Catégorie : Non classifié(e)

  • Nous sommes reconnaissants pour le flux constant des contributions à la CMM, qu’elles viennent de nos églises membres, des paroisses ou des personnes. Au cours de la première partie de l’année, nous avons reçu un soutien important pour nos activités de base ; cependant, nous comptons toujours sur les contributions de fin d’année pour respecter nos engagements financiers. Il est difficile pour nous d’anticiper combien nous recevrons, quand tant de dons sont faits en décembre.

    En outre, la CMM a désigné des fonds utilisés pour mener à bien des ministères spécifiques. Nous vous encourageons à les soutenir en même temps que les principaux ministères de la CMM.

    Pensez maintenant à la manière dont vous pourriez continuer à soutenir le ministère et la présence de la CMM, surtout entre les rassemblements mondiaux.

    Voir www.mwc-cmm.org/donner

    —Len Rempel, responsable des opérations

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro octobre 2017 de Courier/Correo/Courrier.

  • Comment, dans notre communion mondiale, les ‘Convictions communion’ de la CMM s’expriment-elles localement dans leur magnifique variété ?

    L’édition d’octobre 2016 de Courier/Correo/Courrier explore les raisons pour lesquelles les communautés anabaptistes du monde entier se réunissent pour former la CMM. Dans les articles qui suivent, les auteurs réfléchissent à la question : Comment l’amour du Christ nous motive t-il et nous guide t-il pour aller vers les étrangers dans notre contexte local ?

    Notre mission et nos Convictions communes

    Notre mission en tant que chrétiens anabaptistes-mennonites est étroitement liée à notre identité. Aussi, ‘Lo que Juntos Creemos’ * présente l’essentiel pour parler avec les communautés religieuses de notre identité et de la mission que le Seigneur nous a confiée.

    Les injustices sociales, économiques et culturelles ont augmenté au Mexique. La violence fait chaque jour de nouvelles victimes. Témoigner de Jésus dans ce contexte exige de bien savoir qui nous sommes, par qui nous avons été appelés, et pour quel objectif. Il me semble que  ‘Lo que Juntos Creemos’,  répond clairement à ces questions, en particulier le point 7: Nous sommes une communauté mondiale de foi et de vie : nous dépassons les frontières de nationalité, de race, de classe, de sexe et de langue. Nous cherchons à vivre dans le monde sans nous conformer aux puissances du mal, à témoigner de la grâce de Dieu en servant les autres, à prendre soin de la création et à inviter tout être humain à connaître Jésus comme Sauveur et Seigneur.

    Dans mon église au Mexique (Conferencia de Iglesias Evangélicas Anabautistas Menonitas de México, CIEAMM), nous croyons que chaque assemblée locale et chaque communauté spirituelle est la graine et le fruit du Royaume de Jésus-Christ. Par conséquent, nous cherchons à comprendre et à vivre l’Évangile de la paix, de la justice et de la réconciliation proclamé par Jésus d’une manière (complète) intégrale. Ainsi, quand il est allé de villes en villages proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume, il a guéri toutes les maladies (Mt 9:35).

    Nous aussi, nous devons être des agents de guérison holistique dans tous les domaines de la vie communautaire et sociale. Notre mission doit s’incarner dans le monde, tout comme celle de Jésus ; il nous rappelle chaque jour que, comme le Père l’a envoyé, il nous envoie (Jn 20:21).

    La CIEAMM est consciente que chaque paroisse est soutenue par le Saint-Esprit, une vérité bien affirmée dans ‘Lo que Juntos Creemos’. Le Saint-Esprit est l’esprit du Christ qui nous appelle et nous donne la force d’exercer un ministère de compassion. Jésus a ressenti la douleur, la souffrance et a vécu dans les mêmes conditions que ses contemporains, et il a été ému de compassion. La compassion, ce n’est pas ressentir une souffrance momentanée ; c’est s’identifier aux personnes en détresse, être poussé à agir pour soulager les souffrances des êtres humains.

    Jésus était compatissant et sa profonde identification avec ceux qui souffrent l’a poussé à agir (Mt 9:36, 14:14, Mc 6:34, Mt 15:32–37, Lc 7:12–15). Si nous disons que nous suivons Jésus, nous devons aussi faire preuve de compassion.

    Nous avons fait la promotion du livret imprimé et de sa version numérique. Les paroisses affiliées à la CIEAMM ont étudié ce livret de différentes manières. Parfois, chaque chapitre a fait l’objet une leçon d’école du dimanche ; d’autres fois, les sept Convictions ont été présentées individuellement lors de prédications. Nous avons également encouragé les groupes d’étude. Notre objectif est de donner un exemplaire du livret à tout nouveau membre de l’église comme guide d’étude.

    Il y a peu de matériel en espagnol (imprimé ou numérique) sur l’identité anabaptiste et la mission. C’est pourquoi la CIEAMM considère ce livret comme un bon résumé des différentes convictions de la famille mondiale dont nous faisons partie, en particulier parce que la plupart de nos membres ont un niveau de scolarité faible ou moyen, et lisent peu.

    C’est une bénédiction, pour les membres de la CIEAMM de savoir qu’ils font partie d’une communauté mondiale, dont l’identité est centrée sur le Christ, et qui est composée de ‘saints de toutes tribus, langues, peuples et nations’ (Ap 5:9). Ce principe est fondamental pour construire des communautés de réconciliation et chercher à mettre en pratique l’Évangile de paix enseigné par Jésus-Christ.

    La vision des communautés religieuses qui composent la CIEAMM est « d’être une famille spirituelle qui reconnaît l’autorité de la Parole de Dieu, qui forme des disciples en suivant l’exemple de Jésus, guidés par le Saint-Esprit pour s’ancrer dans notre réalité ».

    Notre mission est de « servir et de refléter l’évangile de la paix suivant l’exemple de Jésus ». ‘Lo que Juntos Creemos’, est la base biblique et théologique sur laquelle nous avons développé la vision et la mission de la CIEAMM. Pour nous, anabaptistes, ce document est un outil de réflexion et d’action dans le contexte social, économique et religieux du Mexique.

    —Carlos Martínez García est journaliste et pasteur au Mexique. Il est le modérateur de la Conferencia de Iglesias Evangélicas Anabautistas Menonitas de México (CIEAMM).


    Vous aimez ce que vous lisez ? Saviez-vous que vous pouvez aider la CMM à écrire et diffuser ces histoires venant d’anabaptistes partout dans le monde ? Cliquez ici pour faire un don.

  • Comment, dans notre communion mondiale, les ‘Convictions communion’ de la CMM s’expriment-elles localement dans leur magnifique variété ?

    L’édition d’octobre 2016 de Courier/Correo/Courrier explore les raisons pour lesquelles les communautés anabaptistes du monde entier se réunissent pour former la CMM. Dans les articles qui suivent, les auteurs réfléchissent à la question : Comment l’amour du Christ nous motive t-il et nous guide t-il pour aller vers les étrangers dans notre contexte local ?
     

    Chants de la Trinité et du shalom

     
    Nous, Église Frères en Christ du Zimbabwe, partageons les convictions et les pratiques de la famille anabaptiste mondiale. Nos cantiques reflètent nos convictions, nos pensées et notre théologie. Pendant la plupart des cultes, dans les paroisses rurales et urbaines, on chante le n° 75 de notre recueil de chants en Zulu Amagama okuhlabelela: “Sinomhlobo onguJesu unothando” (Jésus est un merveilleux ami).
     
    Pendant les mois de mai et juin 2016, une enquête rapide a montré que, non seulement c’est le cantique choisi lors des réunions du conseil de district, mais que la plupart des paroissiens mentionnent qu’il revient très souvent pendant les cultes de cette période. Il est même chanté lors des veillées funèbres. Il exprime notre foi en Jésus. Ce cantique décrit le lien direct de Jésus avec Dieu : Jésus ne ressemble pas à nos autres amis ; il n’entretient pas de ressentiment ; il nous aide réellement. Il revient choisir son propre peuple. Jésus ne déçoit jamais. Il revient appeler son peuple par amour. Ceux qui le cherchent sont appelés à venir à Jésus car il les éloignera de leurs péchés.
     
    La dernière strophe appelle les croyants à marcher dans l’amour de Jésus comptant sur sa promesse d’être vainqueurs. Le cantique n° 4 du recueil Zulu est souvent utilisé par les Frères en Christ. Voici un autre chant qui décrit nos convictions concernant Dieu.
     

    Nous croyons au shalom

     
    Le shalom est une des convictions qui nous identifient à la famille anabaptiste du monde entier. Cette conviction s’exprime de diverses manières. D’abord, c’est l’absence de guerre et de
    conflits au niveau communautaire et national. Le Zimbabwe a connu de telles périodes. Feu l’évêque Steven Ndlovu était à la tête de notre église pendant les troubles au Matabeleland dans les années 1980.
     
    Il a mobilisé les responsables nationaux des dénominations [chrétiennes] pour rencontrer Joshua Nkomo et Robert Mugabe, ce qui a débouché sur la cessation du conflit
    sanglant entre les dissidents soutenant Nkomo et la Cinquième Brigade des forces de défense du Zimbabwe. (Ce récit est rapporté dans The Gender of Piety de Wendy Urban-Mead.) Les responsables de l’église n’ont pas pris parti dans le conflit, mais se sont exprimés en faveur du shalom du Seigneur.
     
    Mme Madlela a vécu le shalom à un niveau personnel. Elle a échappé miraculeusement à un incendie dans sa maison.Quand elle a vu l’incendiaire entre les mains
    de la police, elle a dit : « Mon fils, pourquoi essaies-tu de me tuer quand je ne t’ai pas fait de tort ? Je ne t’en tiens pas rancune. 
     
    Je prie simplement que le Seigneur touche ton cœur et que tu connaisses sa puissance salvatrice. » Les hymnes de l’Église Frères en Christ affirment que nous croyons en un Dieu trinitaire. Nous les chantons avec ferveur. Lorsque nous chantons, nous affirmons ce que nous croyons ensemble en tant qu’anabaptistes pour suivre Jésus et vivre le shalom.
     
    Bekithemba Dube est conférencier à l’institut Biblique de Ekuphileni à la mission de Mtshabezi, une des plus grandes stations missionnaires des Frères en Christ du Zimbabwe. Il a enseigné au Government Teachers’ College ; il a coordonné les programme VIH / SIDA de la BICC au Zimbabwe ; et pendant de nombreuses années, il a traduit les sermons en anglais ou ndebele. Lui et sa femme ont un fils adulte qui enseigne dans l’une des écoles de la mission.
     
    Zoulou :
    Woza Thixo Wethu
     
    1. Woza Thixo Wethu
    Onga Mandla
    ethu usisize;
    Baba obusayo
    Wena onqobayo,
    Wena osizayo,
    Usibheke.
     
    2. JesuMbusu Wethu
    Nqobizithazethu,
    Uzahlule;
    Vez ‘Amandla Akho
    abakho Ukuhleng ‘
    Inhliziyo yabo
    Ime kuwe.
     
    3. Moya oyingcwele
    Woza usihole,
    Sibusise;
    Uzihlanzisise
    ‘Zinhliziyo Zethu;
    Ube phezu kwethu
    Silungise.
     
    4. Nkulunkulu wedwa,
    Abathathu ‘Munye,
    Mananjalo!
    Ubukhosi bonke
    Naw ‘Amandla Onke,
    Nal ‘udumolonke,
    Kungo kwakho.
     
     
     
    Français :
    Viens à nous, notre Dieu
     
    1. Viens à nous, notre Dieu, toi qui es notre
    force,
    Viens à notre aide maintenant.
    Toi le Père, notre seigneur,
    Toi qui es vainqueur,
    Toi qui es notre aide,
    Porte tes regards sur nous.
     
    2. Jésus notre seigneur,
    défais nos ennemis ;
    Vaincs les tous,
    manifeste ta puissance,
    La rédemption pour tous les tiens,
    Que leur cœur reste ferme en toi.
     
    3. Saint-Esprit, viens
    et conduis-nous,
    Viens et bénis nous,
    Purifie notre cœur,
    Descends sur nous.
    Rends-nous justes.
     
    4. Dieu trinitaire.
    Tiens ferme à jamais.
    Ê toi est le royaume,
    La puissance et la gloire.
     
     
     
     
     
     
     
     

     

     

  • Comment, dans notre communion mondiale, les ‘Convictions communion’ de la CMM s’expriment-elles localement dans leur magnifique variété ?

    L’édition d’octobre 2016 de Courier/Correo/Courrier explore les raisons pour lesquelles les communautés anabaptistes du monde entier se réunissent pour former la CMM. Dans les articles qui suivent, les auteurs réfléchissent à la question : Comment l’amour du Christ nous motive t-il et nous guide t-il pour aller vers les étrangers dans notre contexte local ?

    Jésus au centre dans une époque  en perpétuel changement

    L’Église d’Amérique du Nord connaît une évolution rapide. Beaucoup disent que ces changements sont aussi importants que ceux de la Réforme du XVIe siècle.Les convictions traditionnelles sont remises en question. Les anciennes structures ne fonctionnent plus. De nouvelles formesm d’église émergent. En période de changement, les convictions de base donnent du courage, de la stabilité et une base pour développer de nouvelles directions. Les sept ‘Convictions communes’ des anabaptistes contribuent à cette sorte de fondement.

    Jésus est Seigneur

    Dans certaines de nos églises, on met un accent nouveau (central pour cette nouvelle réforme) sur Jésus comme Seigneur. Tout comme nos ancêtres anabaptistes ont redécouvert un Jésus vivant après avoir été figé pendant des siècles dans le mystère et les rituels, aujourd’hui l’accent est mis davantage suivance au quotidien d’un Jésus vivant.

    Souvent Jésus Seigneur est souligné plus encore que Jésus Sauveur ; c’est bien [de la tentation] de suivre d’autres seigneurs dont nous avons besoin d’être sauvés ! La déclaration « Jésus est le Fils de Dieu » de la Conviction commune n° 2 est souvent mal comprise, surtout par mes amis musulmans. Il y a environ 13 000 croyants musulmans dans la communauté canadienne où je vis.

    Ils ont tendance à comprendre ‘Fils de Dieu’ en termes de biologie et de procréation plutôt qu’en termes de proximité relationnelle. Je préfère dire « Jésus, le Messie, est le meilleur chemin pour comprendre Dieu ». Mes amis musulmans peuvent comprendre et reconnaître Jésus comme un être humain qui a été rempli de l’Esprit de Dieu. Cela peut faciliter un dialogue concernant la façon dont nous ouvrons nos vies à un Dieu source de vie abondante et de force, en Jésus-Christ.

    Jésus est paix

    En Amérique du Nord, nous avons des désaccords et divisions, nombreux,probablement liés à des approches différentes d’interprétation de l’Écriture. Certaines églises et certains membres ont une approche plutôt littérale et ‘plate’ de la Bible. Ils ont tendance à considérer les enseignements de l’Ancien Testament et des épîtres comme de même importance que les enseignements de Jésus. La Conviction commune n° 4 est utile pour nous encourager à interpréter les Écritures à la lumière de Jésus-Christ. Nous sommes consternés par la culture des armes à feu qui s’est développée aux États-Unis et qui débouche sur la violence.

    La Conviction commune n° 5, qui met l’accent sur la paix, la justice et le partage des ressources, doit être soulignée toujours et encore. Pendant la guerre du Vietnam, le district de l’Ouest de la General Conference Mennonite Church (États-Unis) a organisé des camps d’entraînement pré-conscription, invitant tous les jeunes de 17 ans de la région à y assister. Ces sessions ont enseigné clairement l’origine des conflits et la base biblique de la paix. La plupart des participants ont choisi des alternatives à l’engagement dans la guerre. Nous avons besoin de moyens nouveaux et créatifs aujourd’hui pour que jeunes et plus âgés apprennent les uns aux autres les chemins de la paix.

    Jésus est enseignant

    Une question constante en Amérique du Nord (et probablement dans le monde) est : « Comment renforcer notre compréhension anabaptiste spécifique de la foi chrétienne tout en insistant aussi sur l’unité avec les autres chrétiens ? Comment devenir plus forts dans notre foi sans développer un esprit de compétition et de critique à l’égard de membres d’autres confessions ou d’autres religions ? » Parallèlement aux Convictions communes de la CMM, trois valeurs fondamentales ont été identifiées : ‘Jésus est au centre de notre foi’, ‘la communauté est au centre de notre vie’ et ‘La réconciliation est au centre de notre mission’.

    Ces trois valeurs fondamentales, qui l’étaient aussi pour le mouvement anabaptiste et l’Église primitive, ont pris une importance renouvelée grâce au livret : ‘Qu’est-ce qu’un chrétien anabaptiste ?’, publié par le Mennonite Mission Network en 2008, et traduit en plus de 20 langues. Mennonite Church USA a utilisé ces trois valeurs comme base de son ‘Plan déterminé’ à long terme. De nombreuses paroisses les ont utilisées dans leurs brochures pour définir leur identité. Les pasteurs ont prêché sur ces thèmes et les groupes d’étude ont trouvé que le livret était utile pour expliquer ce que signifie être chrétien.

    Dann Pantoja, de PeaceBuilders Community Inc. (Philippines), dit : « Nous les avons adoptés comme notre vision du monde ». Après un atelier en Thaïlande, les participants ont dit : « Maintenant, nous savons enfin ce que signifie être un chrétien mennonite ! » Tout en enseignant les Convictions communes et les trois valeurs fondamentales, je crois qu’il est impératif d’admettre qu’aucun d’entre nous n’a toute la vérité. Nous devons apprendre les uns des autres. En approfondissant ensemble ce que nous croyons, nous devenons plus forts. 

    Les Convictions communes des anabaptistes dans le monde définissent clairement ce que nous croyons. Elles nous aident à déterminer nos relations avec Dieu, les uns avec les autres, et avec toute la terre. Ê leur tour, ces relations nous aident à orienter nos actions. Les premiers chrétiens et les premiers anabaptistes vivaient leurs convictions avec courage, même si cela signifiait la persécution et la mort. Que ces convictions nous aident aussi à nous remplir de l’amour et du courage dont nous avons besoin pour suivre Jésus dans ces temps de changement.

    Palmer Becker été au service de l’Église toute sa vie, en tant que pasteur, missionnaire, secrétaire exécutif d’union d’églises et éducateur. Il est l’auteur de ‘Qu’est-ce qu’un chrétien anabaptiste ?’ et ‘Anabaptist Essentials : Ten signs of a unique Christian Faith’ (à paraître). Palmer et son épouse Ardys vivent à Kitchener, Ontario (Canada). Ils ont quatre enfants adultes.


  • Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun. Ci-dessous, une des commissions communique un message de leur ministère.


    Renouveau 2027 est une série d’événements étalés sur 10 ans impulsée par la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) pour marquer le 500ème anniversaire des débuts de l’anabaptisme.

    « Transformé par la Parole : Lire la Bible dans une perspective anabaptiste » (l’événement inaugural du 12 février 2017 à Augsbourg en Allemagne) contribue à la mission de la commission Foi et Vie de la CMM qui consiste à aider les églises membres à « comprendre et décrire la foi et la pratique anabaptiste-mennonite ».

    Alors qu’ont lieu de nombreuses commémorations de la Réforme, en particulier en Europe, il est important de se rappeler que les anabaptistes, eux aussi, sont issus du contexte de la Réforme et ont été grandement influencés par sa redécouverte de la Bible entant qu’autorité dans la vie et la foi chrétienne.

    Peu avant les premiers baptêmes d’adultes en janvier 1525, un membre d’un groupe d’étude biblique au cœur du mouvement anabaptiste naissant, illustra ceci de manière très claire :

    « Cependant, après que nous ayons nous aussi lu la Bible et étudié tous les sens possibles, nous sommes mieux informés. »

    La lettre continue en décrivant comment ils en sont arrivés à une compréhension plus profonde des Écritures.

    Cinq thèmes centraux – présents dans la citation ci-dessus – marquent l’éloignement para rapport aux réformateurs vers une position d’opposition :

    • Les Écritures sont le point clef de départ du renouveau apporté par la Réforme.
    • Il est primordial d’apprendre non pas uniquement par le biais d’un tiers mais par la lecture personnelle des Écritures.
    • Le groupe d’étude biblique lit en étant dans une disposition d’attente. Ils « étudient tous les sens possibles », posent des questions sur le texte et reçoivent des réponses.
    • Ils se réorientent à partir de ces nouvelles découvertes. De cette manière, ils étaient « mieux informés » par rapport aux enseignements de l’église catholique mais aussi par rapport à Zwingli et autres réformateurs.

    Être « mieux informés ». A priori, cette déclaration est plutôt positive. Mais elle renferme aussi de la douleur. En effet, elle suggère que nous étions dans l’erreur ; elle implique une disposition à abandonner les vieilles compréhensions que l’on aimait tant. C’est souvent difficile.

    La question cruciale qui est soulevée ici est : Permettrons-nous que la parole biblique (et Dieu qui veut nous parler) questionne nos convictions pour que nous puissions « être mieux informés » ? Ou est-ce que la recommandation d’« examine[r] toutes choses, reten[ir] ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21) ne s’applique qu’aux autres ?

    Jusqu’ici tous ces thèmes pourraient être considérés comme des principes protestants. Mais le cinquième point est le principe plus spécifiquement anabaptiste :

    • Le « nous » dans la citation est crucial : non seulement l’étude biblique se fait en communauté ; mais les nouvelles compréhensions des Écritures sont aussi rendues possibles en collectivité.

    Personne n’est obligé de faire partie d’une assemblée anabaptiste – la foi et la décision de devenir membre sont toujours volontaires. Une personne seule ne détient pas toute la compréhension ou tous les dons ; mais tout le monde en a une partie. Ainsi donc, il est primordial de créer un type d’étude biblique qui permette à tous de contribuer à une meilleure compréhension du texte biblique : jeunes et vieux, hommes et femmes, universitaires et cultivateurs. C’est précisément pour cette raison que le « nous » dans notre texte est si important !

    Mais plusieurs risques sont mis en évidence dans cette même citation.

    Nous permettre d’être « mieux informés » est plutôt séduisant, mais est-on à l’abris des divisions notoires de l’église qui ont eu lieu si fréquemment tout au long de l’Histoire anabaptiste ? Comment peut-on s’assurer que nous laissons la place à l’idée que toutes nos interprétations sont incomplètes et ont besoin de perceptions supplémentaires ? Et comment s’assure-t-on que cette « quête de vérité » ne se fait pas au dépend de la « quête d’unité » ?

    Si « le renouveau de la foi et de la vie » et « la transformation par la Parole » vont avoir lieu lors de la Conférence Mennonite Mondiale, il est essentiel que cela soit sous la forme de membres du Nord et du Sud, de l’Est et de l’Ouest, marchant ensemble les uns à côté des autres comme un « nous ».

    Hanspeter Jecker est membre de la commission Foi et Vie de la CMM, il est aussi professeur de théologie historique et d’éthique au Séminaire Théologique du Bienenberg, en Suisse.

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Plus de 200 responsables d’églises des Frères mennonites (MB) de 35 pays different se sont rassemblés du 7 au 11 mars 2017 en réponse à l’appel de renouveler la mission et de lancer un mouvement de prière. La famille MB mondiale a cherché la vision de Dieu pour un meilleur appel missionnaire. L’ICOMB est le résultat d’une consultation sur la mission qui a eu lieu en 1988 à Curituba, au Brésil. Maintenant, c’est elle qui a appelé l’église MB mondiale à participer à cette rencontre historique qui donna à chaque membre de l’ICOMB une conviction de l’appel de Dieu, au travers de trois ou quatre initiatives missionnaires (mondiales et locales) et d’un engagement à créer un mouvement de prière dans leur église locale.

    —David Wiebe, directeur exécutif

  • Elkhart, Indiana, États-Unis – Nora Marleni Martínez de Metapan, au Salvador, fait partie du premier groupe d’étudiants du programme régional de l’Institut de Paix et Justice du Seminario Anabautista Latinoamericano (SEMILLA).

    Ê présent, certains cours de SEMILLA sont disponibles en ligne, ce qui permet à Martinez de n’avoir à faire le déplacement que la moitié du temps.

    « Je peux faire mon propre emploi du temps, » explique Martinez, « et trouver un endroit (sa maison) où il est plus facile de me concentrer. » Elle est aussi reconnaissante de ne plus avoir à payer des frais de déplacement pour suivre les cours du séminaire.

    Les cours en ligne lui permettent également de passer plus de temps avec sa famille, de prendre soin des femmes de son église et de rencontrer d’autres femmes théologiennes.

    Ses études lui enseignent plus que de simples faits. Martinez apprend que la paix n’est pas l’absence de conflit, mais plutôt une manière de vivre au milieu du conflit, dit-elle.

    Des enseignants ont récemment mis en place un système pour que plus de cours du séminaire soient disponibles en ligne en espagnol. Le but ? Rendre l’éducation biblique et théologique anabaptiste plus accessible pour les quelques 417 millions de personnes hispanophones.

    Des éducateurs anabaptistes hispanophones d’Amérique latine et des États-Unis se sont rassemblés du 11 au 14 novembre 2016 au Guatemala. Les organisations suivantes étaient représentées :

    • SEMILLA, un séminaire anabaptiste pour l’Amérique centrale et le Mexique, basé à Guatemala.
    • Centro de Estudios Anbautistas–SEMILLA, un programme des églises mexicaines.
    • Seminario Biblico Menonita de Colombia, un séminaire de l’Iglesia Cristiana Menonita de Colombia.
    • Centro Bíblico Teológico, un programme des Iglesias Hermanos Menonitas de Colombia.
    • Seminario Bíblico Anabautista Hispano, un programme éducatif pour former des pasteurs et des responsables d’église hispaniques de la Mennonite Education Agency of Mennonite Church USA.
    • Mennonite Mission Network.

    Chacun de ces programmes ou donne des cours en ligne, ou accueille des étudiants qui ont étudié en ligne ailleurs, ou sont à la recherche de financement pour lancer leurs programmes éducatifs théologiques sur internet.

    Durant les rencontres du Council of International Anabaptist Ministries (CIM), en janvier 2016 le comité d’Amérique latine a choisit le matériel éducatif pour aider les débuts de la formation anabaptiste en ligne.

    La directrice pour l’Amérique latine de Mission Network, Linda Shelly reconnaît les avantages d’une approche collaborative : « On pouvait sentir un esprit de collaboration lorsque les représentants parlaient de leurs programmes, voyaient les similitudes et les différences et pensaient aux nouvelles opportunités offertes aux étudiants. »

    Ce groupe a aussi remarqué qu’il y a des étudiants hispanophones partout dans le monde, dans des endroits où il n’y a pas de programme pour les responsables anabaptistes, qui pourront suivre les cours en ligne, et que d’autres programmes pourraient ainsi contribuer à cette nouvelle initiative.

    Les programmes actuels ont pour nom la Comunidad de Instituciones Educativas Anabautistas (CITA). Leur vision est d’être « des anabaptistes formés en étude de la bible, en théologie et en travail pastoral pour la mission chrétienne dans le monde. » Leur mission : « Nous contribuons à la formation continue biblique et théologique en espagnol pour le peuple de Dieu dans nos réalités. » On a demandé à SEMILLA de coordonner les débuts de CITA à cause de son expérience de travail avec de multiples groupes d’églises.

    — Kelsey Hochstetler, Mennonite Mission Network

    Note : L’Anabaptist Mennonite Biblical Seminary et le Institute for the Study of Global Anabaptism (Goshen College) ont mis en place une bibliothèque biblique anabaptiste : Biblioteca Digital Anabautista, www.biblioana.org.

  • Le 2 octobre s’est tenu un référendum pour que les citoyens colombiens donnent ou ne donnent pas leur aval à l’accord entre le gouvernement colombien et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC-EP). Le processus prévoyait la participation de différents groupes de citoyens, de conseillers internationaux et, plus particulièrement, des victimes.
    L’accord comprend 6 points thématiques : (1) Une réforme rural holistique qui favorise le développement agricole, l’accès aux terres et la réduction et la pauvreté ; (2) la participation politique, y compris la gestion pacifique des conflits, l’abandon des armes pour promouvoir une politique de la réconciliation ; (3) la fin du conflit armé, la remise des armes par les FARC et leur réinsertion dans la vie civile ; (4) le respect des droits des victimes, en particulier, la vérité, la justice transitionnelle qui mène à la coexistence, à la réconciliation et à la non-répétition; (5) la solution au problème des drogues illicites ; et (6) les mécanismes de mise en œuvre, de vérification et de contresignature des accords.
    L’impact transformateur du processus se manifeste dans le cessez le feu bilatéral et l’engagement des FARC à cheminer vers leurs objectifs en usant les paroles et non les armes. Il se manifeste également dans des scènes comme celle illustrée par cette photographie, dans laquelle le dirigeant négociateur des FARC, Ivan Marquez, présente ses excuses aux victimes et est ensuite embrassé par une des victimes comme un acte de réconciliation.1 En parlant de Ivan Marquez, lorsqu’on a demandé au haut commissaire de la paix de décrire cet homme en un mot, il a simplement dit, « transformé ».
    Cependant, à l’heure de soumettre l’accord au référendum, 62% de la population s’est abstenue, et de ceux qui ont voté, 50,23% ont voté « non », et 49,76% ont voté « oui ». L’accord n’est pas passé. Dans presque toutes les régions où vivent les victimes du conflit armé, la majorité a voté « oui ». Dans les régions les moins touchées, la tendance était pour le « non ».
    Au moment du vote, tous affirmaient qu’ils étaient pour la paix, mais ceux opposés à l’accord voulaient exprimer : « La paix, mais pas dans ces termes. » Le thème était au cœur du débat partout, et il était évidemment présent dans les églises, y compris les églises anabaptistes de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM). Compte tenu de la forte campagne pour le « non » menée par les responsables de certaines des grandes églises chrétiennes évangéliques, et compte tenu de l’étroite marge de différence, il est difficile de ne pas voir l’impact décisif des églises chrétiennes évangéliques dans le résultat du referendum.
    Ceux qui ont voté « oui » voyaient le côté positif de l’accord comme un moyen pour la remise des armes en faveur d’une action politique non-violente, pour un travail pour la paix sans stigmatisation ni menace, pour la justice réparatrice, pour la priorité aux victimes et pour des propositions pour remédier aux conditions socio-économiques structurelles et pour cheminer vers un bien-être du pays et de sa population la plus vulnérable.
    Parmi ceux qui ont voté « non », certaines des préoccupations étaient que la proposition de justice transitionnelle justifierait l’impunité, qu’il n’était pas acceptable que des chefs de guérilla participent à la vie politique, qu’on donnait trop d’avantages aux démobilisés, que la réforme rurale affecterait l’économie et que l’attention préférentielle donnée aux femmes et aux personnes LGBTI, parce qu’elles ont particulièrement souffert, introduisait la théorie du genre et menaçait la famille. Ce dernier point fut particulièrement préoccupant pour beaucoup de membres des églises.
    En même temps, il est important de noter les possibles distorsions du contenu de l’accord en vue de promouvoir des positions ou des intérêts de partis politiques ; ceci fut reconnu par le directeur de la campagne pour le « non » du mouveme

    Photo : Marion Meyer

    nt d’opposition.

    En tant qu’églises, nous devons répondre à la question de savoir comment il est possible que nous soyons arrivés à des conclusions différentes (oui ou non) en nous basant sur la même Bible et en voulant affirmer la souveraineté du Christ. C’est aussi l’occasion de grandir dans la capacité à résoudre des problèmes critiques sans division, mais au contraire, fortifiés dans l’unité, à la lumière de 1 Corinthiens 12.7, qui dit que « Ê chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien de tous ».

    Entant qu’églises anabaptistes de la Colombie membres de la CMM, Dieu nous a donné la grâce d’accroitre notre capacité à louer Dieu et à travailler ensemble, tout en reconnaissant qu’il existe des différences. Cela implique des cultes communs, un travail sur l’éducation pour la paix, l’objection de conscience, l’attention aux victimes, prendre soin des enfants et des populations les plus vulnérables. Dans ce travail, il est important de reconnaître le rôle des espaces partagés entre les églises et les institutions anabaptistes avec le soutient du Comité Central Mennonite et de la CMM. Nous continuons à prier pour la paix et à unir nos forces, chacun apportant de sa lumière. Ê ce stade, nous cherchons à discerner la volonté du Saint-Esprit.

    Après le referendum, il aura des réunions et des espaces de travail et de dialogue entre le gouvernement et les partis opposés aux accords en vue de la révision de ces accords pour cheminer vers un consensus national. Il y a des mobilisations citoyennes pour ne pas revenir à la guerre pour faire parti du processus. Les FARC ont réitéré leur engagement à utiliser la parole comme un outil politique plutôt que de faire usage des armes. Mais cela signifie qu’il faut renégocier des points importants et cela en sera pas facile. En cas de succès, cela peut conduire à un accord plus inclusif de l’ensemble de la population. Et dans ce processus, nous ajoutons notre prière et notre travail pour qu’un autre groupe armé, l’Armée de Libération Nationale, entame des négociations de paix.
    Nous persisterons à travailler pour la paix en Colombie, pour son salut, confiants dans la promesse qui se trouve dans Marc 4, 26 à 29 qui dit que la graine pousse et que nous recueillerons la récolte du Royaume de Dieu.
    -Pablo Stucky, représentant regional, Amérique latine – Andes, Conférence Mennonite Mondiale
  • Bogota, Colombie – En juin 2016, le rêve de louer ensemble entant que famille mondiale s’est réalisé lorsque des jeunes Colombiens de trois dénominations différentes ont célébré l’inauguration de la Semaine de la Fraternité YABs avec un culte en commun à Bogota.

    « C’était un autre moyen de sentir la connexion qu’il y a entre les jeunes anabaptistes dans le monde, que nous ne sommes pas seuls, et que nous ne sommes pas petits non plus, » dit Lilia Paola Arangueren Caballero, une membre du comité organisateur des activités des YABs (Jeunes Anabaptistes) à Bogota.

    La Semaine de la Fraternité YABs est un événement annuel lors duquel le comité YABs de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) produit un matériel pour les jeunes anabaptistes partout dans le monde pour qu’ils puissent se rassembler autour d’un thème commun pendant la même semaine de juin. Les responsables des groupes de jeunes de Bogota ont répondu en formant des groupes de représentants de chaque dénomination anabaptiste, Iglesia Cristiana Menonita de Colombia, Iglesia Hermandad en Cristo, et Iglesias Hermanos Menonitas de Colombia pour organiser un événement.

    Les participants envoient leurs sujets de prière tout en
    priant pour les besoins nationaux et
    internationaux au culte en commun
    de la Semaine de la Fraternité
    YABs à Bogota, en Colombie.

    C’était la première fois qu’un culte en commun invitant les trois dénominations était organisé par et pour les jeunes. Même si deux des membres du comité organisateur avaient participé au Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS) en 2015, la plupart des jeunes de Bogota n’avaient jamais participé à un rassemblement de la CMM.

    Le thème du GYS : « Appelé(e) à partager : mes dons, nos dons », inspira l’événement. « Nous avons pensé qu’après ce que nous avons vécu au Sommet Mondial de la Jeunesse, un temps d’intégration, un temps pour grandir, apprendre et partager nos dons en communauté était une excellente occasion et excuse pour transporter à Bogota ce que nous avons vécu là-bas, pour pouvoir nous connaître et travailler ensemble pour l’unité entre les dénominations, » dit Jardely Martinez, une membre du comité organisateur.

    Pour pouvoir être en contact avec les autres YABs dans le monde, les organisateurs ont demandé aux jeunes d’autres pays d’envoyer des vidéos de salutations. Une compilation de ces vidéos a été projetée pendant le culte.

    Pour beaucoup, le meilleur moment du culte fut le temps de prière pour les sujets qui venaient dans le matériel pour la Semaine de la Fraternité YABs. Pour Esteban Sánchez, c’était très important de « se rendre compte qu’il y a des problèmes dans d’autres parties du monde, chez nos frères, et que nous pouvons tous nous unir dans la prière. »

    « Ce culte nous a vraiment aidé à sentir que nous faisons partie de la grande famille anabaptiste au niveau mondial », écrit Alexander Gutierrez, un membre du comité organisateur.

    Des groupes de jeunes et de jeunes adultes ont organisé des activités autour du thème de la Semaine de Fraternité Mondiale en Inde, au Paraguay, au Zimbabwe et en Indonésie. Au Botswana, en plus d’une discussion centrée sur le matériel, les jeunes sont allés ramasser les déchets, arracher les mauvaises herbes et nettoyer l’extérieur du bâtiment de leur église. Ê Chihuahua, au Mexique, des jeunes anabaptistes de la Conferencia Menonita de Mexico, membre de la CMM, se sont aussi rassemblés pour un culte en commun où ils ont chanté et discuté en petits groupes sur les questions du matériel. Ils ont prié pour les sujets de prière de chaque continent, et ont terminé en partageant un repas.

    -Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Kristina Toews

    Photos : Jardely Martínez

    *Si votre groupe de jeunes ou groupe de jeunes adultes a célébré la Semaine de la Fraternité YABs, nous vous invitons à partager vos histoires et vos photos avec la CMM en les envoyant à photos@mwc-cmm.org

    Une photo de groupe de tous les participants du culte en commun
    de la Semaine de la Fraternité YABs à Bogota, en Colombie.
  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Rudi Plett a commencé à travailler pour ICOMB à mi-temps le 10 janvier. Son premier mandat a été de m’accompagner en Inde pour visiter une église nationale. Nous avons formé des pasteurs dans trois régions sur : « le pasteur en tant que berger » et « le pasteur comme source de changement ». Nous avons visité plusieurs églises locales qui sont en train de construire de nouvelles infrastructures – quelle croissance ! Dans la région de Gadwal, le nombre d’handicapés est très élevé. Shyam Rao, doyen académique de la Petite École Biblique, a organisé un ministère. Nous avons distribué des vêtements aux hommes et aux femmes dans le village de Nagardoddi le dimanche suivant.

    —David Wiebe, directeur exécutif