Catégorie : Non classifié(e)

  • Bogotá, Colombie – La Conférence Mennonite Mondiale tisse un réseau de relations au sein de la famille mennonite anabaptiste dans le monde entier via le site internet, les courriels, les réseaux sociaux, les publications et les contacts avec d’autres organisations. Voici quelques nouvelles pour rester en lien.

    • Qu’est ce que la CMM et que fait-elle ? Regardez la vidéo de l’année passée en revue qui sortira en janvier.

    • Tous les ans, pour les dimanches spéciaux, la CMM créé un matériel pour le culte que l’on peut télécharger sur le site. Préparez votre culte à l’aide des suggestions de chants, de points clefs pour la prédication, de témoignages et d’illustrations venus de différents contextes culturels. Les représentants régionaux de la CMM pour l’Afrique contribuèrent à notre kit pour le Dimanche de la Fraternité Mondiale 2018. Le matériel pour le Dimanche de la Paix 2017 « Une église de paix renouvelée construit des ponts » et de la semaine de la Fraternité YABs 2017 « Rechercher la paix » sont aussi disponibles. Cliquez ici pour télécharger le matériel pour le culte du Dimanche de la Fraternité Mondiale 2018.

    • Les représentants régionaux sont le premier point de contact des églises nationales avec la CMM. Mariano Ramirez (de République Dominicaine), pasteur et membre de du comité exécutif de l’association d’églises évangéliques mennonites à Saint-Domingue, en République Dominicaine, a été choisit pour être le représentant régional pour l’Amérique Latine et la région des Caraïbes. Mariano a travaillé entant que comptable, économiste et exerce entant qu’avocat.

    • Le Réseau Mennonite Francophone (RMF) partage des informations et des témoignages -en français- qui intéressent les membres francophones de notre communauté. Récemment, huit écoles et six autres organisations ont signé un accord avec la FATEAC, une école biblique de la Côte d’Ivoire pour donner des cours en-ligne de théologie anabaptiste. Lisez l’article ici (seulement en français).

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Winnipeg, Manitoba, Canada – Antonio García Dominguez, responsable de la conférence péruvienne des Frères mennonites a affirmé : « Nous étions anéantis… mais nous remercions la CMM qui nous a rendu visite et nous a apporté des paroles de réconfort et d’encouragement, des paroles d’espérance et d’amour. »

    La Conférence mennonite mondiale et les organismes mennonites se sont associés pour mettre leur foi commune en action en réponse aux catastrophes qui ont frappé les membres de la famille anabaptiste mondiale cette année.

    Des inondations torrentielles causées par El Niño au Pérou ont détruit les maisons et les moyens de subsistance de plus d’un million de Péruviens. Le Mennonite Central Committee (Comité central mennonite – MCC), l’ICOMB (International Community of Mennonite Brethren – Communauté internationale des Frères mennonites”), la mission des Frères mennonites et la CMM ont engagé Antony Sanchez pour qu’il évalue les besoins, coordonne la réponse à ces besoins et forme et équipe les Églises locales pour qu’elles puissent venir au secours de la population.

    Selon Antony Sanchez, « Les frères et sœurs péruviens ont été très accueillants, très ouverts et désireux d’apprendre et d’aider. J’ai pu m’associer à leur vision et, avec l’aide de ces organismes, j’ai pu répondre à leurs besoins en soulignant leurs dons et leurs compétences, ayant toujours à l’esprit que nous sommes membres d’une famille mondiale. Nous sommes entre les mains de Dieu et nous sommes en même temps nous-mêmes les mains de Dieu qui apportent sa présence aux autres. »

    Au mois d’avril, le représentant régional de la CMM, Paul Stucky, spéricaliste des questions de traumatisme, a rendu visite aux Églises et est revenu au mois d’octobre avec une délégation de la Commission Diaconie (Henk Stenvers, Elisabeth Kunjam).

    Au cours de l’année écoulée, un conflit qui se préparait entre des factions tribales et gouvernementales en RDC a éclaté en violence généralisée, forçant plus d’un million de personnes à fuir leur maison, après avoir été parfois témoins de l’assassinat de leurs proches et de leurs voisins. Des milliers de membres de la Communauté mennonite au Congo (l’une des trois Églises congolaises) vivent dans la forêt ou ont fui vers d’autres parties du pays, vers l’Angola voisin, ou vers des camps de réfugiés. D’autres encore ont été accueillis par des mennonites.

    La CMM coopère avec le MCC ; Mennonite Mission Network (le Réseau missionnaire mennonite) ; MB Mission (la mission des Frères mennonites) ; Africa Inter-Mennonite Mission (la Mission inter-mennonite pour l’Afrique) ; Caisse de Secours; Mennonite Church Canada Witness ; Konferenz der Mennoniten der Schweiz (Alttäufer), Conférence mennonite suisse (Anabaptiste); et ICOMB pour apporter à environ 200 familles une aide humanitaire stratégique avec les ressources locales au travers des Églises et des partenaires de RDC (pour plus de détails lire le rapport du MCC en anglais).

    Une délégation de la Commission Diaconie doit visiter les Églises mennonites de RDC en décembre.

    « Les diacres avancent avec les Églises, écoutent leur histoire, prient et montrent que l’Église mondiale est solidaire avec elles. » a affirmé le secrétaire de la Commission Diaconie Henk Stenvers.

    En août 2017, les inondations de la mousson ont frappé le Népal, certaines parties de l’Inde et le Bangladesh. Des millions de personnes ont été touchées. Des centaines ont trouvé la mort.

    Le MCC et la Société de secours comunautaire des Frères, partenaires anabaptistes, aident 323 familles à retrouver leurs moyens d’existence (pêche, maraîchage et potagers) et leur fournissent des abris et des moustiquaires. De plus, le projet prévoit le forage de 15 puits et aidera à réparer la maison de sept responsables des Églises des Frères en Christ de la région.

    Pour Antony Sanchez, « La coopération de ces organismes mennonites et leur réponse commune on été un témoignage d’unité ». Tant au plan pratique qu’au plan spirituel, ils suscitent une puissante synergie. L’esprit qui agit parmi nous crée davantage d’unité et augmente la foi et la confiance que Dieu prend soin de nous. »

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Témoignage du Renouveau 2027 : Les anabaptistes aujourd’hui

    Renouveau 2027 est une série d’événements étalés sur 10 ans, pour commémorer le 500ème anniversaire des débuts du mouvement anabaptiste. Cette série met en lumière certains personnages historiques et figures contemporaines du mouvement.

    Nellie est une femme qui a été pionnière dans bien des domaines malgré les conditions défavorables dans l’Église des Frères en Christ du Zimbabwe. Elle a été une prédicatrice appréciée tout au long de sa vie, en particulier lors de grands rassemblements tels que des unions d’églises.

    Après 25 ans de mariage avec le révérend Peter Mongameli Mlotshwa, Nellie devint veuve alors que ses cinq enfants allaient encore à l’école et avaient besoin que l’on s’occupe d’eux.

    Ê partir de son veuvage elle devint encore plus impliquée dans le travail de l’église.

    Nellie fut la première femme frère en Christ originaire du Zimbabwe à enseigner dans une école biblique, ce qu’elle fit pendant 22 ans en tout. Anciennement institutrice, elle commença à enseigner à Ekuphileni Bible Institute en 1969.

    Nellie fut la première femme frère en Christ du Zimbabwe à obtenir un diplôme de licence en théologie du Theological College of Zimbabwe à Bulawayo en 1992.

    Nellie est la seule femme à qui on a demandé d’être la proviseur remplaçante d’une école biblique (2002-2005). Elle dirigea Ekuphileni Bible Institute lors du pic de l’inflation au Zimbabwe et elle « fit tout son possible pour garder l’école à flot malgré les nombreuses difficultés. »

    Nellie fut la première femme frère en Christ du Zimbabwe à siéger au conseil exécutif de l’église nationale dans les années 80.

    Nellie fut la première présidente de l’Anabaptist Women Theologians in Africa (Femmes Théologiennes Anabaptistes en Afrique) entre 2003 et 2010, en relation avec la Conférence Mennonite Mondiale.

    Nellie a conseillé et continue de conseiller de nombreux responsables d’église. On vante ses mérites comme étant « l’un des meilleurs leaders de la Conférence Frères en Christ du Zimbabwe. »

    Nellie a collaboré à un article « The Place of the Holy Spirit in Local Congregations, » (La place du Saint Esprit dans l’église locale) dans Life in the Spirit de John Driver, disponible dans le Rayon de littérature anabaptiste mondial.  

    Nellie est le type de leader qui lorsqu’elle parle, pousse les gens à s’arrêter et à réfléchir. Elle participe toujours activement dans les affaires de l’église, du haut de ses 80 ans.

    —Un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par Barbara Nkala. Barbara est la représentante régionale de la CMM dans le Sud de l’Afrique. Elle fit une présentation sur les femmes prédicatrices contemporaines chez les frères en Christ (1960-2010) lors de Crossing the Line: Women of Anabaptist Traditions Encounter Borders and Boundaries une conférence à l’Université Eastern Mennonite , à Harrisburg, Virginie aux Etats-Unis.

  • Winnipeg, Manitoba, Canada – John Penner, quatre-vingt-neuf ans, se rend toujours au travail trois fois par semaine pour s’occuper du commerce qu’il tient avec ses fils à Calgary. Le temps des voyages est terminé – il marche avec une canne et sa femme marche à l’aide d’un déambulateur – mais « nous essayons de rester actifs et aussi d’aider les autres ».

    Avec l’aide de Abundance Canada (anciennement Mennonite Foundation of Canada), ils créèrent la fondation Penner Family Foundation Fund pour distribuer l’argent à quelques 17 organisations, dont la Conférence Mennonite Mondiale.

    John est réfugié de l’Union Soviètique, arrivé au Canada en 1948 après cinq ans d’errance à travers l’Europe, il a depuis longtemps troqué la vie dure pour le dur travail. « C’est une bénédiction d’avoir ce que nous avons [y compris deux fils qui ont chacun deux enfants] … donc nous avons commencé à redistribuer. »

    « Quand nous avons commencé nous ne donnions pas de grandes sommes, raconte John, mais nous nous sommes rendu compte que l’on est béni en donnant. »

    Pour John et Katie il est évident qu’avoir une bonne gestion signifie se montrer généreux. Ils donnent á leur église, Foothills Mennonite, à Calgary et à des organisations comme le Mennonite Central Committee et la Conférence Mennonite Mondiale.

    « Nous croyons que si nous donnons de l’argent… alors nous faisons partie de la bénédiction qui se repend. »

    Il y a quinze ans, John et Katie mirent en place un plan de dons à long terme pour la CMM.

    Larry Miller, ancien secrétaire général, a motivé les Penner à donner sur la durée à la Conférence Mennonite Mondiale. Larry Miller raconta à John comment les églises contribuent fortement lorsque la CMM tient son Assemblée ; cependant, pendant les cinq années entre chaque conférence, il est difficile de récolter assez d’argent pour subvenir aux besoins de construction de relations au sein de la famille mennonite mondiale.

    John et Katie décidèrent d’aider en mettant de côté 200 000 dollars pour que la CMM puissent toucher les intérêts et avoir une rentrée d’argent stable durant les années maigres.

    « Nous serions enchantés de parler avec ceux qui sont intéressés par l’idée d’établir un plan de dons à long terme pour aider la CMM à développer une base stable de fonds pour soutenir notre travail de création d’espaces pour des relations et un soutien mutuel entre les églises anabaptistes partout dans le monde, » explique Arli Klassen, responsable du développement. La CMM a pensé un guide pour gérer les investissements et la dépense de legs et de dotations afin de générer des sources de financement perpétuelles.

    « Je suis reconnaissant de pouvoir donner, » dit John. La fondation créé une culture de générosité dans leur famille, pour Katie, leurs enfants, et il espère, un jour, leurs petits-enfants. « Nous voyons que c’est bon de donner ensemble. »

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Une troupe de théâtre de l’église Mennonite de Villa Adelina, en Argentine, donna une représentation devant des centaines de mennonites et de passants dans un parc dans le centre de Buenos Aires le 16 septembre 2017, mimant les défis et les difficultés qu’affrontent les jeunes : la violence, la drogue, la promiscuité, l’avarice et la mort elle-même.

    Alors qu’elle représente la jeunesse argentine, l’actrice Laura Burgos semble parfois pétrifiée devant les acteurs qui interprètent les menaces, mais elle cherche aussi à échapper à leur prise. Un personnage christique de blanc vêtu, interprété par Diego Gonzalez, la sauve du mal tout en esquissant d’élégants pas de danse.

    La pièce faisait partie d’un festival de trois heures à Puerto Madero, un quartier de Buenos Aires où les premiers missionnaires mennonites américains arrivèrent en 1917. Le rassemblement fut composé de vidéos projetées sur grand écran, d’un programme pour les enfants, de la musique, poésie, des prédications et des messages de salutation d’autres dénominations. Les mennonites d’Argentine célébraient le centenaire de l’arrivée de J.W. et Emma Shank, ainsi que de T.K. et Mae Hershey du Mennonite Board of Missions des États-Unis. John Lapp et Linda Shelly du Mennonite Mission Network des États-Unis et Nelson Kraybill de la Conférence Mennonite Mondiale apportèrent les salutations de leur organisations respectives.

    Mario Snyder prend la parole devant plusieurs centaines de mennonites de toute l’Argentine lors du festival en plein-air pour le centième anniversaire du témoignage mennonite dans le pays. La célébration eut lieu à Porto Madero, où les premiers missionnaires débarquèrent en 1917. Photo : J. Nelson Kraybill.

    Ê plusieurs reprises, les responsables d’église argentins soulignèrent les trois distinctions du message anabaptiste : Christ est le centre de notre foi, la communauté est le centre de notre vie, la réconciliation est le centre de notre travail. Un autre aspect important fut le thème gémellé du pouvoir du Saint Esprit et de l’engagement pour la mission. Un mouvement charismatique qui a balayé l’Argentine dans les années 70 et 80 est toujours une source d’énergie pour les mennonites de tous âges.

    Les mennonites d’Argentine honorent les premiers missionnaires qui sacrifièrent beaucoup pour venir dans leur pays. Mais la priorité de l’église d’aujourd’hui est la mission actuelle et future. Les mennonites ont divisé le pays en quatre régions, avec une stratégie pour la mission et pour la plantation d’église spécifique à chaque région, et l’église grandit.

    Alors que le weekend des festivités du centenaire touchait à sa fin, plusieurs centaines de membres d’églises de tout le pays chantèrent tournés vers futur que Dieu leur réserve : « Muévase potente, la iglesia de Dios… » (Bouge avec force, église de Dieu.)

    un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par le président J. Nelson Kraybill

  •  


    Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des Églises anabaptistes dans les domaines suivants : diaconie, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils, proposent des ressources aux Églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun. Ci-dessous, une des commissions communique un message au sujet de l’objectif de son travail.


    Ces derniers temps, les aspects retenus comme signes distinctifs des anabaptistes ont été : le travail pour la paix, la liberté de choisir, la simplicité de vie, la communauté et la vie de disciple. Nous croyons cependant qu’une caractéristique-clé du mouvement anabaptiste à ses débuts était sa passion pour la mission.

    Nous continuons à souligner le discipulat, mais nous avons mis en sourdine l’engagement  passionné allant jusqu’au sacrifice dont faisaient preuve les premiers anabaptistes s’agissant de l’évangélisation. Depuis un demi siècle, on assiste à un renoncement inquiétant à l’appel missionnaire, surtout dans les pays du Nord.

    Dans ce contexte, la commission Mission (CM) de la CMM a eu l’idée de publier un livre : « Le peuple de Dieu en mission  un point de vue anabaptiste ». 

    Le noyau central des convictions théologiques/missiologiques partagées de manière informelle par les membres de la commission Mission a abouti à l’idée d’élaborer un catalogue des convictions qui sous-tendent les bases et les approches de notre mission et les influencent. Le 24 mars 2014, après avoir aspiré pendant des années à pouvoir formuler une déclaration exhaustive de nos convictions communes concernant la mission, la CM a adopté la déclaration « Le peuple de Dieu dans la mission » à Dopersduin, Schoorl, aux Pays-Bas. Il s’agit d’une compilation de 10 convictions missiologiques qui articulent ce que nous croyons ensemble au sujet de la mission dans la communauté anabaptiste mondiale.

    Nous croyons que si nous examinons ces convictions de manière plus approfondie dans un livre, nous pourrons réfléchir plus sérieusement à notre identité en tant que peuple de Dieu missionnaire. C’est une nécessité urgente.

    Nous espérons que les réflexions de chaque chapitre encourageront les discussions qui s’imposent et nous aideront à nous mettre en accord avec le dessein de Dieu en vue de la réconciliation de toute l’humanité et de la restauration de l’ordre de la Création. De plus, nous aspirons, par ces échanges, à être redynamisés par l’Esprit de Dieu pour la mission qui a envoyé Jésus à notre monde.

    La CM souhaite que « le peuple de Dieu en mission, un point de vue anabaptiste » puisse se faire l’écho de plusieurs voix et de plusieurs expériences issues des divers contextes de la famille mondiale de la CMM. Plusieurs manuscrits ont été écrits dans les langues parlées par les membres de la CMM. Souhaitant rendre le livre largement accessible, nous espérons pouvoir le diffuser à terme dans les trois langues officielles de la CMM (anglais, espagnol et français).

    Un autre objectif est de publier le livre en plusieurs langues parlées par les membres de la CMM. Nous travaillons à terminer le livre avant la prochaine rencontre qui aura lieu au Kenya en 2018.

    Le public auquel le livre s’adresse en priorité est la famille mondiale de la CMM, mais nous croyons que les fondements bibliques théologiques et les réflexions contextuelles pourront être utiles à un public plus large. Nous espérons qu’il pourra servir à des groupes divers comme base pour l’étude et comme référence dans le cadre d’ateliers, de formations, de classes d’école du dimanche et de séminaires et qu’il créera et encouragera le dialogue, la réflexion et l’engagement.

    Nous croyons que toutes les parties de la communion de la CMM doivent redécouvrir la conviction que l’Église est par nature missionnaire. Nous concluons du texte biblique que le dessein de Dieu trouve son essence et sa signification dans la mission de Jésus et que l’œuvre du Saint-Esprit est de faire avancer cette mission au travers de l’Église. Dieu aspire à ce que tous fassent l’expérience du salut et l’Église est donc appelée à la mission sur tous les continents jusqu’à ce que Jésus revienne. Nous prions que chaque Église-membre de la CMM soit transformée en vue du dessein missionnaire de Dieu.

    Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale de Stanley W. Green et Rafael Zaracho, président et secretaire de la Commission Mission de la CMM

     

    Depuis quelques années, pour promouvoir l’unité au sein de la famille anabaptiste mondiale, le rayon de littérature anabaptiste mennonite mondiale aborde les questions touchant à l’identité, la paix, le service, etc. Cet ouvrage sera le huitième de cette série.

     

  • Lorsque les mennonites d’Argentine ont organisé une conférence sur la mission pour marquer le centenaire de la présence anabaptiste dans leur pays, ils ont reçu un cadeau inattendu : l’utilisation gratuite du Palacio Municipal (palais municipal) de Malvinas Argentinas, une banlieue de Buenos Aires.

    Cette générosité est due à une tragédie qui a attiré l’attention du pays tout entier un an plus tôt quand un scientifique de 24 ans, David Varlotta, fut tué dans un carjacking.

    Ce qui a fait de la mort de ce jeune mennonite une nouvelle d’importance nationale, ce n’est pas seulement l’extraordinaire talent de David Varlotta en tant que scientifique, mais aussi la réaction de ses parents. Leur pardon et leur amour ont incité le maire de Malvinas Argentinas à ouvrir un bâtiment gouvernemental pour le rassemblement du centenaire des mennonites, le 17 septembre 2017.

    Les jeunes adultes partagent autour d’un repas en face du Palais municipal de Malvinas Argentinas où l’Église mennonite a tenu une conférence sur la mission le 17 septembre 2017. Photo: J. Nelson Kraybill.

    David Varlotta a d’abord attiré l’attention de la communauté internationale lorsqu’il a contribué à la mise au point d’un système de purification d’eau à faible coût fonctionnant à l’énergie solaire pour les régions rurales de l’Argentine. La NASA, le programme spatial américain, a nommé un astéroïde en honneur à David Varlotta.

    David qui était un responsable jeunesse dans l’église mennonite argentine, prenait également des cours de théologie.

    Bien que David n’ait pas opposé de résistance lorsque des jeunes essayèrent de prendre sa voiture devant la maison de ses parents, un assaillant de 17 ans a quand même tiré. La mère de David, Mirta Soto Varlotta, qui, tout comme son mari Jorge Varlotta, est pasteure mennonite, fut témoin du crime. Lorsque l’accusé comparu au tribunal plusieurs mois plus tard, les parents témoignèrent.

    Il est courant que, dans de telles circonstances, les survivants prononcent des paroles vindicatives et haineuses dans la presse et au tribunal, mais les parents de David offrirent de pardonner. Ils exprimèrent un immense chagrin, mais aussi une préoccupation pour le bien-être de l’accusé. L’amour qu’ils montrèrent était évident, et devint un témoignage pour le pays.

    Les mennonites représentent une fraction des évangéliques argentins (environ 5 000 parmi 3 700 000) – qui sont eux-mêmes une minorité dans ce pays catholique. Des paroisses mennonites petites mais dynamiques à travers l’Argentine combinent un intérêt pour les problèmes sociaux tels que la pauvreté et la toxicomanie avec une ferveur pour la mission.

    Lorsque plusieurs centaines de délégués mennonites se rassemblèrent à Malvinas Argentinas, de nombreux rapports furent présentés, faisant état d’activités d’évangélisation dans les villes, les villages et les communautés autochtones du pays.

    Avant la conférence sur la mission, les mennonites ont organisé une fête en plein air dans le centre de Buenos Aires, dans un parc adjacent à Puerto Madero. C’est là que les premiers missionnaires mennonites d’Amérique du Nord, J. W. et Erma Shank et T. K. et Mae Hershey, débarquèrent en 1917.

    Dieu continue à agir pour apporter la guérison à la suite de la tragédie. La mère de David Varlotta, Mirta, fait maintenant une formation en aumônerie pour se préparer au ministère avec des jeunes accusés ou coupables de crimes en prison.

    Un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par le président J. Nelson Kraybill

  • Les participants de YAMEN font des rencontres et trouvent Dieu

    Bogotá, Colombie – « L’évangile nous unis tous, où que l’on soit » déclare Laurey Segura. Elle a vécu cette réalité lorsqu’elle a travaillé entant qu’enseignante et éducatrice avec le programme d’échange YAMEN, un programme commun du Comité Central Mennonite (MCC) et de la Conférence Mennonite Mondiale qui a permis à la mennonite costaricaine de servir au Cambodge pendant un an de 2016 à 2017.

    « Je m’attendais à beaucoup aider mais en fait, je sens que c’est moi qu’on a plus aidé. » Au lieu d’être comme des sortes de vacances de longue durée avec des moments de service gratifiants, YAMEN « fut aussi et surtout un processus de changements pour lequel je suis reconnaissante. Ce n’était pas facile mais j’ai beaucoup appris de moi-même et ma manière de voir la vie a changé, en bien. »

     « J’ai appris à aimer mon prochain, à servir le Seigneur Jésus, à servir la communauté sans penser à une récompense monétaire, » témoigne Felizarda Atanásia FIlimone du Mozambique qui a servi comme éducatrice chez Creciendo Juntos de l’église mennonite de Monte Horeb à Soacha en Colombie.

    Les difficultés de la vie peuvent amener au désespoir, mais être en service au travers de YAMEN à Podcast for Peace à Managua au Nicaragua, a donné l’espoir à Jhon Alex Martinez Lozano, un Frère mennonite colombien, « il y a une église au service des gens peu importe la couleur de leur peau ou leur classe. » Il a appris ce qu’était l’hospitalité d’une manière plus profonde et que « il n’y a pas de distinctions entre les gens, nous sommes tous bien traités ».

    Avant de participer au programme, Felizarda sentait qu’elle avait perdu sa foi. Avec YAMEN, « j’espérais opérer un changement dans ma vie, obtenir une vision de paix et croître dans la foi ».

    Les moments difficiles lors de l’année interculturelle de service de Laurey lui ont appris à « avoir la foi en Dieu comme un espoir dans les moments difficiles. Malgré les bonnes et les mauvaises choses, nous apprenons et ces expériences deviendront de bons souvenirs, de futures histoires et de bonnes leçons.

    Durant son service chez Youth Equipped with Skill of Internship Center, Develop Our Village Economy à Phnom Penh, « j’ai appris combien il est important de faire des disciples et d’être à leurs côtés avant, durant et après comme un mentor et un frère et sœur dans la foi » affirme Laurey.

    Un conseil pour ceux qui envisagent un service YAMEN ?

    « Sourire toujours, parler de l’amour de Dieu, parler de son pays » suggère Felizarda. Elle conseille de ne pas avoir honte de ce que l’on ne sait pas, mais de respecter et d’apprendre des autres, en particulier des personnes d’autres cultures. Les futurs YAMENers doivent « partager avec la famille, les amis et participer au groupe de jeune de l’église, chercher Dieu toujours lorsqu’ils se sentent angoissés, chercher un ami en qui se confier et parler de leurs préoccupations pour ne pas se sentir seul. »

     « Faire confiance à la direction de l’Esprit de Dieu d’une manière qui reflète la vie et l’enseignement de Jésus, l’union, la paix et la réconciliation, » ajoute Felizarda.

    —Article par Danielle Gonzales et Karla Braun

    Communiqué commun de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité Central Mennonite.

     

    Prions pour les participants qui commencent YAMEN en 2017-2018 : 

    Nom (pays d’origine) :

    En service au :

    Jesika Gomez (Bangladesh)

    Zimbabwe

    Saray Reuk (Cambodge)

    Zimbabwe

    Sina Long (Cambodge)

    Bolivia

    Sokuntheary Samreth (Cambodge)

    Inde

    Soleab Loun (Cambodge)

    Mexique

    Cyriaque Djenaissem (Chad)

    Burkina Faso

    Damaris Guaza (Colombie)

    Honduras

    Diana Martinez (Colombie)

    Nicaragua

    Jhon Fredy Chocue Parra (Colombie)

    Bolivia

    Diksha Masih (Inde)

    Honduras

    Easter Masih (Inde)

    Colombie

    Victor Manova (Inde)

    Zambie

    Blasius (Bobby) Himawan (Indonésie)

    Cambodge

    Daniel (Dante) Tobing (Indonésie)

    Corée du Sud

    LohChu (Julian) Peng (Indonésie)

    Colombie

    Bill Odeny (Kenya)

    Cambodge

    Diana Onyango (Kenya)

    Ukraine

    Phoebe Omuhinda (Kenya)

    Cambodge

    MinYeong Jung (Corée du Sud)

    Kenya

    Duangmala Chonealoun (Laos)

    Cambodge

    Bohlokoa Lesesa (Lesotho)

    Indonésie

    Joyce Beaton (Malawi)

    Indonésie

    Salome Sawatzky (Mexique)

    Le Salvador

    Sarahi Gonzales (Mexique)

    Équateur

    Santos Martins (Mozambique)

    Colombie

    Keila Morales (Nicaragua)

    Bolivia

    Benard Eriau (Uganda)

    Nigeria

    Mainza Hanzukule (Zambie)

    Inde

     

  • Ana (nom modifié), a échappé à ses kidnappeurs, un groupe paramilitaire de Medellin, en Colombie et est arrivée en Equateur en 2016 après deux ans de captivité. Elle subit de nombreux abus et fut victime de violences, en conséquence desquelles elle tomba enceinte. Elle fut aussi obligée à commettre de nombreux délits. Cette femme fuit la violence de son pays mais la douleur et la rage l’accompagnèrent en Equateur.

    L’église mennonite de Quito la reçut ainsi, apeurée, méfiante, triste, épuisée, sans forces ni envie de vivre, pourtant, l’église et le programme « Projet pour les Personnes Réfugiées » (Proyecto con las Personas Refugiadas) l’accueillirent, lui redonnèrent des forces et commencèrent un processus de guérison.

    Depuis ses débuts, l’Église aspire à être une communauté multiculturelle et incluante, dont la mission est de prier et de travailler pour promouvoir la justice et construire la paix, inspirée par la vie de Jésus. En 2002, l’église mennonite de Quito en Equateur, ouvrit ses portes grâce à une initiative de la Red Menonita de Misiones, de la Iglesia Menonita de Colombia et de la Conférence Mennonite de Iowa-Nebraska (Central Plains).

    L’église reçut l’appel d’accompagner les personnes réfugiées fuyant le conflit en Colombie et pour cela créa le Projet pour Personnes Réfugiées qui reçoit actuellement 100 familles par mois. Il les oriente, leur donne des vêtements, de la nourriture, un soutien psychologique et les outils pratiques pour commencer une nouvelle vie. En soi, l’aide matérielle donnée aux familles réfugiées les plus vulnérables va plus loin que le simple assistancialisme et cherche à trouver des solutions qui soient durables et qui offrent des alternatives pour une vie digne en Equateur.

    Tous les mois, nous organisons des ateliers d’éducation pour la paix et les valeurs ouverts aux enfants réfugiés et aux enfants équatoriens dans l’objectif de construire la paix au travers de l’éducation ; Nous donnons aussi des ateliers pour les femmes de différentes cultures et origines où elles partagent leurs histoires, apprennent à prendre soin les unes des autres et à exprimer leur voix prophétique sans peur, tout en cherchant à marcher dans les pas du Christ.

    Depuis cette année l’église a une équipe pastorale nationale composée de quatre femmes laïques qui font un travail pastoral bénévole et veulent renforcer le rôle des acteurs locaux au travers du discipulat et de l’accompagnement pastoral.

    La multiculturalité de l’église apporte une diversité enrichissante aux personnes qui y assistent, elles trouvent alors dans l’anabaptisme la mise en pratique de l’amour de Dieu au travers de gestes concrets de solidarité, de réconciliation et de pardon et la recherche d’alternatives pour la paix et pour guérir les blessures causées par la violence dans leur pays.

    Le Projet pour les Personnes Réfugiées reçoit le soutient du Mennonite Central Committee (MCC) et celui de nombreuses familles et églises équatoriennes qui font des dons de vêtements et d’objets. Ce travail nous a permis de découvrir que la mission et la coopération sont de bons chemins pour améliorer l’aide sociale et atteindre les objectifs communs.

    Au travers de ce projet, l’église a pu donner un témoignage de foi et de service, de réconciliation et de pardon, d’une rencontre harmonieuse entre des cultures différentes.

    Ce furent des mois d’accompagnement psychologique intensif, de cheminer avec Ana et de découvrir que la violence et l’injustice n’ont pas réussi à détruire sa capacité à pardonner, sa joie, ses rêves.

    Aujourd’hui, Ana espère obtenir une bourse pour étudier la philosophie à l’université et elle a décidé, que malgré tout et par-dessus tout elle voulait être heureuse. Nous remercions Dieu de nous avoir permis d’être un canal au travers duquel sa grâce et son amour peuvent se déverser sur les personnes qui ont souffert de la violence.

    Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par Daniela Sánchez et Alexandra Meneses, Coordinatrices du Projet avec les Personnes Réfugiées de l’église mennonite de Quito.


  • Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun. Ci-dessous, une des commissions communique un message de leur ministère.


    Où cherchez-vous lorsque vous vous demandez quel est le travail du diacre ? Souvent, nous nous tournons vers Actes 6,1-6, même si le mot diacre ou servant (diakonos) n’apparait pas dans ce texte. Dans ce passage, la communauté donne à ceux d’entre eux qui sont dans le besoin et plus l’église grandit, plus les besoins grandissent également. La communauté désigne des hommes pour organiser la distribution quotidienne de nourriture. Ces hommes – les diacres- écoutent les besoins et y répondent avec les moyens partagés par la communauté.

    Est-ce là l’essence du travail des diacres ?

    Dans ce passage, je note deux points qui influencent notre perception du travail des diacres.

    D’abord, il y a le raisonnement des apôtres : « Il ne convient pas que nous délaissions la parole de Dieu pour le service des tables. » (Actes 6,2)

    Est-ce que je perçois ici l’affirmation sous-entendue que prêcher est plus important que de s’occuper des besoins physiques ? Le passage semble présenter une position antagoniste qui sépare le service humanitaire de l’enseignement de l’évangile. Une telle division peut nous empêcher de reconnaitre l’aspect spirituel du travail des diacres. Il sert la parole tout autant que la prière ou la prédication, en fait, ce travail est comme prier ou prêcher.

    Deuxièmement, dans les Actes, la tâche du diacre est définie par les besoins évidents de la communauté.

    On dirait que la tâche des diacres s’accomplie uniquement lorsque ces besoins sont satisfaits. Il est évidemment très important que les diacres écoutent les cris de ceux dans le besoin et cherchent des manières d’y répondre. Mais souvent, lorsque j’écoute les diacres des communautés locales, je sens qu’ils sont dépassés par les attentes et sentent qu’ils ne sont pas à la hauteur de ce qu’on attend d’eux.

    Lorsque nous partageons nos expériences dans la commission, certain mentionnent ces attentes non satisfaites. Les besoins dans l’église mondiale sont infinis. Il est difficile de choisir. Comment savoir ce qui est le plus urgent ?

    Mais d’autres voix s’élèvent : Lorsque des membres de la commission diacre se tiennent aux côtés de ceux dans le besoin, ils sont eux aussi enrichis. La communauté leurs offre des cadeaux inattendus. Quelque chose se passe qui rompt la hiérarchie de celui qui donne et de celui qui reçoit.

    De nouveau : où chercher le bon conseil pour les diacres ?

    Du point de vue de notre commission, le Jésus qui lave les pieds des disciples (Jean 13,1-20) nous donne une image plus complète du diacre.

    Jésus fait le travail d’un esclave de maison. Ces servants sont facilement ignorés parce que, d’habitude, ils ne font pas partie des personnages principaux qui portent l’intrigue. Jésus ne renie pas qu’il est le Seigneur et le Maître, mais il est le Seigneur et le Maître entant qu’esclave de maison. Il sert les besoins des disciples qui sont ses invités dans la maison du Père. Il représente ce qu’est la maison du Dieu.

    Jésus montre ce qu’il faut faire aux invités et non pas ce que les invités croient avoir besoin. Lorsque Jésus leur lave les pieds, ils participent ensemble à cette action profonde qui définit ce qu’est la maison de Dieu : Jésus les aime jusqu’à la fin (Jean 13, 1).

    Être diacre, donc, c’est le rôle de toutes les personnes qui servent la parole. On ne peut pas réellement prêcher l’évangile sans être diacre. Vous ne pouvez pas servir l’église en vérité, vous ne pouvez pas travailler pour la réconciliation, la paix et la justice sans être diacre.

    Donc oui, la tâche du diacre est de se tenir avec ceux de la communauté qui sont dans le besoin, tout en sachant que nous avons bien plus besoin d’eux qu’ils n’ont besoin de ce que l’on peut leur offrir. En faisant cela, nous participons tous a la vie dans la maison du Père.

    En réfléchissant à ce passage, notre commission prend de plus en plus conscience de la difficulté d’écouter les voix de ceux qui ne parlent pas de leurs besoins. Comment pouvons-nous être sûrs que notre perception n’est pas influencée par ceux qui crient le plus fort ou par ce que les médias montrent comme étant le plus urgent ? Comment voir ceux qui sont trop facilement ignorés ?

    Nous dépendons complément de l’esprit de Dieu pour dépasser notre aveuglement.

    —un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par Jürg Bräker, membre de la Commission Diacres. Il est secrétaire général de la Konferenz der Mennoniten der Schweiz (Alttäufer), Conférence mennonite suisse (Anabaptiste).

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Maintien de l’unité

    Du 24 au 26 novembre, j’ai rencontré des dirigeants européens, afin d’explorer avec eux la meilleure façon de venir en aide aux leaders d’église. Le 26 novembre, j’ai visité l’église FM de Klaipeda, pour discuter de mesures à mettre en place pour le maintien de l’unité. C’est une congrégation qui grandit rapidement et qui compte beaucoup d’enfants. Dans la soirée, avec César García, j’ai rencontré les dirigeants de plusieurs conférences d’églises Laisv?j? Krik_?ioni? Ba_ny?ia (LKB, conférence Mennonite lithuanienne) pour fournir des informations sur la Conférence Mennonite mondiale et ICOMB.

    —David Wiebe, directeur exécutif