La proposition de changement de nom, examinée par le Conseil Général en 2018, continue d’être discernée par le Comité Exécutif et ne passera pas devant le Conseil Général pour le moment. 

    Les réunions triennales contiennent beaucoup d’informations : partage des recommandations pour le Conseil Général, nouvelles des Commissions et des Réseaux et collecte d’informations statistiques de toutes les églises. L’assistante administrative Ana María Morales Villarreal, qui est membre de Iglesias Hermanos Menonitas de Colombia, a rejoint temporairement l’équipe d’administration de la CMM jusqu’à la fin de la rencontre. 

    Les quatre Commissions de la CMM, le Groupe de Travail pour la Protection de la Création, et les Réseaux Anabaptistes Mondiaux se réuniront aussi, y compris les réseaux émergents pour l’éducation et la paix (GAHEN, GAPSEN, GAPN). 

    Soutenez les dirigeants de partout dans le monde. Chaque voix compte alors que le Conseil Général discerne collectivement selon le modèle du consensus. Votre don permet à un dirigeant de prendre part à la communion, à l’adoration, au témoignage et à l’unité vécue au sein de la Conférence Mennonite Mondiale.  


    Anniversaire retransmis en direct 

    « Le courage d’aimer », le culte du 500e anniversaire, présentera la musique d’anabaptistes du monde entier et comprendra une déclaration commune de réconciliation entre la CMM et la Communion mondiale d’Églises réformées. 

    « Notre culte sera un avant-goût de l’Assemblée. Nous invitons les assemblées et les particuliers à organiser une rencontre pour assister à cet événement spécial », explique Liesa Unger, responsable des événements internationaux. « Débutant à 17 h heure locale (CEST), le culte se déroulera le matin pour les Amériques, en début de soirée pour l’Afrique, et plus tard dans la soirée voire dans la nuit plus vous vous dirigez vers l’est de l’Asie ».  

    Zurich church
  • « L’unité de la conférence était plus importante que chaque position », déclare Paul Duck, responsable de l’église membre de la CMM Convenção das Igrejas Irmãos Menonitas (COBIM) au Brésil. « Nous nous sommes mis d’accord pour créer un chemin ou une autoroute, pas trop étroite mais pas non plus trop large, où les deux groupes pourraient vivre en paix. » 

    Lors des sessions de ressourcement en ligne du Conseil Général avec l’ancien secrétaire général de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) Larry Miller, Paul Duck a raconté comment l’église des Frères mennonites du Brésil a appris à être unie.  

    Chaque 109 église membre de la CMM a 1 à 3 représentants au Conseil Général (en fonction de la taille de l’église). Leurs réunions en Indonésie ont été écourtées à cause d’infections au COVID-19 parmi les participants. Les délégués du Conseil Général se sont donc réunis sur Zoom pour s’équiper et partager les 1 et 2 décembre 2022.  

    « Notre prise de décision par consensus n’est pas pratique avec un grand groupe sur un support tel que Zoom », explique César García. « Cependant, nous pouvons utiliser Zoom pour apprendre et prier ensemble, afin de continuer à cultiver notre communion mondiale. » 

    Larry Miller a dispensé des sessions d’enseignement intitulées « CMM et Communion » et « CMM et Leadership ». Les deux peuvent être visionnées sur le site Internet de la CMM.  

    Pour illustrer « l’écoute réceptive », Paul Duck a raconté une histoire vécue par son église.  

    Certaines assemblées COBIM étaient historiquement anabaptistes et à prédominance germanique. D’autres étaient brésiliennes et fortement influencées par le pentecôtisme. Les différences marquées entre les groupes semblaient mener à une scission.  

    Cependant, des représentants des deux groupes ont accepté de discuter ensemble. Pendant plusieurs jours, ils ont convenu de « reconnaître le Christ les uns dans les autres » (l’un des points de Larry Miller). 

    « Nous avons commencé par définir ce que la Bible enseigne sur le sujet. Chaque groupe a eu l’occasion de partager sur sa compréhension et sa pratique des sujets expliqués », explique Paul Duck.  

    Ils se sont engagés dans le processus que Larry Miller appelle « apprendre les uns des autres de manière réceptive ». 

    Ê la suite de ces conversations, « les membres du groupe traditionnel ont accepté d’être plus ouverts aux manifestations de l’Esprit, tandis que les membres du groupe charismatique ont convenu qu’ils pouvaient se consacrer davantage à la Parole », explique Paul Duck.  

    L’unité au sein de l’église a été maintenue pacifiquement, avec la volonté de revoir continuellement les compréhensions.  

    « Il faut souligner que la Parole de Dieu doit être la référence pour l’unité », dit Paul Duck.  

    « Selon [l’apôtre] Paul, le plan d’unité de Dieu est infiniment plus grand que le plan que nous pouvons avoir à l’esprit », dit Larry Miller. 

  • Prendre des décisions en grand groupe peut parfois avoir l’air d’une partie de jeu du téléphone sans fil déclare Matthias Claassen, délégué de la Konferenz der Mennonitengemeinden en Uruguay pour le Conseil Général. C’est important qu’il y ait dans la salle des responsables qui représentent différentes générations et expériences de vie en plus des nombreuses unions d’Églises qui constituent la CMM.

    Matthias était l’un des deux délégués de moins de 30 ans qui participèrent aux réunions et aux prises de décisions du Conseil Général à Limuru, au Kenya, du 21 au 24 avril 2018.

    Mana Terasawa du Japon

    Seuls 1,6 pourcent de la population japonaise se dit chrétienne. Les anabaptistes constituent un fragment de ce pourcentage. Mana Terasawa, 26 ans, est l’une d’entre eux. Elle est membre d’une des sept paroisses des Frères en Christ au Japon.

    Presque la moitié des jeunes qui grandissent dans l’Église japonaise la quitte ensuite. Parce qu’ils constituent une minorité dans une culture collectiviste, les Chrétiens au Japon sont parfois mal vus à cause de leur différence.

    Malgré tout, Mana est restée dans l’Église. Un camp d’été chrétien l’a encouragée à s’engager et à grandir dans la foi. Elle s’est formée au ministère des jeunes à l’Université Chrétienne de Tokyo. Maintenant elle est responsable du ministère des enfants dans sa paroisse.

    La petite Église BIC du Japon cherchait des personnes qui aient l’énergie, le temps et les moyens de servir entant que délégués aux réunions du Conseil Général. Mana remplissait les critères et elle a volontiers représenté son union d’Églises.

    Tout au long des réunions, Mana a dû s’appuyer sur un autre membre du Conseil Général afin qu’il interprète pour elle, les débats en japonais. Elle qui avait l’habitude de servir, recevoir de l’aide était une nouvelle expérience.

    « J’ai profondément aimé construire des relations avec les gens », a déclaré Mana par l’intermédiaire de son interprète. « J’ai particulièrement aimé chanter avec la famille spirituelle mondiale, en particulier lorsque tout le groupe a entonné un chant en japonais. » Elle a été touchée par le fait que, alors que seulement trois des 200 personnes présentes venaient du Japon, toute l’assemblée s’est unie pour chanter dans sa langue maternelle.

    Matthias Claassen de l’Uruguay

    Parmi les chrétiens d’Uruguay- près de 60% de la population- la Konferenz der Mennonitengemeinden in Uruguay (KMGU) est composée de paroisses mennonites en grande majorité d’origine allemande. Beaucoup de ces communautés furent fondées par des mennonites qui fuirent l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. Ils ont des petites entreprises familiales et communautaires.

    La mentalité des mennonites en Uruguay a évolué au fil des années, passant d’une logique de survie à une vision de partage à présent que la situation est plus stable. Plus du tiers des membres de l’Église ont entre 12 et 30 ans. Les jeunes sont très impliqués dans l’Église.

    KMGU élit le délégué au CG pour la CMM tous les trois ans et chaque paroisse peut proposer quelqu’un qui représentera l’union d’Églises toute entière.

    Matthias Claassen, 25 ans, a été nommé cette année : il parle couramment trois langues (allemand, anglais et espagnol) ainsi qu’un peu de français et il a une expérience internationale (6 mois au Burkina Faso en 2017).

    « Parfois, je pense que ce devrait être un pasteur ou un responsable d’Église qui assiste aux réunions », explique Matthias qui est ingénieur en informatique. Cependant, il voit l’avantage de parier sur les générations futures. Les différences d’opinions entre la jeune génération et la génération plus ancienne étaient visibles, mais elles offraient l’occasion d’écouter et d’apprendre à suivre Dieu ensemble. »

    Les Jeunes Anabaptistes et l’Église mondiale

    Mana Terasawa témoigne : « Je suis heureuse et encouragée de voir des jeunes anabaptistes (YABs) de mon âge qui travaillent et s’engagent pour l’Église. »

    Votre union d’Églises crée-t-elle des opportunités pour que les jeunes adultes s’impliquent, prennent des responsabilités, apprennent et contribuent ?

    un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par Larissa Swartz, présidente et représentante du comité YABs pour l’Amérique du Nord.

  • « Levez-vous si vous êtes fatigués, usés par les tâches de votre ministère. » Dans un groupe de personnes issues de pays de langue portugaise des deux côtés de l’océan, un pasteur brésilien s’est déplacé pour embrasser un pasteur angolais qui s’était levé en réponse à l’appel fait par la Commission Diacre pendant les temps de prière du soir lors des réunions du Conseil Général de la Conférence Mennonite Mondiale. Ê travers la salle, des petits groupes de délégués entourèrent les responsables d’église, allégeant leurs fardeaux par des prières d’encouragement. 

     Wilhelm Unger.

    La plupart du temps, la mission de la CMM – créer un espace pour la réunion de la famille anabaptiste – se réalise virtuellement, sur les réseaux sociaux ou par e-mail à travers les continents, mais une fois tous les trois ans, elle se tient en personne lorsque le Conseil Général (un à trois délégués de chaque union d’église membre), les commissions et des réseaux (Fraternité Missionnaire Mondiale, Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide) se rencontrent. Des représentants de 107 union d’églises de 58 pays se sont réunis lors de ces réunions triennales du 23 au 26 avril 2018 à Limuru, au Kenya. Ils ont pris des décisions en discernant ensemble, ils ont appris tout en enseignant – et ils ont mangé ensemble et partagé ce qu’ils avaient sur le cœur.

    Les réunions du Conseil général visent à « tisser des liens, rencontrer les sœurs et frères d’ici au Kenya, de toutes les régions d’Afrique, d’Indonésie, du Japon, de Chine et de différentes parties du monde », raconte Juan C. Colón de la Convención de las Iglesias Menonitas de Puerto Rico, Inc. « Apprendre grâce à eux, voir comment ils prient, apprendre de l’humilité qu’ils montrent … – cela a été une expérience enrichissante pour moi. »

    Nous nous rendons compte qu’il n’y pas qu’au Congo que nous avons des problèmes dans la vie de l’église ; les problèmes sont partout, et chaque coin du monde a les siens. J’ai été touché par les difficultés de l’église du Panama qui a été déplacée de sa propre terre. » raconte Alphonse Komuesa de la Communauté Mennonite au Congo. « Parce que nous avons partagé ensemble ces expériences, nous pouvons nous réconforter les uns les autres. »

    « Nous avons l’occasion de nous parler et d’apprendre à nous connaitre », explique Juan.

    Un espace pour partager des prières

    Pendant un temps de prière, Alphonse Komuesa a partagé les difficultés rencontrées en RDC où un groupe militaire violent a déplacé de nombreux membres de l’église mennonite, causant plusieurs morts, des familles séparées et la pauvreté.

    Alexander Neufeld, de l’Arbeitsgemeinschaft Mennonitischer Brüdergemeinden en Allemagne a déclaré que les nombreux réfugiés du Moyen-Orient s’établissant dans le pays lancent un défi à l’église pour qu’elle apprenne et grandisse.

    Les délégués du Nicaragua ont fait part de leurs préoccupations au sujet de la répression par le gouvernement des manifestations dirigées par des étudiants qui se déroulaient au moment même des réunions.

    La petite union d’églises du Népal, qui compte 1 000 membres, a été touchée par les inondations et les tremblements de terre au cours des dernières années et est limitée par les lois anti-conversion, mais elle continue de croître, a déclaré Hanna Soren de l’église des Frères en Christ du Népal.

    Un espace pour apprendre

    Rassemblés dans une tente aux couleurs de l’arc-en-ciel qui était à la fois une métaphore de la diversité du rassemblement et un véritable tabernacle pour le peuple de Dieu, les délégués ont approuvé le plan du programme et les projections financières 2018-2021, ont révisé la Part Équitable 2016-2021, et ont eu des conversations animées à propos des propositions des commissions. Les objectifs stratégiques de cette triennale : vivre l’identité anabaptiste, les relations interdépendantes, la réconciliation et l’espoir.

    « L’unité de l’esprit est la raison pour laquelle nous marchons ensemble, pas le résultat de bien marcher ensemble », a déclaré Thomas Yoder Neufeld, spécialiste de la Bible, nouveau président de la Commission Foi et Vie et conférencier durant les trois sessions plénières.

    « Dieu est responsable de la diversité de notre unité », a-t-il déclaré. « C’est un problème permanent que nous ne voulons pas que Dieu résolve pour nous. »

    L’image de la rupture des frontières montre à quel point la paix est coûteuse, a-t-il dit.

    Un espace pour lutter

    Les délégués ont ressenti de la douleur lorsqu’ils étaient en désaccord sur le sujet de la politique pour répondre aux sujets polémiques proposée par la Commission Foi et Vie.

    Les enseignements de Tom Yoder Neufeld – la patience, la souffrance, le pardon, voir en l’autre le visage de Dieu comme moyens de marcher dans l’unité – ont été mis à l’épreuve. Le Conseil général n’est pas parvenu à un consensus sur l’acceptation du document, ce qui signifie que la CMM n’a toujours pas de processus clair pour discuter des sujets polémiques.

    Deux autres documents des Commission ont reçu l’approbation des délégués : une déclaration de solidarité avec les peuples autochtones et un matériel pédagogique intitulé « Identité et œcuménisme : une théologie de l’hospitalité interconfessionnelle et de l’identité confessionnelle ».

     Karla Braun.

    Les délégués ont ratifié l’adhésion de nouvelles unions d’Églises approuvées par le Comité exécutif depuis le précédent Conseil général et les nouveaux membres en 2018 : La Conférence mennonite de Lancaster (membre) ; et Iglesia Misionera Anabautista, Bolivie (membre associé).

    Henk Stenvers a été élu président pour assumer la présidence de l’Assemblée en Indonésie du 6 au 11 juillet 2021. La vice-présidente en poste, Rebecca Osiro, a été reconduite pour un mandat de six ans.

    Les nouveaux membres des Commission et du Comité exécutif ont été approuvés (voir le tableau).

    Avant le Conseil général, les délégués et représentants des organisations anabaptistes d’entraide et missionnaires se sont rendus dans l’ouest du Kenya pour participer à Renouveau 2027, une journée de célébration du Saint-Esprit dans l’histoire et la vie de l’église anabaptiste vieille de près de 500 ans (voir « Joie dans l’Esprit »). Le lendemain, ils ont participé au culte dans les églises locales de la région de Kisumu.

    Rebecca Osiro a dit que c’était un grand honneur pour l’Église mennonite du Kenya d’accueillir le rassemblement des responsables anabaptistes du monde entier. « Nous nous sentons encouragés et fortifiés parce que ce jour est devenu une réalité », a-t-elle dit. « Là où les routes ne sont pas définies clairement …, vous nous soutenez et vous nous pardonnez. Comme c’est plaisant, agréable et bon de rester ensemble dans l’unité. »

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

     

    Nouveaux Membres :

    Comité Exécutif 

    • Samson Omondi (Kenya)
    • MZ Ichsanudin (Indonesie)
    • Wieteke van der Molen (Pays-Bas)
    • Carlos Martínez García (Mexique)
    • Juan Silverio Verón Aquino (Paraguay)
    • Bill Braun (États-Unis)
     

    Commissions 

    Paix

    • Neal Blough (États-Unis/France)
    • Adriana B. Rodriguez (Honduras)
    • Wendy Kroeker (Canada)
     

    Mission

    • Nelson Okanya (États-Unis/Kenya)
    • Eladio Mondez (Philippines )
    • José Rutilio Rivas Dominguez (Colombie)
     

    Foi & Vie

    • Nzuzi Mukawa (RDC)
    • Lydia Adi Sidharta (Indonésie)
    • Rebecca Gonzales (Mexique)
    • Thomas Yoder Neufeld, Président (Canada)
     

    Diacres

    • Angela Opimi (Bolivie)
    • Ephraim Disi (Malawi)
    • Vikal Pravin Rao (Inde)

     

  • « Je souhaite que [pendant notre réunion], nous rencontrions Dieu dans la plénitude de son Esprit, dans la communion de son peuple et dans le don de l’unité au sein de la diversité théologique et culturelle de notre église mondiale », dit le secrétaire général César García. Les réunions triennales du Conseil Général de la CMM (délégués envoyés par chaque église membre d’un pays) se dérouleront du 23 au 26 avril 2018 à Nairobi (Kenya), précédées des réunions des comités et des réseaux de la CMM. En outre, les délégués et les mennonites locaux célébreront ‘Renouveau 2027 – Le Saint-Esprit nous transforme’ à Kisumu (Kenya), le 21 avril 2018.

    Ce sera, pour le Comité des Jeunes Anabaptistes (YABs), le Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide, la Fraternité Missionnaire Mondiale, le comité de travail du Réseau anabaptiste mondial pour la Paix, ainsi que pour les Représentants Régionaux l’occasion de se rencontrer face à face.

    Le personnel, les Commissions et les Réseaux feront des rapports sur leur travail. Le Conseil Général (GC) décidera du plan de programme de la CMM et de ses objectifs stratégiques (identité anabaptiste, relations interdépendantes, réconciliation et espoir) pour 2018–2021 et il examinera les finances (y compris les contributions à la part équitable pour 2018–2021). De nouveaux membres seront nommés au Comité Exécutif et aux Commissions, ainsi qu’aux postes de président et vice-président.

    Les Commissions présenteront trois déclarations à l’intention du Conseil Général : ‘Réponses aux Questions controversées’, ‘Solidarité avec les peuples indigènes’, ‘Identité et Œcuménicité : une Théologie de l’Hospitalité interconfessionnelle et de l’identité religieuse’.

    « J’apprécie les réunions du Conseil Général parce que nous pouvons exprimer des points de vue divergents », a déclaré le représentant du Comité Exécutif pour l’Afrique, Thuma Hamukang’andu. « Le processus de prise de décision permet de nous entraider à approfondir notre foi ».

    Comme lors des réunions du GC en 2015, les délégués auront l’occasion d’assister à des ateliers de formation de responsables d’églises sur des thèmes tels que la croissance de l’église, les conflits, le leadership spirituel et la planification stratégique.

    « Cette réunion est indispensable, non seulement en raison des décisions à prendre, mais aussi en raison de ce qu’apprend l’ensemble du corps », déclare le représentant du Comité Exécutif pour l’Europe, Rainer Burkart.

    « Le Conseil Général représente l’Église mondiale visible de la manière la plus stimulante. »

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • La Conférence Mennonite Mondiale tisse un réseau de relations au sein de la famille mennonite anabaptiste dans le monde entier via le site internet, les courriels, les réseaux sociaux, les publications et les contacts avec d’autres organisations. Voici quelques nouvelles pour rester en lien.

    Gerald Hildebrand

    • Les représentants régionaux sont le premier point de contact des églises nationales avec la CMM. Gerald Hildebrand, pasteur expérimenté et ancien directeur de département de la MB Mission, membre de l’église frère mennonite River East à Winnipeg, au Canada, est devenu représentant régional pour l’Amérique du Nord en avril 2018 lorsque Lynn Roth termina son mandat. « Nous sommes reconnaissant à Lynn pour son service de mise en contact de la CMM avec les églises d’Amérique du Nord depuis 2013 » exprime Arli Klassen, coordinateur des représentants régionaux. « Son réseau de contacts et ses compétences furent de grands atouts, en particulier durant la préparation de l’Assemblée réunie de Pennsylvanie 2015. »
    • Un nouveau livre édité par la Commission Mission, Le Peuple de Dieu en Mission : Un point de vue anabaptiste réunit différentes voix et expériences issues des divers contextes de la famille mondiale de la CMM. Plusieurs manuscrits ont été écrits dans les langues parlées par les membres de la CMM. Le Peuple de Dieu en Mission est sorti au Kenya lors des réunions du Conseil Général.
    • Les réunions triennales du Conseil Général de la CMM (délégués envoyés par chaque église membre d’un pays) se dérouleront du 23 au 26 avril 2018 à Nairobi (Kenya), précédées des réunions des comités et des réseaux de la CMM. En outre, les délégués et les mennonites locaux célébrèrent ‘Renouveau 2027 – Le Saint-Esprit nous transforme’ à Kisumu (Kenya), le 21 avril 2018. Nous vous en dirons plus sur ces réunions le mois prochain.

    Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Harrisburg, Pennsylvanie – Pendant quatre jours de réunions, juste avant le Rassemblement de la CMM (juillet 21-26), le Conseil général a fait des pas de plus sur le chemin vers l’interdépendance dans la communion mondiale.

    « Alors que je travaillais à l’implantation d’une nouvelle paroisse à Bogota, » a commenté César García, secrétaire général de la CMM, « je rêvais du jour où elle serait assez mature pour devenir indépendante, autonome et capable de se reproduire …. Un peu plus tard, j’ai entendu que, outre ces trois caractéristiques, une assemblée arrive à maturité quand elle est aussi en mesure de définir sa propre théologie ».

    « Cependant, il m’a fallu de nombreuses années pour découvrir ce qui est évident dans le processus de développement de tout organisme vivant. On n’atteint pas la vraie maturité quand on est indépendant dans tous les domaines de la vie, mais quand on est capable de donner et de recevoir, de partager avec les autres ce que l’on a, et quand on peut apprécier ce que les autres peuvent apporter… en d’autres termes, lorsque l’on est interdépendant. »

    120 représentants d’Églises membres de la CMM du monde entier participaient à la réunion du Conseil Général. Pendant la moitié du temps, les participants ont apporté des témoignages et ont réfléchi sur les thèmes de l’unité et de la diversité.

    Alfred Neufeld (Paraguay) a tiré les leçons de quatre domaines historiques de conflit : l’église ethnique et l’église missionnaire ; le militarisme; la génération émergente et celle qui quitte [l’église]; le renouveau piétiste et le libéralisme éclairé.

    Fernando Enns (Allemagne) a médité sur la différence entre l’unité ‘à bon marché’ et l’unité ‘coûteuse’. « Ce ne sont pas nous qui créons l’unité, elle est créée en entrant dans la relation d’amour de Dieu. La difficulté est de déterminer les limites de la diversité. La seule justification aux divisions, est lorsque la seigneurie du Christ est mise en question. » Il a exhorté la tolérance des différences concernant la plupart des autres questions.

    Martin Junge, le secrétaire général de la Fédération Luthérienne Mondiale, a souligné que l’Église est toujours à la fois locale et mondiale. « Mettre uniquement l’accent sur le local (contextualité) en ignorant le mondial (universalité) conduit au provincialisme Et l’accent sur le mondial sans l’aspect local conduit à l’impérialisme. » a t-il déclaré.

    Les membres du Conseil général ont entendu des témoignages d’Ukraine, du Zimbabwe, du Panama, d’Angola, du Venezuela, d’Inde, de Corée du Sud et d’autres pays. Le thème constant était la gratitude pour les prières et les manifestations de solidarité des autres églises membres de la CMM.

    Lors de ses séances de travail, le Conseil Général a cherché à renforcer les structures qui permettent d’avoir des relations mondiales.

    César García pense que la CMM « veut développer une structure mondiale qui, comme le squelette d’un organisme vivant, facilite la croissance et le développement de cet organisation interdépendante que nous appelons la CMM, sans la noyer dans une institutionnalisation excessive… La structure que la CMM a développé cherche à éviter la tentation d’être rigide et exactement semblable dans chaque contexte local. Nous cherchons à être sensible à la réalité de nos paroisses dans chaque région, nous adaptant aux différentes réalités auxquelles la communauté est confrontée. »

    Chacune des quatre commissions de la CMM – Foi et Vie, Mission, Paix, Diacres –mises en place depuis seulement six ans, a fait un rapport sur sa vision et son travail : de nombreux engagements avec des fonds limités.

    Il a aussi été mentionné que les relations entre les églises membres ont été améliorées par le travail des représentants régionaux sur chaque continent. En fonction de la disponibilité financière, des représentants régionaux supplémentaires seront nommées en Afrique et en Amérique latine.

    Pour financer le travail de la CMM, il est demandé à chaque église membre de verser sa ‘part équitable’ basée sur la parité du pouvoir d’achat dans chaque pays. Toutes les contributions des individus et des paroisses des églises membres de la CMM entrent dans la part équitable.

    Lors d’une soirée, le Conseil Général a exprimé son appréciation envers Danisa Ndlovu (Zimbabwe), qui termine son mandat de six ans comme président de la CMM. Le nouveau président, Nelson Kraybill (États-Unis) a commencé son mandat immédiatement après le Rassemblement. Le Conseil Général a également élu Rebecca Osiro (Kenya) vice-présidente de la CMM, qui succède à Janet Plenert (Canada).

    Ron Rempel, Communiqué de presse

  • Bettingen, Suisse –Sur la rive de la Limmat à Zurich (Suisse), près de l’endroit où le martyr anabaptiste Félix Manz a été noyé, Hanspeter Jecker, un historien mennonite suisse, parlait avec passion de cette histoire du XVIe siècle devant un groupe international de responsables d’églises.

    Tout à coup, Joly Birakara I?owa (République démocratique du Congo) s’exclama : « Je suis très heureux d’être ici. Si je n’étais pas déjà baptisé, je voudrais l’être ici et maintenant. » Au Congo, il a découvert ses ‘ancêtres anabaptistes’ et parlé de ce sujet, mais maintenant qu’il se trouvait sur la terre où ils avaient vécu, cette histoire prenait une tout autre dimension.

    I?owa, vice-président de la Communauté Mennonite au Congo, était dans l’un des trois cars de délégués partis pour une journée (lors de la réunion du Conseil général de la CMM) visiter des sites historiques anabaptistes du XVIe siècle.

    L’enracinement historique et théologique était un des points forts de cette réunion triennale du 20 au 26 mai, au Centre de Conférence St. Chrischona de Bettingen, près de Bâle, une ville suisse sur la frontière entre l’Allemagne et la France.

    Le symbolisme du lieu était incontournable. Bâle était un carrefour important pour les premiers anabaptistes persécutés qui émigraient. Depuis un siècle et demi, des mennonites et d’autres descendants théologiques des anabaptistes viennent ici pour se former à divers ministères.

    C’est également à St. Chrischona qu’ont eu lieu le premier et le cinquième rassemblements de la CMM, en 1925 et en 1952, à une époque où les participants étaient presque exclusivement blancs. En revanche, le Conseil Général de cette année comptait 105 délégués de 48 des 54 pays membres de la CMM ; environ 80 % d’entre eux venaient du Sud. Étaient présents aussi 45 membres de commissions et de nombreux invités.

    « Revenir à notre vision » était, à juste titre, le thème des trois présentations des membres de la Commission Foi et Vie : des ressources pour les Églises membres de la CMM qui veulent explorer le ministère holistique, la tradition anabaptiste, et le sens du terme biblique ‘koinonia’ (communion).

    Ressourcement pour les responsables

    Plutôt que de revenir aux anciennes façons de faire de l’église, les documents concernant les discussions et les décisions ont évoqué les nouveaux modes d’être église ensemble dans un monde en mutation rapide.

    La nomination de César Garcia (Colombie) l’année dernière a apporté une nouvelle dynamique pour adapter les structures administratives et les styles de travail en réseau, afin de développer davantage de relations inter-églises, en particulier entre les rassemblements mondiaux qui ont lieu tous les six ans.

    Dimanche soir, dans son allocution d’ouverture, César a déploré le ‘caudillisme’ (style de leadership autoritaire, qui se prétend au-dessus des lois) qui prévaut dans son pays, entretenant la réputation violente de la Colombie.

    « Quel type de responsables Dieu veut-il dans la société et dans l’église ? » a demandé César. Partant de la vision apocalyptique de ‘l’agneau sur le trône’ d’Ap 7/9-17, César s’est engagé -et a appelé les délégués- à exercer un pouvoir marqué par la vulnérabilité, l’amour et l’hospitalité. « Jésus invite les foules, il crée un espace dans sa gloire pour les recevoir, il concentre son attention sur eux, il souffre avec eux et il offre ses blessures pour leur guérison. »

    Les jours suivant, la plupart des points discutés dans les caucus régionaux et adoptés par consensus concernaient les structures, afin que les 101 églises membres et membres associées travaillent ensemble de manière continue sur des sujets communs et des questions d’identité.

    César a présenté la nouvelle structure du personnel, suite au déplacement du siège social de Strasbourg (France), à Bogotá (Colombie) qui sera achevé en août. « Afin de développer les capacités administratives », dit César, « il y aura un représentant de la CMM dans chaque continent. Ils travailleront avec une équipe de responsables qui partagera le travail administratif et multipliera les occasions de développer le réseau mondial de la CMM.

    Les quatre commissions du Conseil, nommées il y a trois ans au Paraguay, ont reçu un soutien renouvelé et des mandats plus clairs. Outre les présentations de la Commission Foi et Vie, les délégués ont entendu des rapports et ont pris des mesures concernant le large éventail des travaux des commissions.

    La plus spectaculaire de ces mesures est sans doute celle-ci : la Commission Mission a pris sous son chapeau le Réseau d’Entraide anabaptiste mondial nouvellement formé – un groupe d’organisations locales d’entraide de chacun des cinq continents de la CMM- dont les représentants se sont rencontrés une semaine auparavant. Le réseau existant, déjà en lien avec la Commission, est la Fraternité Missionnaire Mondiale.

    La Commission Foi et Vie a accepté d’être le groupe de référence pour un projet de recherche ‘Profil anabaptiste mondial’, qui sera dirigé par l’Institute for the Study of Global Anabaptism à Goshen College, à Goshen en Indiana. Cet institut est dirigé par John Roth, également secrétaire de la Commission Foi et Vie.

    Cette commission aidera aussi à faciliter et à promouvoir les dialogues interdénominationnels, comme les conversations récentes avec les Adventistes du Septième Jour sur l’histoire commune, et le dialogue avec les luthériens et les catholiques sur le baptême.

    La Commission Diacres a reçu l’accord pour un protocole qui guidera son engagement avec les Églises membres et leurs organisations, confrontées à de graves problèmes. Le but du protocole est d’assurer une communication rapide et une collaboration efficace dans la réponse aux besoins.

    La Commission Paix a fait un ‘audit de la paix’ pour évaluer l’engagement des églises membres et leur désir de promouvoir la paix. En outre, le Conseil Général a soutenu un protocole développé par la Commission Paix pour guider son éventuelle implication dans les conflits internes des Églises membres.

    Tout est question de communication

    Pour ce travail, il est nécessaire d’investir davantage dans la communication. Ce sujet est revenu souvent, que ce soit lorsque les participants insistaient pour que tous les documents soient disponibles bien à l’avance dans les trois langues officielles de la CMM (anglais, espagnol et français), ou pour demander davantage de récits/témoignages.

    Ron Rempel, Directeur de la Communication, a présenté une proposition de communication stratégique avec la mise à jour de la communication électronique en vue d’une diffusion plus rapide et plus facile des témoignages. Le site internet de la CMM est actuellement en cours de mise à jour afin qu’outre les informations et les récits, il s’y trouve des liens avec les médias sociaux et qu’il puisse servir comme une station de travail interactive pour les quatre commissions.

    Mais Ron est aussi conscient que de nombreux membres de la CMM, en particulier dans les zones rurales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, n’ont pas encore d’accès facile à internet, ou même n’en ont pas du tout. Des ressources-clés imprimées, telles que le magazine trimestriel Courrier-Courrier-Correo, continueront à être nécessaire.

    16e Rassemblement et au-delà, élection du futur président

    Les rencontres face-à-face continueront à être l’un des piliers de la vie de la CMM. Des plans approuvés concernant le 16e Rassemblement de 2015 ont également été présentés au Conseil Général. Dick Thomas, président du Conseil Consultatif National du 16e Rassemblement, et Howard Good, Coordonnateur National, ont montré des diapositives et des projets pour le Rassemblement, prévu du 21 au 26 juillet 2015, dans le complexe Pennsylvania State Farm Show à Harrisburg, en Pennsylvanie.

    Les délégués ont apporté leur soutien à ces projets, mais ils ont exhorté les cinq églises hôtes des États-Unis à faire tout leur possible pour faciliter l’obtention des visas, en particulier pour les délégués des jeunes. Liesa Unger, responsable des événements internationaux, a confirmé qu’un comité spécial consacré à la question des visas sera mis en place, mais elle a également souligné que chaque Église doit travailler avec diligence et bien à l’avance pour accorder les autorisations à ses membres pour assister au Rassemblement.

    Sous réserve d’une étude de faisabilité, le Conseil a également accepté l’invitation des trois synodes mennonites d’Indonésie d’accueillir le 17e Rassemblement en 2021.

    Les finances dans une économie mondiale

    Len Rempel, responsable des opérations, a indiqué que l’état des finances de la CMM est relativement bon, compte tenu des difficultés du contexte économique mondial et des dépenses supplémentaires dues à la transition de leadership ces trois dernières années.

    Et pourtant, les délégués de presque toutes les régions ont reconnu qu’il est difficile de payer la ‘part équitable’ (d’autant plus que les dépenses augmenteront fortement pendant les deux ans précédant le 16e Rassemblement). La formule, basée sur les chiffres de la Banque mondiale concernant le revenu moyen, fixe la contribution en dollars de chaque église membre.

    Même les délégués des pays riches ont mentionné ce problème : en Europe, l’économie est fluctuante, et les églises nord-américaines varient dans leur niveau d’engagement envers la CMM, car elles doivent faire face à une baisse du soutien de leurs propres activités.

    Selon le trésorier, Ernst Bergen (Paraguay), « les mennonites ont le don de savoir gagner de l’argent ; de nombreux membres de notre famille sont très riches. Malheureusement l’argent de leur compte ne va pas dans notre compte. Je voudrais vous demander de nous aider à parler à ceux qui pourraient donner de l’argent pour le travail du Seigneur. ».

    Len Rempel a ajouté : «Si la CMM est vraiment nôtre, nous allons y arriver. Si nous ne pouvons pas relever ce défi, nous allons négocier. »

    Autres mesures importantes du Conseil général :

    R+H5atification de la décision du Conseil Exécutif d’accepter comme membre l’Église Mennonite du Chili, et comme membre associé International Brethren in Christ Association.

    • Célébration de l’avancement du projet d’Histoire Mennonite Mondiale, avec la publication de quatre des cinq livres sur les régions continentales ; le cinquième doit être achevé cette année. Neuf traductions sont déjà terminées, d’autres sont en cours.

    • Remerciements à Pakisa Tshimika (RD Congo) pour ses longues années de travail avec la CMM dans divers secteurs ; récemment pour sa vision et son engagement dans la mise en place du Réseau d’Entraide Anabaptiste Mondial.

    Félicitations pour le travail accompli par les jeunes anabaptistes (YABs), dont les six membres du comité se sont rencontrés la semaine précédente pour travailler sur le réseau international et pour planifier le prochain Sommet Mondial de la Jeunesse, qui se tiendra en lien avec le 16e Rassemblement aux États-Unis en 2015.

    • Autorisation au caucus Asie de fusionner avec la Conférence Mennonite d’Asie, qui s’est réunie pendant plus de 20 ans et dont les mandats se recoupent avec ceux du caucus.

    • Titre de secrétaire général émérite de la CMM à Larry Miller en reconnaissance de ses 22 années de service, avant que César Garcia ne le remplace en janvier 2012. Larry, qui est maintenant secrétaire général du Forum chrétien mondial, a été remercié avec son épouse, Eleanor, lors d’un d√Æner spécial mercredi soir.

    Byron Rempel-Burkholder

    Communiqués de Presse de la CMM