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  • César García, secrétaire général de la CMM, s’est joint à plus de 200 responsables chrétiens du monde entier pour signer une lettre appelante « avec une insistance profonde et sincère, à un cessez-le-feu complet et permanent, au retour des otages, et à la libération des prisonniers palestiniens, détenus sans procès équitable ».

    La lettre reconnaît les victimes israéliennes du 7 octobre 2023 et les dizaines de milliers de vies gazaouies perdues depuis, ainsi que la destruction de deux tiers des infrastructures (maisons, écoles, hôpitaux, routes, réseaux d’eau et d’énergie) et des sources de revenus et de nourriture dans la bande de Gaza.

    Elle fait part de l’inquiétude des responsables de voir les possibilités de dialogue s’éloigner et que le risque d’une guerre régionale se renforcer. Elle exprime la crainte de voir disparaître la présence chrétienne en Israël et dans les territoires palestiniens occupés, vieille de 2 000 ans.

    « Nous prenons la parole en tant que responsables chrétiens, profondément préoccupés par le bien commun de toutes les personnes touchées par la guerre et les conflits, sans exception. Nous parlons, car il y a urgence. Nous parlons dans un esprit de paix », peut-on lire dans la lettre.

    « Nous parlons parce que nous sommes profondément interpellés par l’engagement courageux et désintéressé de nos frères et sœurs chrétiens palestiniens en Terre Sainte, qui souffrent aux côtés de leurs prochains musulmans et juifs et restent résolument déterminés à contribuer à l’avènement d’un avenir juste et digne pour tous les habitants de ces terres », conclut la lettre.

    « En tant qu’anabaptiste colombien, l’expérience d’une violence interne qui perdure dans une région m’est familière, et en tant que membre d’une église pacifiste historique, j’unis ma voix à celle des responsables chrétiens du monde entier pour dénoncer la violence et la souffrance et pour appeler à un dialogue constructif afin de mettre les factions hostiles sur le chemin de la paix », a déclaré César García.

    Lire la lettre (en anglais).

    Lire une interview avec des responsables anabaptistes sur Israël et la Palestine.

  • La crise environnementale et notre mission de protection de la création 


    Un mot d’encouragement de la part de la Commission Foi et Vie de la CMM et du groupe de travail pour la protection de la création. 

    Partie 1 sur 2 

    Il est de plus en plus urgent de « Protéger la création ». 

    L’actualité nous rappelle quotidiennement les changements alarmants de notre climat. Comme le montre l’enquête du groupe de travail pour la protection de la création, nos sœurs et nos frères de la famille mondiale de foi subissent sécheresses, inondations, tempêtes destructrices, incendies, famines et ravages causés par les guerres. Diverses espèces sont menacées, voire en voie d’extinction. 

    Nous sommes témoins d’une épouvantable violence infligée à la création bien-aimée de Dieu. Et nous nous rendons de plus en plus compte à quel point nous sommes liés à ce mal, à la fois en tant que pécheurs et en tant que victimes du péché. 

    Comment réagir ? 

    Nos réponses dépendront sans doute de l’endroit où nous vivons, de nos ressources, de la profondeur de notre foi, de notre théologie et de notre volonté de répondre à l’appel. Cependant, nous nous devons de répondre, que nous vivions dans le Nord, qui est en très grande partie responsable de cette crise, ou dans le Sud, qui en subit une très grande partie des conséquences.  

    Nous vivons dans un monde qui subit les effets du péché humain depuis Eden. Il a brisé notre relation avec Dieu, avec les autres et avec la création dans toute sa diversité. Mais nous vivons aussi dans un monde où l’Esprit bienveillant et libérateur de Dieu opère une « nouvelle création » par et dans le Christ (2 Corinthiens 5,17). 

    Qu’est-ce que cet Esprit nous dit aujourd’hui ? 

    Les Convictions communes et la protection de la création.  

    Une des façons qu’utilise l’Esprit pour nous parler est de nous rappeler les Convictions Communes de la CMM. Malgré nos nombreuses différences, elles nous rappellent que nous partageons une base qui nous permet de répondre en tant que famille de foi à la crise environnementale. 

    Voici quelques implications des convictions que nous partageons : 

    Convictions communes #1 : Dieu est pour nous Père, Fils et Saint-Esprit, le Créateur qui cherche à restaurer l’humanité déchue en appelant un peuple à lui être fidèle dans la fraternité, le culte, le service et le témoignage. 

    D’un point de vue biblique, l’action restauratrice de Dieu dans la Conviction n° 1 englobe « tout ce qui est dans les cieux et sur la terre » (Éphésiens 1.10). Dieu désire restaurer non seulement « l’humanité déchue », mais aussi les écosystèmes qui souffrent des effets de notre chute. 

    En effet, Dieu désire nous sauver de notre violence et de notre insensibilité à l’égard de sa création bien-aimée, afin que nous puissions nous joindre à lui pour prendre véritablement soin de la création en détresse. Nous ne serons pas sauvés par nos œuvres en tant que gardiens de la création, mais nous sommes « sauvés par la grâce » pour les bonnes œuvres, ce qui inclut la protection de la création. (Éphésiens 2,8-10.) 

    Convictions communes #2 : Jésus est le Fils de Dieu. Par sa vie et ses enseignements, sa mort en croix et sa résurrection, il nous a montré comment être des disciples fidèles, il a racheté le monde et il lui donne la vie éternelle. 

    Le « monde » qui est « racheté » par Jésus Christ est un « monde » qui englobe toute la création. C’est parce que Dieu a tant aimé le cosmos (Jean 3,16) que Dieu « réunit l’univers entier » en Christ, ce qui est dans les cieux et sur la terre (Ephésiens 1,10). C’est ce Jésus qui aime le cosmos en entier qui nous montre comment être des disciples qui aiment sa création.  

    Convictions communes #3 : Nous sommes une Église : une communauté composée de ceux que l’Esprit de Dieu appelle à se détourner du péché, à reconnaître Jésus-Christ comme Seigneur, à recevoir le baptême sur confession de foi et à suivre Christ dans leur vie. 

    Nous entendons l’Esprit nous appeler à répondre à la souffrance de la création par la repentance, en nous détournant de la cupidité et de nos ambitions égoïstes. Reconnaître que le Christ est seigneur est un fondement solide pour notre appel missionnaire à prendre soin de la création. 

    Puisque le Christ est Seigneur, l’intégralité du cosmos est un terrain où Dieu poursuit sa mission de rachat, de rédemption et de création. Suivre Christ dans sa vie, c’est participer à cette mission, en vivant simplement, en réduisant l’impact de notre consumérisme sur notre environnement, en défendant les plus vulnérables et en répondant concrètement à leurs souffrances. 

    Convictions communes #4 : Nous sommes une communauté des croyants, nous reconnaissons que la Bible fait autorité pour nous en matière de foi et de vie ; nous l’interprétons ensemble sous la direction de l’Esprit Saint, à la lumière de Jésus-Christ, pour discerner la volonté de Dieu afin d’y obéir. 

    Le Jésus Christ que nous rencontrons dans la Bible est celui par qui tout a été créé — tout, et pas seulement les êtres humains (Jean 1,3 et Colossiens 1,16). Il est vraiment la « lumière du cosmos » (Jean 9,12). Ce mystère profond doit impacter notre vie de disciple (Jean 3,21 

    Convictions communes #5 : L’Esprit de Jésus nous rend capables de faire confiance à Dieu dans tous les domaines de la vie, de sorte que nous devenons artisans de paix renonçant à la violence, en aimant nos ennemis, en recherchant la justice et en partageant nos biens avec ceux qui sont dans le besoin. 

    Nous reconnaissons que la violence fait intrinsèquement partie de l’exploitation des ressources naturelles, les puissants revendiquant les terres et les ressources et cherchant à faire taire les voix qui s’élèvent pour s’y opposer. Ceux qui protègent et défendent l’environnement sont persécutés et tués dans des proportions jamais vues auparavant dans le monde entier. 

    Aujourd’hui, protéger la création nous oblige, en tant que corps du Christ, à dénoncer l’injustice et la violence en étant solidaires des plus vulnérables. La protection de la création et la recherche de la justice sont inséparables. 

    Convictions communes #7 : Nous sommes une communauté mondiale de foi et de vie : nous dépassons les frontières de nationalité, de race, de classe, de sexe et de langue. Nous cherchons à vivre dans le monde sans nous conformer aux puissances du mal, à témoigner de la grâce de Dieu en servant les autres, à prendre soin de la création et à inviter tout être humain à connaître Jésus comme Sauveur et Seigneur. 

    Dans cette conviction, nous affirmons clairement que la protection de la création est au cœur même de la mission de l’Église, qui est de « témoigner de la grâce de Dieu ». En outre, en tant que « communauté mondiale de foi et de vie », transcendant les frontières géographiques, politiques et économiques, nous avons d’innombrables opportunités pour collaborer et répondre au grave défi que représente la protection de la création. 

    Nous rendons grâce pour les collaborations déjà en cours. 

    C’est au Seigneur qu’appartient le monde avec tout ce qu’il contient, la terre avec ceux qui l’habitent. Psaumes 24,1 


    La deuxième partie sera publiée le mois prochain :



  • De la rupture à la gloire 

    Le Kintsukuroi, une technique japonaise traditionnelle, consiste à réparer des céramiques avec de la laque et de l’or, en accueillant les cassures comme faisant partie de l’histoire d’un objet au lieu de les dissimuler ou de les jeter. 

    Ce processus consiste à identifier les zones cassées et à les réparer délicatement avec de l’or précieux, ce qui permet de créer des pièces uniques qui allient cassure et magnificence, sublimant ainsi leur valeur et leur beauté. 

    Dans le domaine des relations internationales, l’iniquité et l’injustice peuvent dégénérer en conflits et en guerres, fracturant les familles par manque de respect et de considération. En engageant le dialogue, comme un potier qui évalue les angles brisés, et en traitant les blessures avec amour, compréhension, tolérance et compassion, les relations peuvent être restaurées et la paix peut prévaloir. 

    La transformation de la rupture en gloire signifie un changement où les imperfections ne sont plus synonymes de défauts, mais symbolisent plutôt la croissance et la résilience. L’incorporation de l’or met en évidence la beauté de la cassure, en rehaussant sa valeur et sa signification. 

    Au cours du dimanche de la paix, un acte symbolique impliquant un arbre en papier a été réalisé, au cours duquel les individus ont identifié leurs « potiers » vers lesquels ils se tourneraient pour obtenir un soutien dans les moments difficiles. Cela a favorisé une culture de l’amour et de la gentillesse parmi les participants. 

    Malgré l’existence de conflits, de divisions et d’injustices dans le monde, il reste un chemin vers la paix et la guérison en incarnant le rôle du potier dans les mains du Père, en traitant les autres avec amour et compassion, comme l’or qui remplit les fissures pour rehausser la beauté et la plénitude. 

    Les individus peuvent contribuer à un monde plus harmonieux et interconnecté. 

    Prière 

    Cher Père qui est aux cieux, 

    Par ta douceur, nous pouvons faire l’expérience de ta précieuse guérison. Nos imperfections sont accueillies avec beaucoup d’honneur. 

    Père, aide-nous à être sensibles aux blessures des autres. Par ta grâce et tes dons, nous pouvons incarner ton amour, ton empathie et ta compassion. 

    Nous souhaitons répondre aux besoins des autres. 

    Accorde-nous le courage d’accepter notre rupture, de recevoir la guérison et de révéler ta gloire à travers nos blessures. 

    Merci, Père. Tu es Jéhovah Rapha. Ta guérison nous apporte l’unité et la paix. 

    Au nom de Jésus, nous te prions. Amen. 

    — Wincy Wan est membre de la Commission Paix. Elle est pasteur d’une église mennonite à Hong Kong. 


    L’argile dans la main de Dieu 

    Kari Traoré au Burkina Faso. Photo : Siaka Traoré

    Le Kintsukuroi, la pratique qui consiste à créer ou à recréer à partir de poteries cassées, m’a fait penser à Jérémie, qui fut envoyé par le Seigneur dans la maison d’un potier.  

    Arrivé là, Jérémie remarqua que « Quand, par un geste malheureux, le potier ratait l’objet qu’il confectionnait avec de l’argile, il en refaisait un autre selon la technique d’un bon potier. ». 

    Le message de Dieu était donc : « Ne puis-je pas agir avec vous, gens d’Israël, à la manière de ce potier ? Vous êtes dans ma main, gens d’Israël, comme l’argile dans la main du potier. » (Jérémie 18,4,6 TOB) 

    Le message du Seigneur à Jérémie est que Dieu fait ce qu’il veut, parfois en fonction de l’attitude de l’homme. 

    Malheureusement, à cause de notre entêtement, nous inversons souvent les rôles, nous considérant comme Dieu et Dieu comme l’argile. 

    C’est ce que nous pouvons comprendre dans Esaïe 29,15-17 :« Prendra-t-on le potier pour l’argile ? L’œuvre dira-t-elle de l’ouvrier : “Il ne m’a pas faite » ? Le vase dira-t-il du potier : « Il n’y entend rien ? ». 

    L’apôtre Paul partageait en quelque sorte cette idée lorsqu’il disait : « Le potier n’est-il pas maître de son argile pour faire, de la même pâte, tel vase d’usage noble, tel autre d’usage vulgaire ? Si donc Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec beaucoup de patience des vases de colère tout prêts pour la perdition » (Romains 9,21-22). 

    Confions au Seigneur la direction de notre vie. 

    Prière 

    Seigneur, brise en moi ce qui n’est pas à toi et reconstruis-moi selon ce que tu veux que je sois, afin de glorifier ton nom ! 

    —Kari Traoré est membre de la Commission Paix. Il est pasteur d’une église mennonite à Burkina Faso. 

  • Commémorons 500 ans d’anabaptisme 

    Samedi 29 mai 2025 

    Zurich, Suisse 

    • Les ateliers
    • concerts
    • représentations théâtrales
    • tables rondes se termineront avec un culte œcuménique. 

    Renouveau 2028

    2025 Renewal: The courage to love

     

  • « La religion pure et sans tache devant Dieu le Père, la voici : visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse ; se garder du monde pour ne pas se souiller. » (Jacques 1/27). L’Igreja Evangélica Menonita Em Angola (IEMA) s’est attachée à ce verset en lançant un projet de prêt destiné à faciliter la création de petites entreprises pour les veuves et les femmes abandonnées de leur communauté. 

    Lors d’une réunion du comité exécutif de l’IEMA, le comité des femmes a fait part de ses craintes pour les femmes en difficulté dans les quatre provinces où l’église est présente : Luanda, Uige, Lunda Norte et Lunda Sul.

    Les responsables ont décidé de fournir un capital pour aider les femmes à développer de petites entreprises qui seraient une source durable de revenus.

    Pour soutenir ce projet, cette église membre de la Conférence Mennonite Mondiale a reçu une subvention de 10 000 dollars de la part du Fonds de Partage de l’Église Mondiale.

    Conscient des disparités économiques qui caractérisent notre famille anabaptiste mondiale, le Fonds de Partage de l’Église Mondiale (GCSF) a pour objectif de répondre aux besoins des uns avec le surplus des autres, comme dans 2 Corinthiens 8/13-15.

    « Dans la mosaïque de notre famille mondiale, nos membres ont des ressources et des besoins différents. Grâce au Fonds de Partage de l’Église Mondiale, nous voulons partager les uns avec les autres et transformer nos différences en beauté », dit Tigist Tesfaye, secrétaire de la Commission Diacres de la CMM, qui administre le Fonds de Partage de l’Église Mondiale.

    Au cours de deux phases de projet, l’IEMA a accordé un prêt de 50 dollars à 160 femmes chacune. « Certaines de ces femmes voulaient démarrer une activité de production pour la première fois, d’autres étaient déjà engagées dans diverses activités, mais leur entreprise avait échoué par manque de capital », explique Emanuel NGOMBO MATANU, chef de projet.

    Le programme a fourni une formation à l’entrepreneuriat et un suivi pour permettre aux femmes de mener à bien leurs entreprises et de lutter contre leur pauvreté. 

    Environ 70 % des femmes ont pu rembourser le prêt en quelques mois. « Les femmes qui ont rendu l’argent ont déclaré qu’elles pouvaient maintenant poursuivre leur activité », explique le pasteur Makanimpovi Sebastião Sikonda, un responsable de l’IEMA qui siège au Conseil Général de la CMM. 10 % environ n’ont pas du tout donné suite. 

    « Les besoins physiques et spirituels sont indissociables », dit Tigist Tesfaye. « Nous sommes heureux d’aider l’IEMA à prendre soin de ses propres membres grâce à ce projet qui vise à donner aux femmes vulnérables les moyens d’augmenter leurs revenus ».

    Les demandes au Fonds de Partage de l’Église Mondiale doivent être approuvées par l’union d’église nationale membre de la CMM. Parmi les projets financés en 2023, citons la construction d’une maison d’hôtes pour l’Église mennonite du Ghana, la traduction du livre de John D. Roth, Stories : How Mennonites came to be en portugais pour le Brésil ; le soutien d’un rassemblement régional de responsables anabaptistes du Pérou, de l’Équateur, de la Colombie et du Venezuela ; et des fonds d’urgence pour répondre à des catastrophes naturelles au Malawi et au Kenya.

    Ê propos de l’IEMA, une union d’églises membre de la CMM, 

    En 2024, l’IEMA a recensé un total de 45 assemblées avec 11 672 membres baptisés. Il y a des églises mennonites en Angola depuis les années 1980, en grande partie grâce à des réfugiés angolais qui ont rencontré les ministères mennonites en RD Congo. Elles ont une école primaire et un collège à Rocha Pinto et à Cacuaco (Luanda).

    Comment pouvez-vous prier pour l’IEMA ?

    Ce pays riche en ressources naturelles s’est affranchi de la domination coloniale en 1975, mais une guerre civile de plusieurs décennies s’en est suivie. Le pays est politiquement stable depuis 2002, mais les inégalités économiques et sociales continuent de diviser la population. Les sécheresses et les pluies excessives mettent en péril la survie des paysans et des agriculteurs vivriers. Priez pour que l’Église soit équipée et encouragée à partager l’espérance en Jésus tout en aidant à répondre aux besoins quotidiens. 


    Merci de partager : vos dons à la CMM peuvent soutenir des projets qui construisent l’Église grâce à la louange et à l’aide matérielle dans le monde entier.

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  • Bijoy Kumar Roul, fondateur et président de l’église Brethren in Christ (BIC) à Cuttack de l’État d’Odisha, en Inde, est décédé le 12 juillet 2024. Il représentait BIC Odisha au Conseil Général de la Conférence Mennonite Mondiale depuis que l’église en était devenue membre en 2003. 

    « Je savais que l’évêque Bijoy Roul était un leader avec une profonde détermination à vivre selon Matthieu 28/19 au milieu de nombreux défis qu’il devait affronter », explique Cynthia Peacock, représentante régionale de la CMM pour l’Asie du Sud. 

    « Sa foi l’a conduit à former son équipe de collaborateurs, ce qui a permis d’établir 105 églises locales avec plus de 6 000 membres et plusieurs communautés de maison ainsi que quatre foyers pour garçons et filles chrétiens. Il a servi fidèlement jusqu’à sa mort malgré une santé défaillante et il a maintenu les églises BIC dans l’unité en dépit des distances et de leurs emplacements reculés. Il a essayé de coopérer autant que possible avec la CMM et de promouvoir la CMM au sein de BIC Odisha », dit-elle.

    « Nous sommes reconnaissants pour le service des responsables d’église et nous pleurons avec ceux qui ont perdu un mentor et un ami. Nous prions pour la sagesse alors que BIC Odisha discerne la succession à cette fonction. Que les membres de BIC Odisha continuent à marcher dans la fidélité à Jésus, à communiquer courageusement l’évangile de paix malgré les défis locaux », dit César García, secrétaire général de la CMM. 

    « Il était un grand leader missionnel et un mentor. Je le considère comme mon père spirituel. J’estime son engagement envers l’église et l’implantation d’églises à sa juste valeur. Il nous a toujours encouragés à prendre notre ministère avec un plus grand sens des responsabilités, et sa vie était un exemple vivant de dévouement entier au royaume de Dieu », dit Sunil Kadmaset Setlur, membre d’une église BIC Odisha, qui a travaillé pour la CMM dans le cadre du programme YAMEN (2022-2023).

    Le service funèbre a eu lieu le dimanche 14 juillet 2024 en présence de la famille, des amis et des membres de l’église. Bijoy Roul avait 73 ans. Il laisse dans le deuil deux fils et un petit-fils.

  • « Grâce à la Conférence Mennonite Mondiale, j’apprends ce que signifie être un citoyen du monde et que l’Église est bien plus grande que ma propre assemblée locale. Nous sommes tous frères et sœurs et nous ne sommes plus des étrangers. » — Agus Mayanto, Représentant régional de la CMM pour l’Asie du Sud-Est.  

    Agus Mayanto, un pasteur mennonite d’Indonésie, est l’un des représentants régionaux de la CMM

    Cette équipe de 13 responsables d’églises expérimentés se fait l’interprète de la CMM auprès des responsables des unions d’églises et des assemblées de leur région. Et ils défendent les préoccupations et les points de vue de leur région auprès de la famille de la CMM. 

    Jusqu’à la fin juin 2024, les représentants régionaux étaient dirigés par la coordinatrice Arli Klassen. 

    « J’ai toujours aimé l’Église et j’ai toujours été fascinée par l’Église dans différents endroits du monde », dit-elle. 

    C’est en assistant aux réunions de la CMM, alors qu’elle occupait un autre poste, que son intérêt s’est éveillé : « Comment l’Église anabaptiste travaille-t-elle à l’échelle mondiale et que fait-elle ? Je devenais plus enthousiaste à propos de la CMM à chaque réunion à laquelle je participais », explique Arli Klassen qui a saisi l’occasion de servir et de travailler avec l’Église mondiale. 

    Jumanne Magiri Mafwiri, représentant régional pour l’Afrique de l’Est, a lui aussi été séduit par la façon dont la CMM donne accès à un monde plus vaste. « Enfant, je pensais que ma tribu était la meilleure de toutes. Maintenant, je sais qu’il y a beaucoup de peuples différents avec des cultures différentes et que Dieu nous a tous créés », dit-il. 

    Pour Siaka Traoré, (Afrique de l’Ouest et Afrique centrale), cette diversité lui permet d’être plus missionnaire. « Je suis inspiré de voir à grande échelle la Parole de Dieu — la diversité appartient à Dieu ; nous sommes tous différents, mais avons des besoins similaires. » 

    Pour Cynthia Peacock (Asie du Sud), la CMM est essentielle pour « établir des liens en dehors de mon propre pays, faire partie d’une communion mondiale » ; quant à Danisa Ndlovu (Afrique du Sud), c’est « construire une famille », et pour Agus Mayanto (Asie du Sud-Est), c’est transformer des étrangers en frères et sœurs. 

    « J’apprends ce que signifie être un citoyen du monde et que l’Église est bien plus grande que ma propre assemblée locale », dit-il. 

    « Parfois, je me sens seul », dit Freddy Barrón (Latin America – Cône Sud), « mais nous avons des sœurs et des frères dans le monde entier. » 

    « Ê plusieurs, nous formons un seul peuple, uni dans le Seigneur », dit George Broughton (Caraïbes). 

    « Nous sommes ici en tant que représentants de la diversité dans le monde », affirme José Arrais (Europe). « Dans notre monde polarisé, nous sommes appelés à être ensemble et à nous inclure les uns les autres. » 

    « Ce n’est qu’“avec tous les saints” que nous pouvons connaître et expérimenter l’amour de Dieu de manière plus profonde et plus riche, car c’est à travers nos différences que nous connaissons mieux Dieu (Éphésiens 3) », dit Arli Klassen. 

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  • Même la guerre civile n’empêche pas la famille mondiale de s’entraider. Lors de l’Assemblée Indonésie 2022, Amos Chin de la Bible Missionary Church, Mennonite (BMC), est venu participer au Conseil Général de la CMM. Un an plus tôt, un coup d’État militaire suivi d’une guerre civile avait éclaté dans son pays, anéantissant les moyens de subsistance de la population.  

    Cette année-là, ainsi qu’en 2023, la BMC a reçu une subvention du Fonds de Partage de l’Église Mondiale (GCSF) de la Conférence Mennonite Mondiale. « Nous avons utilisé cet argent pour acheter de la nourriture, des médicaments et des produits de première nécessité pour les réfugiés mennonites de l’État Chin », explique Amos Chin. 

    « Beaucoup d’entre nous, en particulier les jeunes hommes des familles, doivent vivre dans la clandestinité pour éviter d’être enrôlés dans l’armée. Pendant une guerre civile comme celle-ci, il ne fait aucun doute que la conscription signifierait tuer nos voisins et nos amis. Nous ne voulons pas prendre part à cela », déclare Amos Chin. 

    Pourtant, ces jeunes hommes peuvent être les pourvoyeurs financiers de leur famille. « Sous une telle pression, ces dons nous ont permis de répondre aux besoins fondamentaux des membres de notre église et des réfugiés de guerre », ajoute Amos Chin. 

    Des églises de la famille de la CMM sont également intervenues en tant qu’églises membres. 

    Fonds de Partage de l’Église Mondiale

    En 2022, les conférences d’églises hôtes de l’Assemblée, GKMI (Gereja Kristen Muria Indonésie)* et JKI (Jemaat Kristen Indonésie)*, ont envoyé de l’aide aux réfugiés, qu’il s’agisse de personnes déplacées ou de personnes souhaitant retourner dans leur ville d’origine. 

    Lors des réunions de 2024 du Comité Exécutif à Curitiba, au Brésil, le représentant régional de la région andine, Pablo Stucky, a transmis au Myanmar une offrande spéciale de son église d’origine en Colombie. « Les membres de mon église suivent de près la situation au Myanmar, car ils ont eux aussi subi des années de service militaire obligatoire, de conflit armé interne et de déplacement forcé », explique Pablo Stucky. « Ces liens ont été rendus possibles parce que toutes nos églises sont reliées à la Conférence Mennonite Mondiale et parce que la CMM a soulevé le problème au Myanmar. Je vous en remercie », dit Amos Chin. 

    Bruce Campbell-Janz, responsable du développement de la CMM, dit : « Tous les membres de la CMM sont appelés à suivre Jésus et il y a de nombreuses occasions de faire preuve de générosité, car la CMM amplifie la voix des églises qui font face à des difficultés dans le monde. Ce partage mutuel de la souffrance et de la joie est au cœur de la vision de la CMM. » 

    Depuis que la guerre civile a éclaté en 2021, environ la moitié du pays est contrôlée par les forces rebelles, ce qui entraîne des bombardements et des raids militaires quotidiens. Le nombre de morts continue d’augmenter et s’élève aujourd’hui à 50 000 selon le Armed Conflict Location and Event Data Project (ACLED). Cela fait du Myanmar le pays le plus violent parmi les 50 guerres suivies par ACLED dans le monde. 

    Photo : Amos Chin

    Environ 30 % de la population du Myanmar est confrontée à l’insécurité alimentaire, selon le rapport de 2023 du Programme alimentaire mondial. 

    Depuis que la guerre civile a éclaté en 2021, la BMC a dû fermer trois camps de réfugiés en raison de la pénurie de nourriture et du manque de médicaments. Une église mennonite a été détruite. L’Église mennonite du Myanmar compte 47 assemblées, dont 21 sont situées dans des endroits gravement touchés par la guerre. 

    « Le Myanmar est confronté à de nombreux problèmes, qu’il s’agisse de la guerre, de la pénurie alimentaire, de l’inflation ou du chômage. Mais d’un autre côté, Dieu nous ouvre une grande porte pour que nous puissions continuer à répandre l’évangile. En fait, la fréquentation des églises augmente et plusieurs jeunes se sont engagés à ne pas participer à la guerre civile parce qu’ils ont compris l’enseignement anabaptiste de la paix. Certains ont même choisi d’aller en prison plutôt que de prendre les armes », explique Amos Chin.  

    « Veuillez continuer à prier pour nous, les 200 familles mennonites et plus dont les moyens de subsistance ont été anéantis par la guerre. Priez pour la paix au Myanmar », dit Amos Chin. 


    Ê propos de Bible Missionary Church, Mennonite (BMC), une union d’églises membre de la CMM 

    Fondée en 1997, l’Église missionnaire biblique mennonite du Myanmar compte 47 assemblées, avec environ 2 000 membres baptisés et 3 500 fidèles. L’Église suit Jésus dans le contexte de la violence de l’État depuis des décennies, marquées par une escalade qui a conduit le pays dans une guerre civile après un coup d’État en 2021.  

    Comment pouvez-vous prier pour la BMC ?


    *Aujourd’hui, il y a trois groupes anabaptistes-mennonites en Indonésie : 

    • Gereja Injili di Tanah Jawa (GITJ – Église évangélique de Java) 
    • Gereja Kristen Muria Indonesia (GKMI – Église chrétienne de Muria d’Indonésie) 
    • Jemaat Kristen Indonesia (JKI – Assemblée chrétienne indonésienne) 
  • Dimanche de la Paix 2024 Texte pour la prédication

    La lecture de la Parole de Dieu a toujours été au cœur de la vie de l’Église, mais dès le début, des manières différentes de lire et de comprendre ont conduit à des conflits et à des divisions. 

    Qu’est-ce que l’Écriture ? 

    Dès les premiers siècles, plusieurs mouvements sont apparus avec des revendications divergentes sur le sens de l’Évangile et la manière de comprendre les Écritures. Au IIe siècle, Marcion (vers 85-160 de notre ère) a refusé de reconnaître les textes bibliques du peuple juif, que les chrétiens utilisaient depuis le début. Il fonde une nouvelle et grande Église qui n’utilise que le canon édité par Marcion, composé des épîtres de Paul et de l’Évangile de Luc. Ê la même époque, le gnosticisme progressait, niant l’incarnation et affirmant que la véritable connaissance provenait des « secrets » de « ceux qui savent », et composant ses propres évangiles. 

    Irénée est né vers 140 en Asie mineure, puis s’est installé à Lyon (en France aujourd’hui) où il est devenu évêque. Dans le cadre de son ministère, il a écrit pour argumenter contre Marcion et les gnostiques. Irénée a reconnu le défi que représentait le fait d’essayer de donner un sens aux nombreux récits des Écritures juives, que l’Église interprétait à la lumière de nos Évangiles et des nombreuses épîtres qui étaient également communément acceptées comme faisant partie de la Bible à cette époque, étant donné que le Nouveau Testament tel que nous le connaissons aujourd’hui n’était pas encore finalisé. 

    Un roi ou un renard ? 

    Irénée a traité cette question en décrivant l’Ecriture comme une mosaïque. Il a utilisé l’image de la Bible comme une belle image d’un roi, construite par un artiste habile avec des joyaux précieux. D’autres lectures, comme celles de Marcion ou des gnostiques, démontaient la mosaïque, remaniant les pièces de manière à ce que l’image finale ne soit plus un roi, mais quelque chose d’autre, comme un renard. 

    Dans l’esprit d’Irénée, le roi était bien sûr Jésus. L’évêque de Lyon faisait partie de l’Église à l’époque où celle-ci était encore une minorité persécutée et ne s’était pas alignée sur le pouvoir politique de l’empire romain. Dans ce contexte, le roi Jésus n’était pas le César romain, mais le Christ non violent des Évangiles, tout comme dans la tradition anabaptiste. 

    Comme d’autres théologiens de cette période, Irénée a compris l’incarnation comme un reflet profond de la nature de Dieu, le Dieu dont l’amour qui se donne sur la croix et la résurrection a racheté l’humanité de la captivité à Satan qui utilise la violence pour garder l’humanité emprisonnée. Pour Irénée, la mosaïque des Écritures, c’est-à-dire leur lecture correcte, devait pointer vers ce Jésus et non vers un autre ; elle ne devait pas transformer le roi en renard. Sa théologie a continué à influencer l’Église jusqu’à aujourd’hui. En 2022, par exemple, le pape François a attribué à Irénée le titre de « docteur de l’unité ». 

    La solution d’Irénée n’a bien sûr pas résolu le problème. Les lectures divergentes de l’Écriture ont persisté. Au cours de cette même période, l’Église primitive a reconnu que des balises étaient nécessaires pour ce type de lecture de l’Écriture. 

    Des règles pour se guider 

    Ces balises étaient appelées « règles de foi » et l’Écriture devait être interprétée en fonction de ces balises. Elles laissaient une large place à la discussion, mais fixaient également des limites au-delà desquelles le roi devenait un renard. Les premières règles de foi ont été formulées en réaction à Marcion et au gnosticisme, et le processus s’est poursuivi depuis. 

    La compréhension du « roi » de la mosaïque par la Conférence Mennonite Mondiale est proche de celle d’Irénée. Jésus, qui a annoncé le royaume de Dieu et a été crucifié en tant que « roi des Juifs », a enseigné et vécu la non-violence. Son acceptation de la mort sur une croix correspondait à son rejet de la haine et de la vengeance, sa résurrection signalait la défaite de la mort et du mal. 

    Malheureusement, tout au long de son histoire, l’Église a parfois transformé le « roi » en « renard », utilisant les Écritures pour interpréter un Jésus qui appelait les chrétiens à se battre et à faire la guerre. Le mouvement anabaptiste a réagi à ces restructurations de la mosaïque. 

    Convictions Communes 

    Plus récemment, les Églises membres de la CMM ont élaboré ensemble des lignes directrices pour la lecture des Écritures, appelées « Convictions communes ». La quatrième de ces sept convictions reconnaît l’importance de l’Ecriture 

    Nous sommes une communauté des croyants, nous reconnaissons que la Bible fait autorité pour nous en matière de foi et de vie ; nous l’interprétons ensemble sous la direction de l’Esprit Saint, à la lumière de Jésus-Christ, pour discerner la volonté de Dieu afin d’y obéir. 

    La cinquième conviction dépeint une compréhension de Jésus proche de celle de l’Église primitive. 

    L’Esprit de Jésus nous rend capables de faire confiance à Dieu dans tous les domaines de la vie, de sorte que nous devenons artisans de paix renonçant à la violence, en aimant nos ennemis, en recherchant la justice et en partageant nos biens avec ceux qui sont dans le besoin. 

    Irène a décrit la mosaïque des Écritures comme une « collection de joyaux ». Mais les récits qui nous parviennent de la Bible font état de nombreuses ruptures. La rupture des relations, entre l’humanité et Dieu, entre les humains, ainsi que la relation de l’humanité avec la nature. Les « joyaux » de l’Écriture racontent des histoires d’un monde brisé, de violence, de rejet et d’abus. 

    Mais le véritable joyau est le récit de la fidélité de Dieu, de la détermination de Dieu à rétablir les choses par l’amour qui fait don de soi. Dieu, en Christ, prend les aspects brisés de nos vies et du monde et s’efforce d’arranger les choses, de réconcilier. C’est ce dont nous sommes appelés à témoigner, par nos actes et nos paroles, et par notre vie commune en tant que communauté mondiale. 

    La septième conviction commune reflète ce projet de réconciliation et de guérison et l’intègre dans la vie de nos communautés : 

    Nous sommes une communauté mondiale de foi et de vie : nous dépassons les frontières de nationalité, de race, de classe, de sexe et de langue. Nous cherchons à vivre dans le monde sans nous conformer aux puissances du mal, à témoigner de la grâce de Dieu en servant les autres, à prendre soin de la création et à inviter tout être humain à connaître Jésus comme Sauveur et Seigneur. 

    Pour transcender ces frontières, nous devons être conscients des récits de rupture dans l’Écriture et dans nos vies, que Dieu rachète par l’amour qui fait don de soi. La mosaïque de la communauté mondiale se compose alors de brisures transformées en joyaux. 

    — Neil Blough est ancien directeur du Centre mennonite de Paris et professeur émérite d’histoire de l’Église à la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine, en France. 

  • 2 Corinthiens 4,7 décrit l’Évangile comme un « trésor » dans des « vases d’argile ».

    Ces humbles récipients nous rappellent la tradition japonaise du kintsukuroi, qui consiste à créer (ou recréer) des poteries à partir de pièces cassées. Les récipients endommagés sont reconstitués, souvent à l’aide d’une reliure en or, pour créer à nouveau un objet utile.

    La nouvelle pièce raconte une histoire sur le passé et est imprégnée d’une gloire plus grande que l’ancienne, comme dans Aggée 2,9.

    En tant que communauté, essayez cette forme d’art.

    • Parcourez votre quartier, ramassez les déchets et nettoyez.
    • Trouvez des récipients cassés (par exemple, de la vaisselle ou des vases).
    • Nettoyez les objets cassés qui peuvent être réutilisés.
    • Travaillez ensemble pour les reconstituer, non pas comme ils étaient, mais pour créer (ou recréer) quelque chose de nouveau et de beau.
    Photo : Andrew Suderman

    Par exemple, voyez la croix ci-contre construite à partir de pots d’argile cassés. Iglesia Cristiana Menonita Centre de Fe, à Anolaima, a construit ce parc « Igleparque » dans leur ville, à environ deux heures de route de Bogota. Il est ouvert au public. Les membres de l’église guident les visiteurs pour qu’ils puissent admirer ses nombreuses caractéristiques et partager le message de l’Évangile.

    Avec leur permission, envoyez votre histoire et votre image photo@mwc-cmm.org pour les faire connaître à notre famille anabaptiste mondiale.

    Dimanche de la Paix 2024 – Matériels pour le culte

     

  • Cinq ensembles vocaux présenteront l’amour de Dieu dans la diversité des cultures au moyen de dix concerts de musique lors de l’événement « Le courage d’aimer : 500 ans d’anabaptisme » à Zurich


    « Dalam Yesus… » Pour de nombreux participants à l’Assemblée, la musique multilingue et multiculturelle des séances plénières de louange constitue l’un des aspects les plus mémorables de cette rencontre de la famille mondiale. Rashard Allen souhaite développer cette idée lors de l’événement « Le courage d’aimer : 500 ans d’anabaptisme » à Zurich, le 29 mai 2025. Cette journée de célébration de la Conférence Mennonite Mondiale commémorera le 500e anniversaire du mouvement anabaptiste.

    Pour cette journée, le directeur de la musique et de la louange de l’Église mennonite de Neffsville en Pennsylvanie (É.-U.) a recruté un ensemble dans chacune des cinq régions de la CMM.

    « Nous voulons représenter tout ce qu’est l’anabaptisme aujourd’hui et ce à quoi il ressemblera à l’avenir : deux-tiers des anabaptistes se trouvent dans le Sud. L’anabaptisme est très diversifié », dit-il.

    « La musique joue un rôle important dans l’expression de notre diversité, même si nous parlons tous des langues différentes, la musique est un langage auquel nous pouvons tous nous identifier. Elle nous ouvre donc une fenêtre sur une culture.

    « Nous pouvons épouser la théologie et les valeurs anabaptistes, mais la musique représente notre diversité culturelle, explique Rashard Allen. Le groupe d’Amérique latine aura un son différent de celui du groupe d’Afrique. La façon dont ils expriment l’anabaptisme est contextualisée par leur musique. »

    En consultant les représentants régionaux de la CMM et ses propres contacts du domaine musical dans le monde entier, Rashard Allen a retenu cinq ensembles :

    Conformément au thème de l’événement « Le courage d’aimer », chaque ensemble est engagé dans le travail de réconciliation, dit Rashard Allen. « Ils comprennent leur rôle en tant que chœur/ensemble anabaptiste avec une perspective œcuménique mondiale. »

    Chaque groupe présentera deux concerts et participera au rassemblement de louanges à la fin de la journée. Les concerts en salle à la Predigerkirche dureront 45 minutes. Les ensembles donneront également un concert en plein air d’une durée de 30 minutes. En raison des règlements locaux concernant l’amplification, les concerts en plein air auront un style d’instrumentation modifié.

    « Chaque expérience sera unique, car les groupes font les choses de différentes manières », explique Rashard Allen.

    « J’espère que les gens verront les ensembles comme une pièce maîtresse de l’événement et qu’ils en profiteront autant que possible », déclare-t-il.

    « Voyez cela comme un buffet : assistez à un concert en plein air et à un concert en salle. J’encourage les gens à aller voir un groupe qui n’est pas de leur continent d’origine. Permettez-vous de vivre quelque chose de nouveau. Chaque expérience sera unique. »

    « Je crois que chaque personne et chaque culture nous ouvre une fenêtre sur un aspect de qui est Dieu. J’espère que les gens rechercheront cela dans la musique. »

    « Je me réjouis de pouvoir à nouveau adorer avec une telle diversité musicale, avec autant d’expressions différentes de l’amour pour Dieu et de l’amour de Dieu », déclare Rashard Allen, qui faisait partie de l’ensemble international de la 17e Assemblée.

    « Vous aurez une idée de la situation actuelle de l’église anabaptiste et de son passé. Je suis très enthousiaste à l’idée d’y participer. »


    Trouvez des informations sur les visites guidées pour Le courage d’aimer – Anabaptisme : 500 ans.

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  • Le conseil d’administration de la Global Anabaptist Mennonite Encyclopedia Online (Encyclopédie anabaptiste mennonite mondiale électronique, GAMEO)* a tenu sa réunion annuelle en présentiel à Goshen et Elkhart, Indiana, États-Unis, et par Zoom le 24 mai 2024. Cette réunion a regroupé les membres du bureau originaire des États-Unis, du Canada et des Pays-Bas afin de discuter des projets de l’année à venir et de faciliter la transition au sein du conseil d’administration. 

    L’un des principaux objectifs de la réunion de cette année était d’élargir l’offre multilingue de la GAMEO. Les membres du conseil d’administration de la GAMEO ont rencontré Michèle Sigg, du Dictionary of African Christian Biography (Dictionnaire Biographique des Chrétiens Africains, DACB), pour s’informer de l’expérience de Sigg en matière de publication de contenu web multilingue et d’amélioration de l’accessibilité pour les utilisateurs du DACB. 

    Ê la suite de cette réunion, les membres de la GAMEO se sont mis d’accord sur plusieurs mises à jour du site afin d’en améliorer l’accès multilingue. 

    L’une de ces mises à jour est déjà terminée – le 28 mai, GAMEO a publié deux nouvelles catégories d’articles, Articles en français et Articles en espagnol, qui permettent aux utilisateurs de localiser et d’accéder aux articles en fonction de la langue dans laquelle ils ont été publiés. 

    Les membres du conseil d’administration ont également voté pour autoriser la soumission de contenu dans n’importe quelle langue et pour intégrer les options de Google Translate dans le site. 

    En plus de ces changements, les membres du conseil d’administration ont alloué une partie du budget de cette année à des mises à jour du site web. Les mises à jour prévues consistent notamment à rendre le site plus convivial pour les smartphones, à revoir la page d’accueil de GAMEO et à ajouter des outils permettant aux utilisateurs de suggérer plus facilement des corrections et des mises à jour. 

    Avec le départ à la retraite de Jon Isaak, secrétaire exécutif de la Mennonite Brethren Historical Commission et président du conseil d’administration de la GAMEO depuis 2020, et de Bert Friesen, chargé de la liaison financière de la GAMEO, Aileen Friesen, de la D.F. Plett Historical Research Foundation, assumera ces deux rôles. 

    — Communiqué de presse de GAMEO 

    *GAMEO est une encyclopédie en ligne gratuite. C’est la source d’information sur les mennonites, les amishs et les huttérites la plus fiable sur internet.