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  • Winnipeg, Manitoba, Canada – Les chrétiens anabaptistes du conté de Lancaster en Pennsylvanie aux États-Unis ont eu un avant-goût de la louange décrite dans Apocalypse 7:9 lorsqu’ils ont accueilli l’assemblée réunie de 2016 de la Conférence Mennonite Mondiale en juillet 2015. Un comité local s’est formé á partir de cette expérience pour organiser un concert de louange dans l’esprit de ce rassemblement international. Cette année, le concert aura lieu le 21 janvier à l’église mennonite d’Akron (Pennsylvanie).

    Le but est de « rassembler des anabaptistes de différentes églises pour célébrer l’église internationale avec de la musique internationale, en apprenant des chants internationaux et en soutenant la CMM et l’église mondiale » explique Lynn Roth, la représentante régionale pour l’Amérique du Nord. La date de janvier coïncide avec le Dimanche de la Fraternité Mondiale (le dimanche le plus proche du 21 janvier).

    « L’important c’est de chanter ensemble, ce n’est pas le spectacle » affirme Roth, même si plusieurs des musiciens faisaient partie du groupe de louange sur la scène de l’assemblée de 2016.

    Les chants sont tirés pour la plupart du recueil de chants international, mais il y a aussi de nouveaux chants, en particulier venant d’églises locales du monde entier, dit Roth. En 2016, ils ont chanté « Fabricante de paz » un nouveau chant écrit par Marisol Arriaga Aranda du Mexique à l’occasion du Dimanche de la Fraternité Mondiale qu’elle a partagé avec la CMM.

    « Apres avoir vécu la joie de chanter ensemble à l’assemblée réunie à Harrisburg quelques mois plus tôt, ce concert de louange a un sens spécial pour nous. » raconte le pasteur Jon Carlson de l’église Forest Hills Mennonite Church de Leola, en Pennsylvanie, qui a accueilli le premier concert de louange le 31 janvier 2016. « Forest Hills fut très reconnaissant d’avoir pu accueillir cet événement qui nous a rappelé nos liens avec nos frères et sœurs partout dans le monde. »

    En 2017, les organisateurs prévoient une répétition durant la matinée pour que les responsables de la louange puissent apprendre de nouveaux chants internationaux.

    Roth espère que cet événement « puisse donner naissance à un comité local dédié à la CMM, qui travaillerait avec l’eglise locale qui accueille l’événement. »

    Quelques temps plus tôt, en Ontario, au Canada, de 60 à 70 anabaptistes participèrent à un festival de chants à l’église Mennonite de Waterloo North, le 6 décembre 2016 avec le secrétaire général de la CMM César Garcia et le président de la CMM, Nelson Kraybill entant qu’orateurs.

    Alors que la 17ème Assemblée Réunie se rapproche, un recueil de chants international nous donne l’occasion d’apprendre des chants indonésiens en prévision des temps de louange à Semarang en Indonésie en 2021.

    « Nos traditions musicales sont très différentes, mais elles expriment toutes un désir commun de glorifier Dieu au travers du chant, » affirme Carlson.

    Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Karla Braun

  • Bogotá (Colombie) – D’énormes changements ont secoué l’Église occidentale il y a 500 ans à l’époque où des groupes successifs découvraient de nouvelles choses sur Dieu dans les Écritures et qu’ils se séparaient de l’Église catholique romaine. Renouveau 2027 est une série d’événements qui s’échelonneront sur dix ans et qui auront lieu au sein de la famille mondiale de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) pour commémorer le rôle de l’anabaptisme pendant cette période de changements culturels et religieux que l’on appelle la Réforme.

    « Renouveau 2027 sera la célébration d’une tradition historique qui se manifeste maintenant dans plusieurs et divers contextes dans le monde », dit John Roth, secrétaire de la Commission Foi et Vie de la CMM et organisateur de Renouveau 2027. Nous espérons que les événements fortifieront notre identité grâce aux conversations, particulièrement avec les jeunes gens, les membres laïcs des Églises et les amis œcuméniques, sur ce que signifie être anabaptiste aujourd’hui dans l’Église mondiale et en relation avec l’Église chrétienne plus large. »

    Chaque année, un événement aura lieu dans une région différente en coordination avec les réunions du Comité Exécutif, du Conseil Général ou des rassemblements. Un thème pour le culte, les chants et la discussion sera choisi en dialogue avec les partenaires dans le monde. Des comités de planification locaux teinteront chaque événement avec les couleurs propres à leur culture, tradition et histoire. Des conférenciers de cinq continents et des invités œcuméniques représenteront la nature internationale de la foi anabaptiste et du témoignage chrétien dans le monde aujourd’hui.

    Le premier événement, « Transformé par la Parole : lire la Bible dans une perspective anabaptiste », se tiendra le 12 février 2017 à Augsbourg en Allemagne et coïncidera avec l’année et le pays où a débuté la Réforme.

    L’événement Renouveau 2027 de la prochaine année mettra l’accent sur le Saint-Esprit et aura lieu au Kenya en même temps que les réunions du Conseil Général.

    Renouveau 2027 se situe dans le contexte d’une reconnaissance mondiale de la Réforme. Des manifestations œcuméniques, comme celle de « Together in Hope » le 31 octobre 2016 à laquelle assistait le secrétaire général de la CMM César García, célèbrent la fraternité entre des groupes autrefois divisés comme les communions luthériennes et catholiques.

    Renouveau 2027 commémore le 500e anniversaire de la Confession de Schleitheim et de la première assemblée anabaptiste (le synode des martyrs à Augsbourg) et célèbre la mondialisation des anabaptistes-mennonites avec le Rassemblement de la CMM 2027 comme point culminant.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

    Calendrier des prochains événements de Renouveau 2027

    2018 – Kenya (réunions du Conseil Général)

    2019 – Amérique latine (réunions du Comité Exécutif)

    2020 – Ouest du Canada (réunions du Comité Exécutif)

    2021 – Indonésie (17e Rassemblement)

  • Il y a presque un an, monter dans un avion fut mon premier pas vers un monde complètement nouveau où j’apprendrai beaucoup mais aussi où je connaitrai tout un groupe de personnes intéressantes. En février 2016, j’ai commencé ma première année entant que membre du Comité des Jeunes Anabaptistes (YABs). Un peu nerveuse, avec un peu d’appréhension, mais très motivée, je suis montée dans l’avion qui m’emmènerait à Semarang, en Indonésie où aurait lieu la rencontre annuelle du comité exécutif, de l’équipe, et des représentants régionaux de la Conférence Mennonite Mondiale ; et bien sûr du comité YABs.

    En Indonésie, où j’ai rencontré tous ces gens qui organiseront la prochaine assemblée réunie de la CMM, j’ai pu connaître des anabaptistes qui vivent dans un monde où les chrétiens sont minoritaires, et pourtant ils construisent une églises aussi grande qu’un stade de foot où ils peuvent se rendre le dimanche et louer avec des milliers de personnes. C’était impressionnant pour une jeune fille qui a l’habitude de cultes de 30 à 50 personnes, mais vraiment incroyable à voir.

    La deuxième fois que j’ai pris l’avion cette année c’était pour rendre visite aux responsables de la conférence mennonite européenne. De nouveau, j’étais un peu nerveuse car j’allais être la seule jeune, pour représenter, bien sûr les YABs européens, mais aussi la famille mondiale. Je pensais que j’allais me sentir à part, mais au contraire, c’était la première fois que je rencontrais tant d’adultes si accueillants et intéressés par ce que je faisais. Ils m’ont encouragé à continuer sur le chemin que j’ai choisit, à continuer de travailler dans cette grande communauté anabaptiste mondiale.

    Le comité des Jeunes Anabaptistes (YABs) en 2016.
    Photo : LIFE TV Indonesia.

    Même si j’ai pu participer à ces évènements importants, le travail d’un membre du comité YABs se fait surtout au travers de skype, courriels, Facebook et Instagram. Cette année, j’ai rencontré beaucoup de personnes par internet que j’aimerais beaucoup rencontrer un jour en personne. Et, qui sait, cela pourrait arriver. Par exemple, à la CME ( la Conférence mennonite européenne) en 2018, ou à la première rencontre du Renouveau 2027 à Augsbourg en février prochain, ou encore en Indonésie lors de la prochaine Assemblée réunie en 2021.

    Cette rencontre du Renouveau 2027, à laquelle tous les membres du comité YABs participeront en prêchant sur le passage de Matthieu 28, aura lieu en souvenir du 500ème anniversaire de la naissance du mouvement anabaptiste. Ce jour là, il y aura, non seulement des témoignages, mais aussi de la musique et de chants tirés du recueil de chants international et la possibilité de rencontrer des anabaptistes du monde entier ! Nous espérons vous voir durant ces célébrations : inscrivez-vous ici.

    Il y a un an, Je suis monté dans un avion avec une chose en tête : où que j’ailles, le Seigneur serait avec moi… et il m’a mené encore plus loin au sein de cette merveilleuse communauté anabaptiste internationale. J’ai hâte de voir où il me mènera durant ces prochaines années.

    Bénédictions, Jantine

  • Les Fonds de Partage de l’Église Mondiale de la CMM aident à construire une église missionnaire dans le sud de la Tanzanie

    Le bâtiment d’une église est un espace pour rencontrer Dieu. Cette rencontre est l’un des actes les plus importants pour amener le royaume de Dieu au cœur d’une communauté.

    Lorsque nous construisons un édifice, nous établissons un endroit pour Dieu. Les gens s’y rendent pour chercher Dieu ensemble, pour prier, pour pleurer, pour célébrer, pour demander et pour chercher la bénédiction de Dieu. Dieu répond.

    Kanisa La Mennonite Tanzanie (KMT) est dirigée par sa vision et sa mission de voir notre communauté transformée et réconciliée en Jésus-Christ – spirituellement, physiquement et mentalement pour la gloire de Dieu. Pour cela, nous prêchons l’évangile de Jésus-Christ qui apporte le salut, l’amour, le pardon, la justice et la paix à tous les hommes et les transforment en disciples de Jésus-Christ. Nous les encourageons à être en paix avec Dieu, avec les hommes et avec la création toute entière.

    Grâce aux efforts déployés par le diocèse de l’est du KMT en 2010 pour faire des plantations d’églises et atteindre les non-atteints, nous avons pu établir trois églises dans une zone principalement peuplée par des musulmans, située dans la partie sud de la Tanzanie. Ê Msikisi, la plus grande des trois églises missionnaires, le diocèse de l’est du KMT construit un bâtiment pour l’église.

    Nous construisons notre église selon les fondations établies par les héros de la foi qui ont construit une maison pour le Seigneur : la Sunamite (2 Rois 4:10), Moïse (Exode 33: 7-11), David (2 Samuel 6:17 ) Et Salomon (1 Rois 5: 4-5). Elie construisit un autel de sacrifices sur lequel tomba le feu de Dieu (1 Rois 18: 32-38).

    Un projet de construction a besoin d’une église pour mobiliser des ressources de l’intérieur et de l’extérieur. De nombreux édifices religieux ne sont pas achevés en raison des contraintes budgétaires pour financer l’ensemble du projet. Dans le cas de la construction de l’église Msikisi du KMT, la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) a apporté une aide financière s’élevant à 10 000 $ et le Diocèse de l’Est du KMT a contribué à la hauteur de 15 000 $. La contribution des Fonds de Partage de l’Église Mondiale de la CMM nous donne l’assurance de mener le projet jusqu’à la phase finale. C’est une grande joie de nous associer à la CMM pour répondre aux besoins de notre peuple.

    Grâce à ce bâtiment de l’église de Msikisi, l’église atteindra quatre objectifs : atteindre de nouvelles personnes, offrir à la communauté un espace pour adorer Dieu et vivre la communion fraternelle, soutenir l’église locale de façon plus complète en établissant des services sociaux participatifs et aider les nouveaux convertis en leur enseignant des principes bibliques fondamentaux.

    Le partenariat avec la CMM donne à KMT l’assurance de travailler avec une organisation qui partage nos valeurs de foi, d’intégrité et de dignité. Cette collaboration avec la CMM renforce les liens, permet de partager les dons et les bénédictions et nous aide à atteindre notre but en sauvant le peuple de Dieu pour sa gloire.

    —Évèque Steven W. Mang’ana, Kanisa La Mennonite Tanzanie

    Lieu de culte temporaire pour l’église de Msikisi.

    Vous aimez ce que vous lisez ? Saviez-vous que vous pouvez aider la CMM à écrire et diffuser ces histoires venant d’anabaptistes partout dans le monde ? Cliquez ici pour faire un don.

  • Bogota, Colombie – Où peut-on trouver les témoignages de responsables d’églises des pays du Sud et les points de vues des responsables d’églises anabaptistes dans le monde sur l’actualité ; et s’informer des derniers matériels et évènements de la communauté de la Conférence Mennonite Mondiale ? Dans CMM Info, une lettre de nouvelles mensuelle qui renvoi aux histoires et aux actualités parues sur notre site internet.

    Les adhérents partout dans le monde reçoivent Info gratuitement dans les trois langues officielles de la CMM – et bientôt dans d’autres. Si vous avez aimé ces histoires, pensez à inclure la Communication de la CMM dans vos dons de fin d’année. Voici quelques exemples de ce à quoi votre don contribue :

    1. Les histoires venant de l’église mondiale nous aident à croître. Lorsque nous découvrons la famille mondiale anabaptiste au travers de la Communication de la Conférence Mennonite Mondiale, nous faisons partie de quelque chose de plus grand que nous-même. La maturité et l’énergie d’autres églises nous enseignent et nous inspirent à rester fidèles er à suivre Jésus dans notre contexte. Nous dépassons nos attitudes de « je sais tout » pour travailler ensemble et apprendre les uns des autres.
    2. Nous pouvons mieux nous soutenir dans notre famille mondiale. Lorsque nous prions les uns pour les autres, nous nous aidons à porter nos fardeaux. Avec le Réseau de prière de la CMM, et les prières dans Info et sur Facebook, nous savons mieux comment prier pour nos frères et sœurs partout dans le monde.
    3. Nous écoutons les voix venant de tous les continents : « Mon cheminement spirituel », un témoignage de la première femme consacrée dans l’église des Frères en Christ dans le sud de l’Afrique ; « Nous avons besoin les uns des autres » un rapport sur la visite du représentant régional du nord-est de l’Asie, Kyong Jung Kim, aux églises japonaises ; « Mon cri a été entendu » le matériel pour le culte du Dimanche de la Fraternité Mondiale préparé par les églises européennes ; « Le chemin vers la paix après le plébiscite en Colombie », réflexion sur le rôle des églises dans le très attendu processus de paix par le représentant régional pour l’Amérique Latine (région andine) et constructeur de paix professionnel, Pablo Stucky.
    4. Vous, et nos frères et sœurs partout dans le monde, pouvez accéder à ce contenu et ce matériel gratuitement ! Nous proposons des histoires, du matériel, et la revue Courrier gratuitement aux anabaptistes, aux églises et aux responsables d’églises partout dans le monde en anglais, en espagnol et en français. En 2016, nous avons commencé à travailler à ce que certains des contenus soient aussi disponibles en allemand, en hindi, en chinois, en japonais et en coréen. Nous pouvons offrir ce matériel gratuitement seulement grâce à la générosité de nos donateurs et de ceux qui nous soutiennent.

    Pensez à faire un don pour soutenir le travail important qu’est le rassemblement virtuel de la famille mondiale. Cliquez ici pour faire un don.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale.

  • Les responsables des églises mennonites nationales en Europe ont tenu leur rassemblement annuel du 28 au 30 octobre 2016 à Vienne en Autriche. La Conférence Mennonite Mondiale était représentée par Liesa Unger, responsable des événements, Henk Stenvers, représentant régional pour l’Europe, Jantine Huisman, membre du comité YABS et deux membres du comité exécutif, Rainer Burkart et Jean Paul Peterschmidt.

    Prions pour les besoins des églises participantes (voir la liste ci-dessous) :

    Mennonitische Freikirche Österreich (Autriche) :
    • Le renforcement de notre identité mennonite.
    • Les responsables mennonites et les responsables de jeunes mennonites qui travaillent à mi-temps en allemand.
    Association des églises évangéliques mennonites de France (France) :
    • Pour l’unité de l’église durant ces temps de changements dans notre conférence.
    Arbeitsgemeinschaft Mennonitischer Brüdergemeinden in Deutschland (AMBD – Allemagne) :
    • La consolidation des petites églises.
    • Un ministère complet auprès des réfugiés.
    • L’intégration de nouveaux convertis d’origine musulmane.
    • Faire des disciples.
    Arbeitsgemeinschaft Mennonitischer Gemeinden in Deutschland (AMG – Allemagne) :
    • Les petites églises en particulier craignent pour leur futur. Cette peur entraine une démotivation.
    Verband der Evangelischen Freikirchen Mennonitischer Brüdergemeinden in Bayern (Allemagne) :
    • Solidification les églises.
    • Prions que nous ne nous satisfassions pas du status quo mais que nous ayons envie de croître.
    Laisv?j? krik_?ioni? ba_ny?ia (Église chrétienne libre de Lituanie) :
    • Que le discipulat se solidifie et que les nouveaux responsables soient plus engagés dans la mission vers l’intérieur et vers l’extérieur.
    • Nous sommes très ouverts à recevoir des missionnaires en Lituanie.
    Algemene Doopsgezinde Societeit (Pays-Bas) :
    • Que nous soyons encouragés et inspirés à être des chrétiens à chaque instant et partout où nous sommes.
    Associação Irmãos Menonitas de Portugal (Portugal) :
    • Il y a une crise financière grave dans notre conférence qui pourrait en affecter le futur.
    Anabautistas, Menonitas y Hermanos en Cristo – España (Espagne) :
    • La croissance du nombre d’églises et de membres.
    Konferenz der Mennoniten der Schweiz (Alttäufer) = Conférence Mennonite Suisse (Anabaptiste) (Suisse) :
    • Reconnaissance pour la solidarité grandissante parmi les églises, en particulier dans l’aide aux réfugiés en Suisse et à l’étranger.
    • Recherche d’un coordinateur des jeunes pour la partie francophone de la conférence.
    • L’unité dans la diversité : cheminer vers une vision commune de la mission.
    • Convergences : une nouvelle église est sur le point de voir le jour à Genève, fruit d’un effort conjugué de la conférence mennonite suisse et de l’église de Saint Genis en France.

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Le comité de direction international a pratiquement complété sa planification pour la Consultation sur la Prière/Mission qui se tiendra en mars prochain. Tous les conférenciers et ateliers sont confirmés; les histoires et témoignages ont été sélectionnés. En décembre, il nous reste à choisir les personnes qui vont présenter des études bibliques. Priez pour Rudi Plett qui a la lourde tâche de trouver des interprètes dans plusieurs langues pour chacune des sessions; pour Esther Corbett qui développera le programme de prière; pour Andy Owen qui sera en charge de la musique pour la louange.

    —David Wiebe, directeur exécutif

  • Frontières missionnaires : notre objectif est de partager chaque année une frontière missionnaire avec les membres des réseaux GMF et GASN. Les idées sont d’informer, d’apprendre et d’inspirer sur le travail et les défis que les églises anabaptistes et les organisations sont confrontées dans un pays particulier.


    Contexte

    La République Démocratique du Congo est un pays situé en Afrique centrale, peuplé de près de 80 millions de personnes, appartenant à 500 tribus et vivant sur une surface de 2 345 410 kilomètres carrés. Le pays a connu deux vagues d’évangélisation. La première évangélisation a eu lieu au cours du 15ème par les premiers explorateurs européens. Cette évangélisation n’a pas produit de résultats positifs. Les causes principales de cet échec furent la collaboration des missionnaires avec les colonisateurs en ce qui concerne l’esclavage, le manque d’évangiles dans les langues locales, les guerres entre les tribus et les religions traditionnelles. Quant à la deuxième évangélisation, elle fait référence à l’ère des organisations missionnaires. La American Baptist Mission(ABMFS) a été la première organisation à lancer son ministère en 1878 au Congo central, dans l’ouest du pays.

    Parmi les organisations missionnaires qui ont suivi, on peut citer la Congo Inland Mission(CIM), une mission fondée par les mennonites américains. L’œuvre menée par la CIM au Congo au XIXe siècle a abouti à l’apparition de quelque 250 000 mennonites congolais appartenant à trois dénominations différentes: la Communauté des Églises des Frères Mennonites au Congo (CEFMC), la Communauté Évangélique Mennonite (CEM) et la Communauté Mennonite au Congo (CMCo).

    Initiatives mennonites congolaises

    Les églises anabaptistes-mennonites en RDC prêchent un évangile holistique. C’est pourquoi, partout où ils sont établis, ils construisent des chapelles, mais aussi des écoles, des cliniques ou des hôpitaux, des universités. Ils participent également à des initiatives de construction de la paix et de réconciliation avec le soutien du Mennonite Central Committee (MCC) et de la Mennonite Brethren Missions.

    En outre, les mennonites congolais sont actuellement actifs au travers de l’évangélisation interculturelle. Leur témoignage va au-delà des frontières, en particulier en Angola, au Congo Brazzaville et en Afrique du Sud. Et en RDC, les mennonites continuent de semer des églises dans d’autres provinces en atteignant même des peuples cachées ou en résistance comme les Pygmées Batwa dans la forêt équatoriale. Quatre Pygmées Batwa ont déjà été formés dans un institut biblique et trois d’entre eux ont été ordonnés pasteurs. Trente-deux églises locales ont été établies et sont dirigées par eux. En fait, le département des missions est en charge de cet important ministère dans les conférences mennonites. En outre, un programme visant à atteindre les citoyens chinois et / ou les hommes d’affaires étrangers est déjà en action au travers de la prière, de la distribution de littératures chrétiennes et de prises de contact.

    Difficultés principales

    Malgré le dynamisme des églises congolaises mennonites locales et les diverses ressources naturelles du pays, les populations sont confrontées à la pauvreté et la majorité d’entre elles, même mennonite, vit en milieu rural, en dessous du seuil de pauvreté. L’instabilité politique, les guerres, la corruption et l’activisme des religions non chrétiennes sont les principales difficultés auxquelles sont confrontés les ministères chrétiens et les églises en RDC.

    Mvwala C. Katshinga et John S. Fumana

  • Savez-vous qu’il y a davantage de mennonites en Haïti qu’en France ?

    Le Réseau mennonite francophone (RMF) est en contact avec un groupe d’églises en Haïti. Interview pour faire connaissance après le passage de l’ouragan Matthew à la fin du mois de septembre 2016

    RMF : Haïti a connu une nouvelle catastrophe naturelle, l’ouragan Matthew. Comment décrivezvous ce que vous-mêmes, votre famille et les personnes de votre entourage ont vécu durant ces heures où l’ouragan s’est abattu sur votre île et comment elles ont réagi à un tel fléau ?

    Lesly Bertrand : Dans le département de l’ouest du pays, nous n’avons pas été frappés directement par l’ouragan qui s’est abattu sur le département du sud d’Haïti. Mais étant donné que nous sommes une seule famille d’églises, indirectement nous sommes aussi affectés par le fléau parce que nos églises là-bas, les maisons de nos membres et celles de la population sont détruites. Tout est endommagé y compris leurs champs et leurs cocotiers. Ils sont dépourvus de tout, levant jour après jour leurs regards vers le ciel, sans espoir. En plus de tant de morts causés par l’ouragan, d’autres personnes sont en train de mourir de faim et de soif, car elles n’ont pas reçu rapidement de l’aide du gouvernement ou d’autres organismes parce qu’elles habitent les endroits les plus reculés, les voies de pénétration restant longtemps inaccessibles. Peu de temps après le passage de l’ouragan, la pluie est tombée pendant quatre jours : même sous les décombres, ces personnes ont connu de terribles inondations. Nous avons reçu alors des appels téléphoniques jour et nuit et nous ne savions que faire.

    Pouvez-vous nous présenter les différents groupes d’églises de Haïti qui se réclament d’une identité anabaptiste ?

    Lesly Bertrand : Il existe plusieurs groupes d’églises de type anabaptiste à Haïti qui regroupent environ 5 800 membres répartis en 65 églises locales. La majorité de ces groupes est de type conservateur, tels les Beachy Amish ou les Conservatives Mennonites.

    Pouvez- vous nous présenter le groupe des églises de la Grâce ?

    Lesly Bertrand : Le groupe des Assemblées de la Grâce comporte 24 églises locales. Ces églises n’ont pas été fondées par des missions américaines, mais par un évêque haïtien, le pasteur Lesly Bertrand. Notre groupe d’églises est attaché à la foi anabaptiste-mennonite. Ces églises sont réparties à travers tout le territoire. Le Mennonite Central Committee (MCC) est présent à Haïti.

    Pouvez-vous nous expliquer quelles sont les activités du MCC en Haïti ?

    Lesly Bertrand : MCC travaille en Haïti depuis 1958. Mais ce n’est qu’après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 que nous avons commencé à travailler en partenariat avec le MCC. Par exemple lorsque MCC accueille des visiteurs étrangers, ils peuvent venir adorer dans notre église mère à Bellanton dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. MCC a son bureau central à Delmas 75 (Port-au-Prince) dans le département de l’ouest, tout près de nous. Sa sphère d’action est dans le département de l’Artibonite qui se situe au nord de Portau-Prince, la capitale, où il a un projet agricole dans une localité dénommée Désarmes. Dans le domaine de l’éducation, beaucoup se fait dans la Cité Soleil, à Pétionville, à Carrefour, à Delmas et à la Croix-des-Bouquets, aux alentours de Port-au-Prince. Actuellement, l’aide est concentrée sur la région touchée par le passage de l’ouragan Matthew.

    Quel message souhaitez-vous transmettre à vos frères et sœurs de France ?

    Lesly Bertrand : Notre message va d’abord à nos frères et sœurs anabaptistes : la population haïtienne, particulièrement celle de l’église, a énormément besoin d’aide. Elle souffrait déjà avant le tremblement de terre du 12 janvier 2010. Elle a continué de souffrir après et elle souffre beaucoup depuis le passage de l’ouragan. Nous aimerions venir en aide à la population souffrante, mais malheureusement les moyens nous manquent. Votre amitié et votre amour fraternel, vos prières et votre soutien seront bienvenus en une circonstance aussi exceptionnelle.

    Lesly Bertrand, pasteur, Assemblées de la Grâce, Haïti

    Propos recueillis par Jean-Paul Pelsy

  • Robert Beutler sait bien ce que cela signifie d’être tenace. Après avoir entendu parler de l’arrivée d’une famille syrienne réfugiée dans sa ville natale d’Enkenbach-Alsenborn, il a tenu à prendre contact avec la famille pour leur souhaiter la bienvenue. C’est seulement après la troisième tentative que Robert Beutler a finalement pu joindre toute la famille à la maison.

    « Ces réfugiés arrivent dans un monde complètement étranger, et nous nous attendons à ce qu’ils s’intègrent », dit Robert Beutler. « Il est nécessaire pour eux de s’implanter, et cela requiert l’entraide et le soutien mutuel. »

    Parfois, ce soutien se traduit simplement en s’assurant que la boîte aux lettres est étiquetée avec le nom de la nouvelle famille ou en les aidant à sortir la poubelle le bon jour de la semaine, en les aidant à remplir la paperasse compliquée et en les accompagnant à des rendez-vous.

    Robert Beutler est membre de l’Église mennonite à Enkenbach-Alsenborn. Lorsque le conseil de l’église a entendu parler de la vague de réfugiés arrivant en Allemagne, il a organisé une rencontre avec les églises, les clubs et les politiciens de la place. De cette rencontre est née une initiative citoyenne.

    « Lorsqu’un bon nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile ont atteint notre porte, les pouvoirs publics ont été confrontés à une tâche énorme, presque insurmontable. Il était d’autant plus important que nous, en tant que communauté d’église, nous nous engagions à aider là où nous pouvions », dit Rainer Burkart, pasteur de l’Église mennonite d’Enkenbach-Alsenborn. « Dès le début, nous avons travaillé en étroite collaboration avec les Églises catholiques et protestantes, et avec les autorités municipales. »

    Ce groupe se nomme « Begegnungen in Enkenbach-Alseborn: Menschen helfen Menschen ». Le nom énonce clairement son objectif : « Rencontre – des personnes aidant des personnes ». Parmi leurs activités, il y a des visites régulières afin de s’assurer que les besoins de base tels que la nourriture et le vêtement sont comblés, une course hebdomadaire de 10 km et des cours d’allemand gratuits.

    Une occasion particulière pour renforcer les relations est la fréquentation du Begegnungscafé, un café-rencontre pour les jeunes, les vieux et tous les âges entre les deux. Chaque mardi après-midi, le foyer d’une église du voisinage résonne l’arabe, le persan, l’ourdou ou l’albanais, mélangé avec l’anglais et l’allemand. Tout le monde est invité – quel que soit le statut officiel de résidence, de nationalité, de langue ou de religion – pour manger du gâteau et boire du thé ou du café, pour rire ensemble des tentatives de parler une langue commune et pour découvrir des cultures nouvelles et intéressantes.

    Au café, Robert Beutler rencontre encore les individus et les familles qu’il avait visités dans leur nouvelle maison. Ceux-ci sont habituellement réservés au début, incertains des intentions de Robert Beutler. « Mais leurs yeux s’illuminent quand ils me voient à nouveau. Ils finissent par montrer suffisamment de confiance et d’ouverture », raconte Beutler.

    Comme tout travail auprès des personnes, l’aide aux réfugiés peut être un travail très exigeant et décevant, surtout quand les différences culturelles semblent insurmontables. L’un peut se sentir exploité ou frustré à cause de perceptions erronées sur la vie en Allemagne. Converser avec les autres dans la collectivité et la communauté de l’Église peut être une façon positive d’affronter ces difficultés.

    Cet aspect du développement communautaire apporte beaucoup de joie à Robert Beutler. « Le travail avec les réfugiés a quelque chose de satisfaisant et de rassurant. Mais c’est l’effet général qui me rend le plus heureux. Plusieurs personnes de notre Église et de la communauté sont vraiment engagées. Il y a quelque chose de chaleureux et de familier dans nos interactions les uns avec les autres. C’est bien. »

    Par Dora Schmidt, membre de Mennonitengemeinde Enkenbach (Église mennonite) à Enkenbach-Alsenborn en Allemagne.

    Ce témoignage fait parti du materiel pour le culte du Dimanche de la Fraternité Mennonite Mondiale de 2017. Pour en savoir plus, cliquez ici : www.mwc-cmm.org/dimanchefraternitemondiale

  • Winnipeg, Manitoba, Canada – Une averse de pluie a précédé une pluie de fleurs alors que les femmes défilèrent en dansant et en battant le tambour vers la shamiana (la tente) qui abriterait la Conférence des Femmes Mennonites de l’Inde (AIMWC) du 6 au 9 octobre 2016. L’église Mennonite Bihar Mandli (BMM) a accueilli près de 400 femmes représentant neuf églises nationales de l’Inde et du Népal qui sont venues en bus, en train et à pied pour assister à l’AIMWC au centre de mission à Chandwa, Jharkhand, en Inde.

    « Les femmes ne se sont pas découragées, mais se sont réunies dans leur plus belle tenue sous la shamiana, en chantant des chants de louange et en remerciant Dieu d’avoir permis à toutes les déléguées d’arriver en sécurité en ce lieu », explique Ranjana Nath, membre du comité exécutif de l’AIMWC.

    L’oratrice principale était la vice-présidente de la Conférence Mennonite Mondiale, Rebecca Osiro, du Kenya. Elle a parlé de la nourriture spirituelle et de la persévérance à partir du texte d’Hébreux 12. Osiro fut si claire dans ses explications que « tout le monde a pu comprendre » en dépit des différences linguistiques et culturelles, affirme Peacock.

    « [Osiro] nous a montré comment reconnaître la différence entre les choses qui gênent notre marche et les choses qui nous retiennent et nous empêchent d’aller de l’avant dans la vie », raconte Krista Vanderhout, stagiaire avec le programme SALT du Mennonite Central Committee.

    La conférence nourrie la croissance spirituelle au travers de chants, de sermons, de sketches, de danses et d’études bibliques en petits groupes, et offre également des ateliers sur des questions pratiques comme la santé féminine. Beaucoup des participantes n’avaient pas eu d’autres occasions de s’informer sur des sujets comme le cancer du sein ou la ménopause.

    « Au cours de ces trois dernières années, lors de tous mes déplacements dans les églises, en plus de parler de la CMM, j’encourageais les femmes à venir à cette conférence », raconte Cynthia Peacock, représentante régionale de la CMM en Asie du sud.

    « C’était tellement gratifiant de voir le grand nombre de participantes », dit Peacock, reconnaissante pour les « femmes très compétentes » qui siègent au comité. « Nous remercions Dieu pour la façon dont nous avons été capables de surmonter de nombreux obstacles. »

    « Les membres de la conférence BMM et les jeunes ont joué un rôle très important pour que cette conférence ait lieu », déclare Nath. Lors de cette manifestation, les onze anciennes responsables du bureau depuis le début de l’AIMWC en 1977, ont été reconnues pour leur contribution à l’association.

    Des représentantes des partenaires financeurs, la CMM, le Mennonite Central Committee de l’Inde et Mennonite Christian Service Fellowship of India (MCSFI) ont transmis leurs salutations et présenté leur travail.

    « Grâce à l’aide financière du MCC, de la CMM et du MCSFI, ainsi que des donateurs, cette conférence fut un grand succès », affirme Nath.

    Ce fut un temps pour adorer et prier ensemble, « déguster de délicieux repas et du thé chai … et pour parler des divers chemins qui nous ont amenées à être toutes réunies. L’ [AIMWC] fut un grand encouragement », dit Vanderhout.

     —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Karla Braun, d’après les témoignages de Ranjana Nath, Cynthia Peacock et Krista Vanderhout.

     

     

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    En Uruguay, la Consejo de las Congregaciones de los Hermanos Menonitas a récemment tenu sa rencontre annuelle. Gabriel Figueroa, leur secrétaire, a annoncé que le nombre de membres a augmenté de 3 % l’an dernier, atteignant 187 dans 7 églises. Ils ont décidé de structurer leur contribution annuelle à ICOMB, c’est-à-dire partager dans l’amour un certain montant d’argent par membre. Pour eux, il s’agit d’un sacrifice et nous leur en sommes reconnaissants.

    —David Wiebe, directeur exécutif