Catégorie : Non classifié(e)

  • Bogotá (Colombie) – Le 16e Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale (CCM) en Pennsylvanie aux États-Unis a relié les anabaptistes du monde entier, en personne et par voie électronique.

    Une nouvelle affiche publiée par la CMM montre les dernières statistiques sur PA 2015. Il y a plusieurs faits intéressants, notamment : 75 pourcent des demandes de visa ont été acceptées et 4,25 tonnes de déchets ont été compostées.

    Plus de personnes ont participé par voie électronique qu’à tous les autres rassemblements de la CMM : plus de 21 700 personnes ont visionné la diffusion en continu en direct et plus de 250 000 personnes ont été actives sur la page Facebook de la CMM.

    La CMM invite toutes les églises à continuer de célébrer le thème de PA 2015 « En marche avec Dieu » en se joignant à nous pour célébrer le Dimanche de la Fraternité Mondiale le 24 janvier 2016.

    Cliquez ici pour voir l’affiche Statistiques PA 2015.

    Cliquez ici pour voir les statistiques PA 2015 (Vous pouvez les utiliser dans un bulletin d’information)

    Cliquez ici pour voir les documents pour le culte du Dimanche de la Fraternité Mondiale.

    —Communiqué de la CMM

  • HÔ CHI MINH-VILLE (Vietnam) – Après six années de formation et de préparation, l’Église mennonite du Vietnam (VMC), membre de la Conférence Mennonite Mondiale, a consacré 26 pasteurs à Hô Chi Minh-Ville le 5 décembre 2015.

    Le pasteur Nguyen Quang Trung, président de la VMC, a célébré le culte de consécration des 26 pasteurs mennonites venant de diverses provinces et villes du Vietnam. Environ 120 croyants et responsables mennonites ont pris part aux festivités.

    Nguyen Quang Trung qui a célébré 50 ans de ministère dans l’Église mennonite du Vietnam cette année, était tout à fait conscient et reconnaissant de la bénédiction de Dieu sur l’église au cours des années, dans les difficultés comme dans les possibilités.

    Pendant le culte de consécration, Nguyen Quang Trung a enjoint les 26 pasteurs, dont la plupart ont obtenu leur diplôme et occupent déjà une fonction pastorale dans des églises mennonites, de communiquer l’évangile avec passion, de prendre soin des personnes, d’être des modèles et d’accomplir le travail de l’église.

    Le programme de certification des pasteurs a été offert par les pasteurs de la VMC, Gerry Keener – un missionnaire de Eastern Mennonite Missions (EMM) de passage – et Dr. Palmer Becker. Parmi les personnes consacrées, trois sont des finissants en 2014 du programme de baccalauréat en théologie.

    L’un après l’autre, les pasteurs se sont agenouillés pour recevoir une prière de bénédiction et d’envoi pendant que Nguyen Quang Trung, Gerry Keener et les pasteurs Tuyen Nguyen (Philadelphie, Pa.), Lee, Hong An, Nghia et Khoa les commissionnaient avec l’imposition des mains et la prière.

    Après le culte, Nguyen Quang Trung a déclaré : « Cet événement est très important pour l’église mennonite; c’est une occasion de plus pour l’église de poursuivre l’avancement et le développement de l’œuvre du Seigneur dans toutes les régions du Vietnam. »

    Le pasteur Minh Dang a évoqué sa propre consécration cinq ans plus tôt, en mars 2010, lorsqu’il était l’un des 26 pasteurs consacrés ce jour-là. Il rapporte que depuis ce temps, l’Église mennonite du Vietnam a établi 25 nouveaux lieux de culte. Il y a désormais 52 pasteurs consacrés et environ 6 000 nouveaux croyants.

    Parmi les pasteurs consacrés, trois appartiennent au groupe ethnique Kor, deux au groupe Bahnar et dix au groupe Stieng – tous d’églises de minorités tribales. Onze pasteurs appartiennent au groupe Kinh ou à des églises ethniques vietnamiennes.

    Lorsque qu’on lui a demandé quelle importance revêtait cet événement pour lui, le pasteur Chien de Haiphong a répondu : « Je suis heureux de consacrer ma vie au service à cause de Son grand amour! ».

    Le pasteur Minh Dang, lorsqu’interrogé sur les besoins les plus pressants de l’église, a répondu : « Nous avons besoin de plus de leaders et d’unité. »

    -Article par Emily et Gerry Keener, communiqué de Eastern Mennonite Missions.

  • Lors d’une séance en petits groupes, en juillet dernier, au rassemblement 2015 de la CMM à Harrisburg en Pennsylvanie, des travailleurs de la CMM, anciens et actuels, ont échangé du café de leur pays respectif. Ê l’insu de plusieurs, une marque de café échangée ce jour-là n’était pas juste un autre café.

    Coffee for Peace des Philippines est un café JUSTE.

    L’histoire de ce café de paix et de justice provient des profondeurs du conflit et des troubles qui sévissent au cœur de l’île de Mindanao.

    L’histoire de COFEE FOR PEACE

    Dann et Joji Pantoja ont immigré au Canada durant les années 1980 pour élever leurs enfants pendant que les agitations contre le régime dictatorial étaient à leur apogée aux Philippines. En 2006, ils ont senti que le Seigneur les appelait à servir de nouveau dans leur pays natal; mais cette fois-ci dans une province du sud des Philippines d’où aucun membre de leurs deux familles ne provient. Ils ont décidé d’établir leur mission de paix dans la ville de Davao, une ville belle et généralement paisible, mais entourée des hautes terres de Mindanao où se déroulent des conflits.

    Le couple n’a pas perdu de temps pour mettre à l’œuvre leur passion pour la paix. En peu de temps, Dann établissait Peacebuilders Community, Inc., pendant que son épouse fondait Coffee for Peace, Inc. (Café pour la paix), un commerce communautaire ouvert, engagé à protéger et à améliorer l’environnement, à accompagner les producteurs dans leur cheminement vers l’amélioration et à appuyer le travail des artisans de paix sur le terrain.

    Coffee for Peace possède une boutique, simple mais élégante, dans la ville de Davao. Les visiteurs de la boutique peuvent prendre conscience du plaidoyer en faveur du café produit par les habitants locaux. Mais en regardant de plus près, on se rend compte qu’il ne s’agit pas seulement de la promotion d’un café local, mais aussi de la promotion de la paix et de la justice par le commerce équitable. En fait, ce café est une représentation visuelle du travail acharné de Joji et du long chemin parcouru derrière les accolades de celle-ci, travail reconnu même par le Programme des Nations Unies pour le développement.

    Lorsque le couple a visité pour la première fois les hautes terres de Mindanao, ils ont engagé le dialogue avec des groupes dont les problèmes et les conflits sont surtout liés à la propriété foncière. Les disputes, l’agitation et les conflits proviennent tous d’injustices qui remontent au temps où les migrants avec des titres fonciers ont afflué sur les terres ancestrales des autochtones qui, eux, ne détiennent pas de titres ou de preuves juridiques de leur droit de propriété. En outre, ces producteurs de café, pauvres, ne reçoivent presque rien pour leurs grains de café de qualité supérieure parce que les multinationales ont la capacité de négocier leur café à bas prix.

    Au cours des dialogues et des pourparlers de paix, le couple a observé que le café était la principale boisson servie. Quand les gens boivent du café ensemble, ils semblent être plus calmes et mieux disposés. C’est ainsi qu’est venue l’inspiration de travailler avec les producteurs de café locaux et d’encourager la collaboration parmi les groupes en conflit pour établir la paix.

    Joji a formé les agriculteurs, leur a montré leur importance dans le cycle de la production du café et la valeur monétaire réelle de leur produit. De la plantation et la production au commerce, Joji n’a pas relâché ses efforts pour établir ce plaidoyer de paix parmi les producteurs de café à Mindanao. Grâce à ses propres réseaux et à ses propres ressources, elle a été capable d’accéder à des marchés internationaux qui ont bien voulu négocier équitablement le café des producteurs.

    Aujourd’hui, Coffee for Peace négocie avec les marchés internationaux au Canada, aux États-Unis, et bientôt en Australie et en Nouvelle-Zélande. Le plaidoyer de paix de Coffee for Peace se développe non seulement dans la partie méridionale des Philippines, mais également dans la région de Cordillera au nord où des histoires de conflits similaires existent.

    Coffee for Peace a été l’un des six gagnants du concours « IIX N-Peace Challenge » du Programme des Nations Unies pour le développement pour son travail qui vise « une paix durable, évolutive et inclusive ayant un impact transformateur et à long terme. » Le prix a été présenté le 23 octobre 2015 à New-York à Joji Pantoja, fondatrice et directrice générale de Coffee for Peace. Presque comme un prélude à ce prix, Joji a été nommée, en juillet 2015, présidente de la Commission Paix de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Vraiment, la paix et la justice vont ensemble; elles sont atteignables même si le moyen est petit. Juste du café? Non, du café juste.

    Remilyn Mondez (Philippines) est professeure adjointe à Malayan Colleges Laguna et fait présentement son doctorat en communication. Elle était une conférencière YAB (Jeunes Anabaptistes) à PA 2015 et une déléguée au Sommet Mondial de la Jeunesse 2009.

  • GOSHEN, Indiana (É.-U.) — Quand SangMin Lee, un objecteur de conscience sud-coréen de 27 ans, a été condamné à 18 mois d’emprisonnement, l’Église mennonite mondiale a exprimé son soutien par des lettres et des prières. Au début de décembre 2015, SangMin Lee s’adressait à des sympathisants à Institute for the Study of Global Anabaptism, au Goshen Collegeet auCollege Mennonite Church, à Goshen en Indiana (É.-U.).

    SangMinLee, libéré en juillet, a dit qu’être objecteur de conscience en Corée du Sud l’a aidé à comprendre et à pratiquer la paix « d’une manière plus concrète et tangible ».

    SangMinLee a parlé en coréen, interprété par SeongHan Kim, un étudiant interne de Goshen.

    SangMin a grandi dans une famille chrétienne et a fréquenté un collège chrétien. C’est en 2007 qu’il est tombé sur un article sur l’objection de conscience.

    « L’article parlait de comment Dieu a tant aimé le monde, raconte SangMin, puis je me suis demandé : comment pouvons-nous prendre soin les uns des autres au nom de Dieu? »

    « J’ai commencé à me poser la question : “Puis-je tuer quelqu’un?” »

    « En Corée du Sud, c’est le service militaire ou la prison », dit SangMin Lee. La seule option de service alternatif demande des semaines de formation militaire et un service dans les réserves.

    Quelque 660 objecteurs de conscience– près de 93 pourcent de tous les objecteurs de conscience emprisonnés dans le monde – sont détenus chaque année en Corée du Sud.

    Il a fallu sept ans à SangMin Lee pour suivre le processus de sa conviction après avoir refusé de faire son service militaire. Il a eu besoin du soutien des chrétiens dans la poursuite de sa lutte, aussi en 2009, SangMin s’est joint à l’Église mennonite Grâce et Paix à Séoul en Corée du Sud qui a éventuellement cherché l’appui de la communauté mondiale.

    Des membres de deux commissions de la CMM, John D. Roth (Foi et Vie) directeur de Institute for the Study of Global Anabaptism (qui pilote le projet BearingWitness Stories), et Jenny Neme (Paix), directrice de Justapaz (une organisation mennonite colombienne pour la paix et les droits de la personne), ont organisé une campagne d’envoi de lettres.

    Dans les mois qui ont précédé sonprocès, la Conférence Mennonite Mondiale a fait circuler l’histoire de SangMin Lee, puis les lettres ont commencé à affluer.

    Pour SangMin, les lettres les plus significatives ont été celles envoyées par le biais de Justapaz de la part d’objecteurs de conscience en Colombie.

    « Leur appui et leur encouragement m’ont beaucoup touché », raconte SangMin.

    Une « simple réponse »

    Le 30 juillet 2015, SangMin Lee a été libéré, trois mois plus tôt que prévu. Cependant, sa condamnation à la détention a bloqué les perspectives professionnelles. SangMin avait étudié en sciences de l’éducation de la petite enfance, mais ne pourra pas trouver du travail comme enseignant. Il espère trouver du travail comme mécanicien dans une boutique de vélo à Seoul.

    « La relation avec mes parents a été le plus difficile », raconte SangMin. « Dans la culture coréenne, la relation entre les enfants et les parents est forte. Mes parents ont exprimé de la colère et ont prononcé des mots durs au début, mais ils sont parvenus à une meilleure compréhension et appréciation de ma vision sur ce que signifie suivre Christ. »

    « J’essaie de vivre une vie normale, de trouver une simple réponse au comment vivre », dit-il. J’essaie d’être reconnaissant pour chaque journée et de vivre chaque jour comme si c’était le dernier. »

    —Par Madeline Birky,initialement publié dans leMennonite World Review. Utilisation autorisée.

  • Bogota (Colombie) – Cinq nouveaux jeunes adultes ont été nommés pour représenter les jeunes de leur région continentale au Comité des Jeunes Anabaptistes (YABs) de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Makadunyiswe Doublejoy Ngulube (Zimbabwe), Ebenezer Mondez (Philippines), Jantine Huisman (Pays-Bas), Dominik Bergen Klassen (Paraguay) et Larissa Swartz (É.-U.) siègeront pour la première fois au nouveau Comité des YABs qui se réunira en Indonésie du 12 au 19 février 2016 en même temps que le Comité Exécutif de la CMM.

    Le Comité des Jeunes Anabaptistes est constitué de cinq représentants continentaux choisis essentiellement par les délégués du plus récent Sommet Mondial de la Jeunesse. Le mandat des membres du comité débute après le Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS) de 2015 et se terminera au prochain GYS en 2021 avec la possibilité d’un remplacement à la mi-mandat pour des raisons liées à un déménagement, aux études, aux obligations familiales ou professionnelles.

    Le précédent Comité des YABs, dont les membres ont terminé leur mandat après le GYS 2015, était constitué de Tigist Tesfaye Gelagle (Éthiopie), Sumana Basumata (Inde), Marc Pasqués (Espagne), Rodrigo Pedroza García (Mexique), Lani Prunés (États-Unis) et de Ayub Omondi (Kenya) à titre de mentor des YABs.

    Tigist Tesfaye Gelagle prendra la relève comme mentor des YABs et guidera les membres du nouveau comité pendant le début de leur service. « J’ai hâte de travailler avec le nouveau comité des YABs », dit Tigist Tesfaye Gelagle, « et de les aider en leur faisant partager mon expérience des YABs, de les soutenir aussi dans leur travail pour le Royaume de Dieu en transformant le modèle (le document modèle des YABs) en réalité. »

    Le Comité des YABs représente le Réseau des Jeunes Anabaptistes qui comprend tous les jeunes gens des Églises anabaptistes. Le comité travaille à renforcer l’identité anabaptiste parmi les groupes de jeunes et de jeunes adultes et à bâtir et à développer des relations dans la famille mondiale entre les groupes de jeunes et de jeunes adultes au moyen des médias sociaux. Le Comité des YABs planifiera également le prochain Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS 2021) qui se tiendra en Indonésie.

    Le Comité et le Réseau des YABs poursuivent le travail d’un ancien comité de jeunes de la CMM, appelé AMIGOS, qui a été actif de 2004 à 2009 et qui a planifié le Sommet Mondial de la Jeunesse de 2009. Sur la base de cette expérience, un Groupe de Travail des Jeunes a élaboré un modèle pour une participation officielle de la jeunesse au sein de la CMM. Ce plan a été adopté par le Comité Exécutif de la CMM en 2010, puis le Groupe de Travail des Jeunes a été remplacé par le premier Comité des YABs.

    Cliquez ici pour voir le document modèle du Réseau des Jeunes Anabaptistes de la CMM en anglais

    —Communiqué de la CMM

  • Bogotá (Colombie) – Pour Keila Viana, voir comment l’art guérit les blessures a approfondi sa compréhension de Dieu et de son amour pendant son service international à Phnom Penh au Cambodge.

    « Je crois que Dieu a beaucoup travaillé dans ma vie pendant cette période », dit Keila, une jeune adulte de 22 ans de l’Iglesia Evangélica Menonita Camino de Santidad au Honduras.

    Vingt-deux jeunes adultes, dont Viana, ont participé au programme YAMEN! du mois d’août 2014 au mois de juillet 2015.

    YAMEN!, un programme commun du Comité central mennonite (MCC) et de la Conférence Mennonite Mondiale, est destiné aux jeunes de 18-30 ans qui ne sont pas des citoyens canadiens ou américains. Les participants doivent fréquenter une église anabaptiste dans leur propre pays ou servir dans une organisation anabaptiste.

    Keila a travaillé avec Let Us Create, une organisation qui utilise l’art comme moyen pour inviter des jeunes à risque à soigner les blessures qui ont marqué leur petit cœur.

    Elle a surtout enseigné l’art et donné des leçons de violon, bien que parfois elle ait aussi enseigné l’anglais et travaillé aux préparatifs d’un festival. Un pinceau et un instrument de musique ont contribué à soutirer des sourires d’espoir aux adultes et aux enfants qui, ensemble, ont créé une mélodie pour un avenir meilleur.

    « Dieu m’a enseigné à dépendre entièrement de lui, son amour est plus que suffisant », dit Keila. « Maintenant, je n’ai pas peur de l’avenir parce que je sais que c’est Dieu qui dirige mes pas et me donne la force de continuer même dans les épreuves. »

    Non seulement sa vie a-t-elle changé, sa pensée s’est aussi transformée; Keila a appris à voir Dieu comme un être rempli d’amour et de miséricorde. Elle se prépare maintenant à poursuivre ses études et à accomplir la grande commission dans son pays.

    Keila a décidé d’utiliser dans son église les outils qu’elle a acquis grâce à YAMEN!. Elle consacrera ses temps libres à aider les enfants de son pays, leur enseigner l’anglais et la musique. « J’ai appris à aimer avec l’amour que Jésus-Christ a déposé en moi. »

    Ê l’instar de Keila dont la vie a changé, de nombreux jeunes qui ont osé changer les choses avec ce programme ont aussi des histoires à raconter sur la satisfaction qu’on peut trouver au service de Dieu et des autres.

    Prions pour la vie de ces 20 jeunes qui apportent le message de paix dans 13 pays différents en 2015-2016. Comme église, nous leur transmettons notre amour et notre soutien. Dieu a besoin d’ouvriers prêts à servir au nom du Christ et à refléter son amour parfait.

    Communiqué commun de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité central mennonite. Article par Aharón González

    Une des pièces créées dans la classe d’art où Keila a enseigné durant son service avec YAMEN! au Cambodge.

    Cliquez sur la photo pour obtenir une version en haute résolution.

  • Des organisations colombiennes pour la paix et la justice demandent la prière pour la communauté de La Esperanza

    Bogotá (Colombie) – « Nous savons qu’à plusieurs endroits dans le monde, il y a la guerre, la violence et la faim. » Ê cet égard, les partenaires mennonites qui travaillent pour la paix et la justice en Colombie appellent les sœurs et les frères anabaptistes dans le monde à prier pour la communauté de La Esperanza en Colombie – et « que le salut et la paix de Dieu deviennent une réalité partout dans le monde. »

    Le 13 avril 2015, un commando de guérilléros des FARC a pénétré la ville colombienne de La Esperanza et a attaqué des membres de l’armée colombienne.

    L’incident, lors duquel 11 soldats ont été tués et 23 ont été blessés, a presque rompu les négociations de paix entre le gouvernement et les FARC. Il a aussi élevé le degré d’incertitude et de stigmatisation chez les membres de l’Église des frères mennonites de la ville dont certains vivent juste à côté de l’endroit où s’est produit le violent incident.

    L’Église des frères mennonites de la région de Cauca et de Valle en Colombie et trois organisations anabaptistes qui travaillent pour la justice, la paix et la réconciliation en Colombie ont demandé aux églises anabaptistes de faire circuler cette lettre et une prière pour l’espérance. (La Esperanza signifie en français « l’espérance »).

    « Nous te remercions, Dieu d’amour, parce que [nos frères et sœurs des Églises des frères mennonites] continuent leur action sociale et maintiennent la vision d’encourager la collectivité et de collaborer avec celle-ci afin de surmonter les problèmes qui affectent leur vie. Ils soulignent aussi l’encouragement qu’ils reçoivent quand les sœurs et les frères d’ailleurs en Colombie et dans le monde se souviennent d’eux et prient pour eux. »

    Cliquez ici pour télécharger l’intégrale de la lettre et du psaume.

    « Nous croyons que c’est très important que la grande communauté de foi en Colombie et dans le monde soit informée et qu’elle entoure ces sœurs et ces frères dans la prière », écrit Francisco Mosquera (Églises des frères mennonites de la région de Cauca et de Valle en Colombie), Ricardo Pinzón (Fundación Mencoldes), Jenny Neme (Justapaz), Pablo Stucky (CEAS). Ils encouragent également l’envoi de lettres d’encouragement et de solidarité.

    —Communiqué de la CMM

    La population de la ville de La Esperanza profite de son complexe sportif communautaire occupé, en avril 2015, par l’armée colombienne qui, par la suite, a été attaquée par des guérilléros des FARC. Cliquez sur la photo pour obtenir une version en haute résolution.

  • Le réseau de prière du Rassemblement a mis la famille anabaptiste en relation les uns avec les autres et avec Dieu.

    Winnipeg (Canada) – « Quand les gens se réunissaient dans la chambre de prière, souvent les mots n’étaient pas nécessaires », dit Joanne H. Dietzel, coordonnatrice de la Conférence mennonite de Lancaster. « Une prière, un toucher, un papier mouchoir les larmes, un sourire – tout transcendait les barrières de la langue et édifiait le corps de Christ. »

    La Conférence Mennonite Mondiale est un réseau mondial d’églises dont la principale rencontre face-à-face a lieu à tous les six ans. Avec la célébration annuelle du Dimanche de la Fraternité Mondiale en janvier, la prière est un autre moyen pour les membres de rester en contact dans l’entretemps.

    « C’est parfois difficile de comprendre toute la dynamique de ce qui se passe dans d’autres parties du monde; mais par la prière, nous devenons un corps », dit Joanne H. Dietzel.

    Joanne H. Dietzel a coordonné le réseau de prière au Rassemblement PA 2015 de la Conférence Mennonite Mondiale à Harrisburg en Pennsylvanie (É.-U.). Une année avant l’événement, elle a constitué une équipe de sept personnes, en plus des membres du personnel de la CMM, Lynn Roth et Rebecca Pereverzoff, qui se sont rencontrés sur une base mensuelle pour planifier et prier.

    Ils ont organisé une chambre de prière pendant le Rassemblement (confinée au niveau supérieur au Complexe du Champ de Foire, côté Maclay Street entre la salle d’exposition des courtepointes et la salle des cercles d’amitié); ils ont mis sur pied un réseau mondial d’anabaptistes qui ont prié pour la préparation de l’événement et pour se soutenir les uns les autres en esprit.

    Quelque 250 personnes de partout dans le monde se sont inscrites pour recevoir des rappels par courriels, dont une douzaine demandant chacun une correspondance en espagnol et en français.

    Différents sujets étaient choisis chaque mois (ex. : inscriptions, visas et Dimanche de la Fraternité Mondiale) et chaque jour de la semaine (ex. : hospitalité/communion fraternelle, sécurité/voyage/santé, Sommet Mondial de la Jeunesse/jeunes/enfants, sagesse et discernement). Joanne H. Dietzel a fait circuler des sujets de prières recueillis auprès du personnel et des coordonnateurs de la CMM, mais elle a aussi reçu des requêtes des personnes inscrites sur la liste, souvent pour l’autorisation de voyager ou la guérison de maladies.

    Pendant le Rassemblement, la chambre de prière était un endroit reposant « loin du bruit et de l’agitation du Rassemblement », dit Joanne H. Dietzel.

    Des gens de tout âge arrêtaient pour un court moment ou pour des heures. « J’ai été bénie par le nombre de jeunes adultes qui sont venus », ajoute Joanne H. Dietzel, spécifiant que plusieurs participants aux matinées journalières de prière étaient de jeunes adultes.

    Des bénévoles étaient disponibles pour prier avec ceux et celles qui le souhaitaient. Des visiteurs ont participé à une des six stations d’activités qui offraient des moyens créatifs de prier (ex. : coloriage) ou des outils pour la méditation ou la contemplation (ex. : petite fontaine).

    Plusieurs ont déposé leurs prières et ont allumé une bougie à pile sur une grande carte du monde (prêtée par Rosedale Bible Missions) de 24’ X 40’ (7,3m X 12m), étalée sur le sol. Ils ont prié pour l’unité chrétienne, ont nommé des amis en besoin de guérison, ont prié pour une rencontre transformatrice avec Jésus, ils ont demandé la guérison à cause du colonialisme, de la violence et de la corruption dans des régions spécifiques, ils ont abordé des sujets comme le changement climatique, la violence sexuelle, et autres.

    « Un groupe d’enfants est venu un après-midi et ont écrit de courtes prières magnifiques, et les ont déposé sur la carte du monde », raconte Joanne H. Dietzel.

    Environ 161 visiteurs ont écrit leur nom dans le registre des visiteurs de la chambre de prière, mais plusieurs autres sont venus sans signer le registre.

    « Ici en Amérique du Nord, nous pouvons apprendre beaucoup de nos frères et sœurs du monde au sujet de la prière », dit Joanne H. Dietzel. Elle se rappelle de plusieurs femmes de l’Indonésie qui sont venues chaque jour prier à voix haute, à genoux.

    « J’ai été vraiment bénie par les contacts créés avec les frères et sœurs de partout dans le monde grâce au temps passé ensemble dans la chambre de prière. Même si nous ne pouvions pas toujours nous comprendre, nous sommes venus ensemble au pied de la croix sachant que nous avions tous besoin de la grâce et de la miséricorde de Dieu.

    — Communiqué de la CMM par Karla Braun

    Cliquez ici pour télécharger le matériel du Dimanche de la Fraternité Mondiale, une autre façon de transcender la langue et la distance et d’entrer en contact avec les frères et sœurs anabaptistes et avec Dieu, au moyen de la prière et du culte.

    Exemples de prières laissées sur la carte du monde

    Répands d’en haut, Ô Cieux, et que les nuages déversent la justice. Que la terre s’ouvre, que le salut porte du fruit et que la justice jaillisse.

    Éternel des armées, tu as martelé les épées du puissant pour en faire des socs. Tu appelles ton peuple à faire de même.

    Dieu mère, tes enfants sont dynamiques, rayonnants, créatifs et débordants. Ils sont ton image. Que ta lumière luise dans le cœur, l’esprit, la pensée et le corps de tes enfants.

    Six stations d’activités dans la chambre de prière au Rassemblement ont offert des moyens créatifs de se recueillir devant Dieu. Photos par Kristina Toews

    « Répands d’en haut, Ô Cieux, et que les nuages déversent la justice. Que la terre s’ouvre, que le salut porte du fruit et que la justice jaillisse. » Les visiteurs ont laissé des prières écrites comme celle-ci et ont allumé une bougie à pile sur une grande carte du monde dans la chambre de prière du Rassemblement. Photo par Kristina Toews

    Cliquez ici pour voir une version en haute résolution de la photo de couverture. Cliquez sur les autres photos pour voir les versions en haute resolution.

  • Bogota, Colombie – Les comptes du rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale, qui a lieu tous les six ans, ont été clos sans déficit.

    L’équipe des opérations de la CMM a fait des ajustements réguliers, respectant les priorités établies (durabilité et bonne gestion financière en dépit de développements inattendus).

    Le total net des recette ($3,300,000) se composant des inscriptions et de dons (corrigé en raison de transferts en faveur du Sommet mondial de la jeunesse et du fonds de voyage du Conseil général) correspond au total des dépenses ($3,300,000). Voyez le détail des répartitions sur le croquis).

    « Nous remercions tous ceux qui ont participé selon leurs possibilités » a dit le responsable des opérations, Len Rempel. « Nous avons la conviction que l’Esprit de Dieu a agi parmi nous et qu’il a continué à le faire lorsque nous sommes rentrés chez nous. »

    Les recettes provenant des inscriptions étaient 25% moins élevées qu’escompté dans le budget, en partie parce qu’il a eu davantage de participations à temps partiel et moins à toute la conférence; cependant, les dépenses ont été de ce fait moins élevées que prévu par le budget.

    Le résultat des efforts de récolte de fonds a dépassé l’objectif de 15%. Les collectes de chaque célébration du soir au rassemblement se sont élevées à $77,000 pour les fonds d’opération des quatre commissions et pour la CMM « là où les besoins sont les plus grands ».

    « L’acte du don transcende les inégalités économiques et porte du fruit sous forme d’espérance » observe le secrétaire général César Garcia. « La générosité surmonte les idoles de la consommation, de l’individualisme et du matérialisme pour laisser la place à la possibilité d’un nouveau essor pour notre communauté mondiale. La générosité est une manière d’adorer Dieu. »

    « Je suis très encouragé quand j’entends des personnes, des communautés et des Eglises membres me dire qu’elles enverront ce qu’elles peuvent et qu’elles aimeraient contribuer davantage. » ajoute Arli Klassen, responsable pour le développement.

    La Conférence mennonite mondiale, qui est une communion mondiale d’Eglises rattachées à l’anabaptisme, soutient le corps de Christ au niveau mondial et fonctionne grâce aux contribution des Eglises membres et aux dons individuels.

    -Nouvelles de la CMM

  • Le Dimanche de la Fraternité Mondiale est une célébration qui nous rapproche de nos racines et nous permet de rendre grâce à Dieu et d’adorer avec notre famille de foi.

    C’est une date lors de laquelle nous encourageons les églises anabaptistes dans le monde à consacrer un culte autour d’un thème commun le dimanche le plus proche du 21 janvier, habituellement le quatrième dimanche de janvier. Ê la dernière célébration, en 2015, de nombreuses églises ont répondu à l’appel. Nous nous sommes rassemblés d’une seule voix pour chanter, adorer et communier.

    De nombreuses églises de différentes parties du monde nous ont écrit pour nous raconter comment s’était déroulé leur célébration et ce qui avait rendu cette journée spéciale. Alissa Bender, de l’Ontario au Canada dit que « qu’entre les chants et le repas communautaire, ils ont eu un dimanche très spécial à son église… », Hamilton Mennonite Church, avec de la musique de différents pays, des tissus de différentes parties du monde pour égayer la salle de culte, un membre du personnel de la CMM comme prédicateur et une offrande « un déjeuner » pour la CMM.

    Tous ensemble, comme un seul corps, marquons cette date dans nos calendriers et décidons de se réunir en esprit pour nous rappeler nos racines communes et célébrer notre communion (koinonia) dans le monde entier.

    « Nous sommes reconnaissants à Dieu qu’il nous permette encore cette année de se réunir et de célébrer sa fidélité. Cette activité nous aide aussi à définir notre identité et à se rappeler que nous faisons partie d’une communauté mondiale », dit Sandra Campos, présidente de Asociación de Iglesias Menonitas de Costa Rica (Association des églises mennonites du Costa Rica).

    Aux Pays-Bas, quelque chose d’intéressant et d’important s’est passé. Trois églises mennonites se sont réunies et ont célébré le Dimanche de la Fraternité Mondiale. Ils ont chanté et partagé le pain ensemble et se sont rappelés qu’en tant qu’anabaptistes, nous devons tourner notre dos à la violence. « Symboliquement, nous avons tourné notre dos à la violence. En le faisant, nous avons aussi tourné le dos aux personnes violentes. Peut-être devrions-nous apprendre à résister à la violence face à face », dit IJke Aalders.

    En Colombie, on a célébré ce dimanche d’une autre manière. L’Église des frères mennonites Torre Fuerte à Bogota a été décorée avec des tissus de différents pays et avec des symboles tels qu’une serviette et une cuvette représentant le service, et le pain et des raisins illustrant notre responsabilité de nourrir ceux et celles dans le besoin. « Les gens portaient des écharpes en tissu sur lesquelles il y avait les principes du Royaume de Dieu. Nous avons prié ensemble pour nos églises en Amérique du Nord et dans le monde », a déclaré le pasteur Sandra Báez.

    Le Dimanche de la Fraternité Mondiale nous donne l’occasion de rencontrer Dieu et de se rapprocher de nos racines. Cela nous rappelle d’où nous venons et vers quoi nous nous dirigeons. C’est une temps spécial pour entendre parler des besoins de nos frères et sœurs et de marcher ensemble.

    Du matériel pour le culte est accessible aux églises pour leur enrichissement et pour donner des idées sur le contenu de la célébration. Cliquez ici pour accéder au matériel de 2016.

    En guise de rappel de nos principes de paix, les frères et sœurs d’Iglesia Menonita de Aibonito à Porto Rico ont décoré l’église de cette manière.

  • Un regard sur le Rassemblement 2015, un regard sur le désir de Dieu de rassembler les peuples, un appel à devenir une seule communauté multiculturelle.

    « Il faudrait répéter cette expérience ! » cette exclamation d’un jeune adulte Hmong se fait l’écho d’un sentiment souvent exprimé après le week-end célébrant le rassemblement dispersé organisé à l’Eglise « First Mennonite » de Kitchener début octobre 2015.

    En juillet, environ 60 jeunes, enfants et adultes de la communauté ont eu le privilège de se réunir avec environ 8000 croyants anabaptistes venus de 77 pays assister au rassemblement de la Conférence mennonite mondiale à Harrisburg en Pennsylvanie. Ils voulurent faire part de leur expérience à ceux qui étaient restés à la maison.

    Grâce à de nombreux bénévoles et à une don généreux, le reste de la communauté a pu vivre un échantillon du rassemblement : célébrations multi culturelles, service, jeu et partage des repas avec des hôtes d’autres communautés, entre autres des Frères et Sœurs en Christ hmong, érythréens et sud-soudanais.

    L’après-midi du 3 octobre, les locaux de la communauté bourdonnaient d’hommes et de femmes mennonites hmong, suisses et russes affairés à la confection de quilts; des femmes originaires d’Asie du Sud-Est décoraient les mains de jeunes filles colombiennes avec du Henné; des jeunes filles érythréennes servaient des rouleaux de printemps hmong. Ce jour-là, des personnes originaires d’Amérique centrale et des canadiens d’origine européenne ont rempli 406 seaux d’articles d’hygiène pour le MCC (Mennonite Central Committee). Beaucoup d’enfants ont fait des travaux manuels. Sur le terrain d’une école voisine, des joueurs de foot ont bravé la pluie pour faire une version locale de la « coupe mondiale anabaptiste. »

    Un festin mondial permit de goûter à des plats préparés par des participants hmong, érythréens, colombiens et sud-soudanais en plus d’un potluck partagé par tous. Comme lors du rassemblement qui avait posé un précédent en étant le plus écologique possible, les repas furent servis dans de la vaisselle entièrement biodégradable.

    L’expérience du rassemblement fut aussi évoquée grâce à des photos, des vidéos et des chants ainsi que des sessions bien fréquentées où des personnes de différentes tranches d’âge racontèrent leur expérience chacun selon son point de vue. Après le repas, la salle de culte fut remplie de musique du monde et des personnes originaires d’au moins six pays différents chantèrent ensemble et de tout cœur des chants de louange en plusieurs langues et firent une collecte en faveur de la Conférence mennonite mondiale.

    Le culte du 4 octobre fit écho à ceux du rassemblement : de la musique des Eglises du monde entier, des messages d’autres dénominations (Frères mennonites et Frères en Christ) et des équipes d’adultes plus âgés et plus jeunes de deux cultures différentes pour le message sur la communauté et l’autonomie, l’un des thèmes du rassemblement.

    Cet article a paru à l’origine dans le journal Canadian Mennonite et a été mis en ligne le 18 novembre 2015 //www.canadianmennonite.org/stories/%E2%80%98we-should-do-again%E2%80%99#s…

    Rebecca Yoder Neufeld, First Mennonite Church, Ontario, Canada

    *Joignez-vous à la famille anabaptiste mondiale, le Dimanche de la Fraternité Mondiale en janvier 2016, pour célébrer le thème de PA 2015 En marche avec Dieu. Cliquez ici pour l’accès à des ressources pour votre église.

    Noramy Gonzalía, à droite, peint le visage de Yiseth Sierra à la célébration du rassemblement dispersé, Eglise mennonite, le 3 octobre à Kitchener. (Photo Dennis Burkhardt)

  • Bogotá (Colombie) – Des responsables de conférences mennonites européennes se sont rencontrés à Buhl en France, pour leur réunion annuelle de planification et de communion fraternelle du 23 au 25 octobre 2015. Les responsables européens ont publié une déclaration qui exprime leur préoccupation suscitée par la crise des réfugiés en Europe.

    « Les réfugiés d’aujourd’hui nous rappellent des histoires bibliques de puissance et de fragilité et la possibilité constante d’un recommencement… Chez ces personnes, fuyant maintenant, nous reconnaissons le visage vulnérable de Dieu Lui-même… Dans les personnes qui arrivent, nous voyons un avenir inattendu venir à notre rencontre… »

    « En dépit de tout ce qui nous différencie dans cet environnement mondial, nous croyons tous en un Dieu qui sera avec tous les êtres humains, où qu’ils aillent. Nous croyons en Jésus, qui, dans la vie et la souffrance, nous a appris à être aux côtés des pauvres et des impuissants et de ceux qui n’ont pas de voix du tout. Nous croyons en l’Esprit Saint, qui relie là où les humains divisent, qui guérit où les gens se blessent. Nous croyons aux personnes qui tendent la main et qui vivent ensemble en dépit de toutes les différences. Nous croyons que la paix est le seul chemin. »

    Reconnaissant les tensions qui résultent d’un afflux de gens et le règne du nous contre eux lorsque les ressources semblent rares, les responsables ont écrit :

    « Nous appelons tous les peuples d’Europe à la compassion. Regardez, voyez, prenez soin les uns des autres. Ayez l’oreille pour l’autre. Ne sautez pas tout de suite aux conclusions mais écoutez. Chacun a une histoire, chacun a un cœur, des yeux, des mains. Pas seulement les réfugiés, ceux qui sont sincères, ou ceux qui sont troublés. Nous ne sommes pas impuissants, même si nous en avons parfois l’impression. Nous ne sommes pas impuissants aussi longtemps que nous avons une voix pour raconter nos histoires, aussi longtemps que nous avons des oreilles, des cœurs pour nous écouter les uns les autres. Nous ne sommes pas impuissants tant que nous avons, nous humains, la volonté de vivre ensemble. »

    Lire la déclaration intégrale, signée par les 21 responsables de neuf conférences mennonites européennes, le Comité central mennonite, la Communauté internationale des frères mennonites et la Conférence Mennonite Mondiale, en cliquant ici.

    —Communiqué de presse de la CMM

    Les responsables européens débutent la planification des prochains événements commémoratifs de la Réforme radicale. Cliquez ici pour la photo en haute résolution

    Joël Nussbaumer (au centre) a apporté une méditation à la rencontre des responsables des conférences mennonites en octobre. Cliquez ici pour la photo en haute résolution

    Vingt et un responsables représentant neuf conférences mennonites européennes, la CMM et deux agences internationales, réunis pour des rencontres annuelles en France en octobre 2015. Cliquez ici pour la photo en haute résolution.