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  • « Un chapitre de mon histoire s’est écrit pendant YAMEN », raconte Diana Martinez. Cette jeune responsable de groupe de jeune de Colombie qui a participé à YAMEN entant qu’assistante éducatrice à Casa Hogar Belén, un foyer pour enfants à Managua, au Nicaragua de 2017 à 2018.

    YAMEN (Réseau Anabaptiste Mondial d’Échange de Jeunes) est un programme commun au Mennonite Central Committee (MCC) et à la Conférence Mennonite Mondiale (CMM). Les participants âgés de 18 à 30 ans venant du monde entier à l’exception du Canada et des États-Unis se mettent au service d’un ministère ou d’une organisation dans une culture différente de la leur pendant un an.

    Durant cette année remplie de défis et d’expériences nouvelles, les participants YAMEN font l’expérience d’un Dieu protecteur, qui pourvoit à leurs besoins.

    « Durant ce temps j’ai pu développer une relation plus proche et plus profonde avec Dieu et je m’attends à Lui et je me sens détendue et remplie de paix » raconte Gloria Blanco, membre de l’église mennonite Centro de Discipulado Cristiano au Nicaragua et qui est actuellement en service à Comisión de Accion Social Menonita (CASM) au Honduras.

    Chaambwa Siachiwena au mont Hallasan, île de Jeju, en Corée du Sud.

    Avoir confiance en ses dons

    « J’ai dû faire confiance aux dons que Dieu m’a donné » raconte Diana Martinez qui a appris par cœur Psaume 32/8 pour se préparer à son année de service. « Lorsque vous mettez votre temps et votre cœur au service des autres, le Seigneur peut vous utiliser de manières incroyables. »

    Malin Yem, une participante YAMEN cambodgienne s’est appuyé sur ce texte lors de son travail en Haïti de 2018 à 2019 : « Toutes choses peuvent arriver sous le regard de Dieu, cela me rappelle que je dois être prête à accueillir la nouveauté, qu’à chaque seconde, Dieu est là avec moi, pour m’aider, me protéger, enseigner, et des milliers d’autres choses que je ne peux pas énumérer. »

    Dans la rivière de la vie

    Les paroles qui se trouvent dans Romains 12/14-18 touchèrent Diana dans les moments de doute. « Être en paix avec le monde ne peut vraiment arriver dans ma vie que si j’ai une relation sincère avec Dieu. »

    Diana Martínez a été touchée par l’hospitalité et la simplicité de cœur de ceux qui l’ont accueilli dans ce nouveau pays.

    « Lorsque nous sommes capables de donner et d’apprécier ce que les autres ont à apporter, sans qu’importent les origines culturelles, les nationalités, la couleur de peu ou la langue, alors nous incarnons un seul corps avec Christ à sa tête.

    Communiqué commun de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité central mennonite

    Nom Pays d’origine En service au
    Danika Saucedo Bolivie Colombie
    Diana Hurtado Bolivie Honduras
    Guy Hermann Oulon Burkina Faso Ouganda
    Malin Yem Cambodge Haïti
    Phalyn San Cambodge
    Mozambique/Zimbabwe
    Sammady Keang Cambodge Zambie
    Juanjuan Jiang Chine Cambodge
    Ana Guaza Colombie Bolivie
    Cris Lucumi Colombie Honduras
    Kendri Mastaki République Démocratique du Congo Burkina Faso
    Sandi Natareno Guatemala Bolivie
    Nancy Cecile Valle Honduras Équateur
    Sarvada Tudu Inde Népal
    Trizah Kashyap Inde Zimbabwe
    Alexandro Marthin Indonésie Colombie
    Grace Ratih Indonésie Laos
    Chansamai Xong Laos Cambodge
    Khammoun Xayalath Laos Indonésie
    Molula Matoba Lesoto Cambodge
    Gerhard Neufeld Peters Mexique Bolivie
    Jessica Maya Mexique Guatemala
    Cicilia Mario Mozambique Mexique
    Salina Bhandari Népal
    Mozambique/Zimbabwe
    Gloria Elieth Blanco Nicaragua Honduras
    Jackson Okoh Nigeria Tchad
    Melusi Manana Swazilandia Colombie
    Chaambwa Siachiwena Zambie Corea del Sur
  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    L’Église au Burundi – compte-rendu de voyage de Victor Wiens, coordonnateur d’équipes ICOMB

