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  • Ce numéro, présente des exemples de la manière dont des membres de la famille anabaptiste mennonite créent une place pour les enfants dans leur assemblée locale à travers le monde.


    «?Ces paroles que jinstitue pour toi aujourdhui seront sur ton cœur.?Tu les inculqueras à tes fils et tu en parleras quand tu seras chez toi et quand tu seras en chemin, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.?» (Deutéronome 6/6-7).

    Il y a des milliers dannées, Dieu a demandé aux Israélites denseigner Sa Parole aux enfants, car ils sont importants pour Lui. Dieu a créé les enfants, il les aime et, surtout, il ne veut pas quils périssent. Ce commandement denseigner nous concerne encore aujourdhui au XXIe siècle.

    De nombreuses paroisses sen rendent compte et impliquent les enfants de différentes manières?: certaines par lécole du dimanche, dautres en les associant aux cultes du dimanche et en leur donnant des responsabilités comme recueillir les offrandes, lire un passage des Écritures, aider à animer le culte, jouer dun instrument de musique, distribuer et ramasser les recueils de chants.

    Formation des moniteurs de lécole du dimanche

    Lun des aspects importants de lécole du dimanche est la formation des moniteurs.

    Souvent, les volontaires pour lécole du dimanche le sont par amour pour les enfants, même sils ne sont pas spécialement formés pour cela. De plus, après des années, il faut aussi se mettre à jours par rapport à lévolution de la société.

    Les enfants sont plus en avance aujourdhui quils ne létaient autrefois. La technologie envahit presque tous les aspects de notre vie. Ainsi, les paroisses organisent des ateliers de formation pour les moniteurs, ou les envoient se former ailleurs. Cest une bénédiction de découvrir des innovations pédagogiques créatives et dutiliser certaines technologies pour soccuper des enfants.

    Notre association déglises mennonites en a pris conscience et a commencé à organiser des formations dans différents domaines pour les moniteurs décole du dimanche. Deux formations ont été organisées lannée dernière avec des intervenants extérieurs, et deux autres auront lieu lannée prochaine.

    Quelques difficultés

    Lune des difficultés rencontrées par lorganisation de lécole du dimanche est le manque de volontaires?: certains ne se sentent pas compétents, dautres nont pas suffisamment de confiance en eux ou nont pas le temps de préparer et de donner des le√ßons.

    Lorsquil ny a pas assez de moniteurs, les enfants ne peuvent pas être divisés en groupes d√¢ge. Par conséquent, lécole du dimanche nest pas en mesure de répondre aux besoins de chaque enfant. Lun ou lautre groupe est forcément négligé.

    Autres activités pour les enfants

    En 2015, notre assemblée locale sest jointe à deux autres assemblées pour organiser une Vacation Bible School (École Biblique dÉté), dont le thème était ‚ÄòJésus est notre ami. Ce fut une excellente occasion pour les enfants dinteragir et de se conna√Ætre. Nous avons raconté des histoires tirées de la Bible qui traitent de ce thème et encouragent les enfants à nouer de nouvelles amitiés. Le dernier jour, les enfants ont fabriqué des bracelets damitié les uns pour les autres.

    Voici dautres manières pour les enfants de participer à la vie de lassemblée?:

    • Programmes de No√´l o√π les enfants interprètent des chansons, des sketches, des chorégraphies, récitent des passages de lÉcriture pendant que les parents regardent,
    • Un jour de fête des enfants ou un pique-nique,
    • Visite dans un orphelinat ou une maison de retraite,
    • Distribution de cadeaux aux parents le jour de la fête des mères et de la fête des pères.

    Protection des enfants

    Nous ne sommes pas assez vigilants dans le domaine de la protection des enfants en cas de maltraitance ou de négligence. Cest encore un sujet tabou dans de nombreuses régions de lInde et les églises doivent y travailler. Certaines de nos assemblées mennonites ont établi un partenariat avec des organisations qui appliquent des mesures strictes en matière de protection des enfants. Chaque personne travaillant avec des enfants a d√ª signer un Engagement de Protection de lEnfance et suivre des règles strictes. Nous avons pour instructions daider les enfants maltraités à porter plainte à la police et de faire un suivi.

    Cest un problème national qui doit être pris au sérieux par les églises.

    Avenir

    Dans lensemble, la plupart des paroisses comprennent limportance des enfants dans léglise. Les enfants doivent avoir la possibilité de grandir et de se développer pour assumer des responsabilités dans différentes activités de la paroisse. Ainsi, le leadership de deuxième génération se mettra en place.

    Bien que beaucoup soit déjà fait pour es enfants, il reste cependant encore beaucoup à faire.

    Ma prière est que le ministère avec et envers les enfants se développe et que davantage de personnes soient prêtes à assumer la responsabilité de ce ministère dans leurs paroisses respectives.

    ‚ÄîJessica Mondal est une des responsables de lassemblée Emmanuel Chapel à Calcutta (Inde). Lassemblée fait partie de Bharatiya Jukta Christa Prachar Mandali, membre de la CMM.

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’avril 2019 de Courier/Correo/Courrier.

  • « L’Église mondiale fonctionne mieux quand toutes ses membres se sentent impliqués dans le partage de leurs histoires », dit Patrick Obonde, directeur des missions au Centre anabaptiste d’éducation au leadership au Kenya.

    C’est justement ce qu’historiens, pasteurs et archivistes ont fait du 17 au 19 juin lors d’un symposium à Goshen College en Indiana intitulé « Pouvoir et Préservation : Favoriser l’accès aux sources qui sont à la base de nos histoires. » Ce colloque organisé par l’Institut pour l’étude de l’anabaptisme mondial (ISGA – Institute for the Study of Global Anabaptism), a comporté 16 présentations sur l’état des sources historiques et des récits dans les églises et organisations anabaptistes d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Nord et d’Amérique latine.

    Les conférenciers ont parlé des ressources, des problèmes d’accès et du niveau d’engagement à préserver l’histoire qu’ils voient dans leur contexte. Bien que chacun ait soulevé des préoccupations particulières, des thèmes communs sont ressortis.

    • L’histoire orale est une priorité. La numérisation des sources présente un grand potentiel de plus grande préservation et accessibilité, mais elle nécessite également des ressources financières importantes.
    • L’amour du pouvoir ou la peur de sa perte peuvent rendre difficile l’accès aux documents historiques.
    • La tradition de localisme est un obstacle à la préservation. « Tout le monde se sent à l’aise avec la situation », a déclaré Ursula Giesbrecht, archiviste de la colonie de Menno à Loma Plata, Paraguay. « Il est toujours difficile de s’éloigner de ses coutumes. »

    Bock Ki Kim (Corée du Sud), Abe Dueck (Canada) et Pamela Sari (Indonésie) partagent leurs idées sur la déclaration du groupe.  Photo : Laura Miller

    A l’issue du colloque, le groupe a rédigé une déclaration synthétisant les thèmes qui y ont été abordés.

    « En tant que disciples de Jésus-Christ, notre histoire nous relie, nous rappelle l’activité de l’Esprit parmi nous et nous appelle à aller de l’avant dans l’avenir « , déclare-t-elle. « Les archives jouent un rôle crucial pour nous aider à comprendre l’inséparabilité des histoires de l’Église et de la mission. »

    Cette déclaration affirme l’importance de l’identité historique, l’urgence de documenter les histoires et la nécessité de l’accès aux sources pour une communauté d’églises saine. La déclaration reconnaît également les obstacles auxquels se heurtent les églises dans la préservation et l’accès aux sources historiques, et conclut par une liste d’engagements signés par 29 participants de 12 pays.

    Selon John D. Roth, directeur de l’Institut pour l’étude de l’anabaptisme mondial, l’idée du symposium est née de conversations avec Anicka Fast, une doctorante dont les recherches sur les missions mennonites au Congo ont été entravées à divers moments par un accès limité ou restreint aux archives et par la précarité de nombreux documents relatifs à l’histoire de l’Église. Avec Bruce Yoder, qui a récemment terminé un doctorat sur l’histoire des missions mennonites au Nigeria, les organisateurs ont cherché à élargir la discussion sur la préservation et l’accès, ainsi que sur la question plus large de savoir comment les récits historiques façonnent l’identité de l’Église mondiale.

    Pamela Sari, une nouvelle doctorante qui a fait des recherches sur l’Église Jemaat Kristen Indonesia (Église membre de la CMM en Indonésie), est optimiste quant à l’avenir des archives mennonites. « L’Église est vraiment dotée de leaders, de missionnaires, de membres, d’universitaires, d’archivistes qui se soucient profondément de son histoire. Je prie pour que Dieu continue d’augmenter notre capacité à rester ancrés dans l’amour et la vérité du Christ et de sa Parole. »

    —Un communiqué de la CMM par Laura Miller / Goshen College

    Cliquez ici pour lire la déclaration.

  • En préparant mon déménagement vers un autre pays, j’ai retrouvé une lettre que ma fille cadette m’avait écrite quand elle avait sept ans. Elle en a vingt-trois aujourd’hui. Quels beaux souvenirs ai-je de son enfance?!

    Cette lettre m’a rappelé d’autres moments comme celui où, âgée de quatre ans, elle m’a dit?: «?Jésus est très étendu, n’est-ce pas?? Il s’éteeeend et il s’éteeeend…?» Sa première confession de foi?! Lorsque je lui ai demandé pourquoi Jésus était étendu, elle m’a répondu qu’il était étendu parce qu’il était partout.

    C’était sa façon de comprendre l’idée de la présence de Dieu dans toute la création.

    Les enfants sont de magnifiques cadeaux de Dieu. Ils apportent la joie, la force, l’espérance… ainsi que des défis (comment expliquer à une petite fille l’idée de l’omniprésence de Jésus parmi nous??).

    Les enfants entrent dans nos vies comme des invités qui demandent notre attention, nos soins et notre affection. Tout comme des invités, ils nous quittent pour continuer leur voyage après leur visite chez-nous.

    Mes filles ne vivent plus à la maison, mais nous avons continué de parler de la foi après leur départ.

    Parfois je me demande si nous aurions pu continuer à avoir ces conversations sur Dieu sans avoir établi ce fondement de bonne communication pendant leur enfance. Quelle relation aurions-nous aujourd’hui si elles ne s’étaient pas senties accueillies et en sécurité dans notre foyer??

    La manière dont nous traitons ces invités appelés ‘progéniture’ détermine en grande partie, la nature de la relation que nous aurons avec eux lorsqu’ils auront quitté la maison.

    Dans l’Église, c’est la même chose. Dans chaque assemblée, les ministères auprès des enfants sont notre façon d’accueillir et de bénir les enfants qui arrivent comme des invités dans nos communautés. La manière dont nous les traitons peut grandement déterminer leur relation avec l’Église lorsqu’ils grandiront et continueront leur cheminement d’adultes. Malheureusement, beaucoup ont souffert de l’indifférence, du rejet, ou même d’abus physiques ou émotionnels dans l’Église.

    Ce numéro de Courrier est consacré au ministère auprès des enfants en espérant que notre Église mondiale puisse continuer d’être un lieu de refuge et d’hospitalité pour les enfants de notre société. Depuis la formation sérieuse des moniteurs et des responsables, à la création d’environnements sécures, jusqu’à la participation active des enfants dans la vie des paroisses, de nombreux sujets sont abordés dans Courrier pour nous aider à considérer l’importance de ce ministère.

    Je prie pour que nos assemblées puissent continuer d’être des lieux qui évoquent de bons souvenirs à nos enfants, partout dans le monde, des lieux où la présence de Jésus est toujours palpable pour tous les invités que nous recevons.

    ‚ÄîCésar Garc√≠a, secrétaire général de la CMM, travaille au siège social en Kitchener, Ontario (Canada).

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’avril 2019 de Courier/Correo/Courrier.

  • La Colombie en est au tout début d’un processus de paix, signé fin 2016, entre le groupe de guérilleros le plus nombreux, et le gouvernement. Beaucoup d’entre nous espérions que les accords de paix apporteraient un revirement dans l’histoire de la violence dans le pays. Mais de nombreux protagonistes armés sont restés actifs, et les cas de corruption politique et d’assassinats d’activistes sociaux et de défenseurs des droits de l’homme se multiplient. Bien sûr, cela va à l’encontre des droits fondamentaux et de l’appel divin à la paix. Le contexte de violence en Colombie a des répercussions sur l’ensemble de la société, y compris sur les églises locales, abandonnées par l’État, en particulier dans les zones rurales prises entre les feux croisés des groupes armés (légaux et illégaux).

    Le passage de Philippiens 4/7 nous encourage à croire en la promesse de paix faite par Dieu, une paix qui dépasse toute compréhension. Je me suis rendue dans une paroisse dans la région du sud-ouest du pays pendant cette phase post-accord, une paroisse qui vit cette confiance. Les habitants de la ville ont été témoins d’affrontements armés depuis les années 1960. Le dernier affrontement entre deux groupes armés insurgés a duré six jours. Lorsque je suis arrivé dans la communauté, environ trois jours après la fin des conflits, j’ai rencontré des responsables d’églises locales de la région. Parmi eux, un couple de paysans indigènes (campesinos) était venu de la montagne où avaient eu lieu les affrontements. J’ai salué ce couple et je lui ai demandé comment s’était passée leur semaine. Il a répondu « Très bien, par la grâce de Dieu ».

    Lors de notre conversation, il a déclaré que ces conflits affectaient profondément leur communauté. De nombreuses personnes ont peur de quitter leur maison depuis le couvre-feu instauré par les groupes armés. Plusieurs membres de la communauté ont été priés de quitter leur terre. C’est pour cette terre que luttent les groupes armés, qui veulent en avoir le contrôle : son sol est riche et fertile, et parfait pour les cultures illicites.

    Oui, l’assemblée locale de ce couple, dans la montagne, faisait face une fois de plus aux terribles conséquences de la guerre, mais elle restait fidèle et confiante dans la paix de Dieu. Ses membres ont organisé des vigiles de prière en communauté de sept heures du soir à trois heures du matin, plusieurs soirs par semaine, faisant confiance à Dieu pour leur avenir. Ils ont aussi continué à encourager les membres de leur communauté à continuer à cultiver leurs champs de céréales et de légumes, et à ne pas se laisser tenter par les cultures illégales.

    Ils ont aussi collaboré avec d’autres responsables d’églises de la région pour mettre en place des méthodes de résistance non-violentes. Ils ne sont pas prêts à se ‘laisser déplacer’ ; c’est leur terre.

    Ils sont très reconnaissants de la protection de Dieu cette semaine, car aucun membre de la paroisse ni du village n’a été pris entre deux feux (bien qu’il y ait eu des morts de part et d’autre dans les groupes armés). « Tout ce que nous pouvons faire », ont-ils déclaré « c’est de répandre le message de Dieu en Jésus que cette violence et cette guerre finiront par prendre fin ».

    Et c’est exactement ce qu’ils font. Cette communauté incarne la promesse de la paix de Dieu, qui dépasse toute compréhension. On peut penser que c’est insensé de prier, de travailler la terre et de s’organiser pour garder vivante sa communauté alors qu’un conflit cherche à la diviser, à déplacer les populations et à détruire les cultures. Pourtant par ces actions, cette communauté pratique la suivance du Christ.

    Les affrontements entre les deux groupes armés insurgés ont cessé pour le moment, mais leur conflit pour le contrôle du territoire continue. La paroisse est toujours là, démontrant que la paix de Dieu est une réalité vivante jusque dans les conflits et les incertitudes, et ceci, même lorsqu’on est pris dans les feux croisés.

    —Andrea Moya

    Ce témoignage fait parti du materiel pour le culte du Dimanche de la Paix de 2019. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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  • Témoignage du Renouveau 2027 : Les anabaptistes aujourd’hui

    Renouveau 2027 est une série d’événements étalés sur 10 ans, pour commémorer le 500ème anniversaire des débuts du mouvement anabaptiste. Cette série met en lumière certains personnages historiques et figures contemporaines du mouvement.

    Au sein de la structure de l’église Frères en Christ du Zimbabwe, la plupart des rôles de responsables sont occupés par des hommes. Cependant, il y a beaucoup de femmes qui ont de grandes capacités de leadership et qui font un travail de pasteur et de responsable dans l’église.

    Lors de la réunion annuelle du conseil de l’église Frères en Christ (BICC) de la région de Matopo du 10 au 12 mai 2019, le révérend Siphetho Dube a remercié publiquement Catherine Ndlovun, qu’on appelle familièrement Mama nakaPeninnah (mère de Peninnah). Durant 47 ans, Mama nakaPeninnah a travaillé bénévolement en tant que pasteure dans l’église BICC Bezha dans la région de Matopo.

    On n’a cessé de lui demander de prendre des responsabilités et « Dieu m’a grandement soutenue » dit-elle. Aujourd’hui, à 80 ans, elle prend sa retraite.

     Sichelesile Similo Ndlovu

    Catherine Ndolovu est née à Nyumbane dans le Matopo le 17 octobre 1939 et s’est mariée avec Absalom Ndlovu en 1961. Ils ont été bénis par la naissance de six enfants. Elle s’est convertie au début des années 50 et a reçu le baptême en 1957 à la BICC Nsezi.

    La réunion du conseil régional fut bénie par la présence de l’évêque Sindah Ngulube, qui a exprimé sa profonde gratitude pour le travail accompli par les femmes qui consacrent bénévolement leur temps à servir l’église. Il a prié pour Mama Naka Peninnah, Mme Suzen Ngulube, Mme Sikhanyisiwe Dube et Mme Besilina Ziduli.

    Après qu’on ait prié pour elle, Mama Naka Peninnah a raconté la joie qu’elle a ressentie en servant le Seigneur toutes ces années. Elle est fière de dire qu’elle a travaillé dur pour enseigner la Parole de Dieu à plusieurs grands responsables de l’église d’aujourd’hui. Elle a également fortement encouragé le mariage et a donc pu voir beaucoup de jeunes mariés dans sa paroisse, dont ses enfants biologiques.

    Mama nakaPeninnah se souvient aussi d’avoir fait don de bétail à l’église. Elle est reconnaissante envers l’église qui l’a soutenue et qui s’est montrée fidèle non seulement

    envers elle, mais surtout envers le Seigneur. Elle encourage l’église à continuer dans ce même esprit avec le pasteur nouvellement élu. Elle encourage les autres femmes qui exercent un ministère à rester fidèles au Seigneur afin qu’elles aussi voient l’œuvre de Dieu dans leur vie.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale de Mme Sichelesile Similo Ndlovu. Elle est femme du pasteur de la Mission de Matopo

     
     
     
     
     
     
  • Témoignage du Renouveau 2027 : portrait historique

    Renouveau 2027 est une série d’événements étalés sur 10 ans, pour commémorer le 500ème anniversaire des débuts du mouvement anabaptiste. Cette série met en lumière certains personnages historiques et figures contemporaines du mouvement.

    Tous les membres du groupe chrétien mennonite, lequel a commencé à Kudus en Indonésie dans les années 1920, se sont investis dans la propagation de l’Évangile. Ils se sont rencontrés, ont discuté de la parole de Dieu et ont loué Dieu par des chants et des prières. « Cette église nous rappelle vraiment l’église de Jérusalem », écrivait Johann Fast dans un rapport à son comité de mission. Johann Fast était un mennonite russe en service avec la mission mennonite néerlandaise en Indonésie.

    Dans le village voisin de Majong, « pour l’intérêt des rencontres de l’église, les commerçants ferment leurs magasins. Ils commencent par des réunions de prière. Non seulement le père prie, mais également la mère et les enfants… Ils remercient Dieu de les avoir détournés des idoles de pierre et de bois au profit du Dieu vivant. »

    Ils ont apporté l’Évangile, non seulement certains jours et à certains moments, mais tous les jours et dans divers contextes de relations.

    Des membres de l’église allant au culte au début des années 1970. Photos offertes par la GKMI.

    Cette collaboration a contribué à la croissance rapide de l’église dans la région de Kudus, écrit Lawrence Yoder dans Tunas Yang Tumbuh, Sejarah Gereja Kristen Muria Indonesia (Une plante grandissante : l’histoire des églises chrétiennes de Muria en Indonésie).

    En 1922, les chrétiens chinois de Tanjung ont professé leur foi aux Javanais qui venaient dans leur ville, en dépit du fait que le gouvernement permettait aux Chinois de prêcher l’Évangile seulement aux citoyens chinois. C’est ainsi qu’un groupe de Javanais de Karangrowo sont venus demander le baptême.  

    Cette église mennonite en développement à Kudus, avec des ramifications à Majong et Tanjung, s’est montrée particulièrement dynamique et active, même au-delà des frontières tribales.

    Ferveur évangélisatrice

    Ê l’origine, le synode de la GKMI était un groupe d’églises centrées d’abord autour du mont Muria (Kudus, Jepara, Pati et les environs). Quelques décennies plus tard, leur ferveur évangélisatrice s’était étendue jusqu’à Semarang, la capitale de la province de Java central, à environ 50 kilomètres de Kudus.

    L’église de Semarang a débuté ses rencontres dans la maison de Sie Tiang Djwan le 23 février 1958 et fut déclarée une église indépendante par le synode de la GKMI en 1960.

    Dès le début, l’église de la GKMI de Semarang a manifesté un enthousiasme pour prêcher l’Évangile et implanter de nouvelles églises. Aujourd’hui, elle compte huit églises filles.

    Un culte du dimanche à l’église de la GKMI à Lamper Mijen dans l’ancien bâtiment. Photos offertes par la GKMI.

    En 1967, le révérend Samuel Setianto (pasteur de l’église de la GKMI de Semarang) a emmené plusieurs jeunes – dont Yesaya Abdi, Agus Suwantoro, Rina, Giok Hwie, Esther Djajadihardja et Han Fie –dans le secteur de Jeruk et de Lamper Mijen pour évangéliser. Ils ont prêché l’Évangile de maison en maison et par le biais de cultes de réveil et de guérison.

    Au début, ils ont organisé un groupe fraternel dans les maisons des membres de l’église, parmi lesquels Jaelani, Kusnan, Sukiran et Robin Mukiyi.

    Il est intéressant de noter que presque tous les membres de l’équipe d’évangélisation du secteur de Jeruk et de Lamper Mijen étaient d’origine ethnique chinoise, tandis que ceux qui étaient évangélisés étaient pour la plupart Javanais.

    Plus d’implantations d’église

    En 1972, l’église de la GKMI de Semarang a envoyé Andreas Parwadi à l’église fille de Jeruk pour qu’il se consacre à temps plein à l’évangélisation. Deux ans plus tard, l’église fille de la GKMI de Jeruk commençait la construction de son bâtiment d’église sur un terrain acheté à Lamper Mijen.

    Le 19 mai 1977, Andreas Parwadi fut ordonné Guru Injil (littéralement, enseignant de l’Évangile) et fut confirmé comme pasteur de l’église de la GKMI de Semarang à Lamper Mijen.

    Le groupe a poursuivi sa croissance et son développement. Le 1er avril 1981, l’église fille de la GKMI de Semarang à Lamper Mijen fut établie comme église de la GKMI et Andreas Parwadi fut ordonné pasteur. Les membres du premier conseil de l’église étaient Lemuel Muhadi (président), Brotodiharjo (secrétaire no 1), Nurwiyono (secrétaire no 2) et Timothy Marimin (trésorier).

    —un communiqué de presse de la Conférence Mennonite Mondiale par Paul Gunawan, historien de la GKMI. Traduit de l’indonésien par Mark Ryan, rédacteur du magazine Berita GKMI. 


    Surveillez la deuxième partie de l’histoire de la GKMI : Indigéniser l’église à Lamper Mijen.

  • Témoignage du Renouveau 2027 : Les anabaptistes aujourd’hui

    Renouveau 2027 est une série d’événements étalés sur 10 ans, pour commémorer le 500ème anniversaire des débuts du mouvement anabaptiste. Cette série met en lumière certains personnages historiques et figures contemporaines du mouvement.

    Voir le segment 1 : une église de Jérusalem en Indonésie.

    Plusieurs pasteurs succédèrent au Révérend Andreas Parwadi lorsqu’il donna sa démission après toute une vie de service, commencée en 1984, en tant que pasteur de l’église Lamper Mijen de GKMI (Gereja Kristen Muria Indonesia, union d’églises membre de la CMM). Cette église implantée dans la région de Semarang est née du mouvement de chrétiens mennonites ethniquement chinois de Muria qui partageaient la bonne nouvelle avec les Indonésiens javanais.  

    Le pasteur javanais Budi Santoso intégra la paroisse en 1996, il fut consacré jeune pasteur de l’église GKMI Lamper Mijen le 24 janvier 1999 puis pasteur le 6 décembre 2000.  

    Les membres de la paroisse GKMI Lamper Mijen sont principalement d’ethnies javanaises. Beaucoup sont d’anciens artistes traditionnels.

    Présenter l’art et la culture javanaise

    Le Révérend Budi Santoso voulait présenter la culture et l’art traditionnels javanais à l’église, en particulier, le Karawitan (musique traditionnelle indonésienne). Il commença à préparer des cultes appropriés au contexte culturel à GKMI Lamper Mijen.

    Ê partir de 2000, le révérend Budi commença à incorporer l’art traditionnel javanais dans les cultes publics du dimanche.  

    Toutes les cinq semaines, les chants de l’assemblée étaient accompagnés au gamelan (un ensemble d’instruments à percussion joués dans le style traditionnel indonésien).  

    Wayang Orang Punakawan, le théâtre traditionnel indonésien, enseigne des histoires bibliques et les valeurs mennonites. Photos offertes par la GKMI.

    Le gamelan et le punakawan, (théâtre d’ombre traditionnel javanais) sont aussi présents lors d’occasions spéciales (anniversaires de l’église, fête de Noël, de Pâques…). Ces expressions artistiques racontent des histoires de la bible ou des histoires qui parlent des valeurs chrétiennes et des valeurs mennonites en particulier.

    La présence de GKMI Lamper Mijen est acceptée par les habitants du quartier. Leur vision est de « Devenir une église forte en bonne santé et en croissance ».

    L’assemblée du dimanche, qui commence à 7h est fréquentée par environ 115 personnes.

    Un nouveau bâtiment d’architecture javanaise a été construit en octobre 2006 et inauguré le 11 avril 2007. Aujourd’hui, GKMI Lamper Mijen pilote une implantation d’église dans la région de Ungaran, à 18 kilomètres de Semarang.

    GKMI Lamper Mijen est la 16ème église membre du synode de GKMI qui comprend actuellement 61 églises indépendantes.  

    —un communiqué de presse de la Conférence Mennonite Mondiale par Paul Gunawan, historien de la GKMI. Traduit de l’indonésien par Mark Ryan, rédacteur du magazine Berita GKMI.

    Voir le segment 1 : une église de Jérusalem en Indonésie.

     

  • « Le monde n’a jamais eu tant besoin de notre message… Il est temps prendre des risques à cause de notre conviction que Jésus est le chemin vers la paix. Il est temps de vivre ce que nous avons dit. »

    Les mots de Ron Sider à l’assemblée numéro 11 de la Conférence Mennonite Mondiale à Strasbourg (France) en 1984 ont donné naissance à Christian Peacemaker Teams, une organisation qui utilise des moyens non-violents d’action directe pour remettre en cause les systèmes violents et oppresseurs.

    Les assemblées ont lieu tous les six ans. Même si elles ne représentent qu’une facette de l’œuvre de la CMM, ces rassemblements « offrent le principal moyen d’interaction entre anabaptistes de tous les continents, » déclare le secrétaire général de la CMM, César García.

    Pouvoir rencontrer de nouveaux amis, revoir de vieux amis de partout dans le monde tout en participant à des ateliers, des activités de service, et en faisant un peu de tourisme, rend cette expérience inoubliable.

    Selon César García, « les assemblées développent le sentiment d’interdépendance mondiale et permettent des découvertes mutuelles qui peuvent transformer des vies, des paroisses et même des unions d’églises ».

    Au cours des 16 dernières Assemblées, les orateurs de la plénière ont offert aux participants des défis qui peuvent changer leurs vies.

    « Avons-nous le courage de passer de l’arrière front du pacifisme isolationniste aux premières lignes du travail non-violent pour la paix ? » Ron Sider pria pour que « avec les yeux fixés sur le crucifié, l’Église ose payer le coût d’être le peuple de Dieu pour la réconciliation dans un monde brisé. »

    Lors de la précédente assemblée, à Wichita (Kansas, États-Unis), en 1978, Albert Widjaja, d’Indonésie, a lancé un appel à la justice économique et climatique, ce qui semble être toujours d’actualité.

    « Le royaume de Dieu n’est pas une entité statique, mais le mouvement dynamique d’un nouvel ordre social visible où l’on peut voir l’appel de Dieu à partager son amour avec les autres, à s’occuper des affligés, à défendre ceux qui sont impuissants et à amener cette justice dans le système politique et économique mondial afin que tous voient la gloire du Seigneur dans l’histoire du monde », a déclaré Alberta Widjaja.

    « Nous ne pouvons pas nous permettre de rester neutres » face aux systèmes d’oppression et à la crise écologique mondiale, a-t-il déclaré. « Nous devrions participer à l’action de Dieu pour manifester son royaume en tant que réalité vivante de la présence de Dieu dans l’église. »

    Au Paraguay en 2009, Nzuzi Mukawa de la RDC était dans la continuité de cette veine prophétique. « Le prophète Michée nous dit que nous ne pouvons pas adorer Dieu et oublier la justice sociale. »

    « Dans un monde très similaire à celui de la Judée de Michée, l’Église doit répondre au même appel à la repentance, à l’amour miséricordieux et à marcher humblement avec Dieu », a déclaré Nzuzi Mukawa. « Suivre Jésus signifie clairement que nous devons suivre son chemin de justice. La proclamation de la justice de Dieu doit faire partie de notre culte, de notre vie de disciple et de notre mission. »

    « [Nous] sommes souvent incapables de nous rendre compte que la justice fait défaut dans nos propres structures », a déclaré Nzuzi Mukawa, exhortant ensuite l’église à consacrer des femmes, à accepter le leadership de groupes minoritaires, à « se lever et à défendre » les enfants, soutenir les femmes victimes de violences sexuelles et à agir au nom des pays pauvres en éliminant leur dette internationale, en leur accordant davantage d’accès au commerce et en faisant payer les pays riches pour les dégâts causé par leur pollution.

    L’Église doit aussi faire face à ses propres responsabilités selon Remilyn Mondez, une jeune anabaptiste (YABs) des Philippines, qui a lancé un appel à l’unité à Harrisburg, (PA, États-Unis) en 2015, en partageant l’histoire déchirante de conflits dans l’église.

    « Dieu doit en sourire de là-haut ! De la même manière, Dieu savoure le doux parfum du culte de ses enfants du monde entier s’élevant jusqu’à son trône. Ainsi, je me demande : Dieu pleure-t-il lorsque ces mêmes enfants ne peuvent marcher ensemble dans la paix ? Que pense Dieu quand il nous voit entrer en conflit, essayer de nous réconcilier, et trop souvent, choisir de nous séparer parce que c’est la solution la plus simple ? »

    La prochaine Assemblée réunie, numéro 17, aura lieu à Semarang, en Indonésie, du 6 au 11 juillet 2021 et nous pouvons nous attendre à entendre plus d’appels prophétiques venus de la planète entière autour du thème « suivre Jésus ensemble à travers les frontières ».

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Le travail pour la paix chrétien est-il différent des autres formes de réconciliations ? Les anabaptistes travaillent-ils pour la paix d’une manière qui les distingue des autres ? Parmi les 223 personnes de 36 pays qui participèrent à la deuxième Conférence Mennonite Mondiale de Construction de la Paix et le Festival aux Pays-Bas (du 27 au 29 juin 2019) certains ont apporté des réponses à ces questions.

    Prakash Thankachan

    « Beaucoup de gens dans le monde font un travail de réconciliation », déclare Prakash Thankachan (Inde), « mais les chrétiens ont une motivation différente. Jésus a dit : “ je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne“ (Jean 14 :27). »

    Prakash a été consacré diacre dans l’église de l’Inde du Nord, il collabore avec le Mennonite Central Committee pour former d’autres personnes aux techniques de construction de la paix. Il cite l’histoire de l’évasion de Dirk Willems en 1569 aux Pays-Bas et celle du pardon accordé après une fusillade dans une école Amish en 2006 comme des exemples du témoignage de la paix anabaptiste qui l’inspirent particulièrement.

    Marcus Weiand, membre d’une église évangélique libre, est directeur de l’Institut pour la Transformation des conflits au Bienenberg, en Suisse. Il parle de Jésus. « Ce que j’ai appris de l’anabaptisme, c’est une emphase sur Dieu qui descend et se fait Homme par Jésus Christ pour prendre soin des affamés et des nécessiteux. Nous sommes appelés à suivre Jésus maintenant, et de si près que nous soyons couverts de la poussière que soulèvent ses pieds. »

    Katherine Torres

    La guerre civile est la toile de fond du travail pour la paix incarné par les anabaptistes colombiens. Katherine Torres, avocate mennonite, est la coordinatrice de Puentes para la Paz (Ponts pour la Paix). Elle parle des efforts faits pour attirer les chrétiens de différentes dénominations vers le processus de paix alors que s’achèvent 60 années de guerre civile en Colombie. Ils ont initié un dialogue à haut risque avec les groupes paramilitaires. « Ê un moment donné nous nous sommes retrouvés au milieu d’une fusillade », raconte-elle.

    « La non-violence est le don des anabaptistes, explique Torres. Les anabaptistes travaillent pour la paix parce qu’ils ont un sentiment de communauté très fort. »

    Tewodros Beyene

    L’Éthiopie est un exemple de témoignage de paix anabaptiste enraciné dans la communauté. « Christ lui-même est notre paix (Éphésiens 2), déclare Tewodros Beyene, président de l’église Meserete Kristos (MK), une dénomination anabaptiste. « C’est à cause du Christ que nous nous réunissons en tant qu’Église. »

    Pour briser le cercle des punitions, les membres de l’église offre une formation professionnalisante aux personnes incarcérées pour qu’elles puissent travailler en sortant de prison. « Si vous tuez quelqu’un en Éthiopie, même si vous écopez d’une longue peine, vous serez tué par vengeance à votre sortie de prison. » L’église travaille pour préparer les personnes de l’environnement social qui recevront le prisonnier libéré.

    Les membres de l’église aiment dire qu’ils font ce travail parce que Christ est venu pour nous réconcilier. « Environ 1 200 personnes donnent leur vie à Christ tous les ans au travers de ce ministère. »

    « Le travail pour la paix de l’église doit avoir pour vision la mission. Nous avons un évangile de paix et nous devons être des évangélistes qui appellent à une relation paisible avec Dieu. »

    Grace Carhart & Hector Acero Ferrer

    Grace Carhart, étudiante de master à Institute for Christian Studies à Toronto (Canada), considère que l’église a le potentiel de nous permettre d’être façonnés par la communauté. Sur une base solide d’identité positive, les gens d’église ne doivent pas avoir peur d’interagir avec ceux qui sont différents. »

    Bien qu’elle ne soit pas mennonite, Grace Carhart considère que les mennonites sont ouverts à différents groupes et différents points de vus. Hector Acero Ferrer de Colombie, qui a co-présenté avec Grace, dit « l’Église est un lieu où l’on peut encore et encore raconter notre histoire en tant que victime- ou bourreau. »

    Derek Suderman

    Pour que les anabaptistes puissent continuer de travailler pour la paix, Derek Suderman de l’Université Conrad Grebel au Canada, souligne que nous devons garder au centre notre compréhension biblique et théologique comme un langage premier. A partir de cette base émerge notre langage secondaire des droits humains et du droit international. « La survie du positionnement mennonite pour la paix dépend de notre capacité à expliquer les raisons premières pour lesquelles nous travaillons pour la paix. Le travail pour la paix doit être dérivé de notre foi et non une fin en soi. »

    —J. Nelson Kraybill est président de la CMM (2015–2021). Il vit en Indiana (États-Unis).

  • « Pourquoi avez-vous voulu nous aider ? Qui êtes-vous, vous les mennonites ? » Ce sont les questions posées par une famille colombienne à leurs amis de l’église Frère mennonite Grantham (MB) à St. Catharines, en Ontario, au Canada. Avec l’aide administrative du Mennonite Central Committee et le soutien linguistique de l’église MB voisine, Scott Street, Grantham a parrainé cette famille qui a dû fuir la Colombie pour prendre un nouveau départ au Canada.

    La famille voulait en savoir plus sur ce qui avait poussé ces chrétiens à les aider à s’établir au Canada. Le pasteur Michael VandenEnden s’est alors adressé à la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) pour obtenir du matériel en espagnol émanant de la famille anabaptiste mondiale.

    Shalom, le projet de Dieu du Rayon de littérature anabaptiste-mennonite mondiale décrit « les concepts de base de l’anabaptisme : la paix, la communauté et le discipulat », explique Hironori Minamino, qui a traduit le livre en japonais.

    Rédigé dans un langage clair et didactique, Shalom, le projet de Dieu couvre de manière exhaustive les enseignements de la tradition anabaptiste. VandenEnden voulait proposer l’étude de ce livre à ses nouveaux amis mais il découvrit qu’il n’était pas encore traduit en espagnol.

    Les églises de Grantham et de Scott Street ont spécialement dédié l’offrande du Vendredi saint pour financer la traduction du livre. Grâce à ce don, la CMM a fait appel à CEMTA (Centro Evangélica Mennonita de Teología Asunción, une école théologique mennonite du Paraguay), afin de traduire le livre de l’allemand à l’espagnol.

    Shalom – El Proyecto de Dios a désormais rejoint les versions allemande, anglaise, française et japonaise (Word of Life Press ministries 2017) du livre dans le rayon.

    « Le rayon de littérature anabaptiste-mennonite mondiale invite nos membres à prendre part à la conversation mondiale sur des sujets de foi et pratique avec une vision anabaptiste-mennonite » déclare John D Roth, secrétaire de la Commission Foi et Vie. « Beaucoup de ces livres sont coécrits par des auteurs de différents contextes culturels, il y a des questions dans la plupart des livres qui facilitent la discussion en groupe d’étude, et tous ces livres sont profondément enracinés dans les Écritures. » 

    Les commissions sont convaincues de l’importance de la traduction de tous les ouvrages. « C’est une collection vivante, explique John D. Roth, nous sommes toujours ouverts à de nouvelles suggestions de livres. »  

    Cliquez ici pour voir les huit titres des livres du Rayon de Littérature Anabaptiste-Mennonite Mondial.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

     

    Rayon de Littérature Anabaptiste-Mennonite Mondiale:

    Anabaptist Seed (anglais)
    De Semilla Anabautista (espagnol)
    Graines d’anabaptisme (français)
    ÈáçÊ¥óÊ¥æÁö–ʆπÊ∫ê (chinois)
    Täuferische Saat – Weltweites Wachstum (allemand)
    Anabaptist Beej se (hindi)
    Ïû¨Ï–∏ΰÄÏã†ÏïôÏùò Ïî®ÏïóÏúºÎ°ú Î∂ÄÌ–∞ (coréen)
    Từ hạt giống Anabaptist (vietnamien)
     
    Sharing Gifts in the Global Family of Faith (anglais)
    Compartiendo Dones en la Familia Global de la Fe (espagnol)
    Dons de chacun au service de tous (français)
    Teilen, was wir sind und haben (allemand)
     
    God’s Shalom Project (anglais)
    Shalom – un proyecto de Dios (espagnol)
    Shalom, le projet de Dieu (français)
    Schalom – das Projekt Gottes (allemand)
    „Ç∑„É£„ɺ„É≠„ɺ„Ɇ Á•û„ÅÆ„Éó„É≠„Ç∏„Çß„ÇØ„Éà  (japonais)
     
    A Culture of Peace (anglais)
    Ein Kultur des Friedens (allemand)
     
    Stewardship for All? (anglais)
     
    What we Believe Together (anglais)
    Lo que juntos creemos (espagnol)
    Was wir gemeinsam glauben (allemand)
    Keyakinan kita bersama: mengungkap butir-butir keyakinan bersama gereja-gereja Anabaptist (indonésien)
    Ïö∞ζ¨Í∞Ä Ìï®Íªò ÎØøÎäî Í≤É (coréen)
     
    Life Together in the Spirit (anglais)
    Convivencia Radical (espagnol)
    Vivre ensemble, unis dans Esprit (français)
    Hidup Bersama dalam Roh: Spiritualitas Radikal untuk Abad Kedua Pubu Satu (indonésien)
    Ï–±Î†πÍ≥º Ìï®Íªò ÌïòÎäî ÏÇ∂: 21Ï–∏Í∏∞Ïùò Í∏âÏߖφŠÏòÅÏ–± (coréen)
    Vida no Espírito em Comunidade : Uma Espiritualidade Radical para o Século XXI (portugais)
     
    God’s People in Mission: An Anabaptist Perspective (anglais)
    a paraitre : El Pueblo de Dios en Misio?n, una Perspectiva Anabautista (espagnol)
    a paraitre : Le peuple de Dieu en mission : une perspective anabaptiste (français)

    Si vous avez connaissance d’une traduction qui n’est pas répertoriée ici, veuillez-nous le faire savoir. Email info@mwc-cmm.org

     

     

  • « Même si chaque paroisse a sa propre histoire et son propre contexte sociale et culturel, toutes passent souvent par des temps de conflits, de tensions et des situations similaires. » Ellul Yongha Bae, éditeur responsable d’église mennonite en Corée du Sud.

    « La communication de la CMM est particulièrement utile pour montrer que nous, les églises mennonites, avons soulevé le même type de questions et avons essayé d’y apporter des réponses en se basant sur la communauté, le discipula et la paix »

    La maison d’édition Daejanggan traduit des livres mennonites en coréen depuis 2010, dont le livre datant de 2015 du rayon de littérature anabaptiste-mennonite mondiale Vivre unis dans l’Esprit de John Driver.

    « Il n’est pas aisé de trouver un vrai modèle de mouvements radicaux dans l’histoire chrétienne coréenne » explique Ellul Yongha Bae. L’enseignement sur la paix est crucial en Corée à cause de la blessure béante laissée par la séparation entre la Corée du Nord et la Corée du Sud.

    « Nous croyons que la théologie de paix mennonite est un bon moyen d’enseigner l’éthique chrétienne et la pratique d’un mode de vie. »

    Daejanggan donne aux traducteurs une petite rémunération pour leur travail sur ces livres qui aident les églises anabaptistes coréennes à apprendre aux côtés des autres églises de la CMM. « Nous sommes guidés en voyant qu’il y a d’autres manières de voir possibles en plus de la chrétienté. »   

    La maison d’édition fait partie d’une organisation qui comprend une entreprise de conception de site web et une petite exploitation agricole. Ces sont les dons provenant de quelques partenaires anabaptistes internationaux comme les Huttérites et la communauté du Bruderhof, qui financent les traductions.  

    Les livres mennonites sont principalement lus par des étudiants en théologie et des responsables laïcs d’églises anabaptistes de maison. Mais, d’après Ellul Yongha Bae, ils sont aussi recherchés par d’autres chrétiens en Corée qui cherchent d’autres façons de vivre la foi chrétienne.

    « Bien que nous soyons petits, confesser que nous suivons le Christ à la façon anabaptiste est porteur de beaucoup de sens aujourd’hui. »  

    « Le rayon de littérature anabaptiste-mennonite mondiale invite nos membres à prendre part à la conversation mondiale sur des sujets de foi et pratique avec une vision anabaptiste-mennonite » déclare John D Roth, secrétaire de la Commission Foi et Vie. « Beaucoup de ces livres sont coécrits par des auteurs de différents contextes culturels, il y a des questions dans la plupart des livres qui facilitent la discussion en groupe d’étude, et tous ces livres sont profondément enracinés dans les Écritures. » 

    Cliquez ici pour voir les huit titres des livres du Rayon de Littérature Anabaptiste-Mennonite Mondial.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

     

    Rayon de Littérature Anabaptiste-Mennonite Mondiale:

    Anabaptist Seed (anglais)

    De Semilla Anabautista (espagnol)

    Graines d’anabaptisme (français)

    ÈáçÊ¥óÊ¥æÁö–ʆπÊ∫ê (chinois)

    Täuferische Saat – Weltweites Wachstum (allemand)

    Anabaptist Beej se (hindi)

    „Ç¢„Éä„Éê„Éó„ÉÜ„Çπ„Éà„ÅÆÁ®Æ„Åã„Çâ    (japonais)

    Ïû¨Ï–∏ΰÄÏã†ÏïôÏùò Ïî®ÏïóÏúºÎ°ú Î∂ÄÌ–∞ (coréen)

    Từ Hạt Giống Anabaptist (vietnamien)

     

    Sharing Gifts in the Global Family of Faith (anglais)
    Compartiendo Dones en la Familia Global de la Fe (espagnol)
    Dons de chacun au service de tous (français)
    Teilen, was wir sind und haben (allemand)

     

    God’s Shalom Project (anglais)
    Shalom – un proyecto de Dios (espagnol)
    Shalom, le projet de Dieu (français)
    Schalom – das Projekt Gottes (allemand)
    シャローム 神のプロジェクト (japonais)

     

    A Culture of Peace (anglais)
    Ein Kultur des Friedens (allemand)

     

    Stewardship for All? (anglais)

     

    What we Believe Together (anglais)
    Lo que juntos creemos (espagnol)
    Was wir gemeinsam glauben (allemand)
    Keyakinan kita bersama: mengungkap butir-butir keyakinan bersama gereja-gereja Anabaptist (indonésien)
    Ïö∞ζ¨Í∞Ä Ìï®Íªò ÎØøÎäî Í≤É (coréen)

     

    Life Together in the Spirit (anglais)
    Convivencia Radical (espagnol)
    Vivre ensemble, unis dans Esprit (français)
    Hidup Bersama dalam Roh: Spiritualitas Radikal untuk Abad Kedua Pubu Satu (indonésien)
    Ï–±Î†πÍ≥º Ìï®Íªò ÌïòÎäî ÏÇ∂: 21Ï–∏Í∏∞Ïùò Í∏âÏߖφŠÏòÅÏ–± (coréen)
    Vida no Espírito em Comunidade : Uma Espiritualidade Radical para o Século XXI (portugais)

     

    God’s People in Mission: An Anabaptist Perspective (anglais)
    aÃÄ paraiÃÇtre : El Pueblo de Dios en MisioÃÅn, una Perspectiva Anabautista (espagnol)
    aÃÄ paraiÃÇtre : Le peuple de Dieu en mission : une perspective anabaptiste (français)

     


    Si vous avez connaissance d’une traduction qui n’est pas répertoriée ici, veuillez-nous le faire savoir.
    Email info@mwc-cmm.org


     

     

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres?: connecter, renforcer, répandre.

    Un rapport du Sommet

    Les délégués ont fait état de nombreuses choses positives qui se produisent dans le cadre de leurs conférences nationales. Il est évident que Dieu se déplace autour du globe?; le nombre total de baptêmes se compte par centaines ! Une forte croissance se produit dans le contexte le plus récent, le Malawi, où de nouvelles églises FM ont vu le jour dans les camps de réfugiés du Malawi. Il a été rapporté que jusqu’à 8?000 croyants font maintenant partie de ces églises de réfugiés. Dans les La*s, beaucoup de nouvelles églises continuent à naître parmi les Khmu, et il y a une croissance dans les églises en Bavière et en Allemagne.

    Bien qu’une grande partie du reportage portait sur les bonnes choses qui se passent dans beaucoup de conférences, certains délégués ont demandé à prier pour les difficultés rencontrées. Au Japon, l’Église vieillit et on s’inquiète vraiment du fait que les jeunes ne s’engagent pas. Dans certains pays, il n’y a tout simplement pas assez de ressources financières pour faire tout ce que les pasteurs et les dirigeants aimeraient incorporer afin d’atteindre plus de gens.

    Le Matthew Training Center (MTC), dirigé par des missionnaires FM de longue date, Trever et Joan Godard, fait un excellent travail de formation de jeunes leaders potentiels de plusieurs pays. Après avoir complété la formation d’un an, ces jeunes gens répondent à des besoins de leadership tout au long des conférences de l’ICOMB et au-delà. Le CMC a été l’hôte du Sommet et ces jeunes étudiants ont assuré une grande partie de la préparation et du service de la nourriture ainsi que la mise en place des installations pour les réunions.

    par Don Morris, directeur national de l’USMB

    Cliquez ici pour lire le rapport complet sur le site Web de l’USMB (anglais).