La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.
L’Église en Inde : plus de 100 ans de ministère
L’Église des frères mennonites en Inde (MBCI) est l’une des plus anciennes conférences FM, avec plus de 100 ans d’histoire. C’est également l’une des plus grandes conférences avec plus de 200 000 membres dans environ 1 000 églises.
Il s’agit d’un groupe d’églises axées sur la mission. Les églises parrainent des activités de mission, des efforts d’implantation d’églises, et s’efforcent d’atteindre les villages voisins et même des personnes d’autres régions et d’autres groupes linguistiques. Il est passionnant de voir un cœur pour l’évangélisation dans les églises du FM de l’Inde. Les églises soutiennent également l’éducation – séminaire, collège et autres écoles.
Nous louons Dieu pour la fidélité des saints en Inde, qui accomplissent son travail.
MBCI : Conflits et défis
Cependant, des conflits et des défis importants ont affecté le potentiel de la conférence pendant un certain nombre d’années. Un certain nombre de dirigeants n’ont pas été de bons bergers du peuple indien. Lors de la visite de Rudi et Emerson Cardoso (président de l’ICOMB) en février 2020, les églises ont demandé aux dirigeants de l’ICOMB de les aider à résoudre les conflits avec les principaux dirigeants et à trouver un moyen de rétablir la confiance et la bonne gestion de la conférence. Les questions sont complexes, les blessures sont profondes, et les dirigeants de l’ICOMB ont su discerner la meilleure façon de soutenir Inde en ces temps critiques.
En août 2020, l’exécutif de l’ICOMB, avec le soutien total des délégués de l’ICOMB, a envoyé une lettre au conseil d’administration et au président du MBCI, les exhortant à se retirer de la direction, et à permettre une nouvelle sélection de la direction, conformément à la constitution du MBCI. Après avoir accordé un délai de réponse, l’ICOMB a diffusé la lettre à toutes les églises et dirigeants du MBCI. L’ICOMB a ensuite lancé un appel pour 15 jours de prière pour l’Inde, qui s’est conclu par un service de prière mondial le 2 octobre 2020 via Zoom.
La prière et la voie à suivre
Pendant les 15 jours de prière, nous avons remercié Dieu pour sa fidélité en Inde, pour l’implantation d’églises, le travail missionnaire, les écoles et le travail médical tout au long de la longue histoire de la MBCI. Nous avons crié à Dieu pour la guérison, l’humilité, la sagesse. Nous avons prié pour que Dieu résolve les conflits profonds, les procès et le retrait de tous les procès personnels.
Pendant notre service de prière mondial, Rudi a parlé sur Colossiens 1/16-17 et 2 Chroniques 7/14. Nous avons entendu un témoignage de l’Angola, et l’ICOMB et les dirigeants mondiaux ont prié pour l’Inde, y compris César García de la Conférence Mennonite Mondiale. Nous avons écouté un chant de louange en anglais et en télugu, et nous avons eu deux temps de prière en groupe où chaque personne priait en même temps dans la langue de son cœur. Plus de 100 personnes ont participé à l’appel, et nous sommes convaincus que la prière commune est une bonne base pour aller de l’avant.
Merci de continuer à élever la MBCI dans la prière pendant cette période de transition qui pose de sérieux défis et offre de grandes opportunités. Priez pour des changements importants de leadership et de structure, pour que les blessures soient guéries, pour que les relations soient restaurées, pour que la confiance soit retrouvée et qu’un nouvel espoir soit éveillé. Prions pour une conférence sur l’Inde saine et entière.
Que Dieu bénisse la MBCI et continue à diriger et à guider nos frères et sœurs en Inde.
—Mise à jour de la prière
Se rendre vulnérable
Il y a un moment où tout change pour les étudiants qui suivent le cours Mission et Œcuménisme à l’Université Vrije d’Amsterdam (Pays-Bas). La composition du groupe qui assiste à ce cours obligatoire est assez variée; la plupart représentent les nuances de la tradition réformée : certains (surtout les jeunes hommes) se considèrent comme ‘conservateurs’ ou biblistes, certains (surtout les femmes) comme ‘libéraux’. Il y a des baptistes (‘évangéliques’), des mennonites (vus comme les plus libéraux), des pentecôtistes et des étudiants sans affiliation religieuse clairement définie.
La plupart des étudiants sont plutôt sceptiques quant à l’œcuménisme. Certains ne croient pas qu’il soit nécessaire de réfléchir aux relations avec les autres chrétiens. D’autres estiment que les relations entre chrétiens ne sont pas pertinentes dans le contexte des rencontres interreligieuses et de la laïcité poussée à l’extrême.
Jeter les bases
Lors des premiers cours, ma collègue réformée, Heleen Zorgdrager, et moi demandons aux étudiants d’étudier des textes bibliques concernant l’unité de l’Église, comme Jean 17 ou Éphésiens 4.
En réfléchissant à l’ecclésiologie (la nature de l’Église), nous découvrons que dans chaque tradition ‘être un’ est une caractéristique essentielle de l’Église.
Devenir réceptif aux autres est très différent d’essayer de les convaincre que ma façon de voir est non seulement légitime, mais supérieure.
Nous étudions aussi l’histoire du mouvement œcuménique.
Jusque-là, la plupart des étudiants préfèrent rester dans leur zone de confort. Ils ont appris à ‘tolérer’ les autres, mais je sens qu’ils conservent leurs stéréotypes les uns sur les autres (et sur leur professeur mennonite).
Aucun d’entre eux ne remet vraiment en question ce qu’il a cru jusqu’à présent. Je les encourage à exprimer leur propre identité et à valoriser ce qu’ils ont appris de leurs systèmes de croyances et de leurs expériences personnelles dans l’Église.
Devenir réceptif
Vient ensuite un moment où tout change.
Cela se produit généralement lorsque j’introduis le concept d’’œcuménisme réceptif’. Plutôt que de demander :’Que doivent apprendre les autres de ma propre tradition ?’, les questions cruciales sont : ‘Quelles sont les faiblesses que j’expérimente dans ma propre communauté ?’ Et ‘Y a-t-il des ‘dons’ dans les autres traditions qui pourraient m’aider à surmonter ces faiblesses ?’ Paul Murray, qui a développé cette approche au Durham Center for Catholic Studies, affirme que l’hypothèse est que « si chacun se posait cette question sérieusement et agissait en conséquence, cela conduirait à approfondir nos identités respectives authentiques et à développer des relations plus intimes. »
Bien sûr, au début, les étudiants manifestent une certaine réticence. Ils sont alors répartis en groupes de trois ou quatre, d’horizons différents. Ces groupes constituent un espace sécurisé pour parler des problèmes, des difficultés, des défis – et même des souffrances – qu’ils connaissent dans leur propre communauté.
Partager la vulnérabilité
Quand ils retournent dans le grand groupe, tout semble différent. Les étudiants rapportent, parfois les larmes aux yeux, des expériences dont ils n’auraient jamais pensé pouvoir parler avec qui que ce soit, surtout pas avec des personnes ne faisant pas partie de leur propre cercle.
Les autres étudiants écoutent avec sensibilité. L’arrogance et l’ignorance des cours précédents ont disparu.
Ils ont alors des relations mutuelles, et la confiance se développe progressivement. Ce n’est plus la tolérance au sens de l’indifférence, mais un réel intérêt pour l’autre et une recherche honnête et commune de sagesse biblique et de réflexion théologique qui répond aux défis rapportés.
Les étudiants commencent à demander : Comment faites-vous cela dans votre communauté ? Pour quelles raisons ? Pourquoi ne puis-je pas faire ou croire cela dans ma propre église ? Ou bien le pourrais-je ?
Désormais, la salle de classe devient un véritable espace œcuménique, une image de la ‘maison unique de Dieu’ dans toute sa diversité. Nous sommes devenus des croyants qui cherchent à renforcer mutuellement leur foi en partageant leurs doutes en présence les uns des autres. Pouvons-nous recevoir ensemble ce qui vient de Dieu ?
Recevoir les dons
Pour moi, c’est toujours un miracle de voir comment l’esprit change, avec quelle gentillesse les étudiants se conduisent les uns envers les autres, combien ils font preuve de délicatesse lorsqu’ils pointent les forces de la tradition de l’autre.
Ayant été engagé dans des dialogues et des institutions œcuméniques officiels pendant des décennies, je me suis rendu compte que devenir réceptif aux autres est très différent d’essayer de les convaincre que ma façon de voir est, non seulement légitime mais, supérieure. Ê moins que je ne me rende vulnérable – confiant qu’il / elle ne détruira pas ma foi, mais peut accompagner sa croissance – je ne pourrai pas recevoir les dons d’une Église mondiale qui célèbre la diversité réconciliée comme une bénédiction de Dieu.
D’ailleurs, cette approche ne reflète-elle pas exactement la sagesse de l’Église de Paix, qui enseigne la non-violence comme une des caractéristiques essentielles de l’Église du Christ ? Accueillir dans un esprit de non-violence une autre opinion, culture, mentalité ou tradition rend ma propre foi vulnérable. Comme notre propre histoire nous l’a montré, cela demande beaucoup de courage et une profonde confiance en l’Esprit de Dieu pour nous guider.
Je suis fier de mes élèves pour leur confiance ! Et j’apprends beaucoup d’eux.
Fernando Enns est membre et vice-président de l’Arbeitsgemeinschaft Mennonitischer Gemeinden en Allemagne. Professeur à la Vrije Universiteit (Pays-Bas) et à l’Université de Hambourg (Allemagne). Il a participé aux dialogues trilatéraux de la CMM avec la Fédération luthérienne mondiale et le Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens, il est membre du Comité central du Conseil œcuménique des Églises.
Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’avril 2020 de Courier/Correo/Courrier.
« Fidélité et Vérité se sont rencontrée… La Justice marche devant lui » (Psaume 85/11,14)
Les membres de l’église Iglesia Cristiana Menonita de Colombia croient en cette version de la justice et de la réconciliation même lorsque c’est difficile. Le 27 juillet 2020, dans la région de San Rafael, en Colombie, Carlos Sanchez de l’église mennonite colombienne (IMCOL) a facilité une rencontre entre cinq habitants survivants des violences et des persécutions de la guerre et huit ex-combattants FARC signataires des accords de paix de 2017. La présidente de IMCOL, Yalile Caballero, le pasteur mennonite Pedro Stucky et le directeur mennonite de Sembrandopaz, Ricardo Esquivia ont tous exprimé leur soutien envers cette initiative.
Cette rencontre a non seulement été l’occasion pour ces groupes de s’écouter mutuellement, mais elle a également conduit à la signature d’un document déclarant leur attachement à la vérité et à la réconciliation.
D’après Carlos Sanchez, « les deux camps étaient disposés à écouter ».
En montrant des coupures de journaux, les survivants ont raconté leurs histoires. L’une d’entre eux a perdu son père dans « le massacre du camion-benne de EPM » dans la zone rurale de Tesorito. Pour un autre, ce sont ses droits fondamentaux qui ont été violés par la présence de paramilitaires et de guérilleros dans son village et sa liberté de mouvement restreinte. Un autre encore a vu des membres de sa famille disparaître.
Les survivants ont dit qu’ils craignaient que la violence ne resurgisse à San Rafael. La municipalité de San Rafael est composée de 54 villages ruraux d’une population totale de 17 000 personnes. Il y a trois centrales électriques, des mines, des cultures de café et de canne à sucre. Ces richesses en font un territoire vulnérable à de futures actes violents à cause des disputes pour l’extraction des ressources et de la répartition inégale des bénéfices économiques.
Ils veulent changer cela : emplois pour les jeunes, recherche des personnes disparues et dignité pour les familles de ceux qui ont été assassinés. Ils ont demandé aux signataires : Que pouvons-nous faire ? Comment pouvons-nous aider ?
Après avoir écouté les survivants, les anciens membres des FARC ont réitéré leur volonté d’apporter des clarifications et de faire la lumière sur les actes violents signalés par les survivants.
Ensemble, les survivants et les anciens combattants de la guérilla ont réfléchi aux prochaines étapes.
Parmi leurs idées :
Organiser des rencontres similaires avec les organisations de victimes,
Mettre en place des activités pour raconter la vérité et reconstruire la mémoire historique,
Promouvoir une plus grande connaissance et l’adoption des accords de paix,
Organiser des forums publics pour le pardon, l’espoir, la vérité et la réconciliation (avec des représentants de l’armée et de l’entreprise d’électricité et de service)
Mener des recherches pour localiser les 253 personnes disparues aux mains des groupes armés,
Offrir des réparations aux victimes,
Encourager les enfants à construire la paix,
Utiliser les médias de communication.
La rencontre s’est terminée avec la mise en terre d’un plant de café, un symbole de l’identité et des valeurs de San Rafael avant que la violence n’y fasse irruption.
—Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale avec l’apport de Carlos Sanchez
Psaumes 19
« Tous les cieux proclament combien Dieu est glorieux, l’étendue céleste publie l’œuvre de ses mains. Un jour en informe un autre, une nuit à l’autre nuit en transmet la connaissance. Ce ne sont pas des paroles, ce ne sont pas des discours, ni des voix qu’on peut entendre. Cependant, leur voix parvient à toute la terre… »
God, when we look around us, we seek to find you.
The heavens declare your glory, the psalmist proclaims.
Yet in our changing world, it can be hard to see the stars through polluted skies, or glory in parched air and rainfall that never comes.
Give us eyes to glimpse heaven’s glory all around us in a fractured world.
May we remember:
That the same spirals of the Milky Way are part of our DNA
That the constellations of our communities that come together in love and care for all your creation is a way of displaying our knowledge of you.
That our patterns of coming and going, tending and nurturing, proclaim the work of your hands.
Give us your wisdom as we seek to honour and reflect your glory, in ourselves, in our communities, and in our world.
Amen
—Anna Vogt, directrice de MCC Ottawa, anciennement participante du programme SEED du MCC et collaboratrice de Justapaz en Colombie.
Les chrétiens du monde entier s’unissent en esprit pour prendre soin de la création. La célébration du #TempsdelaCréation aura lieu du 1er septembre au 4 octobre 2020.
Le réseau anabaptiste de santé agit contre la COVID-19
« Nous sommes liés les uns aux autres en tant que communauté, non seulement à cause de cette pandémie, mais aussi de par notre foi, » explique Rick Stiffney, membre du comité de pilotage du Réseau Anabaptiste Mondial de Santé.
Le Réseau Anabaptiste Mondial de Santé a organisé sa première réunion virtuelle le 16 septembre 2020. Une vingtaine de professionnels de la santé anabaptistes d’Asie, d’Afrique, d’Amérique du Nord et des Caraïbes ont participé.
Mères de Mathare
« Le changement est un processus : il faut donner à tous une chance de l’accueillir, » déclare Judith Siambe Opiyo, responsable du projet de l’église mennonite du Kenya – Centre for Peace and Nationhood (CPN) et facilitatrice de la réunion.
En mars, lorsque le gouvernement kenyan a annoncé le premier cas de COVID-19 du pays, tout a changé pour le programme de nutrition et de santé infantile de CPN dans les bidonvilles de Mathare, près de Nairobi.
Les activités des groupes de soutien ont cessé et CPN s’est tourné vers la prévention des contaminations.
CPN a installé 50 points de lavage de main à Mathare Village (environ un point pour 20 foyers) et a impliqué la communauté dans l’entretien et l’usage de ces installations.
Judith Siambe Opiyo raconte : « Les populations étaient réticentes (septiques de la gravité du virus), mais grâce au travail constant de CPN avec les habitants, ils ont fini par adopter les recommandations sanitaires ».
Jusqu’à présent, il y a peu de cas de morts de COVID-19 signalés à Mathare Village malgré le fait que l’isolation soit difficile à cause de la surpopulation et de la nécessité de sortir gagner sa vie au jour le jour sur le marché.
Les activités de soin maternel et infantile ont pu être maintenues grâce aux visites à domicile, les points de lavage de main devraient répondre aux besoins en hygiène de la population sur le long terme.
« Ces actions seront d’autant plus bénéfiques à long terme qu’elles lutteront également contre d’autres maladies évitables par lavage de main comme le choléra ou la diarrhée. »
Rosneka Mulalyah, de CPN, transmet la responsabilité de la station de lavage de main à Paul Karuiki et Mike Musyoki, des jeunes de la communauté 3B de Mathare, Kenya. Photo : fournie par CPN Kenya
Protéger les patients
D’après le docteur Luis C. Torrellas Ruíz, « l’hôpital doit prendre le taureau par les cornes ». Luis est spécialiste en médecine interne à Sistema de Salud Menonita (SSM – un réseau d’hôpitaux mennonites à Porto Rico) et membre du groupe de travail gouvernemental sur la COVID-19. « N’attendez pas à l’hôpital que les patients arrivent. Allez dans les villages pour informer et sensibiliser. »
Parce que Porto Rico présentait peu de cas au début, SSM a pu préparer son personnel et son organisation en s’équipant de matériel de protection et en formant ses équipes sur le virus. Jusqu’à présent, aucun membre du personnel, aucun formateur n’a été contaminé via l’hôpital.
« Tout le monde doit se protéger et adopter les gestes barrière, » affirme Luis Torrellas Ruíz.
Cette situation d’urgence sans fin est psychologiquement pesante pour les médecins et les infirmiers qui travaillent avec ce virus extrêmement contagieux et sans traitement réel. « Soyez patients. Dieu est à vos côtés, gardez espoir. »
Ê l’hôpital, le temps de prière quotidien est d’un grand réconfort et permet à SSM de remplir sa mission : « servir avec l’amour du Christ pour apporter à la communauté des soins de santé globaux et d’excellence dans un environnement chaleureux et libre de discrimination ».
La prochaine réunion virtuelle du GAHN aura lieu le 18 novembre 2020 avec le docteur Virgo Handojo qui parlera du rôle de la spiritualité dans la réponse à la COVID-19, le docteur Chiang-Liang Wu sur le ministère de l’hôpital chrétien mennonite de Hualien, à Taïwan et Paul Shetler Fast sur l’organisation des projets de santé du Comité Central Mennonite (MCC).
Pour le docteur Virgo Handojo, participant de la réunion, « la distance n’est plus un obstacle pour tisser des liens avec ceux qui partagent les mêmes valeurs et la même foi en répendant l’amour du Christ dans ce monde ».
Toi qui es Saint,
Notre monde est dépassé par notre cupidité qui nous pousse à vouloir plus que ce dont nous avons besoin.
Nous confessons être avides de consommation, obsédés par la victoire et prompts à mépriser et isoler les plus vulnérables d’entre nous.
Esprit qui renouvelle,
Aide ton Église à être ouverte, fidèle à l’enseignement de Jésus, à toutes les possibilités de la venue d’un nouveau lien de parenté entre humains, un royaume-famille de Dieu sur terre.
Aide-nous à changer nos habitudes pour plus de partage, de cohésion sociale et une cohabitation symbiotique entre les humains et le reste de la création.
Que nous puissions considérer la création comme un réseau cosmique d’êtres vivants
où toutes les créatures vivent en interdépendance.
Aide ton Église à conserver le lien harmonieux entre la Source de vie et toutes choses.
Dieu aimant,
Aide-nous à te considérer comme le Dieu de la relation.
Ouvre nos yeux au ministère de Jésus, ministère aimant et compatissant :
qui se lamente avec la pauvre planète que notre avidité a dévorée,
qui reste calme, sans se laisser distraire par un millier de choses inutiles,
pour que nous puissions voir que la terre, la mer, le ciel et toutes les créatures possèdent la capacité spirituelle de nous ramener à toi et à l’harmonie de la danse cosmique.
Dieu vivant,
Aide-nous à vivre dans un devenir dynamique,
ouverts à ce réseau de relations et à l’avenir.
Aide-nous à comprendre que nous ne pouvons pas vivre sans recevoir les dons des autres
et sans partager nos dons avec eux.
Comme le dit le militant bouddhiste thaïlandais Sulak Sivaraksa :
« Je suis, donc tu es ; tu es, donc je suis : nous inter-existons. »
Aide-nous à répondre oui à ton invitation,
à accepter notre ensemblitude dans la libre exubérance d’une amitié débordante
avec toi, avec ton esprit, avec notre prochain et avec le reste de la création.
Qu’il en soit ainsi.
—Nindyo Sasangko est professeur de théologie et doctorant à Fordham University, New York, États-Unis. Il est pasteur de l’église Mennonite d’Indonésie GKMI (Gereja Kristen Muria Indonesia). Il est aussi membre du Groupe de travail de la CMM pour la protection de la création.
Les chrétiens du monde entier s’unissent en esprit pour prendre soin de la création. La célébration du #TempsdelaCréation aura lieu du 1er septembre au 4 octobre 2020.
Le groupe de travail pour la protection de la création vous demande de répondre à ce questionnaire sur la protection de la création car nous avons besoin de votre avis ! Le groupe de travail vient de commencer et nous considérons qu’il est important de vous écouter, vous, les paroisses membres de la Conférence Mennonite Mondiale, à propos de sujets comme la protection de la création et le changement climatique, entre autres. Votre opinion est essentielle pour que nous puissions établir un projet de protection de la création qui inclut les sujets que les églises considèrent prioritaires. Il nous est également utile de savoir quel genre de ressources les églises aimeraient recevoir sur des sujets comme le changement climatique ou d’autres formes de dégradation de l’environnement qui touchent nos églises.
Merci de prendre 15 minutes, seul ou avec d’autres membres de votre paroisse, pour répondre à ce questionnaire.
Votre avis est précieux ; merci pour votre participation !
FR test test test
La Conférence Mennonite Mondiale et AMBS forgent un partenariat de «partage de dons»
Des mennonites à travers le monde aspirent à étudier la théologie anabaptiste, à former leur identité et à développer leur leadership. Mais étudier dans une université ou un séminaire anabaptiste n’est pas toujours possible pour les mennonites de bien des pays. Un nouveau partenariat est né pour répondre à ce besoin.
La Conférence Mennonite Mondiale (CMM) et le Séminaire Biblique Anabaptiste Mennonite (AMBS), à Elkhart, Indiana, ont conclu un accord ouvrant l’accès aux anabaptistes à travers le monde à des formations en théologie anabaptiste et à des formations pour responsables d’églises donnant droit à des crédits universitaire ou non. Les pasteurs et les responsables d’églises pourront suivre des cours d’études bibliques et de théologiques, d’histoire de l’Église et de différents ministères depuis chez eux.
Le protocole d’entente entre la CMM et AMBS défini ce que César García, secrétaire général de la CMM (de Bogotá, Colombie), décrit comme étant une réponse à l’appel, lancé en 2003, à « partager nos dons » entre églises membres de la CMM. AMBS appartient à Mennonite Church Canada et Mennonite Church USA, qui sont deux des 107 unions d’églises membres de la CMM. La CMM, fondée en 1925, est « une communion d’églises anabaptistes liées les unes aux autres dans une communauté de foi à travers le monde pour vivre la communion fraternelle, le culte, le service, et le témoignage ».
Pour César García, « cette relation avec le séminaire est un don que nous recevons de la part de l’église mennonite du Canada et de l’église mennonite des États-Unis en soutien aux églises anabaptistes dans le monde ».
Une croissance rapide créé un besoin en responsables formés
César García
Même si, dans l’ensemble, le nombre de membres est à la baisse dans les églises mennonites des États-Unis et du Canada, beaucoup d’églises anabaptistes-mennonites dans les pays du Sud connaissent une croissance rapide. Cette croissance créé un besoin en responsables solidement ancrés dans la foi anabaptiste et la théologie.
« Plus d’un demi-siècle plus tard, de nombreuses églises issues de l’œuvre mennonite ne savent pas qui sont les mennonites et quelles sont leurs particularités au sein de la famille chrétienne, » écrit Siaka Traoré, responsable de l’église mennonite du Burkina Faso, dans Anabaptist Songs in African Hearts, un ouvrage sur l’Histoire mondiale des mennonites, publié en anglais. Selon César García, l’urgence de ce besoin augmente au fur et à mesure que la famille anabaptiste s’élargie à travers le monde.
« Maintenant que la plupart de nos églises membres se trouvent dans les pays du Sud, il faut impérativement envisager la théologie à travers le prisme anabaptiste de chaque contexte, » déclare César García. Il précise que les formations en discipulat ainsi que des formations pour responsables de ministères plus spécialisés seront particulièrement bien accueillies.
César García fait remarquer que les prédicateurs évangéliques populaires les plus fondamentalistes et charismatiques utilisent des plateformes en ligne pour influencer le développement théologique de bien des paroisses de la CMM à travers le monde.
« Lorsque vous n’avez pas une identité anabaptiste prononcée, il est facile d’intégrer l’influence de ces théologies sans pour autant entrer dans un véritable dialogue avec elles. S’en trouvent affectées la façon dont nous prenons des décisions dans notre communion mondiale, la façon dont nous réfléchissons à la structure de notre église mondiale et comment nous exerçons nos responsabilités dans nos églises. Nous voulons aider les églises à entamer un dialogue et un processus de discernement plutôt que de suivre aveuglement d’autres traditions. »
Mettre nos dons en commun pour édifier l’Église
Les responsables de AMBS ont cherché à rendre les programmes de formation anabaptistes plus accessibles aux responsables d’églises partout dans le monde, dans leurs différents contextes. En 2017-2018, l’ancienne présidente de AMBS, Sara Wenger Shenk, avait déjà mené une initiative pour offrir des cours de séminaire et des programmes diplômants à un plus grand nombre d’étudiants en leurs permettant de participer à distance.
Le dialogue entamé entre César García et Sara Wenger Shenk – poursuivit par le président entrant David Boshart – sur l’affermissement de l’identité anabaptiste dans la communion mondiale a abouti à une réunion en janvier 2020 pour formaliser ce nouveau partenariat. Le protocole d’accord commun a été approuvé en mars et en avril par les responsables de Mennonite Education Agency et les directeurs exécutifs de Mennonite Church Canada, les responsables de la Commission Foi et Vie et les membres du Comité Exécutif de la CMM ainsi que par le conseil d’administration de AMBS.
Selon les « points de convergence » énoncés dans le protocole d’accord, la CMM et AMBS ont tous deux pour mission la fortification de la vie et du ministère des églises qu’ils servent et la cultivation de leur riche héritage anabaptiste. Ce partenariat est pour eux une façon de mettre en commun leurs dons pour, ensemble, édifier l’Église et ses ministères.
La CMM apporte plusieurs dons à ce partenariat : un réseau étendu de relations et de contacts internationaux, des moyens de communication et une structure hiérarchique. Les responsables de la CMM participeront à la recherche de professeurs venant du monde entier pouvant apporter une perspective mondiale en tant qu’enseignants ponctuels à AMBS. Ils feront également la promotion de l’offre de formation auprès des églises membres.
AMBS apporte plus de 70 ans d’expérience en formation de responsables d’églises en théologie anabaptiste, dont ont bénéficié de nombreux étudiants internationaux. Depuis le lancement, en 2013, du master de théologie « Connect » pouvant être suivit à distance, les enseignants ont acquis plus d’expérience en enseignement en ligne. Le corps enseignant et l’équipe administrative du séminaire travaillent à l’élaboration de programmes d’études et d’un corpus de ressources toujours plus adaptés aux différents contextes à travers le monde.
Pour David Boshart, ce partenariat devrait enrichir encore d’avantage la qualité de l’enseignement à AMBS : « Nos professeurs seront en contact avec des milieux où l’église grandit si vite qu’elle dépasse ses propres moyens en développement de responsables. Pouvoir travailler avec les églises de ces contextes et avec leurs responsables améliorera leur enseignement car cela élargira leurs horizons et leur donnera une meilleure compréhension de la vitalité et de la résilience de la communauté anabaptiste mondiale, en particulier celle des pays du Sud. »
Synergies
David Boshart
En 2019, lorsque AMBS a commencé à élaborer un programme de master entièrement virtuel –Master en Théologie et Anabaptisme Mondial, équivalent à 46 crédits horaires – une collaboration s’est mise en place avec Meserete Kristos College (MKC) en Éthiopie, une église appartenant à Meserete Kristos Church, une union d’églises membre de la CMM. En 2019–20, neufs étudiants de MKC Éthiopie, ont commencé à étudier une version groupée de ce programme qui allie des cours en ligne et des stages présentiels impartis sur le campus de MKC par des professeurs de AMBS.
En 2019, le programme du séminaire intitulé Journey (périple) s’est ouvert à un groupe d’étudiants d’Asie du Sud Est. Cette formation à distance, sur deux ans et demi, prépare les responsables d’églises qui n’ont pas de diplômes formels et les prédicateurs la√Øcs à exercer un ministère.
Même si ces programmes sont toujours ouverts aux participants des églises membres de la CMM, David Boshart rappelle que les nouvelles options de formations rendues possibles par le partenariat CMM-AMBS pourraient prendre des formes variées. La mission internationale et les formateurs ont insisté sur le fait que les options devaient « rester aussi ouvertes que possible ».
Des dons pour l’édification mutuelle
César García et David Boshart ont tous deux placé beaucoup d’espoir dans ce partage de dons pour l’édification mutuelle.
« Ces opportunités de formation vont équiper nos responsables dans l’Église mondiale d’une plus grande connaissance de la tradition à laquelle ils appartiennent et d’outils pour enrichir les autres dénominations de nos spécificités tout en recevant également des autres. » César García
David Boshart renchérit : « Je crois que c’est forcément positif pour l’unité et le sentiment d’identité anabaptiste de notre communion mondiale car AMBS sera en contact avec des établissements de formation partout dans le monde pour réfléchir ensemble à ce que signifie être anabaptiste dans ce monde, aujourd’hui. »
‚ÄîCommuniqué commun du Séminaire Biblique Anabaptiste Mennonite et de la Conférence Mennonite Mondiale, rédigé par John David Thacker, Annette Brill Bergstresser (AMBS) et Karla Braun (CMM)
Le prix Menno Simons de la prédication a été créé en 2008 par Annelie Kümpers-Greve (Dr h.c. ; 1946-2017), anciennement membre de la paroisse mennonite de Hambourg-Altona, en Allemagne. Le prix est né de son attachement profond à la Parole énoncée. Chaque année, le Centre de Théologie Ecclésiale de Paix, au sein de l’université de Hambourg, en Allemagne, en collaboration avec la paroisse de Hambourg-Altona, attribut un prix de 2 000 ‚Ǩ à un discours sur la paix.
« Le prix Menno Simons, récompense et honnore les prédications qui explorent le témoignage biblique à travers le prisme de la tradition anabaptiste-mennonite, qui diffusent la perspective des églises de paix dans des contextes œcuméniques plus larges, qui communiquent efficacement, de manière à convaincre et à affermir la spiritualité des auditeurs, » explique Fernando Enns, professeur émérite au Centre.
La moitié de la somme est offerte au prédicateur ; la deuxième moitié est remise à la paroisse du prédicateur pour encourager l’étude avancée de la Bible au sein de la paroisse.
Les propositions de sermons pour le prix 2021 seront acceptées jusqu’au 1er décembre 2020. Les pasteurs et prédicateurs-trices laïcs du monde entier peuvent soumettre leurs textes en allemand, anglais néerlandais, français ou espagnol. Le sermon doit avoir été prêché avant sa soumission.
Pour Andrea Schneider, louer Dieu le Créateur et préserver la création divine sont des éléments importants de l’appel, pour les chrétiens, à être le sel de la terre. Cette responsable de la radiodiffusion pour l’Association des Églises Évangéliques Libres d’Allemagne (VEF) a reçu le prix 2020 pour sa prédication sur Matthieu 5/13.
Vous pourrez écouter la prédication lauréate lors du culte du 1er novembre 2020 à l’église mennonite de Hambourg-Altona. La cérémonie publique de remise de prix aura lieu immédiatement après le culte.
Selon Markus Hentschel, pasteur de l’église hôte, « prêcher, ce n’est pas simplement informer, mais c’est le début d’un processus de transformation ». Un sermon sur la paix éclaire les conflits sociaux ou politiques actuels à la lumière de la paix de Dieu et de la capacité à agir de l’église.
« C’est également l’occasion d’écouter une voix venant d’une autre paroisse, ce qui nous rappelle que la paix, c’est aussi être en lien les uns avec les autres, » ajoute Hentschel.
La prédication de 2012, apportée par Lydia Penner, expatriée canadienne aux Pays-Bas, continue de l’inspirer. « Le grand rêve de paix… ne se réalise pas par la politique du pouvoir ou par la violence, mais il émerge d’actions individuelles en apparence insignifiantes. »
Le comité de sélection est composé de Fernando Enns, Hans-Martin Gutmann, Lukas Amstutz, Christina Duhoux, Birgit Foth, Christiane Karrer, Heinrich Wiens.
Précédant lauréats
2024 Riki Neufeld, pasteur de Evangelical Mennonite Congregation Schänzli in Muttenz (Switzerland) 2023 Joachim Lebrerecht, pasteur de Lydia-Congregation Herzogenrath, Protestant Church in the Rhineland (EKiR), Aachen, Germany 2022 Peter Stucky, pasteur de l’assemblée mennonite de Teusaquillo à Bogotá (Colombie) 2021 Daniel Kaiser, animateur de radio NDR 90.3, Hamburg (Allemagne) 2020 Andrea Schneider, Broadcasting Officer of the Association of Evangelical Free Churches (VEF) (Allegmagne) 2019 Dr. Jochen Wagner, président, Conseil des Églises, Rheinland-Pfalz et Saarland (Allemagne) 2018 Rainer W. Burkart, pasteur, église mennonite, Enkenbach et Neudorferhof (Allemagne) 2017 Betty Pries, Waterloo North Mennonite Church (Canada) 2016 Marie-Noëlle von der Recke, église Mennonite, Weierhof in der Pfalz (Allemagne) 2015 Dr. Pieter Post, pasteur, église Mennonite, Ijmond (Pays-bas) 2014 Carmen Rossol, pasteur, église Mennonite, Weierhof in der Pfalz (Allemagne) 2013 Andrea Lange, théologienne, église Mennonite, Mainz (Allemagne) 2012 Lydia Penner, pasteur, église Mennonite Den Haag (Pays-bas) 2011 Lukas Amstutz, théologien, Bienenberg (Suisse) 2010 Jürg Bräker, théologien, église Mennonite, Heidelberg-Bammental (Allemagne) 2009 Ernst Chrsitian Driedger, église Mennonite, Limburgerhof-Kohlhof (Allemagne)
La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.
ICOMB en bref : La famille mondiale dans une période difficile
De nombreux groupes d’appartenance et églises ne se rencontrent pas en face à face. Beaucoup essaient de se rencontrer via Zoom, WhatsApp ou d’autres plateformes virtuelles, pour au moins avoir quelques réunions et rester en contact. Les restrictions en matière de réunions ont un coût élevé et réduisent la discipline, le culte en tant qu’église, l’enseignement, les activités de mission/évangélisation, etc.
Ces restrictions ont un impact non seulement sur les églises locales, mais aussi sur les conférences. Les besoins des églises locales dépassent de loin les capacités d’aide des conférences nationales.
Les restrictions ont des implications encore plus importantes pour les églises et les conférences qui étaient en crise avant la pandémie. Faire face à ces défis au milieu de tant de nouveaux défis, a été écrasant dans certaines situations.
Dans tout cela, quel est le rôle de l’ICOMB ? En tant qu’organisation, l’ICOMB a un personnel très réduit, des ressources financières limitées et nous sommes actuellement limités physiquement par des restrictions de voyage. Cependant, nous avons de grandes possibilités de croissance et de connexion pendant cette période.
Lorsque Rudi a appelé Jacobo Piraza, le dirigeant du Panama, pour l’inviter à une réunion Zoom avec d’autres dirigeants, il n’avait jamais utilisé de plateforme de vidéoconférence virtuelle. Nous avons pensé qu’il faudrait le rattraper par la suite par un appel personnel. Cependant, Jacobo s’est rendu compte que sa fille utilisait Zoom pour l’université. Après quelques arrangements avec Rudi, elle a mis son ordinateur à disposition et a aidé son père jusqu’à ce que nous commencions la réunion. Depuis lors, il a participé à d’autres réunions avec des particuliers, avec d’autres dirigeants d’Amérique latine, et au-delà. Nous avons tous dû trouver de nouvelles façons de participer et de nous connecter.
Grâce à de nombreuses réunions, appels et courriels intentionnels de Zoom, nous avons travaillé à nous connecter plus souvent qu’auparavant. Ê cette fin, nous avons même mis en place notre tout premier service de Pentecôte en ligne ! Ce fut une bénédiction de réaliser une connexion par l’Esprit à la famille mondiale le dimanche de la Pentecôte. La chose la plus importante que nous avons essayé de communiquer à nos membres est : “Vous n’êtes pas seuls ! Il y a une famille locale et mondiale qui vous aime, qui veut vous entendre et qui veut vous bénir ! Et, le revers de la médaille : “Il y a d’autres personnes qui veulent être aimées, vues et bénies par vous !”
Nous sommes très reconnaissants envers les nombreux dirigeants du monde entier qui sont passionnés par Jésus, les missions et l’attention aux autres. Ils ont béni des gens au niveau local, continental et mondial. Ils bénissent les autres en exerçant leur ministère et en étant “contagieux”, en encourageant les autres à devenir et à faire de même. Cette “infection” par la vie est si importante alors que tant de personnes sont régies par la peur des infections qui entraînent la mort.
Veuillez prier pour que nous voyions les opportunités que Dieu met sur notre chemin, et que nous ayons le courage de les poursuivre au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
—Mise à jour de la prière
Dieu de la création
Nous venons à toi en cette saison pour reconnaitre que tu es le Créateur, et nous ouvrons nos yeux à la beauté contenue dans toutes les créatures, la terre, l’air et l’eau.
Tu es le Créateur, non seulement de l’humanité, mais aussi de tout ce qui remplit cette planète et l’univers en entier.
Dieu d’aujourd’hui
En ces temps de pandémie, de changement climatique, d’inégalités raciales, de perte de la biodiversité, et d’autres menaces envers ta création, nous reconnaissons que nous sommes bénis par ce que tu as créé, mais aussi que nous dépendons de la façon dont nous prenons soin de cette création.
Dieu de justice
Nous venons à toi en reconnaissant que nous sommes complices du manque de soin apporté à ce que tu as créé pour nous bénir.
Nous faillons à notre devoir envers nos frères et sœurs du monde entier à chaque fois que nos actions font du mal à notre planète.
Dieu de paix
Nous te demandons de nous montrer comment honorer ta création en cette période difficile.
Nous ouvrons nos cœurs et nos esprits avec humilité à ce que nous pouvons faire pour être tes instruments de paix, pour faire de l’Église anabaptiste mondiale une communauté dont on puisse dire : ils prennent au sérieux la protection de la création, ce sont des chrétiens fidèles.
Dieu de l’assurance
Merci parce que tu nous assures de ta présence avec nous sur ce chemin.
Renouvelle nos esprits alors que nous œuvrons au renouvellement de notre maison commune.
Au nom de Jésus, Amen
(Rédigé à partir de la prière d’inauguration du groupe de travail pour la protection de la création)
—Doug Graber Neufeld, professeur de biologie à Eastern Mennonite university, Harrisonburg, USA ; directeur du Center for Sustainable Climate Solutions. Paroisse : Community Mennonite Church (MCUSA), Harrisonburg, Virginie, États-Unis.
Les chrétiens du monde entier s’unissent en esprit pour prendre soin de la création. La célébration du #TempsdelaCréation aura lieu du 1er septembre au 4 octobre 2020.
Nous vivons dans un monde de grande beauté, mais ce monde est en péril.
Seigneur, nous nous tournons vers toi, fragiles, confiants en ton amour, sachant que tu prends soin de nous et que tu pourvois.
Écoute nos prières…
pour ceux qui sont touchés par les feux de forêt et qui vivent dans la peur des incendies dans l’ouest des États-Unis, en Amazonie et dans beaucoup d’autres régions du monde ;
pour toutes les créatures qui fuient la menace des feux et la destruction ;
pour ceux qui ont perdu leurs maisons, leurs lieux de culte et de travail.
Nous prions…
pour ton intervention souveraine, pour que la pluie atténue les incendies et pour que les secours arrivent ;
pour l’engagement sans faille des leaders autochtones et des militants écologistes qui défendent courageusement tes forêts et tes terres dans leurs communautés. Pour que tu envoies des armées d’anges pour les entourer et protéger leurs vies. Donne-leurs ta paix alors qu’ils défendent ce que tu aimes ;
pour les autorités locales et pour les décideurs au pouvoir dans chacun de ces lieux ; donne-leurs la sagesse, la conscience de l’urgence de la situation et la sensibilité nécessaire pour protéger tes forêts, ton peuple, et le reste de la création ;
pour nous-mêmes, pour qu’individuellement et en tant qu’Église nous puissions être fidèles et courageux dans la prière, pour que nous fassions notre part pour défendre et restaurer ta création.
Merci parce que tu entends nos prières.
—Juliana Morillo, missionnaire au Pérou et maintenant en Colombie, avec l’église mennonite Teusaquillo à Bogotá. Master en développement et gestion de l’environnement ; facilitatrice pour l’Amérique latine, World Evangelical Association Creation Care Network.
Les chrétiens du monde entier s’unissent en esprit pour prendre soin de la création. La célébration du #TempsdelaCréation aura lieu du 1er septembre au 4 octobre 2020.
Le groupe de travail pour la protection de la création vous demande de répondre à ce questionnaire sur la protection de la création car nous avons besoin de votre avis ! Le groupe de travail vient de commencer et nous considérons qu’il est important de vous écouter, vous, les paroisses membres de la Conférence Mennonite Mondiale, à propos de sujets comme la protection de la création et le changement climatique, entre autres. Votre opinion est essentielle pour que nous puissions établir un projet de protection de la création qui inclut les sujets que les églises considèrent prioritaires. Il nous est également utile de savoir quel genre de ressources les églises aimeraient recevoir sur des sujets comme le changement climatique ou d’autres formes de dégradation de l’environnement qui touchent nos églises.
Merci de prendre 15 minutes, seul ou avec d’autres membres de votre paroisse, pour répondre à ce questionnaire.
Votre avis est précieux ; merci pour votre participation !