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  • Émus par la situation provoquée par l’avance de Daesh à la fin de 2014, un collectif d’une vingtaine de membres des trois communautés chrétiennes de la petite ville de Bellegarde se décident finalement à accueillir une famille de réfugiés d’Irak. Après un processus de neuf mois d’attente, la famille Mikho avec ses deux grands-mères, deux parents et trois garçons est annoncée à la station de train un samedi soir.
     
    Les médias ont hâte de montrer une histoire plus positive que celle du repli d’une Europe apeurée. Le soir même, un photographe et un journaliste couvrent l’arrivée de la famille. Les jours et les semaines suivants, le défilé des médias se poursuit et l’écho donné à notre modeste accueil se révèle disproportionné.
     
    Un mois après, la famille perçoit un revenu minimum et une allocation logement. Neuf mois plus tard, la famille s’intègre bien; les traducteurs en arabe-français ne sont plus nécessaires; le mari et l’épouse commencent à occuper un emploi. Les communautés chrétiennes sont pour eux une nouvelle famille qui soulage l’arrachement à leur patrie séculaire.
     
    Les membres du collectif sont rejoints par d’autres aux compétences variées. Cette richesse est précieuse pour donner des idées, les saluer dans la rue, leur faire savoir qu’ils sont chez eux. Notre collectif accompagne la famille dans l’obtention du statut de réfugiés, de la carte de séjour, des papiers permettant la prise en charge médicale, etc. Il faut également appuyer les parents dans le suivi de la scolarité, les activités des enfants, l’accès à l’emploi.
     
    Les communautés catholiques, protestantes, mennonites rejointes par les adventistes apprennent à mieux se connaître et s’apprécier. Nous nous retrouvons souvent dans la situation de l’apprenant : mes quelques notions d’arabe me font ressentir tout le chemin à parcourir pour que je puisse m’exprimer dans leur langue … et je réalise le chemin qu’ils doivent parcourir pour nous rejoindre. Afficher autant que possible les chants et les lectures en français et en arabe est une pratique qui se généralise, Nous sommes heureux de partager ainsi avec eux notre compréhension de la foi chrétienne.
     
    Les deux grands-mamans passent beaucoup de temps à broder des fresques aux couleurs vives évoquant des scènes bibliques ou religieuses. Nous découvrons ainsi toute une culture millénaire; nos amis irakiens viennent de la province de Ninive.
     
    L’étude de leur histoire m’impressionne. Depuis l’époque romaine, ils n’ont cessé de résister aux influences venues de l’Est (la Perse avec sa religion des mystères) ou de l’Ouest : Rome, l’orthodoxie byzantine, l’islam, les missionnaires chrétiens catholiques puis protestants). L’intervention du grand gendarme américain en ce XXe siècle finissant appelle en réponse un radicalisme importé du royaume voisin, avec les conséquences catastrophiques que nous voyons maintenant.
     
    C’est tout un parcours que nous faisons avec nos amis, par la langue, l’histoire, la culture. Ce ne sont pas des accueillants et des accueillis, mais des frères et des sœurs en humanité qui se rencontrent au-delà des frontières.
     
    Par Daniel Goldschmidt, membre de l’Église évangélique mennonite Saint-Genis-Pouilly en France.

    Ce témoignage fait parti du materiel pour le culte du Dimanche de la Fraternité Mennonite Mondiale de 2017. Pour en savoir plus, cliquez ici : www.mwc-cmm.org/dimanchefraternitemondiale

     

  • Frontières missionnaires : notre objectif est de partager chaque année une frontière missionnaire avec les membres des réseaux GMF et GASN. Les idées sont d’informer, d’apprendre et d’inspirer sur le travail et les défis que les églises anabaptistes et les organisations sont confrontées dans un pays particulier.


    L’Uruguay a une superficie de 176.215 km_. Au nord, il borde le Brésil, à l’ouest,le fleuve Uruguay est sa frontière naturelle avec l’Argentine et au sud se trouve le Rio de la Plata et l’océan Atlantique.

    En 2010, le pays comptait 3 500 000 habitants, dont la moitié vit dans la capitale de Montevideo.

    Deux centres d’intérêt principaux chez la population sont le football et la politique. On dit que tous les enfants uruguayens naissent avec un ballon sous le bras. Les élections nationales sont obligatoires, ce qui fait que les gens participent en masse à l’élection de leurs dirigeants.

    Parce que c’est un petit pays,les gens conservent un style traditionnel et conservateur dans leur comportement social. Ils sont calmes et aiment la vie de quartier. Ils sont très accueillants et de bons hôtes pour l’étranger, c’est pourquoi il y a beaucoup de colonies et de populations étrangères dans le pays. En Uruguay, il n’y a plus de population autochtone.

    De plus en plus de foyers sont monoparentaux, un cinquième des foyers sont dirigés par une femme seule.

