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  • Bogotá (Colombie) – Les églises mennonites en Europe réagissent à la violence et au déplacement de la population du Moyen-Orient qui ont une incidence sur leur société.

    Arbeitsgemeinschaft Mennonitischer Gemeiden (AMG – Église mennonite en Allemagne) et Algemene Doopsgezind Societeit (ADS – Communauté mennonite néerlandaise) ont toutes les deux écrit une lettre à leur gouvernement les exhortant à poursuivre la paix.

    AMG reconnaît la contrainte de son pays à répondre au terrorisme par l’action, l’obligation de faire preuve de solidarité avec la France à la suite des attaques du mois de novembre et le désir d’utiliser le pouvoir de l’État pour protéger ses citoyens et les personnes vulnérables.

    « De notre point de vue, cependant, l’action militaire en Syrie n’est pas la réponse appropriée à l’ensemble de ces motivations », écrit Doris Hege, présidente du conseil d’administration d’AMG.

    « Nous sommes nullement convaincus que l’action militaire permettra d’atteindre une plus grande sécurité », écrit Doris Hege. La préparation d’un avenir politique pour les populations des régions touchées « impliquerait de bâtir un avenir pour la région qui soit économiquement juste, de fournir un soutien adéquat, d’abord par le biais des organisations de secours et, à long terme, dans le développement de structures civiques et sociales démocratiques. »

    De la même façon, ADS recommande vivement que « l’aide apportée aux victimes de cette tragédie, le soutien aux organisations qui accomplissent cet effort et la promotion du dialogue entre les parties soient au cœur des politiques. »

    « La communauté mennonite… ne considère pas la violence comme un moyen pour aborder les conflits, encore moins comme un moyen pour les résoudre », écrivent Frans Dukers et Henk Stenvers, président et secrétaire d’ADS.

    Quant aux actions militaires de leur gouvernement respectif, ADS et AMG déclarent : « Pas en mon nom. »

    —Communiqué de la CMM

    Addenda : En février 2016, le gouvernement du Canada a cessé de participer directement à la mission des frappes aériennes en Irak et en Syrie. Don Peters, le directeur général du Comité central mennonite du Canada a écrit au premier ministre « pour affirmer les importantes mesures prises par le Canada. » Cependant, il exprime aussi ses préoccupations à propos du soutien continu du Canada sur le terrain pour les frappes aériennes et de son rôle accru dans la formation militaire dans la région. « Il est impératif que la communauté internationale continue d’accroître ses efforts diplomatiques en faveur d’une solution politique négociée pour la guerre civile en Syrie et d’une plus grande coopération politique entre les partis en Irak », écrit Don Peters.

    Cliquez ici pour accéder à la lettre d’AMG au gouvernement allemand (anglais et allemand).

    Cliquez ici pour accéder à la lettre d’ADS au gouvernement néerlandais (anglais et néerlandais).

    Cliquez ici pour accéder à la lettre du MCC Canada au gouvernement canadien (anglais).

    Don Peters. Photo: LIFE TV (Indonesia)

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  • Le nouveau Comité Exécutif se rencontre en Indonésie

    Bogotá (Colombie) – Il y avait de l’excitation dans l’air à l’égard du Rassemblement 2021 de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) à la rencontre annuelle du Comité Exécutif de la CMM du 12 au 19 février 2016 à Semarang en Indonésie.

    Gereja Kristen Muria Indonesia (GKMI), Gereja Injili di Tanah Jawa (GITJ) et Jemaat Kristen Indonesia (JKI), les trois Églises membres de la CMM (communément appelées des synodes en Indonésie), étaient les hôtes du Comité Exécutif de la CMM et du Comité Jeunes Anabaptistes (YABs).

    Les responsables indonésiens ont raconté comment ils ont été inspirés par la communion fraternelle avec les uns et les autres au Rassemblement de la CMM au Paraguay en 2009. Depuis ce temps, ils se sont rencontrés régulièrement en tant qu’« Indo-Menno-Leaders ». C’est d’ailleurs au sein de ce groupe qu’est né le désir d’inviter la communauté mondiale des anabaptistes à tenir le prochain rassemblement de la CMM de 2021 en Indonésie.

    Le Comité Exécutif a entendu et approuvé les rapports du personnel et des commissions sur les projets en cours, les demandes d’adhésion à la CMM et le budget de la CMM. Ils ont remercié Ernst Bergen (Paraguay) pour ses années de service en tant que trésorier de la CMM et ont souhaité la bienvenue à Sunoko Lin (Indonésie/É.-U.) à titre de nouveau trésorier. La Commission Paix a donné des nouvelles du document de travail « Déclaration sur la solidarité avec les peuples autochtones ». La Commission Foi et Vie a dressé les grandes lignes des stratégies pour mettre en contact les établissements d’enseignement anabaptiste en lien avec la CMM.

    Renouveau 2027, la célébration de 2017-2027 commémorant le 500e anniversaire de la Réforme et des débuts du mouvement anabaptiste, a également été approuvée par le Comité Exécutif. Cette commémoration comprendra des célébrations régionales dans le monde et culminera au Rassemblement de la CMM en 2027.

    Le Comité Exécutif a approuvé les dates de la prochaine réunion du Conseil Général de la CMM. En 2018, du 9 au 19 avril, les rencontres triennales du Conseil Général auront lieu avec celles du Comité Exécutif, des Commissions, du Comité YABs et des réseaux dont le Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide et la Fraternité Missionnaire.

    C’était la première rencontre du Comité Exécutif depuis la mise en œuvre de l’échelonnement des mandats. En juillet 2015, aux réunions du Conseil Général de la CMM, le mandat de quelques membres du Comité Exécutif a été prolongé de trois ans afin que ces derniers puissent servir aux côtés des nouveaux membres débutant un mandat de six ans et assurer ainsi la continuité du travail de la CMM.

    Le nouveau comité YABs a tenu sa première réunion avec les représentants continentaux nommés après GYS 2015 et a lancé la nouvelle initiative du Dimanche de la Fraternité des YABs. Cette célébration annuelle rassemblera les jeunes anabaptistes dans l’adoration autour d’un thème commun et aura lieu en juin 2016; consultez le site Web et le réseau social de la CMM et des YABs pour plus d’information.

    Avant leurs réunions, les membres du Comité Exécutif, le Comité YABs et le personnel de la

    CMM ont visité un certain nombre d’églises locales. Liesa Unger, responsable des événements internationaux de la CMM dit : « Les Églises d’ici sont enthousiastes et impatientes d’accueillir notre famille anabaptiste mondiale en 2021. Grâce à cette visite en Indonésie, les responsables et le personnel de la CMM seront en mesure de mieux collaborer aux préparatifs en vue d’inviter toute notre famille à venir ici dans cinq ans. »

    —Communiqué de la CMM

    Le Comité Exécutif, le Comité Jeunes Anabaptistes, le personnel de la CMM et des bénévoles aux réunions de 2016 en Indonésie. Photo : LIFE TV (Indonésie).

    De la gauche : Les représentants régionaux Cynthia Peacock (Asie du Sud), Henk Stenvers (Europe) et Francisca Ibanda (Afrique centrale et Afrique de l’Ouest) présentent leur rapport au Comité Exécutif. Photo : LIFE TV (Indonésie).

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  • La jeunesse mennonite sud-américaine cultive des amitiés hors des frontières

    Carthagène (Chili) – Quand on parle des problèmes maritimes et frontaliers entre le Chili et la Bolivie, il est fréquent d’entendre des commentaires désobligeants et xénophobes qui reflètent des idées patriotiques et qui font appel à des conflits qui existent depuis plus de cent ans. Les conséquences de la Guerre du Pacifique au 19e siècle ont rendu la Bolivie une nation enclavée ayant perdu son port de mer au profit du Chili.

    Cette situation est également entretenue par l’attitude des gouvernements qui, loin d’encourager la paix, l’utilisent à des fins politiques. En conséquence, nous voyons émerger un sentiment de haine à l’égard des Boliviens. Cette haine est en train de dominer les relations qu’entretiennent les gens au Chili, un pays qui reçoit un nombre croissant d’immigrants.

    Quand les responsables des jeunes mennonites chiliens ont raconté leurs rencontres avec d’autres mennonites au Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale au Paraguay et aux réunions du Cône Sud en Bolivie, l’idée est venue d’organiser un camp qui donnerait l’occasion aux jeunes du Paraguay et de la Bolivie de voir la mer pour la première fois de leur vie. Le Paraguay et la Bolivie sont deux pays enclavés, sans accès à la mer. Avec cette idée dans leur cœur et leur esprit, les gens ont commencé à travailler de différentes manières, pendant plus d’une année, pour atteindre leur but qu’ils ont intitulé Projecto A-Mar; le mot en espagnol « amar » signifie « aimer », et « a mar » signifie « à la mer ». Ce double sens a été respecté en tenant la retraite près de la mer et en mettant l’accent sur l’amour. Comme une expression tangible de leur amour, les jeunes Chiliens ont collecté des fonds pour payer une partie des coûts des participants internationaux.

    L’organisateur Fabián Díaz, pasteur jeunesse à l’Iglesia Evangélica Menonita de Chile (Église mennonite évangélique du Chili), a été invité à participer au Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS) en juillet 2015. Ce qu’il a communiqué a motivé les participants de la Colombie à se joindre aussi au projet. Chaque soir, les jeunes de divers pays parlaient de leur église et de leur culture de façon créative.

    « Grâce aux récits de nos expériences vécues, nous avons eu l’occasion de cultiver des amitiés avec des jeunes adultes de pays différents », dit Fabián Díaz. « Nous avons tellement des réalités différentes même si nous provenons de pays voisins; c’est pourquoi nous avons décidé de voyager et de se rencontrer dans un lieu. »

    Proyecto A-Mar (Projet Océans d’amour) a finalement vu le jour à l’école Lyon à Carthagènes au Chili, du 25 au 31 janvier 2016, en présence de jeunes mennonites provenant de la Bolivie, du

    Paraguay et de la Colombie ainsi que de Linda Shelly de Mennonite Mission Network et de Jorge Vallejos, pasteur canado-chilien qui apporte son aide à l’Église au Chili.

    Proyecto A-Mar fut une expérience agréable et inoubliable pour les participants, non seulement parce qu’ils ont atteint le but qu’ils avaient fixé, mais également parce que l’amour, le thème principal tout au long du camp, s’est reflété dans l’environnement multiculturel et les amitiés créées par les participants, ainsi que dans l’empathie montrée à l’égard des différentes expériences et réalités de chaque personne.

    « Nous avons fait l’expérience de l’amour que nous avons pour le Chili et pour la Bolivie, et ce fut une des meilleures expériences que nous avons vécues » dit Gabriela Hurtado, une participante de Bolivie, « et réaliser qu’aucun de nous n’avait de frontières ou de limites pour l’amour de Dieu. »

    Après s’être vus comme des frères et des sœurs en dépit des frontières qui les divisent artificiellement, après s’être pardonnés les uns les autres pour le mal produit dans leur cœur par une guerre qui remonte à plus de cent ans, ces jeunes mennonites ont été capables d’adorer Dieu et de fraterniser les uns avec les autres comme une seule nation. Les jeunes qui ont participé à cette retraite de réconciliation proviennent de ces Églises membres de la CMM :

    • Iglesia Evangélica Menonita de Chile (Église mennonite évangélique du Chili)
    • Iglesia Evangélica Menonita Boliviana (Église mennonite évangélique de Bolivie)
    • Iglesia Cristiana Menonita de Colombia (Église chrétienne mennonite de Colombie)
    • Convención Evangélica Menonita Paraguaya (Association mennonite évangélique du Paraguay)
    • Convención Evangélica de Iglesias Paraguayas Hermanos Menonitas (Association des Églises évangéliques des frères mennonites du Paraguay)

    Apprendre à aimer de la façon dont Dieu s’attend de nous fut l’enseignement et le défi déposés dans les cœurs à Proyecto A-Mar 2016.

    Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et parvient à la connaissance de Dieu. (1 Jean 4,7 TOB)

    Daniela Solis est une jeune adulte de l’Église mennonite évangélique du Chili qui a participé à la retraite Proyecto A-Mar pour cultiver des relations entre les jeunes des pays de l’Amérique du Sud qui ont une histoire d’hostilités politiques. Un communiqué commun de Mennonite Mission Network et de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Vivre l’expérience de la mer sur un bateau. Photo : Einar Cavero, Bolivie. Photo : Linda Shelly

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  • Goshen, Indiana (É.-U.) – Le 30 janvier 2016, près de 100 personnes se sont réunies au centre-ville de Séoul en Corée du Sud pour participer à la première conférence anabaptiste coréenne. D’après Bock Ki Kim, directeur du Centre anabaptiste coréen et organisateur de l’événement, le but de la rencontre était « de présenter la théologie et les valeurs anabaptistes dans un cadre public et académique » et « de se laisser interpeler en tant qu’anabaptistes coréens en examinant qui nous sommes et ce que nous avons à faire en Corée du Sud. »

    Les participants ont écouté les présentations de cinq orateurs sur le thème « Qu’est-ce que l’anabaptisme et pourquoi est-ce nécessaire en Corée? », et y ont répondu. Les orateurs étaient John D. Roth, secrétaire de la Commission Foi et Vie de la CMM et directeur de l’Institute for the Study of Global Anabaptism au Goshen College; Byung Doo Nahm, historien de l’Église du Séminaire baptiste; Sang Kyu Lee du Presbyterian Kosin Theological Seminary; Ki Hyun Kim, organisateur de conférences et professeur baptiste; et Won Bum Jung du Daejeon Theological Seminary.

    La question de la non-résistance a été l’objet des échanges les plus vigoureux. Au cours des 60 dernières années, les Sud-Coréens ont vécu à l’ombre de la puissance nucléaire au nord. Par conséquent, le service militaire occupe une partie importante de l’identité culturelle coréenne, notamment chez les jeunes hommes. L’emprisonnement demeure la seule alternative pour les objecteurs de conscience, un choix récemment effectué par Sang Min Lee de l’Église mennonite Grâce et Paix à Séoul, mais qui reste toutefois un sujet très controversé parmi les anabaptistes coréens.

    Aujourd’hui, la Corée du Sud abrite l’une des expressions les plus créatives et dynamiques de l’anabaptisme contemporain dans le monde, ayant le potentiel d’une croissance fulgurante dans l’avenir. Il est possible de retracer les multiples sources de l’origine de l’anabaptisme coréen. Pendant les décennies qui ont suivi la Guerre de Corée (1950-1953), le Comité central mennonite a eu une présence modeste dans le pays. Dans les années 1980, plusieurs leaders coréens importants, au contact du personnel du MCC, ont débuté des études théologiques indépendantes sur la tradition anabaptiste. Plusieurs d’entre eux ont poursuivi leurs études dans des séminaires mennonites en Amérique du Nord. En 2001, une relation plus officielle avec Mennonite Church Canada Witness, associée au leadership énergique de Jesus Village Church, a mené à la création du Centre anabaptiste coréen qui depuis lors constitue une importante ressource pour le mouvement en plein essor.

    Dae Jang Gan Press a supervisé la traduction et la publication en coréen de près de 100 livres anabaptistes-mennonites. D’ailleurs, avant que la conférence débute, des responsables d’églises et d’autres personnes ont célébré le lancement de la traduction en coréen du livre de John D. Roth : Beliefs: Mennonite Faith and Practice.

    Grâce à cette conférence anabaptiste coréenne, divers groupes anabaptistes se sont réunis pour offrir une seule voix dans le contexte chrétien coréen plus général.

    « Les gens souhaitent voir une église saine et biblique, une justice sur la place publique et une communauté réelle enracinée dans le mouvement anabaptiste », dit Bock Ki Kim. « Nous espérons que la conférence ait un rôle catalyseur pour l’avenir du mouvement et que les participants se sentent invités à suivre Jésus dans leur vie de tous les jours. »

    – Communiqué de la CMM par l’Institute for the Study of Global Anabaptism

    La célébration du Dimanche de la Fraternité Mondiale à Jesus Village Church, une des plus anciennes églises anabaptistes en Corée du Sud. Photo: Bock Ki Kim.

    Un participant formule un commentaire à la toute première conférence anabaptiste coréenne en janvier 2016. Photo: Austin Headrick.

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  • Sang-Min Lee a été libéré après 15 mois de prison pour avoir refusé de faire son service militaire

    Harrisburg, PA, USA – Sang-Min Lee – un objecteur de conscience mennonite sud-coréen (OC) a été libéré de prison. Lee avait été condamné à 18 mois de prison pour avoir refusé, en raison de sa foi, d’accomplir le service militaire obligatoire.

    Dans son rapport, Kyong-Jung Kim écrit que Lee a été libéré le 30 juillet 2015, après avoir purgé seulement 15 mois de sa peine. Kim est le représentant d’Asie du Nord de la CMM, et dirige le Centre Anabaptiste de Corée, qui dépend des églises anabaptistes de Corée du Sud.

    « C’est la puissance de nos prières qui a permis à Sang-Min Lee d’endurer la vie en prison », a déclaré Kyong-Jung Kim dans un courriel annonçant la libération de Lee.

    Kyong-Jung Kim a expliqué que Lee a été libéré trois mois plus tôt en raison des services qu’il rendait en prison. « Il a travaillé comme coiffeur. Il a été relativement bien traité par les autres en raison de son travail, mais, surtout, il était constamment dans nos prières ».

    Robert (Jack) Suderman, secrétaire de la Commission Paix de la CMM, a exprimé sa reconnaissance pour le témoignage fidèle de Lee dans une situation très difficile. « Son histoire a provoqué admiration et encouragement lors du Rassemblement de la CMM cette année », a déclaré Suderman.

    Cela a été particulièrement vrai pour les participants au Sommet Mondial de la Jeunesse, qui ont rempli un livre de paroles d’encouragement pour Lee.

    Kim précise que, bien que Lee ne soit plus emprisonné, son refus de faire son service militaire aura des conséquences à long terme. Il a maintenant un casier judiciaire, ce qui l’empêchera de trouver un emploi dans de nombreuses entreprises et dans les bureaux du gouvernement.

    En outre, il est rejeté par ceux qui ne soutiennent pas l’objection de conscience, ce qui est le cas de nombreux chrétiens coréens, qui ne considèrent pas le service militaire comme incompatible avec leur foi.

    En raison de l’application stricte de la loi concernant le service militaire obligatoire, sans alternative pour les objecteurs de conscience, la Corée du Sud a le taux d’incarcération le plus élevé d’OC dans le monde. En 2013, le Conseil des Droits humains des Nations Unies a rapporté que 92,5 % des objecteurs emprisonnés dans le monde se trouvent en Corée du Sud.

    Dans ce pays, la plupart d’entre eux sont Témoins de Jéhovah ; Lee y est le premier OC mennonite.

    « N’oubliez pas les autres objecteurs encore en prison », a exhorté Kim, « et priez pour la participation active des églises coréennes dans les mouvements non-violents et pacifistes. »

    —Devin Manzullo-Thomas

    Sang Min Lee
  • Bogotá (Colombie) – Le 16e Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale (CCM) en Pennsylvanie aux États-Unis a relié les anabaptistes du monde entier, en personne et par voie électronique.

    Une nouvelle affiche publiée par la CMM montre les dernières statistiques sur PA 2015. Il y a plusieurs faits intéressants, notamment : 75 pourcent des demandes de visa ont été acceptées et 4,25 tonnes de déchets ont été compostées.

    Plus de personnes ont participé par voie électronique qu’à tous les autres rassemblements de la CMM : plus de 21 700 personnes ont visionné la diffusion en continu en direct et plus de 250 000 personnes ont été actives sur la page Facebook de la CMM.

    La CMM invite toutes les églises à continuer de célébrer le thème de PA 2015 « En marche avec Dieu » en se joignant à nous pour célébrer le Dimanche de la Fraternité Mondiale le 24 janvier 2016.

    Cliquez ici pour voir l’affiche Statistiques PA 2015.

    Cliquez ici pour voir les statistiques PA 2015 (Vous pouvez les utiliser dans un bulletin d’information)

    Cliquez ici pour voir les documents pour le culte du Dimanche de la Fraternité Mondiale.

    —Communiqué de la CMM

  • HÔ CHI MINH-VILLE (Vietnam) – Après six années de formation et de préparation, l’Église mennonite du Vietnam (VMC), membre de la Conférence Mennonite Mondiale, a consacré 26 pasteurs à Hô Chi Minh-Ville le 5 décembre 2015.

    Le pasteur Nguyen Quang Trung, président de la VMC, a célébré le culte de consécration des 26 pasteurs mennonites venant de diverses provinces et villes du Vietnam. Environ 120 croyants et responsables mennonites ont pris part aux festivités.

    Nguyen Quang Trung qui a célébré 50 ans de ministère dans l’Église mennonite du Vietnam cette année, était tout à fait conscient et reconnaissant de la bénédiction de Dieu sur l’église au cours des années, dans les difficultés comme dans les possibilités.

    Pendant le culte de consécration, Nguyen Quang Trung a enjoint les 26 pasteurs, dont la plupart ont obtenu leur diplôme et occupent déjà une fonction pastorale dans des églises mennonites, de communiquer l’évangile avec passion, de prendre soin des personnes, d’être des modèles et d’accomplir le travail de l’église.

    Le programme de certification des pasteurs a été offert par les pasteurs de la VMC, Gerry Keener – un missionnaire de Eastern Mennonite Missions (EMM) de passage – et Dr. Palmer Becker. Parmi les personnes consacrées, trois sont des finissants en 2014 du programme de baccalauréat en théologie.

    L’un après l’autre, les pasteurs se sont agenouillés pour recevoir une prière de bénédiction et d’envoi pendant que Nguyen Quang Trung, Gerry Keener et les pasteurs Tuyen Nguyen (Philadelphie, Pa.), Lee, Hong An, Nghia et Khoa les commissionnaient avec l’imposition des mains et la prière.

    Après le culte, Nguyen Quang Trung a déclaré : « Cet événement est très important pour l’église mennonite; c’est une occasion de plus pour l’église de poursuivre l’avancement et le développement de l’œuvre du Seigneur dans toutes les régions du Vietnam. »

    Le pasteur Minh Dang a évoqué sa propre consécration cinq ans plus tôt, en mars 2010, lorsqu’il était l’un des 26 pasteurs consacrés ce jour-là. Il rapporte que depuis ce temps, l’Église mennonite du Vietnam a établi 25 nouveaux lieux de culte. Il y a désormais 52 pasteurs consacrés et environ 6 000 nouveaux croyants.

    Parmi les pasteurs consacrés, trois appartiennent au groupe ethnique Kor, deux au groupe Bahnar et dix au groupe Stieng – tous d’églises de minorités tribales. Onze pasteurs appartiennent au groupe Kinh ou à des églises ethniques vietnamiennes.

    Lorsque qu’on lui a demandé quelle importance revêtait cet événement pour lui, le pasteur Chien de Haiphong a répondu : « Je suis heureux de consacrer ma vie au service à cause de Son grand amour! ».

    Le pasteur Minh Dang, lorsqu’interrogé sur les besoins les plus pressants de l’église, a répondu : « Nous avons besoin de plus de leaders et d’unité. »

    -Article par Emily et Gerry Keener, communiqué de Eastern Mennonite Missions.

  • Lors d’une séance en petits groupes, en juillet dernier, au rassemblement 2015 de la CMM à Harrisburg en Pennsylvanie, des travailleurs de la CMM, anciens et actuels, ont échangé du café de leur pays respectif. Ê l’insu de plusieurs, une marque de café échangée ce jour-là n’était pas juste un autre café.

    Coffee for Peace des Philippines est un café JUSTE.

    L’histoire de ce café de paix et de justice provient des profondeurs du conflit et des troubles qui sévissent au cœur de l’île de Mindanao.

    L’histoire de COFEE FOR PEACE

    Dann et Joji Pantoja ont immigré au Canada durant les années 1980 pour élever leurs enfants pendant que les agitations contre le régime dictatorial étaient à leur apogée aux Philippines. En 2006, ils ont senti que le Seigneur les appelait à servir de nouveau dans leur pays natal; mais cette fois-ci dans une province du sud des Philippines d’où aucun membre de leurs deux familles ne provient. Ils ont décidé d’établir leur mission de paix dans la ville de Davao, une ville belle et généralement paisible, mais entourée des hautes terres de Mindanao où se déroulent des conflits.

    Le couple n’a pas perdu de temps pour mettre à l’œuvre leur passion pour la paix. En peu de temps, Dann établissait Peacebuilders Community, Inc., pendant que son épouse fondait Coffee for Peace, Inc. (Café pour la paix), un commerce communautaire ouvert, engagé à protéger et à améliorer l’environnement, à accompagner les producteurs dans leur cheminement vers l’amélioration et à appuyer le travail des artisans de paix sur le terrain.

    Coffee for Peace possède une boutique, simple mais élégante, dans la ville de Davao. Les visiteurs de la boutique peuvent prendre conscience du plaidoyer en faveur du café produit par les habitants locaux. Mais en regardant de plus près, on se rend compte qu’il ne s’agit pas seulement de la promotion d’un café local, mais aussi de la promotion de la paix et de la justice par le commerce équitable. En fait, ce café est une représentation visuelle du travail acharné de Joji et du long chemin parcouru derrière les accolades de celle-ci, travail reconnu même par le Programme des Nations Unies pour le développement.

    Lorsque le couple a visité pour la première fois les hautes terres de Mindanao, ils ont engagé le dialogue avec des groupes dont les problèmes et les conflits sont surtout liés à la propriété foncière. Les disputes, l’agitation et les conflits proviennent tous d’injustices qui remontent au temps où les migrants avec des titres fonciers ont afflué sur les terres ancestrales des autochtones qui, eux, ne détiennent pas de titres ou de preuves juridiques de leur droit de propriété. En outre, ces producteurs de café, pauvres, ne reçoivent presque rien pour leurs grains de café de qualité supérieure parce que les multinationales ont la capacité de négocier leur café à bas prix.

    Au cours des dialogues et des pourparlers de paix, le couple a observé que le café était la principale boisson servie. Quand les gens boivent du café ensemble, ils semblent être plus calmes et mieux disposés. C’est ainsi qu’est venue l’inspiration de travailler avec les producteurs de café locaux et d’encourager la collaboration parmi les groupes en conflit pour établir la paix.

    Joji a formé les agriculteurs, leur a montré leur importance dans le cycle de la production du café et la valeur monétaire réelle de leur produit. De la plantation et la production au commerce, Joji n’a pas relâché ses efforts pour établir ce plaidoyer de paix parmi les producteurs de café à Mindanao. Grâce à ses propres réseaux et à ses propres ressources, elle a été capable d’accéder à des marchés internationaux qui ont bien voulu négocier équitablement le café des producteurs.

    Aujourd’hui, Coffee for Peace négocie avec les marchés internationaux au Canada, aux États-Unis, et bientôt en Australie et en Nouvelle-Zélande. Le plaidoyer de paix de Coffee for Peace se développe non seulement dans la partie méridionale des Philippines, mais également dans la région de Cordillera au nord où des histoires de conflits similaires existent.

    Coffee for Peace a été l’un des six gagnants du concours « IIX N-Peace Challenge » du Programme des Nations Unies pour le développement pour son travail qui vise « une paix durable, évolutive et inclusive ayant un impact transformateur et à long terme. » Le prix a été présenté le 23 octobre 2015 à New-York à Joji Pantoja, fondatrice et directrice générale de Coffee for Peace. Presque comme un prélude à ce prix, Joji a été nommée, en juillet 2015, présidente de la Commission Paix de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Vraiment, la paix et la justice vont ensemble; elles sont atteignables même si le moyen est petit. Juste du café? Non, du café juste.

    Remilyn Mondez (Philippines) est professeure adjointe à Malayan Colleges Laguna et fait présentement son doctorat en communication. Elle était une conférencière YAB (Jeunes Anabaptistes) à PA 2015 et une déléguée au Sommet Mondial de la Jeunesse 2009.

  • GOSHEN, Indiana (É.-U.) — Quand SangMin Lee, un objecteur de conscience sud-coréen de 27 ans, a été condamné à 18 mois d’emprisonnement, l’Église mennonite mondiale a exprimé son soutien par des lettres et des prières. Au début de décembre 2015, SangMin Lee s’adressait à des sympathisants à Institute for the Study of Global Anabaptism, au Goshen Collegeet auCollege Mennonite Church, à Goshen en Indiana (É.-U.).

    SangMinLee, libéré en juillet, a dit qu’être objecteur de conscience en Corée du Sud l’a aidé à comprendre et à pratiquer la paix « d’une manière plus concrète et tangible ».

    SangMinLee a parlé en coréen, interprété par SeongHan Kim, un étudiant interne de Goshen.

    SangMin a grandi dans une famille chrétienne et a fréquenté un collège chrétien. C’est en 2007 qu’il est tombé sur un article sur l’objection de conscience.

    « L’article parlait de comment Dieu a tant aimé le monde, raconte SangMin, puis je me suis demandé : comment pouvons-nous prendre soin les uns des autres au nom de Dieu? »

    « J’ai commencé à me poser la question : “Puis-je tuer quelqu’un?” »

    « En Corée du Sud, c’est le service militaire ou la prison », dit SangMin Lee. La seule option de service alternatif demande des semaines de formation militaire et un service dans les réserves.

    Quelque 660 objecteurs de conscience– près de 93 pourcent de tous les objecteurs de conscience emprisonnés dans le monde – sont détenus chaque année en Corée du Sud.

    Il a fallu sept ans à SangMin Lee pour suivre le processus de sa conviction après avoir refusé de faire son service militaire. Il a eu besoin du soutien des chrétiens dans la poursuite de sa lutte, aussi en 2009, SangMin s’est joint à l’Église mennonite Grâce et Paix à Séoul en Corée du Sud qui a éventuellement cherché l’appui de la communauté mondiale.

    Des membres de deux commissions de la CMM, John D. Roth (Foi et Vie) directeur de Institute for the Study of Global Anabaptism (qui pilote le projet BearingWitness Stories), et Jenny Neme (Paix), directrice de Justapaz (une organisation mennonite colombienne pour la paix et les droits de la personne), ont organisé une campagne d’envoi de lettres.

    Dans les mois qui ont précédé sonprocès, la Conférence Mennonite Mondiale a fait circuler l’histoire de SangMin Lee, puis les lettres ont commencé à affluer.

    Pour SangMin, les lettres les plus significatives ont été celles envoyées par le biais de Justapaz de la part d’objecteurs de conscience en Colombie.

    « Leur appui et leur encouragement m’ont beaucoup touché », raconte SangMin.

    Une « simple réponse »

    Le 30 juillet 2015, SangMin Lee a été libéré, trois mois plus tôt que prévu. Cependant, sa condamnation à la détention a bloqué les perspectives professionnelles. SangMin avait étudié en sciences de l’éducation de la petite enfance, mais ne pourra pas trouver du travail comme enseignant. Il espère trouver du travail comme mécanicien dans une boutique de vélo à Seoul.

    « La relation avec mes parents a été le plus difficile », raconte SangMin. « Dans la culture coréenne, la relation entre les enfants et les parents est forte. Mes parents ont exprimé de la colère et ont prononcé des mots durs au début, mais ils sont parvenus à une meilleure compréhension et appréciation de ma vision sur ce que signifie suivre Christ. »

    « J’essaie de vivre une vie normale, de trouver une simple réponse au comment vivre », dit-il. J’essaie d’être reconnaissant pour chaque journée et de vivre chaque jour comme si c’était le dernier. »

    —Par Madeline Birky,initialement publié dans leMennonite World Review. Utilisation autorisée.

  • Bogota (Colombie) – Cinq nouveaux jeunes adultes ont été nommés pour représenter les jeunes de leur région continentale au Comité des Jeunes Anabaptistes (YABs) de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Makadunyiswe Doublejoy Ngulube (Zimbabwe), Ebenezer Mondez (Philippines), Jantine Huisman (Pays-Bas), Dominik Bergen Klassen (Paraguay) et Larissa Swartz (É.-U.) siègeront pour la première fois au nouveau Comité des YABs qui se réunira en Indonésie du 12 au 19 février 2016 en même temps que le Comité Exécutif de la CMM.

    Le Comité des Jeunes Anabaptistes est constitué de cinq représentants continentaux choisis essentiellement par les délégués du plus récent Sommet Mondial de la Jeunesse. Le mandat des membres du comité débute après le Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS) de 2015 et se terminera au prochain GYS en 2021 avec la possibilité d’un remplacement à la mi-mandat pour des raisons liées à un déménagement, aux études, aux obligations familiales ou professionnelles.

    Le précédent Comité des YABs, dont les membres ont terminé leur mandat après le GYS 2015, était constitué de Tigist Tesfaye Gelagle (Éthiopie), Sumana Basumata (Inde), Marc Pasqués (Espagne), Rodrigo Pedroza García (Mexique), Lani Prunés (États-Unis) et de Ayub Omondi (Kenya) à titre de mentor des YABs.

    Tigist Tesfaye Gelagle prendra la relève comme mentor des YABs et guidera les membres du nouveau comité pendant le début de leur service. « J’ai hâte de travailler avec le nouveau comité des YABs », dit Tigist Tesfaye Gelagle, « et de les aider en leur faisant partager mon expérience des YABs, de les soutenir aussi dans leur travail pour le Royaume de Dieu en transformant le modèle (le document modèle des YABs) en réalité. »

    Le Comité des YABs représente le Réseau des Jeunes Anabaptistes qui comprend tous les jeunes gens des Églises anabaptistes. Le comité travaille à renforcer l’identité anabaptiste parmi les groupes de jeunes et de jeunes adultes et à bâtir et à développer des relations dans la famille mondiale entre les groupes de jeunes et de jeunes adultes au moyen des médias sociaux. Le Comité des YABs planifiera également le prochain Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS 2021) qui se tiendra en Indonésie.

    Le Comité et le Réseau des YABs poursuivent le travail d’un ancien comité de jeunes de la CMM, appelé AMIGOS, qui a été actif de 2004 à 2009 et qui a planifié le Sommet Mondial de la Jeunesse de 2009. Sur la base de cette expérience, un Groupe de Travail des Jeunes a élaboré un modèle pour une participation officielle de la jeunesse au sein de la CMM. Ce plan a été adopté par le Comité Exécutif de la CMM en 2010, puis le Groupe de Travail des Jeunes a été remplacé par le premier Comité des YABs.

    Cliquez ici pour voir le document modèle du Réseau des Jeunes Anabaptistes de la CMM en anglais

    —Communiqué de la CMM

  • Bogotá (Colombie) – Pour Keila Viana, voir comment l’art guérit les blessures a approfondi sa compréhension de Dieu et de son amour pendant son service international à Phnom Penh au Cambodge.

    « Je crois que Dieu a beaucoup travaillé dans ma vie pendant cette période », dit Keila, une jeune adulte de 22 ans de l’Iglesia Evangélica Menonita Camino de Santidad au Honduras.

    Vingt-deux jeunes adultes, dont Viana, ont participé au programme YAMEN! du mois d’août 2014 au mois de juillet 2015.

    YAMEN!, un programme commun du Comité central mennonite (MCC) et de la Conférence Mennonite Mondiale, est destiné aux jeunes de 18-30 ans qui ne sont pas des citoyens canadiens ou américains. Les participants doivent fréquenter une église anabaptiste dans leur propre pays ou servir dans une organisation anabaptiste.

    Keila a travaillé avec Let Us Create, une organisation qui utilise l’art comme moyen pour inviter des jeunes à risque à soigner les blessures qui ont marqué leur petit cœur.

    Elle a surtout enseigné l’art et donné des leçons de violon, bien que parfois elle ait aussi enseigné l’anglais et travaillé aux préparatifs d’un festival. Un pinceau et un instrument de musique ont contribué à soutirer des sourires d’espoir aux adultes et aux enfants qui, ensemble, ont créé une mélodie pour un avenir meilleur.

    « Dieu m’a enseigné à dépendre entièrement de lui, son amour est plus que suffisant », dit Keila. « Maintenant, je n’ai pas peur de l’avenir parce que je sais que c’est Dieu qui dirige mes pas et me donne la force de continuer même dans les épreuves. »

    Non seulement sa vie a-t-elle changé, sa pensée s’est aussi transformée; Keila a appris à voir Dieu comme un être rempli d’amour et de miséricorde. Elle se prépare maintenant à poursuivre ses études et à accomplir la grande commission dans son pays.

    Keila a décidé d’utiliser dans son église les outils qu’elle a acquis grâce à YAMEN!. Elle consacrera ses temps libres à aider les enfants de son pays, leur enseigner l’anglais et la musique. « J’ai appris à aimer avec l’amour que Jésus-Christ a déposé en moi. »

    Ê l’instar de Keila dont la vie a changé, de nombreux jeunes qui ont osé changer les choses avec ce programme ont aussi des histoires à raconter sur la satisfaction qu’on peut trouver au service de Dieu et des autres.

    Prions pour la vie de ces 20 jeunes qui apportent le message de paix dans 13 pays différents en 2015-2016. Comme église, nous leur transmettons notre amour et notre soutien. Dieu a besoin d’ouvriers prêts à servir au nom du Christ et à refléter son amour parfait.

    Communiqué commun de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité central mennonite. Article par Aharón González

    Une des pièces créées dans la classe d’art où Keila a enseigné durant son service avec YAMEN! au Cambodge.

    Cliquez sur la photo pour obtenir une version en haute résolution.

  • Des organisations colombiennes pour la paix et la justice demandent la prière pour la communauté de La Esperanza

    Bogotá (Colombie) – « Nous savons qu’à plusieurs endroits dans le monde, il y a la guerre, la violence et la faim. » Ê cet égard, les partenaires mennonites qui travaillent pour la paix et la justice en Colombie appellent les sœurs et les frères anabaptistes dans le monde à prier pour la communauté de La Esperanza en Colombie – et « que le salut et la paix de Dieu deviennent une réalité partout dans le monde. »

    Le 13 avril 2015, un commando de guérilléros des FARC a pénétré la ville colombienne de La Esperanza et a attaqué des membres de l’armée colombienne.

    L’incident, lors duquel 11 soldats ont été tués et 23 ont été blessés, a presque rompu les négociations de paix entre le gouvernement et les FARC. Il a aussi élevé le degré d’incertitude et de stigmatisation chez les membres de l’Église des frères mennonites de la ville dont certains vivent juste à côté de l’endroit où s’est produit le violent incident.

    L’Église des frères mennonites de la région de Cauca et de Valle en Colombie et trois organisations anabaptistes qui travaillent pour la justice, la paix et la réconciliation en Colombie ont demandé aux églises anabaptistes de faire circuler cette lettre et une prière pour l’espérance. (La Esperanza signifie en français « l’espérance »).

    « Nous te remercions, Dieu d’amour, parce que [nos frères et sœurs des Églises des frères mennonites] continuent leur action sociale et maintiennent la vision d’encourager la collectivité et de collaborer avec celle-ci afin de surmonter les problèmes qui affectent leur vie. Ils soulignent aussi l’encouragement qu’ils reçoivent quand les sœurs et les frères d’ailleurs en Colombie et dans le monde se souviennent d’eux et prient pour eux. »

    Cliquez ici pour télécharger l’intégrale de la lettre et du psaume.

    « Nous croyons que c’est très important que la grande communauté de foi en Colombie et dans le monde soit informée et qu’elle entoure ces sœurs et ces frères dans la prière », écrit Francisco Mosquera (Églises des frères mennonites de la région de Cauca et de Valle en Colombie), Ricardo Pinzón (Fundación Mencoldes), Jenny Neme (Justapaz), Pablo Stucky (CEAS). Ils encouragent également l’envoi de lettres d’encouragement et de solidarité.

    —Communiqué de la CMM

    La population de la ville de La Esperanza profite de son complexe sportif communautaire occupé, en avril 2015, par l’armée colombienne qui, par la suite, a été attaquée par des guérilléros des FARC. Cliquez sur la photo pour obtenir une version en haute résolution.