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  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres?: connecter, renforcer, répandre.

    Nouvelle vision pour l’Uruguay

    Consejo de las Congregaciones de los Hermanos Menonitas en Uruguay (CCHMU), la conférence uruguayenne FM, a tenu une rencontre le 29 juillet dernier. Le missionnaire André Prins, des leaders de COBIM (conférence brésilienne FM) et Doug Penner de Mission FM/“Multiply” ont rencontré les dirigeants du CCHMU. La rencontre a été une réelle bénédiction, au-delà même des attentes de tous les participants, qui ont pu discerner la direction de Dieu pour leur conférence. Les dirigeants du CCHMU, de COBIM et de Mission FM/“Multiply” ont signé une entente qui permet de débuter l’expansion de la conférence dans le nord/nord-ouest du pays. Dans le nord-ouest, un groupe de 14 villes souhaitent ardemment se joindre à la conférence. Gloire à Dieu pour «?sa fidélité alors qu’Il continue d’écrire l’histoire en Uruguay… des portes s’ouvrent, des ponts sont rebâtis et d’autres construits et le leadership pastoral est plus uni que jamais.?»

    —Rudi Plett, directeur exécutif

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    La retraite des femmes colombiennes du 30 juin au 2 juillet 2018

    La rencontre nationale des femmes chrétiennes FM, qui se tient chaque deux ans, s’est déroulée cette fois à Pradera Villa, situé près de Cali en Colombie. 240 femmes venues de différentes régions de la Colombie, du Panama et du Paraguay se sont réunies pour l’occasion. Parmi les sujets abordés, il y avait “Femme résiliente”, “L’Église et la transformation sociale”, “La réconciliation au cœur de nos responsabilités” et “Femme de paix”.

    Après la rencontre, Stella Villareal a partagé son témoignage : « Parfois Dieu utilise les rêves afin que nous puissions inciter d’autres personnes à les chérir aussi et pour moi c’est devenu un élément de motivation majeure dans ma vie… J’ai pu ainsi me débarrasser d’un grand fardeau dans ma vie… j’étais frustrée parce que je n’avais pas réalisé certains rêves, mais maintenant je comprends beaucoup de choses et je sais ce que Dieu a comme projets pour moi. »

    Réunion des chefs des frères mennonites d’Amérique latine, 26-28 juillet 2018

    “Grandir vers une église missionnaire.”

    Avec cette devise, nous avons développé la première réunion des dirigeants du FM en Amérique latine et inauguré un mouvement régional très intentionnel. 68 dirigeants de 10 pays étaient présents pour écouter et discuter de ce qu’est une église missionnaire mature et comment pouvons-nous travailler ensemble pour que nous nous développions tous dans cette direction. Nous voulons travailler ensemble pour que les dons d’une conférence répondent aux besoins des autres. Les principaux domaines sur lesquels nous avons réfléchi étaient la formation de disciples et l’éducation, la mission et la direction de la conférence. L’intention n’était pas d’avoir des séances d’information, mais plutôt d’établir des relations et de s’engager dans une vision commune plus forte.

    Dans les réunions planifiées et aussi dans les conversations spontanées, des engagements encourageants ont été pris en ce sens, parfois même avec les dates prévues. Nous louons Dieu d’avoir fait cela et nous remercions MB Mission/Multiply et les deux conférences FM au Paraguay pour tout le soutien qui a permis cette réunion.

    —Rudi Plett, directeur exécutif

  • Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun. Ci-dessous, une des commissions communique un message de leur ministère.


    Ceux qui servent dans le domaine de l’entraide sont en général des personnes pratiques, bienveillantes, des personnes tournées vers l’action. Bien sûr, ce qui les pousse à servir est le désir de suivre Jésus et ses enseignements : se préocuper pour les faibles, la veuve et l’orphelin, etc. (Jérémie 22/3, Jacques 1/27).

    Ceux qui ont un cœur pour l’évangélisation peuvent être considérés commes des proclamateurs. Ils se soucient de montrer le chemin vers Jésus. Ils obéissent au commandement d’aller vers les nations et de faire des disciples.

    Lorsqu’on les accuse de ne pas se préocuper de l’âme des personnes, le premier groupe aurait tendance à répondre que l’on doit d’abord alimenter les estomacs vides avant de donner des aliments spirituels.

    Et les autres de répliquer, à quoi bon nourrir les gens si nous ne faisons rien pour leurs âmes ?

    Je sais que cette description est simpliste et binaire, mais elle contient une vérité, d’après mon expérience.

    Une tension

    Dans le passé, je sentais une tension entre ces deux groupes : les proclamateurs et les agisseurs. Les deux prétendaient que leur mission était complète. Parfois, des conflits ont surgi. Il y a souvent eu beaucoup de jugement.

    Lorsque nous avons fondé le Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide (GASN) au sein de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM), il a eu de grandes discussions à propos de la commission qui devait l’abriter : Mission ou Diacres. Les arguments pour l’un ou l’autre reflétaient cette tension.