    Depuis 1916, il y a une séparation entre l’État et l’Église. La liberté de culte est inscrite dans la Constitution. 60% de la population se considère chrétienne, 24% se considère non-religieuse ou athée, 12% de spiritualité autochtone, 1,8% juive. Parmi ceux qui se considèrent chrétiens, 47% se considèrent comme catholiques et 6,5% évangéliques. Au moins la moitié de ceux qui se considèrent chrétiens ne sont pas actifs dans une église(les statistiques varient considérablement). En raison de la nature laïque de l’État uruguayen, les festivités chrétiennes ont d’autres noms officiels, la semaine sainte devient a semaine du tourisme, Noël,la fête de la famille. Beaucoup croient en Dieu «à leur manière». Ils vivent leur foisans s’identifier avec une confession, ce qui en fait des victimes faciles du relativisme moral et de l’inversion des valeurs. Ils se méfient des institutions religieuses. La fusion de religions syncrétiques avec les religions africaines prend une importance croissante.

    Cela donne à l’Uruguay un contexte religieux très différent du reste du continent. Plusieurs fois, l’Uruguay a été nommé le cimetière des missionnaires, car il est difficile de planter une église, une œuvre pour laquelle il faut prévoirau moins 5 ans, mais généralement plus.

    Les premiers contacts évangéliques dans le pays sont arrivés avec l’occupation anglaise en 1806, c’est-à-dire avec l’arrivée de l’église anglicane. En 1839, il y eut une première tentative des méthodistes, qui a porté ses fruits seulement dans les années 1860. Ê partir de 1857, les Vaudois ont commencé à arriver. Au même moment, plus de luthériens ont également commencé à venir. En 1911, la première église baptiste et la première église de l’assemblée des Frères furent fondées. En 1926, celle de l’église évangélique arménienne. Les premiers mennonites arrivèrent d’Allemagne en 1948 en tant que réfugiés de la seconde guerre mondiale et, quelques années plus tard, le travail missionnaire commença parmi les Uruguayens. Après cela, des immigrants et des missionnaires de nombreux autres groupes arrivèrent.

    Au cours des dernières décennies, des groupes appelés évangéliques sont également arrivés en Uruguay,mais en réalité, leur intention est de collecter de l’argent. Ils demandent de l’argent contre des prières pour les malades ou d’autres situations de vie, rassemblant des fortunes et laissant un témoignage terrible pour le monde évangélique.

    Bien que des efforts spécifiques aient été faits pour faire croître et implanter plus d’églises, il y a encore des régions dans le pays qui ont très peu ou pas d’église évangélique, comme la côte de Río de la Plata qui va de Montevideo à Punta del Este et quelques villes moyennes à l’intérieur du pays. Peu à peu le mouvement évangélique du pays est laissé entre les mains des locaux.

    En tant que mennonites, nous avons eu plusieurs commissions missionnaires pour promouvoir la plantation d’églises, et nous avons pu grandir en nombre de membres et en paroisses, mais nous avons encore des difficultés à maintenir notre identité anabaptiste et à être unis dans l’effort d’expansion.

    Au début du siècle, il y eut un grand effort interconfessionnel pour planter des églises, ce qui eut un grand succès, mais ensuite beaucoup de points conquis furent à nouveau perdus.

    Les missionnaires qui viennent au pays doivent avoir du temps, à la fois pour les églises qui les envoient et pour eux-mêmes. Certains ont pris une année pour collaborer avec une organisation para-ecclésiastique pour en apprendre davantage sur le monde uruguayen, à la fois évangélique et laïc. Une autre recommandation est qu’ils sachent déjà l’espagnol ou qu’ils l’apprennent ici dans le pays, ce qui les aidera beaucoup dans leur intégration, puisque l’Uruguay a ses propres expressions. Les discussions sur la politique et le football peuvent être très intenses, il est donc bon d’être prudent en les abordant.

    Le monde évangélique en Uruguay est divisé entre les libéraux et les conservateurs et il existe une grande tension entre eux.

    Nous sommes un pays avec un faible pourcentage d’évangéliques et il nous est difficile d’atteindre une croissance ferme.C’est pourquoi nous vous demandons de prier pour nous et pour notre pays, l’Uruguay, afin que le témoignage évangélique puisse grandir.

    Hermann Woelke

  • Témoignage de la première femme consacrée pasteur à plein-temps dans l’église des Frères en Christ dans le Sud de l’Afrique

    Je m’appelle Jessie Francis Kamoto. Je suis née le 20 novembre1975 dans une famille chrétienne, membre de Church of Central African Presbyterian (CCAP). Je me suis mariée en 1993 avec l’évêque Francis Kamoto. Dieu nous a béni avec trois enfants : Memory (22 ans), Vincent (18 ans) et Nancy (8 ans).

    Je me suis consacrée à aimer et à travailler pour le Seigneur. Grâce aux résultats que je montrais, le coordinateur de l’école du dimanche recommanda que je participe à une formation. Je suis officiellement devenue enseignante de l’école du dimanche.

    Cependant, je n’ai pas complètement abandonné ma vie au Seigneur avant l’année 1995. Mon mari et moi nous sommes allés à un culte avec nos frères et sœurs de l’église des Frères en Christ au township de Ndirande, où le prédicateur a cité Romains 12:9-21. Le message, “L’amour doit être sincère” a touché mon coeur. Je me suis demandé : Est-ce que je pratique l’hospitalité ? Est-ce que je vie en harmonie avec tout le monde ? Est-ce que j’ai un coeur qui pardonne ? J’ai complètement remis ma vie au Seigneur ce jour là et je me suis fait baptiser la même année.

    Ma passion pour le service du Seigneur n’a fait qu’augmenter. Certains responsables de l’église s’en sont aperçus. Un jour, on m’a demandé de partager la parole de Dieu dans l’église. Je n’avais jamais prêché avant, mais grâce à Dieu, j’ai eu le courage de partager. Je me suis rendue compte de l’importance de connaitre la Bible pour pouvoir donner un bon sermon.

    Par la grâce de Dieu, j’ai eu le privilège d’étudier au Evangelical Bible College du Malawi de 2001 à 2003.

    En 2003, les responsables de l’église se sont rendus compte que les femmes étaient inactives et qu’elles avaient besoin de formation. Le conseil d’administration a pensé à moi pour diriger le ministère féminin. Pendant mon mandat (de 2003 à 2015), mon mari et mes enfants m’en soutenue et encouragée, en particulier dans les moments difficiles.

    Les responsables de l’église des Frères en Christ (BICC) m’ont officiellement consacrée entant que pasteur aux cotés de mon mari à la BICC de Blantyre.

    Je me sens triste lorsque je vois combien de personnes ont besoin du Christ. C’est ce qui me motive dans mon ministère : voir que plus de personnes reconnaissent le Christ comme leur Seigneur et Sauveur.

    Il y a beaucoup d’aspects du service du Seigneur qui me plaisent, parmi eux, prêcher et accompagner les personnes. Ce n’est pas toujours facile mais, avec l’aide de Dieu, je fais ce travail et mon conseil est apprécié.

    Je remercie Dieu de pouvoir être la première femme consacrée dans l’histoire de la BICC du Malawi. C’est un honneur pour ma famille, mon église, et pour moi aussi, bien sûr. Avec ce nouveau poste, je pourrai servir le Seigneur au maximum. Je prie que Dieu m’aide à le servir selon sa volonté.

    J’espère que cela encourage les femmes à travailler dur, à apprendre et à étudier dans des écoles bibliques. Je demande aux dirigeants des églises de créer plus d’opportunités pour que les femmes étudient la parole de Dieu.

    Entant que femme de l’évêque j’ai aussi l’occasion de voyager avec lui, de rencontrer de nouvelles personnes et de répondre à leurs besoins. Au service du Seigneur, que nous aspirions à mieux connaitre la parole de Dieu, à prier ensemble et à débattre ensemble.

    Je veux me tourner vers les personnes âgées et les orphelins. Ce groupe de personnes a besoin de connaitre l’amour de Dieu et de recevoir une attention physique et spirituelle. Je prie pour qu’un jour Dieu me donne le moyen de les aider.

    Enfin, je veux remercier Dieu pour sa grâce, et les possibilités de le servir. J’ai besoin de vos prières pour remplir ma tache.

    —Jessie F. Kamoto est consacrée dans l’église des Frères en Christ du Malawi. Elle sert aux côtés de son mari évêque.

  • Winnipeg, Manitoba, Canada – Lorsque l’église de Toronto, United Mennonite Church (TUMC), décida qu’il était temps de rénover et d’agrandir son bâtiment, elle voulait que son projet ait un impact au delà de sa sphère d’influence habituelle. Situé dans la ville multiculturelle la plus grande du Canada, TUMC accueille environ 200 personnes de 5 continents différents parlant une variété de 10 langues maternelles et dont la plupart ont un lien fort avec l’Amérique centrale.

    « Nous avons demandé à Arli Klassen de quelle manière nous pourrions partager notre offrande avec la Conférence Mennonite Mondiale, » raconte Richard Ratzlaff, membre du comité de construction, et elle leur a proposé de donner au compte du Fond de Partage de l’Église Mondiale (GCSF). La TUMC avait fait une collecte sur le même principe de la dîme lors de la construction du bâtiment 20 ans plus tôt.

    « Le GCSF est le compte de la CMM que les églises membres peuvent solliciter pour l’aide au financement d’un projet de construction. » explique Klassen. Les demandes de bourses doivent être approuvées par le bureau national des églises et le groupe bénéficiaire doit participer aux coûts du projet.

    Le but du Fond de Partage de l’Église Mondiale est de mettre en pratique les paroles de Paul à propos de l’équité : « par votre superflu, vous pouvez venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Aussi, par leur superflu, ils pourront un jour subvenir à vos besoins. (2 Corinthiens 8:13-15).

    Les deux tiers des 1,8 millions de croyants anabaptistes vivent en Afrique, en Asie et en Amérique Latine mais 95% de la richesse des anabaptistes se trouve en Amérique du Nord et en Europe. Le GCSF constitue un moyen de « redistribuer la richesse dans l’esprit biblique du jubilé. »


    Les bureaux et le centre de retraite de la FIEMN
    (Fraternidad de Iglesias Evangélicas Menonitas Nicaragua),
    au Nicaragua ont fait une demande de
    financement pour réaliser leur projet d’achat de
    terrain partagé avec deux églises, de rénovation des
    bureaux nationaux et d’amélioration de leur lieu de retraite.
    Photos : FIEMN
    (Fraternidad de Iglesias Evangélicas Menonitas Nicaragua).

    La TUMC a consacré 2% (20 000 $) de sa collecte de fonds (900 000$) au GCSF de la CMM. Leur projet consiste en la transformation créative de leur bâtiment existant pour avoir plus de place « pour accueillir, rencontrer et apprendre ; offrir l’hospitalité et jouer, » et ajouter une rampe d’accès pour fauteuils roulants et un espace de bureaux pour les églises partenaires.

    L’idée de partager la récolte de fonds avec la CMM ne généra aucune hésitation, raconte Ratzlaff. « Nous sommes une église très riche, et nous le savons. Au contraire, certains trouvaient que nous dépensions trop pour nous-mêmes et pas assez pour nos frères et sœurs ailleurs. »

    Ironiquement, le pourcentage que la TUMC donne à la CMM rendrait possible le financement d’un plus grand projet de construction ailleurs que ce que permet le montant total au Canada.

    Lors de l’inauguration du bâtiment neuf et agrandi de la TUMC le 13 novembre 2016, 2 Corinthiens 8 :15 fut mentionné pendant le culte : « Celui qui avait ramassé beaucoup de manne n’en avait pas de trop, et celui qui en avait ramassé peu ne manquait de rien » (2 Corinthiens 8/15).

    « L’objectif annuel du GCSF s’élève à 100 000 $, même si la Commission Diacre ne peut dépenser que le montant réel des donations reçues » explique Klassen. Environ la moitié des donations sont destinées à des projets de construction, le reste finance les visites des diacres aux églises membres en souffrance.

    En 2016, nous avons reçu cinq demandes d’environ 10 000 $ chacune pour la construction de bâtiments d’églises, d’écoles et de bureaux en Afrique, en Asie et – ce qui intéressa particulièrement la TUMC – en Colombie et au Nicaragua.

    « Plusieurs familles de l’église ont des racines en Colombie, » raconte Ratzlaff, et les deux églises partenaires qui partagent le bâtiment sont formées par un nombre de réfugiés et de migrants d’Amérique centrale, ou par de personnes engagées dans l’aide aux migrants et aux refugiés venant de cette région.

    « Nous sommes heureux de savoir que nous pouvons participer aux projets des autres dans notre église mondiale » dit Ratzlaff.

    Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Karla Braun

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Ê la fin de novembre dernier et début décembre, je me suis déplacé en auto lors d’une tempête de neige pour rendre visite à des pasteurs au Canada et l’États-Unis. Mon but était de présenter ICOMB à ceux qui ne connaissent pas encore notre grande famille. Pour ceux qui nous connaissent déjà, ce fut une occasion de partage de nouvelles et de requêtes de prières. Merci à Dieu pour sa protection, car la route était glissante et plusieurs autos ont dérapé pour se retrouver dans le champ.

    —David Wiebe, directeur exécutif

  • Bogota, Colombie – Prendre un risque et faire confiance à Dieu sont des moyens sûrs pour grandir dans la foi. Pour Marisela Dyck et Xavier Chen, en service avec le programme du Réseau Anabaptiste Mondial d’Échange de Jeunes (YAMEN) l’année 2015-2016 fut l’occasion d’apprendre à compter sur Dieu.

    « Pendant mon service j’ai appris que chercher Dieu tous les jours est la meilleure chose que je puisse faire pour me sentir mieux émotionnellement et spirituellement, » raconte Dyck de l’Iglesia Anabautista Menonita de México.

    YAMEN, un programme commun du Comité Central Mennonite (MCC) et de la Conférence Mennonite Mondiale, est destiné aux jeunes de 18-30 ans qui ne sont pas des citoyens canadiens ou américains. Les participants doivent fréquenter une église anabaptiste dans leur propre pays ou servir dans une organisation anabaptiste.

    « Lorsque je cherche Dieu, il me dit qu’il est avec moi dans chaque situation, facile ou difficile, et que je dois attendre en confiant qu’il me montrera sa volonté et que je dois tout remettre entre ses mains. » Dyck était en service en Amérique du Sud, elle travaillait dans une garderie d’une organisation qui s’occupe de femmes en situation de risque.

    De retour chez elle, au Mexique, Dyck enseigne à des enfants de 10 à 12 ans et elle vit les leçons apprises en Amérique du Sud. « Avec ce que Dieu m’a montré cette année, il m’a ôté la peur d’échouer lorsque je le sert. »

    Chen travaillait aussi avec des enfants – au Pérou et en Colombie – ce qui lui a permis de voir la fidélité de Dieu. « Durant chaque instant de mon année YAMEN je me suis appuyé sur Dieu. Je priais et je lui demandais de me guider sur son chemin. Maintenant, ma foi est plus solide qu’avant. Lui faire confiance et dépendre de lui est le chemin immuable vers une vie féconde et bénie. »

    Aujourd’hui, il sert dans son église d’origine, Fellowship of Mennonite Churches à Taïwan, Chen essaie de voir les choses au travers de plusieurs perspectives, parce qu’il y a beaucoup de différentes manières d’aborder une situation avec empathie et considération pour les sentiments des autres. »

    Le but du programme YAMEN est que les participants développent des compétences de leadership, grandissent spirituellement et personnellement et acquièrent des connaissances et expériences interculturelles.

    « Quelque chose d’important que Dieu m’a montré est que l’essentiel ne devrait pas être le service en lui même, mais la relation que l’on a avec lui et que nous devrions laisser Dieu faire son œuvre en nous pour bénir d’autres personnes. Dieu te donnera la force et la sagesse dont tu auras besoin, » écrit Dyck.

    L’expérience de Chen lui a appris l’humilité. « J’avais de très grandes attentes pour mon année : J’allais me donner complètement à des personnes dans le besoin et j’allais le faire

    parfaitement. » Au lieu de cela, hors de son environnement familier, il a souvent senti qu’il n’avait rien à offrir. « On ne peut pas agir comme avant ; faire face à chaque nouvelle chose avec humilité est la décision correcte. »

    Le programme YAMEN continue d’aider à la croissance de jeunes responsables pour le bien des églises partout dans le monde.

    Participants YAMEN 2016-2017 :

    Nom (pays d’origine) En service au:
    Tirzah Hea Halder (Bangladesh) Nigeria
    Juan “Beto” Alberto Torrico Soliz (Amérique du Sud) Mexique
    Ariane Ribeiro de Souza (Brésil) Ukraine
    Cecile Sanou (Burkina Faso) Uganda
    Kimleng Chung (Cambodge) Nicaragua
    Sokea Im (Cambodge) Afrique du Sud
    ChunLei Xun (Chine) Colombie
    Jhon Alex Martinez Lozano (Colombie) Nicaragua
    Juliana Arboleda Rivas (Colombie) Amérique du Sud
    Laurey Segura (Costa Rica) Cambodge
    Johanna Sommer (France) Laos
    Dina Molina (Honduras) Amérique du Sud
    Marlly Aceituno (Honduras) Amérique du Sud
    Nathanial Hembram (India) Colombie
    Marsellina “Selly” Marliona Wamebu (Indonésie) Inde
    Primadinar Sekar Ratri “Dinar” (Indonésie) Afrique du Sud
    Tamarscha Pradhini Putri “Dhini” (Indonésie) Colombie
    Jason Were (Kenya) Cambodge
    Sonephan Lakongseng (Laos) Honduras
    Felizarda Atanásia Filimone (Mozambique) Colombie
    Susma Rasaili (Népal) Cambodge
    José David Dávila Godinez (Nicaragua) El Salvador
    Gabriel Goddard (Afrique du Sud) Colombie
    Rastone Hamapande (Zambie) Cambodge

    Communiqué commun de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité Central Mennonite. Article par Kristina Toews.

  • Le Dimanche de la Fraternité Mondiale célèbre koinonia dans la souffrance

    Bogota, Colombie – « Nous célébrons le Dimanche de la Fraternité Mondiale parce que c’est une manière de se rappeler que l’église a une origine, bien sûr, d’abord viennent les enseignements de Jésus, mais il y a environ 500 ans, des femmes et des hommes courageux, motivés par les enseignements réels de Jesus, décidèrent de le suivre au péril de leur vie. » raconte Oscar Suarez, membre de Iglesia Menonita de Ibagué, l’église mennonite d’Ibagué, en Colombie.

    Chaque année, les églises anabaptistes du monde entier sont encouragées à prier, le dimanche le plus proche du 21 janvier, autour d’un thème commun. En 1525, en cette même date, le premier baptême anabaptiste avait eu lieu à Zurich en Suisse. Le Dimanche de la Fraternité Mondiale de le Conférence Mennonite Mondiale (CMM) offre ainsi l’occasion de se souvenir de nos racines communes et de célébrer notre koinonia mondiale.

    Pour le 22 janvier 2017, les églises d’Europe ont préparé les ressources autour du thème « Mon cris a été entendu ».

    « Ce thème est en rapport avec la situation actuelle de beaucoup de réfugiés et de migrants qui arrivent en Europe. Il se veut proche de la réalité de nombreuses églises et il parle d’un contexte de souffrance et de douleur qui nous est familier, » dit le secrétaire général de la CMM, César García.

    Les ressources (avec une nouvelle présentation) comprennent entre-autre, des passages bibliques, des prières, des suggestions de chants, des idées pour la prédication, et des histoires.

    Une nouvelle vidéo de 4 minutes, CMM : Revue de l’année 2016, est maintenant disponible sur internet et en téléchargement, elle peut aussi être utiliser pour le Dimanche de la Fraternité Mondiale.

    Emmanuel Mennonite Church église d’Abbotsford, en Colombie Britannique, au Canada, utilisera ces ressources pour célébrer le Dimanche de la Fraternité Mondiale et la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, le 22 janvier 2017. « Entant qu’église locale, nous savons que nous faisons partie du corps du Christ au travers du monde qui inclu des disciples de Jésus de différentes cultures et expériences de vie. » nous dit le pasteur April Yamasaki. « Le même Esprit nous anime, nous conduit et nous unis : c’est une bonne raison de célébrer, de prier les uns pour les autres et d’apprendre les uns des autres. »

    « Nous nous rappelons des fondements de notre foi anabaptiste et que nous avons des frères et sœurs partout dans le monde, des femmes et des hommes courageux, motivés par les enseignements de Jésus, » affirme Suarez.

    La CMM encourage les églises qui célèbrent le Dimanche de la Fraternité Mondiale à désigner une offrande « d’un repas » à la Conférence Mennonite Mondiale et de désigner une personne pour envoyer des photos et un compte-rendu à photos@mwc-cmm.org.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Winnipeg, Manitoba, Canada – Les chrétiens anabaptistes du conté de Lancaster en Pennsylvanie aux États-Unis ont eu un avant-goût de la louange décrite dans Apocalypse 7:9 lorsqu’ils ont accueilli l’assemblée réunie de 2016 de la Conférence Mennonite Mondiale en juillet 2015. Un comité local s’est formé á partir de cette expérience pour organiser un concert de louange dans l’esprit de ce rassemblement international. Cette année, le concert aura lieu le 21 janvier à l’église mennonite d’Akron (Pennsylvanie).

    Le but est de « rassembler des anabaptistes de différentes églises pour célébrer l’église internationale avec de la musique internationale, en apprenant des chants internationaux et en soutenant la CMM et l’église mondiale » explique Lynn Roth, la représentante régionale pour l’Amérique du Nord. La date de janvier coïncide avec le Dimanche de la Fraternité Mondiale (le dimanche le plus proche du 21 janvier).

    « L’important c’est de chanter ensemble, ce n’est pas le spectacle » affirme Roth, même si plusieurs des musiciens faisaient partie du groupe de louange sur la scène de l’assemblée de 2016.

    Les chants sont tirés pour la plupart du recueil de chants international, mais il y a aussi de nouveaux chants, en particulier venant d’églises locales du monde entier, dit Roth. En 2016, ils ont chanté « Fabricante de paz » un nouveau chant écrit par Marisol Arriaga Aranda du Mexique à l’occasion du Dimanche de la Fraternité Mondiale qu’elle a partagé avec la CMM.

    « Apres avoir vécu la joie de chanter ensemble à l’assemblée réunie à Harrisburg quelques mois plus tôt, ce concert de louange a un sens spécial pour nous. » raconte le pasteur Jon Carlson de l’église Forest Hills Mennonite Church de Leola, en Pennsylvanie, qui a accueilli le premier concert de louange le 31 janvier 2016. « Forest Hills fut très reconnaissant d’avoir pu accueillir cet événement qui nous a rappelé nos liens avec nos frères et sœurs partout dans le monde. »

    En 2017, les organisateurs prévoient une répétition durant la matinée pour que les responsables de la louange puissent apprendre de nouveaux chants internationaux.

    Roth espère que cet événement « puisse donner naissance à un comité local dédié à la CMM, qui travaillerait avec l’eglise locale qui accueille l’événement. »

    Quelques temps plus tôt, en Ontario, au Canada, de 60 à 70 anabaptistes participèrent à un festival de chants à l’église Mennonite de Waterloo North, le 6 décembre 2016 avec le secrétaire général de la CMM César Garcia et le président de la CMM, Nelson Kraybill entant qu’orateurs.

    Alors que la 17ème Assemblée Réunie se rapproche, un recueil de chants international nous donne l’occasion d’apprendre des chants indonésiens en prévision des temps de louange à Semarang en Indonésie en 2021.

    « Nos traditions musicales sont très différentes, mais elles expriment toutes un désir commun de glorifier Dieu au travers du chant, » affirme Carlson.

    Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Karla Braun

  • Bogotá (Colombie) – D’énormes changements ont secoué l’Église occidentale il y a 500 ans à l’époque où des groupes successifs découvraient de nouvelles choses sur Dieu dans les Écritures et qu’ils se séparaient de l’Église catholique romaine. Renouveau 2027 est une série d’événements qui s’échelonneront sur dix ans et qui auront lieu au sein de la famille mondiale de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) pour commémorer le rôle de l’anabaptisme pendant cette période de changements culturels et religieux que l’on appelle la Réforme.

    « Renouveau 2027 sera la célébration d’une tradition historique qui se manifeste maintenant dans plusieurs et divers contextes dans le monde », dit John Roth, secrétaire de la Commission Foi et Vie de la CMM et organisateur de Renouveau 2027. Nous espérons que les événements fortifieront notre identité grâce aux conversations, particulièrement avec les jeunes gens, les membres laïcs des Églises et les amis œcuméniques, sur ce que signifie être anabaptiste aujourd’hui dans l’Église mondiale et en relation avec l’Église chrétienne plus large. »

    Chaque année, un événement aura lieu dans une région différente en coordination avec les réunions du Comité Exécutif, du Conseil Général ou des rassemblements. Un thème pour le culte, les chants et la discussion sera choisi en dialogue avec les partenaires dans le monde. Des comités de planification locaux teinteront chaque événement avec les couleurs propres à leur culture, tradition et histoire. Des conférenciers de cinq continents et des invités œcuméniques représenteront la nature internationale de la foi anabaptiste et du témoignage chrétien dans le monde aujourd’hui.

    Le premier événement, « Transformé par la Parole : lire la Bible dans une perspective anabaptiste », se tiendra le 12 février 2017 à Augsbourg en Allemagne et coïncidera avec l’année et le pays où a débuté la Réforme.

    L’événement Renouveau 2027 de la prochaine année mettra l’accent sur le Saint-Esprit et aura lieu au Kenya en même temps que les réunions du Conseil Général.

    Renouveau 2027 se situe dans le contexte d’une reconnaissance mondiale de la Réforme. Des manifestations œcuméniques, comme celle de « Together in Hope » le 31 octobre 2016 à laquelle assistait le secrétaire général de la CMM César García, célèbrent la fraternité entre des groupes autrefois divisés comme les communions luthériennes et catholiques.

    Renouveau 2027 commémore le 500e anniversaire de la Confession de Schleitheim et de la première assemblée anabaptiste (le synode des martyrs à Augsbourg) et célèbre la mondialisation des anabaptistes-mennonites avec le Rassemblement de la CMM 2027 comme point culminant.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

    Calendrier des prochains événements de Renouveau 2027

    2018 – Kenya (réunions du Conseil Général)

    2019 – Amérique latine (réunions du Comité Exécutif)

    2020 – Ouest du Canada (réunions du Comité Exécutif)

    2021 – Indonésie (17e Rassemblement)

  • Il y a presque un an, monter dans un avion fut mon premier pas vers un monde complètement nouveau où j’apprendrai beaucoup mais aussi où je connaitrai tout un groupe de personnes intéressantes. En février 2016, j’ai commencé ma première année entant que membre du Comité des Jeunes Anabaptistes (YABs). Un peu nerveuse, avec un peu d’appréhension, mais très motivée, je suis montée dans l’avion qui m’emmènerait à Semarang, en Indonésie où aurait lieu la rencontre annuelle du comité exécutif, de l’équipe, et des représentants régionaux de la Conférence Mennonite Mondiale ; et bien sûr du comité YABs.

    En Indonésie, où j’ai rencontré tous ces gens qui organiseront la prochaine assemblée réunie de la CMM, j’ai pu connaître des anabaptistes qui vivent dans un monde où les chrétiens sont minoritaires, et pourtant ils construisent une églises aussi grande qu’un stade de foot où ils peuvent se rendre le dimanche et louer avec des milliers de personnes. C’était impressionnant pour une jeune fille qui a l’habitude de cultes de 30 à 50 personnes, mais vraiment incroyable à voir.

    La deuxième fois que j’ai pris l’avion cette année c’était pour rendre visite aux responsables de la conférence mennonite européenne. De nouveau, j’étais un peu nerveuse car j’allais être la seule jeune, pour représenter, bien sûr les YABs européens, mais aussi la famille mondiale. Je pensais que j’allais me sentir à part, mais au contraire, c’était la première fois que je rencontrais tant d’adultes si accueillants et intéressés par ce que je faisais. Ils m’ont encouragé à continuer sur le chemin que j’ai choisit, à continuer de travailler dans cette grande communauté anabaptiste mondiale.

    Le comité des Jeunes Anabaptistes (YABs) en 2016.
    Photo : LIFE TV Indonesia.

    Même si j’ai pu participer à ces évènements importants, le travail d’un membre du comité YABs se fait surtout au travers de skype, courriels, Facebook et Instagram. Cette année, j’ai rencontré beaucoup de personnes par internet que j’aimerais beaucoup rencontrer un jour en personne. Et, qui sait, cela pourrait arriver. Par exemple, à la CME ( la Conférence mennonite européenne) en 2018, ou à la première rencontre du Renouveau 2027 à Augsbourg en février prochain, ou encore en Indonésie lors de la prochaine Assemblée réunie en 2021.

    Cette rencontre du Renouveau 2027, à laquelle tous les membres du comité YABs participeront en prêchant sur le passage de Matthieu 28, aura lieu en souvenir du 500ème anniversaire de la naissance du mouvement anabaptiste. Ce jour là, il y aura, non seulement des témoignages, mais aussi de la musique et de chants tirés du recueil de chants international et la possibilité de rencontrer des anabaptistes du monde entier ! Nous espérons vous voir durant ces célébrations : inscrivez-vous ici.

    Il y a un an, Je suis monté dans un avion avec une chose en tête : où que j’ailles, le Seigneur serait avec moi… et il m’a mené encore plus loin au sein de cette merveilleuse communauté anabaptiste internationale. J’ai hâte de voir où il me mènera durant ces prochaines années.

    Bénédictions, Jantine

  • Les Fonds de Partage de l’Église Mondiale de la CMM aident à construire une église missionnaire dans le sud de la Tanzanie

    Le bâtiment d’une église est un espace pour rencontrer Dieu. Cette rencontre est l’un des actes les plus importants pour amener le royaume de Dieu au cœur d’une communauté.

    Lorsque nous construisons un édifice, nous établissons un endroit pour Dieu. Les gens s’y rendent pour chercher Dieu ensemble, pour prier, pour pleurer, pour célébrer, pour demander et pour chercher la bénédiction de Dieu. Dieu répond.

    Kanisa La Mennonite Tanzanie (KMT) est dirigée par sa vision et sa mission de voir notre communauté transformée et réconciliée en Jésus-Christ – spirituellement, physiquement et mentalement pour la gloire de Dieu. Pour cela, nous prêchons l’évangile de Jésus-Christ qui apporte le salut, l’amour, le pardon, la justice et la paix à tous les hommes et les transforment en disciples de Jésus-Christ. Nous les encourageons à être en paix avec Dieu, avec les hommes et avec la création toute entière.

    Grâce aux efforts déployés par le diocèse de l’est du KMT en 2010 pour faire des plantations d’églises et atteindre les non-atteints, nous avons pu établir trois églises dans une zone principalement peuplée par des musulmans, située dans la partie sud de la Tanzanie. Ê Msikisi, la plus grande des trois églises missionnaires, le diocèse de l’est du KMT construit un bâtiment pour l’église.

    Nous construisons notre église selon les fondations établies par les héros de la foi qui ont construit une maison pour le Seigneur : la Sunamite (2 Rois 4:10), Moïse (Exode 33: 7-11), David (2 Samuel 6:17 ) Et Salomon (1 Rois 5: 4-5). Elie construisit un autel de sacrifices sur lequel tomba le feu de Dieu (1 Rois 18: 32-38).

    Un projet de construction a besoin d’une église pour mobiliser des ressources de l’intérieur et de l’extérieur. De nombreux édifices religieux ne sont pas achevés en raison des contraintes budgétaires pour financer l’ensemble du projet. Dans le cas de la construction de l’église Msikisi du KMT, la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) a apporté une aide financière s’élevant à 10 000 $ et le Diocèse de l’Est du KMT a contribué à la hauteur de 15 000 $. La contribution des Fonds de Partage de l’Église Mondiale de la CMM nous donne l’assurance de mener le projet jusqu’à la phase finale. C’est une grande joie de nous associer à la CMM pour répondre aux besoins de notre peuple.

    Grâce à ce bâtiment de l’église de Msikisi, l’église atteindra quatre objectifs : atteindre de nouvelles personnes, offrir à la communauté un espace pour adorer Dieu et vivre la communion fraternelle, soutenir l’église locale de façon plus complète en établissant des services sociaux participatifs et aider les nouveaux convertis en leur enseignant des principes bibliques fondamentaux.

    Le partenariat avec la CMM donne à KMT l’assurance de travailler avec une organisation qui partage nos valeurs de foi, d’intégrité et de dignité. Cette collaboration avec la CMM renforce les liens, permet de partager les dons et les bénédictions et nous aide à atteindre notre but en sauvant le peuple de Dieu pour sa gloire.

    —Évèque Steven W. Mang’ana, Kanisa La Mennonite Tanzanie

    Lieu de culte temporaire pour l’église de Msikisi.

    Vous aimez ce que vous lisez ? Saviez-vous que vous pouvez aider la CMM à écrire et diffuser ces histoires venant d’anabaptistes partout dans le monde ? Cliquez ici pour faire un don.

  • Bogota, Colombie – Où peut-on trouver les témoignages de responsables d’églises des pays du Sud et les points de vues des responsables d’églises anabaptistes dans le monde sur l’actualité ; et s’informer des derniers matériels et évènements de la communauté de la Conférence Mennonite Mondiale ? Dans CMM Info, une lettre de nouvelles mensuelle qui renvoi aux histoires et aux actualités parues sur notre site internet.

    Les adhérents partout dans le monde reçoivent Info gratuitement dans les trois langues officielles de la CMM – et bientôt dans d’autres. Si vous avez aimé ces histoires, pensez à inclure la Communication de la CMM dans vos dons de fin d’année. Voici quelques exemples de ce à quoi votre don contribue :

    1. Les histoires venant de l’église mondiale nous aident à croître. Lorsque nous découvrons la famille mondiale anabaptiste au travers de la Communication de la Conférence Mennonite Mondiale, nous faisons partie de quelque chose de plus grand que nous-même. La maturité et l’énergie d’autres églises nous enseignent et nous inspirent à rester fidèles er à suivre Jésus dans notre contexte. Nous dépassons nos attitudes de « je sais tout » pour travailler ensemble et apprendre les uns des autres.
    2. Nous pouvons mieux nous soutenir dans notre famille mondiale. Lorsque nous prions les uns pour les autres, nous nous aidons à porter nos fardeaux. Avec le Réseau de prière de la CMM, et les prières dans Info et sur Facebook, nous savons mieux comment prier pour nos frères et sœurs partout dans le monde.
    3. Nous écoutons les voix venant de tous les continents : « Mon cheminement spirituel », un témoignage de la première femme consacrée dans l’église des Frères en Christ dans le sud de l’Afrique ; « Nous avons besoin les uns des autres » un rapport sur la visite du représentant régional du nord-est de l’Asie, Kyong Jung Kim, aux églises japonaises ; « Mon cri a été entendu » le matériel pour le culte du Dimanche de la Fraternité Mondiale préparé par les églises européennes ; « Le chemin vers la paix après le plébiscite en Colombie », réflexion sur le rôle des églises dans le très attendu processus de paix par le représentant régional pour l’Amérique Latine (région andine) et constructeur de paix professionnel, Pablo Stucky.
    4. Vous, et nos frères et sœurs partout dans le monde, pouvez accéder à ce contenu et ce matériel gratuitement ! Nous proposons des histoires, du matériel, et la revue Courrier gratuitement aux anabaptistes, aux églises et aux responsables d’églises partout dans le monde en anglais, en espagnol et en français. En 2016, nous avons commencé à travailler à ce que certains des contenus soient aussi disponibles en allemand, en hindi, en chinois, en japonais et en coréen. Nous pouvons offrir ce matériel gratuitement seulement grâce à la générosité de nos donateurs et de ceux qui nous soutiennent.

    Pensez à faire un don pour soutenir le travail important qu’est le rassemblement virtuel de la famille mondiale. Cliquez ici pour faire un don.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale.