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  • Après avoir pris la décision de proposer une version hybride de l’Assemblée réunie 2022 en Indonésie, les membres du comité d’organisation et l’équipe de l’Assemblée repensent l’organisation et considèrent toutes les nouvelles possibilités qu’offre le format virtuel.

    « L’objectif est le même : donner à toutes les générations dans l’Église, la possibilité de louer, d’apprendre ensemble et de partager un lien fraternel, » déclare Liesa Unger, responsable des évènements internationaux de la CMM. « Mais avec l’option de participer en ligne, beaucoup plus de personnes partout sur la planète, vont pouvoir se joindre à l’évènement. »

    Même si la diffusion en direct était déjà en place lors des deux dernières Assemblées, la rapide évolution des technologies de la communication a ouvert la voie à de nouvelles formes d’interactions virtuelles pour 2022. L’équipe de l’Assemblée considère les idées suivantes :  

    • Des ateliers en mode hybride qui permettraient aux participants en ligne d’interagir avec les participants sur place. Le présentateur pourrait également être à distance. 
    • La possibilité d’enregistrer les ateliers et les cultes pour qu’ils puissent être visionnés en différé ou après l’Assemblée.
    • Visites virtuelles et sur place des expositions avec la possibilité de rencontrer l’exposant(e).
    • Groupes de prière et de amitiés en ligne et sur site.
    • Visites virtuelles du Village de l’Église Mondiale entre autres.

    César García, le secrétaire général de la CMM, explique : « Au début de l’année dernière, nous ne pensions pas pouvoir organiser un événement virtuel mondial dans différents fuseaux horaires au même moment. Mais l’heure de prière en ligne et les webinaires auxquels nous avons participé nous ont montré que c’était possible. La technologie ne remplace pas les interactions en chair et en os mais elle nous permet d’élargir nos liens à travers les cultures et les pays. »

    Selon Liesa Unger, « Le virtuel permet aussi que ceux qui ne peuvent pas se déplacer à cause de problèmes de santé, d’argent ou de visa participent. Avant, ils devaient se contenter de regarder la diffusion en direct des cultes en commun ou de lire les compte-rendus après l’Assemblée. Nous sommes heureux de leur donner la possibilité de participer pleinement à distance et de faire bien plus que regarder la diffusion. »

    Le Révérend Paulus Widjaja, président du conseil consultatif national, déclare, « Comme l’indique le thème de l’Assemblée : Suivre Jésus ensemble à travers les frontières, nous avançons malgré l’incertitude. Il est précieux de pouvoir se rencontrer face à face et forger des amitiés interculturelles et nous espérons encore pouvoir vous accueillir en personne, cependant, nous sommes rassurés de savoir que la fraternité, le culte et la prière dépassent les frontières et les limites physiques. »

    Selon Paulus Widjaja, « Dieu nous façonne pour que nous trouvions de nouvelles formes de louange et de fraternité ensemble. Grâce à la technologie, l’Assemblée pourra réunir beaucoup plus de monde ! »

    Les inscriptions pour participer sur place ou à distance seront ouvertes fin 2021.

    —Un communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • La colonne du président

    « Une foule immense de toutes nations, tribus, peuples et langues » adore Dieu devant son trône (Apocalypse 7). Cette vision est une bonne description de la Conférence Mennonite Mondiale. Mais elle s’inscrit dans un contexte de catastrophe, qui est devenu trop familier aujourd’hui. Incapables de sauver le monde, les saints crient : « Le salut appartient à Dieu … et à l’Agneau ! »

    Ces dernières années, différentes régions du monde ont connu bien des catastrophes : Ebola, ouragans, guerre civile, persécution religieuse… Et maintenant, la création gémit à cause de la COVID-19. Nous annulons nos réunions, nous portons des masques, nous nous rencontrons par Zoom – et nous prions. Dans Apocalypse 8, les anges apportent à Dieu les prières des saints pris dans la tourmente. Et nos prières aussi !

    La COVID-19 nous rappellera-t-elle que nous avons besoin de Dieu ?

    • Les plaies d’Égypte ont adouci tardivement le cœur de Pharaon.
    • Amos (chapitre 4) déplore que la série de fléaux n’ait pas conduit Israël à Dieu.
    • Jean dans Apocalypse 9/20 et 21 s’attendait à ce que les fléaux mondiaux tournent l’humanité vers Dieu, mais ils ne l’ont pas fait.

    Le coronavirus peut éveiller notre besoin les uns des autres et notre soif de justice. Les pauvres souffrent de manière disproportionnée de la pandémie en raison de la baisse de leurs ressources financières et de leurs besoins médicaux. Le moment est venu pour les anabaptistes de partager avec les sœurs et les frères dans le besoin.

    Dans l’ancienne Corinthe, lors de la communion, les membres de l’assemblée qui avaient de bons revenus se rassasiaient tandis que les membres pauvres (arrivant tard ?) restaient sur leur faim. Certains même devinrent ‘faibles et malades’ et moururent. Les plus riches se sont condamnés eux-mêmes en agissant ‘sans discerner le corps’ (1 Corinthiens 11).

    Une prophétie de l’Ancien Testament souvent citée déclare que l’Esprit de Dieu a amené le terrible fléau de l’invasion des sauterelles pour apporter le salut. Joël dit que la plaie culminera lorsque Dieu répandra l’Esprit : « Vos fils et vos filles prophétiseront. [Les personnes âgées] auront des songes, [les jeunes] auront des visions » (Joël 2).

    Que l’Esprit de Dieu, qui renouvelle constamment l’Église, souffle à nouveau comme un vent frais sur la CMM touchée par la COVID-19 !

    —J. Nelson Kraybill est président de la CMM. Il vit en Indiana (États-Unis).


    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’octobre 2020 de Courier/Correo/Courrier.

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  • « Alors que nous avançons dans notre relation avec Jésus, sa paix se répand en nous et dans nos relations avec les autres. C’est l’amour qui en est la base. » dit la jeune AnaBaptiste, Lilia Aranguren, membre d’Iglesia Menonita Venga tu Reino, Villas de Granada, Bogotá, (Colombie).

    Elle a participé au rassemblement de la Semaine de la Fraternité mondiale des YABs le 19 juin 2020.

    Qui sont les YABs ?

    Les ‘Jeunes Anabaptistes’ (YABs) sont tous les jeunes des églises membres de la CMM, des adolescents aux jeunes adultes jusqu’à 35 ans.

    Bien que nous ayons différents visages, cultures, langues et manières de pratiquer notre foi anabaptiste, tous les jeunes de la famille anabaptiste mondiale font partie des YABs. Nous avons tellement de choses à partager !

    Tout comme les commissions et les autres groupes de la CMM, les YABs ont aussi un comité, le Comité des YABs. Ce comité représente tous les jeunes devant le Conseil Général de la CMM et travaille avec le Comité Exécutif de la CMM.

    Objectif

    Sur la base de notre identité anabaptiste, et par le réseautage mondial et local, nous, les jeunes, avançons ensemble, nous nous encourageons et nous nous soutenons mutuellement dans la fraternité, les prises de décision et les actions en faveur de la paix.

    Centres d’intérêt

    1. Créer une infrastructure de réseautage parmi les jeunes, à la fois face à face et en ligne
    2. Encourager la fraternité et des relations plus étroites parmi des jeunes et avec d’autres groupes dans les paroisses, au niveau local et mondial
    3. Renforcer les capacités des jeunes
    4. Offrir aux jeunes un espace où ils puissent influencer la prise de décision dans l’église
    5. Promouvoir le travail pour la paix et l’identité anabaptiste parmi les jeunes
    6. Créer un système qui permette la continuité pour le prochain comité des YABs, en maintenant un lien avec les jeunes de nos continents respectifs
    7. Sensibiliser à l’importance de se connecter avec l’Église mondiale, et de comprendre l’identité anabaptiste
    8. Être tous les mois en contact avec chaque représentant via nos plateformes de médias sociaux

    Le Comité des YABs

    YABs

    Le Comité des YABs est constitué de représentants de chaque continent et d’un mentor.

    Comité actuel :

    • Makadunyiswe Doublejoy Ngulube (Zimbabwe) pour l’Afrique
    • Ebenezer Mondez (Philippines) pour l’Asie et le Pacifique
    • Jantine Brouwer-Huisman (Pays-Bas) pour l’Europe
    • Oscar Suárez (Colombie) pour l’Amérique Latine
    • Larissa Swartz (États-Unis) pour l’Amérique du Nord
    • Notre mentor est Tigist Tesfaye (Éthiopie).

    Ces représentants font connaître les besoins des jeunes de leur continent au Comité des YABs, puis discutent ensemble des différents projets et des thèmes concernant les jeunes anabaptistes. Le rôle du mentor est de superviser le travail du Comité des YABs.

    Ce comité change tous les six ans après le Sommet mondial de la Jeunesse (GYS).

    Le GYS

    Le prochain Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS) aura lieu du 2 au 5 juillet 2021 à Salatiga, Indonésie. Son thème est : ‘Vivre dans l’Esprit : Apprendre. Servir. Louer.’

    « Le GYS nous donne l’occasion d’ouvrir les yeux pour réaliser que, dans chacun des pays de la carte du monde, il y a des frères et sœurs en Christ qui vivent dans des contextes extrêmement variés d’un point de vue social, économique ou politique. Ces contextes présentent chacun des difficultés particulières et Dieu y répond donc de manière particulière, » dit Karina Bogarin, membre de Maranata de los Hermanos Menonitas, (Paraguay). Elle était déléguée de la Convencion Evangelica de Iglesias Paraguayas Hermanos Menonitas en 2015.

    Informations supplémentaires : mwc-cmm.org/fr/yabs/gys

     

  • Face aux difficultés liées à la pandémie, « nous pouvions rester dans l’attente, rongées par la peur de ce que nous voyions autour de nous, ou bien, nous pouvions profiter d’avoir un peu plus de temps pour le mettre à profit en étant créatives et productives, » déclare Mary Cano (Honduras), la co-coordinatrice de MTAL.

    Le groupe MTAL – Femmes Faiseuses de Théologies en Amérique Latine (Movimiento de Mujeres Anabautistas Haciendo Teología desde América Latina) a choisi la seconde option. Dans leurs conversations sur un groupe WhatsApp, les femmes de MTAL ont constaté qu’il n’existait pas de recueil de médiations bibliques en espagnol qui soit écrit par des femmes pour les femmes. Isabel Salamone (Argentine), Karen Flores (Honduras), Llansee Dueñas (Honduras) et Ruhama Pedroza (Mexique) ont donc décidé de créer un recueil de textes contenant des médiations quotidiennes pour toute l’année, en tenant compte des thématiques du calendrier chrétien et des jours de fête internationaux. 

    Elles ont présenté leur idée aux responsables de MTAL qui ont demandé à la Commission Éducation et Publications, coordonnée par Olga Piedrasanta, d’accompagner le projet. 

    Théologie dans la diversité

    MTAL devo designer
    Yessenia Quintana

    Suite à l’appel lancé sur le groupe WhatsApp de MTAL, 232 femmes anabaptistes de 21 pays d’Amérique latine (plus quelques contributrices des États-Unis) ont accepté d’écrire leurs réflexions pour le recueil. « Ces sont des femmes qui ont des capacités et des dons différents, des bases théologiques et des expériences pastorales différentes que ce soit dans l’église ou dans leur vie professionnelle, » explique Ángela Opimi (Bolivie), co-coordinatrice de MTAL.   

    « Alors que nous venons toutes de cultures et de pays différents, nous nous sommes unies pour écrire des textes qui motivent les autres sur leur chemin spirituel, chacune à partir de sa propre expérience, de son vécu et de son cheminement avec Christ. »  

    Le travail théologique de ces femmes est ancré dans leurs vies quotidiennes. Olga Piedrasanta, la coordinatrice de la Commission Éducation et Publication, explique : « Nous faisons de la théologie dans le lieu et le moment dans lequel nous nous trouvons, y compris dans la cuisine en coupant des tomates. »

    Ce recueil de réflexions bibliques en espagnol met en évidence la diversité de l’Amérique latine : certains textes ont été écrits en kekchi (langue autochtone du Guatemala) et en portugais (d’auteures brésiliennes) puis traduits en espagnol.

    Les auteures proviennent de différentes unions d’églises. Par exemple, des membres des trois unions d’églises membres de la CMM en Colombie (l’Église Mennonite, l’Église Frères Mennonites et l’Église des Frères en Christ) ont contribué à l’ouvrage.

    Selon Marisol Arriaga (Mexique), représentante de MTAL, un des objectifs de cet ouvrage de femmes pour les femmes est d’« orienter l’analyse et la réflexion biblique dans une perspective de foi chrétienne, anabaptiste-mennonite tout en abordant un ensemble de thématiques de la vie quotidienne des femmes d’aujourd’hui, de leurs familles et de leurs communautés. »   

    Unies dans les moments difficiles

    « Les femmes ont besoin d’être unies dans les moments difficiles pour nous entraider et soutenir nos familles et nos paroisses avec l’aide de Dieu, » écrit Yeranis Valdez, auteure péruvienne. « Cet ouvrage s’adresse à toutes les femmes de nos églises, de nos quartiers, de nos projets associatifs et de nos zones d’influences. »

    Selon Lenny Chavez, auteure bolivienne, « il faut, plus que jamais, chercher la main du Seigneur et nous soutenir les unes les autres ! »

    Face aux difficultés liées à la pandémie, Modesta Pereira, auteure paraguayenne, affirme que les méditations bibliques nous aident à « nous sentir accompagnées malgré la distance ».

    Contributions bénévoles

    L’équipe éditoriale composée de dix femmes a reçu le soutien de la Commission Éducation et Publications dans laquelle toutes les régions sont représentées (Mexique, Amérique centrale, Andes, Cône Sud). Elle a établi un calendrier, démarché les auteures, révisé les propositions et édité les textes.   

    Parmi les auteures, on trouve des responsables de longue date de MTAL, tout comme des nouveaux membres d’églises. 

    « Toutes ont écrit gratuitement et avec beaucoup d’enthousiasme, dans un esprit de service, » explique Esther Bornes, coordinatrice régionale de MTAL du Cône Sud.

    Dulce Gutiérrez, Rut Bergen et Yessenia Quintana (Mexique) ont fait la mise en page et le la conception graphique.

    Ce recueil de méditations bibliques est disponible gratuitement en PDF et en version audio. Vous le trouverez à Biblioteca Anabautista – cependant, beaucoup de femmes l’ont reçu par leurs réseaux personnels par email, whatsapp ou par les réseaux sociaux. Dans certains cas, le livre a été imprimé et distribué contre une somme modique pour couvrir les frais.

    « Nous sommes très reconnaissantes à Dieu de nous avoir poussées à relever le défi de cette tâche osée, » dit Mary Cano. « Nous sommes contentes de voir l’accueil chaleureux qui a été fait à cette publication. »

    « Nous croyons que, comme le dit la Parole de Dieu, il y un temps pour tout. Le confinement dû à la pandémie de coronavirus était le moment idéal pour réaliser ce rêve, » témoigne Olga Piedrasanta.

    Mais c’est bien plus qu’un rêve en temps de pandémie : les femmes sont motivées pour répéter cette initiative en 2022 en espérant pouvoir également publier une traduction anglaise du texte.  

    Pays représentés

     

    • Argentine
    • Belize
    • Bolivie
    • Brésil
    • Chili
    • Colombie 
    • Costa Rica 
    • Cuba
    • Équateur
    • États-Unis
    • Guatemala
    • Honduras
    • Le Salvador
    • Mexique 
    • Nicaragua 
    • Panama
    • Paraguay
    • Pérou
    • Porto Rico 
    • Uruguay
    • Venezuela
  • « Le Dimanche de la Fraternité anabaptiste mondiale, nous nous sentons connectés à nos frères et sœurs du monde entier », déclare Jannie Nijwening, pasteure de Doopsgezind Gemeente Zaanstreek aux Pays-Bas.

    Partout dans le monde, les assemblées locales de la famille de la Conférence Mennonite Mondiale ont célébré le dimanche de la Fraternité mondiale anabaptiste, « Une occasion de rappeler à nos communautés spirituelles que nous faisons tous partie d’un seul corps composé de nombreuses tribus, langues et nations » (Apocalypse 7/9).

    Les paroisses se sont taguées sur une carte Google du site internet de la CMM, signalant par exemple : GKMI Bukit Hermon Depot (Indonésie), Église évangélique mennonite du Birkenhof (France), Igreja Evangélica Irmãos Menonitas Renovada (Brésil), Iglesia Evangélica Menonita Central de San Pedro Sula (Honduras) et Boulder Mennonite au Colorado (États-Unis).

    Lors de leur culte (enregistré), la paroisse mennonite hollandaise de Zaanstreek a mentionné des salutations de l’église mennonite de Columbus dans l’Ohio (États-Unis), de l’Iglesia Mennonita Teusaquillo à Bogota (Colombie), et de trois mennonites colombiens qui étudient la théologie de la paix à Amsterdam.

      

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    L’Église mennonite de Rajnandgaon a partagé un repas après leur culte du Dimanche de la Fraternité anabaptiste mondiale.
    Photo : Preshit Rao

    « Nous nous sentons connectés et nous vous souhaitons de réussir à surmonter toutes les difficultés que nous rencontrons : tensions, violence, séparation entre les peuples. Nous espérons que vous pourrez contribuer à une plus grande fraternité entre les peuples, comme nous espérons aussi pouvoir le faire dans notre pays », déclare Jannie Nijwening en s’adressant à l’église colombienne.

    Ê son tour, la paroisse de Bogota a présenté les salutations de la paroisse néerlandaise, ainsi que celles des missionnaires de la maison pour enfants Casa Grande au Bénin et un chant de l’église mennonite de Quito (Équateur).

    En Inde, les consignes sanitaires locales ont permis quelques rassemblements en présentiel. « Nous avons eu un temps béni d’adoration et de prière avec nos frères et sœurs du monde entier », déclare Vikal Rao de l’assemblée mennonite de Rajnandgaon.

    « Nous avons commencé le culte en présentant le Dimanche de la Fraternité anabaptiste mondiale », dit le pasteur Ashish Milap de l’église mennonite Bethel de Balodgahan. Ils ont utilisé les documents pour le culte, complétés par des présentations sur les débuts des anabaptistes, y compris la persécution pour leur foi, la séparation de l’Église et de l’État et la pratique de la non-violence.

    « Nous avons été bénis », dit Ashish Milap. « Nous remercions la CMM grâce à qui nous avons eu cette merveilleuse célébration lors du Dimanche de la Fraternité anabaptiste mondiale. Elle nous a vraiment unis et permis d’avoir une vision mondiale. »

    L’église mennonite de Hamilton en Ontario (Canada) a, elle aussi, profité pleinement des documents fournis : vidéos de Pennsylvanie 2015 pour les chants, lecture des Écritures en hindi et en anglais, témoignages, prières et suggestions pour le sermon.

    En Californie, Willow Avenue Mennonite Church, Reedley First Mennonite et Mennonite Community Church ont organisé un service commun et ont invité le secrétaire général de la CMM, César García, à prêcher.

    La Mennonitengemeinde zu Hamburg und Altona (Allemagne) avait prévu d’organiser une ordination le Dimanche de la Fraternité mennonite mondiale « …en partie parce que nous voulions incarner la façon dont les prédicateurs sont appelés à servir toute l’Église, pas seulement la paroisse locale. » Malheureusement, le confinement nous a imposés un service en ligne, retardant l’ordination qui se passera en présentiel.

    Cependant, la célébration virtuelle de la communion était « étrangement puissante », dit Marius van Hoogstraten. « Il y a une force plus grande que le confinement qui maintient la cohésion de l’Église ! »

    Chaque fois que les paroisses célèbrent le Dimanche de la Fraternité mondiale anabaptiste « nous sommes dans un processus continu de recherche de l’unité et de partage de l’amour et de l’hospitalité », dit Jannie Nijwening.

     

    Cliquez ici pour pouvoir inviter un orateur de la CMM à parler dans votre paroisse.

    Voir les matériels Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale

    AWFS

     

  • « Ces deux dernières années, j’ai senti que Dieu me poussait à être pasteur à plein temps et je suis heureux d’en avoir l’occasion aujourd’hui, » explique Len Rempel. 

    En avril 2021, Len Rempel conclura dix ans de bons et loyaux services en tant que responsable des opérations à la Conférence Mennonite Mondiale. Comptable de profession, Len est arrivé à la CMM en 2011, apportant avec lui une grande expérience dans la finance et le travail international acquise à Ten Thousand Villages et à Shoppers Drug Mart. 

    Depuis 2016, Len était également pasteur à mi-temps à St Agatha Mennonite Church, près de Waterloo, Ontario, Canada.

    Len taking photos
    Len Rempel Photo: realfotokenya

    Le secrétaire général de la CMM, César García, témoigne : « Len est solidaire. Nous sommes reconnaissants pour sa contribution à la Conférence Mennonite Mondiale. Cette année, il nous a aidé à répondre rapidement aux besoins créés par la pandémie en organisant la logistique du fonds de solidarité Covid-19 qui a permis à la CMM et à ses partenaires d’entraide et de mission de distribuer des fonds allant jusqu’à 10 000 dollars à 45 projets dans les pays du Sud. 

    En plus de gérer nos finances et de les expliquer à nos équipes, au Comité exécutif et au Conseil général en termes simples et compréhensibles, Len est aussi une présence pastorale. Son sens de l’aventure va nous manquer, ainsi que ses magnifiques photos des événements de la CMM et de paysages. » 

    La CMM a publié une description de poste pour recruter son prochain responsable des opérations. Ce poste est à pourvoir à Kitchener, Ontario, Canada. Il requiert des compétences en comptabilité et en information financière. Il s’agira également de savoir gérer le statut d’organisation constituée au Canada et aux États-Unis, de développer des politiques administratives pour les bureaux d’Amérique du Nord, de gérer les ressources humaines, de maitriser les technologies de l’information et d’assumer un rôle de leadership aux côtés des autres responsables.

    La date limite de candidature est le 26 février 2021 pour commencer à ce poste le 19 avril 2021.  

    « Ce fut pour moi un plaisir et un honneur de travailler avec la CMM et de faire partie de l’Église mondiale de cette manière. Je sais que, dans cette transition, Dieu m’accompagne et que l’Église mondiale restera une partie de moi et de mon travail, » déclare Len Rempel.

  • Au début de la pandémie de coronavirus, beaucoup d’églises membres de la CMM nous écrivaient pour nous parler des pertes d’emploi et de la faim dans leurs paroisses à cause des fermetures et des confinements. La Conférence Mennonite Mondiale a commencé à lever des fonds pour répondre aux besoins liés à la pandémie dans la famille anabaptiste.

    Un an après le début de la pandémie, la CMM bénie et affirme le travail des agences mennonites-anabaptistes d’entraides et de mission alors qu’elles continuent de déployer leurs efforts pour faire face à la pandémie en partenariat avec les églises anabaptistes partout dans le monde.

    « Nous admirons l’expertise et les infrastructures que possèdent nos agences et c’est ce qui leurs permet de mener une action solidaire de long terme face à la pandémie, » explique César García, secrétaire général de la CMM.

    Au début de la pandémie, les agences anabaptistes d’entraide et de mission avaient beaucoup à faire : rapatrier les bénévoles internationaux, fermer ou adapter leurs programmes aux nouvelles conditions, tout en apportant le soutien nécessaire aux églises anabaptistes dans les pays du Sud durement touchés par la Covid-19 et ses conséquences économiques.

    La CMM a formé un groupe de travail pour réunir les agences mennonites afin qu’elles puissent partager informations et expertise en réponse à la pandémie. Le groupe de travail est composé du secrétaire et du président de la Commission Diacre, Henk Stenvers et Siaka Traoré, de la présidente de la Commission Diacres, Joji Pantoja, du représentant pour la région andine, Pablo Stucky et de deux autres représentants des agences anabaptistes d’entraide et de mission. Le groupe est présidé par Alain Epp Weaver, directeur de la programmation stratégique du Comité Central Mennonite. Le rôle du groupe de travail est de chapeauter le travail d’accompagnement de la CMM auprès des églises anabaptistes dans le monde et de s’assurer qu’une réponse adéquate est apportée aux besoins humanitaires urgents liés à la pandémie.

    Le groupe de travail a examiné des demandes de financement allant jusqu’à 10 000 $US pour des projets d’aide liés à la COVID-19 – principalement de l’aide alimentaire, des produits d’hygiène et du matériel de sensibilisation/éducation.

    La coopération entre partenaires pour faire face à la covid-19 est au cœur de cette initiative, tant au sein du groupe de travail, en facilitant la communication entre les agences qu’entre les unions d’églises qui ont soumis des demandes au groupe.

    • L’agence Mennonite Christian Service Fellowship of India a aidé les églises indiennes à faire la planification, le suivi et l’évaluation de leurs projets d’aide humanitaire.
    • Au Mexique, cinq conférences d’églises anabaptistes ont travaillé avec le MCC pour coordonner leurs actions de solidarité Covid-19.  
    • Avec l’aide de Africa Inter-Mennonite Missions, l’Église mennonite du Burkina Faso (EEMBF) a apporté son soutien au projet de la jeune Église mennonite du Sierra Léone.

    « D’abord, je veux remercier Dieu et tous ceux qui ont rendu possible l’arrivée de ce “grand panier alimentaire” dans nos vies, » témoignage Patricia Torres Guerrero de l’église mennonite Hacedores de Paz à El Salto, Jalisco, Mexique qui a bénéficié de l’action de solidarité covid-19. Son salon de coiffure a dû fermer à cause de la pandémie et la pension de son mari leur a été retirée ce mois-là. « Nous sommes allés à l’église et nous avons imploré Dieu de nous aider. » 

    Le jour suivant, le pasteur les a appelés pour les inviter à profiter de l’épicerie solidaire de l’église. « Après être allée chercher les aliments, je suis rentrée chez moi et je me suis précipité dans ma chambre pour pleurer et remercier le Seigneur pour sa bonté envers nous. Je ne peux que remercier mes frères et sœurs qui ont été des instruments de Dieu pour que sa bénédiction nous parvienne. »

     « Durant cette deuxième phase, nous allons continuer de cheminer ensemble, en nous accompagnant mutuellement par la prière et le partage d’information, » déclare César García, secrétaire général de la CMM. 

    « Nous sommes une seule famille : nous invitons ceux qui le peuvent à continuer de donner à ces agences d’entraide et de mission. »

    Pour faire un don de soutien aux actions humanitaires anabaptistes en réponse à la pandémie, veuillez consulter la liste d’agences anabaptistes d’entraide et de mission ci-dessous. 

    Depuis le début de l’action jusqu’à fin décembre, un total de 444 711 $US ont été distribués à 47 projets solidaires dans la famille anabaptiste mennonite. (Voir ci-dessous)

    « Nous sommes reconnaissants pour la générosité de tous ceux qui ont donné, manifestant ainsi “l’égalité” dans la famille de la CMM, ce qui est l’objectif du Fonds de Partage de l’Église Mondiale en accord avec 2 Corinthiens 8/13-15, » raconte Henk Stenvers.

    « Tout au long de notre action face à la covid-19, la CMM a facilité le partage d’information et la collaboration entre les églises anabaptistes et les agences d’entraide et de mission, qui, ensemble, ont appelé à une mobilisation mondiale contre les conséquences de la pandémie, » déclare Alain Epp Weaver. 

    La CMM va continuer de réunir les représentants des agences d’entraide et de mission pour qu’ils puissent partager des informations sur leurs différentes actions et assurer le suivi des projets qui ont reçu une aide financière. 

    « Les vaccins sont inégalement distribués dans le monde et cela va continuer dans les années à venir, déclare Arli Klassen, coordinatrice des représentants régionaux de la CMM. « L’Église doit être présente auprès de ceux qui sont le plus durement touchés par la covid-19, les mesures de confinement et la mauvaise distribution des vaccins. »

    Agences anabaptistes d’entraide et de mission impliquées dans les projets de solidarité Covid-19 

    COVID-19 response fund locations

  • L’Église en Angola se prépare à la transition du leadership

    Jean-Claude Ambeke est l’actuel président de l’Igreja Evangelica dos Irmaos Menonitas en Angola (IEIMA) – la conférence FM en Angola. Son mandat expire en juin 2021. Jean-Claude a travaillé dur pour sortir la conférence de la crise financière et rétablir la confiance après qu’un ancien dirigeant corrompu ait entraîné la conférence dans des dettes et des batailles juridiques. Il discerne un appel à la mission à l’étranger après la fin de son mandat. Son objectif est de donner à la conférence un modèle de transition pacifique et d’encadrement des dirigeants. Ê cette fin, il encadre Daniel Nelson Cangangela, membre du conseil national de direction depuis 2012. Daniel termine sa maîtrise en missiologie. Priez pour Daniel et Jean-Claude et leurs familles, ainsi que pour la conférence angolaise.


    La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.
  • Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun.

    Commission Mission

    Faites connaissance avec un membre d’une des Commissions : Nelson Okanya

    Comment la Commission est-elle ensemble en Christ ? 

    Vivre ensemble mais séparés, c’est la nouvelle réalité de ce monde depuis la Covid.  

    Dans la Commission, nous nous accompagnons mutuellement, nous partageons notre quotidien, nous prions les uns pour les autres et nous partageons nos sources d’inspiration. 

    En novembre 2020, nous avons réuni la Commission sur Zoom pour nous actualiser, discuter de nos réactions face à la Covid et raconter ce que font nos églises.  

    Donnez-nous un exemple de cette façon d’être ensemble à la Commission ?

    J’ai vécu en Amérique du Nord la moitié de ma vie maintenant et, pour la première fois, lorsque j’ai appelé ma mère en Afrique, les problématiques étaient les mêmes là-bas qu’à Lancaster, Pennsylvanie, États-Unis : les masques, l’approvisionnement des supermarchés, la distanciation sociale…  

    Lors de notre réunion, on nous a fait écho du même genre de situation au Portugal, en Colombie en Indonésie, au Kenya et en Amérique du Nord. 

    C’était un moment incroyable. Nous avons pris le temps de prier pour l’intervention de Dieu, pour la paix et pour l’espoir. 

    Pourquoi aimez-vous servir au sein de cette Commission ?

    Je prends l’appel missionnaire très au sérieux. La mission de Dieu est de restaurer toutes choses et d’établir le shalom, l’intégrité de la création.  

    Quiconque se réclame du Christ est appelé à être en mission avec Dieu.  

    people talking
    MWC meetings in the Netherlands, 2019. Photo: Barbara Hege-Galle

    Quel est le nom de votre paroisse ? 

    James Street Mennonite Church, Lancaster City, Pennsylvanie, États-Unis. (Mon épouse y est pasteur.) 

    Comment servez-vous l’Église mennonite dans votre vie quotidienne en dehors de votre engagement auprès de la Commission ?  

    J’offre des formations et du coaching pour les responsables. Nous travaillons principalement avec des entreprises et des organisations mais je ressens un fort appel à servir l’Église. Actuellement, je mets sur pied une formation pour pasteurs et missionnaires mennonites. 

    De quelle façon sentez-vous que vous êtes ensemble en Christ dans votre vie quotidienne ? 

    Lorsque nous communions, j’ai le sentiment que nous sommes ensemble, que nous partageons l’histoire de Dieu et de Jésus. Le corps du Christ et moi-même nous en trouvons affermis.  

    Je partage des documents, des lectures, j’écris des articles de blog et j’enseigne et je fais de l’accompagnement spirituel (que je donne et que je reçois). 

    Faire partie de la CMM, qu’est-ce que ça change pour votre paroisse ? 

    L’année dernière, lors du dimanche pour la mission, notre pasteur m’a demandé de parler de mon rôle au sein de la Commission Mission et de la CMM en général. Nous avons passé une vidéo de l’Assemblée réunie. 

    La paroisse est très impliquée dans la CMM. Les membres aiment sentir qu’ils appartiennent à la grande communion mennonite, au corps mondial du Christ. 

    —Nelson Okanya est président de la Fraternité Missionnaire Mondiale (GMF) au sein de la Commission Mission.

    #ensembleenChrist

  • « Pour beaucoup, participer à une Assemblée réunie est une expérience qui transforme leur vie de par leur rencontre avec la famille anabaptiste mondiale, » raconte Elina Ciptadi, membre de l’union d’églises GKMI et ancienne présidente de AMIGOS (qui a précédé le comité YABs [Jeunes Anabaptistes]). « L’Assemblée réunie m’a ouvert les yeux sur les diverses façons de louer et de servir Dieu. »

    « L’Assemblée m’a aidé à me rendre compte qu’il n’y a pas qu’une seule façon de suivre Jésus même si nous nous basons tous sur la Bible. Notre éducation et notre contexte culturel façonnent notre vision de la foi et de la vie, mais nous sommes unis par notre amour pour Jésus et par notre témoignage de l’évangile. »

    Elina Ciptadi
    Elina Ciptadi

    La responsable de la communication, Kristina Toews est revenue de son congé maternité en novembre. Elina Ciptadi a donc quitté son poste de remplacement à la Communication de la CMM pour devenir coordinatrice de la communication de l’Assemblée réunie. « Nous sommes reconnaissants pour le leadership d’Elina, en particulier pour sa créativité et sa capacité de réaction aux difficultés inattendues dues à la pandémie, » déclare Kristina Toews.

    Rut Arsari a également rejoint l’équipe de l’Assemblée en tant qu’assistante pour les inscriptions. Elle est membre de l’église GITJ Kelet en Indonésie et elle a été mentor auprès des jeunes dans sa paroisse et a travaillé pour l’église mondiale en tant qu’enseignante et travailleuse sociale en Colombie et en Corée du Sud. 

    Les autres membres de l’équipe de l’Assemblée réunie ont déjà été présentés. Cliquez ici pour faire leur connaissance.

     

    Pour accueillir les membres de la CMM en Indonésie, l’équipe de l’Assemblée a créé des vidéos. Allez sur la chaine YouTube de la CMM pour voir des leçons de langue indonésienne, des visites des lieux de l’Assemblée dispersée à travers l’Indonésie, des présentations d’églises indonésiennes et de plats typiques. Vous pourrez aussi découvrir l’équipe qui organise l’Assemblée. 

    Cliquez ici pour voir les vidéos sur l’Assemblée.

    Vous y trouverez aussi la convocation à l’animation d’ateliers. 

    « Nous recherchons des sujets et des animateurs d’ateliers qui reflètent la diversité culturelle et linguistique de notre communion mondiale et qui soient interactifs, dynamiques et captivants pour un vaste public. En plus des ateliers de théologie et d’histoire, nous sommes particulièrement intéressés à inclure des ateliers culturels ou récréatifs et des témoignages d’expériences vécues » dit Estifanos Gedlu, coordinateur des ateliers.

    Cliquez ici pour télécharger le formulaire pour postuler aux ateliers

    Cliquez ici pour en savoir plus sur les ateliers

    « Le report de l’Assemblée à 2022 nous donne du temps en plus pour être inspirés et créatifs dans la préparation de l’Assemblée, » déclare Liesa Unger, responsable des événements internationaux. « Nous avons décidé que l’Assemblée serait hybride afin que tous et toutes puissent participer en personne ou en ligne. Bien sûr, rien ne remplace la rencontre en chair et en os avec les frères et sœurs en Christ du monde entier rassemblés en un lieu. Mais nous nous réjouissons parce que les nouvelles technologies permettent à ceux qui ne pourrons pas aller en Indonésie en personne de participer virtuellement à l’Assemblée. » 

    Cliquez ici pour obtenir les dernières nouvelles de la 17ème Assemblée réunie : Nouvelles nº5 [node/3898]

    Nouvelles no 5
  • Renforcer notre appartenance à une communauté mondiale

    « J’aime beaucoup qu’il y ait des invités qui apportent leur expérience et leurs visions théologiques pour m’aider à élargir ma foi et mon sentiment d’appartenance à un communauté mondiale, » déclare Greg Jantzi, pasteur de Nith Valley Mennonite Church, New Hamburg, Ontario, Canada. Il a invité le secrétaire général de la Conférence Mennonite Mondiale, César García, à prêcher lors d’un culte en ligne.

    Alors que beaucoup d’églises organisent leurs cultes en ligne, les orateurs invités de la Conférence Mennonite Mondiale peuvent faire le lien entre les paroisses et la famille mondiale. 

    Selon César García, « dans les moments difficiles, il est d’autant plus important de renforcer nos liens les uns avec les autres dans la communauté spirituelle à travers le monde, pour nous encourager mutuellement dans la fraternité, le culte, la louange et le témoignage ».

    Les responsables de la CMM peuvent apporter la prédication lors d’un culte en ligne ou présenter des témoignages issus de la communauté mondiale. 

    Greg Nith
    Greg Yantzi

    « La présence de César, Sandra Baez et Lisa Carr Pries (représentante de l’Amérique du Nord au Comité exécutif) pour parler de leur vision de la CMM nous a permis de nous rappeler d’adopter une perspective internationale dans beaucoup de domaines de nos vies », explique Greg Yantzi. « Nous avons invité d’autres paroisses mennonites voisines à se joindre à notre culte afin que le plus grand nombre puisse profiter de leur enseignement. »

    Mosaic Mennonite Conference aux États-Unis, a aussi invité César García à prendre la parole lors de leur rassemblement annuel organisé en ligne. 

    « Même si nous l’avions enregistré plusieurs semaines à l’avance, le message de César était exactement ce dont nous avions besoin à ce moment-là dans notre union d’églises et dans notre pays, » raconte Emily Ralph Servant, responsable d’église et chargée de la communication. « Il nous a appelé à construire le royaume dès maintenant de manière concrète et réelle et de ne pas attendre que l’État le permette ou qu’il faille le renverser pour le faire. »

    « J’ai eu de très bons échos de la part de ceux qui ont assisté au culte virtuel. » 

    Si vous voulez inviter un orateur de la Conférence Mennonite Mondiale, veuillez prendre contact avec la CMM

    Greg Yantzi « Le virtuel nous a permis de recevoir des orateurs invités de partout dans le monde et nous voulons continuer cette pratique lorsque nous pourrons nous réunir en personne à nouveau. Je conseille aux églises de mettre à profit la technologie à leur disposition. »

    Consultez les disponibilités des orateurs.

     

    Pour inviter un orateur à votre église veuillez prendre contact avec la CMM. Prévoyez au moins un mois entre le premier contact et la date de l’invitation. Des spécialistes des Commissions (Mission, Paix, Diacres, Foi et Vie) ou des réseaux (Paix, santé, éducation, protection de la Création) peuvent également être disponibles.

  • Une solidarité nouvelle, des moyens différents

    Notre communauté mennonite de Pfastatt se situe à 5 minutes d’une megachurch qui a été l’un des plus importants foyers d’épidémie de COVID-19, lors d’une semaine de jeûne et prière dans leurs locaux. Ils furent pendant longtemps injustement accusés d’avoir provoqué la plus importante propagation du virus en France. La méfiance des autorités vis-à-vis des églises évangéliques subsiste encore.

    Une situation inédite

    Nous avons, comme tout le monde, été surpris et décontenancés par l’ordonnance de confinement du gouvernement. C’était une situation inédite et nous n’avions aucun repère.

    La nécessité de garder le lien fraternel s’est posée tout de suite, surtout pour les quelques personnes isolées qui n’étaient pas connectées à internet. Il fallait trouver des moyens nouveaux pour soutenir et nourrir spirituellement les membres de la communauté.

    En tant que pasteur, je devais apprendre à prendre soin des gens, leur apporter un enseignement par téléphone ou Internet. Ceci d’autant plus que je suivais des jeunes converties depuis peu, et il m’a fallu attendre le déconfinement pour les rencontrer et mieux les connaître.

    Afin d’être disponible et efficace à chaque instant, le Collège (les anciens et diacres de l’assemblée) se réunissait toutes les semaines par vidéoconférence. On s’organisait pour prendre régulièrement des nouvelles de tous, en se répartissant les contacts, pour offrir des méditations bibliques chaque semaine par courriel et courrier postal, pour encourager et nourrir chacun. Certaines personnes ont souffert d’angoisse, de dépression, d’autres allaient plutôt bien durant ce temps, mais les sentiments de mal-être étaient étranges et jusque-là inconnus.

    « Nous n’avions jamais autant prié avant cela »

    Une chaîne de prière fut mise en place sur WhatsApp par une personne de l’église, et montra sa pleine efficacité. Des membres m’ont dit : « nous n’avions jamais autant prié, et pour tellement de gens, avant cela ! »

    Un autre groupe WhatsApp Parents-Enfants fut créé, afin d’aider les familles dans la scolarité de leurs enfants, avec la vie quotidienne en confinement, pour suggérer les idées pour l’enseignement biblique et l’animation. Beaucoup en ont profité.

    Une semaine de jeune et prière a été maintenue malgré la situation, par le billet de canevas quotidiens distribués par courriel, et plusieurs communiquaient leur vécu par le groupe Chaîne de prières. Ensemble nous avons pu suivre de près l’évolution de la santé d’une des personnes âgées de notre assemblée, atteinte gravement du Coronavirus, et constaté comment les évènements ont été conduits afin qu’on la voie revenir parmi les siens, et retrouver la santé.

    La douleur du deuil

    Durant ce temps, j’ai présidé à deux enterrements pour des personnes décédées du COVID. Le nombre de personnes autorisées à y assister était limité à 25 maximum, et le temps de présence à une demi-heure à l’extérieur dans le cimetière. Certains membres de la famille ne purent venir et ce fut difficile, en particulier pour exprimer la douleur du deuil et les émotions.

    Les gens ont appris une solidarité nouvelle, des moyens différents de se soutenir les uns les autres. Les personnes ont été conduites, dans leur solitude, à retrouver une relation personnelle avec Dieu, et aussi à vivre dans le cercle familial un culte, des échanges qu’ils n’avaient plus, et qui leur manquaient beaucoup.

    Au départ, les cultes dominicaux vécus en utilisant Zoom et YouTube étaient une vraie bouffée d’oxygène, voir les visages de nos frères et sœurs rassemblés, entendre leurs voix était un vrai sujet de joie.

    Mais rien ne remplace une vraie rencontre, en « présence réelle ». Même avec toutes les consignes à suivre, les gestes barrière à respecter, se retrouver à nouveau dans notre chapelle, s’entendre chanter et louer ensemble, se saluer, est devenu un vrai luxe. Ceci dit, il n’est pas encore facile pour tout le monde de revenir au culte ; c’est un nouveau défi pour les responsables ; les habitudes, le format, l’enseignement pour les enfants, tout ceci nécessite des inventions nouvelles.

    Notre assurance est que notre Dieu Lui, n’est jamais pris au dépourvu, et que la venue de son Royaume n’a jamais autant été d’actualité.

    Philippe Figuière est pasteur, membre du Collège de l’Église Évangélique Mennonite de Pfastatt (Haut-Rhin, France).

    Touché par le témoignage

    Notre assemblée locale (Birkenhof) se trouve à une trentaine de km de Mulhouse (France), et nous avons eu quatre décès dus au COVID-19 avant août. Trois personnes avaient entre 75 et 80 ans et une 86 ans. Les enterrements se sont passés en plein air devant le cimetière ou au cimetière même, en cercle restreint.

    Accompagner les familles en deuil dans de telles circonstances est vraiment particulier. L’absence des membres de la famille élargie, de l’assemblée, des amis, des voisins, et une cérémonie en format réduit sont vécues douloureusement par les personnes frappées par l’épreuve. Il ne leur est pas possible de vivre le deuil dans des conditions normales. La séparation est donc d’autant plus difficile.

    Prendre des nouvelles, donner des coups de fil, envoyer des messages, exprimer l’affection et le soutien aux personnes endeuillés est très important.

    Ê deux reprises, les services d’enterrement ont pu être filmés puis mis à disposition de ceux qui n’ont pas pu y assister. Nous sommes étonnés du nombre de vues que l’une de ces vidéos a atteint. Alors que nous sommes une assemblée de 130 membres, le service d’enterrement d’un membre a enregistré 785 vues avant août. Nous osons croire qu’un public non chrétien a aussi été touché par le témoignage laissé par ce frère décédé.

    Luc Nussbaumer est pasteur de l’Église Évangélique Mennonite de Birkenhof (France).


    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’octobre 2019 de Courier/Correo/Courrier.