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  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.


    L’Église au Mexique

    La Conférence des Frères Mennonites du Mexique est connue sous le nom d’ICPM (Iglesia Cristiana de Paz en México), qui est un acronyme signifiant Église chrétienne de Paix du Mexique. En 2018, la CIMP comptait une famille de 346 membres répartis dans 7 congrégations locales, situées dans 3 villes de la République mexicaine, 5 dans la zone métropolitaine de Guadalajara, Jalisco, 1 à Villa de Álvarez, Colima, et 1 à Ecatepec, État du Mexique. L’an dernier, le Seigneur nous a permis d’effectuer un total de 31 baptêmes dans 2 des églises locales.

    L’Église de Villa de Álvarez, Colim

    Photo : ICOMB

    Colima est située dans la région occidentale du pays, très proche de la ville de Guadalajara et de l’océan Pacifique. C’est le quatrième plus petit État du Mexique. L’église est située dans la commune de Villa de Alvarez. C’est une petite église qui existe depuis de 8 ans seulement, entourée d’une société majoritairement catholique.

    Mot du pasteur Carlos Ortega : « Un des ministères qui a eu le plus d’impact sur ma vie est celui de la prison pour mineurs délinquants, où j’ai appris sur la vie de nombreux jeunes qui travaillaient dans le trafic de drogue comme tueurs à gages. La plupart sont des orphelins recrutés par les cartels à un âge précoce (12 ans et plus) pour combler leur vide d’être orphelins. »

    Le ministère se fait par le sport (soccer et football) et la formation de disciples personnelle ou en groupes. Actuellement, trois jeunes sont en train d’être formés comme disciples.

    « Chacun d’eux a des antécédents très difficiles, et le travail avec eux est parfois dur et pénible, car on ne voit pas beaucoup de résultats apparents. Nous connaissons plusieurs détenus qui sont partis après avoir purgé leur peine et qui ont été tués, alors notre espoir est de semer la parole de Dieu au cas où, à leur sortie de prison, ils se trouveraient face à une situation fatale. »

  • Peu importe le nombre de fois que vous allez en Inde, ce pays de plus de 1,3 milliard d’habitants, les villes surpeuplées, l’air brumeux et les rues encombrées de personnes, de véhicules et d’animaux agressent vos sens physiques et votre esprit intérieur.

    Le contraste entre la lumière et l’obscurité est manifeste. L’extrême pauvreté et le désespoir illustrent la lutte entre le domaine de Satan et le Royaume de Dieu. Un culte des idoles débridé et des pratiques païennes font partie de la vie quotidienne.

    Cependant, au milieu de cette obscurité intense, une lumière luit. Cette lumière est l’Évangile qui révèle le Dieu véritable à une population fragmentée et perdue… le Dieu qui aime le pécheur… le Dieu qui sauve.

    Comme dans le livre des Actes, des régions de l’Inde font l’expérience de la présence de Jésus au moyen de miracles de guérison et de libération de la servitude spirituelle.

    Chaque jour, des milliers d’Indiens placent leur foi et leur confiance en Jésus et se font baptiser. Dans certaines des régions les plus sombres du monde sur le plan spirituel, de nouvelles églises de maison forment et reproduisent des disciples, des dirigeants et des églises dans des endroits où l’Évangile n’a jamais été présent.

    Chaque jour, des milliers d’Indiens placent leur foi et leur confiance en Jésus et se font baptiser. Muthulakshmi, Selvi et Evangeline se font baptiser. Photos : Paul Phinehas

    Les outils sont des éléments essentiels de ce type d’implantation d’églises. La présentation de l’évangile est la porte d’entrée vers une vie de disciple.

    Ceci est au cœur de la Grande Commission.

    Les implanteurs d’église de Gilgal Mission Trust (GMT) maîtrisent et utilisent des outils simples pour répandre abondamment les semences de l’Évangile. Ils vont dans les villages, deux ou trois fois par semaine par groupes de 20, pour évangéliser. Depuis 2014, GMT a ciblé 200 villages et 1,3 million d’habitants ; GMT dessert maintenant environ 60 villages.

    Les implanteurs de GMT utilisent un outil appelé « cartographie générationnelle » pour visualiser les croyants de première génération, leurs petits-enfants spirituels et leurs arrière-petits-enfants. Cet outil aide à documenter le processus de multiplication de l’église en cours.

    L’objectif est de présenter ce modèle à d’autres et d’habiliter ces derniers pour maximiser la récolte.

    —un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Paul Phinehas, président du Gilgal Mission Trust (GMT), adapté d’un bulletin d’information

  • Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun. Ci-dessous, une des commissions communique un message de leur ministère.


    Causes

    Il existe beaucoup d’information sur les diverses causes qui poussent les humains à partir. Parmi ces causes on peut trouver le changement climatique qui modifie l’environnement, les empires et les puissances mondiales qui accumulent les richesses en produisant de la pauvreté dans d’autres pays, les moyens de communication qui relaient les informations sur les routes et les moyens de transport et qui font connaitre les conditions de vie meilleures dans d’autres régions.

    Les anabaptistes du XVIème siècle connurent la migration à cause des persécutions, ils parvinrent à résister principalement grâce à leur fidélité envers les enseignements de Jésus. Leur fuites furtives, résultat des persécutions, leur ont permis de s’organiser et de vivre en communauté intentionnelles où ils apprirent à vivre ensemble, à partager, à dialoguer, à se mettre d’accord et à coopérer.

    Ces valeurs seront essentielles dans la vie quotidienne pour réussir à former une communauté où chacun se sente soutenu dans les moments difficiles malgré le déracinement, ou les uns et les autres puissent s’accompagner mutuellement dans son cheminement. Durant l’époque des martyrs et des persécutions, leur foi a grandi et s’est affermie dans la vie communautaire et l’aide mutuelle. Ce sont des caractéristiques qui, avec le temps, ont démarqué les anabaptistes.

    De la même façon, à notre époque, les mouvements humains ont lieu partout et dans diverses directions : du nord au sud et du sud au nord, de l’est à l’ouest et de l’ouest à l’est.

    J’ai vu des personnes qui arrivent aux États-Unis après un long trajet sur le continent américain peu importe les souffrances que cela implique, dans le seul but de réaliser ce qu’on a appelé le « rêve américain ».

    Compassion

    Dans le texte biblique, nous trouvons les récits de nombreux mouvements humains, volontaires ou forcés, toujours vers une terre d’abondance, vers l’empire et vers la possibilité d’une vie meilleure.

    Le fil conducteur de ces textes c’est la présence de Dieu manifestée par la compassion, aux côtés des plus pauvres, des impuissants, parmi lesquels se trouvent les femmes, les enfants, les malades, les personnes âgées et les étrangers.

    Dans le Nouveau Testament en particulier, nous pouvons voir la présence de Dieu au travers de Jésus qui est l’incarnation de la compassion de Dieu. (Jean 14/9-10, Phillipiens 2/5-11).

    Dans la lettre aux Romains, l’apôtre Paul nous incitent à nous montrer hospitaliers (Romains 12/13). Et dans Hébreux, on sous-entend qu’accueillir les étrangers pourrait bien signifier accueillir des êtres divins. (Hébreux 13/2).

    Mon histoire

    Nous avons longuement réfléchi avant d’accepter une invitation qui nous arracherait du confort de notre chez-nous pour nous lancer vers l’inconnu incertain. Finalement en 2016, mon époux Fernando et moi avons décidé de faire nos valises pour aller entant que bénévoles à la « Casa de Paz », un espace d’accueil des migrants demandeurs d’asile politique, à quelques mètres du centre de détention GEO à Aurora dans le Colorado, États-Unis.

    Nous avons appris de grandes leçons de vie qui dépassent les idées apprises dans le cadre de formations ou de conférences sur la migration et les situations de crise.

    Nous avons appris :

    • Ê avoir de la compassion pour les étrangers, leurs histoires nous ont touché
    • Ê répondre aux besoins pressant des migrants
    • Ê respecter leurs us et coutumes qui sont toujours différents des nôtres
    • Ê servir tout le monde inconditionnellement parce que tous les êtres humains sont à l’image de Dieu

    Conclusion

    Aujourd’hui, nous entendons parler d’exodes massifs, de caravanes énormes de personnes qui ont fui leur pays pour se rendre aux États-Unis. La frontière est devenue un véritable champ de bataille, les marcheurs n’amènent rien d’autre qu’eux-mêmes et sont vulnérables et dépendants de la bonne volonté d’autrui, l’horizons qu’ils poursuivent est imaginaire, ce fameux « rêve américain ». Plus ils avancent et plus cet horizon s’éloigne, mais ils se donnent du courage les uns aux autres et continuent leur chemin. Personne n’est d’ici, mais au bout du compte, personne ne possède rien, nous sommes tous passagers dans cette vie.

    En ces temps de mondialisation, la mobilité humaine demande que les communautés aient de la compassion en voyant les multitudes de démunis comme des brebis sans berger.

    —Rebeca González Torres est membre de la commission Foi et Vie. Elle a un master en études bibliques, un diplôme en éducation et elle est membre d’une église de la Conferencia Iglesias Evangélicas Anabautistas Menonitas de México- CIEAMM. Elle est aussi l’une des coordinatrices de Comunidad de Instituciones Teológicas Anabautistas para América Latina. Rebeca González Torres est actuellement en service auprès de la Mountain States conference à Denver, Colorado, États-Unis.

    Pour en savoir plus sur Casa de Paz

  • Témoignage du Renouveau 2027 : Les anabaptistes aujourd’hui

    Renouveau 2027 est une série d’événements étalés sur 10 ans, pour commémorer le 500ème anniversaire des débuts du mouvement anabaptiste. Cette série met en lumière certains personnages historiques et figures contemporaines du mouvement.

    « Je suis né pour la mission et je mourrai pour la mission. »

    Madalitso Kaputa a une soif insatiable pour l’évangélisation des non-atteints.

    La Conférence des Frères en Christ (BICC) au Malawi a encouragé son développement en lui confiant des responsabilités dans l’église depuis sa jeunesse. Honoré, Madalitso Kaputa a continué sur sa lancée.

