Catégorie : Non classifié(e)

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    L’Église au Moyen-Orient

    Récemment, un groupe de frères et sœurs d’un pays du Moyen-Orient s’est réuni avec Heinrich Rempel (leader de BTG et coleader de Mission FM en Europe) pour en apprendre davantage sur le leadership dans l’église. Au moins sept régions étaient représentées, incluant celles de Moldavie et d’Ukraine. Ils ont été encouragés et nourris. Ce groupe (AHT) demande des prières et la communion fraternelle, et il est considéré comme une conférence émergente d’ICOMB.

  • Lors de Renouveau 2027 – ‘L’Esprit Saint nous transforme’ à Kisumu (Kenya), le 21 avril 2018, plusieurs personnes ont témoigné des changements accomplis par l’Esprit dans l’Église. Les articles suivants décrivent l’œuvre du Saint-Esprit qui transforme les vies.


    Comment rendre justice à l’œuvre du Saint-Esprit ? Très souvent, son action dans ma vie a été convaincante, mais en même temps, elle a défié ma capacité à la comprendre, et plus encore à l’exprimer.

    J’ai vu le Saint-Esprit à l’œuvre dans la vie de l’église, permettant à des groupes désorientés de prendre des décisions. J’ai vu le Saint-Esprit à l’œuvre dans ce monde incrédule, une incrédulité surprenante alors que Dieu y est présent. Et j’ai vu le Saint-Esprit à l’œuvre dans ma propre vie de manière prévisible, essayant de faire de moi quelqu’un de moins égoïste et moins destructeur.

    L’œuvre du Saint-Esprit est peut-être la dimension la plus ineffable et la plus subjective de notre expérience spirituelle. Ce verset m’a toujours fasciné : ‘De même, l’Esprit aussi vient en aide à notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intercède pour nous en gémissements inexprimables […]. (Rm 8:26).

    C’est ce que j’ai vécu lorsque j’essayais d’implanter une église.

    Une époque décourageante

    J’étais pasteur en milieu urbain. C’était compliqué : une église en partie en devenir, en partie établie, mais petite et souvent instable. Il y avait pourtant des gens exceptionnels.

    Ce travail m’a appauvri, et ce n’était pas une pauvreté romantique. J’essayais de travailler avec des personnes qui souffraient de problèmes apparemment insolubles. Cela ne se passait pas bien. Je sentais que le rôle pastoral était peu respecté, mais il me semblait aussi que je devais être un pasteur particulièrement faible pour être si sensible.

    Pourquoi ne pouvais-je pas faire plus confiance, croire que Dieu est présent et que ce que je faisais était vraiment important ?

    En tout état de cause, la vie ne semblait pas mener au succès, au bien-être, à l’amour et à la chaleur d’une communauté heureuse. C’était davantage comme un mariage difficile. Ce n’était certainement pas ce que j’avais espéré quand j’ai quitté ma vie de musicien en herbe pour fonder une église.

    J’avais l’impression de perdre des années (pas des mois, des semaines ou des jours) et du talent (pour autant que j’en avais) et de l’énergie. Pire encore, j’avais l’impression d’être complétement épuisé et de n’avoir rien à montrer. J’avais peu de pouvoir, ni de confort matériel, à offrir à ma famille qui vivait cette expérience avec moi.

    Cela faisait mal, et je le dis honnêtement, cela fait toujours mal !

    Une vision de l’abondance

    Une soirée d’été chaude et douce, je méditais (je me plaignais surtout) à ce sujet, regardant l’allée huileuse conduisant à mon garage. A moitié dans la prière, à moitié dans l’introspection, j’ai vu une image : de l’eau était versée dans un seau troué, et je la regardais s’écouler le long de cette allée (!).

    J’en étais arrivé à ressentir une sorte d’apathie concernant l’apathie elle-même. Cela semblait juste triste et futile, mais il semblait que c’était mon destin. Où était Dieu ? Pourquoi gaspillait-il ‘notre’ temps et ‘nos’ ressources ?

    Ê ce moment, je crois que le Saint-Esprit m’a parlé. Je n’ai pas entendu de paroles, mais les impressions m’ont semblé authentiques et non la création facile de mon imagination fertile.

    Ma force et mes ressources sont certainement limitées et imparfaites, mais l’eau vive de la Parole de Dieu que je tentais de répandre dans le monde n’est pas une ressource limitée. Elle ne peut s’épuiser et ne m’appartient pas vraiment, de toute façon. Cette eau ne s’épuisera pas à sa source. Qui sait où toute cette eau qui se déverse sur le sol se déversera finalement ? Cela fait partie d’une histoire plus vaste que je comprends peut-être, ou peut-être pas.

