Catégorie : Non classifié(e)

  • Une Église de paix renouvelée demande un engagement renouvelé l’un envers l’autre ; même envers ceux et celles qui peuvent être nos ennemis. Construire des ponts résout la déconnexion. Sans relation et connexion, la paix ne peut pas s’épanouir. C’est essentiel si nous voulons nous rapprocher des personnes qui ont une foi ou une culture différente.

    Un défi important dans les relations multiconfessionnelles et interculturelles est la perception de l’autre que nous créons sur la base d’hypothèses et de préjugés. Cela nous empêche de voir et de valoriser l’autre comme un enfant de Dieu. Pour surmonter ce défi, il est important de se rencontrer.

    L’hospitalité joue un rôle déterminant dans le développement d’une compréhension mutuelle entre diverses opinions religieuses et culturelles. Les Églises ont la responsabilité de créer des espaces où un engagement authentique peut se produire. Cependant, les Églises doivent également incarner la spiritualité d’un étranger, d’un invité, et assumer une position de vulnérabilité. Cela crée une disposition à tendre la main. L’église n’a plus à attendre pour accueillir les autres, mais peut entreprendre de nouvelles formes de relations avec les autres.

    L’Église mennonite javanaise à Jepara le fait en visitant ses voisins musulmans. Les mennonites de Jepara représentent environ 1% de la population totale, essentiellement musulmane. Il n’y a pas d’animosité entre les différentes religions à Jepara, mais même si notre Église se trouve à seulement 300 mètres du bâtiment d’une organisation islamique, il n’y a pas eu beaucoup de relations entre les chrétiens et les musulmans !

    Lorsque notre Église a décidé de prendre au sérieux l’appel à être une Église de paix, nous avons priorisé l’établissement de relations avec les personnes d’autres religions dans notre ville. La première étape fut de visiter un des jeunes leaders islamiques et de faire connaître notre rêve d’établir des relations entre les mennonites et les musulmans à Jepara. Ensemble, nous avons organisé une performance artistique et culturelle lors de laquelle nos communautés, et pas seulement nos dirigeants, pouvaient participer et apprendre à se connaître. Nous avons également mis sur pied des rencontres pour diminuer les perceptions erronées sur l’autre.

    Cela a nécessité un long processus. C’était difficile de regarder au-delà de notre suspicion (ou des idées préconçues) à l’égard de l’autre. Après sept ans, nous entretenons de bonnes relations avec nos voisins musulmans. Nous célébrons ensemble la Journée internationale de la paix ; l’Église participe à leurs célébrations d’anniversaire ; ils participent à nos célébrations de Noël, même si une fatwa interdit les musulmans de donner des salutations de Noël aux chrétiens en Indonésie.

    Prendre la position d’un visiteur demande de l’humilité. Nous abordons les autres sans avoir une image exacte de ce qu’ils sont. Cela nous oblige à aborder quelqu’un avec respect et confiance, et croire que nous avons quelque chose à apprendre de ceux et celles qui peuvent être différents. La vulnérabilité inhérente au statut de visiteur ou d’étranger fait que l’on a besoin de l’autre. Cela signifie que nous n’allons pas vers l’autre avec arrogance et pouvoir, mais avec ouverture et sincérité, étant vulnérables avec la possibilité d’être rejetés.

    Une telle approche, cependant, suscite l’espoir. En étant un invité vulnérable, nous accueillons la prière et la bénédiction de l’autre, même si l’autre est notre ennemi. C’est la posture que Jésus affiche par son incarnation. La réconciliation que Jésus offre entre l’humanité et Dieu est rendue possible grâce à son exemple comme invité dans le monde. Il s’est dépouillé et a pris la condition de serviteur, montrant ainsi l’humilité. Il a accepté la souffrance, ce qui a montré sa vulnérabilité (Philippiens 2/6-8). Sa posture a donné les moyens de réaliser la paix de Dieu (Éphésiens 2/14) qui nous donne l’espoir et le courage.

    Danang Kristiawan (Indonésie), Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

    Ce témoignage fait parti du materiel pour le culte du Dimanche de la Paix de 2017. Pour en savoir plus, cliquez ici : www.mwc-cmm.org/dimanchedelapaix

  • La Conférence Mennonite Mondiale tisse un réseau de relations au sein de la famille mennonite anabaptiste dans le monde entier via le site internet, les courriels, les réseaux sociaux, les publications et les contacts avec d’autres organisations. Voici de nouveaux maillons dans ces relations.

    • La présence de la CMM sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) s’étend et inclue maintenant Flickr, un site de partage de photos. Les images de la CMM sont organisées par événement, étiquetées par sujet et peuvent être téléchargées pour être utilisées avec des notes informatives.

      Vous pouvez voir les photos de la CMM à www.flickr.com/photos/mwcmm/.

    • Avec beaucoup de reconnaissance pour leur contribution fidèle, la CMM a dit aurevoir à certains travailleurs et donné la bienvenue à d’autres. Danielle Gonzales, volontaire SALT du MCC est retournée aux Etats-Unis et la nouvelle participante SALT, Taressa Van Dam (Etats-Unis) est arrivée pour continuer le travail de coordinatrice de la communication web au bureau de la CMM à Bogota. Au début de l’année, l’assistante des programmes internationaux du MCC au bureau de la CMM à Lancaster (États-Unis) Marianne Hlavaty a pris en charge les tâches administratives de Rebecca Pereverzoff et Sarah Cain a remplacé Kristen Hines, assistante administrative au bureau de la CMM à Kitchener (Canada) depuis 2006. Karina Derksen-Schrock, coordinatrice de l’interprétariat lors de l’Assemblée 2016, a rejoint l’équipe depuis les États-Unis au poste de coordinatrice de traduction et d’interprétation nouvellement créé.

    • Traduit en japonais par Hironori Minamino, un membre de l’Église des Frères mennonites, les éditions Word of Life Ministries ont publié Shalom, le projet de Dieu, un ouvrage du rayon de littérature anabaptiste-mennonite mondiale écrit par Bernhard Ott. Le livre en japonais est disponible à l’achat sur le site internet de Word of Life et sur Amazon.

    Karla Braun, Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Winnipeg, Manitoba, Canada – John D. Roth, secrétaire de la commission Foi et Vie de la Conférence Mennonite Mondiale, fut élu éditeur général de l’Encyclopédie Universelle Anabaptiste Mennonite en Ligne (GAMEO – www.gameo.org). Le conseil administratif de GAMEO vota de manière unanime le 19 mai 2017 pour déplacer la supervision du projet à l’Institut d’Études de l’Anabaptisme Mondial (ISGA) que John Roth dirige à Goshen College, aux États-Unis.

    GAMEO est une encyclopédie en ligne, qui a pour but de rendre accessible sur internet les 5 tomes de l’Encyclopédie Mennonite. Elle contient les 12 000 articles originaux en anglais, la plupart mis à jour avec des informations récentes, ainsi que 4 000 nouveaux articles soumis par des éditeurs bénévoles et des comités régionaux de partout dans le monde. Et le corpus continue de croître.

    « Alors que le champ de la recherche anabaptiste-mennonite (à Goshen College) s’élargie pour inclure l’Église mondiale, il est approprié de faire entrer cette longue tradition de savoir de l’Église dans l’ère digitale pour soutenir la vision mondiale de GAMEO » explique John Roth.

    GAMEO se compromet à améliorer les nouveaux articles pour inclure une représentation plus ample de l’Église mondiale.

    Avec l’ajout de GAMEO à ses projets, l’ISGA changera les objectifs de son Global Anabaptist Wiki (www.anabaptistwiki.org) pour qu’il devienne des archives en ligne pour l’église mondiale et un dépôt de ressources numériques telles que le Dictionnaire Anabaptiste de la Bible, La Bibliotheca Digital Anabautista et les ressources en lien avec les relations œcuméniques anabaptistes-mennonites.

    L’ISGA continuera à collaborer avec le « Bearing Witness Stories Project » (www.martyrstories.org), qui publie des histoires de chrétiens anabaptistes et mennonites qui ont souffert à cause de leur foi.

    La Conférence Mennonite Mondiale est l’un des six propriétaires institutionnels de GAMEO : le Comité Central Mennonite (MCC), la Société Historique Mennonite du Canada, Mennonite Church USA, la Commission Historique des Frères mennonites l’Institut d’Études de l’Anabaptisme Mondial. Un conseil d’administration, composé de représentants de ces organisations, supervise les opérations. La Conférence Mennonite Mondiale se charge d’administrer les finances du projet.

    –Un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale, basé sur des dossiers de Goshen College.

  • Recette : Enchiladas de Mole Coloradito

    Entant que mexicaine-américaine, un des aspects les plus réconfortants de ma vie en Colombie fut de me rendre compte à quel point ma culture mexicaine ressemble à la culture colombienne. Ma famille d’accueil colombienne montra beaucoup d’intérêt pour ma culture lorsque je leur racontai que ma famille venait du Mexique.

    Ma mère d’accueil m’a volontiers aidé à préparer des Enchiladas de Mole Coloradito, un de mes plats préférés que ma mère et ma grand-mère cuisinaient lorsque j’étais petite. Et heureusement parce que la préparation prit presque trois heures !

    Avant de commencer à cuisiner, il a fallu chercher les ingrédients, ce ne fut pas tâche facile car les piments ne sont pas courants en Colombie. Nous avons finalement trouvé les piments dans un grand marché couvert appelé Paloquemao.

    J’aime l’odeur des piments grillés sur le feu et la chaleur ardente de leur arôme puissant qui monte à mon nez. Le meilleur de ce plat est le chocolat mexicain dans la sauce qui donne une saveur sucrée et douce qui équilibre celle des piments Ancho (poblano).

    Photo : Danielle Gonzales

    J’étais émue de pouvoir partager ma culture avec ma famille d’accueil au travers de mon plat préféré.

    — Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par Danielle Gonzales. Danielle participa à SALT (2016-2017), un programme d’échange du Mennonite Central Committee, en Colombie entant que coordinatrice web et communications pour la CMM.

    Cliquez ici pour voir la recette en anglais : http://www.rickbayless.com/recipe/mole-coloradito-enchiladas/


  • Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun. Ci-dessous, une des commissions communique un message de leur ministère.


    Certains des mots les plus brefs mais les plus puissants de l’Écriture guident l’Église dans sa vocation de paix, de justice et de réconciliation.

    Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient proches (Ephésiens 2/17).

    C’est lui, en effet, qui est notre paix (Ephésiens 2/14).

    Et nous a confié le ministère de la réconciliation (2 Corinthiens 5/18).

    Vivez en paix entre vous (1 Thessaloniciens 5/13).

    Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix, toujours et de toute manière (2 Thessaloniciens 3/16).

    Recherchez la paix avec tous (Hebreux 12/14).

    Rechercher la paix et la poursuivre (1 Pierre 3/11).

    Le fruit de la justice est semé dans la paix pour ceux qui font œuvre de paix (Jacques 3/18).

    Alors, à nouveau, Jésus leur dit : « La paix soit avec vous. Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie. » (Jean 20/21).

    Il est clair que Dieu veut réconcilier le monde avec son intention originelle. Il est également clair que Jésus voyait son ministère comme un ministère de paix et pensait que la vocation de l’Église était censée être une vocation de paix, de justice et de réconciliation.

    Dann et Joji Pantoja, des travailleurs mennonites aux Philippines, résument l’intention de Dieu de la manière suivante :

    La paix avec Dieu (mains et bras levés vers le ciel) ;

    La paix en nous (mains et bras croisés sur la poitrine) ;

    La paix avec les autres (mains tendues aux personnes de chaque côté) ;

    La paix avec la création (mouvement des bras de droite à gauche).

    Ce petit exercice montre bien la vision globale du plan de Dieu pour la paix. Il indique les ingrédients essentiels de la paix de Dieu pour le monde : la dépendance à Dieu, la conversion et la transformation intérieure, la justice sociale, la solidarité communautaire et le souci de toute la création. Cela reflète le plan complet de Dieu tel qu’indiqué dans Ephésiens :

    Pour mener les temps à leur accomplissement :
    réunir l’univers entier sous un seul chef, le Christ,
    ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre.
    (Ephésiens 1/10).

    Les églises anabaptistes dans le monde entier ont accepté avec sérieux cette vocation de « réunir l’univers entier ». La Commission Paix estime qu’il existe plus de 70 programmes, écoles, organisations et initiatives en lien avec les églises membres de la CMM qui se consacrent à la formation, à la recherche, à l’enseignement, et à agir pour la paix. En outre, il existe environ 10 000 « organismes » de paix de la CMM, à savoir les assemblées locales de nos églises membres. Dieu appelle chacun à être une présence de paix dans son contexte.

    Cette vocation n’est pas simple. En réponse à une enquête réalisée par la Commission Paix de la CMM il y a quelques années, les paroisses mentionnèrent les défis que chaque contexte présente. Dans le sud de l’Inde, ils identifièrent le système de castes comme un obstacle majeur à la paix. Aux États-Unis, il s’agit du matérialisme, du nationalisme et du militarisme. Au Canada, on parle de la richesse. En Colombie, les efforts pour mettre fin à la guerre civile furent mentionnés. En Europe, on parle du travail avec les réfugiés. Dans certains endroits, ce sont les catastrophes naturelles comme la famine et ou les inondations. Dans d’autres endroits, être témoins de paix est risqué et génère des persécutions contre l’Église.

    Le désir d’être une « Église de paix » et d’incarner la vision ambitieuse de Dieu a amené les organisations, les agences, les écoles et les programmes de nos églises du monde entier concernées par la paix à penser à la création d’un Réseau Anabaptiste Mondial pour la Paix. Cela permettra à ces « fruits » de l’Église de partager des informations, de créer des partenariats, de diffuser les meilleures pratiques et de se solidariser mutuellement dans notre quête d’incarner le shalom de Dieu dans notre monde.

    Cette initiative en court de développement est une manière de plus au travers de laquelle la puissance de la parole de Dieu façonne le travail de la Conférence Mennonite Mondiale, de sa Commission Paix ainsi que celui des églises membres et de leurs fruits.

    Que Dieu continue de nous donner sa sagesse et le courage d’être des agents de paix, de justice et de la réconciliation révolutionnaires de Dieu dans notre monde.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Robert J. (Jack) Suderman, membre de la Commission Paix. Il vit au Canada.

  • Bogotá (Colombie) – Maria Justa Ipanaque (34 ans) n’avait jamais imaginé qu’elle ferait un jour un tour d’hélicoptère. La petite exploitante agricole, qui vit avec son époux Ezequiel Ramos Sánchez (40 ans) et ses cinq enfants à Chato Chico, dans la région de Piura au Pérou, est devenue prisonnière dans sa maison le 7 mars 2017 quand un canal gonflé a rejeté les eaux d’El Niño dans la plaine.

    « Ma préoccupation était de sauver les animaux », raconte Maria Justa Ipanaque. « Soudain, j’ai été pris au piège. L’eau a considérablement monté et il est devenu impossible de sortir. » Ezequiel Ramos a nagé 40 mètres jusqu’à ce qu’il soit en sécurité, mais Maria est restée dans la maison pendant plusieurs jours jusqu’à ce qu’elle soit évacuée par hélicoptère. «  Je n’avais aucune nouvelle d’Ezequiel, mais j’étais convaincu qu’il était vivant et que les enfants étaient avec ma belle-mère », dit-elle.

    Maria et Ezequiel ont perdu leur culture de riz qu’ils avaient semée sur leur parcelle d’un demi hectare et pour laquelle ils avaient investi environ 3 000 soles.

    Des mois plus tard, ils vivent dans une tente sur un terrain reçu du gouvernement à Nuevo Paraíso, loin de leur ferme. « Nous savons que maintenant nous ne pouvons pas vivre près de la ferme, mais nous pouvons l’utiliser pour planter notre nourriture et générer quelques revenus. » Ils espèrent construire une maison sur leur nouvelle parcelle.

    « Dieu connaît tous nos besoins », dit Maria qui continue d’espérer une vie meilleure et plus d’éducation pour ses enfants.

    Les inondations, qui ont touché les 11 Églises des frères mennonites de la Conferencia Peruana Hermanos Menonitas (CPHM), ont fait plus de cent victimes et affecté plus d’un million de personnes dont plus de 19 000 vivent encore dans des abris temporaires depuis des mois. Les maisons, les établissements d’enseignement et de santé et les infrastructures d’assainissement ont été endommagés et de nombreuses cultures ont été détruites, mettant à rude épreuve les moyens de subsistance.

    La Conférence Mennonite Mondiale facilite une réponse interdépendante à la catastrophe avec tous les partenaires anabaptistes pour soutenir l’aide que l’Église péruvienne des frères mennonites apporte à ses membres et ses communautés.

    La CMM a réuni MB Mission, le Comité central mennonite (MCC) et ICOMB pour former un comité directeur qui a nommé Anthony Sanchez comme coordonnateur d’une aide humanitaire intermennonite d’une durée de six mois, financée conjointement par le MCC et MB Mission.

    Ayant une expérience antérieure comme facilitateur de la participation de l’Église dans une intervention communautaire en cas de catastrophe avec le MCC et Mencoldes (un programme de développement des Églises mennonites et des frères mennonites de Colombie), Anthony Sanchez évaluera les besoins, conseillera et formera le comité d’intervention en cas de catastrophe et les groupes locaux constitués par la CPHM et communiquera avec les organisations concernées.

    Au lendemain des inondations, la CMM, MB Mission, ICOMB et le MCC ont aidé l’Église péruvienne à distribuer de l’eau, de la nourriture, des ustensiles de cuisine et un soutien financier. Le représentant régional de la CMM, Pablo Stucky, a dirigé des ateliers sur la résilience et l’accompagnement en cas de traumatisme. La Commission Diacres de la CMM a fourni le financement de ces ateliers.

    L’intervention intermennonite aidera la CPHM à apporter une aide humanitaire aux familles affectées dans les villes et les communautés environnantes de Piura et de La Libertad. Le projet comprendra l’installation de réservoirs d’eau dans une communauté pour améliorer les conditions sanitaires de base et l’assainissement ; la reconstruction et la rénovation de maisons endommagées de 55 familles ; et un soutien pour le rétablissement de l’agriculture et d’autres moyens de subsistance pour 50 familles.

    En outre, le projet offrira une formation sur la préparation aux catastrophes, la guérison des traumatismes, l’assainissement et le renforcement des capacités pour les responsables d’Église.

    La Commission Diacres de la CMM enverra une autre délégation en octobre 2017 pour encourager l’Église et offrir d’autres ateliers sur la guérison des traumatismes, la préparation aux catastrophes et les soins de santé de base.

    La CMM et d’autres partenaires mennonites sont « une bénédiction de Dieu sur nous », dit Antonio García, responsable de la CPHM. « Cela nous rend responsables et engagés, cette aide sera une bénédiction pour les Églises ici au Pérou et un témoignage pour la communauté. En tant qu’Église, nous partageons les besoins de la communauté. »

    « Je suis béni et reconnaissant d’avoir cinq enfants et du fait que tout le monde se prépare et étudie pour une meilleure condition de vie », explique Ezequiel. Lui et Maria sont membres de l’Église des frères mennonites à Chato Chico. Ils sont une des 105 familles qui ont reçu le soutien d’un programme pour améliorer le logement et rétablir les moyens de subsistance.

    « Nous remercions Dieu pour l’aide que nous avons reçue par l’entremise de l’Église. »

    —un communiqué émis conjointement par la Conférence Mennonite Mondiale, le MCC, ICOMB et MB Mission.

    Les dons peuvent être acheminés au MCC avec la désignation « Peru Disaster Response » ou effectués en ligne à www.mcccanada.ca (au Canada) et à www.mcc.org (aux États-Unis).

  • Akron, Pennsylvanie USA – Les secours coordonnés par les anabaptistes sont sur le point d’arriver aux 1,4 millions de personnes déplacées par le conflit armé dans la région du Kasaï en République Démocratique du Congo (RDC). Ils incluent des denrées alimentaires, des articles ménagers et des abris de secours.

    Les secours organisés et mis en œuvre par les comités de secours des églises mennonites et frères mennonites congolaises et coordonnés par le Mennonite Central Committee (MCC) sont financés par la Conférence Mennonite Mondiale et d’autres organisations d’églises anabaptistes.

    La crise a commencé il y a un an, lorsqu’un groupe de miliciens local appelé Kamuina Nsapu et les forces de sécurité nationales se sont affrontés pour l’obtention d’un poste politique. Le conflit armé s’est intensifié, et les milices et les forces de sécurité s’en sont pris aux civils en les forçant à rejoindre leurs groupes, en infligeant mutilations et viols et en commettant des massacres.

    « Ce fut l’enfer sur la terre pour beaucoup d’entre nous, pas seulement pour les mennonites, mais aussi beaucoup de pacifistes de la région qui ont été pris dans ce tourbillon » raconte Rod Hollinger-Janzen de l’Africa Inter-Mennonite Mission (AIMM).

    Parmi les personnes déplacées en RDC se trouvent au moins 8 000 mennonites. « Partout où le conflit s’est répandu, il y avait des églises mennonites » explique Rod.

    Les responsables d’églises rapportent que 36 mennonites ont été tués parmi les 3 300 décès estimés par l’ONU depuis octobre de l’année dernière. Les bâtiments d’églises et les écoles des églises ont été endommagés ou détruits.

    Les responsables mennonites nationaux et locaux de RDC – des églises membres de la CMM – sont essentiels aux secours, qui se concentreront initialement autour des villes de Tshikapa dans la province du Kasaï et de Kikwit dans la province du Kwilu, où de nombreuses personnes ont fui. Les responsables représentent la Communauté Mennonite au Congo (CMCo) et la Communauté des Églises de Frères Mennonites au Congo (CEFMC).

    « La CMM aujourd’hui joue un rôle important : celui de rassembler les membres de la famille mennonite ensembles pour promouvoir l’unité, la communion fraternelle et pour aider un membre dans la souffrance, les mennonites congolais, en utilisant son bras incarné par les différents partenaires, unis dans l’action pour plus d’efficacité et pour éviter la dispersion, » raconte un responsable d’église congolais (nom non-divulgué pour des raisons de sécurité). « Dans cette action les mennonites vont se faire connaître et vont pouvoir partager les valeurs mennonites qui sont restées presque inconnues au niveau du Congo. Je pense que nos églises vont élargir l’espace de leur tente. »

    Une équipe d’évaluation congolaise a visité la région du Kasaï en juillet et a constaté de grandes carences de nourriture et une malnutrition croissante. Les familles ont dû quitter leurs champs et leurs animaux lorsqu’ils ont fui la violence, et les aliments disponibles à l’achat sont très coûteux.

    « Beaucoup de gens ont faim ou mangent une fois par jour », déclare Mulanda Jimmy Juma, représentant du MCC en RDC.

    De plus, l’équipe d’évaluation rapporte que les familles ne disposent pas d’articles de base tels que de la literie, des ustensiles de cuisine et des bidons pour transporter l’eau.

    « La CMM soutient les églises nationales mennonites, la CMCo, la CEFMC et la Communauté Evangélique Mennonite, et celles en Angola qui aident également les réfugiés congolais », raconte le secrétaire de la Commission Diacre, Henk Stenvers. « La CMM met en lien nos membres en difficulté et l’Église mondiale avec des appels à la prière, un soutien financier et en partageant des informations sur la situation. »

    Sept organisations anabaptistes travaillent ensemble pour lever des fonds et sensibiliser à la crise, qui a été largement ignorée par les médias occidentaux. Ces organisations sont l’International Community of Mennonite Brethren (Communauté Internationale des Frères Mennonites), MB Mission, Mennonite Church Canada Witness, et Mennonite Mission Network, en plus de la CMM, de l’AIMM et du MCC.

    Pour contribuer aux secours en RDC vous pouvez faire un don en ligne sur mcc.org/congo-relief.

    ­­ un communiqué du MCC avec des dossiers de la CMM. 

    Communiquer la communauté

    Alors que vous priez pour vos frères et sœurs qui souffrent à cause de la violence et du déplacement forcé en République Démocratique du Congo, la Conférence Mennonite Mondiale vous invite à nous envoyer vos messages d’encouragement et de solidarité pour que nous les partagions avec les églises là-bas.

    Prenez une photo de votre assemblée avec un écriteau qui dit « Prions pour la RDC ». Envoyez vos messages et vos photos par courriel à photos@mwc-cmm.org et publiez-les sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) en utilisant le hashtag #mwcmm.

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Jésus a dit : « Vous aurez des tribulations dans le monde. » Aux nouvelles, on nous parle d’ouragans, de typhons, des inondations causées par El Niño, de tremblements de terre et de dirigeants politiques qui sèment la pagaille. Jésus a ajouté : « mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. » (Jean 16/33)

    Les bonnes nouvelles

    RDC

    Dans la ville de Kiwit, là où se trouve aussi le siège social de l’église FM, nous avons accueilli plus de 5000 personnes en déplacement. Plusieurs d’entre elles demeurent dans des familles Mennonites.

    Angola

    ICOMB a mis sur pied un programme d’une durée de deux ans pour soutenir le renouveau et cultiver un nouveau modèle d’église locale de la conférence IEIMA. Nous sommes en collecte de fonds pour couvrir les dépenses et soutenir les réfugiés qui proviennent du Congo.

    Mondial

    Le Fonds mondial de bourses d’études a reçu un don le mois dernier. Cela nous a permis d’offrir des bourses d’études pour toutes les personnes éligibles cette année !

    —David Wiebe, directeur exécutif

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Crise au Congo

    Un membre d’une église congolaise que nous ne pouvons identifier pour des raisons de sécurité nous a partagés : « Plusieurs des gens autour de moi ont vu leurs proches tués à coups de machettes. Ils souffrent de la faim, un manque de soins médicaux et un esprit abattu qui agit peut-être comme une protection contre une trop grande souffrance émotionnelle et spirituelle. » Au Congo, les conflits armés ont déplacé plus de 1,4 million de gens, incluant 8 000 Mennonites. Les gens ont tout abandonné, laissant derrière eux champs et troupeaux.

    Nos membres FM accueillent des réfugiés – aussi bien du côté angolais de la frontière. Accompagnez-nous dans la prière pour Gérard Mambakila, président of CEFMC (Conférence FM), et pour Communauté Mennonite au Congo qui a désigné des personnes clés pour gérer cette crise. Vos prières sont tellement importantes pour nous! Sept organisations anabaptistes travaillent ensemble pour lever des fonds et sensibiliser à la crise, qui a été largement ignorée par les médias occidentaux. Ces organisations sont l’International Community of Mennonite Brethren (Communauté Internationale des Frères Mennonites), MB Mission, Mennonite Church Canada Witness, et Mennonite Mission Network, en plus de la CMM, de l’AIMM et du MCC.

    En savoir plus sur la crise et la réponse de MWC.

    —David Wiebe, directeur exécutif

  • Etre en service dans une partie du monde située relativement près de chez vous et où la langue majoritaire est la même que la vôtre peut sembler plutôt facile. Mais pour les participants du Young Anabaptist Mennonite Exchange Network (YAMEN) qui viennent de pays d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud et sont en service dans d’autres pays du même continent, les différences sont évidentes.

    YAMEN est un programme commun du MCC et de la Conférence Mennonite Mondiale, une communauté spirituelle mondiale de tradition anabaptiste. Un objectif important du programme est de tisser des liens entre les églises anabaptistes de différents endroits du monde.

    Le programme YAMEN s’adresse à des jeunes de tous les pays exceptés des Etats-Unis et du Canada et les envoie en service dans un pays en dehors de leur pays d’origine, des États-Unis et du Canada.

    Voici le témoignage de certains de ces participants de YAMEN d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud :

     Erica VanEssendelft)

    Juan Torrico Soliz – Un bolivien en service au Mexique

    Juan Torrico Soliz, 21, est de Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie et il est en service à Mexico entant qu’assistant d’hospitalité à Casa de los Amigos, où il réside également. Avant de se rendre au Mexique, Soliz faisait des études de tourisme et de gestion hôtelière et travaillait dans une garderie.

    Un des plus grands chocs pour lui fut d’arriver dans une ville de plus de 21,2 millions d’habitants. Sa ville natale de près d’un million d’habitants semble minuscule comparée à la zone urbaine de Mexico. Ce fut aussi difficile pour lui de s’habituer à la structure de la journée.

    « Le repas de midi ici (à Mexico), selon où vous travaillez, dure une heure ou deux, mais en Bolivie tout est fermé à l’heure du repas. Ici, je mange mon repas de midi entre 15h et 16h, mais chez moi, je mangeais à midi ou à midi et demi. Les horaires de la journée sont tellement différents et ce fut très difficile de s’habituer. »

    Comme les autres, il eut des malentendus dans sa langue maternelle.

    « Au Mexique, une paille pour boire est un popote, mais en Bolivie on dit bombilla. Au Mexique, une bombilla est une ampoule, vous pouvez vous imaginer les drôles de conversations que cela peut donner » raconte Soliz dans un éclat de rire.

    Il est l’un des rares participants de YAMEN qui ne vit pas dans une famille d’accueil. Cependant, il dit que c’est important de construire des relations avec des personnes locales.

    « Même si je ne vis pas avec une famille d’accueil, je crois qu’il est important de trouver un équilibre entre le soutien de personnes dans le pays d’accueil et la communication avec la famille. »

     Rebecca Smucker)

     Juliana Arboleda Rivas – Une colombienne en service en Bolivie

    Originaire de Quibdo, Chocó en Colombie, Juliana Arboleda Rivas est en service à Santa Cruz, en Bolivie, à Stansberry Children’s Home.

    Rivas raconte que les pasteurs de sa communauté remarquèrent sa passion pour le service et l’encouragèrent à partir avec YAMEN.

    « Ça a été une expérience enrichissante. Je n’ai pas les mots pour exprimer le bonheur que je ressens. Heureuse heureuse heureuse heureuse heureuse » dit-elle avec émotion.

    « Je savais que ça allait être diffèrent, mais j’étais prête à tout. Je suis Juliana, la femme intrépide, prête à affronter les défis. »

    Rivas raconte qu’elle a appris des leçons importantes tout au long du séjour.

    « J’ai appris à travailler en équipe, ce qu’est la valeur du service ainsi que le dévouement et l’amour donné sans attendre que les choses changent. Je suis heureuse d’avoir rencontré des gens qui ont enrichit ma vie. »

    Jhon Alex Martínez Lozano – Un colombien en service au Nicaragua

     Andrew Claassen)

    Jhon Alex Martínez Lozano vient de la petite ville de Basurú dans le Chocó, en Colombie où il travaillait dans une mine d’or, faisait du bénévolat avec l’église des Frères Mennonites, et étudiait le radio-journalisme. Avec YAMEN, il est assistant communautaire dans une organisation appelée Podcasts for Peace dans la capitale du Nicaragua, Managua.

    Lozano craignait que son ethnicité colombienne soit un obstacle à son intégration dans la communauté.

    « Avant d’arriver ici, j’avais peur du racisme, que l’on me discrimine parce que je suis colombien et parce que la Colombie a été touchée par l’addiction et le trafic de drogue. Des gens m’en ont parlé et ont essayé d’aborder le sujet plusieurs fois mais ça n’a pas été trop mal. »

    Lozano a été prévenu que la zone où il allait travailler à Podcasts for Peace avait une mauvaise réputation.

    « Je ne marche pas dans la rue avec la peur que l’on m’agresse ou que l’on me vole parce que je me sens comme avec ma famille ici. »

    « Un jour, je me promenais avec une famille dans Acahualinca et je leur parlait de cela (la réputation du quartier), cette famille me répondit qu’elle ne permettrait pas qu’il m’arrive quoi que ce soit, et ça a aidé à ce que je me sente beaucoup plus en sécurité. »

    Lozano raconte que YAMEN lui a permis d’explorer sa foi plus profondément et de différentes manières et l’a aidé dans la relation à l’autre.

    « Mon séjour au Nicaragua a été un temps pour Dieu. J’ai beaucoup appris et je vais continuer d’apprendre. »

    Pour en savoir plus sur YAMEN, allez sur mwc-cmm.org/fr/yamen.

    Article par Rachel Bergen

    Communiqué commun de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité Central Mennonite.

     

  • Winnipeg, Manitoba, Canada – « La situation est très grave » affirme Francisca Ibanda, représentante régionale de la Conférence Mennonite Mondiale pour l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest.

    L’ONU prévoit que plus de 50 000 personnes de la République Démocratique du Congo se réfugient en Angola en 2017, pour fuir les attaques violentes dans le centre de la région. Ils étaient 1 000 en mars, et déjà 20 000 en mai, le chiffre ne cesse d’augmenter, influencé également par la situation économique, sociale et politique instable de la région de l’Afrique du centre.

    De nombreux membres des églises mennonites de la province du Kasaï appartenant à la Communauté Mennonite au Congo ont fui vers la province voisine de Bandundu ou ont traversé la frontière vers la province de Lunda Norte en Angola.

    Un certain nombre de mennonites réfugiés en Angola préfèrent rejoindre une église mennonite locale plutôt que de vivre dans un camp de réfugiés, raconte Ibanda. Elle donne l’exemple des pasteurs mennonites Moise Kalondji et Malu Bakatuambisha de Tshikapa, en RDC, qui sont hébergés par un pasteur mennonite en Angola. Kalondji est accompagné de ses huit enfants, mais Malu cherche à faire venir ses quatre enfants desquels il a été séparé au Congo.

    « Priez pour la paix » demande Ibanda.

    L’Angola fait face à ses propres défis économiques suite à la baisse des prix du pétrole. Les églises mennonites en Angola, historiquement formées de réfugiés également, répondent à la crise alors qu’elles-mêmes vivent dans la pauvreté.

    —Karla Braun, Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • La Conférence Mennonite Mondiale tisse un réseau de relations au sein de la famille mennonite anabaptiste dans le monde entier via le site internet, les courriels, les réseaux sociaux, les publications et les contacts avec d’autres organisations. Plusieurs nouveaux points de rencontre ont été créés au cours du semestre écoulé.

    • « Renouvelée, l’Église de paix construit des ponts » est le thème du matériel pour le culte du Dimanche pour la Paix de cette année. Il contient des notes pour le message de Thomas Yoder Neufeld sur le thème « Le Christ est notre paix » tiré d’Ephésiens 2: 11-22, des histoires de constructeurs de paix anabaptistes en Indonésie, en Colombie et en Zambie, des prières et des suggestions d’illustrations. La CMM publie annuellement trois documents de matériel de ressources pour le culte : le matériel du Dimanche de la Fraternité Mondiale le 25 janvier, le matériel du Dimanche pour la Paix le 21 septembre et un document assemblé par le comité YABs (jeunes anabaptistes) pour les jeunes et les jeunes adultes, à utiliser au cours de la troisième semaine de juin.

    Cliquez ici pour télécharger les documents du Dimanche pour la Paix.

    • Les représentants régionaux transmettent les histoires de la CMM bien au-delà de l’anglais, de l’espagnol et du français, les langues officielles. Les articles du magazine Courrier sont maintenant disponibles en chinois, coréen et japonais et certaines parutions de Info, la lettre de nouvelles électronique mensuelle, sont disponibles en hindi, coréen et japonais. Les traductions chinoises d’Info sont disponibles depuis février 2017.

    Visitez mwc-cmm.org/courrier pour lire le magazine Courrier en ligne dans ces langues. Envoyez vos courriels à bogota@mwc-cmm.org en indiquant votre préférence de langue afin de recevoir des informations spécifiques.

    • Vous pouvez revivre les idées et l’inspiration de l’Assemblée 2015 dans les actes. Publié en février 2017, le volume rassemble les discours des sessions plénières, les salutations œcuméniques, les chants, les listes du programme et plus encore.

    Visitez mwc-cmm.org/pa2015actes pour voir ou télécharger le livre.

    —Karla Braun, Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale