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  • Le Réseau Anabaptiste Mondial pour la Paix (GAPN)

    le 12 octobre 2021 à 14 h UTC

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    « ¡Ubíquese! (Situez-vous) »)”

    Ê l’occasion du Dimanche pour la Paix, le nouveau Réseau Anabaptiste Mondial pour la Paix (GAPN) organise un webinaire de deux heures intitulé « Ubíquese! (Situez-vous) » le 12 octobre 2021.  

    Le titre du webinaire – “Ubíquese” en espagnol, dont la traduction approximative en français serait « situez-vous » – suggère l’importance de repenser et de resituer notre témoignage de paix en temps de Covid et dans le contexte d’injustices passées et présentes. Ce terme désigne également le besoin de nous positionner avec courage pour témoigner de la paix. 

    Ê cette occasion, nous avons invité des militants de la paix du Canada et de Colombie à partager leurs réflexions sur ce que signifie la solidarité ; cheminer aux côtés des personnes et des communautés vulnérables dans ces deux régions.

    Nous espérons que ces éléments d’information (y compris les défis, dilemmes, exemples de témoignage de paix et signes d’espoir) inviteront chaque participant à réfléchir et à prendre part à la conversation à partir de leurs propres réalités.

    Les objectifs du webinaire sont :

    1. d’être un espace de rencontre et d’échange pour les membres des organisations de paix anabaptistes/mennonites – l’un des objectifs principaux du réseau GAPN ;  
    2. d’offrir un espace de réflexion approfondie sur l’accompagnement solidaire des communautés et des organisations de divers pays et contextes – pour construire la paix ; 
    3. de profiter de cette occasion pour faire connaitre le GAPN, nos prochaines étapes et notre première rencontre l’année prochaine en Indonésie (2022), dans le cadre de la 17ème Assemblée réunie de la CMM.

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    « ¡Ubíquese! (Situez-vous) »)”

    Si votre organisation désire devenir membre du GAPN veuillez télécharger le formulaire de candidature.

     

    GAPN formulaire de candidature

     

  • Présentation de la Famille Mondiale

    Bund evangelischer Freikirchen (Taufgesinnte Gemeinden) – Germany

    Conférence Membre

    Le Bund evangelischer Freikirchen (Taufgesinnte Gemeinden) est un groupe de travail croissant d’églises indépendantes. La Conférence a été créée en 1989, et aujourd’hui elle rassemble 50 églises et gère un séminaire biblique et quatre agences missionnaires. Au total, la Conférence compte environ 12 000 membres.

    Bund evangelischer Freikirchen veut être une association qui met l’œuvre du Royaume au centre, sensibiliser davantage la société et offrir aux congrégations, aux séminaires bibliques et aux agences missionnaires une plate-forme de coopération contraignante. Nous y croyons et nous prions pour cela.

    Reconnaissance à notre leadership:

    Nous sommes reconnaissants à notre leader Heinrich Klassen et au premier président Andreas Neufeld, ainsi qu’à l’ensemble du conseil d’administration de 12 frères bénévoles de différentes congrégations, qui travaillent sans relâche pour la fédération, priant et travaillant pour les congrégations.

    Ce qui nous émeut et pour lequel nous sommes reconnaissants à Dieu: 

    Nous remercions pour le merveilleux développement du travail d’équipe de BeF (TG). 9 équipes de ministère sont en route avec un total de près de 50 personnes de différentes églises et ministères associés travaillant sur différents projets. Les équipes organisent des séminaires, planifient de nouvelles implantations d’églises, travaillent sur des œuvres théologiques, forment des leaders et proposent des séminaires de pastorale pour des congrégations entières, et travaillent sur les relations publiques, le site Web et le magazine de la Conférence: “Jünger & Meister” (“Disciples et enseignants”). Les équipes préparent et réalisent des soins missionnaires dans de nombreux pays et travaillent avec certains ministères associés pour atteindre l’objectif de la mission.

    Le travail d’équipe relie les églises et les pasteurs, promeut l’alliance et nous rend ainsi forts ensemble pour l’Évangile et la construction d’églises locales en Allemagne et au-delà.

    Merci de remercier notre Dieu pour ce travail merveilleux et le développement de la Conférence.

    L’Allemagne a été très durement touchée dans certaines régions locales en raison des inondations causées par les pluies, et de nombreuses personnes souffrent physiquement et émotionnellement, certaines ont presque tout perdu. Environ 170 personnes sont mortes ou ont disparu dans les inondations. En raison de ce grand besoin, beaucoup de nos églises envoient des volontaires et des pasteurs dans les régions inondées pour aider les gens et atténuer les difficultés au mieux de leurs capacités. Des fonds sont également levés.

    Nos églises et ministères partenaires lancent des projets à long terme, tels que des camps d’enfants pour les victimes des inondations, ou des camps où les familles peuvent trouver la paix et les gens peuvent entendre parler de l’amour de Jésus-Christ et décider de le suivre.

    Merci de prier pour les églises en Allemagne, afin que nous puissions apporter la bonne aide au bon moment aux victimes des inondations locales.

     


    ICOMB
    La Communauté internationale des Frères Mennonites (ICOMB) est composée de 22 églises nationales dans 19 pays. L’ICOMB compte également des membres associés dans plus de 20 pays, tous à des stades différents sur la voie de l’adhésion à part entière. L’ICOMB existe pour faciliter les relations et les ministères afin d’améliorer le témoignage et le discipulat de ses églises nationales membres – connecter, renforcer et élargir la famille mondiale de l’ICOMB.
  • Ambrocio Porcincula, délégué au Conseil général de la Conférence Mennonite Mondiale, est décédé les 8 aout 2021, à l’âge de 82 ans suite à un AVC. Il était représentant de l’Asie au Comité exécutif de la CMM à la fin des années 90 et il a représenté Integrated Mennonite Churches, Inc., Église des Philippines auprès du Conseil général de nombreux mandats durant.

    Après un culte de la Lumban Mennonite Bible Church en 1986, Ambrocio Porcincula décida d’échanger son rêve de devenir maire contre celui de devenir pasteur. Il a occupé un poste de responsable à l’Integrated Mennonite Church en 1991 pour ensuite continuer au service de l’union d’églises nationale à différents postes. Il fut consacré évêque de l’Integrated Mennonite Churches, Inc. en 2000.

    Beaucoup se rappellent de son discours vibrant lors de la journée de l’Asie à l’Assemblée réunie de 2003, au Zimbabwe. Ambrocio Porcincula était connu pour son style pentecôtiste exubérant. Les groupes de jeunes de sa région recherchaient tout particulièrement sa présence. 

    Il laisse derrière lui son épouse, Silvina, leurs fils, belle-fille et quatre petits-enfants.

    « Nous nous réjouissons car nous avons la foi qu’il chante désormais Alléluia et qu’il danse et saute sans arrêt dans la présence du Seigneur car il fut un serviteur fidèle et bon jusqu’à son dernier souffle. » Eladio R Mondez, modérateur et évêque adjoint, IMC, Inc.

    « La gaîté et la voix prophétique d’Ambrocio vont nous manquer. Son ministère a béni de nombreuses vies dans notre communion mondiale. » César García, secrétaire général de la CMM.

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    Eladio Mondez, Ambrocio Porcincula, Donald Olang en Kisumu, Kenya en 2018. Photo : Wilhelm Unger
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    Ambrocio Porcincula prie en Kenya en 2018. Photo : Ebenezer Mondez
  • « Ces répercussions ont eu un impact négatif sur la vie personnelle et celle des autres membres de notre paroisse, car elles sont venues accentuer le niveau de la pauvreté qui existait déjà dans la Communauté. La flambée de prix des produits alimentaires a perturbé la consommation dans les ménages et ceci crée une insécurité alimentaire dans les ménages des fidèles. Les perturbations climatiques ont occasionné la perte de plusieurs ressources des membres de la Paroisse, ce qui fait que les membres de la paroisse ne sont plus à mesure de répondre aux besoins vitaux de leurs familles et particulièrement la scolarisation de leurs enfants. » 

    « Nous vivons dans un état de frustration et de peur permanant…compte tenu du fait qu’à tout moment on peut être emporté par les catastrophes naturelles et à cause de l’insécurité alimentaire causée par ces changements climatiques. » —Jacques Pilipili Mungwaere, pasteur, Paroisse Adonai, Communauté des Églises des Frères Mennonites au Congo (CEFMC), Bukavu/Sud-Kivu, RDC.

    Alors que nous entamons la Saison de la Création, le témoignage de Jacques Pilpili Mungwaere nous rappelle que les nombreuses crises de notre monde nous intiment à réparer notre relation avec la création.   

    Suite au sondage sur la protection de la création auprès de mennonites du monde entier, nous avons pu identifier trois grandes leçons en réponse aux questions suivantes :    

    1. Quelles sont les répercussions des détériorations de l’environnement et/ou du changement climatique que vous pouvez observer autour de vous ou de votre paroisse et  
    2. comment modifient-elles votre vie personnelle ou celles des autres membres de votre paroisse ? 

    1. Impact environnemental sur la vie quotidienne 

    Pratiquement toutes les personnes interrogées (98%) ont observé au moins un des 17 impacts listés. Les plus fréquents étant :  

    1. les impacts économiques impacts (comme l’augmentation des prix de l’alimentaire), 
    2. les changements de phénomènes climatiques (comme la canicule ou les inondations),  
    3. une pollution généralisée.  

    Il est intéressant de noter que les personnes interrogées ont moins insisté sur les deux domaines qui habituellement concentrent l’attention médiatique : 

    1. les événements dramatiques comme les feux de forêt, les ouragans/typhons et
    2. les changements à grande échelle, lents comme l’élévation du niveau de la mer et la fonte des glaciers.

    Elles ont plutôt évoqué les impacts sur leurs vies quotidiennes.  

    2. Les zones les moins riches sont les plus touchées 

    Même si presque tout le monde a observé des dégradations de l’environnement, des différences entre l’impact ressenti de ces phénomènes existent entre les personnes interrogées.   

    Plus d’un tiers des sondés des États-Unis/Canada et d’Europe ont dit ne pas être touchés par le changement climatique pour l’instant, alors qu’aucun des sondés d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique latine n’a affirmé cela. L’Afrique est la région qui a déclaré le pourcentage le plus élevé d’impacts. Par exemple, alors que 80% des sondés africains ont observé une hausse des prix de l’alimentaire à cause du climat, c’est le cas de seulement 9% des sondés européens. Sans surprise, les africains ont aussi déclaré être touchés plus que les autres par l’insécurité alimentaire et la malnutrition.    

    Ces réponses soulignent ce que nous savions déjà : ceux qui sont les moins responsables du changement climatique sont les premières victimes de ses conséquences.  

    3. Croisement des problèmes environnementaux et d’autres difficultés sociales

    Nous avons reçu une très grande variété de réponses aux questions ouvertes. Par exemple, environ 10% des sondés africains, asiatiques et latino-américains ont affirmé que l’augmentation des températures ou les pluies abondantes avaient eu des conséquences négatives sur leur possibilité de se réunir en tant que paroisse.   

    Les dégradations de l’environnement ont aussi un impact émotionnel. Près de 10% des personnes interrogées provenant des USA/Canada, Europe et d’Amérique latine ont affirmé être attristées ou se sentir touchées émotionnellement par la dégradation de la création, même en absence d’un impact direct sur leur mode de vie.  

    Après les vagues caniculaires de cet été en Amérique du Nord et les inondations en Allemagne, les réponses sont susceptibles de changer.   

    Pour d’autres sondés, les problèmes environnementaux ont des conséquences directes sur des problèmes sociaux comme l’augmentation de la violence, l’augmentation de la déscolarisation, la santé mentale et les migrations. Toutes ces réponses suggèrent que la dégradation de l’environnement a des conséquences sur tous les aspects de nos vies et que nous ne pouvons pas séparer cette problématique des autres problèmes sociaux importants.     

    Dans notre prochaine publication, nous aborderons le sujet des émotions comme facteur clé pour comprendre nos réponses à la crise environnementale et au changement climatique. 


    Prière 

    Dieu Créateur, nous venons vers Toi dans le nom de Jésus Christ, désireux que ton royaume-famille rédempteur vienne et que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Nous prions pour que le Saint Esprit donne la force nécessaire aux croyants pour qu’ils redonnent vie à ce que tu as vu lorsque tu as dit que ce que tu avais créé était bon. 

    O Dieu, apprend-nous à témoigner avec compassion devant les autres et l’environnement pour que nous encouragions la communauté des bien-aimés à cheminer avec humilité, douceur et amour.    

    O Dieu, souffle sur nous à nouveau, au nom de Jésus,  

    Amen !

    Ceci est une série de publications sur les problèmes environnementaux et l’Église mondiale.

    Ces témoignages mettent en lumière : 

    a) l’impact des dégradations environnementales sur les anabaptistes-mennonites,
    b) ce que les anabaptistes-mennonites pensent des problèmes environnementaux,
    c) ce que font les anabaptiste-mennonites en réponse. 

    Histoire #1: L’impact des crises environmentales sur la communauté des églises
    Histoire #2: Que ressent-on face aux problèmes environnementaux ?
    Histoire #3: Quelles sont les interactions entre le changement climatique et les autres enjeux communautaires ?
    Histoire #4: Nos églises et nos responsables sont-ils actifs au service de la création ?
    Histoire #5: Comment les églises prennent-elles soin de la Création ?
    Histoire #6: Qu’est-ce qui aiderait les Églises à s’engager davantage dans la protection de la création ?

    #seasonofcreation

  • Chères sœurs et chers frères Anabaptistes :

    Par cette lettre nous appelons les Églises partout dans le monde à se joindre par la prière aux chrétiens et aux autres groupes minoritaires harcelés et menacés en Inde, en particulier dans les zones rurales. Avec le soutien tacite des autorités, des groupes antichrétiens et antimusulmans tentent de faire fermer les églises et les mosquées. 

    « Il règne une atmosphère de peur pesante, traumatisante et anxiogène dans les communautés chrétiennes rurales dans lesquelles nous nous sommes rendus ainsi que dans bien des villages de taille moyenne tant musulmans que chrétiens et dans la périphérie des villes, » peut-on lire dans un rapport récent intitulé Destructive Lies*(Mensonges destructeurs). Ce rapport signale des cas d’intimidations, d’agressions et d’incendies criminels visant les minorités religieuses.  

    Un pasteur mennonite écrit le 16 aout 2021 :

    « La semaine dernière, notre église a dû mettre un terme abrupt à ses cultes dominicaux à cause de menaces émanant de groupes antireligieux. » Il raconte que des individus ont filmé les paroissiens et ont donné les images à la police qui a ensuite fait pression sur l’église pour qu’elle ferme. 

    « Priez pour nous parce que nous ne savons pas ce qu’il va se passer. Nous passons par un moment difficile pour exercer notre ministère. Mais malgré les épreuves, nous servons notre Dieu avec tout notre engagement. » 

    Sœurs et frères bien-aimés en Inde, sachez que l’Église mennonite mondiale est avec vous. Nous remercions Dieu parce que vous avez une belle conduite avec vos voisins, « sur le point même où ils vous calomnient comme malfaiteurs, ils soient éclairés par vos bonnes œuvres et glorifient Dieu au jour de sa venue ».

    Nous savons que « le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle en Christ, vous rétablira lui-même, il vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. » (1 Pierre 2/12, 5/10)

    Dieu d’amour, adoucie les cœurs des dirigeants politiques indiens et de tous ceux qui cherchent à détruire les minorités religieuses. Déverse ton Esprit sur les mennonites et sur tous les chrétiens de l’Inde qui connaissent et suivent Jésus, afin qu’ils restent fermes face à la persécution. Que ton œuvre de guérison des nations restaure la paix entre les groupes religieux dans toute l’Inde.   

    Seigneur, dans ta miséricorde, écoute notre prière.

    Dans le nom de Jésus, Prince de la Paix, amen.

    J. Nelson Kraybill
    Président, Conférence Mennonite Mondiale

    *Open Doors a commandité ce rapport et il a été rédigé par des chercheurs de la London School of Economics and Political Science

    Téléchargez le rapport complet (en anglais)

    Executive Summary

    Full Version

    En savoir plus :

    Prière

    AWFS prières 2021

    Is it time to tell contemporary martyr stories?

    glowing candle burning in a jar
  • Les relations au sein de la Conférence Mennonite Mondiale ne cessent de se développer. Des églises membres qui composent la CMM jusqu’aux réseaux émergents reliant les agences soutenues par les églises, la CMM facilite les relations entre les organisations anabaptistes.

    • Le Comité Exécutif a entendu des rapports lors de sa deuxième des trois réunions Zoom de deux jours pour l’année 2021. La nouvelle responsable des opérations, Jeanette Bissoon, signale que les contributions des particuliers ont suivi le rythme du budget, sauf en ce qui concerne le financement de l’Assemblée. « Nous n’avons reçu que 6 % du budget de l’Assemblée pour l’année », dit-elle. Les organisateurs du Sommet Mondial de la Jeunesse et de l’Assemblée continuent de planifier plusieurs scénarios en vue des événements de juillet 2022. Dans tous les scénarios, on planifie les événements en format hybride : sur site en Indonésie et en ligne simultanément. Les scénarios varient d’un événement en présentiel comme dans le passé à un événement avec un nombre réduit de participants à un événement entièrement en ligne. L’inscription commencera en décembre.

      Le Comité exécutif a approuvé la déclaration de la Commission Paix sur l’objection de conscience et deux demandes d’adhésion. Le Conseil Général examinera ces propositions lors des réunions de 2022. 

     

    • Marianne Hlavaty a terminé son service au bureau de Lancaster le 25 juin 2021. Depuis 2017, elle s’occupait des tâches administratives de la CMM en plus de travailler avec le Comité central mennonite. « Nous sommes reconnaissants de la contribution de Marianne à la famille mondiale », déclare Jeanette Bissoon, responsable des opérations de la CMM. « Son travail productif a facilité les relations avec nos membres aux États-Unis ». Le travail de Marianne est maintenant effectué par des bénévoles à Lancaster.

     

    • Lors de sa réunion annuelle du 22 mai 2021, GAMEO a approuvé l’ajout de la Fondation de recherche historique D.F. Plett comme septième partenaire organisationnel. Aileen Friesen, professeure adjointe d’histoire à l’Université de Winnipeg et directrice générale de la Fondation Plett se joindra au conseil d’administration. 

      L’Encyclopédie anabaptiste mondiale électronique (GAMEO) est un site internet qui réunit plus de 16 000 articles sur le mouvement anabaptiste du seizième siècle ainsi que sur les mennonites, les huttérites, les amish et les Frères en Christ. GAMEO est officiellement en relation avec la CMM par le biais de la Commission Foi et Vie. 

     

    • Le matériel pour le culte du Dimanche de la Paix a été publié. « Trouver l’espoir et la guérison en temps de crise » est le thème de cette année pour observer la Journée internationale de la paix. Cliquez ici pour le télécharger..

     

  • Les Jeux olympiques de Tokyo 2020 ont eu lieu en 2021 en dépit des vives inquiétudes en raison de la crise sanitaire et ont montré au monde des histoires mémorables d’unité. Nous pensons aux sauteurs en hauteur Mutaz Essa Barshim (Qatar) et Gianmarco Tamberi (Italie) acceptant de terminer le saut et de partager la médaille d’or, à Isaiah Jewett (É.-U.) aidant Nijel Amos (Botswana) à terminer la course ensemble après leur chute dans le 800 mètres et à l’effusion mondiale de soutien à l’égard de Simone Biles (É.-U.) à la suite de son retrait de la compétition de gymnastique pour se concentrer sur sa santé mentale. Ces histoires ont donné un répit à un monde las de l’isolement social. 

    « Les Jeux olympiques nous ont rappelé la joie de nous réunir. Et pourtant, ils nous montrent également le défi d’offrir un endroit sûr où se rencontrer et une possibilité pour les gens du monde entier d’y assister d’une manière équitable », déclare Liesa Unger, responsable des événements internationaux de la CMM, ajoutant que l’accès à la vaccination contre la COVID-19 demeure un problème dans de nombreux pays.

    « La décision d’aller de l’avant avec les Jeux olympiques et les précautions supplémentaires qui ont été mises en place n’étaient pas sans risques et controverses. Nous en tirons des leçons. Nous surveillons de près la situation en Indonésie et nous sommes prêts à créer un environnement sûr. Si cela n’est pas possible, nous nous préparons à organiser un événement en ligne passionnant », déclare Liesa Unger. 

    woman plays indonesian gamelan instrument
    Anita Purwidaninsih

    Anita Purwidaningsih, l’une des déléguées indonésiennes du Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS) à l’Assemblée de Pennsylvanie 2015, ajoute : « Je prie encore pour que l’Indonésie soit un endroit sûr à visiter afin que nous puissions adorer Dieu ensemble, en personne, et célébrer l’œuvre de Dieu dans notre diversité. » 

    Mais elle prie aussi que, quel que soit le format, la joie d’être en communion les uns avec les autres demeure. Entre-temps, Anita Purwidaningsih reste en contact avec la famille anabaptiste mondiale en recueillant des chansons du monde entier pour les cultes de l’Assemblée et en coordonnant la traduction en indonésien du recueil de chants de l’Assemblée. 

    Marc Pasques
    Marc Pasqués

    Marc Pasqués, l’un des jeunes anabaptistes qui ont pris la parole à l’Assemblée de Pennsylvanie en 2015, dit : « En tant que sportif, je connais personnellement les efforts que doivent déployer les athlètes, qu’il s’agisse d’adhérer à des protocoles de santé très stricts ou de concourir pour les caméras plutôt que pour les spectateurs. Cependant, cette situation unique a mis en évidence leur amitié, leur solidarité et leur humanité encore plus qu’auparavant ; nous nous souviendrons de ces moments longtemps après la fin de l’événement. » 

    « Je viendrai certainement à l’Assemblée de la CMM en Indonésie 2022 si les restrictions de voyage sont levées ! Sinon, je me joindrai à la conférence virtuelle qui, je le sais, sera un grand événement », dit-il. « Le fait d’avoir une option en ligne donnera aux gens qui ne pouvaient pas voyager la possibilité de participer de façon active. L’Assemblée est un événement qui change la vie et qui est presque impossible à expliquer avec des mots… il suffit d’en faire l’expérience ! » 

    « Nous sommes persuadés que la gloire de Dieu sera révélée malgré le format. Je n’ai aucun doute que l’Assemblée Indonésie 2022 sera une expérience révélatrice qui transforme une vie comme chaque Assemblée l’a toujours été », déclare Liesa Unger. Elle affirme que tout comme Tokyo 2020 a finalement eu lieu en 2021, l’Assemblée se tiendra en 2022.

     

  • En Tanzanie – où vivent 66 744 membres baptisés de Kanisa la Mennonite Tanzania – moins d’un pour cent de la population est protégé par la vaccination contre le COVID-19. 

    La Conférence Mennonite Mondiale appelle ses membres du monde entier à aimer leur prochain en faisant un don à la campagne de l’UNICEF visant à partager les vaccins contre le coronavirus dans le monde.

    Alors que certains pays lèvent les restrictions sanitaires, permettant ainsi aux citoyens vaccinés de reprendre leurs activités professionnelles et leurs loisirs, d’autres, comme la Tanzanie, ne disposent pas d’un stock suffisant pour vacciner leur personnel de santé. Cela expose la population à la maladie et risque de provoquer une pénurie de personnel de santé. Selon certaines projections, la vaccination de la population mondiale pourrait prendre jusqu’en 2024. 

    « Le monde dispose d’une grande quantité de vaccins COVID-19, mais actuellement, moins de 1 % de l’approvisionnement mondial parvient aux populations des pays à faible revenu », indique l’UNICEF.  

    L’UNICEF a pour objectif de distribuer 2 milliards de doses dans plus de 180 pays avant la fin de 2021. Grâce à l’accord mondial connu sous le nom de « Facilité COVAX », l’UNICEF, en collaboration avec le Fonds renouvelable de l’OPS, a été chargé de superviser la livraison des vaccins.

    Les dons à l’UNICEF couvrent les frais d’achat et de distribution des vaccins, y compris le transport, le maintien de la chaîne du froid, la formation des agents de santé et l’élimination sécurisée des déchets.

    Au Canada, plus de 70 % des adultes ont reçu au moins une dose de vaccin. Conscients de leur privilège, les responsables de l’église mennonite de Hagerman, à Markham, dans l’Ontario (Canada), ont créé un projet de vaccination afin d’aider à multiplier les financements pour davantage de vaccinations dans le monde.  

    « La première étape consiste à encourager notre congrégation à faire des dons personnels », explique Andrew Reesor-McDowell, membre de l’église. Ces dons sont égalés à la fois par Hagerman Mennonite et par le gouvernement du Canada. 

    « Nous avons estimé qu’il était important d’essayer de contribuer, dans la mesure de nos moyens, à combler le fossé qui sépare le Canada des pays plus pauvres en matière de vaccins », explique Andrew Reesor-McDowell.

    La Conférence mennonite mondiale se joint à d’autres organisations religieuses pour appeler ses membres à partager les vaccins dans ce monde fortement interconnecté en faisant un don au programme de vaccination de l’ONU par le biais de l’UNICEF.

    « L’histoire de Caïn et Abel nous enseigne la profonde relation de fraternité et de sororité qui existe entre tous les êtres humains (Genèse 4/7-10). Le berger et le fermier, bien qu’ils expriment des manières différentes d’entrer en relation avec Dieu, sont membres de la même famille », dit César García, secrétaire général de la CMM. « Cette pandémie mondiale nous met au défi de répondre à l’invitation de Dieu à prendre soin de toute l’humanité : allons-nous considérer le bien-être des autres plutôt que nos propres intérêts ? » 

    Ê noter : les Canadiens et les Canadiennes ont la possibilité de voir leur don multiplié : * Le gouvernement du Canada versera une somme équivalente à chaque don fait par des particuliers canadiens à la campagne de financement de la vaccination COVID-19 d’UNICEF Canada, jusqu’à concurrence de 10 millions de dollars, et ce, jusqu’au 30 septembre 2021. 

    Faites un don : 

    Trouvez un lien Internet pour faire un don dans votre pays. Si possible, sélectionnez la CMM comme votre organisation de rattachement.

    Avez-vous fait un don ?

    Envoyez un courriel à Henk Stenvers, secrétaire des diacres de la CMM, à l’adresse vaccines@mwc-cmm.org pour faire savoir à la CMM que vous soutenez ainsi notre famille mondiale.

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    Prendre soin de nos frères et sœurs

    #loveneighbours  #MWCloveneighbours

    #CMMaimetonprochain #aimetonprochain

    #GiveAVax

    #dosedespoir

     

     

  • Malgré un mal de tête qui durait depuis deux jours et en voie de rétablissement après une infection à la COVID-19, Madhur Lakra s’est connecté à 19 h 30, heure locale, pour prier. 

    Il a non seulement participé mais aussi animé une salle de prière en hindi pour l’heure de prière bimestrielle en ligne de la CMM en juillet. 

    Après un accueil en anglais avec interprétation simultanée, les 100 participants à cette rencontre sur Zoom se sont répartis dans des « salles » pour prier en petits groupes en anglais, espagnol, français, hindi et indonésien.

    « La prière est l’acte que Dieu a institué et que nous devons apprécier et pratiquer aussi avec les membres de notre famille mondiale », dit Madhur Lakra, pasteur anglophone à Hastings Chapel à Kolkata (Inde), qui fait partie de l’église membre de la CMM Bharatiya Jukta Christo Prachar Mandli (BJCPM). 

    « L’heure de prière de la CMM nous permet de mieux comprendre nos frères et sœurs chrétiens et nous donne le sentiment d’appartenir à une même grande famille. »

    Dans sa salle où l’on parle hindi, les six participants témoignent de la diversité de la famille mondiale : ils viennent des Frères en Christ d’Odisha, de Bihar Mennonite Mandli, de BJCPM, de Dhamtari Mennonite Church ou encore des Frères en Christ du Népal. 

    Et à la fin de l’heure, son mal de tête avait disparu. 

    Les animateurs des petits groupes de discussion ont appelé à la prière :

    • pour les chrétiens d’Inde qui subissent l’hostilité croissante du gouvernement ;
    • pour les responsables d’églises en Autriche qui ont des difficultés financières ; 
    • pour la bonne gouvernance dans les unions d’églises mennonites indiennes ;
    • pour les personnes souffrant de la violence policière en Colombie ; 
    • pour la persévérance et l’espoir face à l’augmentation des cas de COVID-19 en Indonésie ; 
    • pour la disponibilité des vaccins au Népal dans un contexte d’instabilité politique et économique ; 
    • pour le leadership politique en Haïti ; 
    • pour la situation civile en Argentine ; 
    • pour les inondations en Allemagne et en Belgique ; 
    • pour ceux qui souffrent de la violence dans la région du Tigré en Éthiopie ; et
    • pour que ceux qui ont reçu des informations erronées sur les vaccins connaissent la vérité.

    « Nous avons exprimé notre gratitude pour l’amour de Dieu, reconnaissant que notre amour mutuel nous aide… à nourrir notre foi et à guider notre guérison », raconte Pablo Stucky, représentant régional de la CMM pour l’Amérique Latine et la région des Andes, depuis une salle espagnole.

     « Entendre les cris des frères et sœurs d’autres endroits met nos propres cris en perspective », déclare Arli Klassen, coordinatrice des représentants régionaux. 

    De nombreux participants se sont engagés à partager les sujets de prière évoqués lors de la rencontre avec leurs assemblées ou leur union d’églises pour continuer à prier. 

    L’équipe de l’Assemblée de la CMM apporte un soutien technique tandis que les diacres et les représentants régionaux animent les salles de discussion et le personnel de la communication informe les personnes inscrites sur la manière de se connecter. 

    La réunion de prière a lieu simultanément le soir en Asie, l’après-midi en Afrique et en Europe et le matin dans les Amériques. 

    Cliquez ici pour vous inscrire

     

    Cliquez ici pour plus d’informations sur l’heure de prière en ligne

     

    Cliquez ici pour lire les prières de reconnaissance et d’intercession

    Corrigé 30 mars 2022: changé bimensuelle a bimestrielle

  • Perspective: États-Unis

    Les différences reflètent la sagesse et la bonté de Dieu

    La religion est personnelle; elle traduit notre manière dêtreReligio signifie lier, donc les religions sont destinées rassembler les gens. 

    Parler avec dautres chrétiens (protestants, catholiques ou orthodoxes) est un échange INTRA religieux. Parler avec des membres dautres confessions ou religions mondiales est un échange INTER religieux. 

    Le professeur à la retraite Wesley Ariarajah, originaire du Sri Lanka, définit la vraie religion en termes de « compassion, non-violence, don de soi, amour universel et rejet de des acquisitions matérielles ». Son livre Votre Dieu, mon Dieu, notre Dieu, sous-titré Repenser la théologie chrétienne par rapport à la pluralité religieuse », décrit la manière dont les religions sont tournées vers un Être Ultime.

    Racines juives

    Le christianisme a de solides racines juives. Il s’appuie sur les Écritures hébraïques, l’histoire de l’interaction fidèle de Yahvé, le Dieu unique, avec Israël. Israël, le peuple choisi pour transmettre aux autres nations le désir d’accueil et d’ouverture de Dieu envers toutes les créatures humaines, vivait entouré de religions anciennes. Rappelez-vous l’histoire de la tour de Babel (Genèse 11/1-9). Ceux dont la langue était dominante semblaient avoir l’intention de tout contrôler, même de rivaliser avec Dieu en construisant une tour symbolique. Mais plutôt que de permettre une telle domination, le Créateur, qui valorise la différence, les a dispersés, avec leur désir de faux pouvoir, sur toute la surface de la terre. 

    Dans le Second Testament, nous apprenons que Jésus, notre mentor, attachait de la valeur à son héritage juif. Il a enseigné en paraboles et par des actions concrètes sur le ‘Chemin d’Accueil’ de Dieu. Il pointe constamment un Chemin parmi les chemins vers Dieu, il souligne la Divine parenté de tous les fidèles. Jésus n’avait pas l’intention de fonder une nouvelle religion, mais il a appelé le judaïsme à se re-former, à re-nouveller son modèle d’alliances, d’accords humains-divins. Avant de retourner dans le Royaume de Dieu, il a permis à l’Esprit, qui avait été coparticipant lors de la création, de remplacer son être terrestre par les croyants.

    L’Esprit de la Pentecôte 

    L’Esprit de la Pentecôte (Actes 2) a rassemblé des voix dispersées. Bien que différents, des peuples de lieux divers ont pu se comprendre, un sens d’unité dans la diversité a transparu dans l’échange verbal, par l’Immense don de la différence. Le pluralisme religieux est toujours un don, qui nous montre la volonté de Dieu de nous sauver tous. 

    Il y a des décennies, l’Allemand Max Muller a compris la valeur d’être dûment informé des différences entre les religions afin de les respecter et de les comparer, tout en continuant son parcours personnel. Il a marqué l’histoire avec l’observation que « Connaître une seule religion, c’est n’en connaître aucune ». En d’autres termes, ne connaître qu’une religion ne permet pas de la connaître en profondeur. La foi grandit lorsque l’on comprend ce que les autres y trouvent de significatif. 

    J’ai appris de notre ami sikh à quel point il honore l’Écriture [de sa religion] et son gourou actuel, le Guru Granth Sahib. Lorsque je témoigne de mon christianisme sans arrogance, que je reçois sincèrement l’intégrité des autres religions et que je suis disposé à apprendre d’elles, j’enrichis mon être sacré.

    La paix avec le dialogue 

    « Il n’y aura pas de paix entre les nations sans paix entre les religions, et il n’y aura pas de paix entre les religions sans dialogue », a déclaré Hans Kung. Les mennonites revendiquent une histoire orientée vers la paix. Bien que nous ne soyons pas les seuls parmi les chrétiens à avoir cette conviction, chaque génération doit réaffirmer ce que signifie travailler à la paix et chercher la meilleure façon d’exprimer son engagement pour la paix dans les situations qui se présentent. 

    Il est bon d’être prêt à apprendre des autres religions. Il y a longtemps, le Mahatma Gandhi, un hindou influencé par le jaïnisme, a mis l’accent sur l’ahimsa (la non-violence). Un ami de Gandhi, Abdul Ghaffer Khan, a soutenu fermement des initiatives pour la paix parmi les musulmans, son peuple. Et Thich Nhat Hanh a vécu, enseigné et écrit sur les principes de base de la paix, et pas seulement pour les bouddhistes fidèles. 

    Recevoir la vérité Divine 

    Pouvons-nous recevoir et perpétuer la vérité Divine ? 

    En agissant ensemble, les croyants de diverses religions soutiennent les initiatives pacifiques pour surmonter l’injustice. Entretenir un esprit de vengeance, ne pas vouloir surmonter les stéréotypes qui dénaturent les autres, ou empêcher un autre d’être pleinement valorisé, empêchent de vivre dans la paix. Lorsque les enseignements religieux violentent les autres par des jugements négatifs parce qu’ils ont des opinions différentes ou lorsque des croyants loyaux provoquent des conflits, il faut se repentir. Comment un dialogue sincère sur des principes communs peut-il développer une ouverture religieuse ? 

    La pluralité religieuse ne disparaîtra pas de notre monde ; soyez en reconnaissant. Nous choisissons une religion et une dénomination selon les rituels des cultes, les formes de croyance et les jours fériés. Lorsque nous rencontrons des personnes dont les choix diffèrent, se présente l’occasion d’un dialogue honnête. 

    L’échange transmet la perspective en même temps que la foi. Les partenaires d’un dialogue s’attendent à être à l’aise et fidèles à leur foi personnelle, et non sur la défensive ou craintifs. Chacun est prêt à écouter attentivement l’autre, à formuler et à clarifier sa vérité personnelle, et à retenir ou mettre de côté ce qu’il apprend. Le dialogue religieux n’est pas un débat, il exprime une position, il honore l’intégrité, il permet une compréhension plus profonde et encourage l’amitié. 

    Qu’il en soit ainsi pour vos lecteurs ! 

    ‚ÄîDorothy Yoder Nyce est membre de 8th Street Mennonite Church, à Goshen, Indiana (États-Unis). 


    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’avril 2021 de Courier/Correo/Courrier.

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  • 50ème Anniversaire de la Convention des Frères Mennonites du Paraguay

    Cette année, la conférence paraguayenne Convention des Frères Mennonites du Paraguay a célébré son 50ème anniversaire. Le pasteur Darío Ramírez, président de la conférence et représentant de l’ICOMB, a déclaré: « Mon cœur est très heureux et joyeux. Nous voyons comment Dieu a été fidèle à notre convention et à nos églises, et comment il a accompagné ce processus pendant 50 ans. Aujourd’hui, nous célébrons avec plus de 60 églises et 3,766 membres, sans compter les enfants et les adolescents. En comptant ces secteurs, nous avions environ 7,500 personnes fréquentant nos églises avant la pandémie. C’est un grand privilège. »

    Dans le cadre des célébrations de l’anniversaire, la dernière nuit de célébration a été un point culminant. Avec beaucoup d’organisation, et dans le respect des protocoles sanitaires, invités spéciaux, amis, pasteurs et pionniers de la Convention étaient présents dans le temple de l’église El Refugio.

    Un segment musical d’anciens chœurs a commencé le programme, suivi d’un documentaire vidéo sur les 50 ans de la Convention. En reconnaissance, les pionniers ont reçu une plaque spéciale. Parmi les personnes honorées se trouvaient Rodolfo et Hilda Plett, Alfredo et Ingrid Klassen, et la fille d’Alberto et Anna Enns en leur nom. Les présidents de la Convention de toutes ces années ont également été récompensés, notamment Luis et Teresa Alum, Sixto et Cirila Mencía, Juan et Elfriede Verón, Máximo Abadie, Oscar et Doris Peralta, et Darío et Norma Ramírez. De plus, les familles qui soutiennent le travail, les familles Walde, Rempel et Siemens, ont été remerciées.

    Une brève réflexion, une puissante prière et la louange comme remerciements à Dieu ont été les derniers éléments de la nuit, où la bonté, la fidélité et la miséricorde de Dieu envers la Convention bien-aimée ont été mises en évidence, reconnues et remerciées. Dieu encourage et bénit la Convention à continuer d’être sa main visible.

     

    « Ce fut un honneur de recevoir tous ces gens pour célébrer ce que Dieu a fait avec la Convention au cours de ces 50 ans ; pour nous, c’est une occasion de montrer à quel point Dieu a été bon. Il nous a permis de traverser des montagnes et des vallées, mais nous continuons à marcher. Aujourd’hui est une célébration de sa fidélité, et nous attendons avec impatience encore de nombreuses années. »
    —Pasteur Edgar Klassen, membre du Comité Exécutif, CHMP

    « C’était une célébration spirituelle, et nous avons ressenti de la gratitude, surtout, pour ces 50 ans, en regardant en arrière pour voir la fidélité de Dieu et en nous projetant vers ce qu’Il a préparé. Quand nous avons parlé avec le Comité, sur la façon de célébrer l’anniversaire en pleine pandémie, c’était un défi, nous aurions aimé le célébrer tous ensemble, avec toutes les églises de l’intérieur et de la capitale, mais Dieu l’a voulu ainsi. Et la pandémie n’enlève rien à ce que nous profitons aujourd’hui ; au contraire, c’est une raison de plus pour remercier, car nous pouvons continuer à célébrer. »
    —Pasteur Efraín Mencia, membre du Comité Exécutif, CHMP

    50 ans, 50 nouvelles églises

    Le défi que Dieu a lancé aux leaders pour réaliser son rêve pour la convention est d’implanter 50 nouvelles églises, en cadeau pour leur fidélité. Le comité exécutif et les pasteurs ont pris cet engagement, et aujourd’hui, il y a déjà 14 points de mission sur le point de devenir des églises, avec des baptisés et des personnes impliquées dans le ministère.

    Objectifs pour les années à venir

    “L’objectif de la Convention pour les prochaines années est d’implanter 50 églises et d’ouvrir un institut biblique. Nous voulons aussi une formation plus constante et efficace des pasteurs, car nous devons être à jour en termes de préparations et d’innovations. Un autre objectif est d’avoir un siège pour la Convention, pour pouvoir célébrer ensemble dans un seul endroit, dans notre propre maison. »
    —Pasteur Darío Ramirez, president, CHMP


    ICOMBLa International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 22 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

     

     

  • Qu’est-ce que le Royaume de Dieu et qu’est-ce que la Citoyenneté ? Le secrétaire général de la Conférence Mennonite Mondiale considère ces grandes questions dans un ouvrage en anglais de la série « The Jesus Way: Small Books of Radical Faith » édité par Herald Press, en février 2021. 

    Le bureau du Comité Central Mennonite (MCC) auprès des Nations Unies a pu lui poser quelques questions sur ce sujet. Cet entretien est paru pour la première fois dans la publication électronique UN Office global briefing du Bureau du MCC à l’ONU en mai 2021. 


    Bureau du MCC auprès des Nations Unies : En tant que leader d’église, pourquoi avez-vous décidé d’écrire ce livre ? Pourquoi un livre sur la politique en ce moment ?  

    César García :

    Dans mon pays natal, la Colombie, nos églises étaient tellement divisées par la politique partisane que c’était un cauchemar. Nous n’étions pas en mesure de parler du processus de paix en cours dans notre pays parce que c’était un sujet de discorde. Même parmi les pasteurs d’une même conférence ! Des tensions sont apparues parce que les gens cherchaient des conseils auprès des dirigeants de l’église. Sur les médias sociaux, nous avons constaté que des commentaires variés et même des mensonges se répandaient et affectaient les membres de notre église. Nous manquions de matériel pour parler de l’engagement politique d’une manière très simple, mais profonde.

    C’est ce qui a donné naissance à ce livre, ainsi que les réalités d’autres pays qui vivent des situations similaires. Ce type de polarisation nous accompagnera pendant de nombreuses années.

    Dans le livre, vous dites que le message de Jésus était politique. Beaucoup de gens seraient surpris d’entendre cela. Que voulez-vous dire ?

    Beaucoup de gens confondent politique et partisannerie. La politique est importante parce qu’elle concerne la manière dont notre société est organisée. Elle touche ce que nous pensons de l’argent, notre relation avec les gens différents, les gens marginalisés et l’injustice dans la société.

    Le message de Jésus était profondément politique, car il parlait d’une nouvelle façon d’organiser une société.

    Lorsque Jésus utilise l’expression « royaume de Dieu », il emploie un langage politique. Ce terme apparaît environ 140 fois dans la Bible. Lorsque Jésus dit : « Le royaume de Dieu est là », il parle d’une réalité politique, de notre façon d’organiser notre société, de nos valeurs et de nos relations les uns avec les autres.

    La politique des gouvernements est souvent en profond contraste avec la société différente du royaume de Dieu. C’est pourquoi je dis que le message, la vie et la mission de Jésus sont profondément politiques. Il parle d’une nouvelle façon de vivre une nouvelle création, une nouvelle société.  

    Dans votre livre, vous mentionnez la « politique de l’exil » comme votre modèle préféré d’engagement politique. Pouvez-vous nous en parler ?

    Lorsque j’étais enfant en Colombie, certaines églises chrétiennes n’étaient pas reconnues légalement. Nous nous sentions opprimés, car nous n’étions pas autorisés à nous réunir librement. Des gens ont même attaqué des bâtiments d’église et menacé des responsables d’église. Eh bien, maintenant que nous sommes plus nombreux et que toutes les églises chrétiennes sont légalement reconnues, certaines églises sont devenues les oppresseurs parce que de nombreux chrétiens exigent des lois qui ne tiennent pas compte de la liberté des minorités. On a tendance à penser que les chrétiens devraient influencer la politique du haut vers le bas. Mais il existe une autre alternative.

    Dans l’Ancien Testament, des voix critiquent les monarchies israélites issues de Saül et David, et considèrent cette forme de gouvernement comme une étape malheureuse pour le peuple de Dieu. Finalement, les anciens israélites se sont retrouvés en exil. C’est dans ce contexte que des leaders comme Daniel, par exemple, influençaient la société dans une perspective de vulnérabilité.

    C’est ce que j’entends par politique de l’exil. Daniel et les autres exilés étaient unis autour d’une identité commune, celle d’un peuple déplacé en marge de l’empire.

    C’est à ce type de politique que Jésus s’est identifié, le leadership sage de Daniel dans un contexte d’empire oppressif plutôt que le pouvoir descendant exercé par David. Ce que nous sommes appelés à faire, c’est d’inviter les gens, de manière volontaire, à adopter de bonnes valeurs.

    Une grande partie de l’église n’a pas parlé des questions de structure sociale et de la manière de s’y engager. Pensez-vous que les structures peuvent être un péché ?

    Le péché est plus qu’un comportement individuel. Le péché est lié à l’environnement dans lequel nous vivons. Lorsque nous regardons l’histoire de la chute dans la Genèse, l’humanité a quitté le paradis et s’est retrouvée à vivre dans des structures qui favorisaient le péché et la domination.

    L’une des premières conséquences du péché est que Dieu a mentionné que les hommes et les femmes lutteraient pour avoir le pouvoir les uns sur les autres. Nos sociétés créent naturellement des structures de domination dans lesquelles des classes, des races et des groupes oppriment les autres.

    Malheureusement, il est difficile de reconnaître ces structures parce que nous avons été élevés en leur sein. Nous sommes comme des poissons nageant dans un grand océan, incapables de reconnaître les eaux, les structures que notre société crée, jusqu’à ce que nous soyons sortis de l’eau.

    C’est ce que signifie vivre dans le royaume de Dieu. L’Esprit de Dieu nous donne le pouvoir de vivre un autre type de société. Nous pouvons alors influencer à nouveau les sociétés de ce monde d’une manière qui soit cohérente avec nos valeurs.

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