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  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Rapport sur COVID-19 de l’Allemagne (Bavière) :

    Les circonstances ont changé ici en Allemagne au cours des dernières semaines des crises COVID19: santé, socialement, relationnellement et économiquement. Ê une époque où les gens ne peuvent pas faire du shopping, aller dans les restaurants et autres endroits pour s’amuser, les choses sont devenues différentes mais les priorités ont également changé. J’expérimente et constate que les gens sont de plus en plus ouverts à parler les uns avec les autres: face à face, de l’autre côté de la rue et des chantiers, mais surtout via les réseaux sociaux.

    De nombreuses églises sont allées en ligne avec leurs services et ont reçu trois ou quatre fois plus de visiteurs qu’auparavant. Les gens sont ouverts à discuter sur différents sujets de la vie et sur le sens de la vie à travers les médias sociaux. Ils font partie de livestreams et de nombreux outils virtuels différents afin d’interagir les uns avec les autres.

    Le 8 Avril 2020, une maison de prière en Allemagne a commencé un temps de prière direc 90 minutes sur Internet avec des chaînes de télévision etradiocause. Même des politiciens y ont participé, comme le Premier ministre de Bavière. Selon les estimations, jusqu’à un million d’Allemands priaient à cette époque.

    J’envoie des dévotions par SMS quelques fois par semaine aux téléphones de plus d’une centaine de personnes. Ils les transmettent parfois à d’autres à l’aide des médias sociaux. J’ai entendu dire que les gens ont connu Jésus dans d’autres parties du pays à travers ces messages de dévotion.

    Voici quelques réflexions que j’ai faites au cours des dernières semaines. Que cela vous aide:

    • qu’écrivons-nous aux gens?
    • Comment communiquons-nous avec les autres?
    • Et sommes-nous prêts à utiliser tous les moyens pour propager l’Évangile même à des étrangers dans différentes parties du monde?

    Que Dieu vous bénisse !

    Andreas Isaak, ICOMB secrétaire et leader de Verband Mennonitischer Brüdergemeinden in Bayern (VMBB), Mise à jour sur la prière de l’ICOMB

  • Observateur du monde mennonite français depuis 35 ans, Didier Bellefleur a accepté de partager son regard personnel sur cette identité mennonite en 2020.


    La syntaxe de ce titre est volontairement bancale. Ce qui commence comme une affirmation simple, objective, se termine par un questionnement, tant il est vrai que l’identité mennonite française me paraît problématique. Mais ce que je vais écrire ici n’engage que moi : il ne s’agit que d’un ressenti, sans rechercher l’exactitude historique, sociétale et encore moins théologique.

    Cela fait maintenant 35 ans que j’ai rejoint les mennonites. Mon père et mon grand-père, à Nancy, étaient déjà des amis de la famille Muller de Toul, si bien que je les ai connus dès mon adolescence (et j’y ai rencontré celle qui est devenue ma femme, il y a de cela plus de quarante ans). Mais c’est en arrivant à Strasbourg en 1984 que je m’y suis vraiment intéressé, que j’ai recherché le sens de ce mot bizarre, mennonite. Ma première déception fut de ne pas trouver, parmi les responsables de l’Église, un Français répondant clairement et simplement à cette question. Ce n’est que petit à petit, au hasard des rencontres, des lectures, des conférences, que j’ai compris ce que je vais écrire ici.

    Le poids de l’histoire

    Très tôt, j’ai entendu parler des « papes », souvent avec crainte et respect. J’ai finalement compris qu’il s’agissait d’hommes sincèrement convertis et profondément consacrés, qui se sont dévoués à une (re ?)naissance des Églises mennonites de France aux alentours de la fin de la 2e Guerre mondiale. Ils n’avaient, pour la plupart, pas de formation théologique et tiraient leurs enseignements d’une lecture assidue de la Bible, qu’ils connaissaient très bien. Si bien qu’ils se sont rapprochés naturellement des autres évangéliques, entraînant leurs Églises dans ce mouvement.

    Ils ont aussi décidé, ayant peut-être conscience de leurs lacunes en théologie mennonite, d’accepter l’aide des mennonites nord-américains. Cela s’est traduit par la création, dans les années 1950, du Bienenberg en matière de formation, et de plusieurs œuvres sociales, pour mettre en pratique la « suivance de Christ ».

    Mais c’étaient aussi des hommes autoritaires, imposant leur vision des choses quitte à chasser les contradicteurs. Lors de leur disparition, les références manquaient encore en matière de corpus de théologie anabaptiste en français, si bien que les Églises se sont inscrites davantage dans la mouvance évangélique que dans la doctrine mennonite.

    Un autre élément fort est la notion de famille mennonite. Lors des réunions de délégués (et je n’en ai manqué que deux ou trois depuis 1989 !), l’ordre du jour prévoit toujours un mot d’histoire de l’Église qui accueille. Au début, les exposés citaient les noms trouvés dans les registres d’état civil, remontant dans les siècles passés, et s’il s’agissait de Klopfenstein, de Peterschmitt, ou autre Nussbaumer, cela suffisait pour affirmer la présence d’une Église mennonite. J’ai aussi été témoin de la déclaration d’un délégué, disant : « Il est un bon mennonite car c’est le fils d’un mennonite », sans que personne n’y trouve à redire. Lors de l’enterrement d’un homme qui avait quitté les Églises mennonites pour une autre dénomination, j’ai entendu : « Quand on est mennonite, on le reste toute sa vie ! » On était loin de l’Église de professants que les mennonites prétendaient être !

    Un congrégationalisme fort

    Une des caractéristiques de nos Églises est leur indépendance, défendue jalousement à chaque occasion et inscrite clairement dans les statuts de l’Association des Églises Évangéliques Mennonites de France. Pourquoi ce choix ? Je l’ignore… Certes, le Règlement Intérieur de l’AEEMF institutionnalise la réunion des Anciens, Prédicateurs et Diacres. Selon l’article 7, ils « réfléchissent, échangent et délibèrent en matière de doctrine, […] Ces délibérations entérinées par la réunion des délégués constituent une référence pour les Églises et pour l’AEEMF ».

    Mais force est de constater que l’usage de cette réunion annuelle est plus de l’ordre de la formation ou de l’information, que de la construction d’une doctrine commune. Il en a résulté une évolution doctrinale des Églises au gré des responsables qui s’y engagent et des influences locales, sans un « arbitre » au niveau national pour définir ce qui relève vraiment d’un mouvement mennonite.

    Aujourd’hui, j’ai l’impression que nos Églises se situent, chacune à des distances variables, entre deux pôles que l’on pourrait caractériser ainsi :

    1. Une Église (au mieux) historiquement mennonite, et à théologie évangélique, ou autre ;
    2. Une Église à théologie mennonite, ou cherchant à y tendre, s’appuyant sur l’enseignement issu des formations du Bienenberg (EFraTA) ou des publications des Cahiers ou Dossiers de Christ Seul, ainsi que celles de la collection Perspectives Anabaptistes.

    Mennonite aujourd’hui

    Depuis 35 ans, la réalité des Églises a beaucoup évolué. La persécution religieuse n’a plus cours chez nous ; la société qui nous entoure n’a plus de culture chrétienne, et les croyants sont devenus minoritaires. Les tensions entre dénominations chrétiennes se sont largement apaisées, allant jusqu’à la demande mutuelle de pardon. En parallèle, l’islam monte en puissance ; et l’athéisme devient la philosophie dominante, parfois intolérante à l’expression d’une foi sous couvert d’une laïcité dévoyée.

    Dans ce contexte, il est clair que la multiplicité des dénominations chrétiennes donne une impression de division qui nuit à un témoignage crédible de l’Évangile. Si donc une dénomination existe, elle doit avoir un sens clair et assumé par tous ceux qui la portent, permettant d’identifier une sensibilité particulière dans un ensemble plus vaste.

    Mon vœu est que nous travaillions à donner un sens au mot mennonite qui nous soit commun, et pas seulement en surface. Cela signifie la construction de références doctrinales élaborées ensemble, par la discussion, l’écoute mutuelle et la négociation, où chacun accepte de faire un pas vers l’autre.

    Didier Bellefleur

    Église de Strasbourg-Illkirch, ancien,

    président du bureau de l’AEEMF

     

  • Alors que le monde fait face à la pandémie de COVID-19, la communauté mennonite de Kudus, en Java centrale, Indonésie, travaille main dans la main avec les autorités locales pour atténuer les risques et la propagation des cas de COVID-19 dans Kudus, ville de plus de 800 000 habitants.

    L’hôpital Mardi Rahayu a été construit en 1969 par des membres de la paroisse Gereja Kristen Muria Indonesia (GKMI) de Kudus après qu’ils aient, pendant cinq ans, tenu une clinique à côté du bâtiment de l’église. L’hôpital traite les cas de COVID-19 depuis le 20 mars 2020.

    « Les installations de l’hôpital ont fait l’objet de quelques améliorations : l’ajout des lits, dont quatre équipés de respirateurs, » explique le directeur général, le Dr Pujianto. « Nous avons aussi renforcé les procédures de lavage de mains et d’hygiène, interdit les visites, formé le personnel sur la manière de trier les patients avant leur entrée dans le service, traité les cas suspects et confirmés de COVID-19, et nous avons séparé les patients dans des chambres individuelles, sans frais supplémentaires, pour éviter la contagion. »

    2020-04-22-Rina Ristanami-Mardi-Rahayu-2

    « C’est une période éprouvante pour nous tous, physiquement et émotionnellement », Rina Ristanami, membre de Gereja Injili Tanah Jawa (GITJ) employée à l’hôpital. « Le coronavirus se propage si rapidement et nous apprenons en faisant comment gérer les patients depuis leur entrée à l’hôpital jusqu’à leur sortie. Souvent, nous ne savons pas si un patient est atteint de COVID-19 avant plusieurs jours. »

    L’hôpital doit également faire attention au matériel de protection. Les masques N95, les gants et les combinaisons de protection sont rares. « Nous sommes reconnaissants envers les individus et les organisations qui ont fait don d’équipements de protection, des désinfectants, de repas ou de petits cadeaux. Nous savons que nos frères et sœurs prient pour notre santé et notre sécurité. Cela nous donne la force de continuer », explique Rina Ristanami.

    Confinement à l’hôtel

    parfois même parce que certains occultent leurs symptômes, les soignants sont très exposés. On effectue actuellement des tests rapides d’anticorps au SARS CoV2. A compter du 3 mai 2020, il avait 13 cas confirmés de COVID-19 parmi les membres du personnel de l’hôpital Mardi Rahayu. Les individus concernés ont été confinés dans deux hôtels jusqu’à ce qu’ils reçoivent les résultats de test sur écouvillon. L’un des hôtels est géré par un mennonite, Tris Suyitno de GKMI Kudus.

     

    2020-05-03-Mardi Rahayu Hospital-1

    personnes. En passant la quarantaine dans notre hôtel, chaque personne a un espace de vie dédié et n’a pas à se soucier des repas, de la connexion Internet ou de la transmettre le virus aux membres de sa famille. »

    Au départ, Tris Suyitno était préoccupé par l’exposition de son personnel et de sa famille au virus. « Mais ce ne serait pas juste de rester les bras croisés et de ne pas offrir nos chambres alors que le personnel a besoin de travailler et que l’État manque cruellement de lieux de confinement en dehors des hôpitaux. »

    En outre, les églises mennonites de Kudus distribuent des repas et des denrées alimentaires à bas prix à ceux qui n’ont ni revenu ni épargne.

    Selon Pujianto, « les autorités municipales, le gouvernement provincial, les organisations caritatives, les entreprises et la communauté de croyants travaillent ensemble pour gérer la situation. S’il vous plaît, soutenez-nous en priant pour la santé des soignants et celle des travailleurs des secteurs essentiels et pour que les gens respectent les instructions du gouvernement pour minimiser la propagation du virus. »

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

     

  • Loin d’être un élément égaliseur, la pandémie de COVID-19 expose au grand jour les inégalités systémiques existantes qui favorisent certains au détriment d’autres. Que peut faire la famille anabaptiste ? 

    La Conférence Mennonite Mondiale a invité les organisations d’entraide et de mission à coordonner leur aide financière pour soulager les difficultés liées au COVID-19 affectant surtout les églises membres avec peu de moyen partout dans le monde. 

    Le contexte dans différentes régions d’Afrique, d’Amérique latine ou d’Asie (où vivent 81% des membres de la CMM) ne facilite pas la lutte contre le virus : l’isolation est difficile dans des lieux surpeuplés ; l’eau propre pour se laver les main n’est pas forcément disponible et le savon ou le gel hydroalcoolique trop cher ou introuvable ; les hôpitaux ne sont pas équipés en matériel ou en personnel ; l’économie informelle ne peut pas fonctionner durant le confinement ; les systèmes de protection sociale ne sont pas adaptés ou sont inexistants. 

    Liées les unes aux autres

    « Lorsque la crise frappe, certains de nos membres ne sont pas toujours en mesure de faire appel à l’aide venant d’organisations, » explique César García, secrétaire général de la CMM. « Nous sommes appelés à être une communion d’églises anabaptistes liées les unes aux autres dans une communauté de foi à travers le monde pour vivre la communion fraternelle, le culte, le service, et le témoignage. » 

    « En permettant la coordination des organisations anabaptistes, nous remplissons notre mission et permettons que tous puissent bénéficier de l’aide sans dupliquer les efforts. »

    La Conférence Mennonite Mondiale avait déjà travaillé avec le MCC pour coordonner les actions entre différentes organisations lors de la crise qui perdure au Kasaï, en RDC, ainsi que lors des graves inondations qui ont frappées les églises membres de la CMM au Pérou.

    Le Fonds de Partage de l’Église Mondiale

    Le Fonds de Partage de l’Église Mondiale de la CMM accepte des dons. Un groupe de travail composé de représentants de plus de 10 organisations anabaptistes déterminera les critères de suivit et gérera les demandes d’aide. Le Comité Central Mennonite dirigera ce groupe de travail dans lequel seront représentés la Commission Diacre et des organisations du monde entier.    

    Cette action inter-organisation permettra de maximiser la capacité des différentes organisations, de s’appuyer sur les réseaux existants et d’atténuer la concurrence pour lever des fonds dans un contexte difficile.

    Les demandes d’aide financière émaneront des églises membres de la CMM, des membres associés ou des organisations sœurs. Sous le contrôle du groupe de travail, les fonds seront acheminés au travers de l’organisation membre pertinente.  

    « Les crises ne sont pas nouvelles. Dans la Bible, Joseph nous enseigne à anticiper (Genèse 41) ; l’année de jubilé nous enseigne que vivre dans la foi signifie réorganiser les systèmes d’oppression (Lévitiques 25/10) ; l’Église de Jérusalem nous dit que nous devons prendre le risque de la générosité pour ceux qui sont dans le besoin (1 Corinthiens 16/1-4) ; et dans 1 Pierre 4/7-10, nous apprenons que nous devons pratiquer l’hospitalité et mettre nos dons au service d’autrui. » 

    Veuillez indiquer « Action COVID-19 » dans vos dons sur www.mwc-cmm.org/donate ou continuez à donner à l’organisation de votre choix.

    Cliquez ici pour faire un don

    Organisations participantes

    • Conférence Mennonite Mondiale (CMM)
    • Virginia Mennonite Missions (VMMissions)
    • Africa Inter-Mennonite Mission (AIMM)
    • Brethren In Christ World Mission (BICWM)
    • CIM – Council of International Anabaptist Ministries
    • EMM – Eastern Mennonite Missions
    • Evangelical Mennonite Conference Missions
    • Comité central mennonite (MCC)
    • Mennonite Church Canada
    • Mennonite Mission Network
    • Multiply (anciennement MB Mission)
    • Rosedale International (Union d’Églises mennonites conservatrices)

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Les visiteurs de mwc-cmm.org découvriront un site flambant neuf dès le 14 mai 2020. Le site internet a été refait pour être plus fonctionnel.

    Les utilisateurs de téléphones mobiles pourront désormais consulter un site mieux adapté aux petits écrans.  

    Le matériel pédagogique, le matériel pour le culte, les déclarations approuvées par le Conseil Général et toutes les autres publications de la CMM seront disponibles dans la rubrique Publications et Ressources dans laquelle vous pourrez effectuer une recherche par type, langue ou groupe (ex : Commission, Assemblée, Dimanche de la Fraternité Mondiale, etc.). 

    Le site détectera automatiquement la préférence de langue de l’utilisateur et ouvrira les pages du site dans cette langue lorsque cela est possible. Les histoires de la CMM et les ressources ont été traduites dans 12 langues : sélectionnez votre langue parmi les options disponibles pour lire les textes traduits.   

    Vous pouvez facilement laisser des commentaires grâce au plugin Disqus. Les utilisateurs peuvent répondre aux histoires avec un émoticône ou en laissant un commentaire par le biais de leur propre compte Facebook, Twitter ou Google. Elina Ciptadi, directrice de la Communication de la CMM par intérim, déclare : « Nous espérons que cela facilite les interactions et des discussions entre nos lecteurs ».

    Le site internet de la Conférence Mennonite Mondiale a également un espace membre qui permet aux Commissions et aux Réseaux d’accéder à des documents et des espaces de discussion privés pour faciliter le contact et le partage d’information dans leurs ministères.  

    Le secrétaire général de la CMM, César García témoigne : « Nous sommes reconnaissants envers PeaceWorks Technology Solutions pour leur aide experte dans la mise en place du site internet et de la base de données. Nous espérons que cet outil contribuera à favoriser la dimension communautaire entre les églises anabaptistes dans le monde, notre mission. »

     

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

     

  • Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun. Ci-dessous, une des commissions communique un message de leur ministère.


    Aujourd’hui, la planète est entrée en panique à cause d’une maladie nouvelle, le COVID-19. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans son évaluation, a décrété que l’épidémie de COVID-19 était une pandémie. Cette maladie se transmet et tue les êtres humains peu importe leur ethnie, leur langue ou leur classe sociale.

    Le bilan du COVID-19 lui-même est très lourd mais, en plus de cela, selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’OMS, les conséquences de cette pandémie sur les autres besoins en soin de santé, en particulier pour les enfants sont extrêmement préoccupantes.

    Selon Alicia Bárcena, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL), la crise du COVID-19 est l’une des pires crises que le monde ait connues. Alicia Bárcena explique que cette maladie pose un risque un bien public essentiel : la santé humaine. Elle aura également des répercussions sur une économie mondiale déjà bien affaiblie.

    Désespoir et impuissance

    Les scientifiques cherchent avec ardeur des réponses pour redonner espoir aux êtres humains, mais à cause de la complexité du virus, les bonnes nouvelles tardent à arriver.

    Cette étrange maladie nous a obligé à nous enfermer chez nous de par le confinement obligatoire décrété par certains États.

    Dans de nombreux pays, beaucoup d’hôpitaux sont débordés par la quantité de patients atteints du coronavirus. Les soignants sont eux-mêmes infectés et beaucoup meurent, dans certains cas parce qu’ils n’ont pas accès aux équipements de protection nécessaires.

    Dans certains pays, les cimetières ne suffisent plus pour accueillir tous les morts qui sont parfois enterrés dans des fosses communes, dans le jardin de leur maison ou laissés à la merci des intempéries.
    Plus de 4 millions de personnes ont été infectées et près de 1.5 million se sont rétablies. Mais le plus douloureux de cette tragédie, c’est que plus de 200 000 personnes nous ont malheureusement quitté. La douleur, le désespoir et l’impuissance se sont emparés de l’humanité.

    De nombreuses églises, malgré les efforts qu’elles déploient pour continuer d’encourager l’humanité avec l’Évangile de Jésus-Christ et de se mettre à son service lors de cette crise, ont dû fermer leurs portes pour respecter les mesures préventives de distanciation sociale. Beaucoup ont été ébranlés dans leur foi, d’autant plus lorsqu’ils ont vu mourir des proches, amis, pasteurs sans rien pouvoir faire, sans même pouvoir les enterrer.

    Une réponse

    Il semblerait que le monde ait perdu espoir. Mais l’humanité trouve une réponse dans la Bible aujourd’hui :

    « Je lève les yeux vers les monts : d’où le secours me viendra-t-il ? Mon secours vient de l’Éternel qui a fait le ciel et la terre. » (Psaumes 121/1-2)

    Cette prière contenue dans le chant du Psaume 121, très certainement déclamée par le roi David, nous donne de l’espoir dans les moments d’angoisse où il semble que tout va mal, qu’il n’y a pas de solutions, que personne ne peut nous aider à sortir de la crise.

    C’est une prière qui nous pousse à croire qu’il y a encore de l’espoir, que Dieu utilisera sa sagesse pour apporter l’aide nécessaire en son temps. Que même lorsque les êtres humains, par leurs propres efforts, ne parviennent pas à transformer la dure réalité comme ils le voudraient, le Dieu de la vie, le Tout-Puissant, nous aide à comprendre ce qu’il se passe, souvent sans nous en épargner la souffrance.

    Comprendre la situation nous donne de l’espoir et nourrit notre foi pour que nous puissions venir en aide aux autres.

    Dieu seul

    En réalité, Dieu seul, par son intervention souveraine, peut donner la sagesse aux scientifiques pour qu’ils trouvent le plus rapidement possible un vaccin contre le virus ou que par d’autres moyens miraculeux et simples ils puissent sauver des vies en luttant contre ce virus mortel.

    Le Psaume 91, de manière poétique, proclame l’espoir d’être libéré de la peste destructrice. Dieu agit comme un père ou une mère qui enveloppe de son amour protecteur ses enfants pour les protéger du froid ou du danger. Ce que le psalmiste exprime provient très certainement d’expériences personnelles ou collectives de situations similaires ou pires encore que le coronavirus, à un moment donné de l’histoire de l’humanité.

    « C’est lui qui te délivre du filet |de l’oiseleur, et de la peste qui fait des ravages. Il te couvre sous son plumage, tu es en sécurité sous son aile, sa fidélité te protège |comme un grand bouclier. »
    (Psaume 91 :3-4, BDS)

    Jésus va à la rencontre de l’humanité

    Jésus-Christ devrait être notre seul espoir dans des moments comme celui-ci. Dans des situations où il ne semble pas y avoir de réponse, Jésus va à la rencontre de l’humanité, apportant de l’espoir, réconfortant ceux qui pleurent, guérissant les blessures de ceux qui souffrent de tout ce mal auquel sont confronté les sociétés aujourd’hui. Il faut nous rappeler que lorsque l’humanité était plongée et empêtrée dans le péché, Jésus a apporté le salut à tous par sa mort sur la croix.

    Dans ce contexte mondial, nous pouvons citer la prière des disciples de Jésus alors qu’ils étaient menacés par les puissances de leur époque. Ces puissances menaçaient la liberté de la communauté chrétienne, lui empêchant de prêcher le message de Jésus. Leur propre vie était en danger.

    « Maintenant, Seigneur, vois comme ils nous menacent, et donne à tes serviteurs la force d’annoncer ta Parole avec une pleine assurance. Etends ta main pour qu’il se produise des guérisons, des miracles et d’autres signes au nom de ton saint serviteur Jésus. » (Actes 4/29-30, BDS)

    Ainsi, dans cette période difficile pour la communauté anabaptiste mondiale, peut être que, en demandant à Dieu la confiance et le courage de vivre cette nouvelle réalité, nous apportons aussi de l’espoir à l’humanité en Jésus-Christ alors que nous cherchons à apporter de l’aide, de l’amour et que nous prions pour la guérison de ceux qui souffrent sans espoir.

    —Un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par José Rutilio Rivas Domínguez, un pasteur-théologien de Istmina, Colombie, et un membre de la Commission Mission de la CMM.

  • « Yahvé, Yahvé ! », les chants résonnent contre les murs en stuc du lieu de culte mennonite de Guinée-Bissau. Du 26 au 30 décembre 2019, les participants de la conférence annuelle de l’Église Mennonite d’Afrique de l’Ouest (MCWA) ont célébré l’enthousiasme croissant des habitants de la région pour la théologie christocentrique.

    Les participants de la conférence annuelle de l’Église Mennonite d’Afrique de l’Ouest célèbrent l’enthousiasme croissant des habitants de la région pour la théologie christocentrique. Photo : Beryl Forrester/EMM

    Après avoir reçu des demandes de la part des populations de la Guinée-Bissau, de la Guinée et du Sierra Leone, la MCWA a profité de l’occasion pour agrandir son union d’église encore toute jeune puisqu’elle a consacré ses premiers pasteurs il y a moins d’un an.

    Un des quatre premiers pasteurs de la MCWA, Daniel Djin-ale a été envoyé pour planter une église à Bissau, la capitale du pays. Pasteur Daniel Djin-ale étudie la gestion d’entreprise et enseigne à l’université de Bissau. Il prévoit d’organiser des études bibliques le vendredi soir pour commencer à former une paroisse mennonite.

    Timothy Koiba se prépare à retourner dans son pays d’origine, la Guinée, en janvier, pour y planter une église à Nzérékoré, la deuxième grande ville du pays.

    Après avoir planté des églises en Gambie et en Guinée-Bissau, Beryl Forrester de EMM (Eastern Mennonite Mission) accompagne les pasteurs africains pour qu’ils deviennent indépendant dans la gestion de l’église grandissante. Dans son travail, Beryl Forrester enseigne un cours appelé Étude biblique : une perspective anabaptiste.

    Convaincu par l’approche christocentrique de l’implantation d’église en Guinée, Timothy Koiba a hâte de fonder une paroisse mennonite à Nzérékoré. Photo : Beryl Forrester/EMM

    Beryl Forrester et le pasteur Adriano Mbackeh ont eu l’occasion de donner ce cours dans différents lieux.

    Selon Beryl Forrester, « Beaucoup de jeunes considèrent la théologie anabaptiste comme une alternative viable à une église qui lutte pour conserver un Royaume de Christ hérité du passé. Beaucoup recherchent une communauté de croyants animés par la réalité transformatrice du Saint Esprit, par le désir d’agrandir le Royaume de Dieu ici-bas maintenant et de vivre en suivant l’exemple de Jésus Christ. »

    Pour Adriano Mbackeh, la prédication, la louange et l’étude biblique doivent tous être centrés sur Jésus. « Jésus est au centre de la Bible. »

    Deux nouvelles opportunités ont fait surface lorsque le pasteur Samuel Bobor, administrateur d’un institut biblique à Freetown, au Sierra Leone, a contacté EMM pour l’inviter à collaborer au Sierra Leone.

    La MCWA collaborera avec l’Institut biblique de Bobor, Spirit of Faith, pour enseigner l’anabaptisme aux responsables en Afrique de l’Ouest.

    L’apport théologique anabaptiste de Samuel Bobor a inspiré un troisième planteur d’église. Des discussions sont en cours avec la MCWA à propos de la création d’une église mennonite à Freetown.

    —Un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale écrit par Micah Brickner de Eastern Mennonite Missions (EMM).

  • La Conférence Mennonite Mondiale va nommer un groupe de travail sur la protection de la création pour sensibiliser et proposer des actions à l’église mondiale. Le groupe de travail travaillera en étroite collaboration avec les quatre commissions de la CMM.

    « Cette [discussion] arrive à point nommé », selon la vice-présidente de la CMM, Rebecca Osiro. « Les jeunes de ma paroisse savent que la solution commence par eux. J’espère que ce groupe de travail trouvera le moyen d’impliquer et de motiver encore plus de personnes qui s’intéressent à ce sujet dans notre union d’églises. » 

    Le Comité exécutif a approuvé la formation du groupe lors des réunions du 30 mars au 2 avril 2020. Grâce à un logiciel de visioconférence, le Comité exécutif de la CMM s’est réuni virtuellement malgré l’annulation des réunions physiques et le report des célébrations de Renouveau 2027 en Colombie Britannique, Canada. 

    Le Comité exécutif a approuvé les propositions concernant l’état des finances, les rapports des responsables, une directive sur les ateliers et les séminaires de l’Assemblée réunie de 2021 et un Protocole d’Entente avec le Séminaire biblique anabaptiste mennonite (AMBS).

    « Le protocole d’entente avec AMBS part de l’idée du partage des dons dans l’Église mondiale » d’après le secrétaire général, César García. « Il offre la possibilité pour AMBS de travailler avec d’autres institutions basées dans les pays du Sud. » Le Réseau Anabaptiste Mondial pour l’Éducation Supérieure (GAHEN) permet aux établissements mennonites d’éducation partout dans le monde de travailler plus étroitement ensemble. 

    Étude des dialogues sur le baptême

    En plus de la proposition de la commission sur le groupe de travail sur le changement climatique, le Comité exécutif a également reçu le rapport officiel « Baptême et Incorporation dans le Corps du Christ, l’Église. »

    Ce rapport est le fruit de cinq années de dialogues entre les représentants de la Conférence Mennonite Mondiale, la Fédération Luthérienne Mondiale, et l’Église catholique romaine (le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens). La Commission Foi et Vie de la CMM élabore un guide destiné aux églises pour explorer les implications de ce rapport et prendre en compte ses recommandations.

    « Nous encourageons les pasteurs et les responsables à utiliser ce matériel. Nous pouvons apprendre d’autres traditions et apprécier leur point de vue alors même que nous renforçons nos fondements théologiques. » J. Nelson Kraybill, président de la CMM.

    « Ce qui rend ce dialogue spécial c’est le fait qu’il émet des recommandations spécifiques pour changer notre accueil de membres élevés dans une religion qui pratique le baptême des enfants. Nous voulons nous pencher avec attention sur ce document. » César García.

    Budget

    Le Comité exécutif a approuvé la proposition du tout en étant conscient de l’incertitude financière générée par la pandémie. Le personnel et les responsables tiendront le Comité exécutif au courant de l’évolution de la situation financière et de ses implications sur le budget régulièrement au cours de l’année et le Comité sera consulté si des changements importants doivent y être fait.

    Les dépenses seront gérées attentivement par rapport aux revenus générés, déclare le responsable des opérations, Len Rempel.

    Rassemblements à venir

    Le Comité exécutif se réunira virtuellement plusieurs fois en 2020 pour délibérer sur la proposition de la commission ayant trait au changement de nom de la CMM et sur la place des nouveaux réseaux dans la structure organisationnelle. Même si le Comité exécutif reconnait que ces visioconférences ne permettent pas de prolonger la conversation ou de tisser des liens comme lors des réunions en personne, il considère qu’elles offrent de avantages financiers et environnementaux.

    « Nous allons sans doute devoir nous adapter un petit peu et apprendre à se comprendre en ligne, » déclare Wieteke van der Molen, membre du Comité exécutif pour l’Europe.

    Il est prévu d’ajouter au moins une journée de réunion du Comité exécutif en supplément à ce qui était prévu avant l’Assemblée réunie de 2021.

    Pour remplacer les réunions annulées cette année dû au COVID-19, le Comité exécutif invite les églises d’Amérique du Nord à célébrer Renouveau 2027 en 2022.

    Enfin, le Comité exécutif a accepté l’invitation de Meserete Kristos Church, la plus grande union d’églises membre de la CMM, qui accueillera, en Éthiopie, la 18ème Assemblée mondiale en 2027.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • Cette histoire a été écrite en février 2020, avant que la pandémie de COVID-19 ne deviennent une menace mondiale. Ê date d’avril 2020, Minear est toujours à son poste YAMEN. Elle est régulièrement informée par le MCC et la CMM de l’évolution des mesures prises par le gouvernement. Certains participants YAMEN sont rentrés chez eux plus tôt que prévu mais d’autres sont toujours à leur poste de service. Le MCC et la CMM appliqueront les recommandations émises par les États et les autorités de santé en ce qui concerne les postes de l’année prochaine.


    Un soir, quelques mois après être arrivée à Cali, Colombie, Minear Mak s’est attablée avec sa famille d’accueil qui avait préparé des spaghettis pour le diner. Quelle ne fut pas sa surprise de constater qu’ils s’apprêtaient à les manger avec leurs fourchettes !

    Minear Mak, qui est née et a grandi au Cambodge, ne pouvait pas concevoir que l’on mange un plat à base de nouilles avec n’importe quoi d’autre que des baguettes. Elle décréta qu’un cours de maniement des baguettes s’imposait. La soirée fut remplie de rires et de nouilles tombées au sol pour finir par une certaine maitrise des baguettes. C’est ainsi que Minear Mak partagea un peu de sa culture, de sa vie, avec sa famille colombienne.

    C’était exactement le genre d’expérience interculturelles que Minear Mak avait imaginé lorsqu’un ami de son église, Phnom Penh Mennonite Church, lui avait conseillé de faire une année avec le Réseau mondial d’échange de jeunes anabaptistes (YAMEN).

    YAMEN donne aux jeunes adultes du monde entier la possibilité de quitter ce qu’ils connaissent pour servir pendant un an, apprendre et grandir en occupant un poste à l’étranger. YAMEN est un programme commun du Comité Central Mennonite (MCC) et de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Minear Mak est postée au Colegio Américas Unidas (École des Amériques Unies) à Cali, une école fondée par des missionnaires frères mennonites en 1966. Elle nous a dit que travailler en tant qu’assistante, aider à préparer les leçons et aider les élèves était une expérience riche et gratifiante.

    « J’aime donner de mon temps aux élèves qui ont du mal à se motiver pour apprendre et à ceux qui sont très réservés et lents dans leur travail. J’adore donner des high-five aux enfants et voir qu’ils se sentent si fiers, » raconte-elle. 

    « J’ai également animé des jeux et des activités pour les plus grands pour améliorer leur compréhension et leur expression [en anglais]. C’est amusant pour moi et précieux aussi parce que je ne parle pas encore bien espagnol et cela m’aide à tisser des liens. »

    Manger avec des baguettes plutôt qu’avec une fourchette n’est de loin pas la seule différence culturelle entre le Cambodge et la Colombie. En Colombie, avec sa famille d’accueil et en allant à leur église frère mennonite, Iglesia Filadelfia, Minear Mak s’est rendue compte de ce qui était important pour elle et de ce sur quoi elle voulait construire son identité : sa foi.

    « La question n’est pas d’être Asiatique ou Latina, mais plutôt d’être une femme qui orne la beauté du Christ, qui ne se conforme pas au monde mais qui en est le sel et la lumière. C’est une transformation mutuelle : je change et ceux que je rencontre changent également. »

    Et cette transformation a déjà commencé selon Minear Mak.

    « C’est un privilège que de comprendre l’appel de Dieu pour ma vie grâce aux personnes avec lesquelles je travaille, je vis et que je côtoie. Que ce soient des collégiens, une femme célibataire, une mère qui travaille, un missionnaire, une enseignante, une femme au foyer, un passant ou un passager dans le bus. J’ai beaucoup appris ; à être patiente et à me réjouir de la journée que le Seigneur a faite. Je me transforme en la femme que Dieu m’appelle à être. »

    Communiqué commun de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité Central Mennonite par Jason Dueck, rédacteur pour le Mennonite Central Committee Canada, il vit à Winnipeg.

  • « Nous vivons un moment extraordinaire mais nous restons confiants que Jésus Christ est notre espoir, quoi qu’il arrive » , César García, secrétaire général de la CMM.

    Ê cause du ralentissement de l’économie mondiale et des difficultés d’acheminement du courrier à l’international alors que presque tous les pays sont confinés, les responsables de la CMM ont dû prendre la décision difficile de ne pas imprimer le numéro d’avril 2020 de Courrier.

    Le numéro d’avril 2020 de Courrier portant sur le dialogue œcuménique est disponible par téléchargement sur notre site internet mwc-cmm.org/courrier.

    Dans ce numéro, vous pourrez lire le matériel pédagogique « Une théologie de l’hospitalité interéglises et de l’identité de confession chrétienne » qui a été approuvé par le Conseil Général en 2018 ; des histoires de relations œcuméniques locales provenant des quatre coins du monde ; un portrait de l’église anabaptiste des Caraïbes et du Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide (GASN) ; et le nº3 de Nouvelles : Indonésie.

    Elina Ciptadi, responsable communication par intérim, déclare : « Nous nous excusons auprès de nos lecteurs qui ne recevront pas ce numéro en version papier comme à leur habitude. Beaucoup d’abonnés pourront recevoir la version numérique sans problème mais, pour d’autres, il sera plus difficile de se passer de la version papier. »

    Veuillez envoyer un courriel à info@mwc-cmm.org pour recevoir la version numérique par voie électronique.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

    Cliquez ici pour completer un questionnaire sur les publications de la CMM

  • Une lettre de Pâques

    Chères soeurs et frères de la famille anabaptiste mondiale de la CMM,

    Nous vous saluons dans le nom de notre Seigneur ressuscité ! Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !

    Nous sommes le peuple de Pâques

    Pâques est venue mais n’est pas partie ! Nos célébrations ont sans doute été inhabituelles. Mais notre reconnaissance n’en n’était pas moins sincère car plus rien dans la création, ni dans la mort, ne peut nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus Christ (Romains 8/38-39). La tombe n’a pas pu retenir notre Seigneur- Alléluia ! Pâques est venue mais n’est pas partie. Nous célébrons Pâques tous les dimanches aux côtés de tous ceux qui forment le Corps du Christ à travers le monde, tout en attendant aussi la venue de la grande Pâque (1 Corinthiens 15/20-22). Quoi qu’il arrive, nous sommes le peuple de Pâques.

    Nous sommes appelés à aimer notre prochain

    Nous vivons des temps particulièrement difficiles partout dans le monde. Le coronavirus s’est abattu sur nombre d’entre nous et il continuera de frapper. Dans les moments d’adversité nous voulons pouvoir nous réunir, prier ensemble, implorer Dieu d’une seule voix pour la guérison et l’espoir. Et nous voulons visiter les malades, les prendre dans nos bras, leur apporter à manger et être avec eux. C’est ce que nous avons l’habitude de faire pour exprimer l’amour de Dieu.

    Qu’il est difficile de respecter les gestes barrières et de rester chez nous, en particulier le dimanche matin. Et pourtant, aujourd’hui, l’amour pour notre prochain nous appelle à garder nos distances lorsque cela est possible. Nous nous réjouissons de la présence du Christ, même lorsque nous nous « réunissons » avec nos soeurs et frères au téléphone ou par internet. C’est merveilleux comme l’Esprit ouvre notre imagination à de nouvelles façons de rester en contact et d’exprimer notre amour les uns pour les autres. Le Christ qui est allé à la rencontre de ses disciples sur la route d’Emmaüs, marche avec nous alors que nous faisons de notre mieux pour respecter les distances de sécurité.

    Nous prions pour la grâce de la protection de Dieu

    Nous pensons aux nombreuses personnes – médecins, infirmiers, proches, amis – qui prennent soin de ceux qui souffrent de cette maladie contagieuse. Nous rendons grâce pour leur altruisme et nous prions pour leur sécurité et pour que leur énergie soit renouvelée. Que le Ressuscité soit à leur chevet, à l’hôpital, à leurs côtés.

    Nous pensons également aux nombreuses personnes dans notre famille mondiale pour qui la distanciation physique est impossible. Nous prions pour la grâce de la protection de Dieu sur elles.

    Que cette crise mondiale puisse nous rapprocher de Dieu et nous rapprocher les uns des autres. Que nous puissions trouver des moyens de montrer et de témoigner de l’amour de Dieu en Jésus Christ. Et que nous puissions avoir le courage d’être le Corps du Ressuscité alors que le monde souffre.

    Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !

     

     

    César García
    Secrétaire général de la CMM

    Thomas Yoder Neufeld
    Président, Commission Foi & Vie de la CMM

    John D. Roth,
    Secrétaire, Commission Foi & Vie de la CMM

     

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  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Rapport de voyage :

    « …l’Évangile porte du fruit et grandit dans le monde entier… » (Colossiens 1:6). En tant que peuple missionnaire, les frères mennonites sont des collaborateurs du Seigneur de la moisson.

    Lors d’un sommet des chefs de mission parrainé par Multiply au Kenya, Rudi et moi avons eu la joie de partager avec les chefs de conférence émergents du Malawi, de l’Ouganda et du Burundi. Un dernier entretien a eu lieu avec l’évêque Safari de l’église FM du Malawi (candidat à l’adhésion à l’ICOMB).

    Ce fut une période de rafraîchissement personnel, de création de relations et d’encouragement mutuel pour les dirigeants qui supervisent l’expansion de l’Évangile dans leurs nations.

    Nous avons également pu donner des instructions sur l’histoire du FM et sur l’ICOMB à ces frères qui ont montré un vif intérêt à faire partie de la famille. Le sommet a été dirigé avec compétence par Doug Hiebert, responsable régional de Multiply au Burundi.

    —Victor Wiens, coordinateur de l’équipement de l’ICOMB, Mise à jour de d’ICOMB