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  • Témoignages de l’Amérique latine

    La Bible comprend de nombreux livres écrits avant, pendant et après la venue de Jésus, mais son histoire ne s’arrête pas là ; Dieu est toujours à l’œuvre et continue d’influencer la vie des gens. 

    Les voies par lesquelles Dieu travaille sont mystérieuses et, en de nombreuses occasions, nous devons faire preuve de patience pour entrevoir une petite partie du grand dessein de Dieu. En ce sens, et bien que je ne comprenne pas encore l’ampleur de la pensée du Seigneur, je peux témoigner de la grâce et de la bonté de Dieu au milieu de circonstances qui semblent négatives, comme la pandémie de COVID-19, qui a été l’un des événements qui ont marqué l’histoire de l’humanité au cours de ces dernières années. 

    Pendant la période de quarantaine et de distanciation sociale obligatoire, les plateformes numériques ont été le moyen de renforcer les relations entre les communautés religieuses. Ce fut le cas de la relation entre IMCOL (Église mennonite de Colombie) et AMG (Association des assemblées mennonites d’Allemagne), où, par le biais d’études bibliques mensuelles, nous avons réfléchi ensemble à la manière dont les textes bibliques s’adressaient à chacun d’entre nous en tant que disciples du Christ. Ê partir de ces conversations en ligne, l’AMG m’a invité à poser ma candidature pour participer en tant que jeune déléguée mennonite à la 11e assemblée du Conseil Œcuménique des Églises à Karlsruhe, en Allemagne. 

    Franchement, au début, je ne savais pas ce que je pouvais apporter à cette Assemblée, étant donné que la représentation des Colombiens était faible et celle des mennonites encore plus faible. Cependant, au fil des jours, en faisant connaissance avec d’autres participants, j’ai pu constater que les mennonites représentaient une étape importante dans l’histoire de l’Église, puisque nous sommes reconnus pour le travail que nous accomplissons en matière de justice, de paix et de réconciliation.  

    Dans ce sens, je me suis sentie acceptée et encouragée à continuer à participer en tant que mennonite, comprenant que j’appartiens à une église locale et mondiale qui cherche à construire des ponts pour la paix, dans un contexte marqué par la violence. J’ai également eu la possibilité de participer activement à une rencontre œcuménique où, bien qu’étant une jeune femme latino-américaine non ordonnée, j’ai pu dialoguer avec des évêques, des révérends et des théologiens de différents pays. 

    Cette expérience a ouvert ma perspective, me permettant de comprendre la grande richesse des opportunités qui existent dans le dialogue interconfessionnel et international, la grande image de Dieu à l’œuvre dans le monde. Chaque personne apporte une contribution essentielle à la construction du corps du Christ, en sortant du contexte social, culturel et politique dans lequel elle est immergée. En tant que jeune femme mennonite latino-américaine de Colombie, j’avais moi aussi quelque chose à apporter. 

    —Catalina Bonilla, Iglesia Cristiana Menonita de Teusaquillo, Bogotá, Colombie.

    Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2024

  • Témoignages de l’Amérique latine

    La création est immense, c’est un très grand tableau. Un regard rapide, de loin, nous montre un seul tableau ; mais lorsqu’on s’approche et qu’on observe de très près, on découvre que ce tableau apparemment uni est composé de millions de petits carrés, et que je suis l’un de ces petits carrés.  

    Je fais partie intégrante de la grande mosaïque de Dieu. Cette appartenance m’apporte la sécurité, car je suis spirituellement contenu et protégé dans cette mosaïque. 

    L’apôtre Paul a dit que l’Église est comme un corps, composé de nombreuses parties distinctes, et que l’ensemble des différentes parties forme le corps entier. Chaque partie est importante, même le petit doigt.  

    La famille anabaptiste mondiale est le corps du Christ, composé de nombreux membres, et tous ensemble nous formons une unité qui est la grande et belle image de Dieu.  

    La première fois que j’ai participé à une Assemblée de la CMM, c’était en 1984, à Strasbourg (France). J’étais alors un jeune responsable, et comme c’était ma première expérience, je ne comprenais pas grand-chose à l’importance de cet événement. C’était une réunion de notre famille dispersée dans le monde entier. C’était une fête, où nous avons célébré avec des frères et sœurs d’autres parties du monde. Malgré les barrières culturelles et linguistiques, il y avait une grande connexion visible dans nos cultes partagés, nos salutations ou simplement un sourire. 

    Pour moi, cette expérience avec la CMM ressemble à ce que dit Proverbes 4/18 : « Le chemin des justes est une lumière d’aurore dont la clarté grandit jusqu’au plein jour. ». Les différents événements et les relations dans la CMM m’amènent à mieux comprendre que je fais partie de la grande image de Dieu.  

    Cette compréhension me pousse à penser et à prier pour notre famille dispersée dans le monde. Leur bonheur et leur douleur sont aussi les miens. Cela me rappelle que je ne dois pas être égoïste et ne penser qu’à ma partie du monde, car au-delà de mon monde, il y a beaucoup d’autres qui font également partie du grand tableau de Dieu.  

    Cette image de Dieu pourrait également être comparée à un bâtiment. Lorsque l’on s’arrête et que l’on regarde de loin, on observe un beau bâtiment, mais en s’approchant, on se rend compte que ce bâtiment est composé de milliers de parties. Certaines pièces sont de gros blocs, comme les piliers, et d’autres sont aussi minuscules que la valve du robinet d’eau. Si cette vanne venait à tomber en panne, nous prendrions immédiatement conscience de son importance et nous chercherions le plus rapidement possible une solution avant que l’ensemble du bâtiment ne soit touché. Les grands piliers et les petites vannes sont tous importants pour faire un bel édifice. 

    Je veux voir ma vie à l’intérieur de cette immense image de Dieu. Je ne suis peut-être qu’un petit membre, une petite cellule dans ce corps. Mais je sais que je suis une partie vitale, pour que la mosaïque de Dieu soit complète et belle. 

    Juan veron

    —Juan Silverio Verón, Hermanos Menonitas Maranata, Asunción, Paraguay. 

    Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2024

  • Témoignages de l’Amérique latine

    La joie d’appartenir à la famille chrétienne anabaptiste 

    La possibilité d’échanges mutuels et d’opportunités de partage avec la mosaïque de frères et sœurs issus de l’ensemble des différentes Églises anabaptistes contribue à affirmer et à cimenter ma foi, ma spiritualité et mon identité personnelle en tant que chrétien anabaptiste. Grâce à ces interactions, j’ai l’occasion d’enrichir ma compréhension de la foi et de faire l’expérience de la présence de Dieu de manières diverses et profondes. 

    A. Perspectives théologiques anabaptistes :

    Je suis exposé à une variété de perspectives théologiques et d’approches pratiques de la foi. Cela m’aide à élargir ma compréhension de la Bible, de la théologie et des valeurs fondamentales de l’anabaptisme. Grâce à ces interactions, je peux approfondir ma foi et la voir sous de nouvelles perspectives tout en remettant en question mes hypothèses ou mes anciennes façons de penser.  

    Depuis mes années d’enfance spirituelle dans l’anabaptisme, j’ai grandi et développé une identité anabaptiste personnelle sûre. 

    B. La communauté et le témoignage commun :

    J’apprécie la valeur de la communauté et du témoignage commun. Ê travers les témoignages d’autres personnes, je vois comment différentes communautés vivent leur foi de manière unique et diverse, reflétant la « grâce multiple de Dieu » et les dons et expériences que Dieu a accordés à ces croyants, disciples de Jésus.  

    Cela m’encourage à apprécier et à célébrer la « pluralité » dans l’Église et à comprendre que l’unité à la suite de Jésus n’implique pas l’uniformité, mais l’harmonie au milieu de nos différences. 

    C. La justice et la réconciliation :

    Grâce à la diversité des expériences et des perspectives, je suis confronté à des questions de justice et de réconciliation.  

    En interagissant avec des personnes issues de milieux socio-économiques, de cultures et de traditions différentes, je suis amené à examiner les structures de pouvoir et les injustices présentes dans le monde. Cela alimente mon engagement en faveur de la justice sociale et m’amène à chercher des moyens de créer des liens et de promouvoir la réconciliation au-delà de nos différences. 

    D. Une identité ouverte et enracinée :

    J’apprends à apprécier et à embrasser ma propre identité anabaptiste tout en m’ouvrant à la diversité et à l’interconnexion avec d’autres traditions et cultures. J’ai découvert que mon identité n’est pas en concurrence avec d’autres identités, mais qu’elle est enrichie et renforcée par le dialogue et les relations avec des personnes d’origines diverses.  

    Cette ouverture élargit mon horizon et me permet de grandir en tant que personne et en tant que disciple du Christ. 

    Le partage et l’échange mutuel avec une mosaïque de personnes issues de notre vaste monde aux lieux, Églises et communautés anabaptistes variés sont une bénédiction dans ma vie spirituelle. Cela élargit ma compréhension de la foi, renforce mon identité personnelle et favorise un engagement plus profond en faveur de la justice et de la réconciliation. Grâce à ces expériences partagées, je ressens plus profondément la présence de Dieu et je suis poussé à vivre ma foi de manière plus authentique et plus engagée. 

    —Carlos Avalos, pastor, Iglesia de los Hermanos en Cristo “Bellos Horizontes”, Managua, Nicaragua.

    Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2024

  • Vous êtes invités ! Joignez-vous à nous pour une série de webinaires sur la protection de la création intitulée « Pollinisateur climatique » . Voir ci-dessous !


    Comme plusieurs autres personnes au Zimbabwe, Sukoluhle Ncube partage son temps entre la ville où sa famille vit et travaille, et la communauté rurale où ils cultivent la terre, à 40 minutes de distance.

    « La plupart des gens ont deux maisons », explique Sukoluhle Ncube. « En ville, on vient travailler et tout ça, mais dans le village, c’est là que nous pratiquons l’agriculture. »

    Sukoluhle Ncube est diplômée en gestion d’entreprise et en technologies de l’information. Elle passe la plupart de ses week-ends et de ses vacances à travailler sur le terrain de sa famille dans le village d’Irisville.

    Sukoluhle Ncube explique que l’instabilité de l’économie zimbabwéenne fait qu’il est difficile de gagner suffisamment d’argent pour vivre. De nombreuses familles complètent leurs revenus en cultivant eux-mêmes leur maïs, millet et sorgho, et en élevant du bétail.

    Mais les changements saisonniers dus au changement climatique rendent l’agriculture moins fiable.

    La Banque mondiale a indiqué qu’en 2020, près de 50 % des Zimbabwéens étaient confrontés à la pauvreté alimentaire. Ce chiffre a légèrement baissé depuis la pandémie, mais plusieurs, en particulier ceux qui pratiquent une agriculture de subsistance, ont encore du mal à subvenir à leurs besoins. L’une des principales causes nommées dans le rapport est la sécheresse.

    « Le changement climatique a modifié le régime des pluies », explique Sukoluhle Ncube. La saison des pluies commençait autrefois à la fin du mois d’octobre et durait jusqu’en mars. Aujourd’hui, la pluie n’arrive souvent qu’à la mi-décembre et se termine au bout d’un mois.

    « Les cultures se dessèchent et meurent, dit Sukoluhle Ncube. Tout ce changement climatique affecte beaucoup de gens, même dans les grandes villes. »

    Son église, l’Église des Frères en Christ Lobengula, a lancé des programmes pour aider ses membres à surmonter ces défis.

    « Habituellement, nous séparons les affaires de notre culte quotidien », a déclaré Ntando Ndlovu. Elle dirige l’initiative « Une vision du monde plus forte ».

    Le projet vise à renforcer la résilience en donnant aux membres de l’église les compétences, les relations et les marchés dont ils ont besoin pour générer des revenus.

    Pendant un an, l’église a organisé des ateliers permettant aux personnes fréquentant l’église d’acquérir les compétences nécessaires à la création de leur propre entreprise. En mai dernier, les participants ont été invités à présenter leur entreprise lors d’une exposition organisée après le culte.

    Trente-sept propriétaires de petites entreprises ont installé des tables pour présenter leurs produits et services. Les stands proposaient de tout, des sacs à main faits à la main à des produits biologiques, en passant par des services de soudure et de la barbe à papa préparée sur place.

    L’exposition « a été mise en place dans le but de créer un écosystème commercial actif, qui favorisera les échanges entre les personnes de l’église », explique Sukoluhle Ncube.

    « Je pense que cela s’est très bien passé, dit-elle. Beaucoup de gens sont venus, beaucoup de gens se sont sentis soutenus. »

    —Sierra Ross Richer est membre de la Waterford Mennonite Church, à Goshen, en Indiana (États-Unis). Elle est stagiaire au Collectif anabaptiste pour le climat / Anabaptist Climate Collaborative (ACC). Cette histoire, tirée de la série préparée pour la période du carême Pollinisateur climatique : Histoires anabaptistes mondiales sur le changement climatique est reproduite avec sa permission.

    Vous êtes invités ! Joignez-vous à nous pour une série de webinaires sur la protection de la création intitulée « Pollinisateur climatique ».

    Les membres du Groupe de travail de la CMM pour la protection de la création de chaque région animeront une heure de récits et de questions-réponses. Des membres d’églises du monde entier raconteront comment ils sont affectés par le changement climatique et comment ils y répondent par des actions résilientes et l’espoir de l’Évangile.

    Autres articles pour le webinaire « Afrique » (en anglais)

    Chaque webinaire aura lieu le mardi à 14h UTC (cliquez ici pour trouver l’heure dans votre région). Inscrivez-vous ici :

  • Un mentor qui s’est offert à nous.

    Le pasteur Charles Christano, président de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) de 1978 à 1984, et l’un des principaux pasteurs de GKMI (Gereja Kristen Muria Indonesia) en Indonésie, est décédé vendredi 22 septembre 2023, à l’âge de 84 ans. 

    Il est né Tan Ing Tjioe en Indonésie en 1939. Il voulait devenir médecin, mais il a ressenti un fort appel à devenir pasteur lorsqu’il était au lycée, et a donc choisi d’entrer au séminaire. 

    En 1976, il est devenu pasteur principal de GKMI Kudus, l’une des églises pionnières de GKMI et l’église mère de nombreuses congrégations dans le centre de Java. 

    GKMI Kudus s’est transformée sous sa direction. Il croyait fermement à l’importance des laïcs (non théologiens) dans l’Église et les accueillait dans les ministères de direction et d’évangélisation. Les activités d’évangélisation menées dans les années 1970 ont permis à de nombreux jeunes de venir à la GKMI Kudus. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux sont des responsables et des théologiens dans l’Église mennonite.

    Pendant sa présidence (1978-1984), la Conférence Mennonite Mondiale a commencé à évoluer d’une conférence (centrée sur un événement) vers une communion (koinonia). Ce fut une période charnière où la CMM passa d’un mouvement basé en Europe à une communauté mondiale d’églises liées entre elles par le culte, le service, le témoignage et la communion. Parallèlement, il a été modérateur de la GKMI.

    Charles Christano a été décrit comme quelqu’un de très ferme et très attaché aux principes, mais généreux de son temps pour servir de mentor et de modèle aux jeunes dirigeants. 

    Charles Christano, MWC president 1978-1984, speaks at the Assembly in Strasbourg, 1984.
    Charles Christano, président de la CMM de 1978 à 1984, s’exprime lors de l’Assemblée de Strasbourg en 1984. Photo: MAID CA CMBS NP149-1-6398

     executive secretary Paul Kraybill (USA), president Charles Christano (Indonesia), recording secretary Robert Kreider (USA), Marvin Hein (USA), Carl Brusewitz (Netherlands), and Philemon Kumalo (Zimbabwe).
    Réunion du Comité Exécutif de la CMM en 1980 : (de gauche à droite) : secrétaire exécutif Paul Kraybill (États-Unis), président Charles Christano (Indonésie), secrétaire (Robert Kreider, États-Unis), Marvin Hein (États-Unis), Carl Brusewitz (Pays-Bas) et Philemon Kumalo (Zimbabwe). Photo: MAID CA CMBS NP149-1-6436

    « Son engagement en tant que président de la CMM quand j’étais encore adolescent m’a incité à m’impliquer aussi dans l’Église mondiale, car il me parlait souvent personnellement de la CMM et de son travail », dit le pasteur Paulus Widjaja, président du Comité Consultatif de l’Assemblée 2022 de la CMM et ancien président et secrétaire de la Commission Paix de la CMM. 

    « Il voulait absolument protéger l’Église du monopole de ce qui est juste et vrai pour un seul pasteur », dit Nindyo Sasongko, représentant pour l’Asie du Groupe de travail pour la protection de la création de la CMM. Ancien pasteur de GKMI Kudus, qui considère Charles Christano comme son père spirituel, Nindyo Sasongko chérit ces mots d’un sermon datant de plusieurs dizaines d’années, qui sonnent juste aujourd’hui : « La vérité n’appartient pas à un individu, mais à une communauté. »

    Eddy Sutjipto (Indonésie) se souvient que Charles Christano l’a aidé à voir au-delà de l’église locale, notamment en participant à l’Assemblée de la CMM à Winnipeg en 1990. « Il m’a dit que cette expérience de contact avec des mennonites et des anabaptistes du monde entier serait bénéfique pour nous et notre ministère à GKMI. Et ce fut le cas ! Notre présence là-bas a ouvert de nombreuses portes pour une collaboration plus étroite avec des églises et des agences de développement et de mission dans différents pays. L’expérience de la connexion avec l’Église mondiale m’a finalement conduit à servir en tant que modérateur de la GKMI, puis en tant que membre du Conseil général et du Comité exécutif (2003-2009) ». 

    Charles Christano
    Charles Christano. Photo: MAID CA CMBS NP149-1-1428

    Andreas Christanday, évangéliste et frère de Charles, déclare : « Ses sermons et ses écrits étaient pertinents sur le plan interconfessionnel, tout en restant fidèles à ses racines anabaptistes. Il n’avait pas peur de critiquer l’Église, mais jamais sans montrer à l’Église comment résoudre les problèmes…. Grâce à son travail, de nombreuses personnes ont été incitées à suivre son exemple en servant Dieu. »

    « L’intégrité et les normes morales de Charles étaient inégalées. Ses paroles et ses actes sont conformes à ce qu’il croyait au plus profond de lui-même. Il a servi non seulement sa propre assemblée, mais aussi les églises nationales et même internationales. Je lui suis reconnaissant pour tous les encouragements, les critiques constructives et surtout pour avoir été un modèle », déclare Paulus Widjaja.

    « Un homme merveilleux, humble et joyeux », dit Henk Stenvers, président de la CMM. « A 39 ans, Charles Christano a succédé à Million Belete comme deuxième président de la CMM issu du Sud. Très respecté en Indonésie, il a apporté ses principes et sa générosité pour aider la CMM à devenir une communion mondiale. Nous sommes reconnaissants aux pasteurs et aux responsables d’églises comme lui, qui nous montrent comment suivre le Christ dans l’unité et la paix ». 

    Charles Christano laisse trois enfants adultes. Les funérailles auront lieu le 26 septembre 2023 à Kudus (Indonésie). 


    Cliquez ici pour lire le récit d’un culte de communion mémorable que Charles Christano a dirigé lors de l’Assemblée de la CMM à Wichita en 1978.(seulement en anglais)

  • Des conférences, des discussions, de l’art et des cultes pour la commémoration des 500 ans 

    A l’ombre de la Grossmünster (cathédrale), la principale église catholique de Zurich, un groupe de jeunes se sont jadis rassemblés dans une maison pour commettre un acte de subversion : un baptême d’adulte. 

    Leur étude de la Bible les avait conduits à des compréhensions différentes de celles de l’Église d’État. Selon eux, le baptême était le symbole de leur décision consciente de se soumettre à la seigneurie de Jésus-Christ et de suivre son exemple dans la vie – un engagement que seul un adulte peut prendre. Cette décision remettait en question la pratique millénaire de l’Église catholique consistant à baptiser les nourrissons. 

    Cet acte radical, le 21 janvier 1525, marque le début symbolique de ce qui deviendra le mouvement anabaptiste (les ‘rebaptiseurs’). Aujourd’hui, il s’est développé et compte quelques 2,13 millions de croyants dans plus de 80 pays à travers le monde. 

    Le 29 mai 2025, la Conférence Mennonite Mondiale invite des personnes du monde entier à se rassembler à Zurich pour commémorer ce début. ‘Le Courage d’aimer’, thème de l’événement, caractérise cette histoire et célèbre son évolution jusqu’à aujourd’hui. Des hauts-fonctionnaires locaux et des responsables d’églises de traditions proches sont aussi invités. 

    « Ce jour-là, les anabaptistes seront visibles dans les rues de Zurich », dit Liesa Unger, responsable des événements internationaux de la CMM. 

    Tout au long d’une visite à pied de la ville, on pourra s’arrêter à différents endroits commémorant des événements historiques et reflétant l’Église contemporaine. Ateliers, concerts musicaux, représentations théâtrales, tables rondes et bien plus encore, seront dispersés dans tout le centre-ville. 

    La journée se terminera par un culte œcuménique qui célébrera les nombreuses étapes vers la réconciliation ayant eu lieu au cours des dernières décennies et qui sera aussi un acte de témoignage public. Le culte final sera diffusé en direct. 

    Rashard Allen

    Deborah Prabu

    Rashard Allen (États-Unis), de l’ensemble international d’Indonésie, coordonne la participation des chorales à l’événement, une pour chacune des cinq régions. Deborah Prabu (Indonésie), responsable du culte de la 17e Assemblée, coordonne l’ensemble international qui conduira le chant des participants au culte.  

    « Nous voulons mettre un fort accent historique pour expliquer pourquoi nous nous réunissons à Zurich. Mais nous donnerons plus d’importance encore à l’avenir », dit l’historien et coordinateur de Renouveau 2025, » dit John D. Roth. « Le mouvement anabaptiste continue d’être dynamique, diversifié et créatif dans le partage de l’Évangile dans de nombreux contextes culturels. » 

    Les délégués du Conseil général seront encouragés à organiser des événements locaux pour présenter les racines historiques de l’anabaptisme et recueillir des témoignages de la foi anabaptiste vécue dans leur contexte. 

    Consultez le site internet de la CMM pour découvrir les nouvelles informations concernant la commémoration de ce cinq centième anniversaire.

    2025 Renewal: The courage to love

  • La Conférence Mennonite Mondiale est l’une des 14 organisations chrétiennes qui s’associent à World Vision International dans la prière et l’action contre la faim dans le monde. Le troisième week-end annuel de prière et d’action contre la faim (#WoPA2023) aura lieu du 14 au 16 octobre 2023, coïncidant avec la Journée mondiale de l’alimentation qui tombe le lundi 16 octobre 2023. 

    « Nous pensons que la famine n’a pas sa place au 21e siècle et qu’elle peut être évitée », dit Tigist Tesfaye, secrétaire de la Commission Diacres de la CMM. « Pourtant, le monde est aujourd’hui confronté à une crise alimentaire sans précédent. » 

    Les guerres et la violence, l’augmentation des coûts, les conditions météorologiques extrêmes et la reprise inégale après les impacts économiques de la pandémie mettent 258 millions de personnes en danger. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies indique que 58 pays étaient en situation d’insécurité alimentaire aiguë à la fin de 2022. 

    Un guide liturgique orienté vers l’action, une réflexion biblique sur l’alimentation et le partage des ressources, des vidéos et des photos ainsi que du matériel pour les enfants sont accessibles en anglais, en espagnol, en français et en portugais. 

    Téléchargez les ressources d’action contre la faim ici

    « Nous appelons toutes les églises anabaptistes-mennonites à enseigner à leurs assemblées les 10 Commandements relatifs à l’alimentation. Il s’agit de rendre grâce pour la nourriture et les personnes qui la cultivent et la préparent, de manger avec modération, de ne pas gaspiller la nourriture, de manger localement et de partager le don de la nourriture avec ceux et celles qui n’ont pas une alimentation suffisante », dit Tigist Tesfaye.  

    « Nous appelons aussi les églises à profiter de la semaine du 16 octobre 2023 pour donner au Fonds de Partage de l’Église Mondiale de la CMM qui aide les églises locales à répondre aux besoins immédiats de leur communauté, y compris en matière de sécurité alimentaire », ajoute Tigist Tesfaye. 

    La Conférence Mennonite Mondiale aimerait savoir comment vous et votre église agissez contre la faim dans le monde ! 

    Publiez sur les médias sociaux avec les mots-clics #WoPA2023 et #mwcmm. 


    Comment pouvez-vous agir contre la faim ? 

    Individuellement 

    • S’engager à manger localement 
    • Ne pas gaspiller la nourriture 
    • Manger avec modération 
    • Établir des relations avec les travailleurs agricoles et les travailleurs de l’alimentation – apprendre les succès et les défis liés à la culture et à la distribution des aliments jusqu’à votre table  
    • Soutenir une banque alimentaire locale ou des programmes de repas gratuits 

    Collectivement en église 

    • Enseigner les 10 Commandements relatifs à l’alimentation  
    • Lancer ou soutenir des initiatives visant à lutter contre l’inégalité alimentaire dans votre communauté 
    • Promouvoir des pratiques agricoles responsables 
    • Partager le don de la nourriture avec les personnes qui ne sont pas suffisamment nourries 

    Priez pour que les gouvernements fassent de la sécurité alimentaire, de l’agriculture durable et de l’équité alimentaire leurs priorités politiques.   Priez pour l’instauration de systèmes alimentaires justes. Priez pour que les profits des entreprises ne l’emportent pas sur le prix équitable des aliments et la distribution équitable des aliments.

     

  • César García, secrétaire général de la Conférence Mennonite Mondiale, a reçu le prix PAX de la Canadian Mennonite University (CMU) le 28 avril 2023. 

    Le prix PAX honore les personnes qui mènent une vie exemplaire de service, de direction et de réconciliation dans la société. « La CMU est encouragée par César García et par l’ensemble de la Conférence Mennonite Mondiale dans leur volonté de créer une communion mondiale d’églises », dit Cheryl Pauls, présidente de la CMU. « Les Convictions Communes de la CMM sont une référence pour la CMU en tant que communauté apprenante enracinée dans la tradition anabaptiste ». 

    L’article ci-dessous est adapté du discours qu’il a prononcé. 

    Comment savoir quel est le bon moment pour agir ? Comment savoir ce qu’il faut faire lorsque nous sommes confrontés à un contexte difficile ? 

    L’auteur de l’Ecclésiaste a écrit : 
    un temps pour chercher et un temps pour perdre ; 
    un temps pour garder et un temps pour jeter ; 
    un temps pour se taire et un temps pour parler ; 
    un temps de guerre et un temps de paix ; 

    Ce livre a vraisemblablement été écrit pendant la période couverte par le livre de Néhémie. Après des décennies de souffrance sous l’oppression des empires assyrien et babylonien, les habitants de Juda pouvaient enfin retourner sur leur terre en Palestine. Malgré l’oppression, il était possible d’envisager la reconstruction du temple et des murailles de Jérusalem. 

    Dans ce récit, Néhémie enseigne comment repérer les temps et comment y répondre. 

    Tout d’abord, Néhémie a été un acteur à l’écoute. 

    Il était sensible aux problèmes et aux souffrances d’autrui. 

    Néhémie aurait pu ignorer les défis rencontrés par les autres. Après tout, il était un étranger dans un pays étranger, un esclave en exil. Sa situation était suffisamment grave pour qu’il ne se soucie que de lui-même. 

    Mais il ne l’a pas fait. Il a écouté. Il a vu un besoin. 

    Dans les moments difficiles, nous avons besoin de personnes qui nous écoutent. L’écoute est un élément extrêmement thérapeutique dans la relation d’aide. Souvent, le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un est de l’écouter. 

    C’est pourquoi la CMM prend ses décisions par consensus. Bien sûr, il est plus facile de prendre des décisions démocratiques à la majorité simple. Cependant, il est plus important de s’écouter les uns les autres que de déterminer les gagnants et les perdants d’une décision. 

    Deuxièmement, Néhémie était un acteur de la responsabilité 

    Alors qu’il vivait loin de chez lui, avec une liberté limitée, Néhémie aurait pu blâmer les anciens dirigeants d’Israël, ses ancêtres et les empires coloniaux de son époque pour son destin malheureux. 

    Mais il ne l’a pas fait. Il a vu la situation, a pris ses responsabilités et a agi pour la transformer.  

    Cette attitude contraste fortement avec le sentiment de victimisation qui prévaut partout. Ce n’était pas nous. C’était le gouvernement. Ou les banques. Ou notre famille. C’est la faute des autres, de ceux qui ne sont pas comme nous, des infidèles, des fils de Satan. 

    Face aux catastrophes, la CMM a choisi la responsabilité en rassemblant plusieurs parties pour répondre de manière coordonnée aux défis de notre temps. 

    Au moment où je vous parle, nos églises au Myanmar donnent du riz à des milliers de réfugiés, dont certains sont des membres de nos églises qui ont tout perdu à cause de la guerre civile dans ce pays. Cela est possible parce que des personnes comme vous et moi ont prié pour eux et envoyé un soutien financier pour aider ces églises. 

    Troisièmement, Néhémie était un acteur de l’espoir. 

    Même dans les moments les plus sombres, Néhémie pouvait voir la clarté du ciel à travers le brouillard du désastre. 

    Cependant, il n’était pas simplement optimiste. L’optimisme est la conviction que les choses vont s’améliorer. L’espérance est la conviction que si nous travaillons dur ensemble, nous pouvons améliorer les choses. 

    L’optimisme est une attitude positive. L’espérance chrétienne consiste à voir l’avenir selon la vision de Dieu et à agir en s’appuyant sur le Saint-Esprit. Souvenez-vous que Néhémie a prié et jeûné après avoir écouté. 

    La CMM est une actrice de l’espérance en rassemblant les Églises et en travaillant à l’unité et à la réconciliation par notre foi en Christ, dans un monde plongé dans les conflits, les divisions et le morcellement. 

    Quatrièmement, Néhémie a été acteur d’une nouvelle réalité. 

    En temps de crise, Néhémie a défini la situation, précisé ses objectifs et montré le plan aux autres. 

    Le philosophe grec Épictète a dit : « Ce n’est pas ce qui vous arrive qui importe, mais votre façon d’y réagir » : 

    Il existe de nombreuses réactions possibles en temps de crise. Pour certains, les périodes difficiles sont un temps pour fermer les yeux. Pour d’autres, c’est un temps pour attendre que quelqu’un d’autre fasse quelque chose. En période de crise, certains se plaignent ou critiquent. 

    La CMM est actrice d’une nouvelle réalité en vivant l’unité au milieu de la diversité mondiale. La CMM, c’est nous. Ce sont des gens comme vous et moi qui pensent qu’il est possible d’être une communauté de foi mondiale où les différences théologiques et culturelles sont respectées et célébrées, où les divisions, la polarisation et la fragmentation n’ont pas à être la seule réalité possible. 

    L’Église, nos sociétés et le monde traversent des temps difficiles. Certains d’entre nous peuvent être confrontés à des crises personnelles ou à des besoins inattendus. Pourtant, ce n’est pas le temps d’abandonner. 

    Dieu nous invite à agir, à faire partie de la solution. Dieu ne le fait pas à notre place, il agit à travers nous ! 

    Par conséquent, ce temps est un temps pour l’écoute, la prise de responsabilité, l`espérance et la construction d’une nouvelle réalité. 


    Ceci est l’une des Convictions Communes de la CMM et constitue un aspect essentiel de notre appel à travailler main dans la main avec nos frères et sœurs du monde entier et à apprendre de leur courageux témoignage. 

    Rejoignez-nous pour construire la paix dans le monde avec la famille anabaptiste-mennonite. Votre don généreux aujourd’hui permet à la CMM d’étendre la portée des initiatives de paix et de justice parmi ses 108 églises membres dans près de 60 pays. 

    Agissez maintenant 

  • Les oubliés des ateliers pour la paix.  

    Une femme a été discernée par sa communauté locale dans l’État régional d’Oromia, en Éthiopie, comme une rescapée qui avait besoin d’un accompagnement post-traumatique. Son mari a été tué au cours d’une vague de violence ethnique il y a trois ans. Au cours de leurs deux années de mariage, elle a eu un enfant. 

    Aujourd’hui, elle est devenue l’une des bénévoles qui aident d’autres femmes touchées par les violences ethniques. 

    Elle dit que la formation et les séances de thérapie post-traumatique l’ont aidée à se reconstruire. 

    Depuis deux ans, l’église Meserete Kristos Church travaille avec les communautés et les institutions locales pour rétablir la paix entre les groupes ethniques en guerre dans le district de Nono de la zone de Shewa Ouest de l’Oromia, en Éthiopie. 

    MKC a facilité différents types de formation, des sessions de thérapie post-traumatique et des dialogues communautaires dans les villages touchés par le conflit. 

    A trauma healing volunteer and mother in Ethiopia asks “what about the children?”
    A trauma healing volunteer and mother in Ethiopia asks “what about the children?”/MKC

    Le processus de réconciliation a bien progressé et le projet arrive à sa phase finale.  

    Mais les enfants, dans tout ça ? s’interroge-t-elle : La MKC pourrait-elle aider les enfants touchés par la violence ethnique ? 

    Son fils de trois ans lui a demandé de lui acheter une arme. Chaque soir, lorsqu’ils sont seuls à la maison, il lui en fait la demande. 

    Elle pensait qu’il voulait un jouet en plastique. Mais il lui a dit qu’il voulait un vrai pistolet pour tuer la personne qui a tué son père. 

    Elle a failli s’évanouir. Elle n’imaginait pas que son fils était en train de préparer sa vengeance alors qu’il était si petit. 

    D’autres enfants du village lui ont dit que son père avait été tué par quelqu’un de l’autre groupe ethnique et qu’il devrait se venger quand il serait grand. 

    « Cela fait partie des besoins de la communauté auxquels nous devrions répondre », déclare Mekonnen Gemeda, directeur de la construction de la paix pour l’église Meserete Kristos. Il était dans la région pour discuter du processus de réconciliation avec les anciens de la communauté traditionnelle et les autorités locales. « La durabilité de la paix que nous essayons de rétablir dépend du type d’enfants que nous élevons ». 

    — Cette histoire est adaptée d’un article paru dans MKC News #47, un bulletin d’information mensuel publié par le bureau du président de MKC. Utilisé avec la permission de l’auteur. 


    A propos de Meserete Kristos Church (MKC), une union d’église membre de la CMM. 

    Meserete Kristos Church (MKC), l’une des plus grandes unions d’églises membres de la CMM, comptait un peu plus de 5 000 membres lorsqu’elle est entrée dans la clandestinité pendant la période de persécution du gouvernement militaire marxiste dans les années 1980. En 2020, les membres baptisés étaient au nombre de 370 909. Cette union d’église nationale dispose d’écoles bibliques régionales et d’un séminaire ; elle organise des ministères d’évangélisation, des programmes pour les prisons, des actions de développement et bien d’autres choses encore. 

    Merci de prier pour obtenir les ressources et la formation nécessaires pour proposer des séances de thérapie post-traumatique adaptées aux besoins des enfants qui ont perdu un être cher à cause de la violence ethnique. 

     

  • Paraguay  

    Il y a quelques années, alors que nous nagions à contre le courant lors du COVID-19, il paraissait difficile d’avoir de l’espoir. Je ne sais pas comment cela a été pour vos paroisses, mais nous avons été obligés de plonger dans les profondeurs de l’ère numérique moderne – ou plutôt d’y tomber.  

    Mois après mois, nous avons travaillé sans relâche pour apprendre à filmer des vidéos de haute qualité, à ajouter des sous-titres et à créer un contenu intéressant pour rendre les cultes dynamiques et participatifs pour tous les groupes d’âge en même temps ! 

    Peu à peu, nous nous sommes améliorés et nous avons traversé cette parenthèse de deux ans.

    Au début de l’année dernière, les restrictions liées au COVID-19 se sont assouplies et nous avons enfin pu revenir à la ‘normale’. 

    Mais comment ‘être normal’ après si longtemps ? Notre nombre avait diminué et la participation en ligne était faible. En outre, bon nombre de nos membres ont connu des pertes de revenu importantes et ressentaient aussi une profonde souffrance à cause de ceux qui n’étaient plus parmi nous. 

    En tant qu’assemblée locale, nous n’avions pas de verset spécial pour cette époque. Mais si je devais en choisir un, ce serait Galates 6/9.  

    Galates 6/9 : « Ne nous lassons pas de faire le bien; car si nous ne nous décourageons pas, nous aurons notre récolte au moment voulu. »  

    Pendant le COVID-19, nous espérions que les gens reviendraient.

    Et ils l’ont fait.

    Ensuite, nous avons espéré que notre première année ensemble serait une année de croissance et de reprise de contact après une si longue séparation.

    Et cela a été le cas.

    Nous voyons maintenant nos frères et sœurs remplir les bancs de l’église, les enfants courir dans la cour lors de l’école du dimanche, les jeunes se rendre dans les hôpitaux locaux et faire de l’évangélisation, de petits groupes se réunir dans les maisons et s’édifier mutuellement etc. 

    D’un autre côté, paradoxalement (et un peu inconsciemment), nous avions aussi espéré le retour de certains aspects de nos vies pré-pandémiques. Avec un grand sentiment de lassitude et de mélancolie, nous avons réalisé que nous ne pourrions jamais retrouver tout ce qui a été perdu en cours de route. Tout ce que nous avions espéré ne s’est pas réalisé.

    Je ne sais pas quel est le secret pour avoir ou trouver de l’espoir. Cependant, je pense que l’apôtre Paul avait raison quand il nous a encouragés à « ne pas nous décourager » alors que nous nous efforçons – et espérons – obtenir ce que nous désirons. C’est lors de ce temps de solitude, d’isolement, de séparation et de perte que nous avons vivement ressenti le besoin d’espérer autre chose – quelque chose de plus. 

    L’année dernière, nous avons pu nous rencontrer en personne et célébrer la 17e Assemblée de la CMM en Indonésie. Notre rencontre ressemblait à un retour après une longue période de séparation. Au fil de nos réunions, nous avons acquis une collection mondiale de témoignages, que nous avons ensuite ramenés chez nous pour les faire connaître à nos communautés. Nous avons entendu des récits, semblables aux nôtres, décrivant de graves difficultés et des triomphes joyeux.

    Puissions-nous continuer à avoir le courage d’attendre patiemment et de nous réjouir de la moisson abondante de Dieu. Et de ne pas perdre espoir. 

    Cynthia Dück est la représentante régionale de la CMM au Brésil et au Paraguay. Elle vit à Asuncion (Paraguay) avec son mari et ses trois enfants adolescents. Ils sont membres actifs de l’Eglise des frères mennonites (MB) de Concordia.

    Cynthia Dück a pris la parole lors de Renouveau 2023 – Jésus-Christ, notre Espérance – à Abbotsford, Colombie Britannique (Canada), le 25 mars 2023. Cet article est une adaptation de sa présentation. 


    Courrier Juillet 2023

  • Canada

    Quand je pense à mes raisons d’espérer, je suis très reconnaissante d’avoir l’embarras du choix. Je veux mettre l’accent sur la façon dont je vois l’espoir dans mon assemblée locale : par la sensibilisation communautaire et les jeunes – et comment ils interagissent. 

    Amour et dévouement  

    J’ai le privilège d’être responsable des jeunes dans ma paroisse d’origine depuis quatre ans. Une raison d’avoir de l’espoir, c’est de constater à quel point le groupe de jeunes (12-18 ans) a grandi et quel amour chacun a pour les autres et pour Jésus.

    Quand j’ai commencé à m’occuper des jeunes, ils étaient moins nombreux. Nous traversions une période de changement de pasteurs des jeunes, et c’était un bon groupe, mais petit. Aujourd’hui lorsqu’ils sont présents, ils sont un peu plus de 30 (ce qui est beaucoup pour la taille de notre assemblée), et je ne peux m’empêcher d’avoir de l’espoir pour l’avenir de la paroisse. 

    Lorsque j’ai des conversations profondes sur la foi, la vie et d’autres choses, avec ces jeunes (en particulier mon petit groupe de lycéennes), mon espoir monte en flèche. Je constate leur conviction et leur volonté, leur amour et leur engagement spirituel, ce qui me remplit d’espoir, car j’ai beaucoup d’amis qui ont quitté l’église ou qui ne la prennent plus au sérieux.

    J’ai encore plus d’espoir quand je vois la portée de leur engagement : ils servent à table et lavent la vaisselle lors des repas d’église ; ils distribuent des petits gâteaux et envoient des cartes de Noël dans une résidence pour personnes âgées voisine ; ils pellettent la neige devant l’église ; et ils participent aux journées de nettoyage. Ce qui m’a le plus touché est de voir des membres de mon groupe de jeunes participer au camp d’été de notre union d’églises, Camp Squeah. Là, ces adolescents sont responsables des plus jeunes. Ils sont un exemple et enseignent l’amour du Christ aux enfants. 

    C’est là que je trouve vraiment des raisons d’espérer.

    Ensuite, je pense aux efforts de sensibilisation à laquelle mon église participe ces dernières années, en particulier depuis le COVID-19. 

    Dons de colis alimentaires à ‘Bowls of Hope’‘ de Chilliwack 

    Rire et leadership  

    Notre paroisse est bénie car elle a son propre bâtiment. Grâce à cela, elle a pu offrir un espace pour de nombreuses activités communautaires différentes. 

    Un exemple est ‘Bowls of Hope’ (Bols de l’Espoir). Cette organisation à but non lucratif occupe dans notre bâtiment une salle qu’elle a remplie de vivres. Elle fournit de la nourriture aux familles en difficulté, semaines après semaines, et s’assurent qu’elles en ont assez. Je trouve de l’espoir dans la manière dont mon assemblée tend la main pour aider ceux qui l’entourent.

    Un moment vraiment spécial pour moi a été lorsque le groupe de jeunes s’est porté volontaire pour aider ‘Bols de l’Espoir’. J’ai vu les jeunes s’amuser. Ils se sont précipités dans la cuisine pour aider à préparer une soupe pour nourrir 1 000 enfants de notre ville ! Il y avait des larmes (c’était peut-être juste à cause des oignons !), beaucoup de rires – et une atmosphère d’espoir : espoir pour la manière dont la paroisse aide la communauté environnante et espoir pour ces jeunes qui ont déjà un cœur de serviteur dans de situations semblables.  

    Je suis profondément bénie par ma paroisse et j’ai apprécié d’avoir eu le temps de réfléchir à l’espoir qu’elle m’apporte. Je suis remplie de joie en me demandant où le Seigneur agira ensuite, et en voyant comment ces jeunes inspirent les autres.  

    Ashley Rempel enseigne le français et les sciences sociales à l’école secondaire de Chilliwack, en ColombieBritannique (Canada). Elle travaille au centre mennonite Camp Squeah en été. Membre de l’Eden Mennonite Church, Chilliwack, elle a été la représentante de MC Canada pour sa région lors du Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS) en Indonésie. Là, elle a été remplie d’espoir lorsqu’elle a participé à des ateliers avec des pasteurs de jeunes du monde entier en écoutant leurs expériences et leurs commentaires sur la façon de rendre les groupes de jeunes et l’église accueillants pour cette génération. Ashley Rempel a pris la parole lors de Renouveau 2023 ‘Jésus-Christ, notre Espérance’ à Abbotsford, ColombieBritannique (Canada), le 25 mars 2023. Cet article est adapté de sa présentation. 


    Courrier Juillet 2023

  • Job 42/1-6 

    Devenir le serviteur d’un Dieu juste et souverain 

    Avons-nous déjà remis en question la souveraineté et la justice de Dieu ? Il n’était pas facile pour Job de comprendre la situation qu’il vivait, et il a clairement exprimé sa colère contre Dieu. Plus tard, il s’est repenti de son attitude et a reconnu la grande puissance et la parfaite justice de Dieu. 

    Dieu est toujours souverain sur l’ensemble de la situation. Jésus a dit que quiconque renoncerait à quelque chose pour le royaume de Dieu serait récompensé. 

    Dans mon contexte, la violence sous toutes ses formes a envahi toutes les couches de la société colombienne. Je forme des personnes pour le ministère auprès de populations en souffrance (personnes âgées et migrants de tous âges) et je ne mesurais pas jusqu’où irait la miséricorde de Dieu dans mon travail.  

    Comment entendre Dieu et voir Dieu lorsque nos yeux sont confrontés quotidiennement à la souffrance des migrants ? 

    • Au cœur déchiré de la veuve ? 
    • Ê la violence infligée à l’orphelin ?  
    • Ê la peur de la femme enceinte qui doit fuir un conjoint violent ?  
    • Aux abus envers la jeune femme et l’enfant rejetés ? 

    L’Église est appelée à prendre des mesures pour réduire la douleur sous toutes ses formes là où elle se trouve, en formant un peuple nouveau qui sème la paix, l’harmonie, la tranquillité et la vérité. Les personnes instruites par la Parole de Dieu sont transformées dans leur cœur et décident par la foi de rester dans la lumière de l’Évangile. C’est là que le texte de Job prend vie, lorsque les yeux voient l’attention, l’amour et la miséricorde du Dieu vivant qui prend forme humaine en marchant avec les faibles, les nécessiteux, les exilés, celles et ceux qui ont souffert de la violence. 

    Le message d’harmonie « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. » (Jean 14/27) est le trésor d’un cœur renouvelé et transformé par la puissance de la Parole, qui ressent la douleur des sœurs et des frères, et qui donne même sa vie pour eux. 

    Dans mon contexte, celles et ceux qui souffrent (les réfugiés vénézuéliens et les personnes âgées) nous invitent à les accompagner, pour que les personnes celles et ceux qui partagent leur affliction soient celles qui prennent soin de leur douleur.  

    Seul Jésus-Christ qui est en nous permet de marcher avec ceux qui souffrent et de les accompagner. 

    Pour ma part, les personnes âgées abandonnées et les réfugiés vénézuéliens sont des images qui forment une nouvelle mosaïque culturelle. Ce sont des personnes qui enrichissent notre culture en apportant des visions diverses, donnant naissance à de nouvelles cultures. 

    La question principale du livre de Job ne disparaît pas : « Pourquoi les croyants connaissent-ils des problèmes et des souffrances ? » 

    Le message de Job aurait-il changé si Dieu ne l’avait pas rétabli dans ses anciennes bénédictions ? Non. 

    Dieu contrôle la situation dans son ensemble. Le chemin de la foi, même dans la souffrance, est le chemin de la vie. 

    Maria Del Rosario Peña De Melo

    Maria Del Rosario Peña De Melo, Iglesia Cristiana Encuentro de Renovación y Restauración, Comunidad Menonita de Riohacha, Colombie. 


    Psaume 8 

    S’inscrire dans le projet global de Dieu 

    Il s’agit du premier psaume de louange du livre des Psaumes, un recueil entier de louanges et d’adoration. 

    Ce psaume déclare l’immense beauté et la grandeur de la création de Dieu, la terre et tous les cieux. Il nous aide à offrir notre louange et notre adoration à Dieu, dont la gloire est plus grande que la création (versets 1, 3, 5-8). La majestueuse souveraineté de Dieu se révèle de deux manières très différentes : dans les hauteurs des cieux et dans la poussière de la terre. Le projet de Dieu est vaste. 

    Dieu révèle sa majesté en vainquant ses ennemis par la faiblesse des enfants et des nourrissons. Dieu manifeste sa gloire en utilisant des personnes faibles pour accomplir sa grande œuvre (versets 2, 4-6). Dieu est toujours engagé dans la manifestation de sa gloire à travers des personnes faibles comme vous et moi. 

    David pose la même question philosophique que Job et beaucoup d’autres (verset 4) : « Qu’est-ce donc l’homme pour que tu penses à lui, l’être humain pour que tu t’en soucies ? » Plutôt que de se concentrer sur des souffrances injustes, David célèbre le fait que Dieu nous a comblé de gloire et d’honneur au-delà de ce que nous méritions. Dieu nous a confié la responsabilité de ce monde, non pas pour que nous en abusions, mais pour que nous en prenions soin, que nous le protégions et que nous en tirions le meilleur parti, en devenant une partie du grand projet de Dieu. 

    Arli Klassen

    —Arli Klassen, First Mennonite Church, Kitchener, Canada.

    Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2024

    Jean 10/14-16 

    S’inscrire dans le grand panorama de Dieu 

    Parfois, nous nous demandons comment Dieu constitue un peuple spécifique, en commençant par une personne et sa famille dans l’Ancien Testament. Dieu a établi une alliance avec les patriarches, avec des conditions spécifiques à remplir pour qu’ils soient le peuple de Dieu.  

    Mais qu’en est-il des autres personnes qui ne sont pas nées dans cette famille (de sang) que Dieu a choisie ? Comment est-il possible de faire partie du peuple de Dieu ? 

    C’est précisément de cela qu’il s’agit dans l’Évangile, « la bonne nouvelle » qui nous dit que, par Jésus-Christ, nous sommes tous invités à faire partie de ce peuple de Dieu, de cette famille de Dieu.  

    Dieu appelle et nous répondons.  

    Nous venons de différentes parties du monde, avec des coutumes, des langues et des idées différentes, mais avec Jésus-Christ, nous pouvons être un, nous sommes le peuple de Dieu. Jésus-Christ est notre guide, notre berger qui nous précède pour marcher dans la volonté parfaite de Dieu.  

    Voyons comment l’Évangile de Jean nous montre en quoi Jésus est notre guide et notre berger, et qui nous sommes grâce à lui. 

    Qu’apprenons-nous sur le Berger, Jésus-Christ ? 

    Jésus notre berger est bon et bienveillant. Chacun en fait l’expérience, et transmet cette confiance à tous ceux qui suivent Jésus. Jésus-Christ aime tout le monde de la même manière. 

    Jésus notre Berger connaît le Père et le Père connaît le Berger. Nous pouvons apprendre à connaître Jésus, celui que nous suivons, et le fait de savoir que Jésus est bien connu par celui qui l’envoie nous donne également confiance. Une relation profonde entre les deux (Père et Fils) est nécessaire et ils ne font qu’un. 

    Jésus, notre berger, connaît ses brebis et ses brebis le connaissent. Bien sûr, le Berger connaît bien les brebis qui appartiennent à son troupeau, et les brebis le connaissent aussi comme leur propre Berger. Le Berger passe du temps avec elles pour bien les connaître et pour qu’elles puissent le connaître. Jésus-Christ connaît chaque personne qui le suit. Il connaît et comprend chaque besoin ou difficulté que ses disciples traversent. 

    Jésus notre berger est prêt à donner sa vie pour ses brebis. Cette promesse est vraie, même si les brebis ne sont pas toutes de « bonnes » brebis ou de « bons » disciples. Jésus-Christ a donné sa vie et versé son sang pour sauver tous les êtres humains. 

    Jésus notre berger accueille aussi d’autres brebis. Le berger ne s’occupe pas seulement des brebis qui sont déjà dans sa bergerie, il continue à en appeler d’autres qui sont à la recherche d’un berger pour les guider. Il ne rejette personne et veut que les autres brebis viennent à lui parce qu’il a donné sa vie pour chacune d’entre elles. 

    Qu’apprenons-nous sur les brebis du troupeau ? 

    Elles apprennent à connaître leur guide, leur berger. Elles le font en passant du temps avec leur maître et en acceptant d’apprendre de lui. Ce n’est qu’en connaissant Jésus-Christ et en suivant son exemple que nous pouvons grandir dans notre foi. 

    Qu’apprenons-nous sur les autres brebis ? 

    Toutes les brebis sont les bienvenues. Les autres brebis à l’extérieur sont apparemment perdues. Elles ont besoin d’une maison, de quelqu’un pour veiller sur elles et elles doivent être amenées dans le troupeau. Elles sont les bienvenues dans la famille de Dieu. 

    Les autres brebis apprendront aussi à être obéissantes. Elles apprendront aussi à connaître leur bon berger ainsi que toutes les autres brebis du troupeau. Elles feront partie de la famille de Dieu.  

    En résumé : 

    Le peuple de Dieu est le troupeau qui suit Jésus, le bon berger, comme guide.  

    Jésus, le bon berger, est celui qui conduit le peuple de Dieu, celui qui est allé au devant de lui comme un modèle pour nous tous. 

    Tous les membres du peuple de Dieu suivent Jésus en apprenant à le connaître et en formant un seul peuple, et ils forment ainsi un seul peuple dans la volonté de Dieu.  

    Mirta Pérez

    —Mirta Pérez, Campo Alegre, Convención Evangélica Hermanos Menonitas Nivacle, Neuland Colony, Paraguay.


    Éphésiens 4/1-6 

    Vivre l’unité 

    Objectif : Que l’Église comprenne l’importance de vivre l’unité 

    L’une des plus grandes préoccupations de Jésus avant son ascension était que l’Église, son corps sur terre, reste unie. Dans sa dernière prière, Jésus a demandé à son Père que les croyants soient un, afin que le monde croie à son message (Jean 17/21-23).  

    L’efficacité du témoignage chrétien est directement liée à la spécificité de l’unité chrétienne. Tout au long de l’histoire, de nombreux royaumes, gouvernements, coalitions, entreprises, sociétés et même Églises se sont divisés et ont même disparu en raison d’un manque d’unité. La première remarque de Paul sur la valeur de l’engagement chrétien exige l’unité entre les croyants. Chaque assemblée ne peut avoir un impact sur la communauté que si elle marche ensemble dans le lien de la paix.  

    Mais il est difficile de marcher dans l’unité. 

    A. Marcher dans l’unité exige des attitudes disciplinées. 

    • L’unité exige de la bravoure et du courage. (Éphésiens 4/1, 1 Corinthiens 16/13) 
      • Illustration : Alexandre le Grand avait dans son armée un soldat qui était craintif, peureux et lâche au combat. Ce soldat s’appelait Alexandre. Un jour, le roi l’appela et, après lui avoir parlé pendant un certain temps, lui dit avec colère : « Change de nom ou comporte-toi comme un Alexandre » ! 
      • Tous ceux qui se disent chrétiens doivent se comporter comme des disciples de Jésus-Christ : lui être fidèles, l’imiter, lui obéir, le suivre… ou changer de nom ; mais ne pas dire que l’on est chrétien. 
    • L’unité exige de l’humilité (Éphésiens 4/2, Romains 12/3, Philippiens 2/3) 
    • L’unité exige de la douceur et de la (Éphésiens 4/2, Ésaïe 53/7, Matthieu 5/5-9) 

    B. Marcher dans l’unité demande une attention de tous les instants (Éphésiens 4/2-3) 

    • Il nous est demandé de nous supporter continuellement les uns les autres dans l’amour et de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. 
    • L’unité exige d’être avec son prochain. Elle exige de soutenir mes amis, par exemple en supportant leur mauvaise humeur, leurs plaisanteries et peut-être… leurs mauvaises odeurs. 
    • L’unité exige de la considération et de la diligence. Cela signifie qu’il faut agir avec considération pour préserver l’unité et faire preuve de diligence et de rapidité pour la protéger. Cela signifie qu’il faut faire tout son possible pour sauver l’unité. 
    • Il nous est demandé de faire ces choses parce que nous sommes un en Christ (Éphésiens 4/4-6). 

    Application: 

    • Vos actions et vos réactions renforcent-elles ou détruisent-elles l’unité de notre Église ? 
    • Comment pouvez-vous faire quelque chose de concret pour contribuer à l’unité de notre Église ? 
    • Prenez la décision solennelle que si quelque chose n’unifie pas ou ne construit pas, vous ne le direz pas et vous ne le ferez pas. 
    • Au cours de l’année à venir, sommes-nous prêts à travailler à l’unité ? 
    • Dieu a créé l’unité. Il est de notre devoir de protéger l’unité dans l’Église.  

    Freddy Barron

    —Freddy Barrón, Iglesia Evangélica Menonita Boliviana ‚Äì Sina√≠, Santa Cruz, Bolivie 

    Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2024