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  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Thaïlande

    Les neuf églises MB thaïlandaises, dirigées par le pasteur Naat (première rangée, troisième en partant de la gauche sur la photo), se sont récemment organisées et sont maintenant reconnues par la communauté évangélique de Thaïlande. De nouvelles églises sont construites par des travailleurs thaïlandais. Ils sont également impatients de prendre de nouvelles mesures en faveur du développement interne et de devenir membre à part entière d’ICOMB

    —Le point sur la prière d’ICOMB

  • Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun. Ci-dessous, une des commissions communique un message de leur ministère.

    Genèse chapitre 1 à 11 est considéré comme étant le prologue de toutes les écritures hébraïques et chrétiennes. Dans ce prologue, un thème central émerge : Dieu veut que les humains se multiplient et se dispersent sur la surface de la terre entière.

    « Ayez des enfants, devenez nombreux, peuplez toute la terre et dominez-la » (Genèse 1/28). Cet ordre se répète dans Genèse 8/15–17 ; 9/1,7. Cette idée se reflète aussi dans ce qu’on a appelé « la table des nations » dans Genèse 10 qui met à l’honneur la diversité des cultures et des nations de la progéniture de Noé (Genèse 10/5,20,31).

    La célébration de la diversité des cultures et des nations fait écho à la déclaration de Dieu à la fin de la création « c’était très bon » (Genèse 1/31).

    Mais cette diversité peut aussi devenir une frontière.

    La cultura es el modo en que las personas dan sentido al mundo. Es “creado y contaminado por los seres humanos”, señala Sherwood Lingenfelter. “La cultura busca mantener el control social a través de las reglas, normas y sanciones para el comportamiento y por ende limita cierto tipo de comportamiento pecaminoso o desviado. Sin embargo, las reglas de la cultura reflejan un conocimiento natural de Dios (Romanos 2:14–15) que sirve para exponer el pecado en lugar de llevar a las personas a la justicia”.

    La culture c’est la façon dont les êtres humains comprennent le monde. Elle est « créée et contaminée par les humains, » écrit Sherwood Lingenfelter. « La culture cherche à conserver un contrôle social par des règles, des normes et des sanctions appliquées à des comportements. En faisant cela elle limite certains types de péchés et de comportements déviants. Pourtant, les règles de la culture impliquent une connaissance naturelle de Dieu (Romains 2/14-15) qui sert à mettre en évidence le péché plutôt qu’à amener le pécheur à la droiture. »

    Nous voyons le monde au travers du prisme de la culture.

    L’anthropologue Paul Hiebert définit la vision du monde comme étant « les suppositions fondamentales, cognitives, affectives et évaluatives sur la nature de la réalité, établies par un groupe de personnes, pour organiser leur vie. » Il écrit également : « La vision biblique du monde par rapport aux autres, à l’altérité, proclame l’humanité commune de tous les peuples… Les autres n’existent pas – il n’y a que nous … nous sommes une seule humanité. »

    Ce graphique a été théorisé par Dr. Betsy Glanville, du séminaire de théologie de Fuller

    En tant que peuple de Dieu en mission dans le monde, nous devons prendre le temps d’étudier, de comprendre les autres et de construire des relations avec eux pour développer une compréhension réciproque et traverser les frontières culturelles pour incarner la bonne nouvelle de réconciliation et de shalom de Dieu.

    La Commission Mission de la Conférence Mennonite Mondiale rassemble le Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide (GASN) et la Fraternité Missionnaire Mondiale (GMF) pour permettre un dialogue sur des sujets d’actualité et offrir des opportunités de service et de témoignage international.

    Lorsque nous faisons cela nous suivons l’exemple de Jésus et nous lui obéissons car il a traversé maintes frontières culturelles durant son ministère, voir l’illustration ci-dessous (fig. 1). Lors de la culmination de son ministère, Jésus envoi les disciples comme le père l’avait lui-même envoyé (Jean 20/21).

    D’après mon expérience, manger ensemble avec des personnes de différentes cultures est un excellent moyen de traverser les frontières culturelles. Cependant, dans la mission transculturelle, pour pouvoir manger ensemble authentiquement, ceux des cultures dominantes qui ont tendance à pratiquer une théologie de l’hôte (qui vient de l’argent, du pouvoir et du privilège) doivent apprendre à adopter une théologie de l’invité (normalement la théologie de ceux qui sont visés par la mission). En faisant cela, nous pourrons peut-être avoir une approche de la mission avec plutôt qu’une approche de la mission envers, cette dernière ayant été privilégiée dans toutes les missions transculturelles modernes depuis plus de 200 ans.

    Pour repenser la mission transculturelle au 21ème siècle il faudra entamer un dialogue sur différents aspects des frontières à traverser comme l’ethnicité, le pouvoir, l’éthique, la doctrine, le leadership, les relations de parenté, le patrimoine, les rituels, etc. La Fraternité Missionnaire Mondiale, par le biais de ses 72 partenaires dans le monde, se réjouie de faciliter un tel dialogue.

    Exercice :

    1. Où se trouve votre culture d’origine ?

    2. Quelles frontières avez-vous besoin de traverser ?

    3. De quelle façon la GMF peut-elle ressourcer et soutenir votre travail transculturel ?

    —un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Nelson Okanya, président de la Fraternité Missionnaire Mondiale et membre de la Commission Mission.

     

    Références (en anglais) :

    Hiebert, Paul G. 2008. Transforming Worldviews: An Anthropological Understanding of How People Change. Grand Rapids, Mich.: Baker Academic. http://catdir.loc.gov/catdir/toc/ecip085/2007048743.html.

    ____. 2009. The Gospel in Human Contexts: Anthropological Explorations for Contemporary Missions. Grand Rapids, MI: Baker Academic.

    Lingenfelter, Sherwood G. 1998. Transforming Culture: A Challenge for Christian Mission. Grand Rapids, Mich.: Baker Books.

  • La responsable du développement, Arli Klassen quittera son poste à la fin du mois de janvier 2020. Elle occupe ce rôle depuis décembre 2012 après avoir occupé les fonctions de directrice exécutive binational du Mennonite Central Committee. Elle travaillait à la CMM dans les domaines de la collecte de fonds et de la stratégie.

    « Ce fut un plaisir de servir la famille anabaptiste mondiale de cette manière » témoigne Arli Klassen. « Cependant, pour pouvoir m’investir plus dans mon église (Mennonite Church Eastern Canada) ainsi que dans d’autre comités d’administration, je me retire de mes fonctions. »

    « Nous sommes reconnaissant pour le dur travail fourni par Arli entant que responsable du développement, » déclare César García, secrétaire général. « Sa capacité à créer des liens dans des contextes interculturels a été un grand atout pour que la CMM puisse trouver des financements durables. Le personnel de la CMM et les responsables d’église avec qui elle a travaillé saluent son leadership calme, empreint de compassion. »

    Arli Klassen continuera de servir la CMM à mi-temps en tant que coordinatrice des représentants régionaux, rôle qu’elle assume depuis juillet 2015.

    La Conférence Mennonite Mondiale est actuellement à la recherche d’un(e) responsable du développement. Cliquez ici pour lire la description de poste (uniquement en anglais).

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Ce poème d’espoir a été écrit à l’origine pour le dimanche de Pâques 2019. Il décrit l’espérance en Jésus reflétée dans la création. 

    De la cendre,
    où le feu a fait rage
    laissant la terre noire brûlée,
    s’élèvent des tiges magenta,
    souples et délicates,
    s’inclinant dans le vent
    puis se relevant en riant
    face à la mort.

    Épilobe sauveur,
    tu ouvres la voie,
    fleurissant sur une terre perturbée,
    ramenant la vie où autrefois
    régnait la mort.
    Un miracle de grâce
    volant sur des graines soyeuses
    portées par le vent
    vers des paysages ayant besoin de salut.

    Christ de la Résurrection,
    tu fais germer des graines de
    vie nouvelle dans les endroits brûlés et
    infertiles de notre monde,
    et dans le désarroi de nos vies,
    et y croissent la beauté, l’espoir et l’amour
    sur des tiges délicates montant
    de la cendre.

    *L’épilobe est l’une des premières plantes à repousser dans des terres incendiées ou dépouillées de toute autre végétation. Il est originaire des zones tempérées d’Amérique du Nord. On le trouvait partout là où j’ai grandi, dans les Prairies et les Montagnes rocheuses canadiennes.

    —  Wendy Janzen, pasteure, St Jacobs Mennonite Church, St Jacobs, Ontario, Canada

     

    Ce poème fait parti du materiel pour le culte du Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2020. Pour en savoir plus, cliquez ici.

     

  • Debout dans un des bureaux de l’union d’églises membre de la CMM, Meserete Kristos Church (MKC), l’ancien président, Tewodros Beyene, présente plusieurs membres de la Conférence Mennonite de Lancaster (LMC) à l’équipe administrative de MKC. Il explique que la délégation de la LMC est venue pour écouter MKC.

    Lorsqu’il se tourne vers les responsables de la LMC, Tewodros Beyene a les larmes aux yeux. D’habitude, lorsque des Européens ou des Américains se rendent en Éthiopie, c’est pour leur dire comment faire les choses.

    Tewodros Beyene raconte aux responsables de la LMC combien il est touché par le fait qu’ils soient venus seulement pour écouter et apprendre de l’église. « C’était un moment béni », raconte l’évêque Rodney Martin.

    Anciennement connue sous le nom de Conférence Mennonite de Lancaster, la LMC – une union d’églises anabaptistes membre de la CMM – a organisé un voyage d’étude pour plusieurs de ses responsables : Tom Eshlemanm, délégué à l’international, le modérateur, Keith Weaver et les évêques Glenn Kauffman, Rodney Martin, Alvin Motley et James Sutton.

    L’objectif du voyage de la LMC du 27 aout au 6 septembre 2019 était de « représenter l’église d’envoi (la LMC) que le Saint Esprit a utilisé pour faire naitre MKC et d’établir une relation avec la génération actuelle qui honore cet héritage ainsi que d’apprendre des responsables de MKC ce que Dieu veut nous montrer pour que nous puissions le rapporter chez nous aux États-Unis et le transmettre à toute la LMC, » explique Tom Eshleman.

    En 2018, le vice-président de MKC, Kelbessa Muleta et le président du conseil d’administration de Meserete Kristos College se sont rendus aux États-Unis pour lever des fonds et parler de leur travail. Durant ce séjour, ils sont entrés en contact avec plusieurs responsables de la LMC.

    Ê cette occasion, Kelbessa Muleta a dit que la LMC était comme un parent pour eux et il a demandé pourquoi la LMC avait oublié son enfant. Cette remarque est à l’origine de l’organisation de l’envoi d’une délégation de responsables de la LMC en Éthiopie.

    La LMC voulait savoir comment MKC cultive « un engagement si profond à l’essaimage dans leur contexte et le rapporter chez eux, » déclare Weaver.

    Alvin Motley s’est réjoui de l’unité que l’église démontre, « j’ai vu la solidarité, la valeur du fonctionnement unifié… ils ne fonctionnent pas par entités séparées. » MKC possède une structure administrative adaptable qui couvre plusieurs régions et groupes linguistiques dans toute l’Éthiopie.

    Cette structure change pour s’adapter à la croissance de l’église. Tewodros Beyene précise que la prière est essentielle.

    « Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas organisés, » raconte Glenn Kauffman. « Leur structure, leurs objectifs et leur qualification des résultats sont plus spécifiques que les nôtres, [mais] ils prient aussi beaucoup plus que nous. »

    James Sutton fut particulièrement inspiré par la détermination de MKC à faire des disciples de Jésus : « MKC a une passion pour Christ et… pour aller chercher ceux qui sont perdus. »

    « Ils nous montrent ce que cela veut dire d’être anabaptiste » dit Tom Eshleman. « Ils mêlent ensemble des concepts que nous avons tendance à séparer en occident, comme l’évangélisation et la paix et la justice… un accent mis sur l’organisation et la méthode tout en laissant de la place pour la liberté de l’Esprit. »

    Le conseil exécutif de la LMC a nommé un nouveau groupe de travail pour évaluer les structures organisationnelles de la LMC. Keith Weaver est convaincu que les apprentissages de leur séjour en Éthiopie ont influencé cette décision.

    Une généreuse aide financière de First Mennonite Church of Berne (États-Unis), a rendu possible la concrétisation du projet d’apprentissage des responsables de la LMC auprès de MKC.

    —un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Micah Brickner, Eastern Mennonite Missions

  • « Ces gens méritent leurs souffrances » dit quelqu’un pendant une réunion dans une assemblée locale de Colombie, en parlant des immigrants qui entraient dans son pays. « Ils fuient la politique d’un gouvernement qu’ils ont eux-mêmes élu. En plus, ils ont décidé de venir ici illégalement. C’est pourquoi je dis qu’ils méritent leurs problèmes. »

    La migration n’est pas une réalité à laquelle font uniquement face les pays du ‘monde minoritaire’. C’est un phénomène mondial. Ainsi, beaucoup de nos églises dans différents contextes font face au même dilemme : Faut-il soutenir les lois anti migratoires de notre pays ou devons-nous aider ceux qui arrivent, quel que soit leur statut légal ? Ce dilemme se complique encore lorsque nous nous souvenons que dans la société, ce qui est légal n’est pas toujours juste, et ce qui est juste est parfois illégal. Comme le disait Jésus, à propos des lois de son époque : « Le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. » (Marc 2/27 TOB).

    Un immigrant vit entre deux mondes : sa culture d’origine et celle du lieu où il se trouve à présent. Il existe un mot pour cela dans les Écritures : ‘pèlerin’. Ce terme nous rappelle qu’en tant que membre du Peuple de Dieu nous sommes dispersés et exilés dans le monde. Nous sommes appelés à ne pas nous conformer à la société (Romains 12/2) mais à vivre en accord avec les valeurs du Royaume de Dieu, qui nous offre une nouvelle citoyenneté.

    Cela veut dire qu’en tant que communautés de foi – même lorsque nous sommes nés dans le pays où nous nous trouvons présentement – nous partageons avec les immigrants cette même expérience de ne pas appartenir au lieu où nous vivons. Dans notre pèlerinage continuel nous pouvons facilement nous identifier avec ceux qui ont quitté leur terre et leur culture. Nous pouvons En fait, Dieu ne nous a pas donné ce que nous méritions, mais Il a fait de nous de nouveaux citoyens de son Royaume. Un aspect de cette citoyenneté implique de renoncer aux paradigmes humains de domination et de pouvoir, et de partager avec les autres l’hospitalité que nous avons reçue.

    Il peut y avoir des raisons politiques ou idéologiques pour déporter les immigrants, il peut y avoir des explications économiques aux lois anti-migratoires, mais il n’y a pas d’arguments théologiques ou bibliques qui puissent les justifier. Peut-être que certains des immigrants qui arrivent dans nos pays ont pris de mauvaises décisions qui les ont amenées à devoir quitter leur pays ; peut-être que certains d’entre eux méritent leurs souffrances. Cependant, nous, disciples de Jésus, nous croyons en un Dieu qui ne nous donne pas ce que nous méritons, mais ce dont nous avons besoin. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à être un peuple qui croit aux nouveaux départs, un peuple d’espérance, un peuple qui, naturellement, offre de l’amour et prend soin de l’étranger, même si c’est illégal dans certains contextes.

    Dans ce numéro de Courrier, nous avons voulu nous pencher sur ce thème si pertinent pour notre monde aujourd’hui ; un monde où les politiques protectionnistes se traduisent par le traitement inhumain de millions de personnes. Il s’agit des immigrants qui, comme beaucoup d’anabaptistes dans le passé, quittèrent leur terre à cause de la violence, de la persécution ou du manque d’opportunités. Arrivés dans un nouvel environnement, ils génèrent des communautés d’espérance, un aperçu du Royaume de Dieu qui leur donne la possibilité d’un nouveau départ. Et je prie qu’en tant qu’Église mondiale nous n’oublions jamais que nous sommes citoyens du Royaume, pèlerins et étrangers dans la société !

    César García, secrétaire général de la CMM, originaire de Colombie, vit à Kitchener, Ontario (Canada).

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’octobre 2019 de Courier/Correo/Courrier.

  • La Commission Mission anime la Fraternité Missionnaire Mondiale (GMF), une communauté mondiale de dialogue, de soutien et de connexion pour les églises et les groupes missionnaires liés aux anabaptistes. Elle compte 71 organisations membres actives sur 36 pays

    Visión de la GMF

    • La mission de Dieu par le biais de l’église implique la transmission de tout l’évangile de Jésus-Christ par-delà les frontières spirituelles, culturelles, économiques et politiques, ainsi qu’à l’intérieur du cadre local d’une église.
    • La mission de l’église inclut des ministères en paroles et en actions auprès des personnes et des peuples en dehors de la communauté du Christ, dans le but de faire des disciples et d’introduire ces nouveaux disciples dans des communions de croyants.
    • L’évangile de Jésus-Christ s’exprime au moyen d’un éventail d’activités d’évangélisation, de formation de disciples et d’actions humanitaires/sociales.
    • Chaque église, que ce soit à l’échelle locale, nationale ou régionale, a la responsabilité de developer et de soutenir les dons que Dieu lui a donnés pour le faire et l’être dans la mission.

    La GMF a pour objectifs importants de :

    • Encourager collaboration entre les membres.
    • Échanger les meilleures pratiques entre les membres.
    • Accomplir ensemble ce que chacun ne peut tenter individuellement.
    • Honorer et valoriser les dons des agences et des services missionnaires anabaptistes de toutes tailles.

    L’un des membres de la GMF est la Mennonite Christian Service Fellowship of India (MCSFI), ellemême un réseau de neuf dénominations mennonites et Frères en Christ en Inde et au Népal.

    La MCSFI organise des rassemblements de pasteurs, de femmes et de jeunes, et gère des projets de services sociaux et de secours en cas de catastrophe, à la fois dans les régions où vivent ses membres et dans des zones reculées d’Inde.

    Quelles organisations font partie de la GMF ? Pour le savoir, allez sur : www.mwc-cmm.org/gmf-fr

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’octobre 2019 de Courier/Correo/Courrier.

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    L’Assemblée annuelle de l’Uruguay

    Les 14 et 15 septembre 2019, la Conferencia de las Congregaciones de los Hermanos Menonitas en Uruguay (CCHMU – La Conférence des frères mennonites de l’Uruguay) a tenu son assemblée annuelle sous le numéro 62. Dans un rapport général, les membres réunis en assemblée ont été informés des travaux menés par chaque ministère de la conférence du conseil d’administration, ainsi que par le conseil exécutif pour la période 2018/2019. L’événement s’est terminé dimanche avec un service unifié de célébration et de déjeuner. Parmi les notes à souligner, citons : l’augmentation du nombre de membres de 4% par rapport à la période précédente (2017/2018), les travaux menés dans les églises de la côte du pays, les progrès du plan de travail 2018-2021 « Unification et revitalisation pour extension », le renforcement des relations avec ICOMB et les programmes de formation au leadership avec COBIM-Brésil. C’était un moment de communion et de joie ; les frères et sœurs en Uruguay sont reconnaissants envers Dieu pour cela.

    —Le point sur la prière d’ICOMB octobre 2019

  • Tremblements de terre. Famine. Inondations. Les gros titres des journaux captent notre attention, et nous réagissons aux appels à l’aide en priant et en faisant des dons.

    Mais après quelques jours, les médias ne relaient plus l’information et on arrête d’y penser. Alors que pour ceux qui ont été touchés, ce n’est que le début. La Conférence Mennonite Mondiale (CMM) a travaillé en partenariat avec des organisations anabaptistes pour apporter de l’aide dans le cas de catastrophes naturelles récentes qui ont touché des églises membres. Le travail de reconstruction peu médiatisé dure longtemps après que l’argent des dons ait été dépensée. Les églises continuent de travailler à la reconstruction des sites, à la récupération de sources de revenu et à la guérison des traumatismes.

    La CMM a lancé un appel aux prières et au soutient après le tremblement de terre de 7,8 sur l’échelle de Richter qui a secoué le Népal en 2015. Les églises Frères en Christ membres de la CMM au Népal n’ont pas été gravement touchées mais elles ont pu apporter de l’aide.

    Depuis, le Népal a été touché par des inondations dévastatrices. Presque 75 pour cent du territoire népalais est montagneux. Alors que plus de 50 pour cent de la population, dont la plupart des membres des églises Frères en Christ, vit dans les plaines, fertiles mais inondables.

    « Presque tous les ans, [nos églises membres] sont touchées soit par les inondations, les tempêtes, la foudre, l’érosion des sols ou la sécheresse » raconte Hanna Soren de l’église des Frères en Christ du Népal et de la Brethren in Community Welfare Society.

     Henk Stenvers.

    Les bâtiments en terre, avec des toits de chaume, sont détruits lors des inondations. Sans maison ni églises, les gens n’ont pas de lieu de rassemblement pour célébrer le culte et pour se soutenir.

    « Nous sommes reconnaissants à Dieu pour la CMM, pour les autres unions d’églises BIC et d’autres partenaires qui ont participé à l’aide humanitaire au fil des années », a déclaré Hanna Soren. Les visites de la Commission Diacres de la CMM aident « les membres de notre église à incarner l’amour et la protection de Dieu dans son peuple mondial ».

    La Commission Diacres administre également le Fonds de Partage de l’Église Mondiale. L’église BIC du Népal leur a demandé un financement pour la reconstruction d’églises plus résistantes.

    « Les croyants de l’église BIC Surunga sont très reconnaissants envers Dieu et la CMM. Leur [nouveau] bâtiment en béton n’a pas essuyé de dégâts, même lors des inondations de 2018 et 2019. »

    « Le royaume de Dieu s’étend même dans les situations difficiles. Lorsque les membres de nos églises font face à ces catastrophes naturelles presque tous les ans, leur foi en Christ est affermie car ils peuvent voir que l’amour et la grâce de Dieu leur suffit, » a déclaré Hanna Soren.

    En 2017, un partenariat entre le MCC, International Community of Mennonite Brethren (ICOMB), MB Mission (rennomé Multiply) et la CMM a financé le travail de Antony Sanchez qui, pendant six mois a évalué les besoins, coordonné l’aide et la formation des églises locales pour qu’elles puissent venir en aide aux villages affectés par de grave inondations au Pérou.

    Pour Antony Sanchez, « Nous sommes membres d’une famille mondiale ». Il accompagnait les victimes de la catastrophe et il se rappelle : « Nous sommes dans les mains de Dieu, et en même temps, nous sommes les mains de Dieu pour transmettre sa présence et sa bénédiction aux autres. »

     

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    Prions

    Prions pour les Népalais qui ont perdu leur bétail et leurs cultures lors des récentes inondations. Après la baisse du niveau de l’eau, l’eau potable est rare et les épidémies menacent. Prions pour que la BIC Népal trouve des moyens de surmonter les obstacles administratifs pour envoyer du matériel d’aide et reconstruire les églises. Alors que les membres de l’église sont vus d’un mauvais œil par les groupes fondamentalistes hindoues du pays, que l’Esprit du Christ leur permette de répondre pacifiquement.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • De quelle façon nos églises et nos organisations travaillent-elles ensemble ? Comment l’évangile illumine-t-il notre témoignage dans notre contexte ? Comment invitons-nous à suivre Jésus dans le cadre de notre travail social et missionnaire ? Comment traduisons-nous notre témoignage de justice en politiques et auprès des agences gouvernementales ?

    Ces questions sur notre identité et notre pratique sont au cœur des discussions du Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide (GASN) et de la Fraternité Missionnaire Mondiale (GMF). Lors des réunions triennales au Kenya en 2018, les responsables du GASN et de la GMF se sont rendus compte qu’il était nécessaire de stimuler les échanges et la communion parmi eux dans leurs régions.

    Du 6 au 8 septembre 2019, 23 membres des organisations appartenant au GASN et à la GMF de 12 pays d’Amérique latine se sont réunis à Cachipay, en Colombie, pour renforcer leurs liens fraternels et discuter de leur vision commune du service et de la mission en tant que fruits émanant des églises anabaptistes. Ils ont pris exemple sur l’Asie qui a tenue des réunions régionales à Yangon, en Birmanie, du 14 au 17 février 2019, rassemblant 22 participants venus d’Inde, d’Indonésie, des Philippines, de Thaïlande, du Népal, de Birmanie ainsi que le président de la Commission Mission de la CMM, Stanley Green (États-Unis).

    « Présence, mission et travail pour la paix en ces temps difficiles » était le thème des réunions sur l’évangile de paix et le témoignage de l’église dans le contexte latino-américain actuel.

    Du 6 au 8 septembre 2019, 23 membres des organisations appartenant au GASN et à la GMF de 12 pays d'Amérique latine se sont réunis à Cachipay, en Colombie, pour renforcer leurs liens fraternels et discuter de leur vision commune du service et de la mission en tant que fruits émanant des églises anabaptistes. Photo : Pablo Stucky.

    Les participants ont partagé des histoires tirées de leur expérience, ont dialogué lors de discussions dirigées en petits groupes et ont loué ensemble au travers de chants et de médiations.

    Pour les responsables d’organisations, connaitre ce que font les autres est une incitation à faire plus avec les moyens dont ils disposent déjà.

    Les participants ont identifié le besoin pour un meilleur accès à du matériel pédagogique pour les enfants / jeunes et pour les membres d’église. Ils ont imaginé la création d’une plate-forme pour collecter et partager ces ressources anabaptistes adaptées au contexte latino-américain.

    Les membres du GASN et de la GMF ont réfléchi au « besoin urgent d’être ambassadeurs de la paix » et ont discuté de la manière d’encourager une plus grande implication des églises.

    « De nouvelles idées ont été évoquées pour aider les paroisses locales à inclure à la fois le travail social et missionnaire comme partie intégrante de leurs ministères. Et cela nous donne de l’espoir », a déclaré Daniel Soto, représentant argentin de Mennonite Mission Network.

    « Le fait que les membres du GASN et de la GMF se retrouvent en petits groupes pour partager a aidé à établir des liens personnels et des liens dans leurs visions », a déclaré Pablo Stucky, représentant régional de la CMM et responsable d’une organisation membre du GASN (Coordinación Eclesial para la Acción Psicosocial).

    Les participants représentaient « différentes dimensions de la foi » et différentes perspectives, mais « il y avait du respect et de l’harmonie ».

    « Le rassemblement a été rendu possible grâce à l’existence même de la CMM et à sa mission de facilitation de la communication et de la communion entre les différentes églises anabaptistes et leurs organisations », a déclaré Adriana Belinda Rodríguez.

    José Arrais, coordinateur du réseau, a expliqué la mission et la fonction des réseaux, de la Commission Mission et de la CMM.

    Lors de la réunion en Asie, les participants ont partagé « une grande richesse d’histoires et de perspectives » issues de leur contexte. « Même si ce n’est pas facile, nous voyons comment les mains de Dieu aident toujours l’église de Dieu à continuer d’exister en accomplissant la mission royale de Dieu », a déclaré Agus Mayanto, représentant régional de la CMM pour l’Asie du Sud-Est.

    Des discussions sont en cours pour organiser une réunion régionale des agences du GASN et de la GMF en Afrique en 2020.

    Une bourse du Council of International Anabaptist Ministries destinée à faciliter la mission dans les pays du Sud, a financé ces réunions en Afrique, en Asie et en Amérique latine à hauteur de 14000 dollars US chacune.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • En 2015, le magazine Mennonait Mandli Samachar Patrika a été relancé par un comité d’édition. Ce magazine, en langue hindi, permet de partager les nouvelles des 4900 membres baptisés des 22 paroisses de l’union d’églises Mennonite Church India Dhamtari CG (MCI).

    Le comité d’édition reçoit des articles écrit par des pasteurs, des évêques, des femmes responsables et des responsables de groupes de jeunes de la MCI, et les publie dans ce trimestriel d’une cinquantaine de pages.

    Harendra Milap, membre de l’église mennonite Rajnandgaon et du comité d’édition lit Mennonait Patrika, le magazine trimestriel de l’église mennonite d’Inde Mennonite Church India Dhamtari CG. Photo : envoyé

    Dans Mennonait Patrika on trouve des nouvelles des églises, des études bibliques, des articles d’actualité, l’agenda des activités à venir, des sujets de prière, des idées pour l’école du dimanche des enfants et des jeunes et des articles émanant de la Conférence Mennonite Mondiale. MCI finance la distribution des 1000 exemplaires dans les églises membres de la MCI au travers des paroisses locales.

    « Nous trouvons que les articles [de Info de la CMM et de Courrier] sont très utiles, et nous avons donc demandé la permission de publier les articles pertinents pour notre public car beaucoup de membres n’ont pas accès aux publications électroniques » explique Vikal Pravin Rao, ancien secrétaire exécutif de la MCI et membre du comité d’édition.

    « Je suis devenu mennonite après mon mariage et je découvre encore les anabaptistes et les mennonites » témoigne Shailja Sonwani, diacre de l’église Sunderganj Mennonite church, Dhamtari. « Pour moi, Mennonait Patrika est très utile pour en savoir plus sur les mennonites et la foi anabaptiste. J’apprécie aussi les études bibliques. »

    Parmi les éditeurs de cette publication lancée en 1935/36 avec le soutien de Mennonite Mission Network, se trouvait l’envoyée de MMN Marie Moyer ainsi que le deuxième évêque indien de MCI Obdiah Paul Lall. Stephen N. Solomon, traducteur du texte biblique, chapotait l’édition de la publication lorsqu’elle a été arrêtée en 1971.

    En 2015, sous la direction de Vikal Rao, le comité exécutif de la MCI a créé un comité pour reprendre la publication.

    Harendra Milap est présidente du comité d’édition du magazine formé de 5 membres du comité exécutif de la MCI.

    Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Dirk Willems faisant demi-tour et tendant la main à celui qui le poursuivait pour le sortir du lac gelé est une image emblématique pour les anabaptistes. Mais il y a des témoignages anabaptistes plus récents et plus divers qui sont tout aussi puissants. Des anabaptistes ont décidé de vivre leur foi en Jésus aujourd’hui en incarnant la paix et la réconciliation de façon ordinaire mais dévouée.

    Dans le matériel pour le culte, dans le magazine Courrier et sur le site internet, le service de communication de la CMM partage les histoires de ces anabaptistes.

    Parmi eux on retrouve le pasteur frère mennonite congolais Safari Mutabesha qui vit les valeurs de la réconciliation au Malawi, dans un camp de réfugiés, ou encore les membres de la plus ancienne église mennonite de Jepara en Indonésie, qui ont pris l’initiative d’entamer un dialogue interreligieux avec la communauté musulmane locale, et les membres de l’église mennonite de Enkenbach-Alsenborn qui organisent un « café rencontre » pour tisser des liens d’amitié avec de nouveaux arrivants en Allemagne.

    Ces témoignages font partie des lectures recommandées dans le cours intitulé « Ton histoire, mon histoire, nos histoires : suivre les empreintes de l’identité anabaptiste dans le monde » enseigné au séminaire biblique mennonite de Colombie. Ce séminaire est le fruit du ministère de l’Église membre de la CMM Iglesia Cristiana Menonita de Colombia.

    « On peut penser qu’un cours sur l’histoire de l’anabaptisme porterait principalement sur l’étude des réformateurs du 16ème siècle. Cependant, l’anabaptisme a pris de nombreuses formes dans le monde, » explique Eric Martin qui a enseigné cette matière de 2017 à 2019 lorsqu’il était en mission en Colombie avec le Mennonite Mission Network (MMN).

    « Ces histoires montrent aux étudiants que non seulement nous avons une histoire riche en témoignages de personnes qui ont fidèlement suivi les enseignements de Jésus, mais nous avons aussi, ici et maintenant, une famille anabaptiste riche et multiculturelle, composée de frères et de sœurs de partout dans le monde, » déclare Kelly Martin Frey, co-enseignante.

    Les étudiants avec leurs enseignants, Eric Martin et Kelly Martin Frey envoyés de MMN au Seminario Bíblico Menonita de Colombia. Photo : envoyé

    « Lire ces histoires vraies de nos frères et sœurs au loin m’encourage et m’aide à croire que nous pouvons surmonter certaines difficultés auxquelles nous faisons face dans l’église ; que nous pouvons prendre exemple sur eux pour chercher des processus de paix, de réconciliation, d’amour et de respect pour les autres dans ma communauté. » témoigne Lilibeth Guzmán Macea, étudiante.

    Pour elle, ces histoires soulignent la diversité des mennonites même à l’intérieur de son continent « pourtant nous vivons et parlons le langage commun de Jésus : la paix, la réconciliation, une préoccupation pour les plus vulnérables dans nos communautés et en dehors. »

    Ce cours fait partie d’un programme éducatif en ligne (« Diplôme de leadership pour jeunes anabaptistes en Amérique latine »).

    Les professeurs cherchent à former des responsables d’église qui puissent vivre leur foi avec assurance en s’appuyant sur une bonne compréhension. Ces histoires, venant du service de communication de la CMM, aident les étudiants à contextualiser le développement de leur foi dans le large spectre de l’identité anabaptiste.

    « Nous demandons aux étudiants d’accroitre leurs connaissances historiques, théologiques et bibliques en étudiant mais aussi en participant et en méditant sur ce que Dieu fait dans leurs vies, pour qu’ils comprennent comment cette matière académique est applicable dans leur contexte, » explique Eric Martin.

    « Je pense au contexte de la Colombie, à la façon dont la violence y est omniprésente sous toutes ses formes et à combien nous avons besoin de réconciliation, » partage Lilibeth Guzmán Macea. Ces histoire l’aide à voir comment l’amour de Dieu nous permet d’aimer nos ennemis et de comprendre le sens du pardon et de l’amour envers tous, en suivant l’exemple de Jésus qui nous soutient et nous aide à guérir les cœurs. »

    Pour recevoir les histoires de la CMM dans votre boîte de réception, cliquez ici pour vous abonner au magazine biannuel Courrier, aux matériels pour le culte du Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale et du Dimanche de la Paix, et à la lettre de nouvelle mensuelle CMM Info.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale