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  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Plus de 200 responsables d’églises des Frères mennonites (MB) de 35 pays different se sont rassemblés du 7 au 11 mars 2017 en réponse à l’appel de renouveler la mission et de lancer un mouvement de prière. La famille MB mondiale a cherché la vision de Dieu pour un meilleur appel missionnaire. L’ICOMB est le résultat d’une consultation sur la mission qui a eu lieu en 1988 à Curituba, au Brésil. Maintenant, c’est elle qui a appelé l’église MB mondiale à participer à cette rencontre historique qui donna à chaque membre de l’ICOMB une conviction de l’appel de Dieu, au travers de trois ou quatre initiatives missionnaires (mondiales et locales) et d’un engagement à créer un mouvement de prière dans leur église locale.

    —David Wiebe, directeur exécutif

  • Elkhart, Indiana, États-Unis – Nora Marleni Martínez de Metapan, au Salvador, fait partie du premier groupe d’étudiants du programme régional de l’Institut de Paix et Justice du Seminario Anabautista Latinoamericano (SEMILLA).

    Ê présent, certains cours de SEMILLA sont disponibles en ligne, ce qui permet à Martinez de n’avoir à faire le déplacement que la moitié du temps.

    « Je peux faire mon propre emploi du temps, » explique Martinez, « et trouver un endroit (sa maison) où il est plus facile de me concentrer. » Elle est aussi reconnaissante de ne plus avoir à payer des frais de déplacement pour suivre les cours du séminaire.

    Les cours en ligne lui permettent également de passer plus de temps avec sa famille, de prendre soin des femmes de son église et de rencontrer d’autres femmes théologiennes.

    Ses études lui enseignent plus que de simples faits. Martinez apprend que la paix n’est pas l’absence de conflit, mais plutôt une manière de vivre au milieu du conflit, dit-elle.

    Des enseignants ont récemment mis en place un système pour que plus de cours du séminaire soient disponibles en ligne en espagnol. Le but ? Rendre l’éducation biblique et théologique anabaptiste plus accessible pour les quelques 417 millions de personnes hispanophones.

    Des éducateurs anabaptistes hispanophones d’Amérique latine et des États-Unis se sont rassemblés du 11 au 14 novembre 2016 au Guatemala. Les organisations suivantes étaient représentées :

    • SEMILLA, un séminaire anabaptiste pour l’Amérique centrale et le Mexique, basé à Guatemala.
    • Centro de Estudios Anbautistas–SEMILLA, un programme des églises mexicaines.
    • Seminario Biblico Menonita de Colombia, un séminaire de l’Iglesia Cristiana Menonita de Colombia.
    • Centro Bíblico Teológico, un programme des Iglesias Hermanos Menonitas de Colombia.
    • Seminario Bíblico Anabautista Hispano, un programme éducatif pour former des pasteurs et des responsables d’église hispaniques de la Mennonite Education Agency of Mennonite Church USA.
    • Mennonite Mission Network.

    Chacun de ces programmes ou donne des cours en ligne, ou accueille des étudiants qui ont étudié en ligne ailleurs, ou sont à la recherche de financement pour lancer leurs programmes éducatifs théologiques sur internet.

    Durant les rencontres du Council of International Anabaptist Ministries (CIM), en janvier 2016 le comité d’Amérique latine a choisit le matériel éducatif pour aider les débuts de la formation anabaptiste en ligne.

    La directrice pour l’Amérique latine de Mission Network, Linda Shelly reconnaît les avantages d’une approche collaborative : « On pouvait sentir un esprit de collaboration lorsque les représentants parlaient de leurs programmes, voyaient les similitudes et les différences et pensaient aux nouvelles opportunités offertes aux étudiants. »

    Ce groupe a aussi remarqué qu’il y a des étudiants hispanophones partout dans le monde, dans des endroits où il n’y a pas de programme pour les responsables anabaptistes, qui pourront suivre les cours en ligne, et que d’autres programmes pourraient ainsi contribuer à cette nouvelle initiative.

    Les programmes actuels ont pour nom la Comunidad de Instituciones Educativas Anabautistas (CITA). Leur vision est d’être « des anabaptistes formés en étude de la bible, en théologie et en travail pastoral pour la mission chrétienne dans le monde. » Leur mission : « Nous contribuons à la formation continue biblique et théologique en espagnol pour le peuple de Dieu dans nos réalités. » On a demandé à SEMILLA de coordonner les débuts de CITA à cause de son expérience de travail avec de multiples groupes d’églises.

    — Kelsey Hochstetler, Mennonite Mission Network

    Note : L’Anabaptist Mennonite Biblical Seminary et le Institute for the Study of Global Anabaptism (Goshen College) ont mis en place une bibliothèque biblique anabaptiste : Biblioteca Digital Anabautista, www.biblioana.org.

  • Le 2 octobre s’est tenu un référendum pour que les citoyens colombiens donnent ou ne donnent pas leur aval à l’accord entre le gouvernement colombien et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC-EP). Le processus prévoyait la participation de différents groupes de citoyens, de conseillers internationaux et, plus particulièrement, des victimes.
    L’accord comprend 6 points thématiques : (1) Une réforme rural holistique qui favorise le développement agricole, l’accès aux terres et la réduction et la pauvreté ; (2) la participation politique, y compris la gestion pacifique des conflits, l’abandon des armes pour promouvoir une politique de la réconciliation ; (3) la fin du conflit armé, la remise des armes par les FARC et leur réinsertion dans la vie civile ; (4) le respect des droits des victimes, en particulier, la vérité, la justice transitionnelle qui mène à la coexistence, à la réconciliation et à la non-répétition; (5) la solution au problème des drogues illicites ; et (6) les mécanismes de mise en œuvre, de vérification et de contresignature des accords.
    L’impact transformateur du processus se manifeste dans le cessez le feu bilatéral et l’engagement des FARC à cheminer vers leurs objectifs en usant les paroles et non les armes. Il se manifeste également dans des scènes comme celle illustrée par cette photographie, dans laquelle le dirigeant négociateur des FARC, Ivan Marquez, présente ses excuses aux victimes et est ensuite embrassé par une des victimes comme un acte de réconciliation.1 En parlant de Ivan Marquez, lorsqu’on a demandé au haut commissaire de la paix de décrire cet homme en un mot, il a simplement dit, « transformé ».
    Cependant, à l’heure de soumettre l’accord au référendum, 62% de la population s’est abstenue, et de ceux qui ont voté, 50,23% ont voté « non », et 49,76% ont voté « oui ». L’accord n’est pas passé. Dans presque toutes les régions où vivent les victimes du conflit armé, la majorité a voté « oui ». Dans les régions les moins touchées, la tendance était pour le « non ».
    Au moment du vote, tous affirmaient qu’ils étaient pour la paix, mais ceux opposés à l’accord voulaient exprimer : « La paix, mais pas dans ces termes. » Le thème était au cœur du débat partout, et il était évidemment présent dans les églises, y compris les églises anabaptistes de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM). Compte tenu de la forte campagne pour le « non » menée par les responsables de certaines des grandes églises chrétiennes évangéliques, et compte tenu de l’étroite marge de différence, il est difficile de ne pas voir l’impact décisif des églises chrétiennes évangéliques dans le résultat du referendum.
    Ceux qui ont voté « oui » voyaient le côté positif de l’accord comme un moyen pour la remise des armes en faveur d’une action politique non-violente, pour un travail pour la paix sans stigmatisation ni menace, pour la justice réparatrice, pour la priorité aux victimes et pour des propositions pour remédier aux conditions socio-économiques structurelles et pour cheminer vers un bien-être du pays et de sa population la plus vulnérable.
    Parmi ceux qui ont voté « non », certaines des préoccupations étaient que la proposition de justice transitionnelle justifierait l’impunité, qu’il n’était pas acceptable que des chefs de guérilla participent à la vie politique, qu’on donnait trop d’avantages aux démobilisés, que la réforme rurale affecterait l’économie et que l’attention préférentielle donnée aux femmes et aux personnes LGBTI, parce qu’elles ont particulièrement souffert, introduisait la théorie du genre et menaçait la famille. Ce dernier point fut particulièrement préoccupant pour beaucoup de membres des églises.
    En même temps, il est important de noter les possibles distorsions du contenu de l’accord en vue de promouvoir des positions ou des intérêts de partis politiques ; ceci fut reconnu par le directeur de la campagne pour le « non » du mouveme

    Photo : Marion Meyer

    nt d’opposition.

    En tant qu’églises, nous devons répondre à la question de savoir comment il est possible que nous soyons arrivés à des conclusions différentes (oui ou non) en nous basant sur la même Bible et en voulant affirmer la souveraineté du Christ. C’est aussi l’occasion de grandir dans la capacité à résoudre des problèmes critiques sans division, mais au contraire, fortifiés dans l’unité, à la lumière de 1 Corinthiens 12.7, qui dit que « Ê chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien de tous ».

    Entant qu’églises anabaptistes de la Colombie membres de la CMM, Dieu nous a donné la grâce d’accroitre notre capacité à louer Dieu et à travailler ensemble, tout en reconnaissant qu’il existe des différences. Cela implique des cultes communs, un travail sur l’éducation pour la paix, l’objection de conscience, l’attention aux victimes, prendre soin des enfants et des populations les plus vulnérables. Dans ce travail, il est important de reconnaître le rôle des espaces partagés entre les églises et les institutions anabaptistes avec le soutient du Comité Central Mennonite et de la CMM. Nous continuons à prier pour la paix et à unir nos forces, chacun apportant de sa lumière. Ê ce stade, nous cherchons à discerner la volonté du Saint-Esprit.

    Après le referendum, il aura des réunions et des espaces de travail et de dialogue entre le gouvernement et les partis opposés aux accords en vue de la révision de ces accords pour cheminer vers un consensus national. Il y a des mobilisations citoyennes pour ne pas revenir à la guerre pour faire parti du processus. Les FARC ont réitéré leur engagement à utiliser la parole comme un outil politique plutôt que de faire usage des armes. Mais cela signifie qu’il faut renégocier des points importants et cela en sera pas facile. En cas de succès, cela peut conduire à un accord plus inclusif de l’ensemble de la population. Et dans ce processus, nous ajoutons notre prière et notre travail pour qu’un autre groupe armé, l’Armée de Libération Nationale, entame des négociations de paix.
    Nous persisterons à travailler pour la paix en Colombie, pour son salut, confiants dans la promesse qui se trouve dans Marc 4, 26 à 29 qui dit que la graine pousse et que nous recueillerons la récolte du Royaume de Dieu.
    -Pablo Stucky, représentant regional, Amérique latine – Andes, Conférence Mennonite Mondiale
  • Bogota, Colombie – En juin 2016, le rêve de louer ensemble entant que famille mondiale s’est réalisé lorsque des jeunes Colombiens de trois dénominations différentes ont célébré l’inauguration de la Semaine de la Fraternité YABs avec un culte en commun à Bogota.

    « C’était un autre moyen de sentir la connexion qu’il y a entre les jeunes anabaptistes dans le monde, que nous ne sommes pas seuls, et que nous ne sommes pas petits non plus, » dit Lilia Paola Arangueren Caballero, une membre du comité organisateur des activités des YABs (Jeunes Anabaptistes) à Bogota.

    La Semaine de la Fraternité YABs est un événement annuel lors duquel le comité YABs de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) produit un matériel pour les jeunes anabaptistes partout dans le monde pour qu’ils puissent se rassembler autour d’un thème commun pendant la même semaine de juin. Les responsables des groupes de jeunes de Bogota ont répondu en formant des groupes de représentants de chaque dénomination anabaptiste, Iglesia Cristiana Menonita de Colombia, Iglesia Hermandad en Cristo, et Iglesias Hermanos Menonitas de Colombia pour organiser un événement.

    Les participants envoient leurs sujets de prière tout en
    priant pour les besoins nationaux et
    internationaux au culte en commun
    de la Semaine de la Fraternité
    YABs à Bogota, en Colombie.

    C’était la première fois qu’un culte en commun invitant les trois dénominations était organisé par et pour les jeunes. Même si deux des membres du comité organisateur avaient participé au Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS) en 2015, la plupart des jeunes de Bogota n’avaient jamais participé à un rassemblement de la CMM.

    Le thème du GYS : « Appelé(e) à partager : mes dons, nos dons », inspira l’événement. « Nous avons pensé qu’après ce que nous avons vécu au Sommet Mondial de la Jeunesse, un temps d’intégration, un temps pour grandir, apprendre et partager nos dons en communauté était une excellente occasion et excuse pour transporter à Bogota ce que nous avons vécu là-bas, pour pouvoir nous connaître et travailler ensemble pour l’unité entre les dénominations, » dit Jardely Martinez, une membre du comité organisateur.

    Pour pouvoir être en contact avec les autres YABs dans le monde, les organisateurs ont demandé aux jeunes d’autres pays d’envoyer des vidéos de salutations. Une compilation de ces vidéos a été projetée pendant le culte.

    Pour beaucoup, le meilleur moment du culte fut le temps de prière pour les sujets qui venaient dans le matériel pour la Semaine de la Fraternité YABs. Pour Esteban Sánchez, c’était très important de « se rendre compte qu’il y a des problèmes dans d’autres parties du monde, chez nos frères, et que nous pouvons tous nous unir dans la prière. »

    « Ce culte nous a vraiment aidé à sentir que nous faisons partie de la grande famille anabaptiste au niveau mondial », écrit Alexander Gutierrez, un membre du comité organisateur.

    Des groupes de jeunes et de jeunes adultes ont organisé des activités autour du thème de la Semaine de Fraternité Mondiale en Inde, au Paraguay, au Zimbabwe et en Indonésie. Au Botswana, en plus d’une discussion centrée sur le matériel, les jeunes sont allés ramasser les déchets, arracher les mauvaises herbes et nettoyer l’extérieur du bâtiment de leur église. Ê Chihuahua, au Mexique, des jeunes anabaptistes de la Conferencia Menonita de Mexico, membre de la CMM, se sont aussi rassemblés pour un culte en commun où ils ont chanté et discuté en petits groupes sur les questions du matériel. Ils ont prié pour les sujets de prière de chaque continent, et ont terminé en partageant un repas.

    -Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Kristina Toews

    Photos : Jardely Martínez

    *Si votre groupe de jeunes ou groupe de jeunes adultes a célébré la Semaine de la Fraternité YABs, nous vous invitons à partager vos histoires et vos photos avec la CMM en les envoyant à photos@mwc-cmm.org

    Une photo de groupe de tous les participants du culte en commun
    de la Semaine de la Fraternité YABs à Bogota, en Colombie.
  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Rudi Plett a commencé à travailler pour ICOMB à mi-temps le 10 janvier. Son premier mandat a été de m’accompagner en Inde pour visiter une église nationale. Nous avons formé des pasteurs dans trois régions sur : « le pasteur en tant que berger » et « le pasteur comme source de changement ». Nous avons visité plusieurs églises locales qui sont en train de construire de nouvelles infrastructures – quelle croissance ! Dans la région de Gadwal, le nombre d’handicapés est très élevé. Shyam Rao, doyen académique de la Petite École Biblique, a organisé un ministère. Nous avons distribué des vêtements aux hommes et aux femmes dans le village de Nagardoddi le dimanche suivant.

    —David Wiebe, directeur exécutif

  • Émus par la situation provoquée par l’avance de Daesh à la fin de 2014, un collectif d’une vingtaine de membres des trois communautés chrétiennes de la petite ville de Bellegarde se décident finalement à accueillir une famille de réfugiés d’Irak. Après un processus de neuf mois d’attente, la famille Mikho avec ses deux grands-mères, deux parents et trois garçons est annoncée à la station de train un samedi soir.
     
    Les médias ont hâte de montrer une histoire plus positive que celle du repli d’une Europe apeurée. Le soir même, un photographe et un journaliste couvrent l’arrivée de la famille. Les jours et les semaines suivants, le défilé des médias se poursuit et l’écho donné à notre modeste accueil se révèle disproportionné.
     
    Un mois après, la famille perçoit un revenu minimum et une allocation logement. Neuf mois plus tard, la famille s’intègre bien; les traducteurs en arabe-français ne sont plus nécessaires; le mari et l’épouse commencent à occuper un emploi. Les communautés chrétiennes sont pour eux une nouvelle famille qui soulage l’arrachement à leur patrie séculaire.
     
    Les membres du collectif sont rejoints par d’autres aux compétences variées. Cette richesse est précieuse pour donner des idées, les saluer dans la rue, leur faire savoir qu’ils sont chez eux. Notre collectif accompagne la famille dans l’obtention du statut de réfugiés, de la carte de séjour, des papiers permettant la prise en charge médicale, etc. Il faut également appuyer les parents dans le suivi de la scolarité, les activités des enfants, l’accès à l’emploi.
     
    Les communautés catholiques, protestantes, mennonites rejointes par les adventistes apprennent à mieux se connaître et s’apprécier. Nous nous retrouvons souvent dans la situation de l’apprenant : mes quelques notions d’arabe me font ressentir tout le chemin à parcourir pour que je puisse m’exprimer dans leur langue … et je réalise le chemin qu’ils doivent parcourir pour nous rejoindre. Afficher autant que possible les chants et les lectures en français et en arabe est une pratique qui se généralise, Nous sommes heureux de partager ainsi avec eux notre compréhension de la foi chrétienne.
     
    Les deux grands-mamans passent beaucoup de temps à broder des fresques aux couleurs vives évoquant des scènes bibliques ou religieuses. Nous découvrons ainsi toute une culture millénaire; nos amis irakiens viennent de la province de Ninive.
     
    L’étude de leur histoire m’impressionne. Depuis l’époque romaine, ils n’ont cessé de résister aux influences venues de l’Est (la Perse avec sa religion des mystères) ou de l’Ouest : Rome, l’orthodoxie byzantine, l’islam, les missionnaires chrétiens catholiques puis protestants). L’intervention du grand gendarme américain en ce XXe siècle finissant appelle en réponse un radicalisme importé du royaume voisin, avec les conséquences catastrophiques que nous voyons maintenant.
     
    C’est tout un parcours que nous faisons avec nos amis, par la langue, l’histoire, la culture. Ce ne sont pas des accueillants et des accueillis, mais des frères et des sœurs en humanité qui se rencontrent au-delà des frontières.
     
    Par Daniel Goldschmidt, membre de l’Église évangélique mennonite Saint-Genis-Pouilly en France.

    Ce témoignage fait parti du materiel pour le culte du Dimanche de la Fraternité Mennonite Mondiale de 2017. Pour en savoir plus, cliquez ici : www.mwc-cmm.org/dimanchefraternitemondiale

     

  • Frontières missionnaires : notre objectif est de partager chaque année une frontière missionnaire avec les membres des réseaux GMF et GASN. Les idées sont d’informer, d’apprendre et d’inspirer sur le travail et les défis que les églises anabaptistes et les organisations sont confrontées dans un pays particulier.


    L’Uruguay a une superficie de 176.215 km_. Au nord, il borde le Brésil, à l’ouest,le fleuve Uruguay est sa frontière naturelle avec l’Argentine et au sud se trouve le Rio de la Plata et l’océan Atlantique.

    En 2010, le pays comptait 3 500 000 habitants, dont la moitié vit dans la capitale de Montevideo.

    Deux centres d’intérêt principaux chez la population sont le football et la politique. On dit que tous les enfants uruguayens naissent avec un ballon sous le bras. Les élections nationales sont obligatoires, ce qui fait que les gens participent en masse à l’élection de leurs dirigeants.

    Parce que c’est un petit pays,les gens conservent un style traditionnel et conservateur dans leur comportement social. Ils sont calmes et aiment la vie de quartier. Ils sont très accueillants et de bons hôtes pour l’étranger, c’est pourquoi il y a beaucoup de colonies et de populations étrangères dans le pays. En Uruguay, il n’y a plus de population autochtone.

    De plus en plus de foyers sont monoparentaux, un cinquième des foyers sont dirigés par une femme seule.

    Depuis 1916, il y a une séparation entre l’État et l’Église. La liberté de culte est inscrite dans la Constitution. 60% de la population se considère chrétienne, 24% se considère non-religieuse ou athée, 12% de spiritualité autochtone, 1,8% juive. Parmi ceux qui se considèrent chrétiens, 47% se considèrent comme catholiques et 6,5% évangéliques. Au moins la moitié de ceux qui se considèrent chrétiens ne sont pas actifs dans une église(les statistiques varient considérablement). En raison de la nature laïque de l’État uruguayen, les festivités chrétiennes ont d’autres noms officiels, la semaine sainte devient a semaine du tourisme, Noël,la fête de la famille. Beaucoup croient en Dieu «à leur manière». Ils vivent leur foisans s’identifier avec une confession, ce qui en fait des victimes faciles du relativisme moral et de l’inversion des valeurs. Ils se méfient des institutions religieuses. La fusion de religions syncrétiques avec les religions africaines prend une importance croissante.

    Cela donne à l’Uruguay un contexte religieux très différent du reste du continent. Plusieurs fois, l’Uruguay a été nommé le cimetière des missionnaires, car il est difficile de planter une église, une œuvre pour laquelle il faut prévoirau moins 5 ans, mais généralement plus.

    Les premiers contacts évangéliques dans le pays sont arrivés avec l’occupation anglaise en 1806, c’est-à-dire avec l’arrivée de l’église anglicane. En 1839, il y eut une première tentative des méthodistes, qui a porté ses fruits seulement dans les années 1860. Ê partir de 1857, les Vaudois ont commencé à arriver. Au même moment, plus de luthériens ont également commencé à venir. En 1911, la première église baptiste et la première église de l’assemblée des Frères furent fondées. En 1926, celle de l’église évangélique arménienne. Les premiers mennonites arrivèrent d’Allemagne en 1948 en tant que réfugiés de la seconde guerre mondiale et, quelques années plus tard, le travail missionnaire commença parmi les Uruguayens. Après cela, des immigrants et des missionnaires de nombreux autres groupes arrivèrent.

    Au cours des dernières décennies, des groupes appelés évangéliques sont également arrivés en Uruguay,mais en réalité, leur intention est de collecter de l’argent. Ils demandent de l’argent contre des prières pour les malades ou d’autres situations de vie, rassemblant des fortunes et laissant un témoignage terrible pour le monde évangélique.

    Bien que des efforts spécifiques aient été faits pour faire croître et implanter plus d’églises, il y a encore des régions dans le pays qui ont très peu ou pas d’église évangélique, comme la côte de Río de la Plata qui va de Montevideo à Punta del Este et quelques villes moyennes à l’intérieur du pays. Peu à peu le mouvement évangélique du pays est laissé entre les mains des locaux.

    En tant que mennonites, nous avons eu plusieurs commissions missionnaires pour promouvoir la plantation d’églises, et nous avons pu grandir en nombre de membres et en paroisses, mais nous avons encore des difficultés à maintenir notre identité anabaptiste et à être unis dans l’effort d’expansion.

    Au début du siècle, il y eut un grand effort interconfessionnel pour planter des églises, ce qui eut un grand succès, mais ensuite beaucoup de points conquis furent à nouveau perdus.

    Les missionnaires qui viennent au pays doivent avoir du temps, à la fois pour les églises qui les envoient et pour eux-mêmes. Certains ont pris une année pour collaborer avec une organisation para-ecclésiastique pour en apprendre davantage sur le monde uruguayen, à la fois évangélique et laïc. Une autre recommandation est qu’ils sachent déjà l’espagnol ou qu’ils l’apprennent ici dans le pays, ce qui les aidera beaucoup dans leur intégration, puisque l’Uruguay a ses propres expressions. Les discussions sur la politique et le football peuvent être très intenses, il est donc bon d’être prudent en les abordant.

    Le monde évangélique en Uruguay est divisé entre les libéraux et les conservateurs et il existe une grande tension entre eux.

    Nous sommes un pays avec un faible pourcentage d’évangéliques et il nous est difficile d’atteindre une croissance ferme.C’est pourquoi nous vous demandons de prier pour nous et pour notre pays, l’Uruguay, afin que le témoignage évangélique puisse grandir.

    Hermann Woelke

  • Témoignage de la première femme consacrée pasteur à plein-temps dans l’église des Frères en Christ dans le Sud de l’Afrique

    Je m’appelle Jessie Francis Kamoto. Je suis née le 20 novembre1975 dans une famille chrétienne, membre de Church of Central African Presbyterian (CCAP). Je me suis mariée en 1993 avec l’évêque Francis Kamoto. Dieu nous a béni avec trois enfants : Memory (22 ans), Vincent (18 ans) et Nancy (8 ans).

    Je me suis consacrée à aimer et à travailler pour le Seigneur. Grâce aux résultats que je montrais, le coordinateur de l’école du dimanche recommanda que je participe à une formation. Je suis officiellement devenue enseignante de l’école du dimanche.

    Cependant, je n’ai pas complètement abandonné ma vie au Seigneur avant l’année 1995. Mon mari et moi nous sommes allés à un culte avec nos frères et sœurs de l’église des Frères en Christ au township de Ndirande, où le prédicateur a cité Romains 12:9-21. Le message, “L’amour doit être sincère” a touché mon coeur. Je me suis demandé : Est-ce que je pratique l’hospitalité ? Est-ce que je vie en harmonie avec tout le monde ? Est-ce que j’ai un coeur qui pardonne ? J’ai complètement remis ma vie au Seigneur ce jour là et je me suis fait baptiser la même année.

    Ma passion pour le service du Seigneur n’a fait qu’augmenter. Certains responsables de l’église s’en sont aperçus. Un jour, on m’a demandé de partager la parole de Dieu dans l’église. Je n’avais jamais prêché avant, mais grâce à Dieu, j’ai eu le courage de partager. Je me suis rendue compte de l’importance de connaitre la Bible pour pouvoir donner un bon sermon.

    Par la grâce de Dieu, j’ai eu le privilège d’étudier au Evangelical Bible College du Malawi de 2001 à 2003.

    En 2003, les responsables de l’église se sont rendus compte que les femmes étaient inactives et qu’elles avaient besoin de formation. Le conseil d’administration a pensé à moi pour diriger le ministère féminin. Pendant mon mandat (de 2003 à 2015), mon mari et mes enfants m’en soutenue et encouragée, en particulier dans les moments difficiles.

    Les responsables de l’église des Frères en Christ (BICC) m’ont officiellement consacrée entant que pasteur aux cotés de mon mari à la BICC de Blantyre.

    Je me sens triste lorsque je vois combien de personnes ont besoin du Christ. C’est ce qui me motive dans mon ministère : voir que plus de personnes reconnaissent le Christ comme leur Seigneur et Sauveur.

    Il y a beaucoup d’aspects du service du Seigneur qui me plaisent, parmi eux, prêcher et accompagner les personnes. Ce n’est pas toujours facile mais, avec l’aide de Dieu, je fais ce travail et mon conseil est apprécié.

    Je remercie Dieu de pouvoir être la première femme consacrée dans l’histoire de la BICC du Malawi. C’est un honneur pour ma famille, mon église, et pour moi aussi, bien sûr. Avec ce nouveau poste, je pourrai servir le Seigneur au maximum. Je prie que Dieu m’aide à le servir selon sa volonté.

    J’espère que cela encourage les femmes à travailler dur, à apprendre et à étudier dans des écoles bibliques. Je demande aux dirigeants des églises de créer plus d’opportunités pour que les femmes étudient la parole de Dieu.

    Entant que femme de l’évêque j’ai aussi l’occasion de voyager avec lui, de rencontrer de nouvelles personnes et de répondre à leurs besoins. Au service du Seigneur, que nous aspirions à mieux connaitre la parole de Dieu, à prier ensemble et à débattre ensemble.

    Je veux me tourner vers les personnes âgées et les orphelins. Ce groupe de personnes a besoin de connaitre l’amour de Dieu et de recevoir une attention physique et spirituelle. Je prie pour qu’un jour Dieu me donne le moyen de les aider.

    Enfin, je veux remercier Dieu pour sa grâce, et les possibilités de le servir. J’ai besoin de vos prières pour remplir ma tache.

    —Jessie F. Kamoto est consacrée dans l’église des Frères en Christ du Malawi. Elle sert aux côtés de son mari évêque.

  • Winnipeg, Manitoba, Canada – Lorsque l’église de Toronto, United Mennonite Church (TUMC), décida qu’il était temps de rénover et d’agrandir son bâtiment, elle voulait que son projet ait un impact au delà de sa sphère d’influence habituelle. Situé dans la ville multiculturelle la plus grande du Canada, TUMC accueille environ 200 personnes de 5 continents différents parlant une variété de 10 langues maternelles et dont la plupart ont un lien fort avec l’Amérique centrale.

    « Nous avons demandé à Arli Klassen de quelle manière nous pourrions partager notre offrande avec la Conférence Mennonite Mondiale, » raconte Richard Ratzlaff, membre du comité de construction, et elle leur a proposé de donner au compte du Fond de Partage de l’Église Mondiale (GCSF). La TUMC avait fait une collecte sur le même principe de la dîme lors de la construction du bâtiment 20 ans plus tôt.

    « Le GCSF est le compte de la CMM que les églises membres peuvent solliciter pour l’aide au financement d’un projet de construction. » explique Klassen. Les demandes de bourses doivent être approuvées par le bureau national des églises et le groupe bénéficiaire doit participer aux coûts du projet.

    Le but du Fond de Partage de l’Église Mondiale est de mettre en pratique les paroles de Paul à propos de l’équité : « par votre superflu, vous pouvez venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Aussi, par leur superflu, ils pourront un jour subvenir à vos besoins. (2 Corinthiens 8:13-15).

    Les deux tiers des 1,8 millions de croyants anabaptistes vivent en Afrique, en Asie et en Amérique Latine mais 95% de la richesse des anabaptistes se trouve en Amérique du Nord et en Europe. Le GCSF constitue un moyen de « redistribuer la richesse dans l’esprit biblique du jubilé. »


    Les bureaux et le centre de retraite de la FIEMN
    (Fraternidad de Iglesias Evangélicas Menonitas Nicaragua),
    au Nicaragua ont fait une demande de
    financement pour réaliser leur projet d’achat de
    terrain partagé avec deux églises, de rénovation des
    bureaux nationaux et d’amélioration de leur lieu de retraite.
    Photos : FIEMN
    (Fraternidad de Iglesias Evangélicas Menonitas Nicaragua).

    La TUMC a consacré 2% (20 000 $) de sa collecte de fonds (900 000$) au GCSF de la CMM. Leur projet consiste en la transformation créative de leur bâtiment existant pour avoir plus de place « pour accueillir, rencontrer et apprendre ; offrir l’hospitalité et jouer, » et ajouter une rampe d’accès pour fauteuils roulants et un espace de bureaux pour les églises partenaires.

    L’idée de partager la récolte de fonds avec la CMM ne généra aucune hésitation, raconte Ratzlaff. « Nous sommes une église très riche, et nous le savons. Au contraire, certains trouvaient que nous dépensions trop pour nous-mêmes et pas assez pour nos frères et sœurs ailleurs. »

    Ironiquement, le pourcentage que la TUMC donne à la CMM rendrait possible le financement d’un plus grand projet de construction ailleurs que ce que permet le montant total au Canada.

    Lors de l’inauguration du bâtiment neuf et agrandi de la TUMC le 13 novembre 2016, 2 Corinthiens 8 :15 fut mentionné pendant le culte : « Celui qui avait ramassé beaucoup de manne n’en avait pas de trop, et celui qui en avait ramassé peu ne manquait de rien » (2 Corinthiens 8/15).

    « L’objectif annuel du GCSF s’élève à 100 000 $, même si la Commission Diacre ne peut dépenser que le montant réel des donations reçues » explique Klassen. Environ la moitié des donations sont destinées à des projets de construction, le reste finance les visites des diacres aux églises membres en souffrance.

    En 2016, nous avons reçu cinq demandes d’environ 10 000 $ chacune pour la construction de bâtiments d’églises, d’écoles et de bureaux en Afrique, en Asie et – ce qui intéressa particulièrement la TUMC – en Colombie et au Nicaragua.

    « Plusieurs familles de l’église ont des racines en Colombie, » raconte Ratzlaff, et les deux églises partenaires qui partagent le bâtiment sont formées par un nombre de réfugiés et de migrants d’Amérique centrale, ou par de personnes engagées dans l’aide aux migrants et aux refugiés venant de cette région.

    « Nous sommes heureux de savoir que nous pouvons participer aux projets des autres dans notre église mondiale » dit Ratzlaff.

    Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Karla Braun

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Ê la fin de novembre dernier et début décembre, je me suis déplacé en auto lors d’une tempête de neige pour rendre visite à des pasteurs au Canada et l’États-Unis. Mon but était de présenter ICOMB à ceux qui ne connaissent pas encore notre grande famille. Pour ceux qui nous connaissent déjà, ce fut une occasion de partage de nouvelles et de requêtes de prières. Merci à Dieu pour sa protection, car la route était glissante et plusieurs autos ont dérapé pour se retrouver dans le champ.

    —David Wiebe, directeur exécutif

  • Bogota, Colombie – Prendre un risque et faire confiance à Dieu sont des moyens sûrs pour grandir dans la foi. Pour Marisela Dyck et Xavier Chen, en service avec le programme du Réseau Anabaptiste Mondial d’Échange de Jeunes (YAMEN) l’année 2015-2016 fut l’occasion d’apprendre à compter sur Dieu.

    « Pendant mon service j’ai appris que chercher Dieu tous les jours est la meilleure chose que je puisse faire pour me sentir mieux émotionnellement et spirituellement, » raconte Dyck de l’Iglesia Anabautista Menonita de México.

    YAMEN, un programme commun du Comité Central Mennonite (MCC) et de la Conférence Mennonite Mondiale, est destiné aux jeunes de 18-30 ans qui ne sont pas des citoyens canadiens ou américains. Les participants doivent fréquenter une église anabaptiste dans leur propre pays ou servir dans une organisation anabaptiste.

    « Lorsque je cherche Dieu, il me dit qu’il est avec moi dans chaque situation, facile ou difficile, et que je dois attendre en confiant qu’il me montrera sa volonté et que je dois tout remettre entre ses mains. » Dyck était en service en Amérique du Sud, elle travaillait dans une garderie d’une organisation qui s’occupe de femmes en situation de risque.

    De retour chez elle, au Mexique, Dyck enseigne à des enfants de 10 à 12 ans et elle vit les leçons apprises en Amérique du Sud. « Avec ce que Dieu m’a montré cette année, il m’a ôté la peur d’échouer lorsque je le sert. »

    Chen travaillait aussi avec des enfants – au Pérou et en Colombie – ce qui lui a permis de voir la fidélité de Dieu. « Durant chaque instant de mon année YAMEN je me suis appuyé sur Dieu. Je priais et je lui demandais de me guider sur son chemin. Maintenant, ma foi est plus solide qu’avant. Lui faire confiance et dépendre de lui est le chemin immuable vers une vie féconde et bénie. »

    Aujourd’hui, il sert dans son église d’origine, Fellowship of Mennonite Churches à Taïwan, Chen essaie de voir les choses au travers de plusieurs perspectives, parce qu’il y a beaucoup de différentes manières d’aborder une situation avec empathie et considération pour les sentiments des autres. »

    Le but du programme YAMEN est que les participants développent des compétences de leadership, grandissent spirituellement et personnellement et acquièrent des connaissances et expériences interculturelles.

    « Quelque chose d’important que Dieu m’a montré est que l’essentiel ne devrait pas être le service en lui même, mais la relation que l’on a avec lui et que nous devrions laisser Dieu faire son œuvre en nous pour bénir d’autres personnes. Dieu te donnera la force et la sagesse dont tu auras besoin, » écrit Dyck.

    L’expérience de Chen lui a appris l’humilité. « J’avais de très grandes attentes pour mon année : J’allais me donner complètement à des personnes dans le besoin et j’allais le faire

    parfaitement. » Au lieu de cela, hors de son environnement familier, il a souvent senti qu’il n’avait rien à offrir. « On ne peut pas agir comme avant ; faire face à chaque nouvelle chose avec humilité est la décision correcte. »

    Le programme YAMEN continue d’aider à la croissance de jeunes responsables pour le bien des églises partout dans le monde.

    Participants YAMEN 2016-2017 :

    Nom (pays d’origine) En service au:
    Tirzah Hea Halder (Bangladesh) Nigeria
    Juan “Beto” Alberto Torrico Soliz (Amérique du Sud) Mexique
    Ariane Ribeiro de Souza (Brésil) Ukraine
    Cecile Sanou (Burkina Faso) Uganda
    Kimleng Chung (Cambodge) Nicaragua
    Sokea Im (Cambodge) Afrique du Sud
    ChunLei Xun (Chine) Colombie
    Jhon Alex Martinez Lozano (Colombie) Nicaragua
    Juliana Arboleda Rivas (Colombie) Amérique du Sud
    Laurey Segura (Costa Rica) Cambodge
    Johanna Sommer (France) Laos
    Dina Molina (Honduras) Amérique du Sud
    Marlly Aceituno (Honduras) Amérique du Sud
    Nathanial Hembram (India) Colombie
    Marsellina “Selly” Marliona Wamebu (Indonésie) Inde
    Primadinar Sekar Ratri “Dinar” (Indonésie) Afrique du Sud
    Tamarscha Pradhini Putri “Dhini” (Indonésie) Colombie
    Jason Were (Kenya) Cambodge
    Sonephan Lakongseng (Laos) Honduras
    Felizarda Atanásia Filimone (Mozambique) Colombie
    Susma Rasaili (Népal) Cambodge
    José David Dávila Godinez (Nicaragua) El Salvador
    Gabriel Goddard (Afrique du Sud) Colombie
    Rastone Hamapande (Zambie) Cambodge

    Communiqué commun de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité Central Mennonite. Article par Kristina Toews.

  • Le Dimanche de la Fraternité Mondiale célèbre koinonia dans la souffrance

    Bogota, Colombie – « Nous célébrons le Dimanche de la Fraternité Mondiale parce que c’est une manière de se rappeler que l’église a une origine, bien sûr, d’abord viennent les enseignements de Jésus, mais il y a environ 500 ans, des femmes et des hommes courageux, motivés par les enseignements réels de Jesus, décidèrent de le suivre au péril de leur vie. » raconte Oscar Suarez, membre de Iglesia Menonita de Ibagué, l’église mennonite d’Ibagué, en Colombie.

    Chaque année, les églises anabaptistes du monde entier sont encouragées à prier, le dimanche le plus proche du 21 janvier, autour d’un thème commun. En 1525, en cette même date, le premier baptême anabaptiste avait eu lieu à Zurich en Suisse. Le Dimanche de la Fraternité Mondiale de le Conférence Mennonite Mondiale (CMM) offre ainsi l’occasion de se souvenir de nos racines communes et de célébrer notre koinonia mondiale.

    Pour le 22 janvier 2017, les églises d’Europe ont préparé les ressources autour du thème « Mon cris a été entendu ».

    « Ce thème est en rapport avec la situation actuelle de beaucoup de réfugiés et de migrants qui arrivent en Europe. Il se veut proche de la réalité de nombreuses églises et il parle d’un contexte de souffrance et de douleur qui nous est familier, » dit le secrétaire général de la CMM, César García.

    Les ressources (avec une nouvelle présentation) comprennent entre-autre, des passages bibliques, des prières, des suggestions de chants, des idées pour la prédication, et des histoires.

    Une nouvelle vidéo de 4 minutes, CMM : Revue de l’année 2016, est maintenant disponible sur internet et en téléchargement, elle peut aussi être utiliser pour le Dimanche de la Fraternité Mondiale.

    Emmanuel Mennonite Church église d’Abbotsford, en Colombie Britannique, au Canada, utilisera ces ressources pour célébrer le Dimanche de la Fraternité Mondiale et la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, le 22 janvier 2017. « Entant qu’église locale, nous savons que nous faisons partie du corps du Christ au travers du monde qui inclu des disciples de Jésus de différentes cultures et expériences de vie. » nous dit le pasteur April Yamasaki. « Le même Esprit nous anime, nous conduit et nous unis : c’est une bonne raison de célébrer, de prier les uns pour les autres et d’apprendre les uns des autres. »

    « Nous nous rappelons des fondements de notre foi anabaptiste et que nous avons des frères et sœurs partout dans le monde, des femmes et des hommes courageux, motivés par les enseignements de Jésus, » affirme Suarez.

    La CMM encourage les églises qui célèbrent le Dimanche de la Fraternité Mondiale à désigner une offrande « d’un repas » à la Conférence Mennonite Mondiale et de désigner une personne pour envoyer des photos et un compte-rendu à photos@mwc-cmm.org.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale