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  • Les difficultés économiques en Espagne renforcent la foi

    Judit Menéndez, déléguée d’Espagne au Sommet Mondial de la Jeunesse de la CMM a partagé l’histoire de son église. Marcher dans le fait de donner et de recevoir prend tout son sens dans dans un pays où la crise économique est pire que lors de la guerre civile de 1930.

    Elle fait partie des Comunidades Unidas Anabautistas à Burgos, à environ deux heures au nord de Madrid. Elle est diplômée en éducation des enfants aux besoins spéciaux, mais enseigne l’anglais et fait de l’aide aux devoirs dans un périscolaire.

    “Ce travail est ce qui est disponible sur le moment, même si ce n’est pas spécifiquement ce pourquoi je suis qualifiée.” nous explique Judit. “Mais je suis reconnaissante d’avoir un travail, une maison et le support d’une communauté à l’église.”

    “En comparaison aux conditions d’il y a 5 ans, les choses s’améliorent. Les jeunes peuvent trouver un travail, bien que ce ne soit pas l’activité dont ils aient rêvée en faisant leurs études.” Ajoute-t-elle.

    A partir de mars 2015, l’inflation a été maintenue faible pour les derniers 18 mois. Une nouvelle politique visant à encourager les exports et rendre l’Espagne plus compétitive a aidé à relancer l’économie.

    Son église a soutenu les personnes affectées par la crise en créant une banque alimentaire destinée aux membres des églises et aux voisins. Depuis la banque alimentaire en 2012, cette initiative a grandi jusqu’à apporter une réserve de fonds aux membres d’église le plus dans le besoin.

    “Ca a été un temps d’épreuve, mais, de façon déguisée, cette épreuve a représenté une bénédiction.” nous souligne Judit. “Les membres des familles prennent soin les uns des autres, l’église est plus unie, a un but et notre foi s’est affermie.”

    L’Espagne a toujours un long chemin à parcourir. Le chômage atteint un taux de 23%, les salaires stagnent et les emplois permanents sont toujours aussi rares pour les nouveaux diplômés. Mais Judit est reconnaissante pour ce temps d’épreuve qui a poussé l’église à être unie dans la communauté, réveillé l’église du 21ème siècle en “partageant le peu qu’ils avaient à ceux qui en avaient besoin.” (Actes 2:42–47).

    Elina Ciptadi-Perkins est conseillère en copywriter et communication. Elle est une mennonite indonésienne vivant à Singapore avec sa famille.


    Pour plus d’histoires, d’images et de vidéos, visitez pa2015.mwc-cmm.org. Le site Web contient aussi des ressources utiles pour votre église qui proviennent des ateliers de PA 2015, tels des fichiers téléchargeables, des diapositives Power Point et des fiches d’information.

  • Harrisburg, PA (É.-U.) –

    Des membres du personnel et de bénévoles enthousiastes ont recueilli des images, des vidéos et des histoires au 16e Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale à Harrisburg en Pennsylvanie (É.-U.) du 21 au 25 juillet 2015.

    Visitez pa2015.mwc-cmm.org pour revivre votre participation à PA 2015 ou pour une première expérience.

    Faites la connaissance de personnes comme Sushant Nand, un homme qui s’est exercé à coudre une courtepointe pour le Comité central mennonite – une organisation pour laquelle il a travaillé chez lui en Inde.

    Visionnez les vidéos des temps forts de chaque journée et du Rassemblement dans son ensemble, les vidéos des cultes pour vous aider à perfectionner votre interprétation de Eres Todopoderoso.

    Téléchargez des fichiers ressources des présentateurs d’atelier, tel que la présentation Power Point de Juerg Braeker sur la liturgie, acte transformateur. 

     

  • Bogotá, Colombie – Durant les réunions qui ont précédé le Rassemblement du 21 au 26 juillet, la Conférence Mennonite Mondiale a annoncé les changements apportés à la direction de trois de ses commissions.

    « Les transitions sont une partie très importante du fonctionnement des organismes vivants » commente César García, le secrétaire général de la CMM. « Notre corps humain, par exemple, doit renouveler ses cellules pour rester en santé. De la même manière, la constitution de la CMM a établi des modalités pour certains postes de leadership afin de garder le corps de l’Église mondiale en santé et le renouveler avec un nouveau leadership et une nouvelle vision. C’est une bénédiction quand des dirigeants remplissent une fonction de service et qu’ils sont prêts à passer à de nouveaux postes de service. »

    Joji Pantoja a été nommée présidente de la Commission Paix. Joji et son époux Dann, originaires du Canada, sont des missionnaires aux Philippines où ils travaillent à des projets de paix. Ê la présidence, elle succède à Paulus Widjaja de l’Indonésie.

    Andrew Suderman a été nommé secrétaire de la Commission Paix. Andrew et son épouse Karen, originaires du Canada, dirigent un réseau anabaptiste et un centre de ressources en Afrique du Sud. Comme secrétaire de la Commission, il succède à Robert J. Suderman.

    Stanley Green, des États-Unis, a été nommé président de la Commission Mission. Stanley Green est le directeur général de Mennonite Mission Network, l’agence missionnaire de Mennonite Church États-Unis. Ê la présidence, il succède à Richard Showalter des États-Unis.

    Siaka Traoré, du Burkina Faso, a été nommé président de la Commission Diacres. Siaka Traoré est le président de l’Église évangélique mennonite du Burkina Faso. Ê la présidence, il succède à Cynthia Peacock de l’Inde. Henk Stenvers, des Pays-Bas, continue comme secrétaire de la commission.

    Alfred Neufeld, du Paraguay, continue comme président de la Commission Foi et Vie, et John Roth, des États-Unis, comme secrétaire.

    « Je désire exprimer ma gratitude pour les années de service où Paulus, Richard et Cynthia ont servi bénévolement à titre de présidents de commission et pour l’excellent travail que Robert a accompli en tant que secrétaire de la Commission Paix », dit César García. « Ces leaders ont contribué à la bonne santé du corps de la CMM. Ils l’ont fait durant leurs années de service et durant cette période de transition. Je prie pour que les nouveaux leaders de nos commissions soient encouragés et inspirés par leurs prédécesseurs au cours de leur ministère mondial. »

    Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

    Photos : Stanley Green, Joji Pantoja, Andrew Suderman, Siaka Traoré

  • Des maisons érigées en cinq jours par Mennonite Disaster Service au Rassemblement

    Harrisburg, Pennsylvanie (É.-U.) – Enfoncer des clous est peut-être la dernière chose qu’on peut s’attendre à faire pendant une conférence d’église, mais pour plusieurs participants de PA 2015 de la Conférence Mennonite Mondiale, c’était tout approprié.

    Chaque après-midi, juste à l’extérieur des salles climatisées du Champ de Foire, deux maisons préfabriquées ont été construites par des participants désireux de mettre leurs muscles au service de quelque chose de significatif pour leur foi.

    Alex Noord se souvient de ce que son fils Neils de 17 ans lui disait à la maison aux Pays-Bas : « Nous parlons toujours de l’Église, mais nous ne faisons rien ». Alex assiste au Rassemblement avec ses fils Neils et Tymen (14 ans). Aujourd’hui, Alex et ses fils ont l’occasion de « faire » quelque chose.

    Sous les chauds rayons du soleil de la Pennsylvanie, Neils et Tymen clouent des montants dans la structure d’un mur d’une des maisons qui sont destinées à deux familles ayant perdu leur maison pendant un désastre naturel : une au Nebraska et l’autre au Maryland.

    « J’aime travailler avec des choses techniques, dit Neils. J’éprouve une grande satisfaction à construire une maison. »

    La construction de maisons préfabriquées par des bénévoles avec le Partnership Home Program constitue une partie du travail du Mennonite Disaster Service (MDS) dont le siège est en Pennsylvanie. Chaque année, MDS envoie aussi des douzaines d’équipes de bénévoles dans des endroits touchés par des inondations et autres désastres en Amérique du Nord pour aider les victimes à nettoyer, à réparer et à reconstruire leurs maisons.

    Ê PA 2015, le personnel et les bénévoles de MDS étaient disponibles pour diriger chaque jour quelque 30 bénévoles pour construire les planchers et les murs des maisons qui seront éventuellement désassemblées et emballées pour leur transport.

    Parmi les participants, il y a avait des personnes de tous âges dont plusieurs n’avaient pas d’expérience en construction. Darwin Villacis, d’une église missionnaire en Équateur, a consacré deux après-midi au projet afin d’observer comment les Nord-Américains construisent leurs maisons.

    « Mon talent est dans mes mains, pas dans mes mots ou ma bouche », dit un mécanicien de 47 ans.

    Marcela Dow n’avait jamais manipulé un marteau avant. Cette jeune fille de 15 ans, avec son groupe de jeunes de Philadelphie en Pennsylvanie, s’est portée bénévole « parce c’est toujours plaisant d’aider les gens; on peut voir le changement qu’on apporte. »

    Byron Rempel-Burkholder est un auteur et rédacteur de Winnipeg, au Manitoba (Canada).


    *Pour plus d’histoires, d’images et de vidéos, visitez pa2015.mwc-cmm.org. Le site Web contient aussi des ressources utiles pour votre église qui proviennent des ateliers de PA 2015, tels des fichiers téléchargeables, des diapositives Power Point et des fiches d’information.

  • Le Village de l’Église Mondiale est comme un marché d’histoires et d’échanges

    Harrisburg, Pennsylvanie (É.-U.) – « Je ne connais pas d’autres endroits avec autant de parties du monde en un seul endroit », dit Donella M. Clemens de l’Église mennonite Perkasie en Pennsylvanie tout en regardant entrer et sortir les gens des « places du marché » du Village de l’Église Mondiale.

    Ici, le thème de PA 2015, « En marche avec Dieu », se manifeste par des récits d’histoires, des expositions culturelles et des chants de partout dans le monde.

    Les histoires de la migration mennonite témoignent de la direction de Dieu dans les nouvelles sphères d’apprentissage au fur et à mesure que le peuple de Dieu marche avec Dieu.

    Des récits de service et de mission dans d’autres pays montrent la volonté anabaptiste de marcher dans l’inconnu avec assurance et confiance.

    Il y a aussi des histoires de souffrance et de guérison. La photo et les chaussures d’un jeune homme qui a perdu la vie au Moyen-Orient sont tout aussi poignantes que les histoires piquées sur des pièces de tissu.

    « C’est une merveilleuse idée d’avoir ce bel endroit où les gens peuvent venir et se détendre avec des amis », dit Siaka Traore du Burkina Faso. « C’est comme un village [en Afrique]. C’est inspirant de voir des personnes âgées raconter des histoires. Même si on ne peut pas faire du commerce ici, on a l’impression d’être sur la place du marché. »

    « Les prestations sont meilleures que je l’avais prévu », dit Andra Geiser, coordonnatrice des activités de la scène. La diversité des dons et des talents des personnes est un vrai cadeau de Dieu. »

    Jusqu’à 36 personnes se sont inscrites pour raconter, pendant 25 minutes, leurs expériences devant une petite foule sous la tente des récits d’histoire.

    « Nous avons entendu des histoires extraordinaires de conversion et de transformation de tous les continents », dit Lynn A. Miller, coordonnateur des récits d’histoire.

    Vikal Rao, coordonnateur général de toutes les activités et expositions du Village de l’Église Mondiale, remercie et loue Dieu d’avoir tout réuni ensemble.

    Doris Dube est du Zimbabwe.


    *Pour plus d’histoires, d’images et de vidéos, visitez pa2015.mwc-cmm.org. Le site Web contient aussi des ressources utiles pour votre église qui proviennent des ateliers de PA 2015, tels des fichiers téléchargeables, des diapositives Power Point et des fiches d’information.

  • Harrisburg, Pennsylvanie – Pendant quatre jours de réunions, juste avant le Rassemblement de la CMM (juillet 21-26), le Conseil général a fait des pas de plus sur le chemin vers l’interdépendance dans la communion mondiale.

    « Alors que je travaillais à l’implantation d’une nouvelle paroisse à Bogota, » a commenté César García, secrétaire général de la CMM, « je rêvais du jour où elle serait assez mature pour devenir indépendante, autonome et capable de se reproduire …. Un peu plus tard, j’ai entendu que, outre ces trois caractéristiques, une assemblée arrive à maturité quand elle est aussi en mesure de définir sa propre théologie ».

    « Cependant, il m’a fallu de nombreuses années pour découvrir ce qui est évident dans le processus de développement de tout organisme vivant. On n’atteint pas la vraie maturité quand on est indépendant dans tous les domaines de la vie, mais quand on est capable de donner et de recevoir, de partager avec les autres ce que l’on a, et quand on peut apprécier ce que les autres peuvent apporter… en d’autres termes, lorsque l’on est interdépendant. »

    120 représentants d’Églises membres de la CMM du monde entier participaient à la réunion du Conseil Général. Pendant la moitié du temps, les participants ont apporté des témoignages et ont réfléchi sur les thèmes de l’unité et de la diversité.

    Alfred Neufeld (Paraguay) a tiré les leçons de quatre domaines historiques de conflit : l’église ethnique et l’église missionnaire ; le militarisme; la génération émergente et celle qui quitte [l’église]; le renouveau piétiste et le libéralisme éclairé.

    Fernando Enns (Allemagne) a médité sur la différence entre l’unité ‘à bon marché’ et l’unité ‘coûteuse’. « Ce ne sont pas nous qui créons l’unité, elle est créée en entrant dans la relation d’amour de Dieu. La difficulté est de déterminer les limites de la diversité. La seule justification aux divisions, est lorsque la seigneurie du Christ est mise en question. » Il a exhorté la tolérance des différences concernant la plupart des autres questions.

    Martin Junge, le secrétaire général de la Fédération Luthérienne Mondiale, a souligné que l’Église est toujours à la fois locale et mondiale. « Mettre uniquement l’accent sur le local (contextualité) en ignorant le mondial (universalité) conduit au provincialisme Et l’accent sur le mondial sans l’aspect local conduit à l’impérialisme. » a t-il déclaré.

    Les membres du Conseil général ont entendu des témoignages d’Ukraine, du Zimbabwe, du Panama, d’Angola, du Venezuela, d’Inde, de Corée du Sud et d’autres pays. Le thème constant était la gratitude pour les prières et les manifestations de solidarité des autres églises membres de la CMM.

    Lors de ses séances de travail, le Conseil Général a cherché à renforcer les structures qui permettent d’avoir des relations mondiales.

    César García pense que la CMM « veut développer une structure mondiale qui, comme le squelette d’un organisme vivant, facilite la croissance et le développement de cet organisation interdépendante que nous appelons la CMM, sans la noyer dans une institutionnalisation excessive… La structure que la CMM a développé cherche à éviter la tentation d’être rigide et exactement semblable dans chaque contexte local. Nous cherchons à être sensible à la réalité de nos paroisses dans chaque région, nous adaptant aux différentes réalités auxquelles la communauté est confrontée. »

    Chacune des quatre commissions de la CMM – Foi et Vie, Mission, Paix, Diacres –mises en place depuis seulement six ans, a fait un rapport sur sa vision et son travail : de nombreux engagements avec des fonds limités.

    Il a aussi été mentionné que les relations entre les églises membres ont été améliorées par le travail des représentants régionaux sur chaque continent. En fonction de la disponibilité financière, des représentants régionaux supplémentaires seront nommées en Afrique et en Amérique latine.

    Pour financer le travail de la CMM, il est demandé à chaque église membre de verser sa ‘part équitable’ basée sur la parité du pouvoir d’achat dans chaque pays. Toutes les contributions des individus et des paroisses des églises membres de la CMM entrent dans la part équitable.

    Lors d’une soirée, le Conseil Général a exprimé son appréciation envers Danisa Ndlovu (Zimbabwe), qui termine son mandat de six ans comme président de la CMM. Le nouveau président, Nelson Kraybill (États-Unis) a commencé son mandat immédiatement après le Rassemblement. Le Conseil Général a également élu Rebecca Osiro (Kenya) vice-présidente de la CMM, qui succède à Janet Plenert (Canada).

    Ron Rempel, Communiqué de presse

  • Bogotá, Colombie – Des changements s’amorcent au sein de l’équipe de communication de la Conférence Mennonite Mondiale avec des nominations ou transitions de trois membres du personnel.

    Ê la mi-juillet 2015, Karla Braun a commencé un travail à mi-temps de rédactrice. Elle occupe le poste de rédactrice en chef de Courier/Correo/Courrier et de rédactrice pour d’autres communications de la CMM.

    Karla Braun a été rédactrice adjointe au Mennonite Brethren Herald basé à Winnipeg au Manitoba (Canada) au cours des sept dernières années. Elle est titulaire d’un diplôme universitaire en anglais avec une concentration en linguistique et a suivi des cours de deuxième cycle en théologie.

    Karla Braun succède à Devin Manzullo-Thomas des Etats-Unis, rédacteur pour la CMM depuis janvier 2013. Devin a été nommé à un poste à plein temps au Messiah College, une école affiliée à l’Église des Frères en Christ à Mechanicsburg en Pennsylvanie et débutera des études de doctorat en septembre.

    Le 1er septembre 2015, Kristina Toews, de Colombie, assumera la fonction de responsable de la communication, une fonction qui comprend la supervision de la stratégie de communication de la CMM et la coordination de toutes les communications imprimées et électroniques. Elle succèdera à Ron Rempel du Canada qui prend sa retraite et qui occupait cette fonction depuis janvier 2012.

    Kristina Toews, originaire d’Abbotsford en Colombie Britannique, a vécu à Bogotá en Colombie et a travaillé au service des communications Web depuis février 2013. Ê ce poste elle a mis en place et a développé une stratégie de communication de la CMM dans les médias sociaux tels Facebook, Instagram et Twitter. Kristina Toews détient aussi un diplôme d’études universitaires en études bibliques.

    Aarón González, du Costa Rica, remplacera Kristina Toews et gèrera la présence de la CMM sur le Web et les médias sociaux. Il a récemment servi comme membre du personnel du Rassemblement de la CMM à Akron en Pennsylvanie (É.-U.). Dans son nouveau poste, il travaillera au bureau de la CMM à Bogotá.

    Aarón González a servi dans son église locale, l’Église mennonite Buenas Nuevas au Costa Rica, et avec le Comité central mennonite et la CMM comme participant du programme YAMEN! au Cambodge.

    « La communication et la communauté ne sont pas seulement des mots associés en raison de leur étymologie, mais aussi à cause de leur impact sur l’être humain », dit le secrétaire général César García. « Sans communication, il n’y a pas de possibilités de partager nos joies et nos tristesses, de trouver l’espoir dans la souffrance, de bâtir une communauté. C’est la raison pour laquelle la communication est plus qu’une carrière ou un service dans une institution. C’est un ministère. C’est un ministère très important pour notre famille de foi anabaptiste mondiale. »

    Il ajoute : « Je désire exprimer ma gratitude à Devin et à Ron pour le ministère qu’ils ont développé à la CMM. La communication a joué un rôle crucial au sein de notre famille mondiale au cours des dernières années. Sous la direction de Ron, la communication de la CMM a progressé vers de nouvelles phases et a atteint la maturité que nous avons besoin pour continuer à grandir et faciliter la communication parmi nos membres. Nous prions que Dieu guide et bénisse ces leaders qui entament une nouvelle étape de leur vie. »

    Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

    Photos: Kristina Toews, Karla Braun, Aarón González

  • Harrisburg, PA USA –  Déjà des centaines de frères et sœurs du monde entier se sont rassemblés à Harrisburg pour la 16ème Assemblée de la Conférence Mondiale Mennonite. PA 2015 a déjà commencé avec le Sommet Mondial de la Jeunesse qui s’est tenu du 17 au 19 juillet au Messiah College à Harrisburg. Pour voir toutes les actualités de cet évènement, cliquez ici.

    L’Assemblée Réunie débute aujourd’hui, le 21 juillet et se terminera le 26 juillet. Pour visionner le live streaming du service de culte, la galerie de photos et vidéos, les articles et les blogs, rendez-vous sur le site web de l’Assemblée.

    Communication de l’Assemblée

     

  • Bâle, Suisse – En plus d’appuyer l’appel à la prière lancé par la Conférence Mennonite Mondiale (CMM), la Conférence mennonite suisse (CMS) a fait preuve de solidarité avec l’Église des frères du Nigéria (Ekklesiyar Yan’uwa a Nigéria – EYN).

    Actuellement, au nord-est du Nigéria, des chrétiens et des musulmans modérés souffrent terriblement des conséquences des attaques perpétrées par les terroristes connus sous le nom de Boko Haram. EYN a été durement touchée par ces violentes attaques et compte plus de 700 000 membres déplacés et quelque 1 670 églises détruites.

    Le Täuferisches Forum für Friede und Gerechtigkeit (Forum anabaptiste pour la paix et la justice), de la CMS, a été invité à participer au groupe de défense de Mission 21, une œuvre missionnaire protestante œcuménique de Bâle.

    « Nous avons pensé que le fait d’avoir des liens à la fois par le biais de la CMM et d’une organisation œcuménique locale serait significatif », explique Hanspeter Jecker.

    Compte tenu que l’Église des frères du Nigéria appartient à la tradition des églises pacifistes historiques, Mission 21 a voulu qu’une autre église pacifiste participe à leur groupe de défense du Nigéria. Ils ont invité Hanspeter Jecker et Heike Geist, tous deux professeurs au Séminaire théologique Bienenberg, à participer en tant que représentants des Services Missionnaires Mennonites, de la CMM et de la CMS, une église membre de la CMM.

    Le 12 juin 2015, une résolution proposée par le groupe de défense du Nigéria a été discutée et adoptée par Mission 21.

    Lors de cette rencontre, Hanspeter Jecker a parlé d’une perspective mennonite : « La présence des églises pacifistes historiques est caractérisée par une détermination à renoncer à la violence pour des raisons théologiques et bibliques, à suivre les traces de Jésus et à ne pas répondre au mal par le mal, mais d’y répondre par le bien et ultimement vaincre le mal par le bien. »

    « Cette conviction seule ne garantit pas une vie paisible et tranquille. Mais elle se base sur l’espérance que le Vendredi Saint n’est pas le dernier mot, mais qu’il y a Pâques, suivi de la Pentecôte. Cette foi n’est pas condamnée à accepter toutes les injustices et à souffrir en silence. »

    « C’est la raison pour laquelle cette résolution est si importante. Elle est une expression de notre solidarité fraternelle avec ceux et celles qui souffrent au Nigéria. Elle signifie qu’il ne peut pas avoir de paix sans justice. La résolution désire croire aux signes d’espoir que Pâques et la Pentecôte inspirent en période de grand besoin. »

    Cliquez ici pour lire la résolution intégrale.

    -Kristina Toews

  • Harrisburg, Pennsylvanie, États-Unis – Les participants de PA 2015, le Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM), passeront le dernier jour de l’événement, le 26 juillet, avec les assemblées mennonites et Frères en Christ situées dans un rayon de deux heures du Champ de Foire d’Harrisburg.

    « Parce qu’il y a tellement d’assemblées anabaptistes dans la région, nous leur avons demandé si elles acceptaient d’être les hôtes de notre culte du dimanche matin », dit Liesa Unger de l’Allemagne, responsable des événements internationaux de la CMM. « C’est une occasion extraordinaire pour nous tous, résidants et visiteurs, de fraterniser ensemble dans les églises locales. Nous voulons faire l’expérience de la vie d’église nord-américaine. »

    Matériel pour le culte mis à la disposition de tous

    La CMM a créé du matériel liturgique et invite toutes les assemblées à l’utiliser peu importe où elles sont situées dans le monde. « Nous sommes tout particulièrement conscients d’appartenir à une famille de foi mondiale dans l’attente de PA 2015 », fait remarquer Liesa Unger. « Ainsi nous invitons toutes les assemblées anabaptistes de partout d’utiliser le matériel liturgique du dimanche matin. » Il est accessible au ici en espagnol, en français et en anglais.

    Pendant PA 2015, plus de 6 500 participants de plus de 70 pays se réuniront en communauté pour fraterniser et adorer autour du thème « En marche avec Dieu ». Le culte du dimanche matin porte le sujet plus loin avec « En marche avec Dieu : aller de l’avant » d’après Actes 18, 22-28.

    Le matériel liturgique comprend une suggestion du déroulement de la célébration, plusieurs prières, une lecture dialoguée basée sur le Psaume 145, trois chants avec paroles et musique (de l’Argentine, de l’Afrique du Sud et des Philippines), et les grandes lignes d’une prédication proposée et préparée par Nelson Kraybill, le prochain président de la CMM. De plus, une vidéo des grands moments de PA 2015 sera mise en ligne juste avant le 26 juillet au ici et pourra être projetée pendant le culte.

    Les églises locales multiplient les efforts pour exercer l’hospitalité

    Plus de 45 églises ont demandé de pouvoir accueillir leurs frères et sœurs pour le culte et la communion fraternelle le 26 juillet. Rebecca Pereverzoff, qui assigne les invités aux églises hôtes, a entendu plusieurs histoires.

    Ê Conestoga Mennonite Church, près de Morgantown (PA), environ 120 personnes assistent au culte la plupart des dimanches matin. Voici leur réponse à notre invitation à accueillir les invités de PA 2015 : « Nous sommes préparés à nourrir plus de 100 invités ce jour là, mais s’il y en a seulement 50, ça ne fait rien. Notre école du dimanche débute à 9 h 30. Si nos invités désirent y assister, veuillez nous prévenir à l’avance. C’est très important pour nous d’avoir un culte avec les anabaptistes de partout dans le monde. Nous avons tellement hâte que le mois de juillet arrive! »

    Weaverland Mennonite Church, près d’East Earl (PA), offre deux cultes la plupart des dimanches pour rendre service aux centaines de personnes qui fréquentent l’église. Bien que leur cuisine soit en rénovation cet été, ils se sont portés volontaires pour accueillir de 70 à 75 invités. La dame qui coordonne la cuisine lors des événements communautaires de l’église accueillera les visiteurs chez elle, avec sa famille, pour le repas du midi le 26 juillet.

    « Il n’y a pas de meilleure façon d’élargir notre expérience du culte et de la foi en communauté que de prier, de chanter et de lire les Écritures ensemble, puis de couronner le tout par un repas et une rencontre », fait remarquer Liesa Unger.

    Article par Phyllis Pellman Good, auteure et rédactrice pour la Conférence Mennonite Mondiale.

    Histoires de familles d’accueil

    Lyndell Thiessen, qui travaille à assigner des visiteurs à des familles d’accueil, raconte ces histoires et ajoute « je ne peux qu’admirer les hôtes et leur enthousiasme pour l’accueil » :
    • Une famille hôte a loué quatre lits sur roulettes afin de pouvoir accueillir plus de personnes.
    • Plusieurs hôtes effectueront plus qu’un voyage pour déposer leurs invités aux arrêts de la navette, car ils ont beaucoup d’espace à offrir dans leur maison, mais pas assez dans leur véhicule.
    • Deux femmes, toutes les deux ayant vécu la mort subite de leur époux, souhaitent honorer leur engagement d’accueillir des visiteurs. Elles disent que c’est important pour elles de le faire.
    • Une hôtesse est tellement enthousiaste d’accueillir des visiteurs du Zimbabwe qu’elle est en train de leur confectionner des petites courtepointes en cadeau. Elle a demandé à sa voisine amish de l’aider à concevoir le modèle.
    • Leon Stauffer, coordonnateur du transport par navette des participants hébergés dans les familles, et son épouse Nancy, ont choisi de rester dans la région des familles d’accueil pendant PA 2015 au lieu de rester avec le personnel de la CMM à Harrisburg. Plus de 1 000 invités sont hébergés dans environ 350 familles. Les Stauffer veulent être disponibles pour assurer un service fluide et ponctuel des 21 autobus qui emmèneront les invités au Rassemblement.
    • Quand une hôtesse a appris que six personnes seraient placées dans sa maison, elle a répondu « Seulement six? J’en avais demandé 16! »
  • Mwanza, Tanzanie – Les évêques de la Kanisa la Mennonite Tanzania et de la Kenya Mennonite Church travaillent ensemble à une formation locale abordable pour les pasteurs de villages.

    Pour ce faire, ils ont créé un partenariat avec les missionnaires de Eastern Mennonite Missions, Joe et Gloria Bontrager (États-Unis), qui développent et mettent en œuvre un programme de niveau élémentaire qui servira aussi de modèle à l’avenir pour la formation des responsables d’église.

    Les Bontrager se rendent dans différentes régions et commencent le programme avec un séminaire de ‘formation des formateurs’. Partant du niveau élémentaire et tout en montrant comment enseigner, ils apportent aux responsables locaux ce dont ils ont besoin pour donner eux-mêmes les douze cours en deux ans.

    Ê ce jour, ils ont dirigé 15 séminaires de ‘formations de formateurs’ dans sept des dix diocèses de la Kanisa la Mennonite Tanzania et dans cinq des sept diocèses de la Kenya Mennonite Church. Très souvent, les évêques animent aussi les séminaires, comme dans le diocèse de Mwanza (Tanzanie), où l’évêque Albert Randa a donné un cours sur la discipline d’église pour les candidats à l’ordination.

    Le programme a un fort impact sur les églises parce qu’il est conçu pour combler les lacunes des pasteurs dans les domaines bibliques et dénominationnels. Par exemple, les responsables ont demandé à avoir un cours spécifique sur ce qui caractérise les mennonites. Ils s’étaient rendus compte que de nombreux paroissiens ne connaissaient pas la différence entre les mennonites et les autres dénominations.

    La méthode d’enseignement de Joe et Gloria Bontrager contribue pour beaucoup à l’impact du programme. En Afrique, l’enseignement est souvent basé sur des exposés et l’apprentissage par cœur, mais Joe et Gloria insistent sur la réflexion personnelle et la discussion ouverte. Le matériel d’étude ne vise pas à simplement apporter des connaissances, mais à initier un dialogue sur la façon de les appliquer.

    Les responsables d’Église sont convaincus que cette pratique rend les formations au leadership des pasteurs accessibles et abordables, tout en leur permettant d’assumer leurs responsabilités domestiques et familiales. Les responsables sont satisfaits aussi de voir les étudiants commencer à partager avec les autres ce qu’ils ont appris.

    Adapté d’un article de Chris Fretz et Amanda Miller, Eastern Mennonite Missions (EMM)

  • ‘Marcher avec Dieu’ est le thème de notre prochain Rassemblement mondial, qui se tiendra du 21 au 26 juillet 2015. Mais comment pouvons-nous marcher ensemble si nous ne croyons pas exactement la même chose ? C’est la question qu’un responsable m’a posée il y a quelques mois, alors que je visitais sa communauté. « Ê la CMM, nous aimons la diversité … » ai-je commencé à répondre. Mais il a mis fin brusquement à notre conversation en insistant sur le fait qu’il est impossible de marcher avec ceux qui pensent différemment que vous.

    Il semble que nous entendons ce message partout dans le monde, surtout lorsqu’il s’agit de différences religieuses. Même notre histoire anabaptiste comporte toute une série de fractionnements et de divisions en raison de profonds désaccords sur des questions de doctrine et d’éthique. Est-il possible – voire souhaitable – d’avoir une communion de dimension mondiale quand nous avons une telle diversité de cultures, de choix éthiques et de conceptions théologiques ?

    Ê la CMM, nous avons découvert que la diversité n’est pas seulement possible, mais encore bonne. Cette diversité se manifeste lorsque nous partageons le même fondement : Jésus-Christ.

    Quand je lis les Écritures, j’y trouve au moins trois raisons pour lesquelles nous avons besoin d’une communauté mondiale, multiculturelle et très diversifiée :

    D’abord, Jésus. Il y a quatre évangiles qui parlent de Jésus. Chacun reflète l’expérience de son auteur avec Jésus-Christ. Ces écrits théologiques ne montrent pas Jésus exactement de la même manière. Ils sont assez différents. Pourquoi n’avons-nous pas un seul évangile ? Pourquoi avons-nous besoin de quatre points de vue présentant des interprétations différentes concernant Jésus ? Depuis le début, l’Église considère cette diversité comme cruciale pour nous aider à comprendre qui est Jésus. L’Église primitive n’a pas cherché à harmoniser les quatre évangiles, pour avoir un récit unique et uniforme. Nous avons besoin de la diversité pour mieux connaître Jésus.

    Deuxièmement, l’éthique. Le texte sur l’amour que l’on trouve dans 1 Corinthiens 13 se situe dans un contexte de diversité et de profonds désaccords. Par exemple, les opinions des croyants sur ce qu’ils pouvaient manger ou ne pas manger différaient. Ces mêmes croyants prenaient des décisions différentes sur ce problème éthique, décisions possibles parce que l’Écriture elle-même n’apporte pas de réponse définitive. Dans ce contexte, l’apôtre Paul exhorte d’aimer. Il semble donc que la diversité et même les désaccords sont nécessaires dans le corps du Christ, si nous voulons connaître le sens de l’unité, de l’amour, du pardon, de la patience et de l’abnégation. Il est facile d’aimer ceux qui pensent la même chose que nous, mais sommes-nous capables d’aimer ceux qui pensent autrement ?

    Troisièmement, la vision. Sur la route d’Emmaüs, les disciples n’ont découvert la vérité sur la résurrection de Jésus que lorsqu’ils se sont assis et ont dîné ensemble – Jésus étant au milieu d’eux – en dépit de leurs différences. Pendant leur longue marche depuis Jérusalem, ils ont résisté à la tentation de s’éloigner les uns des autres en raison de leurs conceptions théologiques divergentes sur le Messie. Ce n’est pas en passant des heures à des discussions théologiques qu’il ont découvert Jésus. Leurs yeux ne se sont ouverts que lorsqu’ils ont partagé un repas. Notre manière de voir les autres disciples du Christ (et le Christ lui-même) change quand nous les considérons comme des membres de notre famille. Avec notre famille, il est possible de s’asseoir et de manger ensemble malgré les différences.

    Pourquoi avons-nous besoin d’une communauté mondiale ? C’est un des sujets que nous abordons dans ce numéro du Courrier / Correo / Courrier. Nous avons besoin d’une communauté mondiale et de la diversité qu’elle apporte afin de mieux connaître Jésus, d’avoir une meilleure expérience de l’unité, du pardon, de l’amour, de la patience et de l’abnégation, et pour nous ouvrir les yeux sur ce qui peut nous rapprocher.

    Que Dieu nous aide à marcher ensemble et à aimer notre Église mondiale si diverse. Marchons avec Dieu !

    César García, secrétaire général de la CMM, travaille au siège social de Bogotá (Colombie).