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  • Noël à travers le monde

    En Inde, Noël est célébré avec beaucoup d’enthousiasme de la mi-novembre au Nouvel An. Noël est d’autant plus spécial que nous avons la chance de rencontrer notre famille et nos amis. 

    Des personnes de tous âges se rendent dans les maisons pour chanter des chants de Noël et danser : « Le prince de la paix, notre Sauveur, le Seigneur Jésus, est né ; réjouissons-nous en lui ».  

    Des cookies, des beignets, des gâteaux et les traditionnels indiens anarsa (biscuits), gujiya (pâtisseries) et Saloni sont préparés dans chaque maison. Des chœurs entonnent des chants de Noël et goûtent à la variété des aliments qui reflètent le respect des uns envers les autres et transmettent un message d’amour tel qu’il est écrit dans Jean 15/12-13. 

    Une foule de 200 à 300 chrétiens parcourt les rues pour transmettre le message de la naissance de notre Sauveur Jésus-Christ, comme Jésus nous l’a ordonné dans Matthieu 28/18-20. Les enfants et les jeunes présentent un sketch recréant la scène du premier Noël. 

    Nous organisons également une journée de sport et de pique-nique qui permet à tous les groupes d’âge de mieux se connaître, de s’aimer et de vivre comme une famille. Nous partageons les cadeaux de Noël avec des enfants issus de milieux pauvres. 

    Le jour de Noël est appelé Charni Daan en Inde. Charni signifie crèche et Daan signifie cadeau. Nous en déduisons que Dieu nous a fait cadeau de Jésus dans une crèche. La crèche représente l’humilité : si nous voulons que Jésus naisse dans notre cœur, nous devons nous rendre très humbles et sans péché (Romains 8/10, Marc 10/41-45). 

    Après le jour de Noël, nous avons un jour de reconnaissance, pour remercier Dieu pour son don pour nous (Jean 3:16) et pour ses bénédictions dans notre vie, notre santé, nos affaires, notre ferme. Nous présentons tout ce que nous avons reçu de Dieu comme bénédictions : nourriture, fruits et légumes, argent, riz, etc. 

    Deepson Masih, Bethesda Mennonite Church Champa (BGCMC), Inde 

     

     

     

    Noël à travers le monde

    De la joie et de l’amour : veillée nocturne au Kenya

    Cette tradition me rappelle toujours la joie et l’amour que nous avons les uns pour les autres en tant que communauté. Le meilleur moment est généralement celui où l’on se réunit pour partager des repas et raconter des histoires, mais le plus étonnant et le plus merveilleux est celui de la veillée nocturne, où l’on se connecte à Jésus par la louange et l’adoration, ce qui donne un sentiment d’appartenance et redonne l’espoir de recommencer à zéro avec la naissance du Christ.

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    Partager l’amour, avec des petits gâteaux, en Allemagne

    Cette tradition me rappelle le message d’espoir, de paix, de joie et d’amour de Noël, car vous pouvez profiter d’un moment paisible avec vos proches et vous pouvez même partager cet amour en offrant des biscuits de Noël aux autres.

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    Tous ensemble, toutes les voix louent Jésus en Uruguay

    J’aime beaucoup la simplicité de nos fêtes de Noël où nous nous retrouvons pour profiter de la compagnie des autres et nous souvenir de celui qui nous unit.

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    La lumière de l’évangile aux États-Unis 

    Noël à travers le monde Chaque année, le 24 décembre, ma famille assiste à la veillée de Noël à l’église mennonite de Park View (Harrisonburg, Virginie). Il s’agit d’un culte traditionnel « enseignements et chants de Noël », au cours duquel nous lisons l’histoire de Noël selon Luc et chantons des…

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  • « Notre devoir est d’apporter la paix et l’amour ». Ces paroles, traduites de l’indonésien par un/e interprète lors du culte de clôture de la 17e Assemblée de la Conférence Mennonite Mondiale en Indonésie, ne sont pas celles de l’un des orateurs, mais du gouverneur de Java central. « Nos pères fondateurs nous ont donné cette mission de paix », a déclaré Ganjar Pranowo. « La véracité [de la paix] a été gravée dans chaque âme… La choisir dépend de nous. »

    Son message s’inscrivait parfaitement dans notre thème : « Suivre Jésus ensemble à travers les frontières ».

    Près d’un millier de participants – assis sur une chaise sur deux pour respecter les directives sanitaires locales concernant la pandémie – ont assisté à la cérémonie de clôture. Quelques 600 personnes ont pris part à l’Assemblée entière et environ 400 habitants du pays ont assisté à une ou plusieurs journées.

    Quatre groupes de responsables de la CMM, dont un délégué du Sommet Mondial de la Jeunesse, ont passé quatre jours avec une assemblée locale. Chaque communauté : GITJ Jepara, GKMI Solo, GITJ Margokerto et JKI Ungaran – a accueilli un orateur ainsi qu’une douzaine d’autres invités de la CMM. Les paroisses hôtes ont parlé de leur vie et de leur ministère avec leurs invités. Le culte plénier du soir a été diffusé à partir de ces quatre paroisses tandis que le reste des participants se réunissait au STT Sangkakala à Salatiga et un nombre incalculable de personnes ont regardé en ligne – en direct ou plus tard.

    « Seulement par la grâce de Dieu »

    Il y a eu beaucoup de frontières à franchir…

    L’internet (le wifi) n’était jamais fiable ; l’application d’interprétation en ligne était difficile à utiliser pour les participants francophones et hispanophones sur place.

    Les perturbations et les distorsions du flux vidéo, en particulier la première nuit, ont découragé certains participants en ligne de se reconnecter.

    Les défis logistiques ont frustré les participants, tout comme le grand nombre de bagages perdus et de vols retardés ou annulés.

    Les cas de COVID-19 ont obligé des participants à s’isoler. « Se soucier de la santé des autres est un acte d’amour envers son prochain, ce que Jésus a commandé », dit Cynthia Dück, représentante régionale de la CMM et infirmière, qui supervisait les soins. « Nous sommes reconnaissants envers les participants qui se sont sacrifiés les uns pour les autres, que ce soit par le service ou par la quarantaine.”

    Les réunions du Conseil Général ont été écourtées pour arrêter le développement de la propagation de la pandémie, et le processus d’inscription comprenait un test COVID.

    Les membres de la chorale et l’équipe d’interprètes ont été affectés, ce qui a exigé flexibilité et grâce de la part de tous les bénévoles restants

    « Ce n’est que par la grâce de Dieu que nous avons pu finir de rendre un service pour en rendre un autre, nous soutenant les uns les autres », dit Debra Prabu, directrice de la chorale internationale. « Cela a été une leçon de confiance. J’ai appris à être plus humble, à respecter mes partenaires, à réserver une partie de mon temps à prier pour eux et à pardonner davantage. »

    Les participants étaient testés à leur arrivée. Certains, à leur grande surprise, ont été testés positifs et ont dû être mis en quarantaine, manquant la majeure partie de l’Assemblée.

    « Nous avons appris à changer nos plans et à espérer et prier pour que quelque chose de bon en sorte », a déclaré le président nouvellement investi, Henk Stenvers (2022- 2028) lors du culte de clôture. « Nous travaillerons beaucoup pour faire de la CMM une communion plus forte… qui travaille unie pour le Shalom. »

    Obstacles vaincus

    Heureusement – ensemble – de nombreuses barrières ont été franchies : des anabaptistes-mennonites sont venus de 58 pays pour prier et être ensemble. Malgré les répercussions continues de la pandémie de COVID 19, des amis – anciens et nouveaux – se sont rencontrés face à face en Indonésie tandis que de nombreux autres se sont joints en ligne.

    Les participants se préoccupaient les uns des autres. Ils se sont joyeusement conformés au port du masque, bien qu’ils l’aient généralement retiré pour les photos.

    Certains volontaires ont appris à bien connaître les couloirs des hôtels, faisant de nombreux allers-retours pour apporter des repas à ceux qui étaient en quarantaine. « Rendre ce service m’a permis de manifester l’amour du Christ à des personnes de cultures différentes, de langues différentes et d’âges différents », dit Gracia Felo de la République Démocratique du Congo. 

    L’identité même de l’Église

    Pour beaucoup, l’un des temps forts des sessions plénières a été la danse contemplative de 8 minutes des derviches soufis sur la musique des membres de l’église locale GITJ Jepara. La paroisse est très engagée dans le développement des relations interreligieuses qui cultivent la paix. « Avoir des contacts avec des personnes ayant une autre foi ou religion n’est pas seulement une méthode des églises pour faire la paix ; cela fait partie de l’identité même de l’Église, sans laquelle elle ne remplira pas sa propre mission », déclare le pasteur Danang Kristiawan.

    Les orateurs ont courageusement nommé les difficultés auxquelles font face l’Église en mission.

    Salome Haldemann a repris l’appel de Ron Sider à se former à l’action pour la paix et la non-violence, et à la mettre en pratique (page 7).

    Tigist Tesfaye Gelagle a dénoncé la souffrance causée par le racisme et l’inégalité (page 17).

    Nindyo Sasongko a mis les anabaptistes au défi de s’attaquer aux injustices dans le monde, comme le colonialisme, le racisme, la misogynie, le changement climatique, les abus sexuels (page 20).

    Découvrez l’Indonésie

    Dans ce pays à majorité musulmane, les hôtes et les invités ont partagé leur vécu et ont aporté des messages lors des séances plénières, des ateliers et des conversations sur leurs amitiés interreligieuses.

    L’hospitalité des hôtes indonésiens a adouci les problèmes logistiques avec leurs sourires, les bons repas – et beaucoup de danses ! De nombreuses représentations de styles traditionnels et collaboratifs de danses indonésiennes accompagnées de musique ont montré que les anabaptistesmennonites savent non seulement chanter mais aussi bouger.

    « Je suis stupéfiée de la manière dont les choses se sont mises en place malgré tout, et comment nos frères et sœurs indonésiens se sont occupés de tout, faisant des efforts extraordinaires pour s’assurer que les choses se passent le mieux possible », dit Jessica Mondal, coordinatrice du Village de l’Église Mondiale (page 32-33).

    Lors des visites d’une demi-journée, les participants ont découvert l’histoire et la culture indonésiennes (pages 28-29). La découverte s’est poursuivie lors d’études bibliques et d’ateliers sur la sauvegarde de la création et le dialogue interreligieux (pages 26-27).

    Des soirées en ligne

    Pour la première fois, une Assemblée de la CMM était entièrement hybride. Les participants pouvaient s’inscrire pour participer en ligne, ce qui comprenait non seulement un accès exclusif aux sessions plénières complètes, mais aussi la chance de se joindre à des ateliers sur Zoom, de visionner des vlogs sur le Village de l’Église Mondiale et sur des sites satellites et des espaces de discussion pour interagir avec d’autres participants.

    « Je pense que ce type de connexion ‘hybride’ a un grand potentiel pour renforcer la communion des assemblées liées aux mennonites à travers le monde », déclare Ray Brubacher. L’ancien organisateur d’événements de la CMM a organisé des soirées inter-mennonites quotidiennes sur écran depuis Kitchener (Ontario, Canada). Une paroisse différente était l’hôte chaque soir, diffusant des chants de louange de leur propre communauté et les sessions plénières sur un grand écran.

    Se tourner vers Jésus

    Le culte de clôture a mis en lumière tous les aspects du programme de l’Assemblée, y compris les activités des enfants et des jeunes (pages 30-31). Le pasteur qui présidait ce culte, Lydia Adi, a appelé « les personnes les plus importantes de la CMM’ à venir partager les chansons qu’ils avaient apprises dans le programme pour enfants. » John D. Roth de la Commission Foi et Vie et Christen Kong, déléguée de l’Église mennonite du Canada au Sommet mondial de la Jeunesse (GYS) ont parlé de Renouveau 2022 (marquant 500 ans d’anabaptisme).

    « J’invite constamment les gens à s’approcher de l’Esprit de Dieu. Jésus nous appelle à souffrir ensemble, à porter les fardeaux des uns des autres, à cheminer ensemble en se tournant constamment vers Jésus », a déclaré Christen Kong.

    Et trop tôt, c’était la fin. Le pasteur hôte au Holy Stadium, Tina Agung a repris ce défi dans sa prière de clôture pour que la CMM soit « un messager de la vérité pour toutes les nations et un porteur de la vérité pour le monde entier ».

    Amen.

    ‚ÄîKarla Braun est rédactrice en chef de Courrier et écrivaine pour la Conférence Mennonite Mondiale. Elle vit à Winnipeg, Canada.


    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’Octobre 2022 de Courier/Correo/Courrier.
  • Noël à travers le monde 

    Il y a tellement de traditions différentes pour Noël en Allemagne, mais ma préférée est la préparation des biscuits de Noël.  

    Nous en faisons à partir de la mi-novembre jusqu’à Noël : plus d’une fois car les biscuits sont vite mangés. Les premiers biscuits de Noël sont en quelque sorte un hommage à la période de Noël.  

    La cuisson elle-même est toujours très amusante. Nous nous réunissons, écoutons de la musique de Noël et commençons le travail. Nous avons différentes sortes de saveurs pour les biscuits, mais les formes sont encore plus importantes. Pour les enfants en particulier, cette partie est très amusante, car ils peuvent choisir leurs formes préférées. Une fois les biscuits cuits, il est temps de les décorer avec des vermicelles.  

    Je raffole de cette tradition de Noël car on peut partager ce moment avec ses amis et sa famille. Dans la cuisine, on se réchauffe et on se sent bien pendant cette période froide de l’année et, bien sûr, ça sent bon et ça a bon goût.  

    Cette tradition me rappelle le message d’espoir, de paix, de joie et d’amour de Noël, car vous pouvez profiter d’un moment paisible avec vos proches et vous pouvez même partager cet amour en offrant des biscuits de Noël aux autres. 

    Noa Fechner, Mennonitengemeinde Altona-Hamburg, Allemagne 

     

     

     

     

    Noël à travers le monde

    De la joie et de l’amour : veillée nocturne au Kenya

    Cette tradition me rappelle toujours la joie et l’amour que nous avons les uns pour les autres en tant que communauté. Le meilleur moment est généralement celui où l’on se réunit pour partager des repas et raconter des histoires, mais le plus étonnant et le plus merveilleux est celui de la veillée nocturne, où l’on se connecte à Jésus par la louange et l’adoration, ce qui donne un sentiment d’appartenance et redonne l’espoir de recommencer à zéro avec la naissance du Christ.

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    Une célébration d’un mois pour Charni Daan

    En Inde, Noël est célébré avec beaucoup d’enthousiasme de la mi-novembre au Nouvel An. Noël est d’autant plus spécial que nous avons la chance de rencontrer notre famille et nos amis.

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    Tous ensemble, toutes les voix louent Jésus en Uruguay

    J’aime beaucoup la simplicité de nos fêtes de Noël où nous nous retrouvons pour profiter de la compagnie des autres et nous souvenir de celui qui nous unit.

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    La lumière de l’évangile aux États-Unis 

    Noël à travers le monde Chaque année, le 24 décembre, ma famille assiste à la veillée de Noël à l’église mennonite de Park View (Harrisonburg, Virginie). Il s’agit d’un culte traditionnel « enseignements et chants de Noël », au cours duquel nous lisons l’histoire de Noël selon Luc et chantons des…

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  • Jeudi soir

    «Oh ! quel plaisir, quel bonheur de se trouver entre frères ! » Le Psaume 133/1 montre que David (dans la Bible) se réjouissait de la compagnie de ses frères. En tant qu’êtres sociaux, les humains ont besoin de la compagnie des autres. Par la communion fraternelle, nous témoignons et vivons notre foi ; c’est là que nous recevons un certain soutien mutuel parce que nous dépendons tous des autres d’une manière ou d’une autre, pour un soutien matériel, émotionnel ou spirituel.

    La communion fraternelle, l’occasion de partager notre vie avec les autres, est un don de Dieu. Dès la naissance, nous recherchons l’acceptation des autres et nous dépendons de l’affection de notre famille. Les relations fraternelles et les amitiés nous encouragent, nous guident et nous facilitent la vie, en particulier dans les moments difficiles auxquels nous devons tous faire face.

    Vivre en communion est le don de Dieu pour tous.

    Nous avons été créés en tant qu’êtres sociaux pour partager avec les autres ; cela fait partie du plan de Dieu pour nous et les plans de Dieu sont bons et parfaits.

    Dans Jérémie 29/11 nous lisons que les plans de Dieu pour nous sont de nous faire prospérer et non de nous nuire. Souvent, nous réalisons que vivre avec les autres a de nombreux avantages que nous ignorons, bien que parfois nous agissions comme nos propres intérêts et ceux des autres.

    Les recherches ont montré que les relations fraternelles sont bonnes pour notre santé physique et mentale, tout comme l’affirme l’Ecclésiaste au chapitre 4/9-12 : « Deux hommes valent mieux qu’un seul, car ils ont un bon salaire pour leur travail. En effet, s’ils tombent, l’un relève l’autre. Mais malheur à celui qui est seul ! S’il tombe, il n’a pas de second pour le relever. De plus, s’ils couchent à deux, ils ont chaud, mais celui qui est seul, comment se réchauffera-t-il ? Et si quelqu’un vient à bout de celui qui est seul, deux lui tiendront tête ; un fil triple ne rompt pas vite. »

    Un autre exemple : lorsque Jacob rencontra à nouveau Esaü après une longue séparation due à leurs différences, son visage montra sa joie de savoir qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre et il dit : « … En effet, puisque j’ai vu ta face comme on voit la face de Dieu et que tu m’as agréé » (Genèse 33/10). Cette anecdote est la preuve que pouvoir compter les uns sur les autres est un don de Dieu.

    Selon l’Apôtre Paul, il s’agit d’un devoir chrétien. Dans Hébreux 13/16, nous lisons : « N’oubliez pas la bienfaisance et l’entraide communautaire, car ce sont de tels sacrifices qui plaisent à Dieu. » … Le partage est une caractéristique indispensable de la vie avec les autres, même lorsque d’autres personnes le pratiquent de manières différentes [de la nôtre].

    Nous devons comprendre qu’en tant qu’enfants de Dieu, nous sommes prédestinés à bien vivre, et nous devons le faire dans tous nos contacts avec tous les autres – en communion. Ce mode de vie inclut des relations avec les autres, de telle sorte que l’on surmonte toutes les barrières qui peuvent se mettre entre nous. Le Saint-Esprit s’est manifesté puissamment pendant la Pentecôte lorsque les disciples étaient ensemble dans l’unité (Actes 2/1-2).

    Dans le livre de Marc 2/1-12, se trouve l’histoire de l’homme paralysé qui a bénéficié des efforts de ses amis, de voisins, de frères et sœurs (je ne sais pas, il n’y a pas beaucoup de détails). Il y avait de nombreux obstacles devant eux, dont la grande foule qui bloquait le chemin, et ils devaient le porter.

    Pouvez-vous imaginer combien d’efforts ont été nécessaires pour le faire monter sur le toit de la maison, y faire un trou, puis le faire descendre ? Il a fallu de la force et un engagement énorme. Il est évident que sans l’effort de ceux qui ont porté le paralysé, il n’y aurait pas eu de miracle.

    Nous pouvons identifier les qualités de ces personnes (les amis du paralytique) qui ont permis un tel acte de communion : amour, service, unité, empathie, gentillesse, patience et foi, qualités sans lesquelles il n’aurait pas été possible d’atteindre la victoire finale pour cet homme.

    Tout au long de la Bible, nombreux sont les récits qui nous aident à identifier les avantages d’apprendre à pratiquer une saine communion avec les autres : la belle amitié entre David et Jonathan, ou Marie, Marthe et Lazare avec Jésus. Il est important de remarquer que le temps passé avec des amis à discuter de projets développe des liens affectifs, améliore l’estime de soi, libère du stress, et est thérapeutique. Nous rions et cela fait du bien à notre corps, nous partageons nos préoccupations, ce qui allège leur poids ; on aime être sociable, et ainsi avoir des modes de vie plus sains.

    Il est important de souligner que nous construisons notre vie au travers de messages et d’actions qui donnent la vie. Une attitude positive nous rend sympathiques, recherchés et appréciés.

    Si nous voulons être des artisans de paix, une attitude positive devrait faire partie de notre mode de vie quotidien. Notre monde a besoin d’actions en faveur de la paix qui créent fraternité, tolérance et solidarité. Il nous faut nous engager à faire le bien, à participer au projet divin d’amour, et parfois donner plus que ce qu’on attend de nous. En tant qu’enfants de Dieu, nous devons montrer que le plan divin est un plan de vie abondante, et voir le visage de Dieu dans le celui de notre prochain.

    Ces caractéristiques créent des relations harmonieuses, le soutien mutuel, des moments de partage, des rires, des accords et même des désaccords. C’est la vie.

    Quelle est le secret d’une telle vie ? Allez vers les autres avec empathie, amour, solidarité, volonté et foi. Il vous faudra toujours savoir combien vous pouvez donner aux autres, si nous sommes bien reliés au puits de la vie pour pouvoir définitivement la transmettre aux autres.

    —Adriana Belinda Rodríguez est mariée, elle est psychologue et fait partie de la Commission Paix. Elle est membre de l’Église mennonite ‘Caminando con Dios’ (Marchons avec Dieu) à La Ceiba (Honduras). 


    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’Octobre 2022 de Courier/Correo/Courrier.
  • Jeudi soir

    En avril, j’ai reçu une invitation pour parler sur le thème ‘Vivre ensemble en milieu hostile’.

    Le titre m’a vraiment touché. Et je pense que l’une des raisons pour laquelle j’ai été invité c’est que ces dernières années, nous, les Hongkongais, nous vivons dans un environnement hostile, qui ne nous est pas favorable.

    Le passage de ‘Écriture qui a attiré mon attention est 2 Corinthiens 4/1.

    « Aussi puisque, par miséricorde, nous détenons ce ministère, nous ne perdons pas courage. » (TOB).

    J’ai aujourd’hui une soixantaine d’années, et j’ai grandi dans un environnement très favorable. Avant tous ces changements, quand on me demandait comment était Hong Kong, je répondais que la ville était vraiment agréable. Quand on vivait à Hong Kong, on se sentait en sécurité, on pouvait marcher dans la rue même à minuit, on appréciait la liberté d’expression, le système éducatif réputé, les hôpitaux bons et abordables, les emplois nombreux si on était prêt à travailler. Et surtout, tout marchait bien à Hong Kong.

    Cependant, cela a changé. Le Hong Kong dans lequel je vis maintenant n’est plus le Hong Kong que je connaissais. Certaines personnes diront que les changements ont commencé en 2014. Pour moi, c’est en 2019 qu’ils ont commencé.

    Le 4 juin 2019, plus de 180 000 personnes se sont rassemblées au parc Victoria de Hong Kong pour commémorer les 30 ans de la répression de la place Tiananmen.

    Le 9 juin 2019, plus de 1 000 000 de personnes sont descendues dans la rue en entonnant des hymnes et elles se sont mises en grève.

    C’était essentiellement une manifestation pacifique. Cependant, le lendemain, des affrontements ont eu lieu entre la police et les manifestants contre le projet de loi sur l’extradition.

    Le 12 juin 2019, Hong Kong a fait face à de nouvelles manifestations contre la modification de la loi sur l’extradition. Cette fois, de nombreux responsables d’églises sont sortis dans la rue et ont parlé au gouvernement. Des frères et sœurs ont prié et chanté des hymnes sur place. Les chrétiens se soucient de la paix et de la nonviolence. De nombreuses personnes ont suivi les chrétiens pour chanter le refrain : ‘Chantez Alléluia au Seigneur’ dans les rues. Cette fois, plus de 2 000 000 de personnes sont venues protester en faveur leur liberté.

    Depuis lors, les protestations et les manifestations n’ont jamais cessé. Au fil du temps, la police et les manifestants sont devenus de plus en plus violents. Je n’avais jamais vu cela depuis 1968. 

    Le slogan des manifestants est passé de :« Habitants de Hong Kong : Add oil »( ‘ajoutez de l’huile’ c’est un des slogans principaux, une expression d’encouragement en Cantonais)« Habitants de Hong Kong : Protestez ! » à « Habitants de Hong Kong : Vengeance ! »

    Pendant un temps, il y a eu des protestations presque tous les jours. Fin 2019, plus de 7 000 personnes avaient déjà été arrêtées par la police.

    « De quel côté devons-nous être ? » Les personnes extérieures aux églises veulent connaître la position des chrétiens. Les membres des églises demandent à leurs responsables de quel côté sont leurs propres églises.

    En fait, les habitants de Hong Kong sont divisés entre le bleu et le jaune. Les Bleus sont ceux qui sont pour le gouvernement et la police. Les Jaunes sont ceux qui sont contre eux.

    Il y a des conflits dans cette société, dans les familles et dans les églises. Il n’y a PAS DE PAIX. Notre défi est de savoir comment être pacifistes quand d’autres choisissent d’être violents ? Et comment vivre ensemble dans un environnement hostile ?

    Quelles sont les positions des églises ?

    Je n’oublierai jamais ceci : le 12 juin 2019, j’étais au milieu de la route le long du siège du gouvernement de Hong Kong. Ê ma droite, il y avait des chrétiens qui chantaient des hymnes et priaient pour Hong Kong, tandis qu’à ma gauche, il y avait des manifestants qui s’efforçaient de bloquer la route principale !

    Ê Hong Kong, certaines églises choisissent le côté jaune, et d’autres le bleu. Cependant, nous mennonites, en tant qu’Église de paix, nous choisissons d’être du côté de Jésus. Nous voulons être un pont entre le Jaune et le Bleu, un pont entre le pacifique et le violent, un pont entre le peuple et le gouvernement, un pont entre les manifestants et la police. Nous avons l’obligation de promouvoir la paix. Nous considérons que c’est une manière de suivre Jésus « C’est notre positon ! »

    En ce moment, les gens quittent Hong Kong. Dans notre église, l’église mennonite Agapé, 10% de nos membres sont déjà partis, principalement immigrés en Angleterre. Et de nombreuses personnes envisagent toujours de quitter Hong Kong pour chercher un lieu de liberté, un lieu d’espoir.

    Il y a plusieurs années, j’ai écrit une chanson.

    Le titre est : « Fuyant la famine – 3 millions de réfugiés quittent avec douleur leur ville natale ».

    Ce poème a été écrit en 1933. Il décrit la situation et le sentiment des réfugiés qui se sont déplacés vers le nord-est de la Chine depuis leur terre natale parce qu’ils n’avaient plus rien à manger.

    Cependant, à cette époque, le nordest de la Chine était sous le contrôle de l’armée japonaise. Ê mon avis, ils fuyaient un lieu de désespoir vers un (autre) lieu de désespoir. Cela m’a touché, et j’ai donc écrit un chant de 13 minutes.

    Ces personnes ne savaient pas quel serait leur sort. Ils ne savaient pas ce qui leur arriverait après leur départ vers le nordest. La seule chose qu’ils savaient, c’est que s’ils ne partaient pas, ils mourraient.

    Beaucoup de gens décrivent les immigrants de Hong Kong comme des réfugiés. Mais si vous immigrez, vous faites d’abord des plans. Si vous n’avez aucun projet ou si ce n’est pas votre plan d’immigrer, alors vous êtes un réfugié.

    Pourquoi quittent-ils Hong Kong ? Ils ont peur du lendemain. Ils ont perdu courage pour rester à Hong Kong.

    Dans 2 Corinthiens 4/1, l’apôtre Paul encourage l’Église :

    « Aussi puisque, par miséricorde, nous détenons ce ministère, nous ne perdons pas courage. »

    Paul les encourage à ne pas perdre espoir. Pourquoi ? Paul dit que c’est parce que « nous détenons ce ministère ».

    Frères et sœurs, je vous dis aujourd’hui que je ne vais pas quitter Hong Kong.

    Nous, les pasteurs, courons un grand risque. C’est nous qui devrions partir. Mais je ne partirai pas, parce que je suis appelé à rester et à fortifier les paroisses mennonites de Hong Kong jusqu’à ce que j’aie terminé ma tâche, et jusqu’à ce que je reçoive un nouvel appel de mon patron, mon Père céleste.

    Frères et sœurs, si vous vivez dans les ténèbres, si l’avenir vous paraît imprévisible, si vous êtes déçus par les gens, regardez simplement vers Dieu et souvenez-vous de votre appel.

    Finalement, je voudrais attirer votre attention sur la prière de l’apôtre Paul dans Éphésiens 1/17-19.

    Paul demande à Dieu d’ouvrir les yeux des Éphésiens afin qu’ils voient trois choses :

    1. l’espérance de sa vocation,
    2. la richesse de la gloire de son héritage que sont les saints,
    3. l’immense grandeur de sa puissance.

    Que notre Père céleste ouvre les yeux des chrétiens de Hong Kong.

    Que Jésus nous ouvre les yeux à vous et moi.

    Que le Saint-Esprit nous bénisse tous.

    Parce que :

    « A celui qui peut, par sa puissance qui agit en nous, faire au-delà, infiniment au-delà de ce que nous pouvons demander et imaginer, à lui la gloire dans l’Église et en Jésus Christ, pour toutes les générations, aux siècles des siècles. Amen. » (Éphésiens 3/20-21).

    —Jeremiah Choi est compositeur et pasteur. Il est actuellement pasteur de la paroisse mennonite Agapé de Hong Kong et le représentant régional de la Conférence Mennonite Mondiale pour l’Asie du Nord-Est.


    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’Octobre 2022 de Courier/Correo/Courrier.
  • Activités de l’Assemblée

    Créer des liens est au cœur des assemblées de la CMM. Participer au tourisme local et aux ministères locaux, c’est une autre possibilité d’établir de nouveaux liens.

    « J’éprouve beaucoup de joie à aider les gens », dit Daniel Beachy, qui s’est inscrit à une activité de service. « C’était très satisfaisant de planter des arbres en sachant qu’ils pousseront pour nourrir de futurs étudiants au séminaire. »

    D’autres sont allés dans un orphelinat où « Chanter avec des gestes a aidé à surmonter la barrière de la langue », dit Gerald Neufeld, qui a aussi noté que Hakjoon Ko (“Joe Ko”) avait enseigné une chanson coréenne avec des gestes.

    « J’ai appris des jeunes volontaires que quel que soit le travail à faire, il doit être fait avec joie. Tous étaient toujours souriants en s’acquittant de leurs responsabilités », dit Ranjana Nath.

    Il y a eu quelques obstacles pour voir les sites lors de certaines visites, mais « Nous avons rencontré des gens des ÉtatsUnis et du Canada et nous avons passé un très bon moment, en parlant de nos points de vue et de notre culture », raconte Arpan Nath (Inde).

    Partager un repas indonésien dans un petit café avec des mères et leurs enfants indiens était « le meilleur moment du voyage », dit Carla Rupp (États-Unis), qui était présente avec son fils.

    Felo Gracia (RD du Congo) a franchi des barrières culturelles lors des tours : « J’étais la seule personne noire lors des deux visites, mais je me suis senti en famille », dit-il.

    « Le tour m’a aidé à nouer des liens avec de nouvelles personnes », dit Subhashini Biswas. “C’était vraiment réconfortant de sentir la même foi, les mêmes bénédictions et l’amour que nous avons les uns pour les autres, même si nous appartenons tous à des cultures et à des pays différents. J’ai perçu le lien profond que tous ont avec le ToutPuissant, même lorsque dans le monde, il y a les épreuves de la guerre, des pandémies et des turbulences politiques.

    « Le goût du durian et du selabi étaient totalement nouveaux pour moi », explique Didier Bellefleur (France). « Les visites m’ont aidé à mieux découvrir la culture, l’histoire et la campagne de l’Indonésie. »

    « J’ai maintenant un esprit plus ouvert et observateur pour apprécier les choses, à la fois dans l’union d’églises de mon pays et dans mon assemblée locale », déclare Clemens Rahn du Paraguay.


    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’Octobre 2022 de Courier/Correo/Courrier.
  • Noël à travers le monde 

    L’une des traditions de Noël les plus notables parmi les communautés du Kenya consiste à organiser une veillée communément appelée « Kesha » le soir de Noël. Les fidèles se réunissent pour célébrer la naissance de Jésus-Christ en chantant des cantiques et des chants de Noël, et parfois même en recréant l’événement sacré par des représentations de la nativité. Ê minuit, les églises font sonner les cloches pour marquer la naissance du Christ tandis que les gens entonnent des chants de louange pour honorer le début du jour de Noël. 

    Le jour de Noël, les gens servent du nyama choma (viande grillée), du kuku (poulet) et le fameux chapati (pain plat). Où que vous alliez ou quoi que vous mangiez, tout le monde est le bienvenu. 

    Cette tradition me rappelle toujours la joie et l’amour que nous avons les uns pour les autres en tant que communauté. Le meilleur moment est généralement celui où l’on se réunit pour partager des repas et raconter des histoires, mais le plus étonnant et le plus merveilleux est celui de la veillée nocturne, où l’on se connecte à Jésus par la louange et l’adoration, ce qui donne un sentiment d’appartenance et redonne l’espoir de recommencer à zéro avec la naissance du Christ. 

    Valary Otieno, Songhor Mennonite Church, Kenya 

     

     

     

    Noël à travers le monde

    Partager l’amour, avec des petits gâteaux, en Allemagne

    Cette tradition me rappelle le message d’espoir, de paix, de joie et d’amour de Noël, car vous pouvez profiter d’un moment paisible avec vos proches et vous pouvez même partager cet amour en offrant des biscuits de Noël aux autres.

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    Une célébration d’un mois pour Charni Daan

    En Inde, Noël est célébré avec beaucoup d’enthousiasme de la mi-novembre au Nouvel An. Noël est d’autant plus spécial que nous avons la chance de rencontrer notre famille et nos amis.

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    Tous ensemble, toutes les voix louent Jésus en Uruguay

    J’aime beaucoup la simplicité de nos fêtes de Noël où nous nous retrouvons pour profiter de la compagnie des autres et nous souvenir de celui qui nous unit.

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    La lumière de l’évangile aux États-Unis 

    Noël à travers le monde Chaque année, le 24 décembre, ma famille assiste à la veillée de Noël à l’église mennonite de Park View (Harrisonburg, Virginie). Il s’agit d’un culte traditionnel « enseignements et chants de Noël », au cours duquel nous lisons l’histoire de Noël selon Luc et chantons des…

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  • Dans les coins reculés du Tamil Nadu, en Inde, les ouvriers de l’Évangile formés par le Gilgal Mission Trust (GMT) font briller la lumière de l’Évangile en même temps que l’éducation et la formation professionnelle. 

    Le long de la rivière Amravati, dans le district de Coimbatore, de nombreux habitants de la forêt d’Anaiamalai n’ont pas reçu d’éducation. Ils travaillent comme ouvriers journaliers et vivent dans des maisons vétustes construites par le gouvernement.  

    Une de ces familles est Mme Selvi, son mari Aruchami et leur fils Arun Kumar. Arun Kumar est en mauvaise santé, incapable d’aller à l’école, et dépendant des soins de sa mère. 

    M. Ruben, évangéliste du Gilgal Mission Trust, a commencé à visiter le village pour mettre en place un groupe de prière et une classe pour les enfants. Il est issu du programme de formation de disciples de GMT. 

    Ayant entendu parler du travail de M. Ruben, Mme Selvi a amené Arun Kumar pour qu’il prie pour sa guérison. Son état s’est amélioré ; en un mois, Arun Kumar a commencé à aller à l’école à cinq kilomètres de là. 

    Mme Selvi et Aruchami sont heureux de voir leur fils en voie de réaliser ses rêves. Ê l’école, Arun Kumar reçoit des repas nutritifs et les enseignants sont attentifs à la lente amélioration de son état de santé. Mme Selvi a pu reprendre le travail pour améliorer les finances de la famille. 

    Le soir, la famille vient au centre de prière pour en apprendre davantage sur Jésus. 

    « Cet incident a apporté une grande lumière dans leur vie », dit Paul Phineas, président de GMT. 

    GMT a lancé 15 centres d’alphabétisation pour adultes dans la région religieusement sensible de Kaliyapuram Panchayat à Pollachi, Tamil Nadu, Inde. La priorité de ces centres est d’apprendre à chacun à connaître le Sauveur. 

    GMT a également ouvert un centre de couture à Ettidurai, Tamil Nadu, Inde. Les femmes apprennent la couture comme une compétence essentielle et reçoivent l’enseignement de l’Évangile par un pasteur local. 

    « Dieu agit une fois de plus dans le sud de l’Inde après le COVID-19. Nous constatons et entendons que la fréquentation des églises augmente au-delà de nos attentes, et de nombreux nouveaux arrivants font l’expérience de la puissance vivifiante du Saint-Esprit », déclare Paul Phinehas. 

    Les coupures de courant quotidiennes, la corruption et la violence sont quelques-uns des défis auxquels les Indiens sont confrontés. « L’église doit influencer la société avec l’évangile de Jésus qui change la vie », déclare Paul Phinehas. 

  • Le rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale (la CMM) avait pour thème « Suivre Jésus ensemble à travers les frontières ». Le thème en anglais est formulé ainsi : « Following Jesus together across barriers », ce que je traduirais plutôt par « Suivre Jésus ensemble au-delà des barrières ». Ce séjour en Indonésie a été pour toute notre équipe l’occasion, non seulement de traverser des frontières, mais d’aller au-delà de nos propres barrières.

    Une expérience inoubliable

    J’ai participé au voyage organisé par l’association Joie et Vie. Nous étions un groupe composé de trois personnes de Suisse et six de France. En 2021, j’ai eu l’occasion de faire un film de dix minutes sur la relation entre les musulmans et les mennonites d’Indonésie. C’est une équipe locale qui l’a tourné et j’ai pu la rencontrer et visiter certains lieux de ce tournage. Pour moi, une expérience inoubliable ! Paulus Hartono et Danang Kristiawan, qui sont des intervenants dans le film, ont été nos guides avant et après le rassemblement.

    Si je connais un peu l’islam, je ne connais quasiment rien de l’hindouisme, du bouddhisme ou du confucianisme. Or ce sont quatre religions reconnues par l’État Indonésien avec le catholicisme et le protestantisme, dont les 110 000 mennonites font partie. Rappelons que l’Indonésie compte 275 millions d’habitants, dont 87 % sont musulmans et environ 10 % sont chrétiens.

    L’ombre du COVID

    Pour les organisateurs du rassemblement, la pandémie avait depuis longtemps anéanti les espoirs de remplir la méga-église anabaptiste de 12 000 places à Semarang. On estime que 5 % des participants ont eu le Covid et ont dû être confinés plusieurs jours, ce qui les a empêchés de participer en présentiel à certaines rencontres. Heureusement, personne n’est tombé gravement malade. Durant toute la durée du rassemblement, il a été demandé aux participants de porter un masque à tout moment.

    La CMM avait limité le nombre de participants à un millier parce que, comme l’a expliqué Liesa Unger, responsable des événements internationaux de la CMM, « nous ne voyions pas comment suivre toutes les règles gouvernementales pour plus de 1 000 personnes. Notre plus grande crainte était de voir toutes les rencontres annulées par le gouvernement ».

    Une assemblée peu nombreuse mais pleine de joie

    Avec sa devise nationale « L’unité dans la diversité », l’Indonésie s’est avérée un pays hôte idéal pour la 17e assemblée de la CMM. Les anabaptistes de 44 pays se sont retrouvés pour la cérémonie d’ouverture dans le hall aménagé d’un séminaire mennonite, le Sekolah Tinggi Teologi Sangkakala (STT), situé sur le flanc d’une montagne surplombant la ville de Salatiga. Plusieurs prestations artistiques remarquables ont enrichi cette cérémonie, comme un opéra traditionnel de Gamelang, et un temps de louange conduit par un groupe international, puis par le groupe au style décoiffant de la Jakarta Praise Community Church, une Église comptant 18 000 membres.

    Les retransmissions des jours suivants rassemblaient en moyenne 700 personnes au STT et une poignée d’autres participants dans des églises de quatre autres villes. Au total, environ 800 personnes ont suivi les rencontres à distance à travers le monde. Matin et soir avaient lieu des célébrations, qui débutaient par un temps de louange conduit par un groupe de chant international. Les après-midi étaient réservés à des excursions ou des ateliers. Après le rassemblement, notre groupe – auquel se sont ajoutées d’autres personnes – a prolongé le séjour en Indonésie, à la rencontre de mennonites, mais aussi de musulmans, d’hindous et de bouddhistes qui nous ont fait découvrir leurs lieux de culte et leurs coutumes.

    —Max Wiedmer, SMM

    References:

    https://www.editions-mennonites.fr/2022/02/deuxieme-video-de-la-serie-transmission/

    L’Indonésie compte trois unions d’Églises mennonites : GKMI – Église chrétienne de Muria d’Indonésie, GITJ – Église évangélique de Java et JKI – Assemblée chrétienne indonésienne.

  • Le Réseau Mennonite Francophone (RMF monde) de la Conférence Mennonite Mondiale ne se réunit officiellement que tous les trois ans. C’est-à-dire lors des réunions des délégués de la CMM.

    En Indonésie, seules 12 personnes étaient présentes à la réunion dont quatre Congolais, les seuls Africains ! Quand on pense que nous étions plus de 80 personnes en 2015 en Pennsylvanie ! Pourquoi si peu ? La réunion s’est pourtant tenue juste avant l’ouverture de la Conférence pour favoriser la rencontre. Mais certains francophones n’étaient pas encore arrivés, d’autres étaient en excursion.

    Que retenir de la rencontre ?

    Il n’est pas évident d’organiser des rencontres en présentiel en Afrique, et même les rencontres en ligne n’ont pas vraiment de succès. La technique fait souvent défaut. En Europe, un groupe d’une quinzaine de personnes se réunit deux fois par an, dont une fois au moins en présentiel. Nous voulons essayer d’inclure en ligne ceux « d’ailleurs » pour un réseautage plus international. Ce point a été discuté lors de la réunion. Les participants congolais ont dit leur volonté de s’investir dans le réseau, en lien avec des mennonites burkinabè contactés après la réunion.


    Compte-rendu de les réunions

  • « L’Assemblée de la CMM a été une expérience vraiment merveilleuse. Elle m’a montré le visage de l’église mennonite mondiale », dit Peter Buller, étudiant au Bethel College et membre de Buhler Mennonite Church, Kansas, Etats-Unis. « Merci au grand Ensemble International qui a donné vie à différentes langues et cultures. » 

    Ce visage mondial est visible en ligne sur le site Internet de la CMM et sur les réseaux sociaux. Les sessions de l’Assemblée peuvent être revécues grâce à des vidéos et au numéro d’octobre de Courrier

       

    Peter Buller a participé à l’Assemblée mondiale en tant que participant au Sommet Mondial de la Jeunesse et aussi en tant que membre du programme !Explore de l’Anabaptist Mennonite Biblical Seminary. 

    Il a diffusé des extraits vidéo tout en parlant de son expérience à son église après son retour chez lui. « Le sermon de Jeremiah Choi sur son ministère et son appel à la population de Hong Kong est celui qui me reste en mémoire depuis l’Assemblée générale. En tant que pasteur en herbe, ses paroles m’ont inspiré et appelé à poursuivre cet appel. » 

    Les vidéos des plénières sont publiées sur le site web, y compris les chants de l’ensemble international, et des dizaines d’ateliers enregistrés sont en ligne pour apprendre par soi-même ou avec un groupe d’église.  

    Cliquez ici pour voir les vidéos de l’Assemblée. 

  • « Mais toi, Seigneur, ne reste pas si loin !
    Tu es ma force, viens vite à mon secours ! » Psaume 22/20

    « Nous lançons un cri d’alarme aux différents fidèles de l’Église Mennonite du monde entier. » écrit le Révérend Alphonse Kisubi Kassa, un responsable de la Communauté des Églises des Frères Mennonites au Congo (CEFMC).

    Une délégation de la CEFMC Goma qui a visité l’église de Munigi dans l’est de la RDC en novembre 2022 a constaté la présence de nombreuses personnes réfugiées (personnes âgées, femmes enceintes et allaitantes, enfants de moins de 5 ans, enfants d’âge scolaire, dont certains sont séparés de leurs parents) qui manquent d’installations sanitaires, de nourriture, d’eau potable, de vêtements.

    Nous prions pour que les ressources nécessaires parviennent dans la région et soient distribuées équitablement.

    Nous louons le Seigneur pour les organisations non gouvernementales et pour l’Église du Christ au Congo (association d’églises) qui interviennent.

    Nous prions pour que le cessez-le-feu avec le M23 que les dirigeants du Kenya et du Rwanda négocient soit respecté et maintenu.

    « L’Esprit de Jésus nous rend capables de faire confiance à Dieu dans tous les domaines de la vie, de sorte que nous devenons artisans de paix renonçant à la violence, en aimant nos ennemis, en recherchant la justice et en partageant nos biens avec ceux qui sont dans le besoin. »
    —Convictions communes no5