    Madalitso Kaputa est le fils de Kuyele Samson Kaputa et de Mary Suwedi Kaputa. Il a épousé Ethel Chirwa en 2014, et ils ont un fils d’un an, Temwanani Kaputa. « Mon épouse me soutient pleinement dans mon investissement avec ce ministère. »

    Une éducation en dualité

    Le nom de Madalitso Kaputa signifie bénédiction en chichewa. Il a tendance à preter plus d’attention aux bonnes choses que Dieu a faites dans sa vie plutôt qu’aux mauvaises. Il sourit beaucoup. La joie du Seigneur est sa force.

    Ses parents se sont séparés quand il avait cinq ans. « Mon père, le chef dans sa région, était chrétien pratiquant et ma mère était une musulmane convaincue. »

    Il a vécu avec sa mère pendant deux ans. « Je me souviens qu’on m’apprenait à être courageux et à comprendre l’Islam. »

    Ê l’âge de 7 ans, Madalitso Kaputa est allé vivre avec son père. « Le message de foi prêché dans l’église de mon père a pris racine et a germé dans mon cœur. »

    Ê 16 ans, il a demandé pardon pour ses péchés et a été sauvé après avoir écouté un message. Avidement il a lu une Bible en anglais laissée par les Gédéons. « J’étais fasciné par les récits. »

    Madalitso Kaputa interprète la prédication de Doug Miller de l’anglais vers une langue locale. Photo : Barbara Nkala

    Déclenchement par la foi

    Lui et ses amis ont commencé à exercer leur ministère dans les villages de Mposa et Mtepa dans le district de Machinga.

    « J’ai partagé mon témoignage personnel, les gens donnaient leur vie à ce Jésus que j’avais appris à connaitre. »

    Les gens avaient envie d’écouter Madalitso Kaputa parce qu’il était un très bon footballeur.

    « Petit à petit, j’ai arrêté d’aller aux matchs de foot. Mes samedis étaient entièrement occupés par le travail d’évangélisation, ce qui m’a procuré plus de joie. »

    La conférence BICC du Malawi l’a envoyé au World Missions Center, un institut interconfessionnel créé par l’Église des Assemblées de Dieu, pour qu’il y étudie pendant un an.

    « Ma soif d’évangéliser les non-atteints s’est déclenchée. »

    Avec une équipe d’amis partageant les mêmes idées, ils parcouraient de longues distances, parfois plus de six heures de trajet, à vélo. Des bonnes âmes leur offraient le gîte et le couvert. « Parfois, nous dormions dans la brousse, mais nous étions heureux de voir des gens être sauvés. »

    Sortez et ramenez les gens

    La BICC l’envoya poursuivre ses études au Evangelical Bible College of Malawi (2009-2011). Il est actuellement dans le processus de transformer sa thèse en un livre.

    « Je crois que l’église n’est pas comme l’eau stagnante, au contraire, elle doit bouger. L’église doit sortir pour y ramener les gens. »

    Après avoir demandé à l’évêque de l’envoyer en mission, il est allé au Paraguay pour participer au Sommet mondial de la jeunesse de la Conférence Mennonite Mondiale en 2009. « J’étais très encouragé et motivé à rentrer chez moi pour faire plus pour partager l’évangile. »

    Ensuite, l’évêque l’a encouragé à s’inscrire au programme d’échange international de volontaires (IVEP) du Mennonite Central Committee. De 2013 à 2014 il était à Souderton, en Pennsylvanie, aux États-Unis, pour assister l’aumônier d’une maison pour personnes âgées à Dockwood et à Dock Meadows.

    « Cette expérience m’a aussi aidé à comprendre l’importance du service. Cela a approfondi ma foi dans la mission. J’ai compris que je pouvais aller jusqu’à mourir pour la mission. »

    Madalitso Kaputa lors d’une réunion d’un groupe de chrétiens Yao. Photo : Doug and Barb Miller

    Madalitso Kaputa est également un chanteur et danseur talentueux dans le groupe de louange. Il a le don d’interpréter des prédications dans différentes langues.

    En 2016, Madalisto a accepté avec la joie la charge de partager l’évangile avec le peuple Yao, majoritairement musulman, de la région de Mangochi.

    Bien qu’il vienne lui-même d’un contexte similaire, l’approche d’évangélisation étant particulière, il a suivi les indications de ses mentors, Doug et Barb Miller : commencer par développer de bonnes relations, en particulier avec le chef.

    Lorsque l’Évangile avait pris racine, les villageois commencèrent à dire : « J’ai un parent dans un autre village. S’il vous plaît, allez aussi leur rendre visite. »

    Madalisto collabore avec une station de radio communautaire chrétienne. Il anime des programmes radiophoniques : découverte de la Bible, méditations quotidiennes, « La voie du Salut ».

    De nombreux villageois se réunissent pour écouter les émissions. Ils veulent en savoir plus sur à cet Homme qui apporte le salut pour l’éternité.

    « Le message de l’amour de Dieu est plein de grâce et d’amour. La paix est primordiale. »

    Seule la mort empêchera Madalitso Kaputa de le partager.

    —Un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par Barbara Nkala. Barbara est la représentante régionale de la CMM dans le Sud de l’Afrique.

  • Ressources pour le ministère auprès des enfants

    Cette histoire est un exemple de célébration pour des enfants. L’auteur estime qu’il est très important de reconnaître le lien de l’enfant avec Dieu et le caractère sacré de la place de l’Écriture dès le début de ‘l’heure des enfants’. Les questions posées ne demandent pas de réponses. Elles ouvrent l’esprit de l’enfant à un processus de réflexion théologique. Parfois, on a de merveilleuses conversations, mais il est bon de croire que ces questions peuvent susciter le travail silencieux de l’Esprit Saint dans le cœur et dans l’esprit de l’enfant.

    Se réconcilier après une dispute

    Auteur : Elsie Rempel

    Paroisse : Charleswood Mennonite Church, Winnipeg (Manitoba, Canada)

    Thème : Jésus veut que nous réglions nos disputes rapidement

    Texte : Matthieu 5/22–25a

    Accueil

    Accueillez les enfants à leur arrivée et dites-leur que cela vous encourage d’être avec eux pour cette ‘heure des enfants’. Installez-vous tranquillement pour prendre conscience de cet espace intérieur où nous savons que Dieu est proche.

    Après une pause, demandez aux enfants s’ils se sont disputés la semaine dernière. Est-ce que l’un d’entre eux s’est excusé, et s’est réconcilié si bien qu’ils ont pu jouer à nouveau tous ensemble ? Pourquoi est-ce si difficile et si important de régler ses disputes ?

    Précisez que la lecture de l’Évangile d’aujourd’hui est tirée de Matthieu 5. Il s’agit de se réconcilier ou de régler ses disputes. Lisez-leur les versets 22 à 25a. Laissez aux enfants le temps d’assimiler les paroles de l’Écriture avant de commencer l’histoire.

    Histoire

    Michael n’aimait pas les règlements. Il voulait coopérer avec ses professeurs et ses camarades de jeu, mais très rapidement, il se passait des choses qui l’énervaient. Quand il était en colère, il oubliait les règles et devenait agressif. Ainsi il avait des problèmes, et l’enseignant ou le directeur lui demandait d’expliquer ce qu’il avait fait et comment il pourrait faire mieux la prochaine fois. Parfois, il demandait aux parents de Michael de discuter du problème avec lui à la maison.

    Michael n’aimait pas avoir des ennuis. Il n’aimait pas ça du tout. Il se demandait pourquoi il y avait tant de règlements. Parfois, il se demandait pourquoi il se mettait si souvent en colère alors que d’autres dans sa classe continuaient à jouer. Aujourd’hui, une des filles qui réussissait à ne jamais se faire prendre quand elle était méchante, l’avait provoqué en disant qu’il causait toujours des problèmes à la récréation. Sans réfléchir, il lui avait donné un coup sur le nez, et vous le devinez, elle avait rapporté, et il avait de nouveau des ennuis.

    Ce soir-là, après le diner, son père a emmené Michael faire une promenade et lui a demandé comment il voyait ses problèmes. Michael dit à son père qu’il les détestait et qu’il était accusé de créer des histoires. Ils marchèrent en silence pendant un bon moment. Ensuite, ils réfléchirent pour trouver des trucs ou des astuces qui aideraient Michael à respecter les règles. Son père s’est souvenu de certaines astuces qui l’avaient aidé quand il allait à l’école.

    Ils décidèrent de fabriquer un ‘bracelet de paix’ en cordelette que Michael pourrait porter. Pour chaque astuce à laquelle ils pensaient, ils faisaient un nœud dans le bracelet. Ils en ont trouvé plusieurs.

    Michael était content de savoir qu’il y avait autant de trucs pour ne pas avoir d’ennuis. Ils en ont même ajouté un pour se réconcilier rapidement en disant : « Je suis désolé. Je ne voulais pas te faire de mal. » Au cas où il ferait du mal à quelqu’un, cette astuce pourrait l’aider à régler le problème avant que n’arrive un instituteur.

    Ce qu’il a aimé le plus dans la fabrication de ce bracelet, c’est qu’il a pu voir que son père l’aimait et comprenait son problème. Il savait que son père prierait pour lui pendant qu’il essayait ses nouveaux trucs à l’école.

    Le lendemain matin, à l’école, Michael portait le bracelet, et son père priait. Michael avait l’impression d’avoir un puissant protecteur au poignet. La fille qui ne se faisait jamais prendre vint l’embêter à nouveau, mais au lieu de lever le poing pour la frapper, il toucha son bracelet et se souvint des trucs dont lui et son père avaient parlés. Il lui sourit et s’éloigna.

    Questions de réflexion

    • Je me demande quels trucs ils ont trouvé pour ne plus avoir d’ennuis ?
    • Je me demande pourquoi certaines personnes ont tant de mal à respecter les règlements alors que d’autres trouvent cela facile ?
    • Je me demande comment nous pouvons régler les problèmes rapidement au lieu d’avoir des ennuis ?

    Prière

    Jésus, merci pour ceux qui, comme Michael et son père, apprennent des astuces qui les aident à s’entendre avec les autres. Merci de nous apprendre à mettre fin à une dispute rapidement. Aide-nous à penser à de bons trucs pour bien nous entendre avec les autres. Amen.

    —Elsie Rempel, titulaire d’une maîtrise en théologie, a travaillé dans le domaine de la formation chrétienne pour Mennonite Church Canada (2012-2015) et s’est intéressée aux enfants pendant des décennies. Elle s’intéresse actuellement aux enfants d’âge préscolaire. Cette histoire fait partie d’une série d’histoires de Mennonite Church Canada, que les moniteurs et les pasteurs peuvent télécharger.

    Illustration par Yosephine Sulistyorini

    Cliquez ici pour lire l’histoire en anglais.

  • « Un chapitre de mon histoire s’est écrit pendant YAMEN », raconte Diana Martinez. Cette jeune responsable de groupe de jeune de Colombie qui a participé à YAMEN entant qu’assistante éducatrice à Casa Hogar Belén, un foyer pour enfants à Managua, au Nicaragua de 2017 à 2018.

    YAMEN (Réseau Anabaptiste Mondial d’Échange de Jeunes) est un programme commun au Mennonite Central Committee (MCC) et à la Conférence Mennonite Mondiale (CMM). Les participants âgés de 18 à 30 ans venant du monde entier à l’exception du Canada et des États-Unis se mettent au service d’un ministère ou d’une organisation dans une culture différente de la leur pendant un an.

    Durant cette année remplie de défis et d’expériences nouvelles, les participants YAMEN font l’expérience d’un Dieu protecteur, qui pourvoit à leurs besoins.

    « Durant ce temps j’ai pu développer une relation plus proche et plus profonde avec Dieu et je m’attends à Lui et je me sens détendue et remplie de paix » raconte Gloria Blanco, membre de l’église mennonite Centro de Discipulado Cristiano au Nicaragua et qui est actuellement en service à Comisión de Accion Social Menonita (CASM) au Honduras.

    Chaambwa Siachiwena au mont Hallasan, île de Jeju, en Corée du Sud.

    Avoir confiance en ses dons

    « J’ai dû faire confiance aux dons que Dieu m’a donné » raconte Diana Martinez qui a appris par cœur Psaume 32/8 pour se préparer à son année de service. « Lorsque vous mettez votre temps et votre cœur au service des autres, le Seigneur peut vous utiliser de manières incroyables. »

    Malin Yem, une participante YAMEN cambodgienne s’est appuyé sur ce texte lors de son travail en Haïti de 2018 à 2019 : « Toutes choses peuvent arriver sous le regard de Dieu, cela me rappelle que je dois être prête à accueillir la nouveauté, qu’à chaque seconde, Dieu est là avec moi, pour m’aider, me protéger, enseigner, et des milliers d’autres choses que je ne peux pas énumérer. »

    Dans la rivière de la vie

    Les paroles qui se trouvent dans Romains 12/14-18 touchèrent Diana dans les moments de doute. « Être en paix avec le monde ne peut vraiment arriver dans ma vie que si j’ai une relation sincère avec Dieu. »

    Diana Martínez a été touchée par l’hospitalité et la simplicité de cœur de ceux qui l’ont accueilli dans ce nouveau pays.

    « Lorsque nous sommes capables de donner et d’apprécier ce que les autres ont à apporter, sans qu’importent les origines culturelles, les nationalités, la couleur de peu ou la langue, alors nous incarnons un seul corps avec Christ à sa tête.

    Communiqué commun de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité central mennonite

    Nom Pays d’origine En service au
    Danika Saucedo Bolivie Colombie
    Diana Hurtado Bolivie Honduras
    Guy Hermann Oulon Burkina Faso Ouganda
    Malin Yem Cambodge Haïti
    Phalyn San Cambodge
    Mozambique/Zimbabwe
    Sammady Keang Cambodge Zambie
    Juanjuan Jiang Chine Cambodge
    Ana Guaza Colombie Bolivie
    Cris Lucumi Colombie Honduras
    Kendri Mastaki République Démocratique du Congo Burkina Faso
    Sandi Natareno Guatemala Bolivie
    Nancy Cecile Valle Honduras Équateur
    Sarvada Tudu Inde Népal
    Trizah Kashyap Inde Zimbabwe
    Alexandro Marthin Indonésie Colombie
    Grace Ratih Indonésie Laos
    Chansamai Xong Laos Cambodge
    Khammoun Xayalath Laos Indonésie
    Molula Matoba Lesoto Cambodge
    Gerhard Neufeld Peters Mexique Bolivie
    Jessica Maya Mexique Guatemala
    Cicilia Mario Mozambique Mexique
    Salina Bhandari Népal
    Mozambique/Zimbabwe
    Gloria Elieth Blanco Nicaragua Honduras
    Jackson Okoh Nigeria Tchad
    Melusi Manana Swazilandia Colombie
    Chaambwa Siachiwena Zambie Corea del Sur
  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    L’Église au Burundi – compte-rendu de voyage de Victor Wiens, coordonnateur d’équipes ICOMB

    Juste au sud de l’Ouganda, et à côté du Rwanda, se trouve le Burundi, un tout petit pays. Sachant que notre Dieu aime travailler à travers les petites personnes et les petits endroits, je m’attendais à de grandes bénédictions – je n’ai pas été déçu. Multiply dispose d’une équipe au Burundi depuis 2014. Ils ont travaillé avec un ministère burundais appelé Récolte pour Christ dans la formation de disciples, le développement scolaire et la formation des ouvriers. De ce ministère est né un réseau interconfessionnel d’Églises indépendantes, le Réseau d’Antioche, qui s’est développé dans un but de formation et de soutien mutuel. Comme leur approche en formation a une forte composante missionnaire, j’ai été invité à faire la même présentation sur les “Groupes de personnes non approchées” que celle que j’ai présentée lors de la Consultation d’ICOMB en Thaïlande (2017). Le point culminant de cette visite (du 6 au 11 mars) a été pour moi la rencontre avec une dizaine de pasteurs de quatre petites dénominations qui envisagent de passer d’un réseau à une famille d’églises nationale et finalement de se joindre à ICOMB. Leurs conversations internes et leurs liens avec ICOMB n’en sont qu’à leurs débuts, mais le potentiel de ce petit pays est énorme.

  • « Nous célébrons joyeusement le fait que nous soyons une communauté spirituelle centrée sur le Christ, sans frontières, parce que, en faisant partie de la Conférence Mennonite Mondiale, nous sommes en lien fraternel avec une association internationale et 107 unions d’églises mennonites et anabaptistes dans 58 pays du monde. » Ce sont les paroles de bienvenues que Maykol Luis García Morelli, président de Asociación de Iglesias Cristianas Menonitas (église mennonite) de Costa Rica, a adressées aux responsables de la Conférence Mennonite Mondiale et aux invités locaux lors de l’événement de Renouveau 2027, Justice sur le chemin : migration et l’histoire anabaptiste, le 6 avril 2019 à Iglesia Vida Abundante à San Rafael de Heredia, au Costa Rica.

    ‘Renouveau 2027’ est une série de rencontres s’étalant sur 10 ans à l’occasion de la commémoration du 500e anniversaire des débuts du mouvement anabaptiste. Tous les ans, des paroisses locales accueillent l’événement dans une région du monde différente.

    Justice sur le chemin

    « Nous prenons les enseignements de Jésus au sérieux » déclare Carlos Martínez García, membre du comité exécutif qui a raconté comment la Conferencia de Iglesias Evangélicas Anabautistas Menonitas de México (CIEAMM) travaille auprès des personnes déplacées. Photo : Henk Stenvers

    « La tradition anabaptiste nous invite à être fidèles et à suivre Jésus et son évangile face aux situations de crises de ce monde : guerres, destructions, violence et injustice… Beaucoup de personnes se voient obligées de partir de chez eux et de migrer et c’est pour cela que nous avons choisi le thème : « En quête de justice » explique Maykol Luis García Morelli.

    Un groupe de louange du Costa Rica et des danses folkloriques traditionnelles commencèrent la journée. Près de 450 personnes participèrent à cette journée de chant et de louange, dont des responsables de la CMM, du comité exécutif, du personnel, du comité YABs ainsi que des visiteurs. L’événement fut présidé par Cindy Alpizar, responsable d’une paroisse locale.

    Des intervenants latino-américains, Belinda Rodriguez et Jamie Prieto parlèrent du contexte théologique et historique de cet événement.

    Belinda Rodriguez décrit les expériences d’émigration forcée du Honduras en disant « pour les enfants de Dieu il y a une exigence d’amour et d’obéissance : ‘Quand un émigré viendra s’installer chez toi, dans votre pays, vous ne l’exploiterez pas…’

    « Les enseignements de Jésus, les expériences migratoires de notre propre tradition anabaptiste-mennonite et les appels des migrants, devraient nous amener à agir pastoralement » déclare Jaime Adrián Prieto Valladares, un historien mennonite du Costa Rica qui a basé sa présentation sur un poème de Carlos Drummond de Andrade.

    « De quelle façon les églises peuvent-elles apporter un avenir meilleur aux migrants et à leurs enfants ? Serons-nous capables de suivre l’enseignement et imiter Jésus sur le chemin des migrants ? Va-t-on permettre à son Esprit Saint qu’il nous oigne pour pouvoir créer et chanter des chants aux enfants migrants, pour leur permettre de rêver en paix ? »

    Trouver sa maison

    Les danseurs folkloriques d’une maison de retraite de San Rafael apportèrent une touche locale à la journée avec des danses traditionnelles du Costa Rica. Photo : Henk Stenvers

    Des orateurs de chaque continent partagèrent leur témoignage d’épreuves et d’espoir.

    « J’ai appris que le sentiment d’appartenance allait dans les deux sens » a raconté Liesa Unger, la responsable des événements internationaux qui a déménagé de Sibérie en Allemagne lorsqu’elle était enfant. « Mon intégration ne dépend pas seulement des autres qui doivent m’accepter mais cela dépend aussi de moi, du fait que j’accepte ou pas l’invitation.

    « L’histoire de la migration est partagée par tous les frères et sœurs dans le royaume de Dieu » a déclaré la représentante YABs pour l’Amérique du Nord Larissa Swartz. « Notre identité spirituelle est celle d’un étranger sur une terre etrangère, en pèlerinage pour arriver jusqu’à sa vraie demeure. »

    « Peu importe les manies de l’ennemi, nous ne devons pas oublier que notre Dieu est un Dieu de restauration » a affirmé Paul Phinehas, la représentante au comité exécutif pour l’Inde, qui a parlé de l’histoire de Joseph dans la Genèse pour souligner le rôle de la famille dans le processus de restauration divin.

    Zaida López du Costa Rica a lancé un défi : « Quand nous rencontrons un migrant dans notre pays nous pourrions penser : Comment aimerais-je être traité si j’étais à sa place ? Et au lieu de discriminer, tendons une main amicale, ils représentent une opportunité de partager l’amour de Dieu. »

    Louange et prière

    Pour clore la journée, les participants se sont divisés en groupes avec des personnes qu’ils ne connaissaient pas avant pour prier pour les pays d’Amérique latine qui ont le taux le plus élevé de migration forcée. Photo : Henk Stenvers

    Les responsables de l’Église du Costa Rica actuels ont reconnu les ainés qui ont marqué le développement de l’Église dans leur pays : Hugo Rodríguez, Orlando Carvajal, Martín Matamoros, Anabelle González, Sandra Campos, María Rodríguez (décédée), Isabel Soto de Guadalupe (décédée).

    Pour clore la journée, les participants se sont divisés en groupes avec des personnes qu’ils ne connaissaient pas avant pour prier pour les pays d’Amérique latine qui ont le taux le plus élevé de migration forcée.

    Au nom de Samson Omondi, représentant pour l’Afrique au comité exécutif, qui n’a pas pu assister à la journée, Rebecca Osiro a parlé de l’accueil des réfugiés par la paroisse Eastleigh Fellowship Centre de la Kenya Mennonite Church à Nairobi, qui est aussi un centre d’accueil dans un quartier avec une forte population immigrée.

    « Soyez attentifs, gardez les yeux ouverts pour voir les réfugiés, les immigrants et les migrants dans votre vie quotidienne. » écrit Samson Omondi. « Priez… ne soyez pas surpris lorsque Dieu met ces personnes sur votre route. »

    —Kristina Toews et Karla Braun, un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • En 1940, une simple activité de l’école du dimanche consistant à échanger des lettres avec une missionnaire a permis à une Canadienne d’investir toute sa vie dans la prière pour l’Inde.

    Une enseignante de l’école du dimanche à l’Église mennonite d’Elmira demandait alors à Erla Buehler, jeune adolescente, d’écrire à Lena Graber, une infirmière diplômée de l’Iowa aux États-Unis, en poste à l’Hôpital chrétien Dhamtari en Inde avec ce que nous appelons maintenant Mennonite Mission Network.

    « C’est ainsi que mon intérêt pour l’Inde s’est manifesté », écrit Erla Buehler à la CMM.

    « Cette étincelle s’est transformée en une flamme » écrit Erla Buehler. Dans les années 1950, à l’École biblique mennonite d’Ontario, la flamme a grandi quand j’en ai appris davantage sur William Carey et le mouvement missionnaire.

    Son rêve d’aller en Inde s’est concrétisé en 1997 lorsque le mari d’origine indienne de sa nièce a dirigé un tour guidé au Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale à Kolkata. Écouter les orateurs discourir sur le thème « Écoutez ce que l’Esprit dit aux Églises » était « inspirant, édifiant et merveilleux. »

    « L’Assemblée Dispersée en plus de l’Assemblée Réunie m’a également ouvert les yeux » écrit Erla Buehler. Le groupe a visité le centre du Comité central mennonite et un projet d’orphelinat.

    Lena Graber

    « Nous avons également eu le privilège d’être hébergés dans des maisons privées », écrit-elle. « Je suis encore émerveillée quand je pense à l’œuvre du Saint-Esprit dans la mise en place de ce grand rassemblement. »

    Ê son retour chez elle, Erla Buehler a retracé Lena Graber et a repris sa correspondance. Elle a loué Dieu pour le travail pionnier de Lena Graber d’établir des écoles de sciences infirmières en Inde et au Népal où elle a été une des premières collaboratrices du Mennonite Board of Missions.

    Aujourd’hui, Erla Buehler découvre le travail de l’église par le biais de l’infolettre du Réseau de prières de la CMM. Sur demande, elle reçoit par la poste un exemplaire imprimé tous les deux mois.

    « Depuis toutes ces années et encore aujourd’hui, il existe un merveilleux réseau de croyants fidèles dans la prière qui bâtissent le Royaume de Dieu. » Cette dame de 88 ans continue d’en faire partie.

    —Karla Braun, Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Le Laos et l’Indonésie se trouvent en Asie du sud-est et leurs cuisines se ressemblent. Mais parfois, entant que Laotienne qui enseigne l’anglais en Indonésie avec YAMEN, la nourriture laotienne me manque.   

    Lorsque je prépare à manger chez moi, cela m’aide à ne pas trop avoir le mal du pays. Cuisiner laotien et partager ces plats avec les autres m’aide à partager l’amour de Dieu avec ceux qui sont autour de moi. J’aime entendre qu’ils trouvent la cuisine laotienne délicieuse.

    Salade de concombre (pour 3 personnes)

    Ingrédients

    • 2 concombres de taille moyenne
    • 4 petites tomates
    • 4 piments frais
    • 1 gousse d’ail
    • 2 cuillères à soupe de jus de citron vert
    • 1 cuillère à soupe de sucre
    • 2 cuillères à soupe de sauce poisson
    • 1 cuillère à café de pâte de crevette (emportée avec moi du Laos) Windhi Ratna Asari

    Instructions

    • Coupez les concombres et les tomates en petits morceaux.
    • Mélangez les piments, l’ail, le sucre et la pâte de crevette.
    • Ajoutez les concombres et les tomates.
    • Ajoutez le citron vert, la sauce poisson et bien mélanger.
    • Goûtez et ajouter plus de certains ingrédients si nécessaire.

    Servir en accompagnement de poisson grillé ou de poulet.

    —Khammoun Xayalath (Moon), de Lao Evangelical Church, est en service entant qu’enseignante d’anglais et travailleuse sociale. Durant son année avec YAMEN en Indonésie, elle assiste à la paroisse Dorang Javanese Evangelical Church, une église de la GITJ (Gereja Injili di Tanah Jawa – Église mennonite de Java).

     

    YAMEN est un programme commun du Comité Central Mennonite (MCC) et de la Conférence Mennonite Mondiale

  • L’Église mennonite d’Afrique de l’Ouest (Mennonite Church West Africa, MCWA) a consacré ses premiers responsables accrédités lors de l’édition 2018 de sa conférence annuelle : Adriano MBackeh, Sangpierre Mendy, Daniel Djin-ale et Gibby Mane.

    Plus de 200 personnes -un chiffre record pour ce type d’événement- ont rempli le nouveau bâtiment de Catel Mennonite Church pour la conférence annuelle de la MCWA du 26 au 31 décembre 2018.

    Le 27 janvier 2019, Daniel Dijn-ale et Gibby Mane ont été consacrés dans la paroisse de Catel pour servir en Guinée Bissau. Adriano MBackeh et Sangpierre Mendy seront consacrés en Gambie le 10 février 2019.

    Daniel Djin-ale (à droite) est consacré pasteur le 27 janvier à la paroisse mennonite de Catel en Guinée-Bissau. Le père de Daniel Dijn-ale (à gauche), musulman chef de village l’a accompagné par sa présence à l’événement. Photo : Beryl Forrester

    Adriano MBackeh était l’orateur principal de la conférence annuelle sur le thème « Jésus : notre modèle de leader serviteur ».

    « Les leaders chrétiens sont censés être au service et non pas aux commandes », a déclaré MBackeh. « Tout comme Jésus s’est donné de son plein gré, les responsables d’église aujourd’hui doivent suivre cet exemple plutôt que de rechercher l’honneur et le prestige dans leurs paroisses. »

    Beryl Forrester, une missionnaire bénévole de expliques que le processus d’accréditation est entièrement supervisé par la MCWA. LMC, une communauté de paroisses anabaptistes membre de la CMM, a donné des informations et des conseils à l’union d’Églises, cependant, ce mouvement reconnait l’autorité des responsables locaux, qui ne sont plus sous la supervision des missionnaires.

    Selon Beryl Forrester, la paroisse Catel qui « s’est chargée de l’organisation et de la présidence du culte » – a achevé la construction de leur bâtiment, qui a duré des années, juste avant d’accueillir la conférence annuelle.

    La MCWA, une partenaire de Eastern Mennonite Missions, fait partie de la présence mennonite dans la région ouest-africaine depuis 2000.

    — Un communiqué de la CMM par Micah Brickner de EMM.

  • Le secrétaire général César García et Sandra Báez Rojas, assistante exécutive de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) ont déménagé au Canada en février 2019 pour travailler depuis le bureau de Kitchener, en Ontario.

    La CMM est une communion internationale d’Églises anabaptistes qui compte des membres dans le monde entier. Les Représentants régionaux facilitent le contact entre les paroisses locales et la communauté anabaptiste mondiale par le biais de la prière, des témoignages, du partage de nouvelles et par la construction de relations. Les quatre Commissions et les Réseaux, de plus en plus nombreux, sont composés d’experts et de responsables d’église venant de nos églises membres sur tous les continents. Entre les rencontres en personne, le lien se maintient par la communication à distance.

    César García est le premier secrétaire général d’un pays du Sud. Lorsque César García fut nommé en 2012, le deuxième bureau du secrétariat qui avait ouvert en 1990, a été transféré de Strasbourg (France) à Bogota (Colombie). Le premier secrétaire salarié de la CMM, Paul N. Kraybill, fut nommé en 1973 et le bureau de Kitchener fut créé en 1992.

    Le Secrétaire Général se tient de communiquer avec les Églises anabaptistes du monde entier et de représenter les anabaptistes du monde parmi les autres dénominations chrétiennes. Ê la suite du processus de discernement mené par les responsables de la CMM en 2014, les membres du bureau de la CMM ont déterminé qu’un lieu qui soit plus proche de davantage de membres était plus pratique.

    « Nous reconnaissons que, quel que soit l’endroit où se trouve le Secrétaire Général, il y a des avantages et des inconvénients », le président de la CMM, J. Nelson Kraybill. « Avec ce déménagement, nous perdons le symbolisme de notre secrétaire générale venant d’un pays du Sud et vivant dans un pays du Sud. Dans l’ensemble, cependant, la plus grande aisance de déplacement depuis un pôle nord-américain facilite le travail. »

    Le bureau de Bogota, en collaboration avec le Mennonite Central Committee, restera en place pour Anna Sorgius, directrice générale, Nelson Martinez, assistant administratif et le représentant régional pour les Andes, Pablo Stucky. La responsable communication, Kristina Toews, a également déménagé au Canada en février pour travailler depuis son domicile, à Abbotsford, en Colombie-Britannique.

    Vivre à proximité du centre métropolitain de Toronto et de son important aéroport international rendra le Secrétaire Général plus disponible pour toute la communauté.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale