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  • Sœurs et frères bien-aimés en Ukraine : 

    Aujourd’hui, la guerre s’est abattue sur votre pays.  

    Nous déplorons le danger, la mort et la destruction qu’elle entraine. 

    Nous sommes solidaires avec vous, qui partagez la même foi et le même espoir.   

    Dans nos prières, nous vous remettons à Dieu, souverain, qui dit : « N’aie pas peur, je t’ai libéré, je t’ai appelé personnellement, tu m’appartiens. Quand tu traverseras l’eau, je serai avec toi ; … Quand tu passeras à travers le feu, tu ne t’y brûleras pas…. Car moi, le Seigneur, je suis ton Dieu, moi, le Dieu saint d’Israël, je suis ton sauveur. » (Ésaïe 43/1-2). 

    Frères et sœurs, vous passez par le feu et nos cœurs saignent.  

    Nous appelons les mennonites du monde entier et tous ceux qui confessent que Christ est Seigneur, à prier pour la paix en Ukraine. Nous déplorons la violence et nous rejetons les tentatives de toute nation d’en dominer une autre. Nous prions pour les autorités ukrainiennes, russes et des nations alliées alors qu’elles répondent ou participent à cette crise.  

    Pour l’amour de Dieu et la sainteté de la vie, nous demandons à ce que tous les combattants cessent de faire couler le sang et recherchent le bienêtre de tous les habitants de l’Ukraine, de l’Europe et de la Russie.  

    Nous voulons nous montrer solidaires en coopérant avec d’autres confessions et les administrations locales pour fournir nourriture, abris et médicaments à ceux qui en ont besoin.    

    Frère Roman Rakhuba, responsable des Église Frère Mennonites Associées en Ukraine, nous entendons ton appel à un soutien spirituel et économique. Nous admirons la détermination et le courage du peuple de Dieu en Ukraine et nous chercherons les moyens de vous soutenir dans votre ministère.  

    Comme les convictions communes de la CMM le rappellent, nous croyons que « l’Esprit de Jésus nous rend capables de faire confiance à Dieu dans tous les domaines de la vie, de sorte que nous devenons artisans de paix renonçant à la violence, en aimant nos ennemis, en recherchant la justice et en partageant nos biens avec ceux qui sont dans le besoin. »   

    « Et toute botte ennemie martelant le sol, tout manteau roulé taché de sang sont à brûler et deviennent la proie du feu. Car un enfant nous est né, …. On lui donne ces titres : … Prince de la paix. » (Ésaïe 9/4-5). 

    Dieu vivant, que ton règne vienne et que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel !  

    Amen 

    J. Nelson Kraybill, président de la CMM  

    Les prières transforment les épées en socs de charrue

     

  • Y-aura-t-il une Assemblée réunie cet été ? Oui ! Qui sera présent en Indonésie ? Guettez les nouvelles à paraitre.   

    Lors de la réunion virtuelle qui aura lieu en février, le Comité Exécutif décidera du mode de participation à l’Assemblée en s’appuyant sur les informations de santé publique récentes, les recommandations de déplacement et les prévisions.     

    « Nous dépendons des décisions du gouvernement en ce qui concerne les visas et la quarantaine et nous voulons garantir la sécurité des participants et des assemblées locales, » explique Liesa Unger, Responsable des événements internationaux de la CMM.  

    Le personnel de la Conférence Mennonite Mondiale prépare divers modes de participation à l’Assemblée réunie en Indonésie. Y compris un mode hybride avec des réunions présentielles et une communion virtuelle. L’Assemblée hybride parviendra à rassembler les paroisses indonésiennes et les participants du monde entier de bien des manières.   

    Liesa Unger poursuit : « Nous prions pour qu’un grand nombre de membres de notre famille anabaptiste-mennonite mondiale choisisse de participer à cette Assemblée hybride en personne ou en ligne. Les églises indonésiennes ont hâte de rencontrer la famille anabaptiste-mennonite mondiale en juillet pour réfléchir à comment suivre Jésus ensemble à travers les frontières. »  

    Guettez vos emails et les réseaux sociaux de la CMM (Facebook, Instagram, Twitter) pour être informés. 

    Click here to receive a message by email when the announcement is made public.

     

  • « Papa, qui était extraverti, était aussi doux et compatissant. Il a été l’aidant de nombreuses personnes tout au long de sa vie… Il donnait généreusement et régulièrement avec ses finances, et il avait à cœur de permettre à tous d’avoir assez pour vivre », déclare Lorie Yantzi de Tavistock, dans l’Ontario au Canada, fille de Nelson Yantzi.  

    La famille de Nelson Yantzi a choisi d’honorer leur défunt père, grand-père et arrière-grand-père en demandant à ses proches d’exprimer leur sympathie en faisant un don à la campagne «Aime ton prochain : partage les vaccins» de la CMM. 

    La Conférence mennonite mondiale appelle ses membres du monde entier à aimer leur prochain en faisant un don à la campagne de l’UNICEF visant à partager les vaccins contre le coronavirus dans le monde. 

    Au moment de la publication, $66 821.80 ont été donnés au nom de la CMM pour la campagne de l’UNICEF pour l’équité mondiale en matière de vaccins.  

    Ê la mi-janvier, la campagne a permis d’envoyer plus d’un milliard de doses de vaccin à 144 pays, l’objectif étant d’en livrer plus de 4 milliards d’ici à la fin 2022.  

    Plus de 5,6 millions de personnes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont reçu deux doses de vaccin. La campagne soutient également les systèmes de santé, en veillant à ce que les pays bénéficiaires disposent des chambres froides, des moyens de transport et du personnel qualifié nécessaires pour distribuer les vaccins à leur arrivée.  

    En Afrique, le taux de vaccination moyen n’est que de 8 %, contre 60 % dans les pays à revenu élevé. En Tanzanie, où vivent plus de 42 000 mennonites, seuls 3 % de la population ont été vaccinés.  

    Home Street Mennonite Church, Winnipeg, dans le Manitoba, au Canada. Photo : Brenda Suderman

    Home Street Mennonite Church, Winnipeg, dans le Manitoba, au Canada, a répondu à l’appel de la CMM « Aime ton prochain: partage les vaccins » pendant la période de l’Avent. L’assemblée a recouvert une fois et demie les murs de l’église de formes découpées représentant le nombre de personnes qui pourraient être vaccinées avec l’argent collecté.  

    « Merci de nous mettre au défi et de nous rappeler nos prochains du monde entier », déclare Gordon Janzen, responsable de l’église. 

    « La pandémie ne sera terminée pour certains d’entre nous que lorsqu’elle le sera pour nous tous et toutes. Les vaccins jouent un rôle important pour diminuer cette menace et nous permettre de nous réunir à nouveau en personne », déclare J. Ron Byler, responsable par intérim du développement à la CMM. « Nous sommes reconnaissants pour les dons de nos membres qui nous rapprochent de cet objectif alors que nous nous préparons à l’Assemblée mondiale de la CMM en Indonésie.»  

    Alors que les membres de l’église réfléchissent à l’humble sacrifice du Christ pour les autres, la CMM vous invite à envisager de soutenir notre famille mondiale par le biais de notre campagne « Aime ton prochain: partage les vaccins ».  

    Aimer son prochain : partager les vaccins

     

  • « Quelquefois, notre communauté semble petite et isolée ; la célébration du Dimanche de la Fraternité anabaptiste mondiale a permis de porter notre attention sur la famille mondiale », déclare Chani Wiens. Ce professeur de mathématiques et aumônier à la UMEI Christian High School de Leamington, Ontario, (Canada), a utilisé les documents fournis pour le culte du Dimanche de la Fraternité anabaptiste mondiale lors d’un culte dans la chapelle [de l’école].

    « La plupart de nos étudiants venant d’une assemblée mennonite ont un arrière-plan mennonite russe, et c’est donc vraiment bien de leur montrer que l’anabaptisme est si répandu dans le monde et qu’ils font partie d’une grande famille », dit Chani Wiens.

    Lors du Dimanche de la Fraternité anabaptiste mondiale, des responsables de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) ont prêché dans plusieurs assemblées le 23 janvier 2022, apportant des prédications en ligne – ce qui est désormais familier – dans des endroits très éloignés de leur domicile.

    Ce fut une grande joie pour la paroisse mennonite Summit, dans l’Ohio (États-Unis) d’accueillir un prédicateur de la CMM, le représentant régional d’Europe José Arrais, lors du Dimanche de la Fraternité anabaptiste mondiale, dit la pasteure Christine Nafziger. « Je me suis sentie particulièrement bénie d’avoir une relation avec un frère en Christ de l’autre côté de l’océan – c’était un tel privilège d’écouter son expérience », dit-elle.

    « Quand une partie de l’Église mondiale m’invite à parler de la CMM, cela m’encourage et me rappelle que nous sommes tous liés » , dit Cynthia Peacock, représentante régionale de la CMM pour l’Asie du Sud, qui a pris la parole lors de plusieurs événements pendant le week-end. « Notre famille devient plus forte lorsque nous apprenons les uns des autres, nous partageons et nous marchons ensemble pour bénir et être bénis, participant ainsi à l’élargissent du royaume de Dieu sur terre ».

    Le thème du Dimanche de la Fraternité anabaptiste mondiale de cette année était ‘Suivre ensemble Jésus’ – une partie du thème de l’Assemblée. Les documents ont été préparées par les églises hôtes d’Indonésie : Gereja Injil Tanah Jawa (GITJ), Gereja Kristen Muria Indonesia (GKMI), Jemaat Kristen Indonesia (JKI).

    En outre, 33 vidéos montrant des textes bibliques en 16 langues et les salutations de 11 assemblées locales ou groupes du monde entier ont permis des ‘visites’ du monde entier dans des paroisses au-delà des océans et des frontières.

    Comment votre paroisse ou votre école a-t-elle célébré le Dimanche de la Fraternité anabaptiste mondiale ? Envoyez-nous vos témoignages et vos photos. Dites ‘Bonjour !’ à la famille mondiale : Envoyez-nous vos vidéos de 5 secondes de salutations.

    Voulez-vous inviter un prédicateur de la CMM dans votre assemblée locale ? Lire la suite 

    2022 AWFS Submitted Photos


    Materiel pour la culte 

    Updated 19 April 2022

  • « La CMM rassemble l’Église mondiale comme un signe du désir de Dieu pour le monde et c’est une vision à laquelle je veux participer », dit J Ron Byler. 

    La liste des serviteurs qui encouragent les relations dans l’Église mondiale s’enrichit de nouveaux visages en ces mois précédant l’Assemblée.  

    « Je suis enthousiaste à l’idée d’avoir l’occasion d’interagir avec une plus grande variété d’anabaptistes afin d’accroître ma compréhension de ce que signifie vraiment le sacerdoce de tous les croyants, le discernement en communauté et l’appel biblique pour la paix et la justice », déclare Greg Chandler-Burns. 

    Nouveaux visages : 

    • J Ron Byler assume la fonction de responsable du développement par intérim. Il a été membre du personnel et bénévole du Comité central mennonite et de l’Église mennonite des États-Unis. Il a commencé à travailler à temps partiel en janvier 2022, depuis son domicile à Goshen en Indiana (É.-U.). Ron Byler est membre de Eighth Street Mennonite Church.  
    • Greg Chandler Burns s’est joint à Ron Byler en tant que coordinateur de la technologie et du développement en janvier 2022. Il travaille depuis le bureau de Kitchener, offrant également un soutien informatique. Il a précédemment travaillé pour le MCC Ontario. Greg Chandler Burns fréquente Erb Street Mennonite Church. 
    • Jardely Martínez et Michael Darby sont coordinateurs des communications de l’Assemblée. Ils ont précédemment servi au sein du MCC Guatemala et sont maintenant basés en Colombie. Jardely Martínez est également coordinatrice du programme jeunesse pour l’Assemblée 17. Elle est membre de Dios es Amor (frères mennonites) à Bogota en Colombie et Michael Darby est membre de First Mennonite Church, Iowa City (É.-U.). 
    • Jennifer Olivia est stagiaire au sein de l’équipe des communications de l’Assemblée et travaille à partir de son domicile à Semarang, en Indonésie.  

    Départs : 

    • Shirley Redekop ne travaille plus en tant que responsable du développement depuis janvier 2022, en raison d’un changement stratégique dans l’approche de la collecte de fonds de la CMM.* « Nous remercions Shirley d’avoir mis sa chaleur et son enthousiasme au service de l’Église mondiale », dit César García, secrétaire général de la CMM. 
    • Elina Ciptadi s’est retirée des communications de l’Assemblée en raison d’autres engagements. « Nous sommes reconnaissants envers Elina de pouvoir continuer à offrir bénévolement son expertise en matière de communication et de culture à l’équipe de l’Assemblée », a déclaré Liesa Unger, responsable des événements internationaux.  
    • Le mandat de Bill Braun, membre du Comité Exécutif pour l’Amérique du Nord, a pris fin prématurément. L’assemblée locale dont il fait partie (Willow Avenue Mennonite Church) a été suspendue de son adhésion à l’église membre de la CMM, la Conférence des églises frères mennonites des États-Unis. Bill Braun a servi la CMM pendant de nombreuses années comme délégué du Conseil Général et comme membre du Comité Exécutif de 2015 à 2021. « Nous exprimons notre immense gratitude pour l’engagement et le service de Bill envers notre Église mondiale. Ses dons et sa sagesse au sein du Comité Exécutif nous manqueront », déclare César García, secrétaire général de la CMM.  

    « S’engager auprès de la communauté mondiale, c’est aussi se mettre en relation avec les églises locales, et je suis impatiente de mieux comprendre et de présenter la perspective générale de nos communautés de foi, mais aussi la perspective individuelle, locale et unique de ce que chaque membre apporte au corps du Christ », déclare Jardely Martínez. 

    *Actualisé 23 février 2022

  • « Comment faire pour amplifier les voix ? Pour alimenter les actes de résistance déjà en place ? » Ces questions ont été soulevées le 12 octobre 2021 lors de « Ubíquese », un webinaire du Réseau anabaptiste mondial pour la paix (GAPN). Le GAPN est un réseau émergent d’organisations pour la paix lié à la Conférence Mennonite Mondiale (CMM).  

    « En choisissant le nom ubíquese en espagnol (que l’on pourrait traduire par « placez-vous » en français), l’objectif du webinaire était de lancer une discussion sur ce que signifie témoigner de la paix en période de pandémie de COVID-19 et dans des contextes d’injustice », explique Andrés Pacheco Lozano, coordinateur du GAPN. Le webinaire était articulé autour de deux axes : les injustices passées et présentes à l’encontre des peuples autochtones au Canada et les récentes manifestations en Colombie avec les cas de brutalité policière et la mise en œuvre des accords de paix.  

    Pour chaque contexte, deux militants pour la paix ont réfléchi aux principaux défis du travail pour la paix dans ces réalités, à la manière dont ils font face à ces défis, et aux façons que la communauté internationale pourrait, selon eux, faire preuve de solidarité dans ces deux contextes.  

    « Là où il y a une relation, la véritable réconciliation se produit », déclare Adrian Jacobs, gardien du cercle du centre spirituel Sandy-Saulteaux, à Manitoba, au Canada (territoire du Traité 1). « Quand vous voyez la souffrance, vous vous mobilisez ». 

    « Nous devons donner la priorité à ceux qui souffrent le plus, à ceux qui sont les plus vulnérables », dit Steve Heinrichs, directeur des relations entre les autochtones et les colons de Mennonite Church Canada, une église membre de la CMM. « C’est un moment urgent dans la crise climatique », dit-il, où les préoccupations internationales et celles des autochtones canadiens convergent. 

    Depuis la Colombie, Francisco Mosquera, fondateur d’Edupaz, a demandé la solidarité de la famille anabaptiste. Il a appelé à la création d’un organisme chargé de surveiller la réalité colombienne afin de créer un recueil d’actions. 
    Angélica Rincón de Justapaz a appelé à la solidarité sous forme d’interaction. « Nous pouvons nous accompagner les uns les autres en reconnaissant les compétences, la sagesse et les expériences de chacun. »  

    Les deux organisations sont membres du Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide (GASN). Le webinaire s’est terminé par une discussion en petits groupes sur le travail pour la paix.  

    Lors de l’Assemblée de juillet 2022, les participants auront l’occasion d’assister à plusieurs ateliers animés par des membres du GAPN.  

    Pour plus d’informations sur le GAPN, y compris le formulaire de demande d’adhésion, voir :https://mwc-cmm.org/fr/r%C3%A9seau-anabaptiste-mondial-pour-la-paix-gapn

  • Le Comité Exécutif délègue sa responsabilité aux membres du bureau chargés de superviser la vie et le travail de la CMM entre les réunions annuelles.

    • président et vice-président(e) élus par le Conseil Général,
    • secrétaire général (ex officio) nommé par le Conseil Général
    • trésorier nommé par le Comité Exécutif

    Tout membre du bureau doit être membre d’une église membre de la CMM et doit être approuvé par son église membre.

    Membres du bureau

    Secrétaire général : César García

    Paroisse : First Mennonite Church, Kitchener, Ontario (Canada)

    « Nous sommes reconnaissants pour les dons de notre famille spirituelle : les missionnaires qui ont donné leur vie pour témoigner du Christ, les frères et sœurs désireux de servir les démunis, les enseignants qui forment des disciples à travers leur vie et leur caractère, les pasteurs qui s’occupent des paroisses, les personnes généreuses qui financent l’œuvre du Christ, les pacifistes qui enseignent a gérer les confits comme Jésus. Notre communauté mondiale est richement bénie ! »

     

    Président : J. Nelson Kraybill

    Paroisse : Prairie Street Mennonite, Elkhart, Indiana (États-Unis)

    « Grâce aux relations avec la CMM, j’ai vu le plus grand espoir, la foi la plus profonde et les communautés chrétiennes les plus vivantes chez des chrétiens vivant dans l’insécurité matérielle ou politique. La puissance et la richesse créent un faux sentiment d’autosuffisance plutôt que d’avoir une sécurité et une joie fondées sur Jésus. »

     

    Vice-présidente : Rebecca Osiro

    Paroisse : Eastleigh Mennonite Church, Nairobi (Kenya)

    « Le génie de la CMM est la communion fraternelle et le réseautage. Nous partageons nos histoires. Nous nous réunissons et découvrons que nous ne faisons qu’un. Nous trouvons la force audelà des classes, au-delà du statut social. La CMM me donne du courage. »

     

    Trésorière : Sunoko Lin

    Paroisse : Maranatha Christian Fellowship, Reseda, Californie (États-Unis)

    « Être au service de l’Église mondiale anabaptistemennonite a approfondi ma formation spirituelle. Ma prière pour l’Église mondiale est que Dieu apporte paix, réconfort et espoir aux membres souffrants de la famille mondiale anabaptiste/mennonite touchés par le COVID-19, dont les conséquences sont terribles : non seulement perte de vies humaines mais aussi détérioration économique dans de nombreux pays en voie de développement. Dieu ait pitié ! »

     

    Président élu : Henk Stenvers

    Paroisse : Doopsezinde Gemeente Bussum-Naarden, Pays-Bas

    « Ce que j’ai appris en étant au service de l’Église anabaptistemennonite mondiale, c’est à apprécier l’œuvre du Saint-Esprit dans tous les pays du monde, dans tant de contextes différents, créant ainsi une merveilleuse communion diversifiée. »

     

     


    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’octobre 2021 de Courier/Correo/Courrier.
  • Tout le monde a des moments difficiles dans la vie, qu’il s’agisse de deuil, de difficultés économiques ou de problèmes de santé. La pandémie du COVID-19 a provoqué des traumatismes partout, y compris en Indonésie. L’économie s’est effondrée, la santé a été menacée, l’interaction sociale a été limitée et d’innombrables vies ont été perdues. Des entreprises font faillite, les hôpitaux sont submergés de patients, le chômage augmente, etc. Mais le pire, psychologiquement, c’est que le COVID-19 nous menace n’importe où et n’importe quand, et nous ne savons pas combien de temps durera cette pandémie. L’inquiétude, l’anxiété et la perte de notre sentiment de sécurité font que nous ne nous sentons plus en paix. Pour bien vivre, nous avons besoin de soutien.

    Frères et sœurs, notre texte d’aujourd’hui, dans Jean 20, montre que les disciples ont également vécu des traumatismes. Ils ont connu deux grandes épreuves. D’abord, ils ont perdu Jésus, leur maître. Ce Jésus, qui était leur pilier, leur principal soutien, est mort impuissant sur la croix comme un grand criminel. En outre, les disciples ont subi des pressions et des menaces politiques. Ils craignaient que les dirigeants juifs qui avaient arrêté et tué Jésus ne les trouvent.

    C’est pour cela qu’ils tenaient leurs réunions dans des maisons aux portes bien fermées. Ainsi, lorsque nous vivons des situations où dominent la peur et l’anxiété, ce texte contient des leçons précieuses pour nous.

    1. Jésus veut que nous connaissions la paix

    Le Seigneur Jésus a compris que le plus grand besoin humain est de se sentir en paix, même s’il est très difficile de trouver la vraie sécurité ou la sérénité dans ce monde. Nous sommes souvent trompés par le monde, qui nous pousse à croire que si on est beau, riche, célèbre ou expert, alors on a la paix intérieure.

    Cependant, les faits prouvent que la réalité est différente. Nous voyons souvent que des acteurs ou actrices, des personnalités publiques, des politiciens, des hommes d’affaires et ceux qui ont tout selon les normes du monde, sont en fait dépendants de somnifères, de sédatifs, d’alcool ou de stupéfiants. Il semble que les personnes très riches, très célèbres et ayant très bien réussi ne soient pas heureuses. Certaines mettent même fin à leur vie de manière tragique. La raison en est qu’ils n’ont pas la vraie paix.

    La source de la vraie paix ne se trouve pas dans ce monde, car ce monde est maudit (Genèse 3/17) et la poursuite des biens de ce monde conduit au néant. La Bible dit clairement que le monde et tout ce qu’il contient se dirige vers la destruction. On ne connaît la vraie paix que quand on fait l’expérience de la rencontre avec le vrai Dieu et que les péchés sont pardonnés.

    Jésus, qui connaissait les besoins humains, s’est adressé aux disciples craintifs en disant « La paix soit avec vous » (v. 21). Sœurs et frères, Jésus désire qu’au milieu du chaos de ce monde, la paix de Dieu garde nos cœurs et nos esprits. Car seule cette paix, qui ne vient pas du monde, peut résider en permanence dans nos cœurs. On ne peut voler ni détruire la paix de Dieu, et les situations ou les conditions de vie n’y changent rien. Seul le Seigneur Jésus peut donner la vraie paix. Lui seul peut apaiser nos âmes au sein du chaos et de toutes les tempêtes qui traversent nos vies.

    Êtes-vous prêts à accepter cette paix de Jésus ?

    2. Jésus nous a donné le Saint-Esprit

    L’autre message porteur de joie est que Jésus a donné son Esprit à ses disciples. Nous lisons dans Jean 20/22 que Jésus a rencontré ses disciples et a soufflé sur eux son Esprit Saint. C’est l’accomplissement de ce qu’il avait promis dans Jean 14/16-17, 16/7-14, concernant l’Esprit de Dieu qui réconforte et fortifie les disciples.

    Lorsque les disciples n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit, ils éprouvaient de la peur et de l’anxiété, et se décourageaient facilement. Ils se sont dispersés lorsque Jésus a été arrêté, puis beaucoup ont tout abandonné et sont retournés à leurs anciennes vies et professions.

    Pourquoi les disciples se sont-ils découragés si facilement ? La réponse est qu’ils n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit. C’est pourquoi lorsque Jésus les a retrouvés, il a donné son Esprit pour les fortifier et les soutenir.

    Pour nos frères et sœurs qui travaillent dans le secteur de la santé, ces années ont été difficiles à cause du COVID-19. Même les pays développés dotés de services et d’équipements médicaux de haute qualité ont été submergés par cette situation. Nous avons entendu des témoignages de nombreux enfants de Dieu qui ont failli abandonner et étaient désespérés ; mais, quand ils se sont tournés vers Dieu, l’Esprit de Dieu leur a réellement donné force et soutien (Esaïe 40/31).

    Nous rencontrons souvent des difficultés dans nos vies : une maladie inguérissable, une entreprise en déclin, la perte d’un être cher ou d’autres problèmes. Beaucoup de choses nous donnent envie d’abandonner ou de désespérer, mais si nous nous tournons vers Dieu, l’Esprit de Dieu renouvellera nos forces. Non seulement l’Esprit de Dieu nous accompagne, mais il nous permet aussi de continuer à marcher, et même de courir, en répondant à l’appel de Dieu dans nos vies.

    Êtes-vous prêt à recevoir le Saint-Esprit ?

    3. Jésus veut que nous soyons ses témoins

    Le message suivant du Seigneur Jésus à ses disciples est d’être messagers de Dieu dans le monde. Les disciples étaient les témoins vivants de la façon dont Jésus vivait, servait tout un chacun et prêchait la Bonne Nouvelle. Ils ont été témoins de la mort de Jésus sur la croix en sacrifice pour les péchés de l’humanité. Ils ont été les premiers à voir Jésus ressuscité d’entre les morts. Ils ont été témoins de tous ces événements, et ils ont été chargés de partager ces expériences avec le monde.

    Mes chers frères et sœurs, l’appel à être témoins de Dieu n’est pas seulement pour les apôtres, mais c’est aussi pour nous aujourd’hui. Nous avons la responsabilité de dire ce que Jésus a fait il y a 2 000 ans, et ce que Dieu fait aujourd’hui.

    Nous pourrions nous demander : Puis-je faire cela ? La réponse, bien sûr, est oui, car le SaintEsprit nous a aussi été donné.

    Y aura-t-il quelqu’un pour croire à mon message ? C’est l’Esprit de Dieu qui agira chez les auditeurs. L’important c’est juste de parler. Rappelez-vous, mes frères et sœurs, témoigner est un commandement, pas une invitation ou une option.

    Il y a au moins deux manières pour nous d’être témoins de Dieu.

    Premièrement, nous pouvons témoigner verbalement.

    Cela signifie dire à nos voisins que Dieu aime toute l’humanité, malgré le péché des êtres humains. Dieu a manifesté son amour pour nous car il est venu dans le monde, devenant humain en Jésus-Christ. Il a offert un moyen de pardonner les péchés par la mort de Jésus sur la croix. Quiconque se repent verra ses péchés pardonnés et sera adopté comme enfant de Dieu. Ce message peut être véhiculé par le langage parlé ou écrit.

    Deuxièmement, nous pouvons témoigner par notre mode de vie. Cela signifie nous comporter avec tous ceux qui interagissent avec nous en reflétant la vérité de Dieu. C’est ce qu’on appelle l’évangile ouvert : lorsque nos vies reflètent vraiment la vie du Seigneur Jésus-Christ. Demandons la puissance du Saint-Esprit pour nous pousser à vraiment témoigner, afin que les gens se tournent vers la vérité de l’évangile. Que l’Esprit de Dieu nous permette de témoigner pour la gloire de Dieu. Emmanuel.


    —Natanael Sukamto, pasteur de la congrégation GITJ (Gereja Injili di Tanah Jawa) à Sembaturagung, Pati, Java central, Indonésie.

  • Présentation de la Famille Mondiale

    Iglesia Cristiana de Paz en México

    Conférence des membres – ICOMB

    Dirigée par le pasteur Carlos Ortega, la conférence mexicaine compte actuellement neuf congrégations et 479 membres baptisés. Le 5 février 2022, la Conférence des Frères mennonites du Mexique, plus connue sous le nom d’ICPM (Iglesia Cristiana de Paz en México), célébrera son assemblée annuelle avec ses neuf églises membres, deux de la ville de Tijuana, une de l’État de Mexico, une de la ville de Colima et cinq de la région métropolitaine de Guadalajara dans l’État de Jalisco.

    Cependant, les infections par le nouveau variant du SARS-Covid (Omicron) se sont largement répandues au cours de ces premières semaines de l’année. Priez pour que tous les pasteurs puissent être présents et n’aient pas de problèmes de santé, et que cet événement remplisse son objectif d’unir et de renforcer les églises du Mexique. 

    Prédication de l’Évangile sur une colline à Tijuana 

    Pastor Gilmar Reyes of the Cruising for Jesus Church walks the streets of Tijuana with a megaphone and a message.

    Comme Jean le Baptiste, le pasteur Gilmar Reyes de l’église Cruising for Jesus, un jour avant l’événement d’évangélisation, s’est levé tôt avec un mégaphone pour parcourir les rues en terre du quartier de Lomas del Encinal, sur une montagne de la ville de Tijuana, au Mexique, afin d’inviter tous les voisins de ce quartier à un événement où l’Évangile serait partagé et prêché.

    L’événement a eu lieu le 8 janvier 2022, ils ont également eu l’occasion de partager différents services communautaires tels que des soins médicaux, de la nourriture et des jouets pour les enfants. 

    Formation à l’intérieur et à l’extérieur du Mexique 

    Grâce à Dieu et à la formation de l’Institut Aquila et Priscilla du Paraguay, l’année dernière (2021) plusieurs responsables et pasteurs de la Conférence HM au Mexique, ont été formés comme enseignants pour donner des cours dans les différentes églises de l’ICPM. Cet institut a été une grande bénédiction pour les églises et constitue un outil qui nous aide à former des disciples et à assurer la maturité spirituelle des frères.

    D’autre part, cette année (2022), deux jeunes mariés de l’église de La Cantera seront envoyés étudier à l’Institut IBA à Asunción, au Paraguay. Ils ont exprimé ce qui suit : « nous savons que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite, nous avons une grande peine pour les églises de notre pays, nous avons un cœur volontaire et nous souhaitons nous préparer et retourner travailler dans les églises de notre conférence ». Ces paroles ont encouragé l’église à les soutenir dans leur croissance et leur appel de Dieu.

    Prions pour que Dieu continue à fournir les moyens à l’église du Mexique de continuer à se former et à se préparer pour la gloire de Dieu. 


    ICOMB
    La Communauté internationale des Frères Mennonites (ICOMB) est composée de 22 églises nationales dans 19 pays. L’ICOMB compte également des membres associés dans plus de 20 pays, tous à des stades différents sur la voie de l’adhésion à part entière. L’ICOMB existe pour faciliter les relations et les ministères afin d’améliorer le témoignage et le discipulat de ses églises nationales membres – connecter, renforcer et élargir la famille mondiale de l’ICOMB.  
  • « L’idée que le peuple de Dieu est partout est réelle, déclare Benjamin Isaak-Krauß, pasteur de l’église mennonite de Frankfort. Les Assemblées réunies de la Conférence Mennonite Mondiale, 2 fois par décennie, sont l’occasion de se rendre compte de cette réalité. Mais, tandis que les membres prennent conscience de la crise climatique, certains s’inquiètent du coût environnemental de ce voyage.  

    La CMM a interrogé deux mennonites allemands qui réfléchissent à ces questions. 

    Pas de paix sur une planète trop chaude

    « Le changement climatique, c’est le sujet de notre époque. Une paix juste n’est pas possible sur une planète plus chaude de trois degrés, » déclare Benjamin Isaak-Krauß.  

    David Lapp Jost, un américain qui travaille pour le comité mennonite pour la paix allemand est d’accord : « Les sécheresses et l’augmentation de la température engendrent des conflits sur le terrain. C’est un élément de la guerre en Syrie… et cela jouera certainement un rôle dans bien d’autres guerres. Le déplacement de personnes, la souffrance, c’est terrible. » 

    Une incarnation de la Pentecôte   

    De plus, dans un monde globalisé et avec la montée des nationalismes, il est important « d’avoir cette expérience concrète de pouvoir louer avec des chrétiens de partout dans le monde qui ont l’air différents et parlent différemment et croient différemment mais qui sont tout de même liés les uns aux autres par Jésus et le Saint Esprit, » témoigne Benjamin Isaak-Krauß. 

    « Dans un monde de plus en plus clivé, les espaces qui favorisent le dialogue constructif au-delà des différences nationales, sociales et politiques se font rares, » déclare David Lapp Jost. « J’espère que la CMM est un rassemblement de personnes qui choisissent d’être ensemble et peuvent s’enrichir mutuellement et partager leurs vies les uns avec les autres. » 

    « J’aimerais beaucoup aller en Indonésie pour pouvoir rencontrer toutes ces personnes qui, d’une certaine façon, me montrent la voie, m’apprennent à être ouvert à des amitiés malgré la différence. » 

    L’Église travaille surtout au niveau local, mais si nous n’étions pas reliés à l’Église mondiale, nous ne pourrions pas connaitre le Saint Esprit comme il a été incarné à la Pentecôte, selon David Lapp Jost.  

    Ê partir de la Pentecôte, l’Église est une institution à l’intention claire. « Au cœur de la mission de l’Église il y a cette unité au-delà des divisions nationales et l’enrichissement mutuel. » 

    Une communion mondiale de vraies personnes  

    Adolescent, Benjamin Isaak-Krauß ne s’est pas contenté d’assister au Sommet Mondial de la Jeunesse et à la 15e Assemblée réunie au Paraguay ; il a passé six mois dans ce pays pour apprendre à connaître les communautés mennonites locales.  

    En participant à l’Assemblée de la CMM, son sentiment de communauté est passé du local au mondial. Il a noué des amitiés durables et, pour la 16e Assemblée, il a organisé un minitour pour de jeunes Allemands qui ont passé plusieurs semaines aux États-Unis à faire connaissance avec les communautés mennonites locales – urbaines et rurales, conservatrices et progressistes. 

    Ce fut une expérience transformatrice « de voir des frères et sœurs en Christ dans un autre endroit », qui a culminé au GYS « avec tous ces gens de mon âge, venus du monde entier, et ensuite, l’Assemblée avec encore plus de monde.  Le concept de communion mondiale devient une réalité palpable, avec laquelle vous pouvez interagir – des vraies personnes ! »  

    « Ce qui nous transforme, ce ne sont pas les événements planifiées, ce sont les rencontres », selon Benjamin Isaak-Krauß. Ces rencontres sont plus faciles lors de rassemblements en personne, mais même une Assemblée en ligne, bien pensée, peut donner lieu à cette intersection entre les chemins que nous avons choisis et ceux des autres que nous y croisons. »  

    Changement climatique et Assemblée réunie 

    Ê présent, lorsqu’il y a des catastrophes naturelles dans le monde, elles  se produisent là où vivent nos amis.  

    L’aspect communautaire qui est au cœur de la foi et de la pratique mennonites est essentiel à notre approche du changement climatique.  

    David Lapp Jost espère que la CMM pourra « faciliter la conversation sur les conséquences du changement climatique sur les pays du Sud, et comment amener les pays du Nord à être solidaires. »  

    « Il serait vraiment dommage que les personnes préoccupées par les questions climatiques n’aillent plus aux rencontres de la CMM », déclare Benjamin Isaak-Krauß. « Je crois qu’il faut continuer de venir pour nous confronter au fait que nous formons un seul corps avec tous ceux qui sont touchés par le changement climatique. » 

    En tant qu’Église de paix, les membres de la Conférence Mennonite Mondiale doivent « se demander comment nous participer à ce mouvement mondial en nous repentant et en changeant nos mauvais systèmes. » 

    « Espérons que le Saint-Esprit y parviendra », déclare David Lapp Jost. 

    Étapes concrètes  

    • Les membres de la paroisse renoncent à une chose – que ce soient la consommation de viande, l’utilisation de véhicules privés, partir en vacances en avion, etc… – pour compenser les émissions carbones des membres qui assisteront à l’Assemblée. 
    • Dialoguez avec les agriculteurs des bonnes pratiques. Achetez vos produits au marché.  
    • Vivez simplement. Réutilisez et réparez quand c’est possible. Réduisez l’utilisation des combustibles fossiles dans vos transports et votre chauffage.  
    • Renseignez-vous sur les problèmes liés au climat en Indonésie, par exemple la déforestation et la pollution générée par les décharges provenant des pays occidentaux.  
    • Prévoyez déjà la prochaine assemblée en Afrique en investissant dans des relations et des initiatives durables sur place, et en planifiant des déplacements à faible émission de carbone (à vélo, par exemple).  

     

  • Le mois dernier, nous avons examiné les mesures prises par les Églises en matière de protection de la création. Cette semaine, nous nous penchons sur les domaines que les Églises aimeraient mieux maîtriser. En d’autres termes, qu’est-ce que les Églises souhaiteraient faire davantage ? 

    1. Les participants souhaitent s’informer sur plusieurs points clés de la protection de la création. 

    Les participants croient que leurs Églises sont surtout intéressées par deux catégories générales de protection de la création. 

    Premièrement, les gens veulent apprendre comment la protection de la création peut être mieux intégrée à la compréhension de la Bible et à leurs pratiques liturgiques (éléments indiqués en bleu dans ce tableau) (à l’exception de la prière, peut-être parce qu’elle n’est pas considérée comme quelque chose qui s’apprend). 

    Deuxièmement, les personnes interrogées se sont intéressées à ce qui est le plus efficace pour réduire notre impact sur la terre (points indiqués en vert). 

    Lorsqu’on leur demande quelles ressources ils utilisent, les gens pensent avant tout à des documents variés, y compris des ressources en ligne. En outre, de nombreuses personnes ont souligné 1) le rôle important d’une variété d’organisations de protection de la création qui fournissent de bonnes ressources, et 2) l’importance de leurs ressources humaines – des individus clés qui sont fortement motivés et/ou ont une expertise dans des domaines qui peuvent aider l’Église. 

    « Les ressources humaines et techniques, nous les avons, car nous avons quelques professionnels qui peuvent animer les discussions et aider à diffuser des idées et des actions à mettre en place », dit Martha Moreno, membre de Iglesia Evangélica Mononita “Jesús el Buen Pastor”, à Guyaquil en Équateur. 

    2. Les personnes interrogées qui constatent d’avantage d’impacts du changement climatique sont plus désireuses de s’informer sur la protection de la création. 

    Pour toutes les catégories, à l’exception de la prière, il existe une forte corrélation entre l’intérêt des personnes à s’informer sur un sujet et les problèmes environnementaux qu’elles ont remarqués dans leur propre contexte. C’est logique – les personnes qui subissent ou sont conscientes des impacts environnementaux sont plus susceptibles de se sentir concernées par ces questions. Cela permet de penser que les Églises peuvent motiver leurs membres en les sensibilisant davantage. Cela suggère également que les Églises voudront en savoir plus sur ces questions au fur et à mesure que l’impact de la crise environnementale augmentera. 

    Les personnes qui déclarent être conscientes des problèmes environnementaux s’engagent-elles réellement davantage dans des actions en réponse à ces problèmes ?  

    La réponse est oui, mais avec une réserve cette relation est moins forte. En d’autres termes, les personnes qui sont plus conscientes des problèmes environnementaux sont beaucoup plus intéressées par l’apprentissage de ces problèmes, mais seulement un peu plus susceptibles de s’engager dans des actions. 

    Le travail avec les Églises devrait fournir des ressources pour l’apprentissage, mais devrait s’efforcer d’aider les églises à traduire ces ressources en actions. 

    3. Les Églises sont un peu moins intéressées par les informations sur les activités publiques. 

    Ce mois-ci, nous constatons une fois de plus que les personnes interrogées sont moins intéressées par l’engagement au niveau civique, comme le plaidoyer politique ou l’engagement dans des initiatives communautaires (éléments violets et jaunes dans la carte ci-dessous). Cependant, ces intérêts varient davantage selon les régions ; par exemple, l’intérêt pour le plaidoyer était nettement plus élevé en Afrique et en Amérique du Nord. Les Églises semblent se concentrer davantage sur leur communauté locale plutôt que de s’engager plus largement auprès du gouvernement, des entreprises ou des organisations.  

    Pourcentage de personnes interrogées se disant intéressées par l’apprentissage des thèmes liés à la protection de la création

    Les communautés religieuses se font de plus en plus entendre car elles reconnaissent l’importance de leur voix morale, et la façon dont le travail en commun crée des changements qui multiplient les actions locales. En tant qu’anabaptistes/mennonites, nous devrions considérer l’engagement plus large comme une opportunité de partager notre voix et d’apporter des changements efficaces au niveau du système. 

    « En tant qu’Église, nous devrions assumer nos responsabilités et apprendre à nos membres à comprendre la valeur et l’importance d’en savoir plus sur la nature et le changement climatique. Nous devrions apprendre qu’il est facile de changer notre mode de vie, et que le danger est réel si nous n’en sommes pas conscients. Quelques changements dans notre mode de vie peuvent avoir un grand impact sur notre avenir », dit Emmanuel Mahendra, de Mennonite Church Dhamtari, en Inde.     

    Emmanuel Mahendra

    « Ne vous concentrez pas uniquement sur la responsabilité personnelle. Le changement individuel est important, mais ce n’est pas suffisant. Nous devons apprendre la nature systémique de la situation », déclare Kyle Penner, pasteur de Grace Mennonite Church à Steinbach dans le Manitoba au Canada. 

    Comme l’illustrent les deux citations ci-dessus, les gens ont besoin de sentir que leurs actions sont efficaces. Lorsqu’ils en voient directement les effets, ou lorsqu’ils sentent que l’action mène à des changements systémiques plus importants, ils sont encouragés à poursuivre.  

    Il est important de mobiliser à la fois le changement de comportement individuel et le plaidoyer systémique. Nous sommes plus efficaces lorsque nous travaillons ensemble en tant que communauté pour prendre fidèlement soin de la création à de multiples niveaux. 


    Réponse 

    S’impliquer dans le changement systémique est souvent plus facile qu’on ne le pense ! Cela peut être un élément clé pour rassembler les communautés de foi d’une manière nouvelle afin de rendre soin de la création. 

    Le plaidoyer peut faire partie des pratiques spirituelles d’une Église et contribuer à la croissance spirituelle dans le cadre du travail pour la paix. Elle peut aussi être un moyen d’amplifier les actions que les églises entreprennent à d’autres niveaux. 

    Le Mennonite Central Committee dispose d’une boîte à outils pour le plaidoyer qui peut être adaptée au contexte spécifique de votre pays.

    Ceci est une série de publications sur les problèmes environnementaux et l’Église mondiale.

    Ces témoignages mettent en lumière : 

    a) l’impact des dégradations environnementales sur les anabaptistes-mennonites,
    b) ce que les anabaptistes-mennonites pensent des problèmes environnementaux,
    c) ce que font les anabaptiste-mennonites en réponse. 

    Histoire #1: L’impact des crises environmentales sur la communauté des églises
    Histoire #2: Que ressent-on face aux problèmes environnementaux ?
    Histoire #3: Quelles sont les interactions entre le changement climatique et les autres enjeux communautaires ?
    Histoire #4: Nos églises et nos responsables sont-ils actifs au service de la création ?
    Histoire #5: Comment les églises prennent-elles soin de la Création ?
    Histoire #6: Qu’est-ce qui aiderait les Églises à s’engager davantage dans la protection de la création ?
  • Les discours de haine et d’intolérance ne faisant que s’amplifier autour de nous, notre communauté chrétienne d’Indonésie a une vocation difficile. De nombreux groupes ainsi que des écoles islamiques travaillent activement à faire de la République d’Indonésie un pays ayant une idéologie religieuse nationale : un pays islamique. Ce mouvement s’est renforcé ces 10 dernières années avec l’émergence de politiques identitaires lors des élections législatives centrales et régionales.

    Pourtant, Dieu ne s’est pas trompé en nous plaçant ici et maintenant, dans ce pays ayant la plus grande population musulmane du monde (environ 229 millions de musulmans sur une population de 271 millions de personnes, soit environ 84%). Notre appel est de faire briller la lumière de Dieu au sein de cette nation.

    Comment vivre notre vocation parmi nos frères et sœurs musulmans ? Le passage de Genèse 12/1-5 nous enseigne certains principes qui, si nous les appliquons sérieusement, nous encouragent à persévérer dans notre appel, même si les difficultés et les oppositions sont nombreuses.

    1. Le Dieu qui nous appelle est Emmanuel

    Sœurs et frères, notre texte nous décrit l’appel d’Abram à quitter sa communauté d’origine, sa famille et son pays. Cet appel lui a coûté beaucoup.

    Abram a dû quitter tout ce qui lui était familier, une vie bien installée et une famille de sculpteurs. Les spécialistes de la Bible expliquent que la famille d’Abram avait une entreprise prospère de fabricant d’idoles. Nous savons tous que quitter un lieu familier et partir loin pour commencer une nouvelle vie n’est pas facile. C’est ainsi que nous apprenons le sens de l’obéissance aux commandements de Dieu.

    Abram a dû quitter sa famille élargie. La conséquence de ce commandement est qu’il s’est coupé de ses racines culturelles et de sa communauté d’origine. Quitter ses amis, sa famille et tous ses souvenirs a été très douloureux. C’est cela, obéir à un commandement.

    Aura-t-il une vie meilleure ailleurs ? Pourra-t-il retrouver une communauté aussi fraternelle que celle qu’il avait ? Peut-on créer une entreprise si tard dans la vie ? Bien sûr, Abram se posait toutes ces questions. Mais nous voyons qu’Abram a vraiment fait confiance au Dieu qui l’avait appelé et qui l’a fidèlement accompagné.

    Nous aussi, nous sommes invités à croire que le Dieu qui a appelé Abram est le même Dieu qui nous appelle à vivre selon sa volonté et sa gloire là où nous sommes. Dieu veut que nous soyons ses représentants, que nous diffusions sa vérité et que nous parlions de Dieu à tous ceux qui nous entourent. Comme Abram, nous savons que cet appel n’est pas facile et qu’il nécessite un véritable effort. Nous croyons que si Dieu était avec Abram tout au long de sa vie, Dieu sera également avec nous tout au long de notre vie. Dieu est Emmanuel, Dieu avec nous.

    2. Le Dieu qui nous appelle est Fidèle

    Un ami m’a dit un jour que la vérité se révèle à l’épreuve du temps. Après avoir étudié l’histoire de la vie d’Abram, j’ai mieux compris le sens de cette phrase. Nous y voyons la preuve que le Dieu qui a appelé Abram est un Dieu qui tient ses promesses.

    Non seulement Dieu a été présent tout au long du voyage, mais il a aussi pris soin de sa famille élargie. Remarquez comment Dieu a béni sa famille lorsqu’il vivait dans le Néguev où il y avait une famine (Genèse 12/10-20), puis lorsqu’il s’est enfui en Égypte, et pendant son exil en Égypte. Remarquez aussi comment Dieu a délivré sa famille de la captivité des rois (Genèse 14/1-16); et comment Dieu a sauvé Lot de Sodome et Gomorrhe (Genèse 19/1-29). Dieu a aussi sauvé et protégé la femme d’Abram, Agar (Genèse 16/1-14) et leur fils Ismaël (Genèse 21/14-20).

    Frères et sœurs, nous sommes conscients que répondre à l’appel de Dieu dans nos vies ne fait pas disparaître les problèmes. Au contraire, alors que nous essayons de répondre de tout notre cœur à son appel, de nouveaux problèmes surviennent. Aujourd’hui, le parcours de vie d’Abram nous montre que lorsqu’il essaie d’obéir aux commandements de Dieu de tout son cœur, Dieu est fidèle et “fait sa part”. Dieu soutient, aide, accompagne et bénit Abram.

    Nous, chrétiens qui vivons au milieu d’une nation dont la majorité ne connaît pas le vrai Dieu, connaissons l’intimidation. Nous rencontrons des problèmes supplémentaires pour obtenir des permis pour la construction de lieux de culte, ou bien il arrive que des lieux de culte ayant été utilisés depuis des décennies soient soudainement fermés sans raison valable. Nous savons que des chrétiens n’ont pas été promus parce qu’en tant que croyants fidèles, ils ne voulaient pas participer à la malhonnêteté, à la corruption et au compromis. Mais nous croyons que la puissance de Dieu est plus forte. Les gens peuvent essayer de nous empêcher d’être bénis, mais le Seigneur Jésus trouvera toujours une manière de nous bénir. Dieu nous appelle à vivre pour Lui, et est sûrement responsable des conséquences de nos décisions.

    3. Dieu qui nous appelle nous demande de répondre par l’obéissance

    Sœurs et frères, nous comprenons tous que depuis le tout début, lorsque Dieu a créé l’humanité, Dieu a voulu faire de l’homme l’objet de son amour. Avant que les êtres humains ne tombent dans le péché, nous lisons de belles histoires touchantes sur la relation étroite qui existait entre les êtres humains et Dieu. Dieu veut que les relations brisées soient réparées et que les images déformées que l’on a de soi soient restaurées. Dieu veut être obéi.

    L’histoire d’Abram, qui a obéi aux commandements de Dieu, devient pour nous un modèle à imiter. Tout comme nous, Abram à son époque, a fait face à de nombreuses difficultés et tentations. L’une des souffrances d’Abram était que lui et sa partenaire (Saraï) n’avaient pas eu l’enfant promis par Dieu (Genèse 18/11). Même lorsque Dieu a répété sa promesse (Genèse 17/17), Abram avait des doutes. Mais Abram a choisi de continuer à faire confiance à Dieu, obéissant de tout son cœur, jusqu’à ce que Dieu lui donne finalement Isaac. Mais le défi de l’obéissance d’Abram n’était pas terminé, car Dieu l’a de nouveau testé en lui demandant de sacrifier Isaac sur le mont Moriah (Genèse 22/1- 12). De nouveau, nous constatons l’obéissance absolue et inconditionnelle d’Abram à l’appel du Seigneur Dieu.

    Frères et sœurs, je crois que Dieu ne nous a jamais appelés ou placés à tort dans ce pays où la majorité de la population ne sait pas qui est le Seigneur Jésus-Christ, où les disciples de Jésus sont ridiculisés et intimidés. C’est ainsi que notre obéissance est mise à l’épreuve. Nous avons le choix : abandonner face aux défis et aux oppositions, ou obéir à Dieu quel qu’en soit le prix.

    L’Indonésie a besoin de notre témoignage en tant qu’enfants de Dieu qui osent vivre l’obéissance à la vérité de Dieu, mettant en pratique cette vérité dans la vie quotidienne. Dans nos communautés, nous sommes appelés à être des agents de paix pleins d’amour. Obéir à Dieu ne signifie pas que nous n’aurons pas de problèmes, mais Dieu nous bénira.


    —Natanael Sukamto, pasteur de la paroisse GITJ (Gereja Injili di Tanah Jawa) à Sembaturagung, Pati, Java central (Indonésie).