    Juste au sud de l’Ouganda, et à côté du Rwanda, se trouve le Burundi, un tout petit pays. Sachant que notre Dieu aime travailler à travers les petites personnes et les petits endroits, je m’attendais à de grandes bénédictions – je n’ai pas été déçu. Multiply dispose d’une équipe au Burundi depuis 2014. Ils ont travaillé avec un ministère burundais appelé Récolte pour Christ dans la formation de disciples, le développement scolaire et la formation des ouvriers. De ce ministère est né un réseau interconfessionnel d’Églises indépendantes, le Réseau d’Antioche, qui s’est développé dans un but de formation et de soutien mutuel. Comme leur approche en formation a une forte composante missionnaire, j’ai été invité à faire la même présentation sur les “Groupes de personnes non approchées” que celle que j’ai présentée lors de la Consultation d’ICOMB en Thaïlande (2017). Le point culminant de cette visite (du 6 au 11 mars) a été pour moi la rencontre avec une dizaine de pasteurs de quatre petites dénominations qui envisagent de passer d’un réseau à une famille d’églises nationale et finalement de se joindre à ICOMB. Leurs conversations internes et leurs liens avec ICOMB n’en sont qu’à leurs débuts, mais le potentiel de ce petit pays est énorme.

  • « Nous célébrons joyeusement le fait que nous soyons une communauté spirituelle centrée sur le Christ, sans frontières, parce que, en faisant partie de la Conférence Mennonite Mondiale, nous sommes en lien fraternel avec une association internationale et 107 unions d’églises mennonites et anabaptistes dans 58 pays du monde. » Ce sont les paroles de bienvenues que Maykol Luis García Morelli, président de Asociación de Iglesias Cristianas Menonitas (église mennonite) de Costa Rica, a adressées aux responsables de la Conférence Mennonite Mondiale et aux invités locaux lors de l’événement de Renouveau 2027, Justice sur le chemin : migration et l’histoire anabaptiste, le 6 avril 2019 à Iglesia Vida Abundante à San Rafael de Heredia, au Costa Rica.

    ‘Renouveau 2027’ est une série de rencontres s’étalant sur 10 ans à l’occasion de la commémoration du 500e anniversaire des débuts du mouvement anabaptiste. Tous les ans, des paroisses locales accueillent l’événement dans une région du monde différente.

    Justice sur le chemin

    « Nous prenons les enseignements de Jésus au sérieux » déclare Carlos Martínez García, membre du comité exécutif qui a raconté comment la Conferencia de Iglesias Evangélicas Anabautistas Menonitas de México (CIEAMM) travaille auprès des personnes déplacées. Photo : Henk Stenvers

    « La tradition anabaptiste nous invite à être fidèles et à suivre Jésus et son évangile face aux situations de crises de ce monde : guerres, destructions, violence et injustice… Beaucoup de personnes se voient obligées de partir de chez eux et de migrer et c’est pour cela que nous avons choisi le thème : « En quête de justice » explique Maykol Luis García Morelli.

    Un groupe de louange du Costa Rica et des danses folkloriques traditionnelles commencèrent la journée. Près de 450 personnes participèrent à cette journée de chant et de louange, dont des responsables de la CMM, du comité exécutif, du personnel, du comité YABs ainsi que des visiteurs. L’événement fut présidé par Cindy Alpizar, responsable d’une paroisse locale.

    Des intervenants latino-américains, Belinda Rodriguez et Jamie Prieto parlèrent du contexte théologique et historique de cet événement.

    Belinda Rodriguez décrit les expériences d’émigration forcée du Honduras en disant « pour les enfants de Dieu il y a une exigence d’amour et d’obéissance : ‘Quand un émigré viendra s’installer chez toi, dans votre pays, vous ne l’exploiterez pas…’

    « Les enseignements de Jésus, les expériences migratoires de notre propre tradition anabaptiste-mennonite et les appels des migrants, devraient nous amener à agir pastoralement » déclare Jaime Adrián Prieto Valladares, un historien mennonite du Costa Rica qui a basé sa présentation sur un poème de Carlos Drummond de Andrade.

    « De quelle façon les églises peuvent-elles apporter un avenir meilleur aux migrants et à leurs enfants ? Serons-nous capables de suivre l’enseignement et imiter Jésus sur le chemin des migrants ? Va-t-on permettre à son Esprit Saint qu’il nous oigne pour pouvoir créer et chanter des chants aux enfants migrants, pour leur permettre de rêver en paix ? »

    Trouver sa maison

    Les danseurs folkloriques d’une maison de retraite de San Rafael apportèrent une touche locale à la journée avec des danses traditionnelles du Costa Rica. Photo : Henk Stenvers

    Des orateurs de chaque continent partagèrent leur témoignage d’épreuves et d’espoir.

    « J’ai appris que le sentiment d’appartenance allait dans les deux sens » a raconté Liesa Unger, la responsable des événements internationaux qui a déménagé de Sibérie en Allemagne lorsqu’elle était enfant. « Mon intégration ne dépend pas seulement des autres qui doivent m’accepter mais cela dépend aussi de moi, du fait que j’accepte ou pas l’invitation.

    « L’histoire de la migration est partagée par tous les frères et sœurs dans le royaume de Dieu » a déclaré la représentante YABs pour l’Amérique du Nord Larissa Swartz. « Notre identité spirituelle est celle d’un étranger sur une terre etrangère, en pèlerinage pour arriver jusqu’à sa vraie demeure. »

    « Peu importe les manies de l’ennemi, nous ne devons pas oublier que notre Dieu est un Dieu de restauration » a affirmé Paul Phinehas, la représentante au comité exécutif pour l’Inde, qui a parlé de l’histoire de Joseph dans la Genèse pour souligner le rôle de la famille dans le processus de restauration divin.

    Zaida López du Costa Rica a lancé un défi : « Quand nous rencontrons un migrant dans notre pays nous pourrions penser : Comment aimerais-je être traité si j’étais à sa place ? Et au lieu de discriminer, tendons une main amicale, ils représentent une opportunité de partager l’amour de Dieu. »

    Louange et prière

    Pour clore la journée, les participants se sont divisés en groupes avec des personnes qu’ils ne connaissaient pas avant pour prier pour les pays d’Amérique latine qui ont le taux le plus élevé de migration forcée. Photo : Henk Stenvers

    Les responsables de l’Église du Costa Rica actuels ont reconnu les ainés qui ont marqué le développement de l’Église dans leur pays : Hugo Rodríguez, Orlando Carvajal, Martín Matamoros, Anabelle González, Sandra Campos, María Rodríguez (décédée), Isabel Soto de Guadalupe (décédée).

    Pour clore la journée, les participants se sont divisés en groupes avec des personnes qu’ils ne connaissaient pas avant pour prier pour les pays d’Amérique latine qui ont le taux le plus élevé de migration forcée.

    Au nom de Samson Omondi, représentant pour l’Afrique au comité exécutif, qui n’a pas pu assister à la journée, Rebecca Osiro a parlé de l’accueil des réfugiés par la paroisse Eastleigh Fellowship Centre de la Kenya Mennonite Church à Nairobi, qui est aussi un centre d’accueil dans un quartier avec une forte population immigrée.

    « Soyez attentifs, gardez les yeux ouverts pour voir les réfugiés, les immigrants et les migrants dans votre vie quotidienne. » écrit Samson Omondi. « Priez… ne soyez pas surpris lorsque Dieu met ces personnes sur votre route. »

    —Kristina Toews et Karla Braun, un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • En 1940, une simple activité de l’école du dimanche consistant à échanger des lettres avec une missionnaire a permis à une Canadienne d’investir toute sa vie dans la prière pour l’Inde.

    Une enseignante de l’école du dimanche à l’Église mennonite d’Elmira demandait alors à Erla Buehler, jeune adolescente, d’écrire à Lena Graber, une infirmière diplômée de l’Iowa aux États-Unis, en poste à l’Hôpital chrétien Dhamtari en Inde avec ce que nous appelons maintenant Mennonite Mission Network.

    « C’est ainsi que mon intérêt pour l’Inde s’est manifesté », écrit Erla Buehler à la CMM.

    « Cette étincelle s’est transformée en une flamme » écrit Erla Buehler. Dans les années 1950, à l’École biblique mennonite d’Ontario, la flamme a grandi quand j’en ai appris davantage sur William Carey et le mouvement missionnaire.

    Son rêve d’aller en Inde s’est concrétisé en 1997 lorsque le mari d’origine indienne de sa nièce a dirigé un tour guidé au Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale à Kolkata. Écouter les orateurs discourir sur le thème « Écoutez ce que l’Esprit dit aux Églises » était « inspirant, édifiant et merveilleux. »

    « L’Assemblée Dispersée en plus de l’Assemblée Réunie m’a également ouvert les yeux » écrit Erla Buehler. Le groupe a visité le centre du Comité central mennonite et un projet d’orphelinat.

    Lena Graber

    « Nous avons également eu le privilège d’être hébergés dans des maisons privées », écrit-elle. « Je suis encore émerveillée quand je pense à l’œuvre du Saint-Esprit dans la mise en place de ce grand rassemblement. »

    Ê son retour chez elle, Erla Buehler a retracé Lena Graber et a repris sa correspondance. Elle a loué Dieu pour le travail pionnier de Lena Graber d’établir des écoles de sciences infirmières en Inde et au Népal où elle a été une des premières collaboratrices du Mennonite Board of Missions.

    Aujourd’hui, Erla Buehler découvre le travail de l’église par le biais de l’infolettre du Réseau de prières de la CMM. Sur demande, elle reçoit par la poste un exemplaire imprimé tous les deux mois.

    « Depuis toutes ces années et encore aujourd’hui, il existe un merveilleux réseau de croyants fidèles dans la prière qui bâtissent le Royaume de Dieu. » Cette dame de 88 ans continue d’en faire partie.

    —Karla Braun, Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Le Laos et l’Indonésie se trouvent en Asie du sud-est et leurs cuisines se ressemblent. Mais parfois, entant que Laotienne qui enseigne l’anglais en Indonésie avec YAMEN, la nourriture laotienne me manque.   

    Lorsque je prépare à manger chez moi, cela m’aide à ne pas trop avoir le mal du pays. Cuisiner laotien et partager ces plats avec les autres m’aide à partager l’amour de Dieu avec ceux qui sont autour de moi. J’aime entendre qu’ils trouvent la cuisine laotienne délicieuse.

    Salade de concombre (pour 3 personnes)

    Ingrédients

    • 2 concombres de taille moyenne
    • 4 petites tomates
    • 4 piments frais
    • 1 gousse d’ail
    • 2 cuillères à soupe de jus de citron vert
    • 1 cuillère à soupe de sucre
    • 2 cuillères à soupe de sauce poisson
    • 1 cuillère à café de pâte de crevette (emportée avec moi du Laos) Windhi Ratna Asari

    Instructions

    • Coupez les concombres et les tomates en petits morceaux.
    • Mélangez les piments, l’ail, le sucre et la pâte de crevette.
    • Ajoutez les concombres et les tomates.
    • Ajoutez le citron vert, la sauce poisson et bien mélanger.
    • Goûtez et ajouter plus de certains ingrédients si nécessaire.

    Servir en accompagnement de poisson grillé ou de poulet.

    —Khammoun Xayalath (Moon), de Lao Evangelical Church, est en service entant qu’enseignante d’anglais et travailleuse sociale. Durant son année avec YAMEN en Indonésie, elle assiste à la paroisse Dorang Javanese Evangelical Church, une église de la GITJ (Gereja Injili di Tanah Jawa – Église mennonite de Java).

     

    YAMEN est un programme commun du Comité Central Mennonite (MCC) et de la Conférence Mennonite Mondiale

  • L’Église mennonite d’Afrique de l’Ouest (Mennonite Church West Africa, MCWA) a consacré ses premiers responsables accrédités lors de l’édition 2018 de sa conférence annuelle : Adriano MBackeh, Sangpierre Mendy, Daniel Djin-ale et Gibby Mane.

    Plus de 200 personnes -un chiffre record pour ce type d’événement- ont rempli le nouveau bâtiment de Catel Mennonite Church pour la conférence annuelle de la MCWA du 26 au 31 décembre 2018.

    Le 27 janvier 2019, Daniel Dijn-ale et Gibby Mane ont été consacrés dans la paroisse de Catel pour servir en Guinée Bissau. Adriano MBackeh et Sangpierre Mendy seront consacrés en Gambie le 10 février 2019.

    Daniel Djin-ale (à droite) est consacré pasteur le 27 janvier à la paroisse mennonite de Catel en Guinée-Bissau. Le père de Daniel Dijn-ale (à gauche), musulman chef de village l’a accompagné par sa présence à l’événement. Photo : Beryl Forrester

    Adriano MBackeh était l’orateur principal de la conférence annuelle sur le thème « Jésus : notre modèle de leader serviteur ».

    « Les leaders chrétiens sont censés être au service et non pas aux commandes », a déclaré MBackeh. « Tout comme Jésus s’est donné de son plein gré, les responsables d’église aujourd’hui doivent suivre cet exemple plutôt que de rechercher l’honneur et le prestige dans leurs paroisses. »

    Beryl Forrester, une missionnaire bénévole de expliques que le processus d’accréditation est entièrement supervisé par la MCWA. LMC, une communauté de paroisses anabaptistes membre de la CMM, a donné des informations et des conseils à l’union d’Églises, cependant, ce mouvement reconnait l’autorité des responsables locaux, qui ne sont plus sous la supervision des missionnaires.

    Selon Beryl Forrester, la paroisse Catel qui « s’est chargée de l’organisation et de la présidence du culte » – a achevé la construction de leur bâtiment, qui a duré des années, juste avant d’accueillir la conférence annuelle.

    La MCWA, une partenaire de Eastern Mennonite Missions, fait partie de la présence mennonite dans la région ouest-africaine depuis 2000.

    — Un communiqué de la CMM par Micah Brickner de EMM.

  • Le secrétaire général César García et Sandra Báez Rojas, assistante exécutive de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) ont déménagé au Canada en février 2019 pour travailler depuis le bureau de Kitchener, en Ontario.

    La CMM est une communion internationale d’Églises anabaptistes qui compte des membres dans le monde entier. Les Représentants régionaux facilitent le contact entre les paroisses locales et la communauté anabaptiste mondiale par le biais de la prière, des témoignages, du partage de nouvelles et par la construction de relations. Les quatre Commissions et les Réseaux, de plus en plus nombreux, sont composés d’experts et de responsables d’église venant de nos églises membres sur tous les continents. Entre les rencontres en personne, le lien se maintient par la communication à distance.

    César García est le premier secrétaire général d’un pays du Sud. Lorsque César García fut nommé en 2012, le deuxième bureau du secrétariat qui avait ouvert en 1990, a été transféré de Strasbourg (France) à Bogota (Colombie). Le premier secrétaire salarié de la CMM, Paul N. Kraybill, fut nommé en 1973 et le bureau de Kitchener fut créé en 1992.

    Le Secrétaire Général se tient de communiquer avec les Églises anabaptistes du monde entier et de représenter les anabaptistes du monde parmi les autres dénominations chrétiennes. Ê la suite du processus de discernement mené par les responsables de la CMM en 2014, les membres du bureau de la CMM ont déterminé qu’un lieu qui soit plus proche de davantage de membres était plus pratique.

    « Nous reconnaissons que, quel que soit l’endroit où se trouve le Secrétaire Général, il y a des avantages et des inconvénients », le président de la CMM, J. Nelson Kraybill. « Avec ce déménagement, nous perdons le symbolisme de notre secrétaire générale venant d’un pays du Sud et vivant dans un pays du Sud. Dans l’ensemble, cependant, la plus grande aisance de déplacement depuis un pôle nord-américain facilite le travail. »

    Le bureau de Bogota, en collaboration avec le Mennonite Central Committee, restera en place pour Anna Sorgius, directrice générale, Nelson Martinez, assistant administratif et le représentant régional pour les Andes, Pablo Stucky. La responsable communication, Kristina Toews, a également déménagé au Canada en février pour travailler depuis son domicile, à Abbotsford, en Colombie-Britannique.

    Vivre à proximité du centre métropolitain de Toronto et de son important aéroport international rendra le Secrétaire Général plus disponible pour toute la communauté.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    L’Église au Moyen-Orient

    Récemment, un groupe de frères et sœurs d’un pays du Moyen-Orient s’est réuni avec Heinrich Rempel (leader de BTG et coleader de Mission FM en Europe) pour en apprendre davantage sur le leadership dans l’église. Au moins sept régions étaient représentées, incluant celles de Moldavie et d’Ukraine. Ils ont été encouragés et nourris. Ce groupe (AHT) demande des prières et la communion fraternelle, et il est considéré comme une conférence émergente d’ICOMB.

  • Lors de Renouveau 2027 – ‘L’Esprit Saint nous transforme’ à Kisumu (Kenya), le 21 avril 2018, plusieurs personnes ont témoigné des changements accomplis par l’Esprit dans l’Église. Les articles suivants décrivent l’œuvre du Saint-Esprit qui transforme les vies.


    Comment rendre justice à l’œuvre du Saint-Esprit ? Très souvent, son action dans ma vie a été convaincante, mais en même temps, elle a défié ma capacité à la comprendre, et plus encore à l’exprimer.

    J’ai vu le Saint-Esprit à l’œuvre dans la vie de l’église, permettant à des groupes désorientés de prendre des décisions. J’ai vu le Saint-Esprit à l’œuvre dans ce monde incrédule, une incrédulité surprenante alors que Dieu y est présent. Et j’ai vu le Saint-Esprit à l’œuvre dans ma propre vie de manière prévisible, essayant de faire de moi quelqu’un de moins égoïste et moins destructeur.

    L’œuvre du Saint-Esprit est peut-être la dimension la plus ineffable et la plus subjective de notre expérience spirituelle. Ce verset m’a toujours fasciné : ‘De même, l’Esprit aussi vient en aide à notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intercède pour nous en gémissements inexprimables […]. (Rm 8:26).

    C’est ce que j’ai vécu lorsque j’essayais d’implanter une église.

    Une époque décourageante

    J’étais pasteur en milieu urbain. C’était compliqué : une église en partie en devenir, en partie établie, mais petite et souvent instable. Il y avait pourtant des gens exceptionnels.

    Ce travail m’a appauvri, et ce n’était pas une pauvreté romantique. J’essayais de travailler avec des personnes qui souffraient de problèmes apparemment insolubles. Cela ne se passait pas bien. Je sentais que le rôle pastoral était peu respecté, mais il me semblait aussi que je devais être un pasteur particulièrement faible pour être si sensible.

    Pourquoi ne pouvais-je pas faire plus confiance, croire que Dieu est présent et que ce que je faisais était vraiment important ?

    En tout état de cause, la vie ne semblait pas mener au succès, au bien-être, à l’amour et à la chaleur d’une communauté heureuse. C’était davantage comme un mariage difficile. Ce n’était certainement pas ce que j’avais espéré quand j’ai quitté ma vie de musicien en herbe pour fonder une église.

    J’avais l’impression de perdre des années (pas des mois, des semaines ou des jours) et du talent (pour autant que j’en avais) et de l’énergie. Pire encore, j’avais l’impression d’être complétement épuisé et de n’avoir rien à montrer. J’avais peu de pouvoir, ni de confort matériel, à offrir à ma famille qui vivait cette expérience avec moi.

    Cela faisait mal, et je le dis honnêtement, cela fait toujours mal !

    Une vision de l’abondance

    Une soirée d’été chaude et douce, je méditais (je me plaignais surtout) à ce sujet, regardant l’allée huileuse conduisant à mon garage. A moitié dans la prière, à moitié dans l’introspection, j’ai vu une image : de l’eau était versée dans un seau troué, et je la regardais s’écouler le long de cette allée (!).

    J’en étais arrivé à ressentir une sorte d’apathie concernant l’apathie elle-même. Cela semblait juste triste et futile, mais il semblait que c’était mon destin. Où était Dieu ? Pourquoi gaspillait-il ‘notre’ temps et ‘nos’ ressources ?

    Ê ce moment, je crois que le Saint-Esprit m’a parlé. Je n’ai pas entendu de paroles, mais les impressions m’ont semblé authentiques et non la création facile de mon imagination fertile.

    Ma force et mes ressources sont certainement limitées et imparfaites, mais l’eau vive de la Parole de Dieu que je tentais de répandre dans le monde n’est pas une ressource limitée. Elle ne peut s’épuiser et ne m’appartient pas vraiment, de toute façon. Cette eau ne s’épuisera pas à sa source. Qui sait où toute cette eau qui se déverse sur le sol se déversera finalement ? Cela fait partie d’une histoire plus vaste que je comprends peut-être, ou peut-être pas.

    La situation n’a pas changé. Mais d’une manière ou d’une autre, j’ai réalisé que même si elle était frustrante, je pouvais connaître la paix de Dieu. Cette paix pourrait parfois être insaisissable ou vague. Pourtant, elle était réelle et pouvait devenir très présente en cas de besoin.

    Depuis lors, j’ai dû souvent me rappeler, et réapprendre, cette vérité sur la présence de Dieu ; mais quand je le fais, je suis ramené à cette soirée et je vois un seau et de l’eau qui en coule.

    Cela dépassait toute compréhension, et c’est toujours le cas.

    —Reuben Sairs est instructeur et bibliothécaire à Rosedale Bible College et pasteur associé de la London Christian Fellowship à London (États-Unis), une église de la CMC (Conservative Mennonite Conference).

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’octobre 2018 de Courier/Correo/Courrier.

  • Lors de Renouveau 2027 – ‘L’Esprit Saint nous transforme’ à Kisumu (Kenya), le 21 avril 2018, plusieurs personnes ont témoigné des changements accomplis par l’Esprit dans l’Église. Les articles suivants décrivent l’œuvre du Saint-Esprit qui transforme les vies.


    Pouvons-nous parler de la mission sans le Saint-Esprit, ou parler du Saint-Esprit mais ignorer la mission ?

    Je me souviens de la première fois que j’ai découvert la mission à l’InterVarsity Christian Fellowship à Jakarta. J’étais en deuxième année à l’université quand j’ai entendu le pasteur Mangapul Sagala. « Le Saint-Esprit est pour la mission », a-t-il déclaré.

    Cette courte phrase est restée gravée dans mon cœur et mon esprit.

    Inséparable de la mission

    […] ‘mais vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre’. (Ac 1/8).

    Jésus a dit : ‘Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit.’ (Mt 28/19–20). L’ordre missionnaire s’applique d’abord localement puis s’étend jusqu’au monde entier.

    C’est ce que signifie être témoin de Jésus. C’est difficile, mais la puissance du Saint-Esprit nous est donnée pour nous accompagner dans cette mission.

    Quand le Saint-Esprit est descendu, les apôtres ont reçu la puissance de témoigner avec autorité et par des signes miraculeux (Ac 2/32).

    L’existence du Saint-Esprit ne peut être séparée de la puissance dynamique de Dieu, qui permet aux apôtres – et maintenant à nous – d’être témoins de Jésus.

    Le Saint-Esprit : une puissance pour témoigner

    Si nous prenons les Actes dans leur ensemble, nous voyons que le sujet du livre est le rôle personnel du Saint-Esprit, le ‘Dieu oublié’.

    Il présente l’histoire du Saint-Esprit à l’œuvre par et dans les croyants dans l’Église primitive. Après l’événement de la Pentecôte, le message de l’évangile s’est répandu en Judée, en Samarie, et jusqu’au bout du monde.

    Pierre, Jean et les apôtres étaient des gens ordinaires, sans instruction (Ac 4/13). Tous ceux qui figurent dans les Actes des Apôtres sont des personnes ordinaires qui témoignent de la mort et de la résurrection de Jésus. Dieu utilise des gens ordinaires pour sa tâche extraordinaire, équipés de la puissance du Saint-Esprit.

    Un témoin audacieux

    Je me souviens de mon premier voyage missionnaire à Lampung, au sud de Sumatra, en 1997. J’étais tellement désireux de témoigner, et je venais de terminer mon cours sur l’’Explosion de l’Évangélisation’.

    Un de mes amis et moi-même avions décidé de faire un voyage de 10 jours pour visiter les églises de Lampung et en apprendre davantage sur le ministère. Nous étions tellement passionnés pour Dieu !

    Nous avons voyagé en bus pendant plusieurs heures, puis en bateau. Pendant les deux heures où nous sommes restés sur le bateau, j’ai prié : « Seigneur, donne-moi s’il te plaît une occasion de rencontrer une personne à qui parler de toi ».

    Pendant que je marchais et que je priais, j’ai vu un homme assis en train de dîner. Il était presque minuit, mais je lui ai demandé la permission de m’asseoir à côté de lui. Il a souri et a dit OK. J’ai donc entamé une conversation.

    Je lui ai demandé : « Monsieur, je sais que vous êtes un policier, et je veux juste vous demander si vous avez déjà tiré sur quelqu’un ? »

    Il est resté silencieux, puis a dit oui.

    Ne m’arrêtant pas là, je lui ai encore demandé : « Avez-vous déjà tué quelqu’un quand vous étiez en fonction ? »

    Il a soudainement baissé la tête et a dit oui.

    Qui m’a donné – à moi un simple étudiant à l’université passionné par Jésus – le courage de poser de telles questions à un policier ? C’était le Saint-Esprit.

    Cette nuit-là, par la grâce et la puissance du Saint-Esprit, j’ai partagé l’évangile de paix avec ce policier. Au milieu de la nuit, sur ce bateau, j’ai amené cet homme à accepter Jésus.

    Une fois notre navire arrivé au port et alors que nous nous disions au revoir, je lui ai posé une dernière question : « Avez-vous une arme à feu ? Est-ce que je peux la toucher ? »

    J’ai touché son pistolet sous ses vêtements, confirmant ce qu’il disait. J’ai dit : « Dieu, tu es génial ! C’est toi qui fait tout, pas moi. »

    Allons-nous marcher avec le Saint-Esprit aujourd’hui, et le laisser accomplir des œuvres puissantes en nous ?

    —Andi O. Santoso est secrétaire général de GKMI (Gereja Kristen Muria Indonesia – l’une des trois églises mennonites indonésiennes). Ce témoignage est adapté de ‘Le Saint-Esprit et la Mission’ d’Andi O. Santoso, publié dans Berita GKMI (GKMI News), en mai 2016.

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’octobre 2018 de Courier/Correo/Courrier.

  • Le mentorat est la stratégie de base du pasteur révérend Albert Ndlovu de l’église Frères en Christ Lobengula du Zimbabwe. Les responsables qui sont à présent en mission au Royaume Uni et en Afrique du Sud ont été élevé dans l’église et reste en lien avec leurs mentors chez eux, au Zimbabwe. Le révérend Albert Ndlovu nous parle du rôle du mentorat dans le discipulat.

    Comment concevez-vous le mentorat ?

    Albert Ndlovu : Le style de vie de tous les croyants devrait s’inspirer de l’exemple de Jésus qui avait 12 disciples très proches. Il avait en réalité encore plus de disciples (70).

    « Suivez donc mon exemple, comme moi, de mon côté, je suis celui de Christ » (1 Corinthiens 11/1). C’est cela ma conception du discipulat.

    Un croyant devrait mener une vie qui donne envie à ceux qui l’observe de l’imiter. Ce n’est pas seulement réservé aux pasteurs.

    Comment trouver un mentor ?

    Albert Ndlovu : Lorsque je trouve une personne disponible qui montre de l’intérêt, je commence à développer ce potentiel. Je me rapproche d’eux et je leur donner des choses à faire. Je leurs propose de m’accompagner dans mon ministère.

    Entant que mentor, il faut savoir accepter que votre disciple soit différent de vous-même. Le mentor doit être capable d’alimenter le potentiel de différentes approches.

    Nous ne devons pas avoir peur que les personnes que nous accompagnons ne soient pas à la hauteur de nos attentes. Nous-même, en tant que mentors, ne devons pas avoir peur de commettre des erreurs. Après tout, nous avons tous beaucoup à apprendre et nous évoluons plus chaque jour.

    Quelles méthodes utilisez-vous pour le mentorat ?

    Albert Ndlovu : Beaucoup d’accompagnement de groupe. Nous organisons des conférences de formation de responsables qui ont contribué à la formation de responsables qui servent aujourd’hui avec nous.

    Parfois vous pouvez être le mentor indirect de quelqu’un. Notre évêque actuel a raconté qu’à plusieurs reprises sa vie avait été spirituellement impactée par ce que j’avais dit.

    Lorsque vous étiez plus jeune, qui a été un mentor pour vous ?

    Albert Ndlovu : Le Dr. Nicholas Benson Mnkandla, pasteur de la BICC Mpopoma, a joué un rôle important dans ma croissance spirituelle avant qu’il ne parte étudier la théologie aux USA.

    Je l’accompagnais là où il prêchait à des personnes de différentes dénominations. Parfois, Je donnais mon témoignage. Il m’emmenait sur la montagne pour prier à l’aube. Parfois, il nous emmenait dans des bars pour prêcher. Cependant, certaines fois, il refusait que je l’accompagne même si j’en avait vraiment envie.

    Tous cela faisait partie du processus de formation au leadership et au ministère.

    Depuis les États-Unis, mon mentor demanda à l’évêque Khumalo qui y terminait ses études, de continuer mon mentorat. De retour au Zimbabwe, l’évêque Khumalo m’a encouragé et convaincu de suivre une formation officielle. Je dois dire qu’il m’a vraiment gâté, il m’a appris énormément, m’a motivé afin que je gagne confiance en moi dans l’exercice de mon ministère et il a ancré en moi des principes fondamentaux.

    Quels bénéfices du mentorat avez-vous pu observer ?

    Albert Ndlovu : C’est incroyablement gratifiant de voir quelqu’un dont vous avez perçu la passion, croitre et se transformer en la personne que vous aviez reconnue en elle.

    Quelles paroles d’encouragement donneriez-vous aux responsables ?

    Albert Ndlovu : Nous devons comprendre que nous ne pouvons pas faire ce travail seuls. Nous devons nous ouvrir, partager ce que nous savons avec ceux qui viennent après nous.

    L’Église n’appartient pas au pasteur mais elle appartient à tous : aplanissons le terrain.

    —Maqhawenkosi Mhlanga est membre de l’Église Frères en Christ Lobengula. Il a interviewé le Reverend Albert Ndlovu pour un devoir dans le cadre de ses études universitaires de théologie au Zimbabwe.

  • « L’Ouganda est mûr pour l’évangélisation et l’Église se développe », explique l’évêque Okoth Simon Onyango, coordinateur national de l’Église mennonite d’Ouganda. La nouvelle église membre de la Conférence Mennonite Mondiale compte 553 membres dans 18 paroisses. Acceptée comme membre par le Comité Exécutif en 2017, elle a plus que doublé le nombre de ses assemblées locales répertoriées dans le répertoire 2015 de la CMM (7).

    Dans une assemblée mennonite en Ouganda, les membres doivent s’asseoir par terre, faute d’argent pour acheter des chaises. Photo : Okoth Simon Onyango

    Des paroisses mennonites se multiplient à Kampala, la capitale, et dans les zones périurbaines (à l’extérieur des villes).

    L’évêque Moses Otiento, de l’Église mennonite du Kenya, s’est inspiré de leur exemple pour implanter des églises en Ouganda. Moses Otiento a soutenu les efforts de la mission en Ouganda et John Otiento a travaillé avec les dirigeants locaux en Ouganda en 2004 pour implanter quatre églises qui ont été officiellement reconnues en 2006.

    De plus en plus nombreuses, les assemblées mennonites d’Ouganda sont confrontées à de nombreuses problèmes : des bâtiments à peine couverts par un toit ; pas suffisamment de chaises pour les membres de l’église pendant les cultes, des pasteurs sans formation formelle, et parfois sans salaire.

    Le Comité Central Mennonite (MCC) est présent en Ouganda depuis 1979, d’abord pour aider à la reconstruction après la guerre, et maintenant pour travailler pour la paix et la réconciliation.

    Des jeunes d’Ouganda ont participé au programme d’échange YAMEN de la CMM et du MCC. Ils ont découvert l’Église mondiale en travaillant dans différentes parties du monde.

    Un culte dans une paroisse mennonite d’Ouganda. Photo : Okoth Simon OnyangoCe pays anglophone de l’Afrique de l’Est, à la frontière nord du lac Victoria, borde le Kenya, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo, le Rwanda et la Tanzanie. Environ 45 % des 40 millions d’Ougandais se déclarent protestants, 40 % catholiques romains, et plus de 10 % musulmans. L’Ouganda est confronté à un afflux de réfugiés fuyant les pays voisins, et à des décès en très grand nombre dus au VIH / SIDA.

    « L’Église mennonite de l’Ouganda est heureuse et honorée d’être membre de la famille mondiale de la CMM », déclare Okoth. « Notre prière est que Dieu fasse de nous des individus ou des églises partenaires, à nos côtés dans certaines de nos plus grandes difficultés. Que Dieu nous soutienne tous ensemble. »

    —un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par Karla Braun

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’octobre 2018 de Courier/Correo/Courrier.