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  • Enfants, ne soyez pas intimidés

    Cette lamentation inspirée par l’instinct parental a été écrite par une mère qui, dans sa cuisine, prépare du porridge pour ses enfants, dans une zone rurale du Zimbabwe.

    Bantwana lingatshotshobali

    Isihlahla soxakuxaku asisanunkuli,
    Ibhokola emasimini alisabonakali,
    Imitshwankela ayisatheli,
    Amasimu awasadlisi,
    Ingadi azisamili,
    Akuselazimvu esibayeni,
    lnkomo ziyacuba azihlambuluki,
    Imbuzi sezilivelakanci,
    Inkukhu azisatshatshami,
    Umkhathi usuhlala ulithusi –
    Bantwana lingatshotshobali,
    Ekhona iyenela ilambazi!
    Sizaqhubeka sivuma izono,
    Singayithola sitshay’ uGa Ntshompo.
    Sizathandaza simemeze uThixo,
    Singakhononi ngemifushwa lemisobho.
    Saz’ uNkulunkulu ebusa ngothando,
    Sizalindela umnyaka ozayo.
    Siyamazi akajabhisi osithobayo,
    Sizakuzwa ngabafowenu abathumezayo,
    Siqine ngokukholwa kunjalo.
    Sizathengisa eyokucina inkomo,
    Sethembele kuKhristu osiphayo –
    Sondelani ke bantwana, lingadli elipholileyo.
    (Ithathelwe kuzibalo ezikuHabakhukhi 3:17, 2 Imilandu 7:14 loUJohane 10:10)

    Comme si elle se parlait à elle-même, elle énumère des problèmes environnementaux comme le fait que les arbres fruitiers sauvages n’ont pas bourgeonné, que le ciel n’a pas apporté la pluie et qu’à cause de la chaleur, on dirait une plaque de cuivre.

    Elle lamente la mort du bétail de sa famille.

    Elle interrompt ses pensées pour rassurer ses enfants en leur disant que malgré le manque, il y a assez de céréales pour leur porridge.

    Pour leur donner de l’espoir, elle se tourne vers la théologie et les encourage à placer leur espérance dans le Seigneur.

    Alors qu’elle remue le porridge une dernière fois avant de le verser dans les plats, elle entonne le couplet qui décrit par une phrase la foi de sa famille, puis par une autre les actions spécifiques qu’elle va entreprendre. Ces actes concrets vont de la repentance, à la pratique de l’agriculture de conservation (Ga Ntshompo), en passant par l’attente d’argent envoyé depuis l’étranger par la famille, et la promesse de ne pas se plaindre.

    Elle affirme à ses enfants que Dieu les aime et leur dit de manger leur porridge tant qu’il est chaud.

    L’impact du changement climatique sur les pays du Sud est paradoxal. Pour les familles, c’est à la fois une perte et une opportunité fortuite d’affermir leur foi et leur résilience.

    La traduction approximative du titre est « Enfants, ne soyez pas intimidés ». C’est un appel apocalyptique à avoir une foi effrontée dans une époque de difficultés complexes et de désorientation.

    —Sibonokuhle Ncube (doctorante), est membre de l’église des Frères en Christ du Zimbabwe. Elle poursuit son parcours de travail pour la paix en étudiant la théologie, la paix et le développement durable au séminaire AMBS d’Elkhart, Indiana, États-Unis. Elle est membre du groupe de travail de la CMM pour la protection de la Création.

    Les chrétiens du monde entier s’unissent en esprit pour prendre soin de la création. La célébration du #TempsdelaCréation aura lieu du 1er septembre au 4 octobre 2020.

     

    #SeasonofCreation

    #TiempodelaCreación

    #TempsdelaCréation

    #TempodaCriação


    Prieres de Temps de la Création

     

    Questionnaire sur le Groupe de travail de la CMM pour la protection de la création

     

  • Comment rassemble-t-on des milliers de mennonites tous les six ans pour cinq jours de cultes, de moments fraternelles et d’apprentissage ? Avec beaucoup de préparation, de prière et de personnes.

    La nouvelle équipe s’est déjà mise au travail, au service de la Conférence Mennonite Mondiale, pour préparer le rassemblement mondial, la 17ème Assemblée, désormais reporté au 5-10 juillet 2022 à Semarang, Indonésie.

    « La pandémie a changé la façon dont nous vivons, célébrons le culte, nous rassemblons avec nos frères et sœurs en Christ, et dont nous voyageons. L’Assemblée mondiale de la CMM n’est pas épargnée par ces changements, » explique Liesa Unger, responsable des événements internationaux.

    La probabilité de pouvoir réunir la famille mondiale sans risque, autour du culte, du service et de l’apprentissage en 2021, semble faible. Pour permettre à l’équipe de la CMM et aux participants de se préparer convenablement à cet événement, nous avons choisi de le reporter à 2022. » Déclaration du président de la CMM, J. Nelson Kraybill.

    « Le changement de date de l’Assemblée représente une difficulté mais nous voulons transformer ce défi en opportunité. Les organisateurs tireront parti de ce temps supplémentaire pour organiser des rencontres et des cultes virtuels tout en continuant à préparer la rencontre physique de 2022. »

    Liesa Unger organise la préparation de l’Assemblée avec ses six équipes : Logistique (dirigée par les co-coordinateurs nationaux, Sarah Yetty et Agus Setianto, Indonésie) ; Programme (voir comité de supervision du programme ici) ; Inscriptions (dirigée par Nelson M Martínez, Colombie, coordinateur des inscriptions) ; Marketing et Communication (dirigée par Daniel Trihandoyo) ; Coordination des bénévoles (dirigée par Tigist Gelagle, Mentor YABs Éthiopie) ; Traduction et Interprétation (dirigée par Karina Derksen Schrock, USA, avec le soutien de Ary Rusdianto, Indonésie).

    • Sarah Yetty, co-coordinateur nationaux. Cliquez ici pour sa biographie
     
     
     
     
     
     
     
     
    • Agus Setianto, co-coordinateur nationaux. Cliquez ici pour lui biographie
     
     
     
     
     
     
     
     
    • Nelson M Martínez, coordinateur des inscriptions. Cliquez ici pour lui biographie
     
     
     
     
     
     
     
     
    • Daniel Trihandoyo, marketing et communication. Cliquez ici pour lui biographie
     
     
     
     
     
     
     
     
    • Tigist Gelagle, coordination des bénévoles. Cliquez ici pour sa biographie
     
     
     
     
     
     
     
     
    • Karina Derksen Schrock, traduction et interprétation. Cliquez ici pour sa biographie.
     
     
     
     
     
     
     
     
    •  Ary Rusdianto,  traduction et interprétation. Cliquz ici pour lui biographie.
     
     
     
     

     

     

     
     

    Plusieurs autres personnes viennent appuyer ces équipes :

    L’équipe administrative :

    • Lydia Suyanti, Indonésie, assistante administrative de l’Assemblée– Indonésie (temps complet). Cliquez ici pour sa biographie.
     
     
     
     
     
     
     
    • Rianna Isaak Krauß, Allemagne/Canada/USA, assistante administrative de l’Assemblée – international (temps partiel). Cliquez ici pour sa biographie.
     
     
     
     
     
     
     

     

    Équipe Inscriptions

    • Lorenzo Fellycyano, Indonésie, assistant aux inscriptions – comptabilité et trésorerie (temps complet). Cliquez ici pour lui biographie.
     
     
     
     
     
     
     
    • Ebenezer Mondez, Philippines, assistant aux inscriptions – communication et publication (temps complet). Cliquez ici pour lui biographie.
     
     
     
     
     
     
     
     
    • Preshit Rao, Inde, assistant aux inscriptions – informatique (temps complet). Cliquez ici pour lui biographie.
     

     

     

     

     

     

    Équipe logistique

    • Simon Setiawan, Indonésie, assistant co-coordinateur national (temps partiel, en attente d’une date de début). Logistics team . Cliquez ici pour lui biographie.

     
     

     

     

     

     

     

    Tous les employés à temps complet travailleront depuis Semarang, Indonésie, dès que cela sera possible, avant le début de l’Assemblée.

    Consultez la page d’information de la 17ème Assemblée réunie sur notre site internet pour √™tre tenu au courant des dernières actualités.

    ‚ÄîConférence Mennonite Mondiale

     

    Lire la suite : 

    Les inscriptions sont ouvert Décembre 2021.

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  • ‘Où êtes-vous, vous les mennonites ?’ 

    Je suis avec une collègue dans un café de Winnipeg pour discuter des luttes actuelles de nombreux peuples autochtones dans le domaine foncier. J’écoute attentivement alors qu’elle parle des Unist’ot’en, de Muskrat Falls et des Tiny House Warriors. Je hoche la tête en signe de compréhension et offre des ‘hum hum’ compréhensifs. Mais soudain, au milieu de la conversation, elle me regarde avec impatience :

    « Où êtes-vous, vous les mennonites ? Vous racontez toutes ces vieilles histoires de martyrs… Et nous alors ? Nous souffrons et nous mourons ! Où sont vos martyrs maintenant ? »

    Je suis déconcerté, je ne sais pas trop comment répondre. J’avoue que l’Église échoue souvent à être aux côtés des pauvres et à courir les mêmes risques qu’eux. Je parle un peu de ce que nous faisons pour aider et de l’orientation à prendre. Cela ne la satisfait pas. Ses yeux se tournent dédaigneusement vers une fenêtre un peu plus loin. Une minute s’écoule en silence, puis nous nous quittons, partant chacun de son côté.

    En route vers le bureau, sur mon vélo, mon esprit répète ses paroles sans relâche : « Où sont vos martyrs aujourd’hui ? » Je suis tenté de me défendre et de prendre mes distances. Pourtant, mon cœur entend ce cri – pour la terre, pour les pauvres et même pour l’Église.

    Arrivé, en sueur, toujours en tenue de cycliste, je contemple le mur de mon bureau et je prie. Il est couvert de photos de martyrs et de paroles de saints : JeanBaptiste, Martin Luther King, Ellacuría, et d’autres. Mes yeux s’arrêtent sur une déclaration des évêques catholiques d’Asie, vieille de 42 ans :

    « Tant que les pasteurs des églises ne seront pas prêts à être des martyrs de la justice, mais se satisfont de rester en dehors de la vie [des opprimés], et de vivre bien mieux qu’eux, leur impact sera négligeable. »

    Je prends une profonde inspiration et je ferme les yeux. Comme beaucoup de mennonites, je garde en mémoire les récits des souffrances des anabaptistes du XVIe siècle. Comme beaucoup, je suis hanté par le souvenir dangereux du Crucifié « Prends ta croix et suis-moi ». Pourtant, un tel témoignage me paraît accablant. Suisje disposé, comme Christ, à porter le poids du salut ? Appartenant à une confession qui se souvient souvent de ses martyrs, suis-je prêt à suivre leur exemple, ou est-ce que je joue juste à de dangereux jeux confessionnels ?

    Alors, j’envoie un message à Chris Huebner, professeur de philosophie et de théologie à Canadian Mennonite University, qui donne des cours sur le martyre. Peu de temps après, nous nous rencontrons dans un bar local et parlons pendant deux heures.

    De Chris, j’apprends que :

    1. C’est le témoignage exemplaire, et non la mort, qui compte. Habituellement, les églises sont fières de leurs martyrs – ceux qui ont été tués à cause de leur témoignage, et ceux qui ont survécu, tout en témoignant et en étant persécutés. Nous ne pouvons pas fabriquer de martyrs, mais nous pouvons choisir de mener une vie courageuse.
    2. Il y a des martyrs parmi nous. « Si nous croyons », dit Chris, « le genre de choses que les chrétiens croient traditionnellement à propos de Dieu et de l’Église, il n’y aura jamais de martyrs. Qui ils sont et à quoi ils ressemblent, c’est la partie difficile. Et pourtant, » poursuit Chris : « Si nous croyons ce que nous disons de Christ et des pauvres, il ne fait aucun doute que dans le contexte canadien, l’histoire autochtone est pleine de martyrs. »

    Ce soir-là, en rentrant chez moi à vélo, mon cœur est reconnaissant pour cette conversation si intéressante… et toutes ces nouvelles questions ! Mais je sens que c’est ce dont j’ai besoin. Abraham Heschel (1907-1972), un juif brillant qui a persisté dans son témoignage prophétique, a dit un jour :

    « Le prophète dédaigne ceux pour qui la présence de Dieu est confort et sécurité ; pour lui, c’est un défi, une demande incessante.»

    Dans mon lit cette nuit-là, je repense à la demande impatiente de mon amie « Où êtes-vous, vous les mennonites ? » et je remercie Dieu de sa question, sainte et dérangeante.

    —Steve Heinrichs est le directeur des relations autochtones-colons pour Mennonite Church Canada. Steve vit avec sa partenaire Ann et leurs 3 enfants à Winnipeg – territoire du Traité 1 et patrie de la Nation Metis. Il est membre de Hope Mennonite Church, une communauté de disciples de Jésus.

     

    Cet article a été publié d’abord par le Canadian Mennonite

     

    Cette histoire a été publiée dans le Materiel pour le culte du dimanche de la paix 2020

  • Que chacun de vous mette au service des autres le don particulier qu’il a reçu de Dieu. Vous serez ainsi de bons administrateurs de la grâce infiniment variée de Dieu. Que la personne qui a le don de la parole transmette les paroles de Dieu ; que celle qui a le don de servir l’utilise avec la force que Dieu lui accorde : il faut qu’en toutes choses gloire soit rendue à Dieu, par Jésus Christ à qui appartiennent la gloire et la puissance pour toujours ! Amen. (1 Pierre 4 / 10-11, NFC)

    En juillet 2019, mon amie Linia Sommer a demandé à mon mari Dan et à moi-même de l’aider à mesurer l’exposition de sa communauté au mercure. Linia vit en Guyane française, dans une communauté reculée de la forêt tropicale appelée Taluen sur le Haut Maroni. Dans la communauté de Linia, les aliments sont contaminés par l’extraction de l’or.

    Le Bouclier de la Guyane est une région d’Amérique du Sud qui comprend le Suriname, la Guyane française et le nord du Brésil. Comme beaucoup de peuples autochtones du monde entier, le peuple dont fait partie Linia ne possède pas de titre de propriété sur ses terres traditionnelles ni de contrôle sur ce qui se passe dans son pays.

    Lorsque les gouvernements permettent aux concessions minières de s’installer sur des terres autochtones ou à proximité, les habitants ne peuvent rien faire face aux intérêts nationaux et à ceux des entreprises.

    Linia est wayana, et les Wayanas et les autres peuples qui vivent sur la rivière du Haut Maroni dépendent du poisson comme principale source de nourriture. L’exploitation aurifère contamine les poissons car les métaux lourds s’accumulent dans leurs tissus.

    L’exposition aux métaux lourds comme le mercure provoque des maladies neurologiques et une mort prématurée. Elle a pour conséquence divers bouleversements et des déplacements pour les communautés

    Bien que le gouvernement français teste régulièrement les populations autochtones de Guyane française concernant la toxicité du mercure, il n’informe pas des résultats les membres de la communauté.

    En tant que mère, Linia pense qu’elle devrait être informée de la menace que l’exploitation minière de l’or représente pour ses enfants. Elle a cofondé ‘l’Organisation pour promouvoir l’Entraide et la Solidarité entre les Victimes du ercure’ pour tenter de résoudre le problème.

    Je suis une femme indigène nord-américaine, une Tewa. Je sais ce que c’est que de se sentir impuissant, tout petit, dans un monde où les lois et les politiques ne vont pas toujours dans le sens des intérêts de ma famille ou de mon peuple.

    Lorsque Linia nous a demandé de l’aide pour documenter l’impact du mercure sur son peuple, Dan et moi avons été tout de suite d’accord.

    Nous avons commencé à travailler avec les peuples indigènes et tribaux dans le Bouclier de la Guyane en 2004. Nous avons alors créé le ‘Suriname Indigenous Health Fund’, un organisme à but non lucratif basé aux États-Unis, dont le but est de fournir aux peuples autochtones de cette région de Guyane le matériel et le soutien technique dont ils ont besoin pour trouver leurs propres solutions. 

    Bien que nous ayons l’équipement scientifique nécessaire, il est difficile et coûteux de lancer un projet transnational qui nous fournirait des échantillons et retransmettrait les résultats aux membres de la communauté concernée.

    Quand nous sommes rentrés chez nous à Washington, j’ai demandé de l’aide à la Dismantling the Doctrine of Discovery Coalition (Coalition pour le Démantèlement de la Doctrine de la Découverte [de l’Amérique]). Leur réseau a été contacté à travers les États-Unis, et s’est fait notre avocat pour obtenir des kits de test du mercure, pour leur campagne de fin d’année. En réponse, le groupe de jeunes de Shalom Mennonite à San Francisco (Californie, États-Unis), a décidé que leur propre collecte de Noël serait utilisé pour le financement de kits de test.

    Grâce à l’aide de la Coalition, nous sommes en mesure de financer des kits de test et d’investir dans des infrastructures pour nous aider à mieux communiquer avec Linia et avec d’autres communautés éloignées du Bouclier de Guyane.

    Bien que l’infrastructure financière qui néglige la santé de Linia et de sa communauté poursuive ses activités, nous la soutenons dans la recherche de solutions pour son peuple. Alors que le système de santé dédaigne la participation des femmes autochtones, nous fournissons des résultats de tests pour aider à l’autodétermination les mères qui veulent contribuer à la bonne santé de leurs enfants.

    Linia espère trouver et transporter des aliments non contaminés pour sa communauté afin de réduire l’exposition de son peuple à des niveaux de mercure dangereux causant la mort, des maladies et des handicaps, alors qu’il n’existe aucune alternative de secours. Nous savons que c’est un projet ambitieux, mais c’est l’étape suivante pour que la communauté trouve une solution appropriée à sa culture à cette crise de santé publique. Nous espérons lui rendre visite.

    Lorsque Linia nous a demandé de l’aide, nous avons manifesté immédiatement notre solidarité. Lorsque nous avons demandé de l’aide à la ‘Coalition pour le Démantèlement de la Doctrine de la Découverte’, ils ont répondu immédiatement en étant solidaires de Linia et du peuple Wayana. Pour nous, c’est une histoire émouvante de solidarité.

    —Sarah Augustine est une descendante du peuple Tewa (Pueblo) et fréquente la Seattle Mennonite Church (État de Washington, États-Unis). Elle est directrice exécutive du Centre de Résolution des conflits des comtés de Yakima et de Kittitas. Elle a cofondé le Suriname Indigenous Health Funds et la ‘Coalition pour le Démantèlement de la Doctrine de la Découverte’.

     

     

    Cette histoire a été publiée dans le Materiel pour le culte du dimanche de la paix 2020

  • Donne-nous le pouvoir

    Dieu,

    Donne-nous le pouvoir de faire confiance aux autres
    Et de choisir la durabilité environnementale
    Qui libère ta création de la souffrance.

    Donne-nous le pouvoir de partager nos connaissances
    Et de rechercher des solutions durables
    Qui permettent aux futures générations de vivre.

    Donne-nous le pouvoir de coopérer
    Pour prendre des décisions et entreprendre des actions
    Qui donnent un fruit durable.

    Donne-nous ce pouvoir
    Par ton Saint Esprit.

    Toi qui as vu que cela était bon.

    Après-demain comme au commencement.

    Pour que ton règne vienne
    Et que ta gloire rayonne
    Ê jamais.

    Amen

    —Traduction libre d’une prière extraite de Dancing with the Golden Frog: Global Warming and the Lord’s Prayer, de Herman Heijn, pasteur à Doopsgezinde Gemeente Haarlem, Pays-Bas. Ce texte est proposé par Rebecca Froese, membre du groupe de travail pour la protection de la Création et membre de l’église mennonite d’Hambourg-Altona, en Allemagne.

     

    Les chrétiens du monde entier s’unissent en esprit pour prendre soin de la création. La célébration du #TempsdelaCréation aura lieu du 1er septembre au 4 octobre 2020.

    #SeasonofCreation #TiempodelaCreación #TempsdelaCréation #TempodaCriação


    Prieres de Temps de la Création

     

    Questionnaire sur le Groupe de travail de la CMM pour la protection de la création

    Nous voulons votre avis !

    Le groupe de travail pour la protection de la création vous demande de répondre à ce questionnaire sur la protection de la création car nous avons besoin de votre avis ! Le groupe de travail vient de commencer et nous considérons qu’il est important de vous écouter, vous, les paroisses membres de la Conférence Mennonite Mondiale, à propos de sujets comme la protection de la création et le changement climatique, entre autres. Votre opinion est essentielle pour que nous puissions établir un projet de protection de la création qui inclut les sujets que les églises considèrent prioritaires. Il nous est également utile de savoir quel genre de ressources les églises aimeraient recevoir sur des sujets comme le changement climatique ou d’autres formes de dégradation de l’environnement qui touchent nos églises.

    Merci de prendre 15 minutes, seul ou avec d’autres membres de votre paroisse, pour répondre à ce questionnaire. 

    Votre avis est précieux ; merci pour votre participation !

  • Il y avait plus de 15 ans que nous avions quitté Zagreb (aujourd’hui capitale de la Croatie), lorsque nous y sommes revenus pour une brève visite en 2006. Assis à la terrasse d’un café un samedi matin ensoleillé, ma femme Sara et moi avons aperçu des affiches qui n’auraient sûrement pas été autorisées dans l’ex-Yougoslavie, autrefois communiste : ‘Marche pour Jésus !’ L’ayant lue, je n’ai pas pu découvrir quelle dénomination parrainait l’événement. Curieux, nous avons cherché et découvert la procession elle-même, parcourant joyeusement le centre-ville jusqu’à ce que les habitants appellent Cvjetni trg (Place des Fleurs).

    Nous demandant toujours qui pouvait organiser une telle manifestation chrétienne publique, nous avons soudain été hélés par l’un des organisateurs, qui s’est exclamé joyeusement : « Cela a commencé dans votre salon ! »

    Stanko avait été l’un des nombreux jeunes responsables d’églises pentecôtistes qui se réunissaient chaque mois chez nous en 1988 et 1989 pour prier, au-delà des barrières confessionnelles qui cantonnent habituellement chacun dans son groupe. Les baptistes, les pentecôtistes, les frères et plusieurs autres branches indépendantes de ce petit mouvement néo-protestant appréciaient l’opportunité de réfléchir, de prier et de tisser des liens d’amitié pendant les périodes difficiles des années 90, qui avaient plongé la région dans le chaos et la guerre.

    Bien après notre retour en Amérique du Nord, ces premiers liens se sont transformés en collaboration pour témoigner, secourir les victimes de guerre et sensibiliser nos voisins à la foi chrétienne[KB1] .

    Aux heures les plus sombres des conflits dans les Balkans (1991–1995 et au-delà), les efforts pour rétablir la paix, fondés sur la foi chrétienne, étaient profondément ancrés dans la coopération œcuménique et même interconfessionnelle. En Bosnie, en Serbie et en Croatie, les disciples de Jésus s’étaient sentis appelés à surmonter les frontières, construire des ponts, pratiquer le pardon et offrir une simple hospitalité aux personnes en grand danger de toutes parts.

    Les amis de la CMM connaissent le témoignage de Hleb Života (l’organisation humanitaire le Pain de Vie) à Belgrade, ou de Pontanima (chœur interconfessionnel) à Sarajevo. Ces initiatives, et bien d’autres, ont contribué durablement à la consolidation de la paix suite aux désastres d’origine humaine dans la région.

    En raison de mon engagement avec les chrétiens pentecôtistes des Balkans, ces dernières années j’ai eu le privilège de participer aux dialogues interconfessionnels officiels entre l’Église mennonite des États-Unis et certaines branches du mouvement pentecôtiste.

    L’Église de Dieu (basée à Cleveland – Tennessee) a participé à plusieurs séries de discussions théologiques sur la présence et la puissance du Saint-Esprit lors de cultes, dans l’évangélisation et dans la mission. De nombreux participants ont exprimé un vif intérêt pour les expériences anabaptistes lorsque les disciples de Jésus, par la puissance de l’Esprit de Dieu, agissent en tant qu’agents de réconciliation et de paix dans les conflits actuels.

    Dieu crée continuellement du nouveau parmi nous, alors que l’Esprit continue de détruire les murs de l’hostilité et de nous envoyer comme ambassadeurs avec la puissance de l’amour du Christ.

    Dans ce but, Shane Claiborne, militant chrétien de Philadelphie (Pennsylvanie), nous exhorte à garder le meilleur de ce que les nombreuses et diverses traditions chrétiennes ont à nous offrir :

    ‘Tout comme nous critiquons ce qu’il y a de pire dans l’Église, nous devons nous réjouir de ce qu’elle a de meilleur’, écrit Shane Claiborne dans le journal Oneing. ‘Nous devons creuser les champs de l’histoire de l’Église pour y trouver des trésors, des joyaux… Je désire le feu des pentecôtistes, l’amour des Écritures des luthériens, l’imagination politique des anabaptistes, l’enracinement des ortodoxes, le mystère des catholiques et le zèle des évangéliques.’

    Je suis convaincu que nous sommes beaucoup plus un panachage de ces nombreux courants que ce que nous admettons habituellement. Nous nous abreuvons tous à des courants qui incluent d’anciennes formes du culte chrétien orthodoxe, des traditions de réflexions profondes catholiques, des convictions luthériennes solides, des doctrines réformées classiques et des pratiques piétistes chaleureuses – ainsi que certaines formes d’engagements et de croyances anabaptistes que les premières générations pourraient ou non reconnaître comme leurs.

    Nous choisissons et répondons à de nouvelles situations tout en puisant dans des matériaux venant de sources diverses. Ensemble, ces fils colorés et entrecroisés forment un nouveau tissu, une tapisserie pour notre époque destinée à être un don pour nos contemporains.

    Le fleuve puissant des pentecôtistes d’aujourd’hui et celui des héritiers du courant anabaptiste peuvent sembler assez éloignés l’un de l’autre, mais la réalité souterraine est plus proche que ce que l’on aurait pu penser. Lorsque nous travaillons ensemble, les forces de notre zèle prophétique, de notre témoignage passionné et de notre compassion quotidienne peuvent revitaliser un discipulat guidé par l’Esprit dans ce monde complexe. C’est notre espoir !

    Gerald Shenk a enseigné dans des séminaires en Croatie, en Serbie et aux États-Unis (Virginie et Indiana), avant de prendre ses fonctions de grand-père dans une petite ferme en Virginie. Il est membre de Springdale Mennonite Church.

     

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’avril 2020 de Courier/Correo/Courrier. Cliquez ici pour lire d’autres articles de ce dossier.

  • « J’ai vu des familles entières chercher de quoi calmer leur faim en fouillant dans les décharges à ciel ouvert. J’ai malheureusement vu des personnes âgées être renvoyées de l’hôpital sans y avoir été soignées et sans médicaments par manque de capacité et de moyens, » racontait Erwin Francisco Mirabal González, pasteur mennonite au Venezuela. Il coordonnait l’action de secours COVID-19 de son église en partenariat avec Mennonite Mission Network et l’Église mennonite de Colombie (IMCOL) avant de contracter le virus et d’en décéder.

    « Nous prions Dieu pour qu’Il nous donne la force de résister et de ne pas baisser les bras, la confiance pour continuer notre action malgré l’adversité, la motivation pour continuer d’annoncer l’Évangile… et nous ressentons son shalom. »

    Le groupe de travail inter-organisations de la Conférence Mennonite Mondiale pour l’action COVID-19 a approuvé 35 propositions d’actions humanitaires, y compris une aide aux mennonites vénézuéliens. 

    L’aide alimentaire et les besoins en assainissement figurent dans toutes les demandes émanant des églises anabaptiste membres en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Grâce au fonds de solidarité COVID-19, les paroisses de plusiers pays vont pouvoir venir en aide à des milliers de familles, partager l’amour du Christ de façon concrète avec les membres de l’église et leurs prochains qui souffrent et n’ont plus de revenus.

    • Aide alimentaire et kits d’hygiène pour 500 foyers dans cinq régions du Brésil.
    • Aide alimentaire et soutien psychologique et spirituel pour 300 hommes et femmes au Honduras.
    • Denrées non périssables et capital de départ pour des petits commerces ainsi qu’une campagne de sensibilisation à destination de 700 villageois dans la région du Bihar, en Inde.
    • Emplois de court et long terme pour 250 hommes et femmes dans le secteur de l’agriculture à Parrapat, en Inde.
    • Aide alimentaire et kits d’hygiène pour 3 000 familles de six régions du Bihar, en Inde, et 300 agriculteurs sans terres au Tamil Nadu, Inde.
    • Équipement pour 20 familles d’agriculteurs dans trois régions de l’Ouganda.
    • Accompagnement communautaire dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la nutrition pour des prostitués en Éthiopie.
    • Installation de 104 points pour se laver les mains devant les bâtiments d’église et distribution de nourriture à 90 familles en Indonésie.
    • Éducation communautaire à la santé et aide alimentaire pour des centaines de personnes et achats de thermomètres pour documenter la santé des communautés au Nigéria.
    • Équipement en outils et compétences pour la production des fruits et légumes de 250 foyers au Sierra Leone.
    • Aide scolaire pour les enfants, repas pour les personnes âgées, distribution de matériel sanitaire et activités économiques au Venezuela.
    • Campagne de sensibilisation du public et distribution de matériel d’hygiène pour éviter la contamination et réduire le risque de violence domestique au Zimbabwe.

    « Dans la plupart des cas, les membres des paroisses avaient déjà des liens forts avec leurs voisins les plus vulnérables. En donnant de la nourriture et du matériel, ils renforcent encore plus ce lien et rendent visible le message d’amour de Jésus en se montrant solidaires en période de besoin et de manque. »  Henk Stenvers, secrétaire de la Commission Diacres.  

    La perte d’emploi et le manque de nourriture touchent également les membres des églises. « L’aide provenant du Fonds de Partage de l’Église Mondiale permet aux responsables d’église et à leurs paroisses de tendre la main à leurs membres et à leurs prochains dans ce moment de crises multiples : pandémie, ralentissement économique, catastrophes environnementales, » explique la présidente de la Commission Paix, Joji Pantoja. 

    Les bénéficiaires du premier Fonds de solidarité COVID-19 du Fonds de Partage de l’Église Mondiale sont :

    • Brazil: Associação Menonita de Ação Integral (GASN membre)
    • Ethiopia: Meserete Kristos Church
    • Honduras: Iglesia Evangélica Menonita Hondureña
    • India: Bharatiya Jukta Christa Prachar (BJCPM)
    • India: Bhartiya General Conference Mennonite Church (BGCMC)
    • India: Bihar Brethren in Christ Church
    • India: Bihar Mennonite Mandli (BMM)
    • India: Gilgal Mission Trust
    • Indonesia: GITJ (Gereja Injili de Tanah Jawa)
    • Nigeria: Nigeria Mennonite Church
    • Sierra Leone: Christ Salvation Mennonite Church (avec Africa Inter-Mennonite Mission and Eglise Evangelique Mennonite du Burkina Faso)
    • Uganda: Mennonite Church of Uganda
    • Venezuela: Casa de Restauración y Vida de Shalom
    • Venezuela: Iglesia Menonita
    • Zimbabwe: Brethren in Christ Church

    Le Fonds de solidarité COVID-19 de la CMM

    La Conférence Mennonite Mondiale a créé le groupe de travail COVID-19 avec le soutien de 10 organisations internationales anabaptistes pour répondre aux besoins causés par la pandémie dans les pays du Sud.

    La Commission Diacre de la CMM dirige le groupe de travail composé de délégués du monde entier. Ensemble, ils déterminent les critères de suivi des projets et organisent les réponses aux propositions reçues. Cette action inter-organisationnelle permet de maximiser la capacité des différentes organisations, de s’appuyer sur les réseaux existants et d’atténuer la concurrence pour obtenir des financements alors qu’ils sont limités.  

    Cliquez ici pour faire un don en soutien à cette action

     

    Cliquez ici pour en savoir plus sur le fonds de solidarité COVID-19 de la CMM.

    Lire la suite: 16 Julliet 2020

    Lira la suite: 31 Julliet 2020

  • Humilité

    Dieu de toute la Terre –

     

    Fais-nous sortir, dehors, dans tes lieux saints.

    Amène-nous au-delà de nos murs,

    là où nous pouvons voir nos voisins,

    dehors, au-delà de nos potagers regorgeant de tomates mûres et de pastèques prêtes à éclater.

    Dehors, là où les fleurs ont éclos en pétales jaunes et roses et

    où le vent les fait danser.

    Dehors, de la terre dont nous venons,

    là où les mots nous manquent pour décrire

    ce que nous voyons et

    où nous ne pouvons que dire combien nous sommes petits.

    Là – dehors – baisse-toi.

    Fais de la boue avec ta salive ; étale-la sur tes yeux.

     

    Et lorsque l’argile sèche et se fissure,

    et que nous tournons nos visages vers ton vaste monde,

    que nous puissions y voir la grâce et non le désespoir

    et une récolte si abondante qu’elle nous bouleverse.

     

    Jennifer Schrock est l’auteure de cette prière, inspirée par un culte en plein-air à l’église de Berkey Avenue Mennonite Fellowship, Goshen, Indiana, USA. Jennifer Schrock est membre du Groupe de travail pour la protection de la Création de la CMM

    Les chrétiens du monde entier s’unissent en esprit pour prendre soin de la création. La célébration du #TempsdelaCréation aura lieu du 1er septembre au 4 octobre 2020.


    Prieres de Temps de la Création

     

    Questionnaire sur le Groupe de travail de la CMM pour la protection de la création

    Nous voulons votre avis !

    Le groupe de travail pour la protection de la création vous demande de répondre à ce questionnaire sur la protection de la création car nous avons besoin de votre avis ! Le groupe de travail vient de commencer et nous considérons qu’il est important de vous écouter, vous, les paroisses membres de la Conférence Mennonite Mondiale, à propos de sujets comme la protection de la création et le changement climatique, entre autres. Votre opinion est essentielle pour que nous puissions établir un projet de protection de la création qui inclut les sujets que les églises considèrent prioritaires. Il nous est également utile de savoir quel genre de ressources les églises aimeraient recevoir sur des sujets comme le changement climatique ou d’autres formes de dégradation de l’environnement qui touchent nos églises.

    Merci de prendre 15 minutes, seul ou avec d’autres membres de votre paroisse, pour répondre à ce questionnaire. 

    Votre avis est précieux ; merci pour votre participation !

  • Report de l’Assemblée, prolongement des mandats, décisions financières

    « Comme les Israélites dans le désert (livre des Nombres), nous cheminons ensemble et nous faisons confiance au secours et à la présence quotidienne de Dieu », a dit J. Nelson Kraybill, président de la CMM, lors de l’ouverture de la deuxième série de réunions en ligne du Comité Exécutif.

    Le Comité exécutif de la CMM s’est réuni virtuellement une deuxième fois en 2020 (18–19 août) malgré l’annulation des réunions physiques et le report des célébrations de Renouveau 2027 en Colombie Britannique (Canada).

    La pandémie mondiale fait prendre des tournants inattendus dans le parcours de la Conférence Mennonite Mondiale. Compte tenu de la recommandation du Comité Consultatif du pays hôte, le Comité Exécutif a décidé de reporter en 2022 l’Assemblée Mondiale prévue en Indonésie. Le moment et le lieu resteront les mêmes.

    Retarder cet événement et les réunions annexes implique un changement quant aux termes des mandats des membres du Conseil Général, du Comité Exécutif et des responsables de la CMM, y compris de son président. Le Comité Exécutif a approuvé par consensus la proposition de prolonger ces mandats d’un an, jusqu’à la nouvelle date de l’Assemblée. Cette proposition est transmise aux membres du Conseil Général par courriel pour approbation finale.

    Sur le plan financier, à ce stade les dons s’alignent sur les années précédentes, rapporte le responsable des opérations, Len Rempel. Les dépenses sont inférieures au budget en raison de la réduction des déplacements ; cependant, les contributions des unions d’églises membres au Fonds de Partage arrivent plus lentement que prévu.

    « Certaines régions du monde sont entrées en récession en raison de la pandémie. Cela peut avoir un impact sur les dons des individus ainsi que sur la capacité des églises membres à honorer leurs engagements plus tard dans l’année », précise Len Rempel.

    Le Comité Exécutif a également approuvé les modifications apportées aux comptes du Fonds de Partage de l’Église Mondiale : le nouveau Groupe de Travail pour la Protection de la Création aura la responsabilité de l’utilisation du fonds de compensation carbone initialement collecté sous les auspices du Fonds de Partage de l’Église Mondiale. Les frais de gestion habituels ne s’appliqueront pas au fonds de réponse COVID-19, de sorte que tous les dons seront directement utilisés pour répondre aux besoins en nourriture, en articles d’hygiène et pour l’éducation dans le domaine de la santé dans les pays du Sud.

    Une proposition visant à changer le nom de la Conférence Mennonite Mondiale afin qu’elle représente mieux tous ses membres anabaptistes et sa fonction en tant que communion mondiale (pas simplement un événement périodique), est toujours en débat.

    « Nous avons un objectif et c’est le Royaume de Dieu. Parfois, c’est facile, avec l’aide de bons amis. Parfois, on se perd et on se sent seul. Mais nous continuons. Par la foi », dit Wieteke van der Molen, membre du Comité Exécutif pour l’Europe.

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

    Davantage de détails sur les réunions du Comité Exécutif en ligne d’avril 2020

    Davantage de détails sur le report de l’Assemblée

    Davantage de détails sur le Groupe de Travail pour la Protection de la Création

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.


    Le point sur la région du Mékong

    Louons Dieu pour le travail accompli dans la région du Mékong en Asie du Sud-Est. La mission Khmu, la conférence membre de l’ICOMB dans la région, a participé à des événements de sensibilisation.

    Les autorités de la région assouplissent les restrictions habituelles autour de Noël, ce qui permet de célébrer Noël et de mener des actions de sensibilisation pendant cette période. Ê Noël dernier, elles ont organisé des activités de sensibilisation et plus de 1900 personnes ont accepté le Christ, et au moins 8 nouvelles églises de maison ont été créées. Ils ont poursuivi ce travail toute l’année.

    La pandémie a offert une occasion unique au leader PK de prendre le temps de se rendre dans les villages de la région et de soutenir les nouvelles églises par des prédications et des enseignements. Ils ont reçu de nombreux baptêmes et sont très encouragés par le fait que l’œuvre de Dieu continue même en cas de pandémie.

    —Mise à jour de la prière

  • La Conférence Mennonite Mondiale (CMM) a décidé de reporter l’Assemblée mondiale au 5-10 juillet 2022.

    Le Comité exécutif, en étroite concertation avec le Comité consultatif national du pays d’accueil de l’événement, l’Indonésie, a décidé de ne pas maintenir le rassemblement à la date prévue, en 2021.

    « La pandémie de COVID-19 continue de se propager, affectant des centaines de milliers de personnes tous les jours. Les restrictions de rassemblement de grands groupes sont toujours en vigueur et les voyages sont déconseillés. Ces restrictions vont rester d’actualité pendant encore plusieurs mois. La probabilité de pouvoir réunir la famille mondiale sans risque, autour du culte, du service et de l’apprentissage en 2021, semble faible. Pour permettre à l’équipe de la CMM et aux participants de se préparer convenablement à cet événement, nous avons choisi de le reporter à 2022. » Déclaration du président de la CMM, J. Nelson Kraybill.

    « Les églises mennonites indonésiennes restent fidèles à leur engagement d’accueillir l’Assemblée réunie en Indonésie. Continuez de prier pour que le monde guérisse et pour l’Assemblée, » déclare le Revérand Paulus Widjaja, président du Conseil consultatif national.

    « Le lieu de l’Assemblée reste inchangé. Le rassemblement aura lieu comme prévu à Semarang, dans le Saint stade, au début du mois de juillet – mais en 2022. De la même manière, le Sommet Mondial de la Jeunesse est maintenu à Salatiga, mais il aura lieu du 1 au 4 juillet 2022, » explique la responsable des événements internationaux, Liesa Unger.

    Elle ajoute : « L’année 2022 va vite arriver. Continuez de consulter le site internet de la CMM et les réseaux sociaux pour rester informés en attendant de participer à l’Assemblée réunie. Nous nous réjouissons de vivre le Psaume 133, de gouter comme il est bon et agréable pour des frères (et des sœurs) d’être ensemble ! » 

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

     

    Cliquez ici pour plus d’information sur l’Assemblée

     

  • La pandémie de COVID-19 est le moindre des soucis des habitants de l’île Sumba. Grâce à leur éloignement géographique, seule une dizaine de cas confirmés a été signalée sur l’île à la date du 4 août 2020. Cependant, cette communauté est touchée de plein fouet par l’impact économique des mesures de confinement liées au coronavirus.

    Les membres des cinq églises issues de Gereja Kristen Muria Indonesia (GKMI) Ekklesia (Bali) implantées sur l’île, sont, pour la plupart, producteurs de maïs et d’algues ou tisseurs traditionnels. Tous ont vu leurs revenus diminuer. Leurs récoltes ne sont pas entièrement liquidées sur les marchés et le marché du tissage a complétement disparu avec l’arrêt du tourisme.

    « Avant la COVID-19, les habitants de l’île étaient déjà confrontés à des phénomènes inédits. Le réchauffement climatique a pour conséquence une diminution des récoltes d’algues et les longues sécheresses sont de plus en plus problématiques. Ces populations ont également un accès limité à l’eau potable et à l’éducation. » explique Agus Mayanto, modérateur du synode GKMI.

    Le Fonds de Solidarité COVID-19 du Fonds de Partage de l’Église Mondiale a permis à la GKMI de distribuer des paniers de denrées alimentaires contenant du riz, des nouilles, des céréales et d’autres produits à une centaine de familles membres de leurs paroisses. La première distribution de paniers devrait avoir lieu la semaine du 9 août 2020 et deux autres sont prévues à des intervalles de deux à quatre semaines selon le retour des bénéficiaires lors de la première distribution.

    Selon Agus Mayanto, « ces paniers alimentaires sont la première étape de ce que nous espérons voir devenir un ministère transformateur sur l’île de Sumba. Nous voulons aussi agir pour l’accès à l’eau propre, à l’éducation et au développement économique. C’est une région très pauvre et aucune autre organisation non-gouvernementale n’y apporte de l’aide. »

    Le Fonds de solidarité COVID-19 de la CMM

    La Conférence Mennonite Mondiale a créé le groupe de travail COVID-19 avec le soutien de 10 organisations internationales anabaptistes pour répondre aux besoins causés par la pandémie dans les pays du Sud.

    La Commission Diacre de la CMM dirige le groupe de travail composé de délégués du monde entier. Ensemble, ils déterminent les critères de suivi des projets et organisent les réponses aux propositions reçues. Cette action inter-organisationnelle permet de maximiser la capacité des différentes organisations, de s’appuyer sur les réseaux existants et d’atténuer la concurrence pour obtenir des financements alors qu’ils sont limités.

    Cliquez ici pour faire un don en soutien à cette action

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    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale