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  • 2 Corinthiens 4,7 décrit l’Évangile comme un « trésor » dans des « vases d’argile ».

    Ces humbles récipients nous rappellent la tradition japonaise du kintsukuroi, qui consiste à créer (ou recréer) des poteries à partir de pièces cassées. Les récipients endommagés sont reconstitués, souvent à l’aide d’une reliure en or, pour créer à nouveau un objet utile.

    La nouvelle pièce raconte une histoire sur le passé et est imprégnée d’une gloire plus grande que l’ancienne, comme dans Aggée 2,9.

    En tant que communauté, essayez cette forme d’art.

    • Parcourez votre quartier, ramassez les déchets et nettoyez.
    • Trouvez des récipients cassés (par exemple, de la vaisselle ou des vases).
    • Nettoyez les objets cassés qui peuvent être réutilisés.
    • Travaillez ensemble pour les reconstituer, non pas comme ils étaient, mais pour créer (ou recréer) quelque chose de nouveau et de beau.
    Photo : Andrew Suderman

    Par exemple, voyez la croix ci-contre construite à partir de pots d’argile cassés. Iglesia Cristiana Menonita Centre de Fe, à Anolaima, a construit ce parc « Igleparque » dans leur ville, à environ deux heures de route de Bogota. Il est ouvert au public. Les membres de l’église guident les visiteurs pour qu’ils puissent admirer ses nombreuses caractéristiques et partager le message de l’Évangile.

    Avec leur permission, envoyez votre histoire et votre image photo@mwc-cmm.org pour les faire connaître à notre famille anabaptiste mondiale.

    Dimanche de la Paix 2024 – Matériels pour le culte

     

  • Cinq ensembles vocaux présenteront l’amour de Dieu dans la diversité des cultures au moyen de dix concerts de musique lors de l’événement « Le courage d’aimer : 500 ans d’anabaptisme » à Zurich


    « Dalam Yesus… » Pour de nombreux participants à l’Assemblée, la musique multilingue et multiculturelle des séances plénières de louange constitue l’un des aspects les plus mémorables de cette rencontre de la famille mondiale. Rashard Allen souhaite développer cette idée lors de l’événement « Le courage d’aimer : 500 ans d’anabaptisme » à Zurich, le 29 mai 2025. Cette journée de célébration de la Conférence Mennonite Mondiale commémorera le 500e anniversaire du mouvement anabaptiste.

    Pour cette journée, le directeur de la musique et de la louange de l’Église mennonite de Neffsville en Pennsylvanie (É.-U.) a recruté un ensemble dans chacune des cinq régions de la CMM.

    « Nous voulons représenter tout ce qu’est l’anabaptisme aujourd’hui et ce à quoi il ressemblera à l’avenir : deux-tiers des anabaptistes se trouvent dans le Sud. L’anabaptisme est très diversifié », dit-il.

    « La musique joue un rôle important dans l’expression de notre diversité, même si nous parlons tous des langues différentes, la musique est un langage auquel nous pouvons tous nous identifier. Elle nous ouvre donc une fenêtre sur une culture.

    « Nous pouvons épouser la théologie et les valeurs anabaptistes, mais la musique représente notre diversité culturelle, explique Rashard Allen. Le groupe d’Amérique latine aura un son différent de celui du groupe d’Afrique. La façon dont ils expriment l’anabaptisme est contextualisée par leur musique. »

    En consultant les représentants régionaux de la CMM et ses propres contacts du domaine musical dans le monde entier, Rashard Allen a retenu cinq ensembles :

    Conformément au thème de l’événement « Le courage d’aimer », chaque ensemble est engagé dans le travail de réconciliation, dit Rashard Allen. « Ils comprennent leur rôle en tant que chœur/ensemble anabaptiste avec une perspective œcuménique mondiale. »

    Chaque groupe présentera deux concerts et participera au rassemblement de louanges à la fin de la journée. Les concerts en salle à la Predigerkirche dureront 45 minutes. Les ensembles donneront également un concert en plein air d’une durée de 30 minutes. En raison des règlements locaux concernant l’amplification, les concerts en plein air auront un style d’instrumentation modifié.

    « Chaque expérience sera unique, car les groupes font les choses de différentes manières », explique Rashard Allen.

    « J’espère que les gens verront les ensembles comme une pièce maîtresse de l’événement et qu’ils en profiteront autant que possible », déclare-t-il.

    « Voyez cela comme un buffet : assistez à un concert en plein air et à un concert en salle. J’encourage les gens à aller voir un groupe qui n’est pas de leur continent d’origine. Permettez-vous de vivre quelque chose de nouveau. Chaque expérience sera unique. »

    « Je crois que chaque personne et chaque culture nous ouvre une fenêtre sur un aspect de qui est Dieu. J’espère que les gens rechercheront cela dans la musique. »

    « Je me réjouis de pouvoir à nouveau adorer avec une telle diversité musicale, avec autant d’expressions différentes de l’amour pour Dieu et de l’amour de Dieu », déclare Rashard Allen, qui faisait partie de l’ensemble international de la 17e Assemblée.

    « Vous aurez une idée de la situation actuelle de l’église anabaptiste et de son passé. Je suis très enthousiaste à l’idée d’y participer. »


    Trouvez des informations sur les visites guidées pour Le courage d’aimer – Anabaptisme : 500 ans.

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  • Le conseil d’administration de la Global Anabaptist Mennonite Encyclopedia Online (Encyclopédie anabaptiste mennonite mondiale électronique, GAMEO)* a tenu sa réunion annuelle en présentiel à Goshen et Elkhart, Indiana, États-Unis, et par Zoom le 24 mai 2024. Cette réunion a regroupé les membres du bureau originaire des États-Unis, du Canada et des Pays-Bas afin de discuter des projets de l’année à venir et de faciliter la transition au sein du conseil d’administration. 

    L’un des principaux objectifs de la réunion de cette année était d’élargir l’offre multilingue de la GAMEO. Les membres du conseil d’administration de la GAMEO ont rencontré Michèle Sigg, du Dictionary of African Christian Biography (Dictionnaire Biographique des Chrétiens Africains, DACB), pour s’informer de l’expérience de Sigg en matière de publication de contenu web multilingue et d’amélioration de l’accessibilité pour les utilisateurs du DACB. 

    Ê la suite de cette réunion, les membres de la GAMEO se sont mis d’accord sur plusieurs mises à jour du site afin d’en améliorer l’accès multilingue. 

    L’une de ces mises à jour est déjà terminée – le 28 mai, GAMEO a publié deux nouvelles catégories d’articles, Articles en français et Articles en espagnol, qui permettent aux utilisateurs de localiser et d’accéder aux articles en fonction de la langue dans laquelle ils ont été publiés. 

    Les membres du conseil d’administration ont également voté pour autoriser la soumission de contenu dans n’importe quelle langue et pour intégrer les options de Google Translate dans le site. 

    En plus de ces changements, les membres du conseil d’administration ont alloué une partie du budget de cette année à des mises à jour du site web. Les mises à jour prévues consistent notamment à rendre le site plus convivial pour les smartphones, à revoir la page d’accueil de GAMEO et à ajouter des outils permettant aux utilisateurs de suggérer plus facilement des corrections et des mises à jour. 

    Avec le départ à la retraite de Jon Isaak, secrétaire exécutif de la Mennonite Brethren Historical Commission et président du conseil d’administration de la GAMEO depuis 2020, et de Bert Friesen, chargé de la liaison financière de la GAMEO, Aileen Friesen, de la D.F. Plett Historical Research Foundation, assumera ces deux rôles. 

    — Communiqué de presse de GAMEO 

    *GAMEO est une encyclopédie en ligne gratuite. C’est la source d’information sur les mennonites, les amishs et les huttérites la plus fiable sur internet. 

  • « Un seul corps avec différentes parties et différentes fonctions : Même si nous existons dans des lieux et des cultures différents, nous partageons les mêmes convictions au cœur de nos croyances et de nos pratiques », dit George Broughton à propos de la Conférence Mennonite Mondiale. Il est l’une des nouvelles personnes qui participent à ce travail de construction de la famille mondiale à travers la CMM. 

    Représentant régional : Caraïbes 

    William George Broughton – que ses amis appellent George – a été nommé représentant régional de la CMM pour les Caraïbes. Il a été pasteur de Temple Hall Mennonite Church, une assemblée de la Jamaica Mennonite Church (Église Mennonite de Jamaïque, JMC), pendant 30 ans. Il a été président de la JMC pendant huit ans et est actuellement président de la Pastors Fraternity (Fraternité des pasteurs). Il a étudié au Jamaica Theological Seminary. 

    Serviteur bivocationnel, George Broughton a également mis à profit sa formation en gestion de l’environnement urbain et rural (MSc) et en santé publique (BSc) en travaillant comme responsable de la santé publique environnementale pour le ministère jamaïcain de la santé pendant 40 ans et comme chargé de cours dans une université locale pendant cinq ans. 

    George Broughton a représenté la JMC en tant que délégué aux réunions du Conseil général de la CMM de 1997 à Kolkata (Inde) à 2018 au Kenya, à l’exception de 2009 au Paraguay. 

    George Broughton et son épouse Joan ont deux enfants majeurs. 

    « Je suis très heureux de pouvoir servir de pont entre la CMM et les unions d’églises de ma région, et d’essayer de faire mieux comprendre le peuple des Caraïbes aux membres de la CMM », dit-il. 

    Coordinatrice YAMEN 

    La CMM collabore avec le Comité Central Mennonite (MCC) autour de YAMEN une opportunité de service d’un an pour les jeunes adultes chrétiens en dehors du Canada et des États-Unis. Les participants vivent dans une culture différente tout en servant aux côtés de partenaires locaux du MCC dans des écoles, des fermes, des centres communautaires et des crèches, et acquièrent ainsi une expérience pratique. 

    En avril 2024, la MCC a séparé le poste de coordinatrice du programme IVEP (International Volunteer Exchange Program) de celui de coordinatrice du programme YAMEN. Andrea Geiser Leaman continue de coordonner le programme basé en Amérique du Nord, tandis que Carolina Pérez Cano, coordinatrice du programme SEED depuis 2011, prend en charge le programme YAMEN, également attribué par la CMM. Elle continue de gérer SEED, un programme de deux ans qui rassemble des jeunes de différentes parties du monde pour accompagner les processus de développement communautaire des partenaires de la MCC. 

    Membre d’El Rebaño, une église des Frères mennonites, Carolina Pérez Cano coordonne les programmes depuis Bogota (Colombie). Elle a une formation d’infirmière, de travailleuse sociale et un master en coopération internationale pour le développement. 

    « L’église est un grand champ d’opportunités, à partir duquel on peut construire la paix, créer une communauté et générer du bien-être/développement », déclare Carolina Pérez Cano. 

    Comité YABs : Représentante Europe 

    Saskia Horsch a été approuvée comme représentante Europe du Comité YABs, après le départ de Gaëlle Oesch (France) en 2023. Elle est membre de Evangelische Freikirche Schwandorf- Mennonitengemeinde, une congrégation de l’AMG (Arbeitsgemeinschaft Mennonitischer Gemeinden in Deutschland). 

    Saskia Horsch, qui commence ses études de médecine, est active dans son église locale et a participé à des voyages de service chrétien en Gambie, en République tchèque et en Grèce, souvent grâce au programme de formation chrétienne Herzwerk du Forum Wiedenest e.V. Le camp d’été de JUWE (organisation de jeunesse mennonite d’Allemagne du Sud) a joué un rôle formateur dans son cheminement de foi, puisqu’elle y a participé en tant que campeuse et en tant que bénévole. 

    « J’ai constaté à quel point il est utile d’avoir d’autres jeunes croyants qui marchent à nos côtés, qui se soutiennent mutuellement et qui apprennent les uns des autres ; je veux que d’autres jeunes en fassent aussi l’expérience », dit Saskia Horsch. « Je suis enchantée à l’idée de travailler avec des personnes du monde entier ». 

  • La pluie accompagnée d’une brise fraîche a chassé la chaleur humide par les fenêtres ouvertes de l’église. C’est ainsi qu’a commencé le Quatrième Rassemblement mondial du Forum Chrétien Mondial (FCM) à Accra, au Ghana, sous le thème « Que le monde puisse connaître » (Jean 17/23). 

    Le rassemblement du 16 au 19 avril 2024 marquait le 25e anniversaire du Forum chrétien mondial. Il s’agit d’un espace unique permettant à tous les grands courants du christianisme de se rencontrer et de prier ensemble. Aujourd’hui, le FCM reflète le mouvement de la majorité des églises du Nord vers le Sud. 

    Un communiqué rédigé par un groupe de huit représentants résume l’événement. 

    « Raconter nos histoires personnelles, c’est témoigner ensemble de la résurrection du Christ. Ces histoires agissent comme des ponts qui favorisent le respect mutuel et embrassent la diversité en reconnaissant le Christ dans l’autre », indique le communiqué du FCM. 

    Anne-Cathy Graber, membre de la Commission Foi et Vie, représentait la Conférence Mennonite Mondiale au Forum. « C’est un honneur de contribuer à la troisième partie de la mission de la CMM, qui est de “maintenir des relations avec les autres communions chrétiennes mondiales”, en participant à ce rassemblement mondial », dit-elle. « Nous prions pour que le monde sache que nous sommes des disciples du Christ grâce à notre unité vécue lors de rassemblements comme celui-ci. » 

    Anne-Cathy Graber represents Mennonite World Conference at the Global Christian Forum
    Anne-Cathy Graber représente la Conférence Mennonite Mondiale au Forum Chrétien Mondial Photo : Comfort Woode

    Brisé dans son humanité 

    Le programme du forum comprenait un pèlerinage au château de Cape Coast (Fort du Cap Côte) où des millions d’hommes, de femmes et d’enfants africains ont été enfermés dans des cachots jusqu’à ce qu’ils soient embarqués sur des navires qui les ont emmenés vers les Amériques, les Caraïbes et l’Europe en tant qu’objets de commerce. Dans l’église située au-dessus de cet espace sombre et étouffant, des bénédictions ont été invoquées pour les navires qui emportaient les captifs. 

    Tout au long du forum, des récits ont été échangés sur la déshumanisation persistante dans le monde d’aujourd’hui. Après la visite du château, les participants se sont recueillis dans la cathédrale méthodiste Wesley, appelant à la lamentation, à la guérison et à la réconciliation. 

    « L’Esprit nous donne le pouvoir d’agir pour la restauration du monde. En tant que Corps du Christ, brisé mais réconcilié, nous pouvons clairement entendre la voix du Berger qui guérit toutes les blessures », déclare le communiqué du FCM. « L’Église doit élever sa voix prophétique. » 

    Le tout premier rassemblement de jeunes dans l’histoire du FCM a précédé le forum principal du 13 au 15 avril 2024. La diversité et la vision des jeunes adultes ont dynamisé leurs propres conversations sur la justice, l’espoir et la réconciliation. 

    Les délégués du Forum Chrétien Mondial au Ghana sont accueillis par une musique de bienvenue jouée par les tambours traditionnels ghanéens.

    Une croix de style ghanéen est portée à la tête de la procession de drapeaux des pays participants.   

    A Glimpse of the Fourth Global Gathering
  • Réflexion d’un YAMENer en Colombie 

    La paix ne se présente pas de la même façon dans tous les contextes. C’est une leçon qu’Hector « Ramon » Calix Dueñas apprend au cours de son année YAMEN (Young Anabaptist Mennonite Exchange Network) en Colombie. 

    « Ramon » Calix Dueñas a 27 ans et vient de Saba, au Honduras, où ses parents sont pasteurs de Iglesia Evangélica Menonita Hondureña, l’église où il a grandi. Il dit que le service a toujours été un élément essentiel de son christianisme. 

    Récemment, il a voulu associer son désir de servir à celui de voyager et de découvrir des cultures. Lorsqu’un ami a terminé une année avec YAMEN et l’a encouragé à envisager le programme, il a su qu’il avait trouvé ce qu’il lui fallait et s’est inscrit au programme. 

    YAMEN est une opportunité de service d’un an pour les jeunes adultes chrétiens en dehors du Canada et des États-Unis. Les participants vivent dans une culture différente tout en servant aux côtés de partenaires locaux du Comité Central Mennonite (MCC) dans des écoles, des fermes, des centres communautaires et des crèches, et acquièrent ainsi une expérience pratique. Le programme est géré conjointement par le MCC et la Conférence mennonite mondiale. 

    « Ramon » Calix Dueñas a terminé ses huit mois de stage, travaillant avec deux églises à Cali, en Colombie. L’une d’entre elles, Cruising for Jesus, opère dans l’un des quartiers les plus difficiles de Cali, où les discours sur la paix se heurtent à la réalité de la violence quotidienne pour la plupart des participants. 

    « Les enfants qui participent à ces réunions sont très vulnérables et vivent des situations très dures et difficiles “, explique” Ramon » Calix Dueñas. « Nous mettons l’accent sur la résolution des conflits, non seulement avec les enfants, mais aussi avec la communauté en général. Dans le quartier où nous sommes, les bagarres peuvent survenir à tout moment de la journée. Nous parlons beaucoup du pardon et du processus de guérison du cœur. » 

    Le YAMENer Hector “Ramon” Calix Dueñas s’adresse aux jeunes adultes de la Jesus Christ Light and Life Mission Church de Cali, en Colombie, dans leur camp de La Cumbre, en Colombie, pour leur parler du fait que Jésus est l’ancre de nos vies. (Photo de Hector “Ramon” Calix Dueñas) 

    Cruising for Jesus propose deux événements hebdomadaires que « Ramon » Calix Dueñas aide à animer : un culte le mercredi soir destiné à ceux qui n’ont pas été beaucoup exposés à la Bible ou aux enseignements chrétiens et une réunion le samedi après-midi destinée aux adolescents et aux jeunes adultes. Alors que Dueñas travaille à la transformation des communautés, il a également l’impression d’avoir été transformé lui-même. 

    « L’une des choses les plus importantes que j’ai apprises au cours de cette année, c’est d’être capable de voir Jésus d’un point de vue différent », explique-t-il. « Cela va au-delà de ce que vous pouvez apprendre sur Jésus au cours d’un culte ; c’est la façon dont vous le voyez en dehors de ce culte. C’est comprendre ce que Jésus a prêché pendant que vous enseignez les mathématiques ou l’espagnol à des enfants, ou simplement voir Jésus à travers des yeux différents. J’aime le voir à travers ces petites choses ». 

    « Ramon » Calix Dueñas affirme que ces nouvelles perspectives l’ont aidé à réaliser que la compréhension du contexte est essentielle à la construction d’une paix durable. 

    « Lorsque vous apportez la paix dans un environnement très difficile ou à une population très vulnérable, vous devez comprendre ce que vous apportez avec vous, au nom de Jésus », déclare « Ramon » Calix Dueñas. 

    Alors que la fin de son mandat se profile à l’horizon, « Ramon » Calix Dueñas dit qu’il n’est pas sûr de ce qu’il compte faire lorsqu’il rentrera chez lui, mais il y a une chose qui le réjouit déjà. 

    « Une partie de moi veut rester plus longtemps, mais j’ai aussi hâte de rentrer et de partager ce que j’ai appris et vu avec ma communauté. 

    Il y a une autre chose que l’Église doit comprendre : c’est notre responsabilité, celle de prendre soin des gens. Nous devons nous occuper des personnes qui ont besoin d’aide et trouver comment nous pouvons accompagner ces personnes et leur enseigner davantage, comme Jésus a essayé de nous l’enseigner. 

    Pour plus d’informations sur YAMEN ou pour vous inscrire, visitez le site web du MCC

    —Un communiqué conjoint de la Conférence mondiale mennonite et du Comité Central Mennonite par Jason Dueck, spécialiste de la communication. 

  • Amérique Latine 

    Colombie 

    • Les jeunes sont préoccupés par la santé mentale et l’accès au travail. Ils sont confrontés au désespoir en ce qui concerne leurs conditions de vie. Prions pour des ressources économiques et des opportunités de soutenir et d’accompagner les jeunes femmes à servir dans l’église où la discrimination peut limiter leurs possibilités.  

    Asie 

    Indonésie 

    • Prions pour les efforts de construction d’un réseau de jeunes mennonites intersynodaux pour prévenir la violence sexuelle dans les églises membres de la CMM (JKI, GKMI, GITJ) et pour développer des groupes de jeunes axés sur les questions d’égalité des genres. 

    Afrique 

    Ghana  

    • Nous souhaitons que les YABs de toute la famille mondiale se joignent à nous pour remercier Dieu pour sa grâce et sa miséricorde sur le continent au cours de l’année écoulée. Nous demandons également au Seigneur de continuer à nous protéger de la famine, de la sécheresse et des conflits. Nous prions pour que l’amour inébranlable de Dieu continue de briller sur nous. 

    Europe 

    Allemagne 

    • Pour l’Allemagne, priez pour que les jeunes grandissent dans leur foi et apportent une nouvelle vie aux églises. Pour l’Europe, les problèmes actuels de migration et de politique d’asile, priez pour que les politiciens prennent des décisions sages et aident les réfugiés à trouver un foyer sûr. 

    Amérique du Nord 

    États-Unis 

    • Prions pour les jeunes des Eglises afin qu’ils continuent à s’intéresser aux postes de responsables. Prions pour les prochaines élections (novembre 2024) et le rôle des Etats-Unis dans la paix mondiale. 

    Semaine de la Fraternité des YABs 2024

  • La première histoire ci-dessous est celle d’un de nos frères en Argentine. Il a choisi de garder l’anonymat car l’histoire aborde des sujets sensibles. Nous partageons cette belle histoire parce qu’elle montre comment Dieu a réuni des personnes de couleurs et d’origines différentes, créant ainsi une mosaïque colorée de personnes. De même, l’histoire d’Elisante montre comment Dieu a rassemblé des personnes pour trouver l’harmonie entre elles malgré des croyances et des pratiques différentes, et ce, dans sa ville natale en Tanzanie. 


    Digne d’être sauvé 

    Un témoignage venu d’Argentine  

    Un garçon originaire d’une ville voisine, où il était connu comme le plus méchant des méchants, est venu vivre avec moi. Sa famille (des policiers) le traitait très mal parce qu’il était connu pour être un voleur, qu’il prenait de la drogue et que, pour se procurer de la drogue, on l’envoyait faire n’importe quoi.  

    Il avait une très mauvaise réputation là-bas. 

    Ê un moment de sa vie, il a eu un accident de voiture et une overdose, ce qui l’a conduit à être admis dans un centre de réhabilitation. Après y avoir passé du temps, il est venu vivre avec moi – une étape intermédiaire entre le centre et le début de sa réintégration complète dans la société.  

    L’une des choses qui l’ont le plus marqué durant son séjour ici, c’est que son image a changé, que Dieu a pu agir dans son esprit et dans son cœur – qu’il était digne d’être sauvé.  

    Il a pu se forger une nouvelle identité. Pendant qu’il vivait avec nous, il a été surpris que les gens lui fassent confiance et lui laissent sa chance. Il était même connu comme faisant partie de notre famille.  

    Un soir, il s’est mis à pleurer parce qu’il ne comprenait pas comment, après avoir été « l’ordure de sa ville », il pouvait trouver une vie totalement différente dans le Seigneur. Cela l’a rempli de joie.  


    On partage tant de choses 

    Un témoignage venu de Tanzanie 

    Je viens d’un pays qui est presque à moitié chrétien et à moitié musulman. Certaines églises chrétiennes ont subi des attaques, notamment à Zanzibar, une île située au large de la Tanzanie. Ê Zanzibar, la population est à 90 % musulmane. Cette région a tendance à être plus violente à l’égard des chrétiens, plus exigeante. Et il y a parfois de la violence même dans la partie nord, à Mwanza. 

    Dans ces situations, quelqu’un qui se rend à l’église est tué ou l’église et tout ce qu’elle contient sont brûlés par des inconnus. Mais nous savons généralement qu’il s’agit d’un groupe de personnes ayant des croyances religieuses différentes. 

    Parler de la paix ou de Jésus avec les musulmans de mon pays peut s’avérer difficile. 

    Parfois, ils sont un peu agressifs lorsque vous leur dites quelque chose qui est différent de ce qu’ils croient. Cela m’est arrivé lors de conversations en face à face, mais aussi sur les réseaux sociaux. 

    J’ai participé à des groupes Facebook de musulmans et de chrétiens pour discuter de la foi et des croyances. Lorsque les musulmans utilisaient des mots violents, les chrétiens se mettaient parfois sur la défensive. Et j’ai vu que certains chrétiens pouvaient aussi être violents, en utilisant le même type de langage. Les disputes s’envenimaient donc. 

    Mais je me suis vite rendu compte que les paroles non violentes permettaient de calmer la situation. 

    Chaque fois que l’autre partie utilisait un langage violent et agressif, j’utilisais des mots très polis. Souvent, je disais : « J’aime vraiment ce que tu as dit et je comprends ce que tu dis. Et je t’aime vraiment. » Je disais cela même s’ils étaient très en colère contre les chrétiens. 

    Si nous aimons les personnes qui ne croient pas comme nous, nous montrerons l’amour. Si nous faisons preuve de paix et d’amour, ils voudront savoir ce que nous croyons. 

    Je ne blâme pas la religion islamique, car nous avons beaucoup, beaucoup d’amis islamiques qui nous aident beaucoup. Nous travaillons ensemble, nous mangeons ensemble. Nous pouvons manger dans la même assiette ou boire dans la même tasse. Nous partageons beaucoup de choses. 

    Mais nous avons beaucoup de différences. C’est vrai même entre chrétiens. 

    C’est pourquoi, chaque fois que nous avons des malentendus, nous devons venir nous asseoir et parler ensemble. Nous pouvons avoir des différences, mais elles s’atténuent au fur et à mesure que nous parlons. 

    Elisante Daniel Lulu est un mennonite tanzanien. Il a enregistré ce témoignage dans le cadre du projet Bearing Witness Stories lors de l’Assemblée 2015 de la Conférence mennonite mondiale à Harrisburg, Pennsylvanie, USA. Regardez la vidéo ici 


    Semaine de la Fraternité des YABs 2024

  • De ses ailes il te fait un abri,
    et sous ses plumes tu te réfugies.
    Sa fidélité est un bouclier et une armure.
    Psaume 91,4

    Sœurs et frères bien-aimés

    Le conseil des anciens (Consejo de Ancianos) de Iglesia Hermanos Menonitas de Colombia appelle la famille anabaptiste-mennonite mondiale à les porter dans la prière. 

    A la mi-mai, environ 300 personnes se sont réfugiées dans le village de La Toma, à Suarez Cauca, en Colombie. Ces personnes ont abandonné leurs fermes et leurs animaux à cause des échanges de tirs entre les groupes illégaux et l’armée.

    L’assemblée des Frères Mennonites (La Samaritana) située à La Toma les a accueillies dans le bâtiment de l’église avec de la nourriture, des matelas et des paroles d’encouragement. 

    « Nous souhaitons que la communauté anabaptiste mondiale soit informée de la situation difficile des habitants du nord de Cauca, en Colombie, et qu’elle nous soutienne dans la prière », écrivent les responsables d’églises de Colombie.

    « Nous demandons votre prière pour la fin de ce conflit armé, pour que les familles puissent retourner chez elles dans la paix et la sécurité, et pour que Dieu bénisse l’assemblée de La Toma, qui manifeste la miséricorde de Dieu à ceux qui en ont tant besoin ».

    « Nous remercions également Dieu pour la réponse rapide du Comité Central Mennonite qui a envoyé une aide pour assurer les besoins des personnes réfugiées à La Toma. »

    Prions pour les familles d’agriculteurs qui craignent pour leurs ressources et leurs vies. Qu’elles puissent retourner en toute sécurité sur leurs terres.

    Prions pour les processus de paix qui poursuivent leur lutte pour s’enraciner dans tous les domaines de la société colombienne. Que la patience et la non-violence prévalent.

    Prions pour les habitants de La Samaritana. Que l’Esprit Saint soit déversé sur eux afin qu’ils puissent agir avec courage et amour pour transformer la violence en justice, en vérité et en shalom.

    Seigneur, dans ta miséricorde, écoute notre prière.
    Au nom de Jésus, Prince de la paix, amen

    Henk StenversHenk Stenvers, Président, CMM

  • En décembre 2023, le département des services missionnaires de la Integrated Mennonite Church (IMC) des Philippines a envoyé une équipe de pasteurs pour un voyage d’étude d’un mois en Indonésie avec les églises GITJ* et GKMI*. 

    « Nous avons un partenariat avec la Commission Missionnaire de GITJ et PIPKA* (l’agence missionnaire) de GKMI depuis 2005 », dit Richard A. Rancap, directeur du département des services missionnaires de IMC. « Nous collaborons pour former des jeunes à la mission et à la vie de disciple. » 

    « Au fur et à mesure que ce partenariat de formation se poursuivait, les dirigeants ont ressenti le besoin de préparer également les pasteurs et les responsables d’église qui n’ont jamais vécu l’expérience d’un autre pays afin d’élargir leur perspective. » 

    En 2017 et 2018, la GITJ a envoyé trois pasteurs aux Philippines, où ils ont prêché, enseigné, visité et prié pour les malades, et participé à des ministères dans les écoles et ont partagé leurs témoignages. « Ils nous ont aussi préparé de la nourriture indonésienne ! », a déclaré Richard Rancap. 

    La visite aux Philippines a élargi leur perspective sur la foi, la vie et la mission de l’Église, affirment les pasteurs. Il n’y a pas eu d’autres visites depuis lors (en raison de la pandémie) jusqu’en décembre 2023, lorsqu’un groupe de quatre pasteurs de l’IMC a visité les églises GITJ et GKMI en Indonésie, se rendant à Jakarta et dans certaines villes du centre de Java. 

    Un caractère à l’image du Christ 

    A Jakarta, ils ont séjourné chez le modérateur de la GKMI, Agus Mayanto, qui est aussi le représentant régional de la Conférence Mennonite Mondiale pour l’Asie du Sud-Est. 

    « Nous avons vu comment lui et sa femme accueillaient de nombreux étudiants universitaires venant de l’extérieur de Jakarta, les encadrant et les formant en tant que responsables missionnaires pendant qu’ils étudiaient pour la carrière qu’ils avaient choisie », dit Richard Rancap. 

    « Nous avons également rencontré des responsables de PIPKA, qui ont déclaré que le discipulat n’est pas un programme, mais un engagement continu à construire des relations et à encadrer d’autres personnes où nous incarnons le caractère du Christ. C’était une nouvelle perspective pour nous. » 

    Le pouvoir de l’hospitalité 

    De Jakarta, l’équipe s’est rendue dans le centre de Java, où elle a été accueillie par plusieurs familles du GITJ. « Le jour de Noël approchait lorsque nous sommes arrivés, et il faisait très chaud. Mais l’hospitalité de nos hôtes du GITJ était si rafraîchissante. Dans le centre de Java, nous avons vraiment vu l’impact de l’hospitalité, de l’humanité et de l’engagement relationnel de GITJ sur leurs communautés », a déclaré Braian Carasco. 

    Pour commencer, l’évêque Jomedes Eusebio a remarqué que les célébrations de Noël étaient ouvertes aux personnes de toutes confessions. « Parfois, la fête de Noël se déroulait à l’extérieur de l’église pour accueillir un plus grand nombre de personnes ». 

    « Dans un cas, un ancien de la communauté qui n’a pas l’habitude de parler ou de saluer la minorité chrétienne a été invité à l’église pour allumer une bougie de la paix lors de la fête de Noël. Il s’est présenté et a participé, puis il a dit au pasteur de l’église qu’il était heureux d’avoir participé à un événement rempli de chants, de danses, de plats délicieux et de sermons. Ce soir-là, tout le monde est rentré chez soi le cœur joyeux », a déclaré Richard Rancap. 

    Nous avons eu le sentiment que la relation de GITJ avec ses voisins est un exemple de la prière de Jésus : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi, afin qu’eux aussi soient en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jean 17,21) », a déclaré l’évêque Rufino Mateo. 

    Selon lui, la vie de l’Église s’étend au-delà de l’édifice et dans la communauté. « Ils vivent leur vie avec humilité, en harmonie avec les autres. » 

    Le partenariat est la voie à suivre 

    Ê son retour, Richard Rancap a déclaré : « Nous sommes conscients d’être une petite union d’églises. Mais nous avons un rôle à jouer dans l’accomplissement de la Mission universelle – nous avons un don, et d’autres églises ont des dons différents. La meilleure façon d’aller de l’avant est de travailler en partenariat avec d’autres, comme dans Romains 1,12 (TOB), ‘pour être réconforté avec vous et chez vous par la foi qui nous est commune à vous et à moi’. En marchant avec d’autres, nous apprenons les meilleures pratiques de chacun et nos fardeaux deviennent plus légers ». 

    « En visitant d’autres églises, nous apprenons aussi que Dieu agit de bien des manières. Nous apprenons à mettre de côté notre fierté et à écouter de nouvelles idées. GITJ et GKMI nous ont montré qu’en tant que disciples du Christ, ils s’humiliaient et servaient les autres dans leurs communautés, tout comme Jésus lavait les pieds de ses disciples. Ce fut une expérience émouvante », a déclaré Richard Rancap. 

    * PIPKA (Pekabaran Injil dan Pelayanan Kasih) 


    *Aujourd’hui, il y a trois groupes anabaptistes-mennonites en Indonésie : 

    • Gereja Injili di Tanah Jawa (GITJ – Église évangélique de Java) 
    • Gereja Kristen Muria Indonesia (GKMI – Église chrétienne de Muria d’Indonésie) 
    • Jemaat Kristen Indonesia (JKI – Assemblée chrétienne indonésienne) 
  • « Plus une assemblée réunit des lecteurs et lectrices de toutes sortes pour étudier et interpréter ensemble les Écritures, plus ses membres seront en mesure d’identifier leurs valeurs et leur mission communes », explique Malinda Berry.  

    Elle développe « Anabaptist Thriving Congregations », un programme de cinq ans conçu pour permettre aux assemblées mennonites des États-Unis et du Canada de lire et d’interpréter aussi bien la Bible que leur contexte socioculturel, dans le but d’être des témoins de l’Évangile dans leur communauté locale.  

    Malinda Elizabeth Berry, directrice de la Collaboration pour la Formation de la Foi d’AMBS (Anabaptist Mennonite Biblical Seminary), note que l’une des convictions fondamentales de l’anabaptisme est que les communautés de foi composées de personnes ordinaires peuvent lire et interpréter les Écritures ensemble sous la direction du Saint-Esprit.  

    Cependant, parmi les mennonites d’Amérique du Nord, la pratique régulière de l’étude de l’Écriture ensemble a diminué au fil du temps.  

    Un ingrédient essentiel de cette étude biblique est de « réunir des “lecteurs professionnels” comme mes collègues qui peuvent lire la Bible en grec et en hébreu, et des “lecteurs de tous les jours” comme moi qui ont besoin de la traduction », explique Malinda Berry.  

    « Lorsque nous associons les réalités du quotidien aux connaissances de la recherche biblique, quelque chose de spécial commence à se produire », déclare Malinda Berry. « L’Écriture a le pouvoir d’être un interlocuteur vital pour nous aider à nous adapter à nos contextes culturels et sociaux changeants. »  

    L’idée de ce projet est née d’un processus qu’AMBS a mené en 2021 avec les responsables des dénominations qui parrainent le séminaire, Mennonite Church USA et Mennonite Church Canada. En réponse à la question « Quelle est la meilleure chose qu’AMBS puisse faire pour soutenir les responsables d’églises actuels et futurs ? », de nombreux responsables ont demandé de l’aide pour comprendre leurs contextes sociaux, mener des processus de discernement dans les églises et aborder le contexte actuel par l’enseignement d’histoires bibliques.  

    Le nouveau programme répond à ces besoins spécifiques par la pratique de l’étude biblique confessionnelle, une approche développée à AMBS, a déclaré Berry.  

    Chaque année, des « sages du séminaire » (membres du corps enseignant d’AMBS et autres professionnels) formeront et accompagneront des équipes de trois à cinq « guides d’assemblées » (dont une ou un pasteur) afin de guider leurs églises dans un processus d’apprentissage structuré. Ils étudieront leur contexte social et culturel et apprendront à mener des études bibliques confessionnelles. Ils réfléchiront ensuite ensemble à ce qu’ils apprennent, à la manière dont cela façonne les valeurs et la mission de leur assemblée, et à la manière dont cela les aidera à incarner la bonne nouvelle de l’amour de Dieu dans leur communauté. 

    « Les discussions récentes entre les pasteurs du Conseil des Églises mennonites de New York reflètent un intérêt croissant pour le discernement communautaire qui fait de la Bible un interlocuteur sacré », dit Ruth Yoder Wenger, pasteur de North Bronx (New York) Mennonite Church et ministre de conférence pour les assemblées de la ville de New York de la Conférence de la Côte Atlantique de Mennonite Church USA. 

    Berry espère que lorsque le programme s’achèvera en 2028, il aura généré de nombreuses ressources qui pourront être utilisées par le séminaire. 

    —Communiqué d’Annette Brill Bergstresser pour Anabaptist Mennonite Biblical Seminary

  • « Dans la Bible, la transformation est toujours communautaire et non individuelle », a déclaré César García lors de Renouveau 2024* à Curitiba (Brésil). « Elle nécessite un dialogue dans la communauté, où la diversité des positions nous permet de corriger les erreurs du passé pour approfondir notre relation avec Dieu dans les années à venir. » 

    C’est dans cet esprit de dialogue et d’unité que les membres de trois Églises nationales anabaptistes-mennonites ont prié ensemble avec des invités internationaux à Igreja Evangélica Irmãos Menonitas do Boqueirão – Cruz Verde à Curitiba (Brésil), le 6 avril 2024, lors de l’événement Renouveau de la Conférence Mennonite Mondiale. 

    Il s’est déroulé à la fin de deux jours d’ateliers pour les responsables d’églises et les pasteurs des églises mennonites du Brésil, où ils ont discerné ensemble comment continuer à travailler encore plus étroitement ensemble à l’avenir. 

    « Le Renouveau 2024 de la CMM à Curitiba arrive à point nommé : Le renouveau est toujours bienvenu », dit Paul Dück, représentant de l’église membre de la CMM COBIM (Convenção Brasileira das Igrejas Evangélicas Irmãos Menonitas). 

    « La plupart d’entre nous pensent à leur église locale. Ensuite, nous pensons à la région : notre église nationale. Ce n’est qu’ensuite que nous pensons à une communion internationale. La soirée Renouveau 2024 nous a montré différentes réalités de la vie des disciples de Jésus : la souffrance, la joie, la croissance et nous a ouvert les yeux sur le fait que l’œuvre de Dieu ne connaît pas de barrières. Ê mesure que nos Églises se diversifient, nous devons nous efforcer davantage de discerner ensemble la volonté de Dieu. Nous sommes l’œuvre de Dieu en devenir ». 

    Des orateurs inspirants 

    Tout au long de la soirée, des représentants de la CMM du monde entier ont expliqué comment Dieu amène les gens à être en communion les uns avec les autres et avec Lui. 

    Valentina Kunze (présidente du Comité YABs) d’Uruguay a expliqué que malgré le sécularisme dans son pays, Dieu continue à montrer qu’il est réel. Lors d’un camp d’été sur la plage, « j’ai eu le privilège d’aider une fille à dire la prière de repentance et j’ai assisté à son baptême quelques mois plus tard ». 

    Le représentant régional pour l’Asie du Sud-Est, Agus Mayanto, d’Indonésie, a partagé son témoignage d’accueil de 120 enfants défavorisés et maltraités. « Puisque nous sommes sauvés par la grâce, nous voulons passionnément que d’autres fassent l’expérience de cette grâce », a-t-il déclaré. 

    speakers photos
    Valentina Kunze – Agus Mayanto – Danisa Ndlovu – Amos Chin

    Danisa Ndlovu, représentante régionale du Zimbabwe, a raconté comment un enterrement s’est transformé en réunion de réveil lorsque de nombreuses personnes ont raconté comment la défunte avait marqué leur vie. Elle a incarné Romains 14,8 : « Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur ». 

    Amos Chin, membre du comité exécutif, a parlé de la guerre civile au Myanmar. « Pourtant, au milieu d’une situation extrêmement difficile, nos membres ont vécu l’enseignement anabaptiste de ne pas s’engager dans la violence armée. Et Dieu est à l’œuvre – il n’y a pas de ralentissement de la croissance de l’Église ». 

    « La CMM rassemble les gens dans une même communion », dit Henk Stenvers, président de la CMM. « Cette communion est un don de notre Dieu qui veut rassembler les gens. 

    Igreja Evangélica Irmãos Menonitas do Boqueirão – Cruz Verde in Curitiba, Brazil
    Igreja Evangélica Irmãos Menonitas do Boqueirão – Cruz Verde in Curitiba, Brazil. Photo: Irma Sulistyorini

    La CMM crée des opportunités pour rassembler les gens dans la prière, la communion et le culte à travers ses publications, ses réseaux, ses rencontres pour louer, et son heure de prière virtuelle

    « Mon père et mon grand-père ont participé à la construction de cette église », dit Karin Pankratz, venue avec sa mère ce soir-là. « Voir des gens du monde entier se réunir et partager leurs histoires dans cette église est remarquable. » 

    « Entendre directement les témoignages du monde entier fait tomber les murs et nous donne l’occasion de regarder au-delà de nos frontières. Nous pouvons lire ces témoignages dans CMM Infos et Courrier, mais quand les gens sont ici, en contact direct avec nous, nous nous souvenons et nous apprenons davantage », dit Paul Dück. 

    *’Renouveau 2028’ est une série de rencontres à l’occasion de la commémoration du 500e anniversaire des débuts du mouvement anabaptiste. 

    Renouveau 2024 photos


    Les visites aux églises ont permis des conversations plus intimes 

    Après la rencontre du samedi, 52 invités de la CMM se sont rendus dans 12 assemblées mennonites de Curitiba et des environs. Ils ont prêché, partagé des témoignages de leur pays d’origine et répondu aux questions sur la CMM ou sur la foi et la vie dans un autre pays. 

    « Tout le monde, surtout nos jeunes membres, a été touché par leur visite et leurs témoignages. La grande majorité d’entre nous n’avait aucune idée de ce qu’est la CMM, mais après la visite, chacun a eu le sentiment d’appartenir à cette famille mondiale ».  
    — Marcos Assis, pasteur de Igreja Evangélica Menonita Porto Amazonas 

    Après le culte à Igreja Evangélica Menonita Porto Amazonas, de nombreux jeunes ont spontanément demandé à se joindre aux invités de la CMM pour déjeuner chez le pasteur. 
    « Rencontrer des gens d’ailleurs et entendre parler de leur pays, de leur famille, de leur église et de la façon dont ils vivent leur foi a attiré l’attention de tous ». 
    — Dietmar Kliewer, vice-président de l’AIMB ; interprète à l’Igreja Evangélica Menonita de Imbituva  

    « Nous avons beaucoup apprécié entendre ce que Dieu a fait dans les églises mennonites du monde entier. Je l’avais déjà mentionné, mais quand quelqu’un de l’extérieur en parle, les membres de l’église s’éveillent et découvrent le fonctionnement de la CMM. Ils veulent en savoir plus sur les mennonites au niveau mondial. Le message partagé était profond et nous apporte de l’espoir. » 
    —André Mendes, pasteur, Igreja Evangélica Menonita de Imbituva 

    church visit
    Some MWC staff and Regional representative visited AEM Conference, Brazil on April 2024.