Catégorie : Non classifié(e)

  • Le 23 juillet, plus de 50 francophones de 12 pays différents se sont retrouvés sous la présidence de Max Wiedmer dans une salle perdue au fond d’un dédale de couloirs du Farm Show Complex de Harrisburg, en Pennsylvanie. Si perdue qu’une trentaine de personnes ne l’ont jamais trouvée… Échos de cette réunion du Réseau mennonite francophone. Elisabeth Baecher, rédactrice de Perspective, mensuel des Eglises mennonites de Suisse.

    Habituellement, le Réseau francophone se réunit deux fois par an au niveau européen. Ce n’est que tous les trois ans, lors des rassemblements des délégués de la Conférence mennonite mondiale que les membres de plusieurs continents se retrouvent. Cette rencontre prend des airs de fête, tant les participants sont heureux de se revoir. Aux habitués se sont ajoutés cinq Québécois, deux représentants du Mennonite Central Committee (MCC) au Burundi, un implanteur d’Églises congolaises en Afrique du Sud, une personne du Bénin, d’anciens missionnaires et d’autres francophones de passage qui participaient au rassemblement mondial. Certains d’entre eux ont cependant eu du mal à comprendre les enjeux d’une telle rencontre.

    Modeste francophonie 

    Pourquoi est-il si important que les francophones se rencontrent ? Les francophones se sentent souvent un peu seuls dans la grande communauté mondiale, dominée par l’anglais et l’espagnol. Mis à part les Églises mennonites du Congo très nombreuses, les francophones sont souvent dans de petites unions d’Églises du Canada (Québec), de Haïti, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, en plus de la France, de la Suisse et de la Belgique. Les Congolais sont très nombreux, mais en réalité beaucoup d’entre eux ne parlent pas le français.

    Il est important de se rencontrer pour parler des projets en cours, des ressources disponibles en français et pour cultiver des relations fraternelles sans barrière de langue. En anglais, il existe une pléthore de livres, de cours et de sites Internet… En français, les ressources sont bien plus modestes et gagnent à être mises en commun.

    Lors du rassemblement de Harrisburg, la Conférence mennonite mondiale a fait un réel effort pour traduire les documents en français et a déployé de grands moyens pour proposer une traduction simultanée en français lors du rassemblement.

    Simple réseau ou projets communs

    Les trois heures de rencontre prévues n’ont suffi qu’à faire un tour de table où chacun s’est présenté. Après les échanges par e-mail, par Skype, c’est un plaisir de se rencontrer en personne.

    Quelques participants ont parlé de leur union d’Églises de manière plus détaillée. Certains pensaient qu’il était nécessaire que le groupe se structure de manière claire, qu’il formule des projets communs… Mais l’ensemble des personnes présentes n’est pas vraiment représentatif et n’a pas le mandat de prendre des décisions. Par ailleurs, le Réseau ne dispose pas non plus de moyens financiers.

    Le plus important, c’est d’apprendre à se connaître et à découvrir ce qui se vit dans les autres pays. Lors des rencontres, nous avons appris par exemple qu’il existe dix Églises francophones au sein de Mennonite Church USA (congolaises et haïtiennes), qu’il y a un grand groupe de francophones en Angola, que les articles publiés dans le cadre du Réseau sont bien appréciés…

    Le Réseau mennonite francophone existe maintenant depuis 15 ans. Des échanges se font occasionnellement entre la France, la Suisse, le Congo, le Burkina Faso et le Québec. Des liens se constituent et se régularisent. Des projets d’échange un peu plus importants ont vu le jour (des camps de jeunes Suisses à Haïti, de Français au Congo et cet été au Burkina Faso, une délégation québécoise en France et en Suisse cet automne…). Les agences missionnaires, le MCC et les Églises de chaque pays tissent des liens et créent des échanges.

    La page Internet dédiée au Réseau francophone se trouve sur le site de la Conférence mennonite mondiale (www.mwc-cmm.org). Elle gagnerait à être étoffée en présentant davantage les ressources utiles et les échanges qui ont lieu entre membres du Réseau.

    Une rencontre a eu lieu entre enseignants francophones de théologie avant le début du rassemblement de Harrisburg. Comme seuls quelques délégués africains ont eu le visa pour venir en Pennsylvanie, une nouvelle rencontre devrait avoir lieu en 2017 à Kinshasa. C’est dans ce pays qu’il y a le plus de lieux de formations mennonites francophones.

    Particularité de la R.D. du Congo 

    Fruit d’un réseautage : une nouvelle traduction

    La communication avec les mennonites du Congo s’avère souvent compliquée, compte tenu de leur nombre et des distances. Neal Blough l’a exprimé ainsi : « Vous êtes des géants, nous sommes des moustiques ! » Récemment, les trois grandes unions d’Églises mennonites (la Communauté mennonite au Congo, la Communauté des Frères mennonites au Congo et la Communauté évangélique mennonite) se sont regroupées pour relancer le Comité national inter mennonite (Conim). Ce comité devra répondre à des objectifs définis pour améliorer les relations entre les mennonites du Congo et les autres pays.

    jectifs définis pour améliorer les relations entre les mennonites du Congo et les autres pays. Un grand sujet de frustration pour les quelques Congolais présents était leur difficulté d’obtenir des visas pour l’Amérique du Nord. Selon leurs informations, une personne devait gérer l’ensemble des 300 demandes de visa et a fini par disparaître avec l’argent… L’enquête est en cours.

    Pour aller plus loin…

    Le Réseau mennonite francophone a publié un livre international qui présente les églises qui composent ce Réseau, des articles provenant de divers pays, sur la non-conformité, le courage de s’opposer à l’injustice, la vision de jeunes pour l’église, une réflexion sur l’avenir du Réseau…

    Vivre l’Eglise au-delà des frontières (14 auteurs) Dossier de Christ Seul 1/2012, Editions Mennonites, Montbéliard, 73 pages, 8 ‚Ǩ, Commande : editions.mennonites@wanadoo.fr – tél. 03 81 94 59 14

    large group of people around tables arranged in a square
  • Harrisburg, Pennsylvanie – « Nous allons offrir un festin universel pour l’âme » dit Don McNiven, du comité du programme de PA 2015, en parlant des orateurs du soir au Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale qui se tiendra à Harrisburg (Pennsylvanie) au mois de juillet.

    « Chaque jour, nous allons examiner une tension que nous vivons tous en tant que chrétiens. Nous allons débuter chaque matinée avec une conversation sur le sujet, puis terminer la journée avec les observations, sur le même sujet, d’une personne fidèle en provenance d’un continent différent chaque soir. »

    Dès l’ouverture, le mardi soir 21 juillet, César García de Bogotá (Colombie), secrétaire général de la CMM, nous présentera le thème du Rassemblement « En marche avec Dieu ». Il se concentrera surtout sur Luc 24 et parlera de « En marche sur le chemin d’Emmaüs. »

    Yukari Kaga du Japon examinera « En marche dans le doute et la conviction » (1 Pierre 1/3-9) le mercredi soir 22 juillet. Yukari exerce un ministère pastoral dans plusieurs petites assemblées mennonites à Hokkaido. Elle est directrice en chef du Centre de mission de la paix et se rend utile au Centre mennonite de recherche et d’éducation au Japon.

    Nzuzi Mukawa de la République démocratique du Congo prendra la parole sur « En marche dans le conflit et la réconciliation » (1 Samuel 25/1-44; 2 Corinthiens 5/17-20) le jeudi soir 23 juillet. Nzuzi est le chef d’équipe pour Mission des frères mennonites en Afrique subsaharienne et le pasteur associé d’une assemblée FM au Congo.

    Wieteke van der Molen des Pays-Bas explorera « En marche dans l’autonomie et la communauté » (Genèse 32) le vendredi soir 24 juillet. Wieteke, pasteure d’une petite assemblée mennonite au nord d’Amsterdam, aime lire et raconter des histoires.

    Bruxy Cavey du Canada parlera de « En marche dans l’accueil et le don » le samedi soir 25 juillet. Bruxy est le pasteur enseignant à The Meeting House, une des églises les plus grosses et les plus innovantes au Canada. Bruxy, membre des Frères en Christ, est un auteur et donne de nombreuses conférences dans le monde.

    Nous serons bénis en écoutant nos sœurs et nos frères qui vivent leur foi dans des situations particulièrement difficiles », dit Don McNiven. « Ils nous parleront avec franchise des rigueurs de la marche à la suite du Christ, peu importe nos circonstances. Quelle richesse extraordinaire pour nous tous! »

    Pour plus de renseignements sur PA 2015 et s’inscrire, allez à www.mwc-cmm.org/pa2015.

    Article par Phyllis Pellman Good, auteure et rédactrice pour la Conférence Mennonite Mondiale

  • Harrisburg, Pennsylvanie – Un ensemble international composé de 19 chanteurs et instrumentistes vient d’être constitué pour diriger chaque jour les cultes du matin et du soir à PA 2015, le Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale qui se tiendra au Complexe de la Foire agricole à Harrisburg du 21 au 26 juillet.

    « Au cours des prochaines semaines, nous écouterons les histoires des uns et des autres », explique Marcy Hostetler, responsable du groupe. « C’est tellement important d’aimer et de respecter les personnes avec lesquelles nous travaillons. »

    Les onze vocalistes et les huit instrumentistes proviennent de l’Inde, du Congo, de l’Éthiopie, de l’Allemagne, du Mexique, de l’Espagne, de l’Indonésie, de la Colombie et des États-Unis. Sept des huit instrumentistes vivent dans le centre-sud de la Pennsylvanie, la région où sera tenu PA 2015. « Nous voulions que l’ensemble instrumental puisse pratiquer bien avant que le reste du groupe arrive afin d’avoir une base solide », ajoute Marcy Hostetler.

    « Les musiciens qui ont posé leur candidature nous ont envoyé leur curriculum vitæ, des clips musicaux ou des liens youtube ainsi que des références » dit Marcy Hostetler à propos du processus de sélection des membres du groupe.

    « Nous avons eu plusieurs candidats talentueux, mais nos critères ne prenaient pas en compte que les habiletés musicales. Nous voulions représenter tous les continents. Nous avons recherché l’équilibre des sexes. Une expérience internationale et diverses participations musicales ont été des avantages ainsi que la capacité de jouer plusieurs instruments et de chanter.

    Après la sélection initiale du groupe, la deuxième étape consistait à demander aux candidats choisis de répondre à des questions à développement sur la foi et sur leur compréhension de l’anabaptisme et de la manière de le vivre. »

    Les membres de l’ensemble apportent une expertise musicale ainsi qu’une riche expérience humaine. Voici quelques exemples :

    • Dodó Miranda a grandi au Congo en tant que réfugié angolais. Ê cinq ans, il insistait pour assister aux pratiques de la chorale avec ses parents; il a joint officiellement la chorale à l’âge de huit ans à cause de sa détermination et de ses aptitudes. Adulte, il a participé à plusieurs festivals de musique en Afrique du Sud, en France, en Norvège et aux États-Unis, Il est très demandé en Angola où il apparaît régulièrement à la télévision nationale et à la radio comme un musicien gospel.
    • Nohemy Ruth García de l’Espagne a un registre vocal de trois octaves. Elle a chanté avec les chorales philarmoniques de l’Opéra de Sydney (Australie) pendant trois ans. Également auteure-compositrice, elle a reçu le mandat de composer un chant de paix pour souligner le 10e anniversaire de l’attentat de Madrid (qui a tué 191 personnes et en a blessé 1800). « Au programme des commémorations, des chorales de partout dans le pays ont pris part au projet, raconte Nohemy Ruth, des milliers de personnes se sont réunies dans des centaines de villes cette semaine-là et ont chanté ensemble ‘Despertar’ (‘Éveil’) », la chanson originale de Nohemy Ruth García.
    • Clyde Ferguson, Jr., de Caroline du Nord, fabrique des « diddley bow » (instrument à une corde). Son groupe, Pop Ferguson Blues, a été reconnu par le patrimoine national afro-américain AT&T et fait désormais partie du programme scolaire en Caroline du Nord pour sa contribution à l’histoire de la Caroline du Nord. Clyde Ferguson a enseigné dans des écoles publiques de la Caroline du Nord pendant 26 ans et a dirigé des groupes musicaux scolaires pendant plusieurs années. Membre du comité de direction des frères mennonites, il a aussi développé un programme de prévention au décrochage scolaire appelé « Reach em to Teach em ».
    • Marisol Arriaga Aranda du Mexique est une diplômée du Conservatorio Nacional de Música à Mexico. Elle a exercé un ministère pastoral dans deux églises mennonites dont une avec un important centre communautaire. Présentement, elle chante soprano dans Abba Padre Musical Integration et dirige la musique dans des ateliers offerts par Femmes en action pour la paix à Mexico.

    « Nous réunissons des directeurs musicaux et des artistes reconnus, dit Marcy Hostetler. Premièrement, nous devrons apprendre à échanger nos idées et à collaborer pour créer un son merveilleux, car plusieurs d’entre nous sont habitués à être des directeurs! »

    Chaque jour à PA 2015, un différent continent sera représenté – y compris sa musique. La musique latino-américaine avec ses rythmes et ses styles particuliers sera mis à l’honneur le mardi 21 juillet; la musique asiatique le mercredi 22 juillet; la musique africaine le jeudi 23 juillet; la musique européenne le vendredi 24 juillet; et la musique nord-américaine le 25 juillet.

    « Don McNiven, le coordonnateur du groupe, et moi-même envoyons présentement des clips de musique à chaque membre de l’ensemble afin de les rendre familiers avec quelques-uns des chants que nous chanterons sur l’estrade. Nous nous réunirons environ quatre jours avant le Rassemblement pour pratiquer ensemble, se connaître et former un groupe qui pourra conduire toute l’assistance dans un merveilleux culte », explique Marcy.

    « Le mieux préparé nous serons, le plus ouvert et le plus flexible nous pourrons être. Quand nous avons sélectionné les musiciens, nous avons recherché des musiciens avec divers talents – qui peuvent jouer et chanter – et qui respectent et comprennent la valeur d’un véritable culte d’adoration.

    Bien entendu, nous chanterons en diverses langues, ce qui requiert aussi un effort spécial. Un des critères pour faire partie de l’ensemble est de pouvoir communiquer en anglais. Nous devons avoir au moins un langage en commun! », dit Marcy.

    « Souvenez-vous – à PA 2015, nous allons tous chanter avec l’ensemble qui nous conduira et nous appuiera! » explique Don McNiven. Des voix unies, élevées dans un culte multiculturel en réponse à notre Créateur, Sauveur et Seigneur, seront rien de moins qu’un avant-goût de l’adoration dont on entend parler dans l’Apocalypse ».

    Article par Phyllis Pellman Good, auteure et rédactrice de la Conférence Mennonite Mondiale

    Chanteurs et instrumentistes

    Membres de l’ensemble vocal : Debora Agustinus (Indonésie), Marisol Aranda (Mexique), Nohemy Ruth García (Espagne), Dawit Getachew (Éthiopie), Emily Grimes (É.-U.), Nina Marie Horsch (Allemagne), Patience Lola (Congo), Dodó Miranda (Congo), Anugraha Mochary (Inde), Anna Showalter (É.-U.), Mark Wenger (É.-U.)

    Membres de l’ensemble instrumental : Clyde Ferguson (É.-U.), Christy Kauffman (É.-U.), Ryan Kauffman (É.-U.), Abby Madden (É.-U.), Frances Miller (É.-U.), Wilar Mora (Colombie), Jeff Raught (É.-U.), Daryl Snider (É.-U.)

  • Panama – La prière pour les revendications territoriales fut la principale requête entendue par une délégation de la Conférence Mennonite Mondiale lors d’une visite effectuée en février 2015 aux responsables d’églises et de communautés autochtones au Panama.

    Les dirigeants de l’église membre de la CMM, Iglesia Evangélica Unida Hermanos Menonitas de Panamá (Église évangélique unie des frères mennonites du Panama), a invité une délégation de la CMM pour l’informer au sujet de la longue lutte menée pour l’obtention légale des titres de propriété, reconnus et effectifs, des territoires ancestraux.

    Malgré les garanties constitutionnelles de la propriété foncière, le gouvernement fait peu pour empêcher les colons illégaux de prendre les terres, d’abattre et de vendre des arbres – en particulier le cocobolo – et d’utiliser les terres pour l’élevage.

    La délégation, sous les auspices de deux Commissions de la CMM (Paix et Diacres), était constituée de quatre personnes : Joji Pantoja des Philippines, Jack Suderman du Canada, Gladys Siemens du Brésil et Henk Stenvers des Pays-Bas.

    Dans la ville de Panama, ils ont rencontré toute une journée les responsables d’églises qui jouent aussi un rôle de direction au Congrès national du peuple Wounaan. Puis, ils ont visité trois villages par bateau, planifiant les départs et les arrivées au rythme de la marée montante des rivières intérieures.

    Dans chaque village, il y avait un culte en soirée et un séjour d’une nuitée. Le matin, la délégation écoutait des histoires qui montrent que l’empiètement sur les terres autochtones fait perdre l’espoir et la patience des villageois qui ont l’impression que leurs appels à l’aide ne sont pas entendus

    La délégation a vu à plusieurs reprises une foi ferme en la puissance de la prière et le plaidoyer de la communauté de foi mondiale. La prière ci-annexée reprend des sujets de prière spécifiques entendus lors des conversations auxquelles la délégation a pris part.

    « Ils comprennent – du moins en partie – les limites de nos capacités », a noté Jack Suderman dans l’ébauche du rapport de la délégation. « Ils comprennent aussi la puissance de Dieu dans la prière du peuple de Dieu. L’idée de permettre que leur histoire soit rendue publique est, en soi, le plus grand espoir de ces leaders. Il existe un sentiment profond que la vérité l’emportera un jour ou l’autre, mais il faut que les besoins soient exposés et rendus publiques. »

    Les responsables d’églises ont aussi demandé de l’aide pour la formation de leader dans des domaines tels que la résolution de conflit, la formation de l’identité, la justice réparatrice, et les stratégies non violentes. De plus, ils ont demandé un plaidoyer dans des forums internationaux tels que les Nations Unies, l’Organisation des États américains, et le gouvernement du Panama.

    Communiqué de la CMM

     

    Prière

     
    La Commission Diaconie et Paix de l’Iglesia Evangélica Unida Hermanos Menonitas de Panamá (Église évangélique unie des frères mennonites du Panama) a demandé que le peuple de Dieu, partout dans le monde, prononcent cette prière à leur sujet.
                                                                                              
    Dieu créateur de justice, de paix, d’amour et de miséricorde,
     
    Tu connais les luttes de ton peuple.
    Tu connais les luttes du peuple Wounaan au Panama; une lutte de justice liée à leur domaine ancestral aux prises avec des invasions ininterrompues de ses terres.
     
    Nous te prions.
    Nous déplorons la perte actuelle de précieuses ressources pour le peuple Wounaan.
    Nous prions que le gouvernement du Panama puisse agir pour garantir le titre collectif du territoire. 
     
    Nous te prions pour que justice soit faite dans le cas des trois hommes qui ont été faussement accusés et condamnés à 20 ans d’emprisonnement à cause de leur rôle dans cette revendication territoriale.
     
    Nous prions pour ta justice dans le processus judiciaire mené par l’avocat Leonidas Quiróz; processus qui semble encore manquer d’écoute et de cœurs bien disposés pour résoudre ces conflits.
     
    Nous demandons la sagesse et la patience pour les pasteurs locaux et les responsables de la Conférence de l’Église évangélique unie des frères mennonites du Panama.
     
    Nous rendons grâce pour leur ferme intention de garder cette lutte libre de violence.
    Nous rendons grâce pour leurs préoccupations à l’égard de la flore et la faune vivifiantes, créées pour assurer la vie des générations à venir.
    Nous rendons grâce pour leur sagesse et leur patience.
    Nous rendons grâce car ils sont ton peuple et tu es leur Dieu.
     
    Merci Dieu d’écouter notre lamentation. Merci de connaître l’intégrité de notre cœur. Merci parce que ta volonté, c’est le bien de toute la création.
     
    Que ta volonté soit faite.
     
    Amen.

     

  • Bogotá, Colombie – La Conférence Mennonite Mondiale lance un appel urgent à la prière pour la population du Népal. Le samedi 25 avril 2015, le Népal a été frappé par un séisme de magnitude 7,8 sur l’échelle Richter, suivi de nombreuses répliques.

    La CMM a été en contact avec son église membre, Nepal BIC (Frères en Christ) Church/Brethren in Community Welfare Society. Le 27 avril, Shemlal Hembron, le secrétaire général de l’Église, a écrit « la plupart de nos églises Frères en Christ sont situées dans l’est du Népal; tous les membres de nos églises sont sains et saufs à l’exception de deux personnes qui ont été blessées à Katmandou au moment où elles sortaient en courant de l’église. Les bâtiments de nos églises et les maisons de nos membres ont été touchés. Veuillez prier pour les familles en deuil et pour la vie au quotidien. » Pour lire l’intégralité du courriel, cliquez ici.

    Shemlal Hembrom a envoyé d’autres nouvelles le 29 avril. Il écrivait : « Dieu merci, maintenant les répliques ont diminué et notre réseau de téléphones et d’Internet commence à fonctionner, Cependant, c’est avec tristesse que nous rapportons que le bilan de la tragédie s’alourdit. Ê ce jour, 5 400 personnes ont péri, mais le premier ministre Shushil Koirala dit que “le nombre de victimes pourrait monter jusqu’à 10 000 en raison du manque d’information en provenance des villages isolés”. Plus de 8 000 personnes sont hospitalisées, des centaines reçoivent un traitement médical sur la route ou dans des aires ouvertes; plus de 2 000 personnes emprisonnées sous les débris d’immeubles écroulés ont été rescapées vivantes; et les équipes de secours ont aussi leur lot de difficultés à cause de la pluie. Selon les rapports, 10 millions de personnes dans le pays ont été affectées par le séisme. »

    « Ê côté de Katmandou, le district Sindhupalchok, au nord-est de Katmandou, est celui qui compte le plus de victimes. Bimal Lama, notre pasteur Frères en Christ avec Mission Tibet à Katmandou, est originaire de ce district où sa mère et d’autres parents vivent. Samedi après-midi, il a été informé que la plupart des maisons de son village avaient été détruites, plusieurs personnes avaient péri et que sa mère était blessée. Depuis, il est sans nouvelles de sa mère car il n’y a pas de connexion téléphonique dans la région. Il est donc très inquiet. »

    « Nous remercions Dieu parce que nos membres de l’Église Frères en Christ à Katmandou sont sains et saufs, à part quelques blessés. Nous sommes reconnaissants à Dieu et nous vous remercions tous pour vos prières et votre intérêt. Nous croyons que nous sommes épargnés parce que le Seigneur a un plan spécial. Aussi nous, le comité exécutif Frères en Christ, nous sommes réunis pour remercier Dieu, prier pour les familles endeuillées et chercher la volonté de Dieu afin qu’en tant que peuple de Dieu nous puissions montrer Son amour. Les besoins sont immenses; si nous pouvons faire de petites choses pour quelques-uns, ce serait une grande aide pour eux. »

    Shemlal Hembrom a ajouté que l’Église Frères en Christ du Népal planifie l’envoi d’une équipe de 15 à 20 bénévoles dans le district de Shindhupalchok et l’approvisionnement de 1 000 abris temporaires, d’une assistance alimentaire et des médicaments à 4 000 victimes pendant au moins un mois. Ils planifient également plusieurs projets de reconstruction. Le budget total de leur plan est de 225 000 $ à 250 000 $.

    « Veuillez prier pour que Dieu ouvre la porte et que nous ayons ces fonds », conclut Shemlal Hembrom.

    Le Comité Central Mennonite a aussi commencé à répondre aux besoins en travaillant avec des organisations locales dans des endroits reculés dans l’est du Népal; il fournit de la nourriture et d’autres articles de nécessité aux familles touchées. Pour en savoir davantage sur leur action, cliquez ici.

    Communiqué de la CMM

  • Quand j’ai assisté à une rencontre de mennonites européens à Madrid en novembre 2011, j’ai rencontré Liesa Unger. Elle m’a demandé si je pouvais aider à la traduction en portugais à un événement de la CMM à venir en Suisse au mois de mai 2012. Je savais que des frères de l’Angola et du Brésil seraient là, j’étais donc très heureux d’accepter de rendre ce service.

    Le temps venu, je suis donc allé à Chrischona à Bâle en Suisse. Dès que j’ai commencé à servir d’interprète, j’ai été très surpris de rencontrer un frère du Mozambique. Il s’appelait Filipe Mubecane. Ici et là, nous avons eu la chance d’échanger et de parler de cette ancienne colonie portugaise.

    Outre le fait que le Mozambique est une ancienne colonie portugaise et que nous parlons la même langue, mon beau-frère et sa famille ont déménagé au Mozambique en 2007 pour y travailler comme missionnaire. Nous avons donc eu de bons échanges à propos de son pays et du travail là-bas. Je lui ai promis que lorsque j’irai visiter ma famille, je m’assurerai d’entrer en contact avec lui, frère Filipe, et de lui rendre visite.

    Or, la réunion d’ICOMB en 2014 devait avoir lieu à Luanda en Angola, j’ai demandé au directeur général d’ICOMB, mon bon ami David Wiebe, si je pouvais me rendre plutôt à Maputo au Mozambique, y visiter ma famille et Filipe et de là m’envoler à Luanda à mes propres frais. David a accepté volontiers. J’ai aussitôt écrit à Filipe Mubecane pour lui annoncer mon prochain voyage au Mozambique… il était très enthousiaste.

    Après les réunions à Luanda et un séjour de deux semaines dans l’Angola intérieur profond (c’est une autre histoire…), je suis retourné à Maputo. Avec l’aide de mon beau-frère, nous avons organisé une nouvelle rencontre avec Filipe. Imaginez combien ce temps avec Filipe a été passionnant et excitant… il m’avait déjà préparé un gros programme avec des séminaires, des prédications, des visites d’églises. Malheureusement mon séjour trop court a fait monter sa frustration; il m’a dit : « Frère José, tu me tues! ». Malgré tout, après des pourparlers, nous sommes parvenus à visiter une église le dimanche suivant et nous avons eu un très bon temps avec la communauté.

    De plus, en guise d’engagement envers l’Église du Mozambique, mon beau-frère a promis de visiter cette conférence d’églises, de préparer des séminaires et d’aider ces frères de quelque façon qu’il pouvait. Cet engagement a communiqué beaucoup de paix au frère Filipe et à la fin de notre rencontre il affichait un grand sourire joyeux!

    Le dimanche 8 juin, nous avons visité une des églises Frères en Christ à Maputo avec le frère Filipe, son épouse et ses enfants. Ce fut un magnifique culte avec beaucoup de chants, de la joie et du bonheur. J’ai pu apporter un message de la Bible à la communauté. Je leur ai aussi dit qu’ils n’étaient pas seuls, qu’il existe une grande famille mondiale qui prie et qui s’intéresse vraiment à ce qui se passe au Mozambique. J’ai assuré les frères et les sœurs que je parlerai du Mozambique à mon retour au Portugal.

    Le temps est venu de partir. J’ai tellement eu un bon temps dans ce pays que je dois vraiment y retourner… et j’espère que mes paroles vous mettront au défi d’y aller aussi et de voir… le pays du sourire!

    P.S – Quand Vasco da Gama, en route vers l’Inde, s’est arrêté à un endroit appelé Inharrime au sud du Mozambique, il a été impressionné par l’accueil du roi local, aussi a-t-il appelé cet endroit « le pays des gens doux ». C’était le 11 janvier 1498.

    Récit de José Arrais, Portugal

  • Harrisburg, Pennsylvanie – Les arts seront présentés de diverses façons à PA 2015, le Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale, qui aura lieu à Harrisburg du 21 au 26 juillet. Pour information, visitez www.mwc-cmm.org/cmm-lart.

    Une exposition-concours d’œuvres contemporaines par des artistes de tous âges et de toutes traditions se tiendra dans la galerie centrale. Le juré sera Theodore Prescott, sculpteur et auteur qui a enseigné au Messiah College et contribué à la fondation de CIVA (Christians in the Visual Arts – les chrétiens dans les arts visuels).

    La date limite pour soumettre des œuvres à l’exposition-concours est le 30 avril.

    Une deuxième galerie d’art présentera des collections spéciales sur l’histoire des anabaptistes. Parmi les collections d’art, il y aura l’artiste-conservateur Ray Dirks, illustrant le courage et la foi des femmes mennonites après la révolution russe; des gravures à partir de plaques de cuivre utilisées pour la production originale du Miroir des Martyrs; les photographies de 100 femmes âgées de 1 à 100 ans par Molly Kraybill; les photographies de Howard Zehr illustrant la vie des victimes à la suite d’un traumatisme causé par un crime; des artistes de Community Mennonite Church à Lancaster représentant des interprétations du chemin de la croix.

    Dans une exposition à l’étage supérieure de l’aire du Village de l’Église Mondiale, des églises présenteront leurs bannières, tapisseries, panneaux et autres pièces d’art liturgique.

    De plus, durant le Rassemblement, les œuvres réalisées par les enfants durant leurs propres programmes seront exposées dans l’arène des enfants.

    En plus de ces expositions, il y aura plusieurs ateliers sur le thème de l’art.

  • La Communion mondiale : pourquoi est-elle importante ? Explorer notre engagement commun à être une famille à l’échelle du monde

    Les membres de la Conférence Mennonite Mondiale se sont engagés à être une communion de foi et de vie à l’échelle du monde (koinonia). Nous cherchons à être une communion transcendant les frontières de nationalité, de race, de classe, de sexe et de langue. Pourtant, en raison de leur diversité, les églises membres ont une compréhension différente de l’importance de la communion mondiale.

    L’édition d’avril 2015 de Courier / Correo / Courrier explore les raisons pour lesquelles les communautés anabaptistes du monde entier se réunissent pour former la CMM. Dans les articles qui suivent, les auteurs réfléchissent à la question : Pourquoi mon assemblée locale ou régionale a t-elle besoin d’une communion mondiale ?

    Jésus en chair et en os

    Tard, un soir d’orage, une petite voix se fait entendre de la chambre de l’autre côté du couloir. « Maman, j’ai peur !» Maman répond gentiment : « Chéri, n’aie pas peur, je suis juste à côté ». Après un court moment, le tonnerre gronde au loin et la petite voix redit : « J’ai quand même peur ! » Maman répond : « Tu n’as pas de raison d’avoir peur. Ferme les yeux et prie. Et rappelle-toi que Jésus est toujours avec toi ». Une pause plus longue, et la voix de l’enfant est là, debout à côté du lit : « Maman, est-ce que je peux venir dans le lit avec toi et papa ? » Comme la mère est sur le point de perdre patience, son petit garçon la regarde et lui dit : « Maman, je sais que Jésus est toujours avec moi, mais juste maintenant, j’ai besoin d’un Jésus en chair et en os. »

    Chaque fois que j’entends cette petite histoire, je souris de la manière humoristique dont cette simple vérité est transmise. Il y a des moments critiques dans la vie où nous avons besoin de la présence d’une autre personne pour incarner la présence physique de Jésus, quelqu’un qui soit ‘Jésus en chair et en os’, pour nous réconforter, nous donner du courage ou ce dont nous avons besoin à ce moment. J’imagine que nous sommes nombreux à pouvoir nous identifier à cet enfant !

    De même, il y a d’autres vérités spirituelles qui ont besoin de ‘chair et d’os’ pour devenir réelles. La CMM permet aux Frères en Christ (BIC) du Canada de comprendre cette vérité importante : nous appartenons à une famille d’Église répartie dans le monde entier. Certes, nous savons que partout, les disciples sont un par la foi en Jésus ; Cependant, nous pouvons expérimenter cette vérité précieuse d’une manière concrète depuis que la CMM est devenue ‘chair et os’ pour nous. Cette ‘incarnation’ de notre fraternité mondiale en Christ, renforce nos paroisses BIC du Canada de façon significative.

    D’abord, notre témoignage pour le Christ est renforcé. Le Canada est un des pays les plus multiculturels du monde. Si vous visitez nos villes, marchez dans nos rues, allez dans nos centres commerciaux ou nos écoles, vous découvrirez une riche mosaïque de groupes, de langues, de religions et de cultures. Cette diversité ne fait qu’augmenter avec l’arrivée de centaines de milliers d’immigrants de tous les pays du monde chaque année. Quand le message de Jésus touche nos voisins et nos collègues de travail, nos assemblées BIC reflètent de plus en plus cette diversité. L’Évangile comble le fossé des divisions ethniques et culturelles et devient réel et visible dans les paroisses qui reflètent ainsi la réalité démographique de leur environnement.

    De même avec la CMM, nous devenons une famille mondiale en Christ. Elle offre à nos assemblées une manière concrète de comprendre cette vérité. Et notre témoignage de paix, possible en Christ, est renforcé. Ceux qui viennent peuvent constater que le message de réconciliation de Jésus est plus que des paroles.

    Ensuite, alors que nous participons aux activités de la CMM, notre processus de discipulat est renforcé. La BIC Canada est convaincue que pour ressembler davantage à Jésus, il faut cultiver des relations mutuelles de compassion, localement et globalement. La CMM nous permet de nous sentir proches de personnes qui, autrement, pourraient sembler lointaines. La CMM contribue à notre formation spirituelle par le fait d’être en communion avec d’autres : les écouter, découvrir leurs joies et leurs souffrances et voir la vérité de leur point de vue. La famille mondiale connaît souvent mieux la vérité du Royaume que ceux qui n’ont vécu qu’au Canada.

    Une de nos assemblées se souvient de la visite d’amis anabaptistes d’Afrique australe : ils l’ont aidée à discerner des aspects du combat spirituel qu’elle vivait, puis ils l’ont encouragée par la prière l’intercession et l’adoration. Nos sœurs et frères qui doivent lutter beaucoup plus devant la souffrance, la pauvreté et la persécution ont beaucoup à nous apprendre quand nous partageons leur vie. Cette interaction permet de corriger notre trajectoire, sur le plan personnel tout autant que paroissial, grâce aux réalités découvertes au sein de notre famille mondiale.

    La façon dont nous vivons nos vies, passons notre temps, dépensons notre argent, investissons nos énergies et accueillons nos souffrances, change en devenant membres de notre famille mondiale. Plus nous nous engageons dans la communion mondiale, plus il nous paraîtra naturel de vivre les changements profonds qui doivent se produire dans nos vies et dans nos églises, pour ressembler davantage au Christ.

    C’est une bénédiction de faire partie de la CMM ‘Jésus en chair et en os’ pour les assemblées BIC Canada.

    Darrell Winger a été évêque et directeur exécutif de Frères en Christ Canada de 1997 à 2004 et de 2009 à 2013, ainsi que secrétaire général des Frères en Christ d’Amérique du Nord de 2004 à 2006. Il a aussi été un des responsables de International Brethren in Christ Association. Darrell travaille sur un doctorat en théologie politique à Toronto School of Theology.

  • Ingersheim, France – Notre pays, toute la population et nous-mêmes sommes sous le choc des événements récents, à savoir l’agression terroriste contre les journalistes de Charlie Hebdo, les forces de l’ordre et des Français de confession juive, à Paris, Porte de Vincennes. Les sentiments des uns et des autres vont de la colère contre les agissements commis et contre leurs auteurs, à la peur devant l’insécurité et l’évolution de la situation, en passant par la tristesse, le malaise ou encore la perplexité.

    Nous pensons aux personnes décédées et prions ensemble pour toutes les familles et les proches touchés. Nous sommes dans le deuil. Les rassemblements qui ont eu lieu dans beaucoup de villes ont pu témoigner de la volonté de vouloir vivre ensemble de manière paisible. L’indignation est compréhensible et doit encourager à refuser l’indifférence devant d’autres tragédies travers le monde.

    Ce drame devrait aussi nous pousser tous à nous interroger sur l’état de notre pays, sur les causes profondes qui conduisent à l’extrémisme de certains : sentiment d’abandon de populations défavorisées, absence de repères constructifs, affaiblissement du lien social, interventions militaires, etc.

    Au-delà des faits, nous pouvons redouter les conséquences dans le pays : méfiance, tensions, voire passages à l’acte envers les uns ou les autres, politique sécuritaire, diabolisation des ennemis. Ce climat risque de faire le jeu de partis semant la haine envers les étrangers et nos compatriotes musulmans.

    Face à cette situation dégradée, les chrétiens et les Églises sont appelés à répondre à la manière de Celui qui est leur Seigneur. Ê la haine, Jésus a répondu par l’amour, à la violence, il a répondu par la non-violence, à l’exclusion, il a répondu par la main tendue, aux massacres, il a répondu en appelant à la conversion.

    C’est la manière d’agir de Jésus qui doit nous guider et nous inciter à répondre au mal par la pratique du bien. Prenons l’initiative de manifester le respect, l’amitié et l’hospitalité. Refusons de répandre mensonges et clichés destructeurs, dénonçons l’incitation aux préjugés, aux amalgames et à la peur teintée de racisme. Collaborons avec d’autres pour favoriser la paix sociale.

    Prenons des initiatives pour rejoindre les populations qui se sentent exclues, en particulier les jeunes, et ouvrons des dialogues avec nos compatriotes juifs et musulmans pour un réel vivre-ensemble dans la cité.

    Dans le contexte actuel, l’ensemble des Églises et des chrétiens sont appelés d’une manière nouvelle à devenir artisans de paix et de justice.

    16 janvier 2015 communiqué des Églises Évangéliques Mennonites de France, signé par le président et les membres de son Bureau, la Commission Foi et Vie, la Commission de Réflexion pour la Paix

  • Bogota (Colombie) – Êtes-vous un artiste? Connaissez-vous un artiste anabaptiste? La Conférence Mennonite Mondiale lance un appel d’œuvres d’art qui seront exposées à l’Assemblée Réunie du 21 au 26 juillet 2015 à Harrisburg en Pennsylvanie (É.-U.).

    Des œuvres contemporaines d’artistes de tous âges et de toutes traditions seront exposées dans une galerie principale pendant le Rassemblement. L’exposition en elle-même n’a pas de thème particulier, mais le thème du Rassemblement de la CMM est « En marche avec Dieu ». Les artistes sont encouragés à créer de nouvelles œuvres ou à soumettre des œuvres existantes pour ce rassemblement mondial.

    Les artistes doivent être associés à un des 100 groupes anabaptistes affiliés. Les œuvres admissibles à cette exposition peuvent provenir de divers médias, sujets et origines ethniques et nationales. Toutes les œuvres doivent être originales.

    Pour plus d’information sur l’inscription d’une œuvre à cette galerie, cliquez ici.

    Appel d’œuvres d’art liturgique

    Une autre galerie à l’Assemblée Réunie exposera des œuvres d’art liturgique provenant d’églises de partout dans le monde. La Conférence Mennonite Mondiale lance un appel de bannières et de tapisseries provenant des églises affiliées à la CMM.

    Cette galerie exposera des bannières liturgiques et des pièces d’art visuel créées pour les lieux de culte des milliers d’églises représentées. Si votre communauté a créé des tapisseries exceptionnelles, des bannières ou des pièces d’art visuel qui peuvent être montrées, nous aimerions suspendre ces bannières et ces images dans un des endroits les plus fréquentées du complexe.

    Pour plus d’information sur l’inscription d’œuvres d’art liturgique dont des bannières, des tapisseries ou des pièces d’art visuel, cliquez ici.

    En plus de ces deux expositions, d’autres galeries dans le complexe mettront en valeur des œuvres d’art réalisées par des enfants, de l’art historique et des ressources.

    Communiqué de la CMM

  • Bogotá, Colombie – Ê l’aube du matin de Pâques, le 5 avril, Edgardo Sánchez, un leader d’Iglesia Evangélica Menonita Argentina (Église évangélique mennonite argentine), est mort dans un accident d’automobile en route vers sa résidence à Neuquén en Argentine.

    Plus tard dans la journée, le secrétaire général de la Conférence Mennonite Mondiale, César García de Bogotá en Colombie a annoncé la tragique nouvelle au personnel et aux responsables de la CMM. Edgardo Sánchez était un membre du Comité Exécutif de la CMM depuis 2009, et représentait son église au Conseil Général de la CMM.

    On dit qu’Edgardo Sánchez et sa fille ont été impliqués dans un accident de la route pendant leur retour à la maison après des réunions à Buenos Aires. Ils ont tous les deux été transportés par ambulance jusqu’à un hôpital proche. Edgardo Sánchez a succombé à ses blessures quelques heures plus tard. Sa fille a survécu et a obtenu son congé de l’hôpital.

    Edgardo Sánchez, 52 ans, était un pasteur et le directeur de l’école Fundación Vida (Fondement de la vie) à Neuquén. Le service funèbre a eu lieu le 6 avril. Il laisse dans le deuil son épouse Erica et ses trois enfants.

    « Nous exprimons notre solidarité avec la famille et nous partageons leur perte et leur chagrin », a écrit Danisa Ndlovu le président de la CMM. « C’est aussi une grande perte pour notre famille de foi, d’autant plus que nous attendions avec impatience de nous rencontrer [au Rassemblement du mois de juillet] en Pennsylvanie. »