    La situation n’a pas changé. Mais d’une manière ou d’une autre, j’ai réalisé que même si elle était frustrante, je pouvais connaître la paix de Dieu. Cette paix pourrait parfois être insaisissable ou vague. Pourtant, elle était réelle et pouvait devenir très présente en cas de besoin.

    Depuis lors, j’ai dû souvent me rappeler, et réapprendre, cette vérité sur la présence de Dieu ; mais quand je le fais, je suis ramené à cette soirée et je vois un seau et de l’eau qui en coule.

    Cela dépassait toute compréhension, et c’est toujours le cas.

    —Reuben Sairs est instructeur et bibliothécaire à Rosedale Bible College et pasteur associé de la London Christian Fellowship à London (États-Unis), une église de la CMC (Conservative Mennonite Conference).

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’octobre 2018 de Courier/Correo/Courrier.

  • Lors de Renouveau 2027 – ‘L’Esprit Saint nous transforme’ à Kisumu (Kenya), le 21 avril 2018, plusieurs personnes ont témoigné des changements accomplis par l’Esprit dans l’Église. Les articles suivants décrivent l’œuvre du Saint-Esprit qui transforme les vies.


    Pouvons-nous parler de la mission sans le Saint-Esprit, ou parler du Saint-Esprit mais ignorer la mission ?

    Je me souviens de la première fois que j’ai découvert la mission à l’InterVarsity Christian Fellowship à Jakarta. J’étais en deuxième année à l’université quand j’ai entendu le pasteur Mangapul Sagala. « Le Saint-Esprit est pour la mission », a-t-il déclaré.

    Cette courte phrase est restée gravée dans mon cœur et mon esprit.

    Inséparable de la mission

    […] ‘mais vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre’. (Ac 1/8).

    Jésus a dit : ‘Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit.’ (Mt 28/19–20). L’ordre missionnaire s’applique d’abord localement puis s’étend jusqu’au monde entier.

    C’est ce que signifie être témoin de Jésus. C’est difficile, mais la puissance du Saint-Esprit nous est donnée pour nous accompagner dans cette mission.

    Quand le Saint-Esprit est descendu, les apôtres ont reçu la puissance de témoigner avec autorité et par des signes miraculeux (Ac 2/32).

    L’existence du Saint-Esprit ne peut être séparée de la puissance dynamique de Dieu, qui permet aux apôtres – et maintenant à nous – d’être témoins de Jésus.

    Le Saint-Esprit : une puissance pour témoigner

    Si nous prenons les Actes dans leur ensemble, nous voyons que le sujet du livre est le rôle personnel du Saint-Esprit, le ‘Dieu oublié’.

    Il présente l’histoire du Saint-Esprit à l’œuvre par et dans les croyants dans l’Église primitive. Après l’événement de la Pentecôte, le message de l’évangile s’est répandu en Judée, en Samarie, et jusqu’au bout du monde.

    Pierre, Jean et les apôtres étaient des gens ordinaires, sans instruction (Ac 4/13). Tous ceux qui figurent dans les Actes des Apôtres sont des personnes ordinaires qui témoignent de la mort et de la résurrection de Jésus. Dieu utilise des gens ordinaires pour sa tâche extraordinaire, équipés de la puissance du Saint-Esprit.

    Un témoin audacieux

    Je me souviens de mon premier voyage missionnaire à Lampung, au sud de Sumatra, en 1997. J’étais tellement désireux de témoigner, et je venais de terminer mon cours sur l’’Explosion de l’Évangélisation’.

    Un de mes amis et moi-même avions décidé de faire un voyage de 10 jours pour visiter les églises de Lampung et en apprendre davantage sur le ministère. Nous étions tellement passionnés pour Dieu !

    Nous avons voyagé en bus pendant plusieurs heures, puis en bateau. Pendant les deux heures où nous sommes restés sur le bateau, j’ai prié : « Seigneur, donne-moi s’il te plaît une occasion de rencontrer une personne à qui parler de toi ».

    Pendant que je marchais et que je priais, j’ai vu un homme assis en train de dîner. Il était presque minuit, mais je lui ai demandé la permission de m’asseoir à côté de lui. Il a souri et a dit OK. J’ai donc entamé une conversation.

    Je lui ai demandé : « Monsieur, je sais que vous êtes un policier, et je veux juste vous demander si vous avez déjà tiré sur quelqu’un ? »

    Il est resté silencieux, puis a dit oui.

    Ne m’arrêtant pas là, je lui ai encore demandé : « Avez-vous déjà tué quelqu’un quand vous étiez en fonction ? »

    Il a soudainement baissé la tête et a dit oui.

    Qui m’a donné – à moi un simple étudiant à l’université passionné par Jésus – le courage de poser de telles questions à un policier ? C’était le Saint-Esprit.

    Cette nuit-là, par la grâce et la puissance du Saint-Esprit, j’ai partagé l’évangile de paix avec ce policier. Au milieu de la nuit, sur ce bateau, j’ai amené cet homme à accepter Jésus.

    Une fois notre navire arrivé au port et alors que nous nous disions au revoir, je lui ai posé une dernière question : « Avez-vous une arme à feu ? Est-ce que je peux la toucher ? »

    J’ai touché son pistolet sous ses vêtements, confirmant ce qu’il disait. J’ai dit : « Dieu, tu es génial ! C’est toi qui fait tout, pas moi. »

    Allons-nous marcher avec le Saint-Esprit aujourd’hui, et le laisser accomplir des œuvres puissantes en nous ?

    —Andi O. Santoso est secrétaire général de GKMI (Gereja Kristen Muria Indonesia – l’une des trois églises mennonites indonésiennes). Ce témoignage est adapté de ‘Le Saint-Esprit et la Mission’ d’Andi O. Santoso, publié dans Berita GKMI (GKMI News), en mai 2016.

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’octobre 2018 de Courier/Correo/Courrier.

  • Le mentorat est la stratégie de base du pasteur révérend Albert Ndlovu de l’église Frères en Christ Lobengula du Zimbabwe. Les responsables qui sont à présent en mission au Royaume Uni et en Afrique du Sud ont été élevé dans l’église et reste en lien avec leurs mentors chez eux, au Zimbabwe. Le révérend Albert Ndlovu nous parle du rôle du mentorat dans le discipulat.

    Comment concevez-vous le mentorat ?

    Albert Ndlovu : Le style de vie de tous les croyants devrait s’inspirer de l’exemple de Jésus qui avait 12 disciples très proches. Il avait en réalité encore plus de disciples (70).

    « Suivez donc mon exemple, comme moi, de mon côté, je suis celui de Christ » (1 Corinthiens 11/1). C’est cela ma conception du discipulat.

    Un croyant devrait mener une vie qui donne envie à ceux qui l’observe de l’imiter. Ce n’est pas seulement réservé aux pasteurs.

    Comment trouver un mentor ?

    Albert Ndlovu : Lorsque je trouve une personne disponible qui montre de l’intérêt, je commence à développer ce potentiel. Je me rapproche d’eux et je leur donner des choses à faire. Je leurs propose de m’accompagner dans mon ministère.

    Entant que mentor, il faut savoir accepter que votre disciple soit différent de vous-même. Le mentor doit être capable d’alimenter le potentiel de différentes approches.

    Nous ne devons pas avoir peur que les personnes que nous accompagnons ne soient pas à la hauteur de nos attentes. Nous-même, en tant que mentors, ne devons pas avoir peur de commettre des erreurs. Après tout, nous avons tous beaucoup à apprendre et nous évoluons plus chaque jour.

    Quelles méthodes utilisez-vous pour le mentorat ?

    Albert Ndlovu : Beaucoup d’accompagnement de groupe. Nous organisons des conférences de formation de responsables qui ont contribué à la formation de responsables qui servent aujourd’hui avec nous.

    Parfois vous pouvez être le mentor indirect de quelqu’un. Notre évêque actuel a raconté qu’à plusieurs reprises sa vie avait été spirituellement impactée par ce que j’avais dit.

    Lorsque vous étiez plus jeune, qui a été un mentor pour vous ?

    Albert Ndlovu : Le Dr. Nicholas Benson Mnkandla, pasteur de la BICC Mpopoma, a joué un rôle important dans ma croissance spirituelle avant qu’il ne parte étudier la théologie aux USA.

    Je l’accompagnais là où il prêchait à des personnes de différentes dénominations. Parfois, Je donnais mon témoignage. Il m’emmenait sur la montagne pour prier à l’aube. Parfois, il nous emmenait dans des bars pour prêcher. Cependant, certaines fois, il refusait que je l’accompagne même si j’en avait vraiment envie.

    Tous cela faisait partie du processus de formation au leadership et au ministère.

    Depuis les États-Unis, mon mentor demanda à l’évêque Khumalo qui y terminait ses études, de continuer mon mentorat. De retour au Zimbabwe, l’évêque Khumalo m’a encouragé et convaincu de suivre une formation officielle. Je dois dire qu’il m’a vraiment gâté, il m’a appris énormément, m’a motivé afin que je gagne confiance en moi dans l’exercice de mon ministère et il a ancré en moi des principes fondamentaux.

    Quels bénéfices du mentorat avez-vous pu observer ?

    Albert Ndlovu : C’est incroyablement gratifiant de voir quelqu’un dont vous avez perçu la passion, croitre et se transformer en la personne que vous aviez reconnue en elle.

    Quelles paroles d’encouragement donneriez-vous aux responsables ?

    Albert Ndlovu : Nous devons comprendre que nous ne pouvons pas faire ce travail seuls. Nous devons nous ouvrir, partager ce que nous savons avec ceux qui viennent après nous.

    L’Église n’appartient pas au pasteur mais elle appartient à tous : aplanissons le terrain.

    —Maqhawenkosi Mhlanga est membre de l’Église Frères en Christ Lobengula. Il a interviewé le Reverend Albert Ndlovu pour un devoir dans le cadre de ses études universitaires de théologie au Zimbabwe.

  • « L’Ouganda est mûr pour l’évangélisation et l’Église se développe », explique l’évêque Okoth Simon Onyango, coordinateur national de l’Église mennonite d’Ouganda. La nouvelle église membre de la Conférence Mennonite Mondiale compte 553 membres dans 18 paroisses. Acceptée comme membre par le Comité Exécutif en 2017, elle a plus que doublé le nombre de ses assemblées locales répertoriées dans le répertoire 2015 de la CMM (7).

    Dans une assemblée mennonite en Ouganda, les membres doivent s’asseoir par terre, faute d’argent pour acheter des chaises. Photo : Okoth Simon Onyango

    Des paroisses mennonites se multiplient à Kampala, la capitale, et dans les zones périurbaines (à l’extérieur des villes).

    L’évêque Moses Otiento, de l’Église mennonite du Kenya, s’est inspiré de leur exemple pour implanter des églises en Ouganda. Moses Otiento a soutenu les efforts de la mission en Ouganda et John Otiento a travaillé avec les dirigeants locaux en Ouganda en 2004 pour implanter quatre églises qui ont été officiellement reconnues en 2006.

    De plus en plus nombreuses, les assemblées mennonites d’Ouganda sont confrontées à de nombreuses problèmes : des bâtiments à peine couverts par un toit ; pas suffisamment de chaises pour les membres de l’église pendant les cultes, des pasteurs sans formation formelle, et parfois sans salaire.

    Le Comité Central Mennonite (MCC) est présent en Ouganda depuis 1979, d’abord pour aider à la reconstruction après la guerre, et maintenant pour travailler pour la paix et la réconciliation.

    Des jeunes d’Ouganda ont participé au programme d’échange YAMEN de la CMM et du MCC. Ils ont découvert l’Église mondiale en travaillant dans différentes parties du monde.

    Un culte dans une paroisse mennonite d’Ouganda. Photo : Okoth Simon OnyangoCe pays anglophone de l’Afrique de l’Est, à la frontière nord du lac Victoria, borde le Kenya, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo, le Rwanda et la Tanzanie. Environ 45 % des 40 millions d’Ougandais se déclarent protestants, 40 % catholiques romains, et plus de 10 % musulmans. L’Ouganda est confronté à un afflux de réfugiés fuyant les pays voisins, et à des décès en très grand nombre dus au VIH / SIDA.

    « L’Église mennonite de l’Ouganda est heureuse et honorée d’être membre de la famille mondiale de la CMM », déclare Okoth. « Notre prière est que Dieu fasse de nous des individus ou des églises partenaires, à nos côtés dans certaines de nos plus grandes difficultés. Que Dieu nous soutienne tous ensemble. »

    —un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par Karla Braun

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’octobre 2018 de Courier/Correo/Courrier.

  • La Conférence Mennonite Mondiale a perdu deux responsables d’Église dans l’exercice de leurs fonctions. Pascal Kulungu, membre du comité de pilotage du nouveau Réseau Anabaptiste Mondial pour la Paix, est décédé le 16 janvier 2019 après une courte maladie. Manjula Roul, membre de la Commission Foi et Vie depuis 2015 et membre du Conseil général, est décédée le 27 janvier 2019 d’une crise cardiaque.

    Pascal Kulungu (66 ans) était depuis longtemps responsable au sein de la Conférence des Églises Frères Mennonites au Congo. Il créa un institut pour la paix et il animait des ateliers de formation à la paix après avoir obtenu un master en leadership, gestion et consolidation de la paix de la Fresno Pacific University, Californie. Politiquement engagé dans son pays, Pascal Kulungu fut élu représentant du district de Kasongo-Lunda à l’Assemblée nationale lors des élections de décembre 2018. Il est mort après une courte maladie.

    Manjula Roul (61 ans) était membre de l’Église Frères en Christ d’Odisha. Elle servait l’Église aux côtés de son mari, l’évêque Bijoy Roul, et elle était connue pour sa grande hospitalité et son leadership lors des réunions du caucus en Asie. Elle fut présidente de la Conférence des femmes mennonites de toute l’Inde pendant un mandat et siégea ensuite au conseil d’administration pendant un certain nombre d’années. Manjula Roul soutenait activement la formation des Femmes Anabaptistes Théologiennes de l’Inde.

    « Nous sommes aux côtés des familles et des paroisses de ces bien-aimés collègues en ces temps de tristesse », a déclaré Nelson Kraybill, président de la CMM. « C’est une perte pour les Églises où ces responsables servaient et c’est une perte pour la famille spirituelle anabaptiste internationale. Nous remercions Dieu pour leur témoignage fidèle et honorons leurs contributions à la mission et à la réconciliation dans le nom de Jésus. »

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

    *Date et cause du décès de Manjula Roul corrigées le 4 mars 2019.

  • En décembre 2018, Henk Stenvers, secrétaire de la Commission Diacres et président élu de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) accompagné d’une délégation de la Conférence Mennonite Mondiale composée de Hanna Soren et Vikal Rao (Commission Diacres), Paul Phinehas (Représentant pour l’Asie au comité exécutif) et de Cynthia Peacock (Représentante régionale pour l’Asie du Sud), a rendu visite aux Églises en Inde.

    Le 14 décembre à Raipur, ils participèrent à l’inauguration d’un nouveau bâtiment pour l’Église Antakiya Mennonite Church Kodopali une paroisse membre de la Bhartiya General Conference Mennonite Church (BGCMC). La construction a été financée en partie grâce au Fonds de Partage de l’Église Mondiale. Près de 500 personnes vinrent des campagnes environnantes pour assister à la journée de célébration avec un culte, un repas, des danses et des chants.
    L’Église BGCMC Dangniya donne la bienvenue à Hanna Soren alors que Paul Phinehas observe.
    La paroisse BGCMC à Gehrapali accueille la délégation de la CMM en musique.

    Prem Prakash Bagh, président de la BGCMC et ancien membre du comité exécutif de la CMM ainsi que sa fille Palak ont reçu les délégués de la CMM chez eux, à Jhilmila, pour le petit-déjeuner.
    La délégation de la CMM a participé au culte de la paroisse Mennonite Church India à Dondi dans leur bâtiment construit il y a quatre ans.
    La paroisse Mennonite Church in India à Dhamtari a affiché les Convictions Communes de la Conférence Mennonite Mondiale en hindi.

    Agape à la paroisse de Gehrapali.
    Henk Stenvers, secrétaire de la Commission Diacres, salue des mennonites de Gehrapali.
    Une chorale de jeunes dirige la louange dans la paroisse Mennonite Church in India de Dondi.

    Photos : Henk Stenvers

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Troisième fille de ma famille, je suis née dans un temple bouddhiste zen en 1934. Mon père fut formé au temple Eiheiji, le centre du Sotoshu, une secte zen. Il nous a appris à rechercher la vertu et à être un exemple pour les autres.

    Mon père me disait que le temple est un endroit sûr pour les villageois, mais que le peuple du temple n’a pas de chez-soi. Alors je jouais dans la nature jusqu’à la tombée de la nuit et le reflet de la lune sur le lac me poursuivait comme pour me dire « viens chez-toi ».

    Ê cause de cette éducation stricte, je suis devenu une enfant modèle, avec une carapace morale très épaisse.

    Je suis devenue travailleuse sociale et je me sentais valorisée par mes réussites professionnelles dans le domaine de l’innovation.

    Puis, j’ai été frappée par le plus grand malheur de ma vie : mon fils unique est décédé en 1983.

    C’est à ce moment que le Seigneur s’est approché de moi pour la première fois.

    Cependant, je ne voulais pas changer mon attitude égoïste. Je m’efforçais de ne jamais montrer mes faiblesses.

    Le Seigneur s’est approché de moi pour la deuxième fois en 1989. Un soir d’été d’une chaleur accablante, après m’être disputé avec mon chef, j’ai pris ma voiture encore en colère. Je me suis arrêtée devant une église à minuit. J’étais tellement fâchée que j’ai exigé à voir le pasteur.

    Ê deux heure du matin, soudainement, un coup de tonnerre m’a paralysé de peur. Le pasteur m’a dit doucement : « Est-ce que vous allez bien ? Puis-je lire la Bible ? ».

    De façon incroyable, la Bible parlait de la défense du bien et de la droiture. C’était Romain 12,10-20 et 13,1-13.

    J’ai compris que le Seigneur s’était à nouveau approché de moi.

    Je suis rentrée chez-moi, je me sentais bien, renouvelée et j’ai regardé le lever du soleil à l’Est. Comme c’était un dimanche, je suis allée au culte. Le lundi, au travail, tout avait changé.

    Trois mois plus tard, à Pâques 1990 je me suis fait baptisée.

    Deux mois après mon baptême, le Seigneur s’est approché de moi une troisième fois. Alors que je priais dans une réunion de prière à cinq heure du matin, j’ai senti que quelqu’un me touchait l’épaule. Je me suis retournée et j’ai vu une affiche. « La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux » (Luc 10,2).

    Lorsque j’ai demandé ce que cela voulait dire, le pasteur m’a répondu que le Seigneur me demandait de servir. Malgré mon expérience je doutais d’en être capable. Puis, le pasteur m’a demandé si j’étais prête à laisser mon emploi et j’ai répondu que je démissionnerai sans crainte.

    Trois ans plus tard, j’ai pris ma retraite, et je suis entrée au séminaire biblique évangélique des Frères mennonites du Japon et j’ai commencé mon ministère à temps complet.

    Je n’avais pas remarqué l’appel de Dieu par sa présence mais il avait préparé un nouveau chemin pour moi 10 ans après la mort de mon fils.

    Ê nouveau, le Seigneur s’est approché de moi lorsque je fus atteinte d’une maladie grave, une hépatite fulgurante. Les médecins venaient de m’annoncer que je n’avais plus que trois jours à vivre et j’ai eu une vision. Le Seigneur retirait le sang coagulé de mon foie malade.

    L’amour et la grâce de Dieu m’ont recouvert et il m’a sauvé la vie. Je me suis rendue compte que beaucoup de pêchés étaient encore en moi, comme l’arrogance, l’égoïsme et l’hypocrisie.

    En réalité, il a fallu cinq années pour que je sois guérie. Pourtant, dans la souffrance, j’ai pu voir l’image de Dieu et écouter la voix de Dieu ce qui a affermi ma foi.

    Comme il est beau le traitement que Dieu prescrit ! Peut-être eut-il été impossible pour moi de grandir dans la foi sans souffrir.

    Ê la fin, je me rappelle de l’appel à « venir chez toi ».

    Ma famille commence à se rapprocher de Dieu. Lorsque mon frère ainé (qui est moine dans un temple bouddhiste) a été opéré dans un hôpital chrétien, je lui ai dit qu’il était porté par Jésus. Ma nièce est devenue chrétienne et mon père ainsi que mon autre frère ont également la foi.

    Je rêve d’ouvrir ma maison pour y accueillir les gens comme dans le temple de mon enfance. (Psaume 133)

    —Mineko Nishimura est membre de Mukogawa Christ Church, une paroisse de l’Église Nihon Menonaito Kirisuto Kyokai Kaigi (Frères mennonites) au Japon.

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Deuil dans la Conférence au Congo

    La famille ICOMB se joint aux frères et sœurs de la Conférence MB congolaise (CEFMC), à la communauté anabaptiste mondiale et aux citoyens de la RD du Congo pour pleurer le décès de Pascal Tshisola Kulungu, qui a terminé sa mission sur terre le 16 janvier 2019, après une brève maladie. Il avait 66 ans. Pascal est né à Kajiji, en République Démocratique du Congo, a étudié à l’Université Fresno Pacific (une école des Frères Mennonites à Fresno, Etats-Unis), et est retourné en RD Congo pour une vie de mission et de service, tant dans l’Église que partout au pays. Il a apporté des contributions remarquables dans de nombreux ministères.

    En 2004, Pascal a fait partie du groupe de travail concernant la confession de foi d’ICOMB. Il avait lui-même traduit la confession en français. La Confession est étudiée et adoptée dans le monde entier et a depuis été traduite dans plus d’une douzaine de langues.

    Les appels et les passions de Pascal étaient grands. En 2005, il est devenu le fondateur/directeur du CENTRE POUR LA CONSTRUCTION DE LA PAIX, LE LEADERSHIP, ET LA BONNE GOUVERNANCE. Ce ministère s’est étendu bien au-delà de Kinshasa ou de la Conférence du MB. Pascal était infatigable en donnant des séminaires à travers le pays dans les églises locales, les conférences et les universités. Pour avoir plus d’impact, il a rédigé le Manuel du formateur sur la résolution pacifique, la médiation et la réconciliation des conflits, largement utilisé dans la francophonie. Recherchant toujours à bâtir la paix dans la culture conflictuelle de la RD Congo, Pascal a dirigé le Centre de Kinshasa pour la consolidation de la paix et le Réseau anabaptiste mondial pour la paix.

    Ses dons et ses talents s’étendaient même aux soins de santé et à l’éducation. Pendant de nombreuses années, Pascal a servi l’Université Chrétienne de Kinshasa (UCKIN) comme directeur financier et professeur. La Conférence MB a été l’un des membres fondateurs de cette université multiconfessionnelle et continue en tant que commanditaire. Il a également été administrateur d’hôpital pendant un mandat.

    Pascal a offert ses services à son pays dans l’intérêt de l’Évangile de la paix. Pour les élections de 2006, il a formé des milliers de Congolais à la dynamique des élections et de la démocratie. Il s’est présenté plus d’une fois au Parlement national. Il a finalement été élu fin 2018 comme représentant du district de Kasongo-Lunda, qui comprend Kajiji, Kahemba et d’autres villes à population Mennonite. Il est mort avant d’entrer en fonction.

    Pascal Tshisola Kulungu était un disciple fidèle, un père de famille bien-aimé, un leader serviteur modèle dans l’Église et un artisan de paix béni dans son pays. Nous lui rendons un honneur mérité, en remerciant Dieu pour sa vie. « Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. » (Hébreux 13:7).

  • « L’Église doit faire son travail, elle doit offrir grâce et enseignement spirituel pour que les gens puissent être transformés. » déclare Safari Mutabesha Bahati.

    Au Malawi, la Mennonite Association for Peace and Development, MAPD (association mennonite pour la paix et le développement) est membre du Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide. L’organisation répond à ces deux besoins en proposant des ateliers de couture et de thérapie pour les femmes du camp de réfugiés de Dzaleka, originaires pour la plupart du Burundi, du Rwanda ou de la République démocratique du Congo.

    Ce ministère promeut une société pacifique et inclusive propice au développement durable, ainsi que des institutions efficaces, responsables et justes envers tous. L’objectif de MAPD est de réduire les crimes violents et le trafic sexuel et d’accroitre l’alphabétisation, en particulier chez les femmes.

    Le MAPD a également un programme d’agriculture pour éliminer la faim, améliorer l’apport nutritionnel et atteindre la sécurité alimentaire.

    Selon Safari Mutabesha Bahati, le directeur et pasteur de MAPD, il y a actuellement plus de 30 000 personnes dans le camp. Les femmes disposent de peu de possibilités de gagner de l’argent. MAPD a construit un centre qui offre une formation à la confection de sacs et de maniques et à la création de bijoux, d’une durée de six mois pour 25 étudiantes. Le centre fournit le matériel et dispose d’un marché pour la vente de ces produits.

    Les femmes reçoivent 60% du produit de la vente ; le reste est réinvesti dans le centre.

    Le directeur Hareri Mamana, Mutabesha Bahati l’épouse de Safari Mauwa Kassanga et deux Malawiennes dirigent le programme qui aide les femmes déplacées et leurs enfants.

    Ces femmes ont souvent été gravement traumatisées lors de leur voyage. Elles sont donc nombreuses à suivre une thérapie de guérison des traumatismes avant de commencer la formation en couture.

    MAPD a une vision collective : après avoir obtenu leur diplôme, les femmes sont encouragées à continuer de travailler ensemble.

    Car les outils disponibles sont limités, elles sont pratiquement obligées de travailler en coopérative. Safari Mutabesha Bahati souhaite toutefois avoir davantage de machines à coudre pour pouvoir former davantage de femmes.

    « Cela montre l’amour de Dieu », dit-il.

    Safari Mutabesha Bahati, originaire de la RDC, vit lui-même avec le statut de réfugié.

    Son message de pardon et de transformation par le Saint-Esprit est bien réel. Sa paroisse, l’Église Frères mennonite de Dzaleka, a accueilli le meurtrier du père de Safari lorsque celui-ci est arrivé dans le camp et a cherché à communier.

    L’Église compte maintenant 18 paroisses avec 600 membres du Burundi, du Rwanda, d’Éthiopie, de Somalie, du Zimbabwe, de la RDC et du Malawi.

    Safari Mutabesha Bahati a raconté son histoire lors de la réunion triennale du réseau de la mission missionnaire mondiale et du service anabaptiste mondial au Kenya en avril 2018.

    Safari Mutabesha Bahati a partagé son témoignage lors de la réunion triennale de la Fraternité Missionnaire Mondiale et du Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide au Kenya, en avril 2018.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Pour la première fois depuis plus de dix ans, des responsables d’Églises de Colombie, d’Équateur, du Pérou et du Venezuela se sont réunis lors d’un rassemblement à La Cumbre, Valle, en Colombie du 9 au 12 novembre 2018.

    Ils étudièrent la Bible, chantèrent et s’écoutèrent les uns les autres sur le thème : « L’Église : vecteur d’espérance dans le contexte socio-politique d’Amérique latine. » José Rutilio Rivas, membre de la Commission Mission de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) a apporté la prédication du culte de bienvenue.

    Santiago Espitia de l’Iglesia Hermandad en Cristo (Église Frères en Christ) de Colombie, témoigne : « Nous avons pu apprendre à nouveau que suivre Jésus prend en compte la vie quotidienne, nos besoins mais aussi les besoins des autres. »

    Dans les études bibliques, les ateliers et les groupes de discussion, les participants ont analysé leurs contextes actuels, faits de personnes déplacées ou réfugiées, de corruption, de catastrophes naturelles, de crises politiques, de divisions et de polarisations, de problèmes économiques et de violence. Ils ont réfléchi au visage de l’espérance et au rôle crucial de l’Église dans un monde qui semble désemparé.

    Ramon Guevara, de l’Iglesia Cristiana Menonita del Ecuador (Église chrétienne mennonite d’Équateur), a été touché par le témoignage du travail pour la paix des Églises colombiennes au sein d’une société qui souffre encore après 60 ans de guerre civile. « Cette rencontre change la vie. »

    La crise humanitaire actuelle au Venezuela, précipitée par l’instabilité politique et l’effondrement de l’économie, est revenu mainte fois dans les discussions. Les responsables ont parlé de la manière dont leurs Églises en Colombie et en Équateur accueillent les réfugiés vénézuéliens. Les participants vénézuéliens ont raconté la façon dont ils soutiennent ceux qui souffrent du chômage, de pénuries de nourriture et de l’inflation dans leurs communautés.

    Pasteure María de Melo de l’Iglesia Cristiana Menonita de Riohacha montre un quilt sur lequel des réfugiés vénézuéliens ont cousu le récit de leur migration comme moyen d’exprimer leur traumatisme. Photo : Linda Shelly.

    Lors de la dernière soirée de la rencontre, les responsables des différents pays ont abordé la question d’une réponse anabaptiste qui rendrait la foi visible en appelant à la paix et à la justice alors que les tensions s’accroissent et qu’une intervention militaire est à craindre. Selon Elizabeth Miller, représentante du MCC en Colombie et en Équateur, tous les participants à la Rencontre anabaptiste andine, ont approuvé un texte qui insiste sur « la dignité émanant de Dieu de tous les êtres humains, y compris des migrants vénézuéliens ; l’importance d’une issue non-violente à la crise ; et la responsabilité de l’État vénézuélien quant au respect et à la protection des droits de ses citoyens. »

    Les responsables exprimèrent à de nombreuses reprises durant la rencontre que malgré les circonstances difficiles, la source de l’espérance est toujours en Jésus Christ. D’après Erwin Mirabel, de Iglesias Evangélicas Menonitas de Oriente (Églises Évangéliques Mennonites de l’Est), au Venezuela, « lorsque nous plaçons notre espérance dans des systèmes politiques, de droite ou de gauche, nous perdons l’espérance ».

    Pablo Stucky, représentant régional de la CMM pour les pays andins, a clos la rencontre en racontant les signes d’espérance qu’il a observé dans son travail de mise en relation des Églises. Il a décrit comment les différentes unions d’Églises en Colombie travaillent ensemble sur des projets d’aide à l’enfance et également au travers du MCC. Il a rappelé que les trois unions d’Églises de l’Équateur se sont réunies pour la première fois. Au Pérou, les Églises ont étés solidaires des victimes des inondations. Au Venezuela, les voisins qui ne sont pas membres de l’Église, font don des denrées pour contribuer au ministère d’aide alimentaire apporté par l’Église aux enfants du quartier.

    Les trois unions d’Églises membre de la CMM en Colombie (Iglesia Hermandad en Cristo, Iglesia Cristiana Menonita de Colombia et Iglesias Hermanos Menonitas de Colombia) ont préparé et accueillit la rencontre.

    Cliquez ici pour lire la Déclaration sur le Venezuela de la Rencontre anabaptiste andine disponible en anglais et en espagnol.

    —un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par Kristina Toews