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  • Avez-vous déjà pensé : « Si seulement je pouvais revenir en arrière et changer mes actions et mes paroles » ? Dans la nouvelle production de la compagnie de théâtre, Theatre of the Beat (TOTB), c’est possible. 

    La pièce, Unmute, aborde un sujet qui s’est aggravé avec les confinements liés à la pandémie : la violence domestique. 

    Plusieurs organisations, dont DART (Domestic Assault Response Team à Waterloo), le centre Women’s Crisis Center de la région de Waterloo, le Waterloo Region Crime Prevention Council et Keeping Families Safe ont commandité la pièce auprès de la compagnie TOTB. 

    Les représentations ont été subventionnées par le Comité Central Mennonite (MCC) et plusieurs églises à travers le Canada. 

    « Avec la pandémie de Covid-19, je me suis inquiétée de ses conséquences sur l’augmentation de la violence de genre, » explique Kimberlee Walker, co-auteure de la pièce et régisseuse. Elle a obtenu la permission de s’inspirer une pièce qu’elle connaissait sur ce sujet. TOTB l’a adaptée pour la mettre en scène.

    people embracing

    « Même si, statistiquement, les femmes entre 18 et 30 ans sont les plus susceptibles d’être victimes de violence domestique, ce phénomène touche les personnes de tous les sexes, couleurs de peau et catégories socio-économiques. »  

    Ce n’est pas seulement un problème canadien, selon Lindsey Middleton, comédienne et co-auteure, qui espère toucher un public international. « On ne sait jamais qui se trouve dans le public et l’effet que [la représentation] aura sur elle. » 

    « Notre objectif, ici, en Ontario, est d’entamer la conversation sur la violence domestique pendant la pandémie et de montrer comment réagir et intervenir lorsque l’on est témoin de comportements abusifs, isolateurs ou stigmatisant, » explique Rod Friesen, du MCC Ontario. « Unmute, c’est une nouvelle approche de la construction de la paix dans nos communautés. » 

    Plus que le divertissement, le but de TOTB est la formation. Après avoir joué une scène qui se termine mal, les comédiens rejouent la scène en invitant le public à interrompre la représentation en criant « stop ! » et à entrer sur scène pour modifier le cours de l’histoire. 

    La pièce a aussi été adaptée en podcast. 

    « La conversation varie selon le public. Il n’y pas de solution magique. L’idée est de pouvoir faire une sorte de répétition de la réalité, » explique Kimberlee Walker. 

    Souvent, quelqu’un qui travaillait pour un numéro vert d’une cellule de crise rejoue un appel téléphonique pendant la partie interactive de la pièce. 

    « Une fois l’avoir vu [au théâtre], nous sommes mieux préparés pour intervenir dans la vraie vie, » selon Kimberlee Walker.

    two faces on Zoom

    Les représentations physiques étant impossibles pendant la pandémie, TOTB a monté Unmute sur Zoom. Cela permet au public de voir la représentation et de participer.  

    Le processus d’adaptation de la pièce pour Zoom était semblable à la création d’une série télévisée qui se déroulerait dans différents lieux. « Ça a été un véritable casse-tête, » se souvient Cedric Martin, co-auteur et régisseur, également pasteur jeunesse à Toronto United Mennonite Church. « Nous voulions garder cet effet de théâtre vivant en direct ».

    En marge de la représentation, TOTB partage une liste de ressources pédagogiques et invite le public à s’impliquer. 

    TOTB n’est pas une compagnie de théâtre mennonite ; cependant, ses thèmes et son style de production ont donné lieu à des partenariats avec le MCC et d’autres organisations mennonites pour aborder des sujets comme l’objection de conscience (Gadfly), la justice restaurative (Forgiven/Forgotten) et le harcèlement sexuel (#ChurchToo – qui a été présenté au Festival Anabaptiste Mondial de Construction de la Paix, aux Pays-Bas, en 2019). 

    « Nous sommes très reconnaissants pour le soutien de la communauté mennonite, » déclare Kimberlee Walker. 

    Pour plus d’informations sur la pièce de théâtre : 

    Theatreofthebeat.ca/unmute 

  • Aux mennonites, anabaptistes et Frères en Christ du monde entier,

    Recevez paix et grâce de la part de vos frères et sœurs du Réseau Anabaptiste Mondial de Santé.

    La pandémie de COVID-19 a entrainé perturbations, souffrance et pertes. 

    Nous pleurons avec ceux qui ont perdu un proche et nous pleurons avec ceux qui ont perdu leurs moyens de subsistance.

    Il nous tarde de pouvoir nous rassembler librement à nouveau, partager un repas, un culte sans restriction, parce que c’est ce que nous sommes : une communauté de bienaimés. 

    Dans les épreuves, nous nous souvenons de notre foi en un Dieu qui réconforte ceux qui souffrent et qui nous accompagne à tous moments. Le Christ vainqueur a dit : « N’ayez pas peur » (Matthieu 28/10).

    Résistez à l’attrait du sensationnel

    Nous, membres de la communauté des professionnels de la santé et chrétiens, sommes conscients de la peur et de l’incertitude ambiantes. Il est tentant d’alimenter ces sentiments avec des théories du complot erronées et sensationnelles. Les faux discours capturent notre attention et attaquent nos cœurs comme les paroles des faux prophètes. Il faut faire attention de ne pas prononcer de faux témoignages (Exode 20/16).

    Le monde est mu par la peur. Cependant, nous ne pouvons pas nous laisser porter par la peur, ce n’est pas comme cela que l’on suit le Christ. Nous devons refléter la foi qui nous porte. L’Église devrait être connue pour son amour (Jean 13/35).

    Prenez soin des malades

    En tant que soignants et chrétiens, nous prenons soin des malades et protégeons les plus vulnérables (Matthieu 25/44-45). Nous rendons hommage à ceux et celles qui dédient leurs vies et leurs efforts au combat contre le virus, notre ennemi commun.

    Par la grâce de Dieu, nous avons les outils qui permettent de freiner les transmissions et d’éviter les décès liés au COVID-19. Nous sommes reconnaissants pour la recherche et le travail de nos frères et sœurs dans les domaines de la science et de la santé publique car ils nous offrent des options pour réduire les risques de maladie et de mort. Nous devons suivre leurs conseils avisés. 

    Nous rendons également hommage à ceux et celles qui prennent soin des malades, qui apportent du réconfort et soulagent dans l’épreuve. Nombreux sont nos frères et sœurs qui apportent sécurité et soin. 

    Observez les recommandations sanitaires

    En tant que soignants et chrétiens, nous appuyons les recommandations de port du masque et de distanciation sociale. Au début, nous avions du mal à mettre la main sur les masques que nous portions pour nous protéger nous-mêmes. Aujourd’hui, nous portons le masque par amour pour notre prochain, pour éviter – si nous étions porteurs du virus sans le savoir – de le transmettre par notre respiration.

    La distanciation sociale temporaire protège nos communautés. Il a été prouvé que lorsque nous limitons les interactions en personne et évitons les rassemblements, la transmission baisse et les services de santé dépassés sont soulagés.

    En suivant ces conseils avisés, nos églises peuvent lutter contre la pandémie avec vérité et amour, réduisant, ainsi, la peur qui nous assaille dans ces moments difficiles (Proverbes 19/20). 

    Faites-vous vacciner si on vous le propose

    En tant que soignants et chrétiens, nous reconnaissons que les vaccins constituent notre espoir de sortie de cette pandémie. Ils offrent protection et résilience à nos communautés et à nos services de santé. 

    Beaucoup de nos frères et sœurs en Christ ont été impliqués dans la recherche et le déploiement des vaccins. Ils recommandent fortement la vaccination et se font vacciner eux-mêmes. Honorons leur travail et leur exemple. Les vaccins sont un don d’autant plus précieux et puissant s’ils sont administrés le plus largement possible. Nous devons également dénoncer les fausses informations répandues sur le supposé danger des vaccins.  

    Si le monde cherche à se protéger par égoïsme, nous, nous considérons la vaccination comme un moyen de répandre l’amour, en acceptant de recevoir dans notre propre corps la possibilité de protéger notre prochain, nos frères et sœurs (Philippiens 2/3).

    Placez votre espoir dans la grâce de Dieu

    Notre foi et notre espoir nous aideront à traverser ces temps incertains. Alors que le monde est principalement motivé par l’autoprotection, que nous puissions être motivés par l’opposé : l’amour de l’autre.

    Notre espoir se trouve dans la grâce de Dieu ; pour avancer, il nous faut cheminer ensemble (Ésaïe 40/31).