    La décision fut prise de l’intégrer à la Commission Mission. Cette décision fut appuyée par la volonté de surmonter cette brèche entre la proclamation et l’entraide, la parole et l’action.

    Je n’étais pas très contente. Entant que membre du comité de coordination du GASN, j’ai été nommée spécialiste au sein de la Commission Mission. Je ne me sens pas missionnaire. Je suis une servante. Ê présent, il fallait que je m’identifie avec la mission.

    Une transformation

    Au début, j’étais un peu perdue. Mais avec le temps, je me suis rendue compte qu’un changement s’opérait en moi. J’ai commencé à réaliser que mes dons pour l’entraide ont tout autant de valeur que les dons de ceux qui plantent des églises, ceux des évangélistes et des enseignants.

    Dieu veut que nous soyons tous dans sa mission. C’est ensemble que nous pouvons être au complet.

    Depuis, le GASN s’est réuni deux fois. Nous avons eu des réunions communes avec la Fraternité Missionnaire Mondiale (GMF) où nous avons partagé des témoignages et des enseignements en présence des deux groupe et nous avons aussi tenu des sessions séparées.

    En particulier lorsque les groupes se réunirent séparément, je sentis que nous avions encore besoin que l’Esprit nous dise : c’est ensemble que nous sommes appelés à œuvrer à la mission de Dieu selon nos dons, nos convictions et nos points de vue.

    Encouragés par le souffle de Dieu (« esprit » et « souffle » sont tous deux des traductions du mot hébreux ruach), nous verrons le changement et nous verrons Dieu à l’œuvre.

    Durant ces réunions au Kenya, en avril 2018, un signe de cette unité, pour moi, fut la carte de prière (voir la photo). Tous les membres du GMF et du GASN furent invités à prendre un moment pour identifier un pays, déposer une bougie à son endroit et prier pour ce pays, pour son peuple ou pour quelqu’un de là-bas que l’on connaitrait.

    Pendant ce temps de prière silencieuse autour de la grande carte du monde, c’était une évidence : nous sommes un dans l’Esprit.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Barbara Hege-Galle, membre de la Commission Mission.Elle servit avec la Christliche Dienste pendant 32 ans et vit à Bammental, en Allemagne. Elle y est aussi au service de l’Église locale.

  • La cour constitutionnelle coréenne a mis fin à 70 ans d’emprisonnement systématique des objecteurs de conscience (OC) lorsque, le 28 juin 2018, elle a jugé qu’il était inconstitutionnel en Corée du Sud de ne pas offrir d’autres options de service aux OC.

    Il existe bien une alternative, mais elle requiert de quatre à six semaines d’entraînement militaire, et les participants qui le terminent sont considérés réservistes de l’armée. Les hommes qui choisissent d’aller en prison plutôt que de servir dans l’armée sont exclus de nombreuses professions telles que les métiers de l’enseignement.

    Les mennonites coréens ont applaudi le jugement. KyongJung Kim, représentant régional de la Conférence Mennonite Mondiale pour l’Asie du Nord-Est, raconte qu’il attendait ce moment depuis qu’il a commencé à prendre au sérieux les implications de l’Évangile de paix.

    « J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt le récent processus de paix entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. J’ai l’impression que tout est entrain de se mettre en place, peu à peu. Certes, il reste encore du chemin à parcourir… [mais] nous pouvons déjà voir la lumière au bout du tunnel. »

    Kim a commencé à contribuer à ce changement social en 2001 depuis le Centre Anabaptiste Coréen en Corée du Sud.

    Le Centre Anabaptiste Coréen fourni des ouvrages anabaptistes, des traductions de textes et organise des séminaires pour promouvoir l’évangile de paix au travers du prisme théologique. Les représentants visitent les OC en prison et partagent leurs témoignages pour que d’autres puissent aussi prier pour eux.

    Le journal sud-coréen Hankyoreh rapporte que six des neuf juges approuvèrent la décision d’incorporer une liste d’autres options de service pour les OC dans la Loi du Service Militaire. Le jugement demande la soumission, avant le 31 décembre 2019, d’une nouvelle loi du service militaire révisée et comportant une liste d’options.

    KyongJung Kim pense, qu’alors que l’on voit apparaitre des espaces de conversation sur le thème de l’OC dans la sphère publique, les églises mennonites auront de plus en plus d’occasions de parler de paix et de justice dans la société.

    « La souffrance des OC est peut-être terminée d’une certaine manière, mais il existe beaucoup d’autres difficultés. La vie de l’Église n’est pas sensée être confortable, au contraire, c’est un défi permanent. »

    La peine de prison pour refus de prendre part au service militaire s’élève à 18 mois en Corée du Sud. Ceux qui font appel à des motifs religieux sont en général témoins de Jéhovah ou bouddhistes.

    Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme estime qu’en 2013, 93 pour cent des OC incarcérés dans le monde sont sud-coréens. Environ 660 personnes sont mises en prison chaque année.

    SangMin Lee serait le seul mennonite sud-coréen à avoir préféré la prison au service militaire. Il est membre de l’église mennonite Grâce et Paix à Séoul, il a été libéré le 30 juillet 2015.

    —Réédition de la Conférence Mennonite Mondiale, écrite par Tim Huber du Mennonite World Review. Utilisée avec autorisation.

  • Le Kenya, depuis plusieurs années, est au centre du conflit entre chrétiens et musulmans en Afrique de l’Est, avec les attaques meurtrières du groupe militant Al-Shabab à Nairobi, Garissa et ailleurs. Lors de chaque incident terroriste, la tension augmente.

    Mais les mennonites du Kenya perçoivent un espoir dans des petits moments de transformation. Une des choses qui participe à la complexité de la situation sont les vagues de réfugiés de Somalie que le Kenya a reçu au cours du dernier quart de siècle. Beaucoup de ces personnes atterrissent dans le plus grand camp de réfugiés du monde (Dadaab) – ou dans le quartier Eastleigh de Nairobi. Là-bas, au Eastleigh Fellowship Centre, un centre communautaire fondé par les mennonites, les chrétiens et les musulmans interagissent de diverses manières.

    Yusuf, un mennonite kényan qui enseigne l’anglais à Eastleigh, a régulièrement des discussions sur la foi avec les jeunes hommes somaliens du quartier. Un jour, l’un de ses interlocuteurs s’est mis en colère et lui a giflé le visage.

    « J’ai prié Dieu pour ne pas me mettre en colère, dit Yusuf, et j’ai juste continué la discussion. »

    Plus tard, les autres jeunes qui avait été présent sont venus me dire qu’ils étaient désolés, et qu’ils étaient surpris que je ne me sois pas battu. Je leur ai dit : « Vous ne savez pas combien le Christ m’a déjà pardonné, il nous a appelés à pardonner. »

    « Pour moi, c’était clair à ce moment-là que la paix est toujours le meilleur témoin. Ê partir de ce moment-là ma relation avec ces hommes a changé. »

    Une femme qui est pasteur d’une église mennonite à Eastleigh confesse combien il est difficile de rester là alors que tant d’autres églises ont quitté la région. Il y a eu une série d’attentats à la bombe en 2014, et le climat est très tendu.

    Mais elle a travaillé pendant de nombreuses années à Eastleigh, donnant des cours au centre communautaire et aidant les jeunes Somaliens avec le processus d’immigration. Maintenant, ces Somaliens ont leurs propres enfants et les amènent au centre, et ils s’adressent toujours à elle en disant « Mama Rebecca ».

    L’espoir de voir ce type de relations transformatrices s’étendre demeure. Même si des incidents violents dominent les nouvelles.

    Parfois, le fruit de ces amitiés d’amour fraternel se manifeste de façon incroyable. Un de ces moments s’est produit lorsque des militants d’al-Shabaab arrêtèrent un bus dans le nord du Kenya et ordonnèrent aux musulmans et aux chrétiens de se séparer. Les passagers refusèrent. Les passagers musulmans protégèrent leurs voisins chrétiens, et un musulman a même perdu la vie durant l’attaque.

    Cette nouvelle compréhension de qui est le prochain, le voisin, reflète le meilleur des deux traditions religieuses : aimer et obéir à Dieu, aimer et protéger son prochain.

    Prophètes migrants

    Ce nouveau paradigme du prochain, qui est en fin de compte une pratique d’accueil de l’étranger – réfugiés, personnes déplacées, migrants – est sans doute l’un des sujets interreligieux les plus importants dans notre monde. Accueillir l’étranger vulnérable est l’un des points communs les plus profonds que partagent les musulmans et les chrétiens.

    Deux prophètes se trouvent au cœur de notre foi – Jésus et Mahomet – qui étaient tous les deux des personnes déplacées. Ê ces deux figures nous pouvons également ajouter le prophète Moïse, qui fut exilé à cause du génocide.

    Nous pouvons noter trois choses sur Jésus et l’accueil de l’étranger.

    D’abord, Jésus est né dans l’alliance qui a été révélée dans le contexte de la migration, en commençant par le prophète Abraham et culminant lors de l’événement central de l’Ancien Testament, l’Exode de l’esclavage.

    Selon la Bible, l’immigration est une alliance entre Dieu et les humains. Cette alliance est un don et une responsabilité ; elle leur a montré la bonté de Dieu, mais les a aussi appelés à traiter les étrangers comme Dieu les a traités durant leur esclavage : « Tu aimeras aussi l’étranger, car tu étais un étranger dans le pays d’Egypte » (Deutéronome 10,19).

    Deuxièmement, Jésus fut lui-même réfugié, fuyant un roi meurtrier en Egypte. Quel renversement par rapport au récit de l’Exode ! Le pays qui a tenu captifs les enfants d’Israël réduits en esclavage pendant 400 ans est devenu le pays qui reçut le réfugié vulnérable, Jésus le Messie.

    Troisièmement, l’expérience de réfugié de Jésus a sûrement influencé sa vision du monde. Cette personne qui a vécu entant qu’étranger et outsider, a passé sa vie à remettre en question les divisions qui excluent certaines personnes.

    Dans sa vie et son ministère, Jésus franchi les barrières de toutes sortes – pure/impure, saints et pécheurs, riches et pauvres. La vie de Jésus fut un appel à devenir une communauté généreuse qui reflète l’amour illimité de Dieu pour tous.

    L’enseignement central de Jésus est exprimé dans Matthieu 25 : “J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez recueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, en prison, et vous êtes venus à moi. » (v. 35-36). Jésus remplie la vocation originelle du peuple de Dieu, de suivre l’exemple de Dieu entant que libérateurs et pourvoyeur de nos frères et sœurs humains.

    Le prophète Mahomet, un orphelin, a rejoint une longue lignée de prophètes pour qui l’obéissance à Dieu s’est traduite en hijra, la migration en coranique. Il s’identifiait entant que migrant, disant qu’il était comme un voyageur qui ne se repose que pour un bref moment à l’ombre d’un arbre avant de continuer son chemin.

    Le Coran parle à faveur des peuples oprimmés et faibles de cette Terre, « La Terre de Dieu n’est-elle pas assez grande pour que tu ne puisses fuir et y trouver refuge ? » (4,97). C’est à dire, Dieu est le propriétaire de la terre et ceux qui sont en position d’autorité devraient accueillir les réfugiés.

    Durant la sixième année du ministère du prophète Mahomet, il envoya 83 membres de sa communauté à fuir des Meccans et à chercher refuge dans le royaume chrétien d’Abyssinia (aujourd’hui l’Éthiopie). Lorsque les Meccans demandèrent au roi Negus de leur livrer les migrants, le roi protégea les musulmans immigrés. Sa bonté est louée dans plusieurs versets du Coran. Cette histoire est un important exemple de l’amour mutuel entre musulmans et chrétiens. Nos principaux prophètes – Moïse, Jésus et Mahomet – furent des personnes déplacées. Nos Écritures nous racontent la préoccupation spéciale de Dieu pour les personnes qui sont marginalisées. Nous devons reconnaitre que l’accueil de l’immigrant est au cœur de notre vie de foi.

    —Peter Sensenig, et son épouse Christy et leurs deux enfants, travaillent avec le Mennonite Board en Afrique de l’Est dans une zone de Tanzanie majoritairement musulmane où ils enseignent un cours de paix dans un centre universitaire interreligieux. Il a aussi le privilège de participer au dialogue islamo-chrétien dans différents endroits de l’Afrique de l’Est. La réflexion ci-dessus est née de ces dialogues.

    Ce témoignage fait parti du materiel pour le culte du Dimanche de la Paix de 2018. Pour en savoir plus, cliquez ici : www.mwc-cmm.org/dimanchedelapaix

  • Salutations de l’Église Mennonite du Vietnam au monde entier.

    Tout au long de leur histoire, les gens de l’Église mennonite du Vietnam (VMC) n’ont jamais failli à montrer leur résilience et leur engagement à vivre selon la voie pacifique du Christ.

    Établi en 1964 à Saïgon (aujourd’hui Ho Chi Minh-Ville), la VMC a traversé de nombreuses périodes d’espoir, de souffrance et de reconstruction. Et il y a un secret qui explique cette résilience. La VMC a toujours mis l’accent sur le rôle des jeunes dans le développement de l’Église. Les jeunes sont fermes dans leur foi. Ils ont de l’énergie, des compétences et, avec de bonnes directions et conseils, ils ont tellement à apporter.

    Nous encourageons les jeunes à s’engager, à prendre des responsabilités et à montrer la voie. Nous prenons ce verset de la Bible très à cœur :

    Que personne ne méprise ton jeune âge. Tout au contraire, sois pour les fidèles un modèle en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté (1 Timothée 4. 12).

    Nous avons commencé cette pratique lorsque l’Église a été créée, il y a 50 ans, et nous continuons aujourd’hui.

    Lorsque la guerre entre les États-Unis et le Vietnam prit fin en 1975, la communication entre l’Église vietnamienne et la communauté mennonite mondiale fut presque complétement coupée. Pendant quatre décennies, nous étions considérés comme une église clandestine.

    Mais en 2009, la VMC obtint l’autorisation du gouvernement vietnamien et obtint un statut légal. Cette même année, nous devinrent membres de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) lors de l’Assemblée réunie au Paraguay. Nous savions qu’il était temps pour l’Église de renouer avec la communauté mennonite mondiale.

    Une des façons de conserver ce lien est de prendre part aux programmes d’échange de jeunes bénévoles, tels que les programmes du Mennonite Central Committee : IVEP et YAMEN (en partenariat avec la CMM). Nous sélectionnons les meilleurs candidats parmi les jeunes de l’église pour participer à une année de service bénévole à l’étranger.

    Au cours de leur année de service, ces jeunes sont des ambassadeurs de l’église, et à leur retour, ils jouent un rôle central dans la création de liens d’amitié et de collaboration entre la VMC et les autres paroisses membres de la CMM.

    Ces jeunes leaders mettent à bon usage l’expérience qu’ils ont aquise avec le MCC pour aider à fortifier l’église quand ils reviennent. J’aime beaucoup la devise du MCC : secours, développement et paix dans le nom du Christ.

    Rempli de cette vision, je fus le troisième jeune Vietnamien à servir avec le MCC. Nous avons tous terminé notre année de service impatients de partager de belles histoires d’amitié et d’hospitalité reçue, et la façon dont cette expérience a élargi notre vision de la communauté anabaptiste mondiale.

    Pendant la guerre d’Indochine, le MCC s’est rendu au Vietnam pour porter secours et plaider en faveur de la paix entre les Américains et les Vietnamiens. Après la guerre, beaucoup d’ONG partirent en même temps que les troupes américaines, mais le MCC est resté pour continuer le travail de développement et aider le peuple du Vietnam. Le MCC continue de suivre le même modèle en Corée du Nord, en Irak, en Syrie, en République Démocratique du Congo et dans d’autres zones de conflit. Indépendamment du système politique ou de la religion, le MCC travaille avec ceux qui sont disposés à collaborer.

    L’avenir est passionnant et plein d’espoir. De jeunes bénévoles aident l’Église à rester en contact avec la communauté mennonite mondiale, et apportent de nouvelles occasions de participer à l’œuvre de Dieu, au Vietnam et ailleurs.

    Un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale et du Mennonite Central Committee écrit par Thien Phuoc Quang Tran, fils du pasteur de l’Église de Ho Chi Minh-ville, dans le Sud du Vietnam, qui fait partie de l’Église Mennonite du Vietnam (VMC). Il fut le bénévole de la CMM pour IVEP aux Nation Unies à New York, USA, 2017–2018.

    Nous invitons les jeunes adultes des églises membres de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) du Sud qui ont des connaissances en relations internationales et sont solidement engagés dans les thèmes de résolution des conflits et de construction de paix, à postuler au stage d’un an dans les bureaux du Mennonite Central Committee à l’ONU à New York, États-Unis. Les candidats d’Amérique latine / Caraïbes sont particulièrement encouragés à postuler.

    Cliquez ici pour plus d’information.

  • « Nous ne pouvons pas garder notre histoire pour nous. Nous devons partager. » C’est le message que Danang Kristiawan a emporté avec lui après avoir participé à la CME, la Conférence Mennonite Européenne du 10 au 13 mai 2018.

    Ce rassemblement des mennonites européens qui a lieu tous les six ans, fut le plus fréquenté à date avec un total de 2300 personnes lors de certains moments du programme.

    Il y eut des chants en plusieurs langues, un récit multimédia de l’histoire anabaptiste, des témoignages de nombreux pays, des sermons, des expositions d’art et des activités d’aide humanitaire.

    Des représentants de générations variées de neuf unions d’églises ont contribué à l’organisation, et parmi les participants, il y avait des mennonites russes-allemands et des groupes anabaptistes d’Italie, du Royaume-Uni, de Pologne, de Lituanie, d’Ukraine, de Serbie et d’Albanie, ainsi que des églises anabaptistes de France, des Pays-Bas, de Suisse, d’Allemagne, d’Autriche, du Portugal et d’Espagne.

    Selon Vicky van der Linden, une étudiante de Doopsgezinde Gemeente Groningen, qui est passée des études d’histoire aux études de théologie, la CME est l’une des rares opportunités de rencontrer des anabaptistes par-delà des frontières. « Cela me donne l’impression de faire partie d’une famille plus nombreuse qui comprend et respecte le point de vue des autres sur la vie dans l’esprit du Christ. »

    Les mennonites hollandais ont emmené à la conférence quatre jeunes responsables d’église indonésiens en tant qu’invités spéciaux.

    « C’était bon de voir des participants qui ne venaient pas d’Europe », explique van der Linden. « C’est précieux, car ils peuvent partager ce qu’ils ont vu et entendu lorsqu’ils rentrent chez eux. »

    Danang Kristiawan, qui participa à la CME entant qu’invité de l’Église mennonite hollandaise, rencontre le théologien mennonite Fernando Enns. Photo : Danang Kristiawan.

    Et c’est ce que fit Danang. Lors du premier dimanche après son retour, il donna un message sur le thème de la conférence, la transmission, appliqué à l’œuvre du Saint Esprit durant la Pentecôte.

    « La transmission est nécessaire à deux niveaux : à la génération suivante et à d’autres communautés. » Ce message était particulièrement pertinent en Indonésie, où venait d’avoir lieu une attaque à la bombe sur une église, perpétrée par une famille.

    « Si les terroristes transmettent la haine et la violence, en tant que communauté mennonite, nous devons prendre au sérieux la transmission de l’amour et de la paix, en commençant par la famille. »

    Tout au long de la conférence, la CME a transmis l’amour, l’unité dans la diversité et l’apprentissage.

    « La meilleure partie de la CME, fut de voir avec quelle facilité les frères et sœurs de la famille mennonite pouvaient interagir les uns avec les autres et se sentir comme en famille », raconte van der Linden. « Surtout pendant les repas, et dans l’activité de kit scolaire du MCC. »

    Ê partir de son expérience en Indonésie, où les chrétiens sont minoritaires, Danang a pu transmettre une autre perspective lors de la discussion sur l’hospitalité envers les étrangers. « L’Église a également besoin de percevoir son identité d’invité, un invité qui offre et propose la paix à l’hôte. »

    « La transmission de l’Évangile, par l’Église au monde est parfois entravée à cause de notre incapacité à être sensible au contexte dans lequel nous vivons », dit-il. « En tant qu’Église, nous devons incarner l’Évangile dans des contextes variables. »

    Van der Linden fut, elle aussi, inspirée par le thème de la transmission. Elle rentre chez elle curieuse de voir si « partager avec d’autres peut donner à ma foi personnelle un réveil ».

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Je descends d’un peuple qu’on appelle les Banyamulenges. Nous sommes des éleveurs de bovins et nous vivons dans les hautes montagnes qui surplombent le lac Tanganyika dans l’est du Congo.

    Au fil des ans, mon peuple a été forcé d’aller d’un endroit à l’autre à la recherche de pâturages verts pour notre bétail. Quand les Belges gouvernaient cette partie de l’Afrique, nous vivions dans ce qu’on appelle maintenant le Rwanda. Une terrible famine nous a toutefois forcés à quitter notre terre et nous nous sommes finalement installés sur les pentes de Mulenge en République démocratique du Congo (RDC).

    Après des années de paix, mon peuple a commencé à subir les contrecoups des conflits ethniques et politiques dans la région et nous avons été maltraités en raison de notre origine ethnique. Au cours des 20 dernières années, plusieurs Banyamulenges ont été pris pour cibles et tués. Mon peuple n’est pas aimé ni désiré.

    Dans ma propre maison, mon père était pasteur et je dirigeais la chorale de l’église. J’adorais apprendre aux jeunes à chanter, mais un jour j’ai fait un rêve dans lequel Dieu m’a parlé : « Ton temps dans cette église est terminé. »

    J’ai raconté mon rêve à mon père et il m’a donné l’autorisation de partir. J’ai donc marché jusqu’à la ville la plus proche où j’ai été conduit vers une église mennonite. J’ai immédiatement su que c’était ma nouvelle maison.

    Finalement, j’ai commencé à diriger une chorale et à former des jeunes. C’est parmi ces mennonites que j’ai également appris l’importance du pardon et du travail de paix et de réconciliation.

    Je savais que cela ferait partie de mon futur ministère.

    Pendant ce temps, ce n’était pas facile d’être un Banyamulenge. Ma communauté était maltraitée. Ma propre vie a été menacée très souvent.

    Puis, en 2003, mes parents ont été assassinés alors qu’ils fuyaient leur maison. J’ai décidé qu’il était temps pour moi aussi de partir. J’ai fui au Burundi où j’ai vécu trois ans dans un camp de réfugiés.

    Après cela, je suis retourné au Congo pendant six mois pour voir si l’état d’esprit avait changé à l’égard de ma communauté. C’était encore trop difficile. Cette fois-ci, j’ai fui au Malawi où j’ai de nouveau séjourné dans un camp de réfugiés.

    Au Malawi, le camp de réfugiés était envahi par les conflits et le désespoir. Il y avait beaucoup de divisions et de conflits, même parmi les chrétiens. Les gens de différents groupes ethniques vivaient repliés sur eux-mêmes. La sorcellerie était très répandue.

    J’ai commencé à exercer mon don d’évangéliste parmi ces réfugiés, et les gens ont commencé à répondre.

    Dès ma première année au camp, j’ai démarré une église. Moi et un petit groupe de disciples, nous allions de porte en porte dans le camp, invitant les gens à suivre Jésus.

    Je citais souvent le livre d’Ézéchiel, dans lequel le prophète raconte comment Dieu a chassé son peuple de son pays, l’a dispersé parmi les nations parce qu’il l’avait abandonné, et qu’il lui offrirait aussi le pardon : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair » (36/26).

    C’est ainsi que la nouvelle église a été un rassemblement de cœurs doux. Nous avons mis l’accent sur l’enseignement du pardon de Jésus et de l’amour de nos ennemis. Notre message était simple : parce que Dieu nous aime, nous devons nous aimer les uns les autres.

    Pendant ce temps, un homme s’est joint à notre église. Il était également un réfugié du Congo. J’ai reçu cet homme chez moi quand il est arrivé dans notre camp. J’ai appris, après un certain temps, qu’il était celui qui avait assassiné mes parents au Congo.

    Je savais que mon propre enseignement, l’enseignement de Jésus, était mis à l’épreuve. C’était mon désir de faire partie d’une église qui prenait les Écritures au sérieux et qui avait pour fondement la paix et la réconciliation. Si Dieu m’avait pardonné, je devais pardonner aux autres.

    J’ai donc pardonné à cet homme ce qu’il avait fait à ma famille.

    Aujourd’hui, notre église est érigée sur ce fondement de la paix et du pardon du Christ.

