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  • Bogota, Colombie – Lors des réunions de mai 2012 en Suisse, le Conseil Général de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) a approuvé une stratégie globale de communication impliquant des changements dans la portée, la fréquence, la forme et le contenu dans la communication de la CMM.

    Le nouveau projet a pour but de chercher à relier le plus grand nombre de personnes possible dans la famille anabaptiste mondiale. Il repose sur la conviction que les connexions mondiales développées par la CMM aident les individus et les églises à avoir une meilleure compréhension de Dieu et leur donnent les moyens de se joindre à l’œuvre rédemptrice de Dieu dans le monde.

    Un nouveau site web (www.mwc-cmm.org) lancé au début de novembre est au cœur de cette stratégie. Les utilisateurs peuvent passer d’une langue à l’autre (anglais, espagnol, français), la plupart des textes étant disponibles dans les trois langues. Le site contient des témoignages et des photos sur les églises et les membres de la communauté anabaptiste mondiale et peut être consulté sur les appareils mobiles.

    Le site présente également le travail des quatre commissions de la CMM – Diacres, Foi et Vie, Mission et Paix – et leurs réseaux connexes, comme les Jeunes Anabaptistes. Un nouveau poste, webmestre de la CMM, a été créé pour s’assurer que le site est convivial et à jour.

    Un deuxième volet de la stratégie concerne l’utilisation accrue de la communication électronique. Ê partir de 2013, il est prévu d’envoyer un avis électronique mensuel qui fournira des liens vers les nouvelles les plus récentes, les demandes de prières et d’autres informations sur le site internet de la CMM. Le webmestre gérera ce nouvel outil.

    Un troisième volet s’appuie sur la longue histoire de communication de la CMM par son magazine trimestriel, Courier / Correo / Courrier. Depuis plus de 20 ans, le magazine a présenté divers d’articles de fond ainsi que des résumés de nouvelles. Le plan comporte un changement dans la fréquence et la rapidité de la publication.

    Ê partir de 2013, Courier / Correo / Courrier sera publié tous les deux mois en tant que lettre de nouvelles de quatre pages. Son sous-titre sera ‘“News/Noticias/Nouvelles’ et il comprendra de courts profils de personnes et d’églises, des demandes de prières, les nouvelles les plus récentes et d’autres informations.

    Deux fois par an, cette lettre de nouvelles sera inclue dans un magazine de 16 à 24 pages.

    Ce dernier gardera le nom de Courier / Correo / Courrier et comprendra des articles spirituels, des documents d’étude et d’enseignement, et des articles plus longs restant d’actualité.

    La lettre de nouvelles et le magazine seront publiés en anglais, en espagnol et en français et seront disponibles sous forme électronique ou imprimée.

    Communiqué de presse de la CMM

  • Bogota, Colombie – Kristina Toews d’Abbotsford (Colombie Britannique) a été nommée au poste de webmestre de la Conférence Mennonite Mondiale. Ce travail avec la CMM absorbera la plus grande partie de son temps en tant que volontaire pendant trois ans avec le Mennonite Central Committee (MCC) à Bogota (Colombie), où la CMM et le MCC ont des bureaux dans le même bâtiment.

    Kristina fera partie de l’équipe de communication de la CMM dont Ron Rempel (Waterloo, Ontario) est responsable. Elle gérera le contenu du site de la CMM, écrira adaptera et postera des textes, enverra un avertissement mensuel électronique (e-alert) et sera responsable de divers projets concernant les médias sociaux. Elle participera également à la rédaction et à la planification globale de la communication à la CMM.

    « Je suis ravi que Kristina se joigne à l’équipe de communication de la CMM », dit Ron Rempel. « Son vif intérêt pour les connexions mondiales et son expérience avec la CMM lui seront très utiles pour accomplir ce travail. »

    Depuis 2009, Kristina Toews a été la représentante nord-américaine et présidente du Comité YABs (Jeunes Anabaptistes) de la CMM. Composé de représentants des cinq continents, le Comité YABs est responsable de la planification du Sommet Mondial de la Jeunesse de 2015. Dans les mois prochains, la CMM va assurer la transition vers un nouveau représentant d’Amérique du Nord et président du Comité YABs.

    Kristina a travaillé avec les jeunes dans l’équipe pastorale de l’église mennonite d’Eben-Ezer à Abbotsford depuis 2007. Une partie de ses responsabilités était la mise à jour du site internet de la paroisse et les liens avec les jeunes via Facebook. Auparavant, elle a travaillé pendant un an dans le programme SALT du MCC en Bolivie, où elle a participé à la production d’un bulletin d’information mensuel. Elle a aussi appris l’espagnol en Bolivie.

    En tant que volontaire du MCC en Colombie, Kristina travaillera environ une journée par semaine dans des activités liées à la communication pour le MCC en Colombie et accompagnera des groupes de tourisme éducationnel. Elle participera aussi aux retraites et aux activités des autres volontaires du MCC dans le pays.

    «Je suis très heureuse de travailler avec la CMM et le MCC à ce poste », a commenté Kristina qui commencera son travail début février 2013. « J’ai été bénie par la famille anabaptiste mondiale et j’ai beaucoup appris d’elle, aussi je me réjouis de développer davantage les relations dans l’Église mondiale. Je suis contente de pouvoir améliorer mon espagnol et de faire partie de l’église locale de Bogota. »

    Les représentants du MCC en Colombie, Terrence Jantzi et Elizabeth Phelps disent qu’ils « sont ravis d’accueillir Kristina dans l’équipe du MCC de Colombie en partenariat avec la CMM, ce qui renforcera les relations et la collaboration entre la CMM et le MCC en Colombie ».

    Communiqué de presse de la CMM

  • Waterloo, Ontario – Devin Manzullo-Thomas (Harrisburg, Pennsylvanie) a été nommé rédacteur en chef de la Conférence Mennonite Mondiale et commence début janvier 2013.

    C’est un poste à mi-temps qui l’inclut dans l’équipe de communication de la CMM ; son rôle est de susciter des témoignages des églises et des membres de la famille anabaptiste mondiale. Il est aussi rédacteur en chef des publications de la CMM. « Dans un monde toujours plus en proie à l’intolérance, à l’intransigeance et au manque de compréhension, la CMM joue un rôle crucial en développant la solidarité internationale anabaptiste », dit Devin Manzullo-Thomas. « Je suis honoré de participer à cet important travail en tant que rédacteur de la CMM, et je me réjouis de diffuser des témoignages sur l’œuvre de Dieu dans l’Église et par son intermédiaire ».

    Devin a une licence d’anglais, obtenue à Messiah College, Grantham (Pennsylvanie) et a eu récemment une maîtrise d’histoire à l’université de Temple.

    Pendant ses études, il a acquis de l’expérience dans les domaines de l’écriture, de l’édition, de la planification et de la production dans le secteur de la communication. Depuis 2009, il est associé en communication et relations avec les assemblées locales des églises Frères en Christ des États-Unis. Auparavant, il a travaillé dans cette Église comme stagiaire en communication et a écrit des articles lorsqu’il était étudiant à Messiah College. Il a également collaboré avec les Frères en Christ et les Lancaster Mennonite Historical Societies.

    Ron Rempel, le responsable de la Communication de la CMM, dit que le profil de Devin Manzullo-Thomas correspond bien au poste. Il a de l’expérience dans la communication interculturelle, dans la collecte de témoignages, et il a l’habitude d’écrire des rapports sur les actions et les décisions des institutions.

    Dans son rôle de rédacteur en chef, Devin succède à Byron Rempel-Burkholder, qui a travaillé à temps partiel en tant que rédacteur de Courier / Correo / Courrier en 2011 et 2012. Byron, rédacteur de MennoMedia, était aussi pendant un an rédacteur des communiqués de presse, après avoir rejoint le personnel de la CMM en juin 2010. Sa collaboration avec la CMM a pris fin le 31 décembre 2012.

    Communiqué de presse de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Babiya, Népal – Les croyants de l’Église Frères en Christ de Behelwa (BIC) attendaient avec impatience le jour où ils pourraient tenir leur culte dans une église en dur – qui vient juste d’être construite. Des centaines de personnes, dont des responsables des églises voisines et du Conseil exécutif BIC, se sont réunis le 30 novembre 2012 pour un culte de consécration.

    Cynthia Peacock (Inde), présidente de la Commission Diacres de la CMM, était l’invitée d’honneur. Après la lecture du Psaume 100/1-5 et une prière de consécration, elle a dévoilé la plaque de pierre fixée sur un mur extérieur de l’église, puis a ouvert la porte afin que toutes les personnes présentes pénètrent dans le bâtiment.

    Ramesh Soren, le pasteur, a accueilli tous les participants et a souhaité la bienvenue à Cynthia Peacock et sa sœur Georgiana en particulier. Il a également exprimé sa gratitude à Dieu, ainsi qu’à la Commission Diacres pour ses prières et son aide financière pour la construction du bâtiment de l’église par l’intermédiaire du Fonds de Partage de l’Église Mondiale.

    Le culte de consécration a commencé par des cantiques et de la louange, dirigés par le groupe de jeunes de l’église BIC de Salakhpur. Cynthia Peacock a transmis les salutations de César García, secrétaire général de la CMM, et de la Commission Diacres. Elle a ensuite annoncé la Parole de Dieu, citant les textes des Écritures : 1 Pi 2/4-5; Ép 2/19-22 et Ép 2/1-5 et. Elle a encouragé l’assemblée à continuer à rendre gloire à Dieu par le culte, le témoignage, la communion fraternelle et le service. « En tant que communauté et pierre vivante construite sur le roc solide de Jésus-Christ, a t-elle souligné, nous devons édifier le royaume de Dieu en partageant et en prenant soin des besoins spirituels, émotionnels et physiques de chacun, et aussi en devenant une communauté sachant développer des relations à l’intérieur et l’extérieur de la paroisse.

    L’église BIC de Babiya est l’une des églises du village de la communauté de Santal, proche de la ville de Biratnagar dans l’est du Népal. L’église a commencé dans la maison de Mongal Soren il y a 20 ans, pendant la monarchie, lorsque l’annonce de l’Évangile et la conversion étaient illégales. Mongal Soren était un sorcier bien connu dans la région avant qu’il ne devienne chrétien.

    Après quelques mois, 15 personnes de son village ont accepté Jésus comme leur Seigneur et Sauveur et ont été baptisées. En dépit des persécutions du gouvernement et des restrictions, le nombre de fidèles a continué à augmenter. Maintenant, plus de cent personnes, dont des enfants, assistent au culte. Plus tard, après deux ans de formation théologique, le neveu de Mongal, Ramesh Soren, est devenu pasteur de l’église.

    Au début, l’assemblée se réunissait dehors dans la cour de la maison du pasteur. Ensuite, ils ont construit une maison en terre battue, mais elle s’est effondrée lors d’une forte tempête. Ils l’ont réparée, mais un an plus tard, elle s’est effondrée de nouveau. Il était très difficile de se réunir, surtout pendant la saison des pluies. Ils ont donc décidé d’acheter un terrain et de construire une église en dur.

    Ils ont recueilli un peu d’argent et ont reçu des fonds de l’union d’églises BIC du Népal. Cela ne suffisait pas pour acheter le terrain et construire un bâtiment. Aussi, quand ils ont reçu de l’argent du Fonds de Partage de l’Église Mondiale par le biais de l’union d’églises BIC du Népal, ils ont voulu commencer le travail immédiatement. Ils ont acheté un terrain à côté du village et ont démarré les travaux de construction.

    Malheureusement, avant la fin des travaux, Mongal Soren et deux autres membres âgés de l’église, qui étaient passionnés par la construction, s’en sont allés rejoindre le Seigneur dans la maison éternelle. Cependant, sous la direction de Ramesh et des autres membres du comité de l’église, la construction a été achevée. Nous vous demandons de continuer à soutenir par la prière la paroisse, afin qu’elle mène à bien la mission de Dieu à travers ses diverses activités.

    D’après un rapport de Shemlal Hembrom, président de l’Église BIC du Népal et membre de la Commission Diacres de la CMM.

  • Cuauhtémoc, Chihuahua, Mexique – Josefina (Chepina) Rempening Diaz, sa sœur et deux de ses nièces ont été retrouvées mortes le 14 Décembre, victimes de violences. Elles se rendaient à l’enterrement d’un parent à Guauchochi, un village dans les montagnes au sud de Chihuahua.

    Chepina était pasteure à l’église mennonite Ebenezer avec son mari, Walter Rempening, président de l’association missionnaire évangélique du Mexique (CEMM) de Cuauhtémoc, Chihuahua. Elle était aussi professeur de musique à l’école élémentaire mennonite Obregon Alvaro.

    Un culte commémoratif a eu lieu dimanche 16 décembre à l’église mennonite de Blumenau pour honorer les quatre femmes (bien que seule Chepina ait été mennonite). La vaste église n’était pas assez grande pour contenir le nombre de personnes présentes. Le frère mennonite qui a conduit la prière a demandé à Dieu d’enlever tout sentiment de colère des cœurs de ceux qui étaient présents.

    Walter a rendu hommage à Chepina, soulignant son ferme engagement envers Dieu, ses efforts pour ne pas pécher et sa capacité de pardonner et de demander pardon. Il a dit : « Elle s’est mise au service des autres ; sa joie, c’était d’être au service de Dieu et d’être une bénédiction pour les autres. C’est ainsi qu’elle a vaincu le péché et l’a ôté de sa vie. »

    Il a beaucoup parlé de l’amour de sa femme : « Son amour ne concernait pas seulement sa famille, elle aimait Dieu par-dessus tout. J’étais toujours conscient d’être à la deuxième place, et j’aimais cela, parce que, en Chepina, c’était l’amour de Dieu qui coulait et lui permettait de tellement aimer. »

    L’hommage de Walter s’est terminé avec un message destiné aux hommes, les encourageant à aimer profondément leurs femmes : « Nous avons tort quand nous cessons de tout faire pour les aimer, les honorer et les servir. »

    Ses collègues et amis, Victor Pedroza et Ofelia García, ont déclaré : « C’était une chrétienne solide, engagée à servir ; son amour pour le Seigneur et son œuvre est indéniable.

    « Maintenant, nous demandons que l’amour, la foi et l’espérance s’approfondissent en nous pour ceux qui n’ont pas d’espérance. Du fond de notre douleur et de notre profonde indignation devant l’atrocité et la violence de cet acte, nous, anabaptistes mennonites, nous nous déclarons pour la paix et la non-violence comme Jésus nous l’a enseigné. Nous espérons que, outre nos condoléances aux familles endeuillées, nous puissions, en tant qu’artisans de paix, continuer à construire des réseaux de soutien et d’agir dans ce sens. »

    Des représentants de la CEMM participé à la réunion de l’IAMUM (Église anabaptiste mennonite unie du Mexique) en août, sur le thème ‘Être et construire des églises qui travaillent pour la justice et la paix’.

    Pour en savoir davantage, consultez le site : http://mwc-cmm.org/content/mexican-churches-commit-confronting-violence-and-injustice et http://www.amlac.org.ar/noticias/2012/010912IglesiasJusticia.html

    A partir de los informes de Ofelia García de Pedroza (Mexique), membre de la Commission Mission de la Conférence Mennonite Mondiale.

  • Ho-Chi-Minh-Ville, Vietnam – Quatre ans après avoir été enregistré officiellement auprès du gouvernement, les responsables de l’Église mennonite du Vietnam se sont rencontrés les 21 et 22 novembre 2012 pour évaluer leur travail et réfléchir à leurs différents ministères pour les quatre prochaines années.

    La réunion a eu lieu à l’Hôtel Cong Doan dans le district de Binh Thanh, le quartier où l’église mennonite est née au début des années soixante. Environ 300 personnes ont assisté à cette conférence (sur invitation seulement), surtout des pasteurs ordonnés et reconnus officiellement, des groupes de présidence de cultes de plusieurs paroisses, des représentants d’organisations gouvernementales et des visiteurs étrangers.

    La première heure de la séance d’ouverture a été consacrée à la louange. Elle était animée par des chorales et des groupes de danse des groupes ethniques minoritaires Stieng et Barnar, ainsi que par les paroisses de Vinh Long et de Binh Thanh. Les pasteurs de l’église ont chanté ‘Dieu Tout-puissant, que tu es grand’.

    Après que le pasteur Nguyen Quang Trung, président de l’église, a déclaré ouverte la conférence, il a présenté Nguyen Thanh Xuan, vice-président du Comité Gouvernemental des Affaires Religieuses. Dans son allocution de dix minutes, M. Xuan a mentionné que le gouvernement avait accordé un statut légal à 40 groupes religieux, dont 10 groupes protestants ou évangéliques. Il a dit que l’Église mennonite du Vietnam était ‘une église de paix’ et que ‘son influence’ dépassait ses effectifs.

    Dans son allocution, le pasteur Trung a rendu grâce à Dieu de l’autorisation accordée par le gouvernement, ce qui a permis à l’église de se développer ces quatre dernières années. Il a cité le programme quinquennal de formation pastorale auquel participent 20 étudiants, et dont quatre enseignant sont locaux et six étrangers. Il a également mentionné l’ordination de 29 pasteurs en mars 2010, et le début d’un deuxième cycle du programme triennal de formation théologique pour 35 responsables laïcs. Ces programmes de formation sont aussi disponibles dans d’autres régions.

    Trung a présenté un rapport sur les activités sociales de l’église : aide aux enfants pauvres à fréquenter l’école, organisation d’une assistance médicale et secours d’urgence en cas d’inondations et d’autres catastrophes naturelles.

    Trung a dit que 8 000 personnes sont affiliées à l’Église mennonite du Vietnam, et plus de 6 000 d’entre elles sont baptisées. 90 paroisses font partie de l’Église, qui compte 138 responsables accrédités dans trois villes et dans une quinzaine des 58 provinces du pays. L’Église est devenue le 99e membre de la CMM pendant la rencontre au Paraguay en juillet 2009.

    A la fin de sa présentation, le président a invité les personnes présentes à se lever et à lire toutes ensemble Romains 14/8, le thème de la conférence : Car, si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur : soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur.

    Des invités ont été présentés : outre le vice-président du Comité des Affaires religieuses du gouvernement, étaient présents des représentants du Comité populaire de la ville, de la police de la sécurité, du Front Patriotique du Vietnam, de l’Église adventiste et de la Southern Baptist Church.

    Gerry Keener et Ryan Umble représentaient Eastern Mennonite Missions. William et Joann Sommers Love, représentants du Comité Central Mennonite, ont transmis des salutations. L’ancien missionnaire Luc Martin et Wilmer Martin tous deux responsables d’un groupe TourMagination en visite au Vietnam, ont fait de même. Leur groupe avait assisté au culte à l’église mennonite Hoi An le dimanche précédent.

    La plupart des assemblées locales mennonites se rencontrent dans les maisons. Seules cinq d’entre elles ont pu acheter un terrain et construire un bâtiment. L’Église continue à demander au Comité des Affaires religieuses et au Comité populaire de Ho Chi Minh de leur donner des terres en remplacement des propriétés confisquées en 1976 afin que l’église puisse construire un centre à Ho Chi Minh-Ville.

    Nguyen Quang Trung a été réélu président de l’église pour les quatre prochaines années, et Huynh Minh Dang élu secrétaire général.

    Il existe un deuxième groupe mennonite au Vietnam avec un nombre semblable de membres. Il n’est pas encore enregistré nationale, mais plusieurs des assemblées sont enregistrées localement.

    Communiqué par Luc Martin

  • St. Jacobs, Ontario – Après quatre ans et demi pendant lesquelles Bert Lobe a exercé divers rôles à la CMM, il s’arrête fin 2012.

    En mai 2008, Bert a été nommé promoteur de l’Église mondiale de la CMM en Amérique du Nord. Il a dirigé la restructuration et l’administration du Fonds de Partage de l’Église Mondiale au sein de la Commission Diacres et a également participé à la collecte de fonds précédant le Rassemblement de la CMM en 2009 au Paraguay.

    En automne 2009, il a été nommé représentant nord-américain, c’est-à-dire responsable d’entretenir des relations avec les membres de la CMM en Amérique du Nord. Il a continué à s’occuper de collecte de fonds en lien avec le Caucus Asie (CMM), a fait la liaison avec le Comité Central Mennonite et a exercé d’autres responsabilités.

    « Je suis convaincu que l’Église est notre meilleur mouvement et notre meilleure institution ! », dit Bert. « L’Église est le principal instrument de rédemption de l’humanité, une manifestation authentique de la communauté, assurant à la fois espoir et joie immense, et connaissant aussi des moments de grand désespoir. Le mystère et la sagesse du Christ se manifestent le mieux par l’église, et c’est notre richesse. »

    Bert Lobe ajoute : « Regardez : nous sommes un peuple parlant avec des centaines de voix, mais unis par un seul message, un peuple façonné par des centaines de contextes et d’expériences qui nourrissent une compréhension toujours plus grande de Dieu. »

    « Il est difficile d’exprimer en quelques phrases notre gratitude pour tout ce que Bert a fait », dit César García, secrétaire général de la CMM. « Son énergie et son esprit d’initiative, ainsi que l’importance qu’il attache à l’Église comme étant au centre du projet de salut de Dieu, en ont fait un responsable respecté dans de nombreux milieux. »

    César ajoute : « L’engagement de Bert envers l’Église mondiale est allé bien au-delà de ses responsabilités. Seule une personne qui considère son travail comme un appel de Dieu est capable de le faire. Nous prions que la nouvelle étape dans la vie de Bert lui permette d’être un vecteur de la grâce de Dieu pour de nombreuses personnes. Que la joie et la paix l’accompagnent constamment dans les années à venir ! »

    Bert dit qu’il a apprécié l’opportunité de travailler avec la CMM. « Vous pouvez compter sur mon soutien inébranlable dans l’avenir », ajoute-t-il.

    Communiqué de Presse de la CMM

  • Bogota, Colombie – Lynn Roth, Harrisonburg (Virginie, États-Unis), sera, à temps partiel, le représentant nord-américain de la CMM à partir de janvier 2013.

    Sa nomination a été annoncée par César García, secrétaire général de la CMM. « L’expérience internationale de Lynn ainsi que ses années de travail dans les institutions et les églises mennonites d’Amérique du Nord font de lui un excellent représentant », a déclaré César.

    « Sa connaissance et son attachement à nos églises, ainsi que sa formation universitaire et gestionnaire enrichira notre communauté mondiale et nous aidera à bâtir une communauté mondiale et interdépendante témoignant du Christ. »

    Lynn est actuellement directeur exécutif du Center for Justice and Peacebuilding à l’Eastern Mennonite University (UEM) depuis 2007. Il continuera jusqu’en juin 2013, et commencera son travail avec la CMM ensuite.

    Avant d’être à l’UEM, Roth a travaillé avec le Comité Central Mennonite occupant différents postes : 18 ans directeur exécutif du MCC Côte Est, quatre ans co-représentant national pour les Mennonite Ministries (Ministères Mennonites) au Botswana, et d’autres postes.

    Lynn Roth est originaire de Californie. Il a étudié les sciences politiques à Fresno Pacific University et a obtenu une maîtrise en travail social à Fresno State University.

    Lynn et son épouse, Kathleen, sont membres de Community Mennonite Church à Harrisonburg (États-Unis). Ils ont quatre enfants, tous adultes.

    « J’ai toujours ressenti un fort appel pour le ministère de l’Église mondiale », déclare Lynn. « C’est passionnant de pouvoir travailler avec les églises d’Amérique du Nord qui s’engagent dans la communauté mondiale. »

    Lynn Roth succède à Bert Lobe, qui était le représentant nord-américain de la CMM depuis 2008.

    Communiqué de Presse de la CMM

  • Awassa, Éthiopie – Du 18 au 26 septembre 2012, l’Église Meserete Kristos (MKC) a accueilli la 16e réunion annuelle d’International Missions Association (Association Internationale Missionnaire – IMA) à Awassa (Éthiopie), sur les rives pittoresques du lac du même nom.

    L’IMA se compose de 22 groupes anabaptistes qui se consacrent à la communion fraternelle, à la prière et au jeûne, au partage d’informations et de ressources. Ils travaillent en partenariat pour la mission dans le monde, en particulier là où les églises sont faibles ou absentes. Quatre-vingt pour cent des membres de l’IMA sont aussi membres de la CMM.

    La MKC a choisi Awassa pour les réunions de 2012 parce que c’est un grand centre régional qui se développe au sud du pays. La MKC, la plus grande communion anabaptiste du monde, compte plus de 230 000 membres baptisés, 726 assemblées locales et 846 nouvelles implantations d’assemblées.

    Le président d’IMA, Yesaya Abdi, de PIPKA, la branche missionnaire du Muria Synod of Indonesia (Synode de Muria en Indonésie -GKMI), a ouvert les réunions par une méditation sur Ez 47/1-5 : « Agissant par l’Esprit ».

    « Lorsque nous exerçons le ministère de Jésus, il ne s’agit pas de faire quelque chose pour lui, mais de lui permettre de faire ce qu’il veut à travers nous », dit Yesaya Abdi, ‘être dans la rivière de Dieu jusqu’aux chevilles’. Quelques instants plus tard, il a distribué une brochure contenant des informations et des sujets de prières pour les 54 pays qui forment l’Afrique, disant ‘être dans la rivière jusqu’aux genoux’. Il a exhorté les 48 participants internationaux à prier pour l’Afrique tout au long des réunions.

    Mais il ne s’est pas arrêté là. Décrivant ce que cela signifie d’‘être dans la rivière de Dieu jusqu’à la taille’, Yesaya Abdi a raconté l’histoire de quelqu’un que l’on dissuadait de donner tellement. En réponse, cette personne a dit : « Accorde-moi la possibilité de ressentir la douleur de donner ! ».

    Émus par le don sacrificiel d’autres personnes, les Indonésiens ont apporté un ordinateur pour en faire don à l’Église mennonite tanzanienne dont les bureaux ont été récemment cambriolés – bien que PIPKA avait aussi besoin d’un nouvel ordinateur.

    Yemiru Tilahun, directeur des missions pour la MKC, a exhorté le groupe à rester à l’écoute du Saint-Esprit plutôt que de la culture, des expériences passées, des horaires chargés, des voisins, des finances ou du contexte.

    « La culture est souvent plus puissante que Jésus », a t-il dit. « C’est pourquoi beaucoup d’entre vous hésitent à manger de l’injera (pain plat éthiopien) ! Mais le Saint-Esprit nous pousse toujours à nous libérer de notre culture ».

    Le lendemain, la consommation d’injera avait beaucoup augmenté !

    Les réunions annuelles d’IMA comportaient des conférences sur le ‘Saint Esprit dans la Mission’ (HSIM), des excursions dans des stations missionnaires du pays d’accueil, et des conversations concernant les stratégies de partenariat et les meilleures pratiques missionnaires.

    Les responsables locaux de la MKC avaient prévu une série de sept rallyes d’évangélisation dans le cadre de la Conférence. Le maire d’Awassa avait autorisé l’organisation des rassemblements dans le grand stade sportif, et lors de la dernière réunion, on a estimé que plus de 4 000 personnes étaient présentes. Cent quarante personnes sont venues à la foi en Jésus lors de ces rassemblements.

    Henry Mulandi, directeur de l’African Christian Mission International (Mission chrétienne africaine internationale – ACMI) du Kenya, était l’orateur du rallye le premier soir. Il a remarqué que le mot éthiopien injera sonne comme ‘chemin’ en swahili kenyan. « Régalons-nous en chemin », a-t-il dit, reprenant Jn 14/6 : Jésus, le chemin, la vérité et la vie.

    Lors du dernier rallye, des centaines de personnes ont dansé spontanément pour louer Dieu. La ferveur des louanges était telle qu’il a été presque impossible de mettre fin à la réunion ! Le Chœur B, un chœur d’Addis-Abeba au service de MKC depuis 1973, entraînait la louange.

    « Ces rencontres ne sont pas un feu de paille », a déclaré Tilahun Beyene, coordinateur de l’IMA et ancien responsable de MKC. « Où que nous nous rencontrions, l’IMA dynamise l’Église pour la mission, et Awassa n’a pas fait exception. Les responsables locaux font déjà des projets pour de futurs rallyes publics. »

    Outre les grands rassemblements, les réunions d’Awassa ont également contribué à stimuler la réflexion. Nelson Okanya, président de l’EMM, et originaire du Kenya, a appelé le groupe à réfléchir sur la relation entre la mission et les églises. « Quelle relation avez-vous, en tant qu’entité missionnaire, avec les paroisses ? Les églises d’Amérique du Nord tentent de redécouvrir leur esprit missionnaire. Une organisation missionnaire peut-elle les aider ? »

    Relations entre l’Église et la mission

    Les questions de Nelson Okanya ont conduit à une discussion animée sur les structures de la mission des groupes membres d’IMA. Pour certains, il n’y a presque pas de différence entre l’Église et la mission. Javier Soler, responsable de la mission Amor Viviente (Amour ardent – AV) au Honduras, a déclaré : « Dès le début, la mission a fait partie de l’’ADN’ d’Amor Viviente. Pour nous, la mission et l’Église sont la même chose. Nous n’avons pas d’organisations distinctes. Mais nous devons nous assurer que nous ne perdons pas notre ‘ADN’ missionnaire ».

    D’autres églises ont développé des départements missionnaires. La MKC en est un exemple. « Notre ministère reçoit beaucoup de ses fonds de donateurs », a déclaré Yemiru Tilahun, le directeur. « Pour être franc, ce n’est pas parfait. L’administration ne se passe pas toujours sans heurts. L’établissement du budget et des activités doivent aller de pair avec les autres activités. Faut-il créer une organisation plus indépendante pour être plus efficace ? »

    La MKC a récemment commencé à encourager les églises à faire don à la mission d’un birr (unité de monnaie éthiopienne) par membre et par mois, et les résultats sont encourageants.

    Un troisième modèle majeur de certains membres de l’IMA est celui d’une organisation missionnaire dirigée par un conseil créé par l’église. Cela tend à créer une plus grande séparation entre ‘mission’ et ‘église’ que les deux autres modèles. L’EMM d’Amérique du Nord, la PIPKA d’Indonésie et l’ACMI du Kenya entrent dans cette catégorie. Cette distinction entre organisations missionnaires et églises créée souvent des tensions entre les structures de la mission et les autres structures des églises.

    Nelson Okanya dit : « En occident, les églises évangéliques considèrent que la mission vise essentiellement l’étranger. Nous avons mis en place des structures spécialisées dans ce but. Les assemblées locales ont peu à voir avec l’œuvre missionnaire, à part fournir des missionnaires et des finances, afin que les structures spécialisées puissent faire leur travail spécialisé. Mais maintenant, les assemblées locales se réapproprient la mission.»

    Un modèle est-il meilleur qu’un autre ? Au cours du débat, les membres sont fréquemment revenus à la position historique de l’IMA. « Nous affirmons la diversité des structures des missions », a déclaré Richard Showalter, président émérite de l’IMA et président de la Commission Mission de la CMM. « La mission est une expression intégrale de toute église fidèle, tout comme l’église est une expression intégrale de toute mission fidèle. Mais Dieu est infiniment créatif dans le choix des structures des missions ».

    David Shenk, intervenant pour l’IMA et consultant mondial pour l’EMM, a animé une série d’ateliers destinés aux jeunes missionnaires, sur le sujet du témoignage chrétien s’adressant à des croyants d’autres religions. « Je retourne chez moi avec une nouvelle compréhension de la manière d’aller vers mes voisins », a déclaré un responsable missionnaire du Kenya. « Mon ministère a été transformé, et ma vie a un nouveau but.»

    C’était la première visite en Éthiopie et avec l’IMA de James Krabill, un des responsables de Mennonite Mission Network et de la Fraternité Missionnaire Mondiale de la CMM. Il s’est joint à Nelson Okanya pour animer un atelier, et a entraîné le groupe dans un culte enthousiaste à l’africaine.

    ENCADRÉ : Le soutien Sud-Sud se développe

    Pendant le rassemblement des membres de l’IMA, le coordinateur, Tilahun Beyene, a souligné le soutien régulier des membres de l’IMA tels que PIPKA Indonesia et Amor Viviente Honduras. Il a mentionné le don fait de PIPKA cette année de sept nouveaux ordinateurs portables de marque, à MKC en Éthiopie.

    Quelques minutes plus tard, le président Abdi a précisé que les sept ordinateurs ne venaient pas de PIPKA en tant qu’organisation, mais que c’était un don de sa paroisse, l’église mennonite Anugerah de Jakarta.

    Abdi a ajouté : « J’ai aussi mentionné à l’église le besoin que Dieu avait mis sur mon cœur d’un véhicule pour le travail de la mission de MKC. Aussi, avant de venir en Éthiopie, nous avons collecté des fonds pour lui acheter un minivan. Dieu l’a donné par l’intermédiaire de la paroisse et de son organisation missionnaire, PIPKA ! »

    Ce fut un moment extraordinaire. Yemiru Tiluhun, directeur de la mission pour MKC, n’en croyait pas ses oreilles. Quelques semaines plus tôt, il avait écrit à un ami de l’IMA en occident pour lui faire part de son besoin désespéré d’un véhicule pour le travail de MKC. « Je m’occupe de 140 missionnaires de la part des églises », avait-il dit, « mais j’en suis réduit à être un piéton ! S’il vous plaît, priez avec moi. Nous avons besoin d’une voiture. »

    Un groupe de six Indonésiens a accompagné Abdi aux réunions, et pris plaisir à la communion fraternelle internationale et à la découverte des églises éthiopiennes.

    Témoin de cet échange sud-sud, Richard Showalter, président de la Commission Mission de la CMM et formateur pour l’IMA, a déclaré : « Depuis ses débuts, l’IMA a été formée pour être un groupe de pairs, unis dans la mission, du nord, du sud, de l’est et de l’ouest. C’est fantastique de voir cela se produire sous nos yeux. On aurait pu s’attendre à recevoir un don pour un véhicule d’Europe ou des États-Unis, mais c’est du Sud que Dieu nous l’a envoyé ! »

    Tilahun Beyene a aussi remercié l’EMM pour son généreux soutien à l’IMA. « Même dans les moments difficiles des années 2008-2011, l’EMM n’a pas diminué son soutien. Chaque année, l’EMM budgète 15 000 USD. En outre, nous utilisons librement les services de l’EMM. Et elle me soutient également à quart-temps en tant que coordinateur » a t-il dit.

    ENCADRÉ : Histoires missionnaires

    Comme toujours lors de rassemblements d’IMA, des histoires et des témoignages dominaient les conversations formelles et informelles. Le pasteur Tetty Sinulingga (Indonésie) a raconté : « J’étais employé par le gouvernement, et j’aimais beaucoup mon travail. C’était un bon emploi. Mais après 15 ans, Dieu m’a dit de le quitter. Cela signifiait renoncer à mon avenir. Dieu m’a parlé à travers Nombres 20 : « Parle au rocher, et l’eau va en sortir ». Cela m’a donné le courage de démissionner de mon travail et de m’engager à plein temps pour l’œuvre de Dieu ». Depuis, Sinulingga, missionnaire avec PIPKA, a implanté de nombreuses églises à Sumatra.

    L’évêque Henry Mulandi (Kenya) a parlé d’un missionnaire kenyan, Benson (‘Desert Boy’), qui a été formé dans une école de l’ACMI. « Après avoir quitté l’école, il a commencé à implanter des églises parmi les Turkana, une tribu nomade du désert. Maintenant, 550 assemblées locales se réunissent sous les arbres. Ma visite récente à Benson a été inoubliable : je n’ai jamais vu de telles assemblées, une telle joie ! » Henry Mulandi dit que ces jeunes églises turkana envoient maintenant leurs propres missionnaires vers les tribus voisines.

    √Ä la fin de la rencontre de l’IMA, Paul Kimani, un missionnaire de l’ACMI kenyan au Sud-Soudan, a raconté une histoire arrivée cette semaine à son équipe de l‘IMA. Alors qu’ils annonçaient l’évangile dans un village à environ 80 kilomètres d’Awassa, ils ont rencontré un homme qui les a suivis du centre-ville jusqu’à l’église. Il s’est assis à l’arrière, mais il s’est avancé lors de l’appel pour donner sa vie à Jésus.

    L’homme a raconté son histoire à l’équipe de l’IMA : « Mon village est à six kilomètres d’ici. Je sors tout juste de la prison d’Awassa. J’étais en prison parce que j’ai tué deux personnes et deux chevaux. Je revenais pour me venger.

    « J’allais tuer tous les membres de ma famille parce qu’ils ne m’ont pas rendu visite en prison. Mais maintenant, quelque chose a changé dans mon cœur. Je ne m’étais jamais agenouillé devant personne, c’est la première fois. Je vais retourner à la maison maintenant. Je vais dire à ma famille : ‘Vous pouvez me tuer, mais je suis une personne transformée’ ».

    Communiqué de presse de International Missions Association, distribué par la CMM

    Les participants et les invités internationaux aux réunions récentes de l’IMA à Awassa (Éthiopie), posent avec des foulards tissés à la main offerts par leurs hôtes éthiopiens. Photo : Javier Soler

  • Cuttack, Inde – Les théologiennes indiennes et asiatiques ont officiellement formé deux réseaux le 26 octobre 2012, lors de la All India Mennonite Women Conference (Conférence des femmes mennonites de toute l’Inde – AIMWC) à Cuttack (Inde).

    Vingt théologiennes d’Inde, d’Indonésie, du Japon et du Népal s’étaient rassemblées. Suite à la déclaration concernant les réseaux, la pasteure Yukari Kaga d’Hokkaido (Japon), a prêché sur l’espoir et la confiance en soi au sein des souffrances et des deuils.

    La pasteure Rachel Bagh, professeur adjointe à l’Union Biblical Seminary, Pune (Inde), a créé un réseau de théologiennes mennonites d’Inde, pendant que Cynthia Peacock, avec l’approbation du caucus Asie de la CMM, a mis en place un réseau de théologiennes anabaptistes d’Asie. Rachel Bagh et Cynthia Peacock ont mis à profit le fait que des théologiennes d’Inde, du Népal, du Japon et d’Indonésie participaient à la conférence.

    Cynthia Peacock a expliqué : « Bien que le programme de la conférence était destiné à l’ensemble des personnes présentes, il y a maintenant deux réseaux qui commenceront à travailler séparément, même si les indiennes font partie du réseau asiatique. »

    Rachel Bagh a remarqué : « Il est grand temps que les indiennes ayant une formation théologique s’organisent. Il y avait déjà des réseaux de théologiennes en Afrique et en Amérique latine, mais pas en Inde. Nous voulons nous inspirer de ce qu’ont fait d’autres femmes dans le monde. »

    « Nous avions besoin d’une occasion particulière pour accomplir notre rêve », a déclaré Rachel. Pendant ses études sur la paix à Eastern Mennonite University, à Harrisonburg en Virginie, elle a été soutenue par Mennonite Women USA (MW USA), qui dispose d’un fonds appelé International Women’s Funds destiné à financer la formation théologique des femmes. Lorsque la codirectrice de MW USA, Rhoda Keener, lui a rendu visite en Virginie en 2008, Rachel a partagé avec elle son rêve de créer un réseau pour les théologiennes indiennes.

    En 2010, la Conférence Mennonite Mondiale a demandé à Cynthia Peacock, présidente de la Commission Diacres de la CMM, de développer un réseau pour les théologiennes asiatiques. Cynthia et Rhoda ont contacté Rachel en 2008, et l’ont encouragée à commencer à mettre un réseau en place.

    Ensuite, un comité a travaillé sur la mission, la vision, les critères et les activités des futurs réseaux. Elisabeth Kunjam, responsable de la jeunesse et ancienne étudiante à Anabaptist Mennonite Biblical Seminary à Elkhart (États-Unis), a déclaré : « Ces réseaux réalisent mon rêve de travailler pour l’autonomie des femmes. »

    « Si les théologiennes peuvent être en contact, elles peuvent se soutenir mutuellement et être mieux équipées pour servir », dit la pasteure Wara Adiati (Indonésie).

    Cynthia a déclaré : « Je crois et j’espère que cela ouvre une porte aux femmes pour s’engager davantage dans l’église, pour utiliser leurs dons pour le Royaume de Dieu et pour aider chacun à grandir spirituellement ».

    La mission des théologiennes indiennes et asiatiques est de donner aux femmes les moyens d’utiliser leurs dons et leurs compétences théologiques, et d’équiper et d’édifier le corps du Christ pour le ministère de la réconciliation de Dieu et de la guérison dans l’Église et dans la société.

    Pour faire partie des réseaux, les femmes doivent avoir une formation théologique ou avoir étudié pendant un minimum de six mois dans un collège ou un séminaire reconnu, sur place, par correspondance ou par internet. Les réseaux espèrent être reconnus prochainement comme un groupe de la CMM.

    Communiqué de presse de Mennonite Women USA, distribué par la CMM

    Les pasteures Rachel Bagh et Cynthia Peacock ont favorisé la formation de réseaux de théologiennes en Inde et en Asie. (Photo fournie)