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  • Nairobi, Kenya –Des évêques Mennonites du Kenya et de la Tanzanie ont créé un bureau des missions au cours de leur rencontre annuelle tenue au Mennonite Guest House. “ Nous ne sommes plus des églises qui se contentent de recevoir des missionnaires, mais de celles qui envoient des missionnaires,” ont déclaré ces responsables d’églises.

    L’EMM travaille depuis 78 ans avec les églises en Afrique de l’est. “C’est une immense satisfaction que de voir cette expression de la maturité et de la passion des églises pour la mission,” a déclaré Aram DiGennaro, le Représentant régional de l’EMM pour l’Afrique de l’est.

    Le nouveau bureau des missions, dénommé International Mennonite Mission of East Africa, ou IMMEA en sigle, est le reflet de la conviction des évêques que les Africains de l’est ont les capacités nécessaires pour accomplir la mission sur leur continent.

    Ces responsables ont convenu que leurs églises devaient devenir missionnaires de façon plus ouverte. Leur premier pas sera de créer un programme de formation pour les missionnaires.

    Afin de stimuler la passion missionnaire, les leaders sont en train d’introduire dans leurs églises le concept d’une “Année de service pour Christ”, dont le but est de former 100 personnes pour le discipulat d’ici fin 2013.

    Un comité de trois personnes — Bishop Philip Okeyo et Pasteur Rebecca Osiro de Kenya Mennonite Church, et Bishop Christopher Ndege de Tanzania Mennonite Church – est chargé de la mise en place de l’IMMEA. Toutes les deux églises sont membres de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Extrait d’un communiqué de l’EMM par Debbi DiGennaro

  • “Une histoire d’inspiration, de courage et de la grâce divine qui donne vie et croissance à toute semence réellement désireuse d’accomplir la volonté de Dieu.” Ce sont là les termes employés par Peter Stucky pour décrire un groupe Mennonite du Venezuela qui l’a récemment invité pour enseigner un cours dans sa faculté de théologie.

    Stucky, Pasteur Mennonite et responsable d’église à Bogota en Colombie, a dispensé en septembre un cours sur “La théologie anabaptiste radicale et la théologie latino-américaine” à 38 étudiants dans un séminaire sur l’île Margarita au Venezuela. La faculté porte le nom de John Driver, un ancien pasteur et missionnaire en Amérique latine.

    Selon Stucky, un responsable vénézuélien du nom d’Erwin Mirabel a persévéré dans la vision anabaptiste qu’il avait apprise en 1987 lors d’une conférence de John Driver. “La semence était plantée, et l’arbre anabaptiste a continué de grandir et d’étendre ses racines de diverses façons.”

    Au fil des années, Mirabel a conduit la mise en place de programmes de formation théologique pour les leaders, et quatre assemblées locales ont adopté cette vision. En 2009, ce groupe d’assemblées, connu sous le nom d’Evangélicas Menonitas del Oriente (Eglises Evangéliques Mennonites d’Orient), a reçu une personnalité juridique.

    Stucky se souvient d’avoir entendu parler de luttes au sein des églises Mennonites du Venezuela lorsqu’il prenait part en 2004 à une rencontre d’Anabaptistes andins. Il a attribué les signes de la nouvelle vie actuelle à la puissance du Christ ressuscité. “La puissance de la résurrection se manifeste lorsque tout semble perdu… Dieu ressuscite les morts afin de les justifier d’une manière inattendue et incompréhensible du point de vue humain.”

    Mirabel met maintenant le cap sur Caracas pour chercher d’anciens membres des églises Mennonites qui existaient dans le secteur – des églises fondées à l’origine par l’Eastern Mennonite Missions. Il fait recours à l’aide de l’église colombienne pour réaliser ces plans. Par ailleurs, Iglesias Evangélicas Menonitas del Oriente envisage de devenir membre associé de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Communiqué de presse de la CMM

  • Matamoros (Mexique) – Des délégués des six unions d’églises qui forment l’Iglesia Anabautista Menonita Unida de México (IAMUM) ont tenu leur troisième réunion à Matamoros du 2 au 5 août. La rencontre a attiré près de 120 participants venus du Mexique, de Colombie, des États-Unis et du Canada.

    Ricardo Esquivia, un leader mennonite dans le domaine du travail pour la paix en Colombie, a apporté un ensei- gnement biblique sur le thème ‘Être une église qui agit pour la justice et la paix’.

    L’enseignement était sur- tout axé sur la mission de l’Église dans les contextes vio- lents. “Si nous ne faisons rien contre la violence, nous sommes responsables de sa persistance”, a déclaré Ricardo Esquivia, dont la vie est en danger à cause de son travail.

    Les délégués se sont engagés sur deux objectifs : travailler ensemble pour avoir une voix unie et officielle à l’intérieur de l’église et devant le gouver- nement mexicain et la société, et développer le soutien aux victimes de la violence et sa prévention.

    Ils ont reconnu qu’une meilleure compréhension de leur propre histoire et de la théologie anabaptiste était essentielle à la vie de la foi.

    D’après les rapports d’IAMUM

  • Kitchener, Ontario – Arli Klassen de Kitchener, Ontario, a commencé son travail de Directrice du Développement à la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) depuis le 1er octobre 2012.

    Jusqu’au mois de mai ou juin 2013, elle travaillera à mi-temps avec comme responsabilités la levée des fonds pour la CMM et les relations avec les donateurs en Amérique du Nord. Elle pourra alors avoir un rôle à plein temps avec des responsabilités de levée des fonds non seulement en Amérique du Nord mais également dans d’autres régions du monde.

    « Je suis une passionnée de l’église mondiale, » a commenté Klassen. « Nous ne comprenons pas Dieu entièrement, » a-t-elle ajouté, « jusqu’à ce que nous connaissions des personnes d’autres cultures et que nous entendions parler de leur compréhension de Dieu ».

    « Ce n’est pas suffisant de rencontrer d’autres cultures dans votre propre ville, » a dit Klassen. « Nous devons apprendre des autres cultures dans leurs propres cadres, distincts et différents. »

    Ses postes de direction auprès du Comité Central Mennonite (MCC) au cours des 12 dernières années ont donné à Klassen beaucoup d’occasions d’être en contact avec différentes parties de l’église mondiale. De 2008 à mars 2012, elle a servi comme Directrice Exécutive du MCC, basée à Akron en Pennsylvanie. Dans cette fonction elle a représenté le MCC lors de la réunion annuelle du Comité Exécutif de la CMM.

    En annonçant la nomination de Klassen, César García, le Secrétaire Général de la CMM, a dit qu’il était heureux de la voir rejoindre l’équipe. « Quand j’ai rencontré Arli il y a plusieurs années, son intérêt pour l’accompagnement de ceux qui souffrent dans l’église mondiale m’a touché. Je me rappelle son arrivée lors d’une réunion de la CMM avec une position claire concernant une décision qui devait être prise. Cependant, au cours de la discussion elle était sensible à la diversité des voix mondiales. Elle a pu intégrer de nouvelles manières et possibilités après un tel échange interculturel. Sa disponibilité pour écouter l’église mondiale et son intérêt pour elle est quelque chose que j’apprécie et que j’encourage dans notre famille mondiale. »

    Dans l’expérience passée de Klassen sont inclus ses huit ans (1999-2007) en tant que Directrice Exécutive de MCC Ontario, Sous-directrice du Programme Afrique de MCC, personne ressource du programme Connecting Peoples de MCC, et un certain temps au Lesotho (Afrique).

    « Dans mon travail de Directrice Exécutive j’ai ‘barboté’ dans la levée des fonds, » a commenté Klassen. Elle a dit que depuis son départ de son poste au MCC, elle recherchait un rôle de collectrice de fonds dans une organisation correspondant à ses intérêts et engagements.

    Klassen a indiqué qu’elle attendait avec intérêt de parler avec des personnes au sujet de la valeur et de l’importance des relations mondiales rendues possibles à travers la CMM – non seulement tous les six ans dans les grandes assemblées, mais aussi à travers beaucoup d’autres points de contact. « Nous avons besoin les uns des autres, » a-t-elle souligné.

    Communiqué de presse de la CMM

  • L’histoire mennonite en Amérique du nord, cinquième et dernier volume du projet d’histoire mennonite mondiale, est parue en septembre 2012. Seeking Places of Peace (En quête de lieux paisibles) de Royden Loewen et Steven M. Nolt, boucle la série sur l’histoire lancée par la Conférence Mennonite Mondiale, et supervisée par les historiens John A. Lapp et C. Arnold Snyder.

    Le nouveau livre de 400 pages est organisé en trois sections: 1. « Installation en Amérique du Nord, 1683-1950 »; 2. « Intégration en Amérique du Nord, 1930-1980, » et 3. « Croissance en Amérique du Nord, 1960-2010. »

    « Les auteurs, Loewen et Nolt, maîtrisent tous les deux l’histoire nord-américaine, et ils ont tracé une nouvelle route à travers des expériences remarquables et diverses », disent Lapp et Snyder, les directeurs de la série. « Ils apportent tous les deux des connaissances en histoire sociale, ce qui signifie qu’ils se concentrent sur des personnes dans de nombreux environnements géographiques plutôt que sur le développement institutionnel et les controverses théologiques. » Royden Loewen est professeur d’histoire, et titulaire d’une chaire en études mennonites à l’université de Winnipeg dans le Manitoba. Steven M. Nolt est professeur d’histoire à l’université de Goshen, en Indiana.

    Ensemble, ils décrivent leur tâche comme auteurs de cette histoire inclusive et à large échelle comme « la quête de la réponse à une question simple: comment les Mennonites, hommes et femmes, ont-ils vécu leur vocation religieuse distinctive à suivre le Christ en Amérique du Nord? »

    « La réponse est qu’ils ont fait cela comme des gens du commun, dans leur vie quotidienne. Dans leurs vies ils ont souvent visé la sainteté, la rectitude et l’ordre, mais le fait est que la vie n’est pas toujours ordonnée, qu’elle n’est jamais exempte de péché, et qu’en fait elle est souvent souillée. Il y a eu des joies et des larmes, des moments d’accomplissement et des périodes d’échec. »

    John A. Lapp remarque au sujet du livre: « Les lecteurs trouveront une information fraîche et de nouvelles idées pratiquement à chaque page. Le ton est positif mais tout à fait honnête. C’est une contribution significative à l’histoire de l’église nord-américaine. Seeking Places of Peace mérite une lecture et une étude étendues dans les assemblées locales et dans les cours sur l’histoire et la vie mennonites. »

    Co-publié par Good Books aux Etats-Unis et par Pandora Press au Canada, le livre est disponible aux USA: appeler Good Books au (1) 800-762-7171. Le livre est aussi disponible au Canada: appeler Pandora Press au (1) 866-696-1678.

    Les quatre premiers volumes de la série sur l’histoire mondiale, disponibles chez les mêmes éditeurs sont: Anabaptist Songs in African Hearts (2003); Testing Faith and Tradition (2006, Europe); Migration and Mission (2010, Amérique latine); et Churches Engage Asian Traditions (2011).

    – Phyllis Pellman Good

  • En 100 ans, la Communauté Mennonite au Congo a prospéré à tel point qu’elle compte maintenant 110 000 membres, 798 paroisses, 95 écoles et 7 hôpitaux.

    Tshikapa, République démocratique du Congo – Environ cinquante jeunes musiciens ont fait près de 160 km, avec leurs tambours, leurs bagages – et même des bébés ! – pour assister à la célébration du centenaire de la Communauté Mennonite au Congo (CMCo), qui a eu lieu du 16 au 22 juillet. Pendant une semaine, les membres de la chorale de Djoko Punda (l’une des premières stations missionnaires mennonites de ce pays d’Afrique centrale) ont suivi des sentiers escarpés, traversé des forêts et des savanes, franchi des rivières sur des ponts de fortune et passé les nuits dans des salles de classe.

    Ê la fin de ce voyage, la Chorale du Grand Tam-Tam est arrivé à Tshikapa, siège de cette dénomination, pour entraîner les mennonites de trois continents dans la louange pour ‘100 ans d’évangélisation et de rencontres culturelles’, titre choisi par la CMCo pour l’occasion.

    Dans son allocution d’ouverture, le président de la CMCo, Adolphe Komuesa Kalunga, a mentionné lors d’un aperçu historique de l’histoire mennonite au Congo, les faiblesses et les échecs de l’approche des missionnaires venus au Congo avec l’Africa Inter-Mennonite Mission et les missions qui les ont précédés : le paternalisme, un fort accent sur le spirituel et peu d’intérêt pour les conditions d’oppression des Congolais, et beaucoup de réticences à faire confiance à l’Église congolaise pour la gestion des finances.

    Cependant, Komuesa a également reconnu avec gratitude que, par centaines, ces mêmes missionnaires ont été fidèles à l’appel de Dieu à partager la bonne nouvelle de Jésus. Ils ont su faire face aux maladies, à un climat éprouvant, à des conditions de vie difficiles et à une grande instabilité politique. Komuesa a demandé à l’assemblée de se lever pour un moment de silence à la mémoire de tous les mennonites qui ont sacrifié leur vie par obéissance à l’appel du Christ.

    Dans son discours de clôture, Komuesa a déclaré : « Je rends hommage aux missionnaires qui ont consacré leur jeunesse et leur vie à notre pays. Je rends aussi hommage à leurs descendants encore à l’œuvre ici, pour le bien-être de notre église. Qu’ils sachent tous combien nous sommes reconnaissants.».

    Les réalisations des missionnaires n’ont été possibles que parce que les Congolais ont travaillé main dans la main avec leurs frères et sœurs d’Amérique du Nord, a aussi dit Komuesa, félicitant l’église pour sa solidarité.

    Aujourd’hui, la CMCo est membre de l’Africa Inter-Mennonite Mission qui compte huit partenaires, y compris le Mennonite Mission Network.

    Environ 400 participants étaient rassemblés pour le culte final, dimanche 22 juillet. La plupart tenaient des bougies allumées pour célébrer l’anniversaire de la CMCo.« Chers frères et sœurs en Christ, en ce second siècle qui commence aujourd’hui, [je vous exhorte à] prendre soin de notre église » : c’était le souhait d’anniversaire de Komuesa, au moment où les bougies ont été éteintes, symbolisant la fin du premier centenaire de la CMCo.

    Au cours de la semaine de célébration, l’histoire de la CMCo a été racontée de beaucoup de manières : par des chants originaux dans la tradition des griots (historiens chanteurs), par un livre contenant de courtes biographies des premiers mennonites congolais, par une présentation PowerPoint faite par François Tshidimu Mukendi, pasteur mennonite et historien, par de nombreuses anecdotes dans les sermons et par des témoignages.

    « La CMCo a travaillé à l’œuvre de Dieu pendant 100 ans, depuis 1912 », a chanté la Chorale Évangélique Mennonite de Dibumba. « Aujourd’hui, nous sommes ici pour remercier Dieu. Maintenant, les mennonites sont nombreux. Puissions-nous travailler dans l’unité pour répandre la bonne nouvelle de Jésus. »

    Dans les couplets suivants, la chorale décrit la construction successive des huit postes de mission.

    Aujourd’hui, bien que quelques-uns des bâtiments de la station missionnaire soient en ruine, l’église a prospéré et compte maintenant 110 000 membres, 798 congrégations, 95 écoles et 7 hôpitaux — chiffres donnés lors d’une conférence d’Anastasie Tshimbila, professeur à l’Institut Biblique Mennonite de Kalonda, à environ huit km de Tshikapa.

    Lors de la célébration, le débat le plus passionné a concerné la décision d’ordonner des femmes, qui a été prise par l’assemblée générale, quelques heures avant que ne débutent les célébrations. La plupart ont accueilli la décision avec beaucoup de joie. D’autres se sont inquiétés des conséquences possibles de division que cette décision pourrait entraîner dans les paroisses et la vie de famille.

    Parmi les trois dénominations mennonites au Congo, la CMCo était la seule qui continuait à refuser l’ordination des femmes jusqu’à ce jour. La Communauté des Frères Mennonites au Congo a ordonné la première femme pasteur(e) en 2000. Bien que la Communauté Évangélique Mennonite ait décidé d’ordonner des femmes en 1993, c’est seulement quelques jours après la célébration du centenaire de la CMCo que l’ordination de la première femme pasteur(e), Mimi Kanku Mukendi, a eu lieu.

    Lors de l’assemblée générale annuelle (qui a pris fin vers 2 heures du matin le 15 juillet) et quelques heures avant que ne commencent les festivités du centenaire, Komuesa a été élu pour un deuxième mandat de six ans en tant que président de la CMCo.

    Pendant son premier mandat, Komuesa a fait construire un centre d’accueil, avec une grande salle de conférence, une salle à manger et une cuisine, ainsi que trois bâtiments de dortoirs. Les nouvelles installations ont permis à la CMCo de recevoir 30 délégués venant de trois continents, représentant huit organisations mennonites (voir encadré). Comme le centre est accessible à pied de l’aéroport, la CMCo espère qu’il pourra être utilisé comme maison d’hôtes et générer des revenus pour l’église.

    Le centre d’accueil est un travail de collaboration entre l’Africa Inter-Mennonite Mission, la CMCo, des équipes de construction venant de paroisses de Mennonite Church USA et d’Arnold Harder, qui s’est rendu au Congo à quatre reprises : un total de six mois de service volontaire pour aider à la construction.

    Le directeur exécutif de l’Africa Inter-Mennonite Mission, Rod Hollinger-Janzen, a coordonné le volet international des célébrations de l’anniversaire congolais. Il a dit que cette expérience a montré la profondeur que peuvent atteindre les relations dans le corps du Christ. Il a été touché par l’appréciation que les chœurs des différents groupes ethniques – tshokwe, lulua et pende – ont manifestée les uns pour les autres. Des tribus qui étaient ennemies quelques décennies plus tôt chantent maintenant ensemble la joie d’être sœurs et frères.

    « Cette célébration du centenaire est devenue une manière pour les membres de la CMCo de réaffirmer leur unité en Christ, et d’accepter leur diversité ethnique comme une réalité positive et créative », dit Rod. « On a aussi répété souvent à notre délégation internationale combien il était important que nous soyons venus. »

    Rod a déclaré que les responsables et les membres de la CMCo ont exprimé à maintes reprises le désir de continuer à entretenir des relations fraternelles et à travailler en partenariat avec les unions d’églises et les organisations qui ont travaillé pour implanter des églises mennonites au Congo.

    Parmi les agences internationales représentées à la célébration du centenaire, se trouvaient Africa Inter-Mennonite Mission, Fellowship of Evangelical Churches, Mennonite Mission Network, Mennonite Church USA, Mennonite Church Canada, la Conférence Mennonite Mondiale, Mennonite Central Committee et le Réseau francophone (qui concerne la communauté anabaptiste mondiale de langue française).

    Écrit pour la Conférence Mennonite Mondiale par Lynda Hollinger-Janzen, Mennonite Mission Network, Mennonite Church USA.

  • l’Institute for the Study of Global Anabaptism, de Goshen College (Indiana, USA), en collaboration avec la CMM, lance un projet de recherche en deux volets.

    Associant données et témoignages personnels, les organisateurs espèrent développer une compréhension plus précise de ce que sont les membres de la CMM en particulier, et de ce qu’est l’anabaptisme mondial en général.

    « Nous essayons de faire une sorte de radiographie de notre corps [anabaptiste] afin d’aider les responsables des églises locales à avoir une meilleure idée de leurs propres groupes lorsqu’ils déterminent leurs priorités », a déclaré John D. Roth, le directeur de recherche, et professeur d’histoire à Goshen College.

    Les deux volets : ‘Profil Anabaptiste Mondial’ et ‘Témoignages du Monde ’ demanderont des années de recherche. Chaque volet est financé de façon indépendante. Conrad Kanagy est directeur associé.

    Lors de la réunion du Conseil Général de la CMM (20-26 mai à Bâle, Suisse), la Commission Foi et Vie de la CMM a accepté d’être le groupe de référence pour ‘Profil Anabaptiste Mondial’.

    John Roth prévoit d’inviter 25 groupes liés à la CMM à participer à l’enquête sur des sujets tels que la démographie, les convictions et les pratiques.

    Le profil pourrait également aider la CMM à discerner la meilleure manière de servir ses membres.

    « Les Nord-Américains mènent souvent des enquêtes les concernant », dit-il « mais nous n’en avons pas faites dans le contexte mondial. »

    ‘Profil Anabaptiste Mondial’ sera basé en partie sur une étude faite par Conrad Kanagy et Richard Showalter parmi les églises reliées à Eastern Mennonites Missions.

    Lors de la réunion du Comité Exécutif de la CMM en mai 2011, la proposition concernant ‘Profil’ a été approuvée, à la condition que l’étude ne soit pas dominée par des questions théologiques et culturelles concernant les seuls pays du Nord. John Roth est sensible à cette préoccupation.

    Le projet original proposait de faire participer 25 groupes d’églises, choisies au hasard. Après la consultation avec la CMM, il a été décidé d’ouvrir la participation à tout groupe intéressé, et John coordonnera probablement le projet avec les organisations missionnaires mennonites.

    Les groupes membres de la CMM peuvent contacter John Roth pour lui faire part de leur intérêt.

    Plutôt que de simplement fournir des informations, John espère que ‘Profil’ donnera l’occasion aux divers groupes d’entrer en conversation les uns avec les autres.

    Il souhaite aussi que cette étude permette d’approfondir le sentiment d’identité commune et d’avoir une meilleure connaissance de notre diversité.

    Parallèlement à cette recherche principalement quantitative, le projet ‘Témoignages du Monde’ constitue un recueil de récits personnels sur la souffrance et le prix à payer pour être disciple.

    Les anabaptistes ont l’habitude de faire mémoire de leur passé avec des récits historiques, comme en témoigne en partie le livre ‘Martyrs Mirror’.

    Ce nouveau projet permettra de recueillir « des récits de la fidélité des chrétiens anabaptistes-mennonites face à l’adversité depuis 1685, et dans monde entier aujourd’hui, » a déclaré John.

    Pour apporter plus de clarté sur la manière dont les récits seront utilisés et pour relever les défis du projet, John Roth et Gerald Mast, professeur de communication à l’Université de Bluffton (Ohio), ont convoqué une consultation : ‘’Témoignages du Monde’ : Un nouveau Martyrs Mirror pour le 21e siècle ?’, qui a eu lieu du 5 au 8 août à Goshen College.

    Sheldon C. Good, rédacteur adjoint, Mennonite World Review

    Distribué avec l’autorisation de Mennonite World Review

  • Tous les 6 ans, les mennonites d’Europe (principalement des Pays-Bas, d’Allemagne, de Suisse, d’Espagne et de France) se retrouvent dans un pays européen. Cette année, le Congrès mennonite européen (CME) coïncidait avec les réunions du Conseil Général de la CMM, au Centre Chrischona près de Bâle. Si bien que 855 personnes provenant de 36 pays et des cinq continents se sont rassemblées à Sumiswald dans l’Emmental (Suisse), du 17 au 20 mai. La région de Sumiswald fait partie des contrées de la région bernoise qui ont été très tôt et durablement confrontées à la présence anabaptiste.

    « Les frontières : elles sont partout, autour de nous et en nous », écrit Louise Nussbaumer, présidente de l’association française de la CMM et anciennement membre du Comité Exécutif de la CMM, à propos du thème ‘Tendre les Mains pardelà les Frontières’. « On prétend qu’elles nous protègent ; en réalité, elles nous isolent et nous laissent seuls et pauvres. Sociales, politiques, ethniques ou culturelles, les frontières bloquent les relations. » Ê propos du thème ‘Tendre les Mains par-delà les Frontières’ Louise Nussbaumer, présidente de l’association francaise de la CMM et ancienment membre du conseil exécutif de la CMM, écrit : « Les frontières : elles sont partout, autour de nous et en nous ; on prétend qu’elles nous protègent ; en réalité, elles nous isolent et nous laissent seuls et pauvres. Sociales, politiques, ethniques ou culturelles, les frontières bloquent les relations. »?

    Tendre la main, c’est un acte : des histoires personnelles vécues ont illustré les réunions plénières. Elles étaient parfois spectaculaires, mais toutes étaient des témoignages de la fidélité de Dieu lorsque l’on est prêt à tendre la main. Les études bibliques du matin ont exploré les sousthèmes ‘Parce que Dieu procure l’Ouverture’ (sur la Samaritaine au bord du puits) et ‘Parce que Dieu donne une Chance à Chacun’ (la femme adultère).

    Plusieurs dizaines d’ateliers en relation avec le thème se sont déroulés l’après-midi et ont été bien fréquentés. Des activités étaient organisées pour les enfants, les ados et les jeunes. Plus de 250 bénévoles se sont engagés à tous les niveaux et ont contribué à la bonne organisation.

    Esther Braun, de Langnau, a fait un important travail administratif durant les mois précédent le Congrès. Elle résume bien le thème : « Ce dont je prends de plus en plus conscience, à titre personnel, c’est que, pour tendre les mains par-delà les frontières, il faut commencer par lâcher prise ! Savoir se détacher de ses attentes, de ses préjugés, de ses peurs, s’abstenir de tout interpréter, ne pas se laisser enfermer dans ses convictions, se défaire de la notion de ‘mon bon droit’ ! Lorsque nous sommes ainsi affranchis, les autres barrières (religieuses, culturelles ou linguistiques) – avec l’aide de Dieu – ne nous semblent plus aussi impénétrables et effrayantes. »

    Lors de la rencontre, on pouvait faire l’expérience de tendre la main vers l’autre, celui qui est là pour la première fois, dont on ne comprend pas la langue, et dont on s’efforce de découvrir l’histoire… Et on pouvait aussi tendre la main pour recevoir une parole d’encouragement ou d’exhortation, une histoire de pardon ou de nouveau départ…

    Pour que ces ‘Mains tendues’ le soient effectivement, les Services missionnaires mennonites (SMM) ont proposé une action d’entraide en faveur des Roms marginalisés en Serbie et en Albanie, en collaboration avec des organismes qui y travaillent. C’était l’occasion d’apprendre à dépasser les frontières des préjugés à l’égard des Roms, de contribuer à briser le cercle de la pauvreté et à changer leur destin…

    Il avait été demandé aux participants d’apporter des chaussettes tricotées, des sousvêtements, des kits scolaires et des articles d’hygiène de première nécessité. Et ils ont répondu : ils ont apporté 190 kits scolaires, rempli 54 seaux d’articles d’hygiène et tricoté plus de 500 paires de chaussettes !

    Un camion partira dès le mois prochain en Serbie puis en Albanie, où des organisations chrétiennes travaillant sur place s’occuperont de la distribution.

    Pour Mari Friesen, chaque seau est comme une semence qui peut porter du fruit. Mathias Hofer raconte qu’une femme âgée est venue, les yeux brillants, avec 20 paires de chaussettes qu’elle avait tricotées, en disant : «Enfin», dit-elle, »Il ya quelque chose que je peux faire avec mes mains, et je le fais de tout mon cœur. « 

    Comme Louise Nussbaumer dit: «Mains atteindre à travers frontières [également] à reconnaître invisible, jamais nommé frontières dans nos vies, et de trouver des le courage de les traverser. « 

    -Les rapports présentés par Elisabeth Baecher et d’autres, compile par Sylvie Gudin Koehn

  • Goma, République démocratique du Congo –Rukimba Furaha a du quitter précipitamment sa maison (et ses champs) dans le village de Kabuya au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC) parce que la sécurité de ses huit enfants était menacée.

    Son mari était parti quelques jours plus tôt pour éviter d’être enrôlé de force dans l’armée rebelle. En raison de la précipitation de leur fuite, ils n’ont rien pu emporter, ni nourriture ni possessions.

    Ils ont du fuir à cause du conflit armé ; une fois de plus, les déplacements de population causent d’immenses souffrances dans les provinces de l’est de la RDC.

    Depuis le mois d’avril de cette année, plus de 200 000 personnes de cette région ont fui leurs villages et leurs champs, ce qui porte le nombre total de personnes déplacées à l’intérieur de la RDC à plus de 2 millions.

    De 30 000 à 40 000 personnes déplacées sont devenues des réfugiés dans les pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda, mais la grande majorité (dont la famille Furaha) a rejoint les autres dans les camps surpeuplés du Nord ou du Sud-Kivu, ou chez des familles d’accueil à proximité. Beaucoup hésitent à s’éloigner de leurs villages d’origine car le temps de la moisson est proche et ils craignent de perdre leurs cultures.

    La fille aînée de Furaha, Mbatse Dorika, a seulement 10 ans. Elles et ses frères et sœurs ont fait plus de 50 kilomètres à pied, de Kabuya à Kibati, près de la capitale provinciale de Goma, où la famille a trouvé refuge dans une école primaire locale.

    Il n’y a pas d’eau dans l’école, la capacité des installations sanitaires est largement dépassée, et mi-juillet, aucune aide d’urgence n’était encore arrivée. Dans chaque petite salle de classe, dorment sept ou huit familles ; seuls quelques pupitres réarrangés leur donnent un peu d’intimité.

    Le 15 juillet, des collaborateurs du Mennonite Central Committee (MCC) et du personnel des services d’urgence de l’Église du Christ du Congo (ECC), partenaire du MCC de puis plus de 15 ans, se sont rendus à Kibati. Outre la famille Furaha, plusieurs centaines d’autres (dont beaucoup de jeunes enfants) sont arrivés la semaine précédente, après avoir marché trois jours. Leur village est situé au cœur du conflit actuel.

    « J’ai été bouleversée par le manque de ressources comme nourriture et eau pour répondre aux besoins humains les plus fondamentaux », a rapporté Ruth Keidel Clemens, directrice du programme MCC États-Unis, après sa visite. « Beaucoup d’enfants semblent avoir des problèmes de santé, et il n’y a rien pour les soigner. Nous avons vu des familles traumatisées et épuisées. Ce sont quelques-uns des signes visibles d’une guerre oubliée qui continue à déraciner et à tuer des milliers de personnes dans l’est du Congo. »

    L’équipe d’évaluation d’urgence de l’ECC a compté plus de 5 500 foyers à Kibati et dans trois autres endroits dans la zone de conflit, ayant besoin d’une aide d’urgence : abris, nourriture, eau, sanitaires et articles ménagers. Leur rapport servira de base à l’intervention du MCC.

    Dans d’autres camps accueillant des personnes déplacées par la violence, le MCC a fourni des bâches pour 400 familles et payé les frais de scolarité de 300 enfants (au début de cette année). Le MCC travaille sur un vaste projet d’aide alimentaire d’urgence au Sud et au Nord-Kivu, destiné à 1 000 familles.

    Le Bureau de Washington du MCC États-Unis a également mis en place une action pour alerter le public, demandant d’envoyer des courriels ou de téléphoner au président Barak Obama, pour l’exhorter à prendre des mesures pour s’attaquer aux causes profondes de la violence qui sévit dans l’Est du Congo. Rendez-vous sur le site MCC Action Alert pour davantage d’informations.

    Depuis 1994, lorsque plusieurs millions de Rwandais ont fui leur pays à la suite du génocide au Rwanda, l’Est du Congo souffre de conflits récurrents impliquant les armées de la RDC et des pays voisins, et de nombreux groupes rebelles locaux et régionaux. Les combats les plus récents ont commencé en avril 2012, quand un groupe d’officiers de l’armée congolaise s’est mutiné et s’est rallié à une armée rebelle, du nom de M23, qui depuis, a attaqué l’armée congolaise ainsi que des villages.

    Les causes des conflits dans l’Est du Congo sont complexes : elles sont locales, régionales et nationales, en lien avec la terre, les minéraux, l’ethnicité et la politique. Les réfugiés et les personnes déplacées sont les victimes des affrontements les plus vulnérables, bien que toute la population de la région souffre profondément de l’insécurité et de traumatismes dus aux guerres continuelles.

    Furaha craint que ses champs, dont les produits étaient prêts à être récoltés quand elle a fui, aient été ravagés par les soldats rebelles, que son bétail ait été emmené et sa maison pillée.

    Distribution internationale d’un communiqué du Mennonite Central Committee.

    Suzanne et Tim Lind sont représentants du MCC en République Démocratique du Congo. Ils sont originaires de Three Rivers, Michigan.

  • Nyanga, République démocratique du Congo – Quand un inspecteur de l’école belge a eu besoin de recruter des chanteurs pour l’Exposition universelle de 1958 à Bruxelles, il a confié la tâche à deux femmes missionnaires, dont l’une était Lodema Short. Lodema Short a travaillé de 1947 à 1981 avec la Congo Inland Mission (maintenant Afrique Inter-Mennonite Mission), partenaire de Mennonite Mission Network. Ses compétences musicales, ses dons d’organisation et ses relations avec des centaines d’étudiants lui ont permis de choisir, puis d’accompagner, les neuf jeunes hommes qui ont formé les ‘Happy Singers’ en Belgique.

    Un de ses neveux, Dwight Short, de l’église baptiste Idlewild de Lutz (Floride) a rejoint la délégation de l’AIMM qui s’est rendue au Congo du 12 au 29 juillet, surtout pour en savoir davantage sur sa célèbre tante.

    Dwight Short a pu enregistrer 27 entretiens sur cassette vidéo, dont quatre avec des membres de ‘Happy Singers’. Il a aussi parlé avec un grand nombre d’étudiants de Lodema Short, dont beaucoup sont pasteurs.

    « Cela lui ferait vraiment plaisir de savoir que beaucoup de ses élèves sont devenus pasteurs », a déclaré Dwight.

    Le proviseur du lycée Miodi, Bernadette Manya Kikungo, était une des élèves de Lodema.

    « Mama ‘Kanamu’, le nom africain de Lodema Short, qui signifie ‘digne de confiance’, a travaillé très dur ici à l’école, pour former des responsables d’églises. Même le président de notre église [Komuesa] était un de ses élèves. »

    Dwight Short espère écrire un livre pour faire connaître l’histoire de sa tante au-delà du cercle familial.

    Il a une autre passion : l’évangélisation par le sport. L’expédition de l’équipement qu’il avait préparé a pris tellement de temps qu’il n’est pas arrivé pendant son séjour au Congo, mais les quatre ballons de football apportés par d’autres membres de la délégation ont attiré environ 400 enfants pour un entraînement de football à Tshikapa. Il a travaillé avec Robert Irundu Mutundu, le président national de la Jeunesse Mennonite au Congo, qui partage l’ardent désir de Dwight Short de « voir des enfants découvrir le Christ et l’Église se développer ».

    En 2013, Irundu espère organiser deux tournois de football pour les jeunes mennonites de l’intérieur du pays et des séances d’entraînement de basket-ball à Kinshasa, capitale du Congo.

    Rédigé pour la Conférence Mennonite Mondiale par Lynda Hollinger-Janzen, qui écrit pour Mennonite Mission Network, Mennonite Church USA.

  • « Comme un rire contagieux qui se propage dans une salle pleine, l’un après l’autre, des réseaux théologiques ont été créés par des femmes anabaptistes en Afrique, en Amérique du Sud, en Asie et en Europe », dit Ruth Guengerich, co-directrice de Mennonite Women USA (MW USA).

    Ruth, qui a assisté au Conseil Général, les 20-25 mai (voir page 6 et suivantes), a rencontré des femmes du monde entier, dont beaucoup sont des bénéficiaires présentes ou passées de bourses accordées par MW USA International Women’s Fund scholarships pour la formation de responsables d’église.

    Ruth a rencontré des membres des ‘Théologiennes anabaptistes africaines’, des ‘Théologiennes latinoaméricaines’ et des ‘Théologiennes asiatiques, ainsi que la directrice de l’Organisation des Femmes mennonites néerlandaises, qui a créé le ‘Fonds Anne Zernike’ (encadré). Tous ces groupes de femmes développent des réseaux théologiques dans le monde entier et commencent à s’organiser.

    Inspirés par les présentations des théologiennes africaines lors du Rassemblement de la CMM en 2003 au Zimbabwe, MW USA et des Africaines responsables d’église ont commencé à explorer les moyens d’encourager les femmes à utiliser leurs dons dans les églises.

    En 2004, un?projet, Sister-Link?(MW USA), est?né, pour créer des?liens entre MW?USA et un groupe de responsables africaines, ‘les Théologiennes africaines anabaptistes’ (AAWT), aidé par la CMM. Ce partenariat de cinq ans a été formé afin que déjà avant le Rassemblement mondial suivant (2009), un plus grand nombre de femmes africaines mennonites et Frères en Christ étudient la théologie.

    En 2006, les femmes latinoaméricaines ont vu que les AAWT encourageaient les femmes à prendre des responsabilités dans l’Église, aussi elles ont organisé une rencontre de réflexion biblique et théologique : un forum d’étude du rôle des femmes dans l’Église. En 2007, MW USA a aidé à parrainer trois rassemblements de théologiennes sur trois continents, avec le but de promouvoir la formation théologique d’un plus grand nombre de femmes. Pendant ce temps, MW USA International Women’s Fund scholarships a continué à accorder des bourses à des femmes d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie. Elles viennent toutes d’Églises membres ou membres associés de la CMM.

    Dans l’espoir d’encourager d’autres femmes, les Théologiennes latinoaméricaines ont organisé une réunion de théologiennes juste avant le Rassemblement de 2009 au Paraguay, ce qui a donné l’idée aux Néerlandaises présentes de créer le Fonds Anne Zernike.

    Les Théologiennes asiatiques se réuniront en octobre 2012. Des représentantes viendront du Japon, d’Inde et d’Indonésie. Cette rencontre sera calquée sur ce qu’elles ont observé dans les organisations d’autres théologiennes.?

    D’après un communiqué de presse de Mennonite Women USA

  • Lancaster, États-Unis – Il y avait à la fois de la joie et de l’inquiétude lors de la réunion du Conseil Consultatif National, à Lancaster les 22 et 23 mars, à la pensée d’accueillir le prochain Rassemblement.

    Les membres du Conseil, qui représentent les quatre dénominations qui l’accueillent, ont parlé de ‘l’honneur et du privilège’ de recevoir les membres de la communion mondiale de la CMM lors du 16e Rassemblement, qui se tiendra du 21 au 26 juillet 2015, à Harrisburg, en Pennsylvanie. Ils ont convenu de sensibiliser à l’événement les membres de leurs dénominations respectives. Ils ont également décidé de nommer des personnes pour former un réseau de prière, un groupe de travail Finances et un groupe de travail Visas.

    Le Conseil a approuvé un objectif de collecte de fonds de 850 000 USD : 150 000 USD serviront à financer le Sommet Mondial de la Jeunesse et?300 000 USD iront dans un fonds de voyage destiné aux réunions du Conseil Général et du Comité Exécutif. Le reste de l’argent récolté, ainsi que les frais d’inscription, devrait couvrir les 2,8 millions USD du budget.

    Le Conseil a souligné l’importance pour chaque région continentale de se sentir responsable des rencontres, y compris financièrement. Il demandera aux représentants de chaque continent le montant de ce qu’ils pensent pouvoir collecter (outre leur part équitable concernant le fonctionnement de la CMM).

    Le Conseil a également réaffirmé son engagement à faire tout son possible pour permettre aux jeunes vivant hors des États-Unis d’obtenir un visa pour le Rassemblement.

    Le personnel de la CMM a rencontré David Myers, directeur de l’un des US Centers for Faith Based and Neighborhood Partnerships, le 26 mars, pour explorer les meilleures façons de résoudre le problème des visas, particulièrement pour les jeunes. Au cours des réunions, le Conseil a nommé Howard Good coordonnateur national du Rassemblement.

    Membres du Conseil : Richard Thomas (président), Elizabeth Soto Albrecht et Sheldon Good, Mennonite Church USA ; Dennis Becker, Lynn Jost et Ed Boschman US Conference of Mennonite Brethren Churches ; Warren Hoffman, Don McNiven (secrétaire) et Chris Sharp Brethren in Christ General Conference ; Lowell Bender et David Kochsmeier, Conservative Mennonite Conference.

    D’après un communiqué de la CMM