    Nous prêchons cet évangile et Dieu nous bénit. Il y a maintenant 11 autres églises dans la région. J’aime ce que Dieu accomplit ici. Mon cœur est dans la joie quand je vois ces églises grandir.

    Ê Dieu soit la gloire !

    —Publié à l’origine par MB Mission dans Witness (Hiver 2017). Utilisé avec permission.

    Ce témoignage fait partie de la ressource de culte du dimanche de la paix pour 2018. Cliquez ici pour en savoir plus :

  • La Bible raconte des histoires de transition de leaders : Moïse a accompagné Josué et l’a préparé à diriger les Israélites ; les récits des livres des Rois racontent des approches moins sages de la fin du ministère de certains.

    Des transitions de responsables saines sont nécessaires aujourd’hui plus que jamais. Il y a plusieurs éléments cruciaux : l’appel de Dieu et la volonté de servir et d’être servis avec humilité – tant de la part du futur responsable comme de celui qui se retire.

    Lors de leur réunion annuelle de responsables, du 24 au 26 février 2018, les églises de l’AMyHCE (Anabaptistes, Mennonites et Frères en Christ d’Espagne), ont discerné 10 principes pour former des responsables centrés sur Jésus et accompagner les nouvelles générations.

    1. Nous devons lutter avec nous-mêmes pour surmonter notre histoire et nos habitudes pour nous tourner à nouveau vers la vie des premiers disciples et de l’église primitive.
    2. Il est important de savoir quel est notre don (naturel ou spirituel) et qu’il soit reconnu par les autres, pour permettre qu’il grandisse.
    3. Il est important que nous soyons des modèles les uns pour les autres et que nous puissions transmettre la motivation de servir Dieu et pas seulement le fardeau que cela représente.
    4. Il est fondamental de réveiller la soif de Dieu chez les jeunes.
    5. Dans le Nouveau Testament il n’y avait pas de pasteurs. Nous n’avons pas besoin de grands pasteurs mais de beaucoup de petits disciples prêts à servir Dieu.
    6. Les jeunes ont besoin de ressources pour développer leurs dons, être à l’écoute de Dieu et se lancer dans le service.
    7. Les jeunes ne devraient jamais cheminer seuls. Il devrait y avoir quelqu’un à leurs côtés pour leur offrir sécurité, conseils, confiance et pour les aider à se relever s’ils tombent.
    8. Il est préférable de commencer à changer ensemble maintenant en commençant par soutenir les jeunes qui sont déjà au service de l’église.
    9. Le discipulat est un voyage que nous faisons ensemble et avec Jésus. Il requiert un engagement et un dévouement ainsi qu’une sensibilité pour le fonctionnement des relations (reconnaitre la position et l’autorité de l’autre et s’y soumettre)
    10. L’orientation est un don que les personnes plus expérimentées peuvent offrir.

    « Il est toujours bon de dialoguer et plus encore lorsque nous partageons le même objectif » explique Judit Menéndez Olalla, une jeune responsable d’église qui participait au rassemblement.

    « Les responsables expérimentés ont encore plus intérêt que les jeunes à ce que la roue tourne et que la relève arrive. Le fait que plusieurs jeunes aient été invités à participer à ce rassemblement est la démonstration concrète que leur désir de travailler et de servir avec nous est réel. Le plus grand défi ne consiste pas tellement à ce qu’il y ait une relève des jeunes mais plutôt à apprendre à travailler ensemble. »

    —Karla Braun, Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • « Mes membres sont des violeurs, des kidnappeurs, des assassins et des fraudeurs – tous lavés par le sang de notre Seigneur Jésus » déclare le pasteur Ignacio Chamorro Ramírez.

    Ignacio Chamorro est directeur du programme de transformation intégrale et pasteur de l’église La Libertad (la liberté) dans Tacumbu, un centre pénitencier national surpeuplé au Paraguay – mais il fut lui aussi un détenu tout comme les hommes qu’il sert à présent.

    La vie d’Ignacio est un témoignage de la puissance transformatrice du Saint Esprit.

    Sa jeunesse, passée dans les rues sans supervision, l’a conduit à prendre de mauvaises décisions. Ê l’âge de 19 ans, Ignacio est mis en prison durant 20 jours, pour vol. « Ce fut une expérience traumatisante, mais je n’ai fait aucun changement dans ma vie. »

    Quelques années plus tard, Ignacio est à nouveau mis en prison « pour un crime que je n’ai pas commis. On ne m’a pas jugé pour ce que j’avais réellement fait. »

    Le ressentiment et l’amertume grandissent dans son cœur, mais il refuse toutes les invitations de l’église.

    Un jour, il accompagne un ami à un cours de mathématiques. « La personne qui enseignait a commencé à parler de Dieu, mais je n’avais rien d’autre à faire, alors je suis resté. Et c’est là que Dieu a touché mon cœur. Quelque chose de nouveau a commencé dans ma vie. »

    C’était fut son introduction à La Libertad : une église à l’intérieur de la prison. « J’ai appris ce qu’étaient les bénéfices de la vie de disciple, … je me suis fait baptiser, et j’ai commencé à faire pour les autres ce qu’on avait fait pour moi. »

    Après avoir été libéré, il termina ses études secondaires puis étudia la théologie à l’Instituto Bíblico Asunción et travaille avec La Libertad depuis 2012.

    Les détenus de la tristement célèbre prison de Tacumbu d'Asunción lors d’un culte à l'église de La Libertad, un ministère de l'église des Frères mennonites au Paraguay. Photo : Ignacio Chamorro Ramirez.

    Les membres de Mennoniten Brüder Gemeinde Concordia (église Frère mennonite Concordia) ont commencé un ministère dans la prison en 1984. Depuis plus d’une décennie, le ministère de la justice a un accord avec la paroisse pour qu’elle gère une zone de la prison qui détient 535 des 3290 détenus de la prison. Environ 130 sont des membres engagés de l’église.

    Le programme géré par l’église dans la prison met l’accent sur la spiritualité et l’éducation. Il offre des cours d’alphabétisation et des formations professionnelles : « Il leur donne la chance de retrouver la dignité, la liberté économique, et surtout, de faire grandir et fructifier leur vie en Christ, et de continuer leur trajectoire dans l’amour. »

    « Dieu est puissant. Dieu change les gens », affirme Ignacio.

    Ignacio a donné son témoignage lors de la réunion triennale de la Fraternité Missionnaire Mondiale (GMF) et du Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide, au Kenya, en avril 2018. Le ministère de la prison fait partie du travail de l’organisation membre du GMF, Vereinigung der Mennoniten Brüder Gemeinden Paraguays. « Je vous encourage à former une église dans un pénitencier. C’est un grand honneur. »

    —Karla Braun, Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • L’Association Internationale des Frères en Christ (IBICA par son acronyme en anglais) est le réseau commun à toutes les associations d’églises Frères en Christ et a pour but de faciliter la communication, de construire la confiance et la coopération entre les membres de notre communauté mondiale ainsi que d’établir des accords communs et mutuels au travers de notre liste de valeurs fondamentales. IBICA, un membre associé de la CMM, réunit environ 190 000 participants représentant des douzaines d’églises nationales dans plus de 30 pays du monde entier.

    Partenaires dans l’oeuvre de la paix – Le Népal et le Canada

    Le projet Nepal PEACE Project (Providing Essential Assistance for Children’s Education – Fournir de l’assistance essentielle en faveur de l’éducation des enfants) est le fruit d’un effort des leaders de l’Église BIC du Népal. Ce projet est conçu dans le but de fonctionner au sein du système local d’éducation et en collaboration avec les réseaux d’églises déjà en place. Les églises locales BIC du Népal se chargent de l’encadrement et l’accompagnement des étudiants et, avec le soutien des églises de “Be in Christ Church of Canada”, fournissent le matériel scolaire de base aux étudiants qui vivent dans les villages ruraux. Les enfants qui participent au projet restent dans leurs communautés locales tout en bénéficiant d’un soutien avec le matériel scolaire, les frais d’inscription, l’uniforme scolaire, l’apprentissage, l’assistance médicale, l’inscription dans les organismes locaux liés à la foi et aussi un accompagnement dans la foi. Tout cela représente une occasion extraordinaire de collaboration et de soutien mutuel pour ces deux Églises nationales.

    —Doug Sider, directeur exécutif, Be in Christ Church of Canada

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Sommet, du 3 au 5 juin 2018

    Rudi Plett entre en fonction alors que David Wiebe prend sa retraite après avoir été directeur général d’ICOMB pendant 7 ans. David lui a remis une plaque offerte par Larry Miller au nom de la Conférence Mondiale Mennonite (CMM), un symbole de la relation entre ICOMB et CMM. Rudi a partagé sa vision pour le futur et les délégués se sont réunis autour de lui pour prier pour son ministère.

    Agenda du Sommet

    Nous avons parlé de la fusion entre Mission FM et C2C. Cette nouvelle entité s’appellera « Multiply » et agira comme une agence FM pour aider plusieurs dénominations. ICOMB agira un peu comme « une mère » (identitaire et comme famille) pour les conférences nationales d’églises alors que Multiply aura plutôt un rôle de « sage femme » en aidant à bâtir de nouveaux réseaux et conférences.

    Il existe plus de 30 réseaux d’églises locales de différents niveaux de maturité et développement.

    Vic Wiens vient de recevoir un nouveau mandat du même organisme avec ICOMB. Dans ses nouvelles fonctions de coach, il assurera le soutien de toutes les conférences qui souhaitent devenir membres d’ICOMB et il aidera à mettre sur pied les grilles de formation dans toutes les régions.

    Nominations de nouveaux membres sur le conseil d’administration d’ICOMB: Emerson Cardoso (Brésil), auparavant secrétaire d’ICOMB, est maintenant président du conseil d’administration. Andreas Isaak (Allemagne VMBB), occupe maintenant le poste de secrétaire

    —Rudi Plett, directeur exécutif