    En prenant soin de nos frères et sœurs, de notre prochain, et même de nos ennemis, le monde saura que nous sommes chrétiens à cause de notre amour.

    En honorant ceux et celles qui ont consacré leur vie à soigner les malades et ceux et celles qui cherchent les solutions au problème complexe des pandémies, l’Église agit. Elle croit en la voie du Christ et la montre en toutes choses.

    Ce moment de chamboulement, est une occasion pour nous, disciples du Christ, de faire connaitre à tous notre foi, notre espoir et notre amour.

    Gardez la foi !

    —Matériel pédagogique de la Conférence Mennonite Mondiale préparé par le groupe de travail du Réseau Anabaptiste Mondial de Santé

    Noms des signataires ci-dessous

     

    Envoyez-nous vos commentaires et vos questions à  globalanabaptisthealthnetwork@gmail.com

    Recommandation de matériel pour les responsables d’église 

    Considérations pratiques et recommandations à l’intention des autorités religieuses et des communautés de croyants dans le contexte de la COVID-19 : orientations provisoires, 7 avril 2020 

    Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : sécurité des vaccins 

    Des points de vue anabaptistes internationaux sur la lutte contre la pandémie : La foi fait-elle une différence ?


    Le Réseau Anabaptiste Mondial de Santé (GAHN) vise à former une communauté mondiale d’organisations et de professionnels de la santé anabaptistes pour renforcer le témoignage anabaptiste par l’encouragement mutuel, l’apprentissage par les pairs, la collaboration et le partenariat. Nous serons heureux de dialoguer avec vous et de recevoir vos commentaires. Rendez-vous sur www.globalanabaptisthealthnetwork.org, ou sur Facebook, ou écrivez-nous à globalanabaptisthealthnetwork@gmail.com

    Signataires

    Dr Pujianto, MPH
    directeur général, Hôpital Mardi Rahayu, Kudus, Central Java, Indonésie

    Mark Shelly, MD
    Rochester Mennonite Fellowship, New York, États-Unis

    Henk Stenvers, MD
    Doopsgezind Gemeente Naarden-Bussum, Pays-Bas

    Groupe de travail du Réseau Anabaptiste Mondial de Santé

    José Arrais
    coordinateur des reseaux (CMM), coordinateur européen des conférences mennonites et representant regionau de la CMM – Europe
    Igreja Irmãos Menonitas de Portugal

    Cate Michelle Desjardins, MDiv, MPH, BCC
    Directeur, Mennonite Healthcare Fellowship, Germantown Mennonite Church, Philadelphia, Pennsylvanie, États-Unis

    Beth Good, PhD, APHN-BC, RN
    Waynesboro Mennonite Church, Virginia, USA 

    Karen Lehman, NHA, MBA
    Presidente de Mennonite Health Services
    College Mennonite Church, Goshen, Indiana, États-Unis

    Ray Martin, MPH
    directeur exécutif émérite, Christian Connections for International Health

    Murray Nickel MD
    Bakerview Church (Frères mennonites), Abbotsford, B.C., Canada

    Rolando L. Santiago, PhD
    chef, Behavioral Health and Crisis Services, Department of Health and Human Services, Montgomery County, Maryland
    Neffsville Mennonite Church, Lancaster, Pennsylvania, États-Unis

    Rick M Stiffney, PhD, MSA
    (ancien) directeur exécutif de MHS et propriétaire de Integrated Leadership and Consultancy LLC

    Pakisa K. Tshimika, MPH, DrPH
    directeur exécutif, Mama Makeka House of Hope
    Willow Avenue Mennonite Church (Frères mennonites), Clovis, Californie, États-Unis

    Ronald Yoder, MPIA
    Park View Mennonite Church, Harrisonburg, Virginie, États-Unis

  • Alors que nous nous approchons du 500e anniversaire des débuts du mouvement anabaptiste, la Commission Foi et Vie organise les webinaires en juin 2021 sur le baptême. 

    Ces webinaires interactif commencera par une conférence et permettra de discuter de cette pratique centrale de la tradition anabaptiste-mennonite :

    • contexte historique et théologique du baptême, avec un focus particulier sur les questions pastorales entourant les pratiques du baptême ;  
    • questions importantes découlant du rapport du Dialogue trilatéral sur le baptême (cliquez ici) concernant les nouveaux membres ayant été baptisés bébés.  

    « Crois et sois baptisé » : une conversation mondiale sur le baptême

      Date   Session titre Animateur
    Dimanche 6 Juin 2021 #1 La tradition anabaptiste-mennonite : histoire, théologie, et défis pastoraux John D. Roth
    Dimanche 13 Juin 2021 #2 Donner et recevoir dans le corps du Christ : leçons de la conversation entre mennonites, catholiques et luthériens sur le baptême Thomas R. Yoder Neufeld

     

     

    Durée: 90 minutes

    Langue: anglais avec canaux d’interprétation pour l’espagnol et le français 

    Plate-forme: Zoom.

    Inscrire ici. Notez il y a deux sessions par jour: chossis le meilleur heur pour votre temps local.

    Lire le rapport du Dialogue trilatéral sur le baptême

    Un message de confirmation vous sera envoyé par courriel.

    En savoir plus sur Renouveau 2028

    Renouveau 2028

  • Aux sœurs et frères de l’Église chrétienne en Myanmar : l’Église anabaptiste-mennonite mondiale prie pour vous.

    Nous avons lu des rapports de torture et d’assassinat de manifestants pacifiques par l’armée ainsi que de maisons assaillies et saccagées. Nous observons que les autorités démocratiquement élues ont été démises de leurs fonctions. Nous savons que le Covid-19 a provoqué souffrance et mort, que les prix de l’alimentation et de l’essence ont augmenté alors même que le chômage est très élevé.

    Kyrie eleison, Seigneur, prend pitié !

    « Des profondeurs je t’appelle, Seigneur : Seigneur, entends ma voix ! » (Psaume 130)

    Frères croyants, alors que vous attendez la libération depuis les profondeurs, les Églises anabaptistes-mennonites du monde entier s’unissent à la condamnation des violences commises par l’armée, dans votre pays, à l’encontre des chrétiens, des musulmans rohingas et d’autres groupes. Nous appelons nos dirigeants à utiliser les moyens diplomatiques à leur disposition pour mettre fin à cette injustice.

    Que Dieu vous donne la force de suivre la voie de Jésus, « rusés comme les serpents et candides comme les colombes » (Matthieu 10/16).

    Que la paix du Christ soit sur vous !

    J. Nelson Kraybill, Président
    Conférence Mennonite Mondiale

  • La Conférence Mennonite Mondiale accueille de nouveaux-venus et retrouve des anciens dans de nouveaux rôles. 

    La CMM est heureuse d’annoncer la nomination de Jeanette Bissoon au poste de Responsable des Opérations. Elle reprend le poste de Len Rempel qui se consacre désormais à un travail pastoral après 10 ans de bons et loyaux services à la tête des opérations de la CMM. 

    Jeanette Bissoon est membre de First Mennonite Church, à Kitchener, en Ontario, Canada. Elle quitte le poste de directrice financière de la Symphonie de Kitchener-Waterloo, qu’elle a occupé ces 10 dernières années, pour rejoindre la CMM. Elle a également travaillé dans le développement international avec Save the Children et Mennonite Economic Development Associates, offert des cours d’anglais aux nouveaux arrivants au Canada et elle était trésorière au comité de Mennonite Coalition for Refugee Support. Pour son travail, elle a voyagé dans plusieurs régions d’Amérique latine, d’Afrique, d’Europe de l’est et d’Asie. 

    « Je me réjouis de travailler avec des anabaptistes à travers le monde pour qui la construction de la paix et le service sont important. »   

    Jose Arrais
    José Arrais

    Le travail du Représentant Régional de la CMM pour l’Europe est désormais assuré par José Arrais. Président de Associacão dos Irmãos Menonitas de Portugal jusqu’en 2020, José est déjà bien connu de la famille de la CMM grâce à son travail de coordinateur des réseaux pour le Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide et la Fraternité Missionnaire Mondiale ainsi que pour son rôle au sein du comité de pilotage du Réseau Anabaptiste Mondial de Santé. 

    Depuis sa prise de fonction en novembre 2020, José Arrais met les unions d’églises membres en lien dans leur région, souvent virtuellement et grâce à un email de prière hebdomadaire. José Arrais et son épouse vivent au Portugal et ont trois enfants adultes. 

    Pour différentes raisons, le déménagement de membres du personnel, entre autres, les bureaux de la CMM à Bogota ont fermé en mars 2021. Le personnel qui y travaillait est désormais en télétravail. 

  • Il y a 10 ans, la Conférence Mennonite Mondiale annonçait ma nomination au poste de Responsable des Opérations. J’ai immédiatement reçu des emails de divers pays, dont le Paraguay et le Zimbabwe, de la part de personnes que je ne connaissais pas encore et qui me souhaitaient une chaleureuse bienvenue dans la famille de la CMM.

    Trois ans plus tard, lorsque ma mère est décédée, j’ai à nouveau reçu des messages venant des quatre coins du monde. Cette fois-ci, il s’agissait de messages de condoléance et de soutien. 

    Être trésorier à la CMM, c’est bien plus que de faire des calculs. Même si c’est mon métier, je ne me suis jamais considéré comme un comptable classique, et il est devenu évident très rapidement, que le poste de trésorier en chef à la CMM n’était pas classique non plus !

    Lorsque j’ai commencé ma carrière, j’avais une idée assez claire de ce qui m’attendait en exerçant le métier de comptable, mais je n’aurais jamais pu imaginer ce que la trésorerie de l’Église mondiale me réservait.

    L’ordre du jour de nos réunions annuelles comprenait des visites dans les paroisses locales pour rencontrer ceux et celles qui forment l’Église dans les régions qui accueillent nos réunions. On nous racontait comment Dieu agit dans ces paroisses. Bien sûr, on parlait également des finances de l’organisation, mais ce n’était qu’une partie infime de notre travail.

    En repensant au temps que j’ai passé à la CMM, je réalise que c’était un privilège d’avoir pu rencontrer tant de personnes merveilleuses et d’avoir pu louer notre Dieu avec elles. Je garde un souvenir ému de ces rencontres à Taïwan, en Suisse, en Colombie, en Indonésie, en Allemagne et au Costa Rica, mais celle qui m’a le plus marquée a eu lieu lors des réunions du Conseil général au Kenya, en 2018. 

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    Au Kenya, en 2018, les délégués de la Conférence Mennonite Mondiale et les membres d’une paroisse mennonite locale louent tous ensemble.
    Photo : fournie par Len Rempel

    Un dimanche matin, nous nous sommes rendus au culte d’une petite paroisse près de Kisumu, à côté du lac Victoria. Nous étions une quarantaine de délégués du Conseil général et d’employés de la CMM. Au début, nous étions bien plus nombreux que les membres de la paroisse, mais au fur et à mesure que la matinée avançait, le petit bâtiment s’est rempli. Les derniers arrivés ont dû assister au culte depuis l’extérieur.

    Nous avons tous chanté ensemble, écouté la Parole et une prédication vivante. On se présentait les uns aux autres. Nous formions un mélange culturel et linguistique étonnant, rassemblé par l’Esprit de Dieu.

    J’ai eu le privilège de pouvoir apporter quelques mots durant le culte. J’ai lu un passage d’Apocalypse 21 en disant que ce mélange d’êtres humains, rassemblés sous ce même toit de tôle dans la campagne kényane, c’était un avant-goût de ce qui est à venir.

    On ne m’avait jamais parlé de ce genre de « réunion de travail » dans ma formation en comptabilité et je n’aurais pas cru que ma carrière m’amènerait là, mais je remercie Dieu de m’avoir guidé dans cette aventure incroyable.

    Aujourd’hui, je quitte mon rôle de trésorier pour un poste de pasteur dans une paroisse locale. On pourrait penser que c’est un changement radical, mais en réalité c’est la suite logique. En suivant l’appel de Dieu, je ne quitte pas l’Église mondiale : je garderai toujours dans mon cœur les personnes et les églises que j’ai rencontré tout au long de mon parcours. 

    —Len Rempel a été Responsable des Opérations de la Conférence Mennonite Mondiale de janvier 2011 à avril 2021.    

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    Len Rempel (centre) avec pastor Peter Okello et diacre Peter Ongogo de Kenya Mennonite Church. Photo fournie par Len Rempel

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    man taking photos
    Len Rempel est le trésorier de la CMM – et parfois aussi le photographe non-officiel. 
  • « Bonjour ! Comment puis-je devenir membre ? » C’est une question fréquemment posée sur les pages des réseaux sociaux de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Mais qu’est-ce que cela veut dire, être membre de la CMM ?

    La Conférence Mennonite Mondiale a pour but de être une communauté mondiale de foi dans la tradition anabaptiste, favoriser la dimension communautaire entre les églises anabaptistes dans le monde, et maintenir des liens avec les autres communions et organisations chrétiennes mondiales.

    Cependant, il existe un processus officiel pour devenir membre de notre communion mondiale.

    Les responsables de l’union d’églises du pays mettent en marche le processus de candidature qui se conclut avec de l’approbation du Conseil Général. Les paroisses locales et leurs membres deviennent automatiquement membres de la CMM de par l’adhésion de leur union d’églises.

    « Lorsque l’on fait partie de la CMM, on rentre dans une famille. Nous prions les uns pour les autres. Nous collaborons à l’élaboration de matériel pour le culte afin de ressentir notre unité même lorsque nous sommes physiquement séparés. Nous nous préoccupons les uns des autres dans la souffrance et dans la joie, » explique Arli Klassen, coordinatrice des représentants régionaux.

    Les unions d’églises membres de la CMM désignent leurs délégués qui siègent au Conseil Général et ensemble s’édifient et discerne la volonté de Dieu lors de leurs réunions tous les trois ans.   

    Pour devenir membre de la CMM une union d’églises doit compter au moins deux paroisses et totaliser un minimum de 500 membres baptisés. Elle doit bénéficier d’un statut officiel depuis au moins 5 ans. Les unions d’églises trop petites peuvent demander un statut de membre associé.  

    « Toutes les églises membres de la CMM sont reconnues publiquement comme appartenant à la communion mondiale anabaptiste-mennonite, » explique Arli Klassen. « Appartenir à la CMM implique des droits et des devoirs pour chaque union d’églises membre. »

    Le processus d’adhésion à la CMM se fait en trois étapes qui prennent plusieurs années.

    La première étape consiste à apprendre à se connaitre mutuellement.

    Les responsables de l’Église candidate et les représentants régionaux de la CMM rentreront en contact (c’est plus compliqué en ce moment à cause du COVID-19) pour faire connaissance.

    L’Église recevra les publications de la CMM (Courier/Correo/Courrier deux fois par an et la lettre de nouvelle mensuelle CMM Info).

    L’Église rentrera également en contact avec les églises membres de la CMM dans sa région du monde.

    Les responsables de l’union d’églises sont les bienvenus aux réunions du Conseil Général de la CMM à ce stade du processus, à leurs frais.

    La deuxième étape implique une demande d’adhésion formelle et une visite d’un représentant de la CMM.

    En règle générale, lors de la visite de ces représentants, ceux- ci demanderont à assister à un culte, une étude biblique, une réunion de prière ou de jeunes. Ils parleront avec les responsables de l’union d’églises et les responsables à l’échelle locale pour avoir un aperçu de leur vision, de leur théologie, de leur pratique de la mission, de leur gouvernance, de leurs relations avec les autres églises et de leurs problèmes importants.

    La troisième étape commence après que le personnel de la CMM a appris à connaitre l’Église candidate et a suivi un processus de discernement avec le secrétaire général de la CMM.

    L’union d’églises peut être officiellement accueillie en tant que membre de la CMM après un processus de discernement conclu par une approbation du comité exécutif et un consensus du conseil général concernant son adhésion.

    Comment définie-t-on une église anabaptiste ?

    La CMM ne suit pas de dogme et ne demande pas aux églises d’adhérer à certaines positions théologiques. Ê la place, la CMM a rédigé une déclaration de 7 convictions communes à toutes les église membres de la CMM.

    « Les convictions communes de la CMM sont le résultat d’un processus de recherche des convictions anabaptistes provenant ‘d’en bas’, » explique César García, secrétaire général. « Ces convictions sont à la foi un témoignage du cheminement de foi de notre famille mondiale et un appel. »

    Cliquez ici pour lire les 7 Convictions Communes

    Un document écrit, intitulé « Attentes mutuelles » établit une alliance entre les églises membres et la CMM. Ce document est révisé tous les trois ans lors des réunions du Conseil général. Il définit également le calcul de la « Part Équitable », le montant de la contribution annuelle apportée par les unions d’églises.

    « Pour une Église, devenir membre de la CMM, c’est une formidable réponse à la prière de Jésus dans Jean 17/20-23, « Je ne prie pas seulement pour eux, je prie aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi : que tous soient un … et qu’ainsi le monde puisse connaître que c’est toi qui m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » déclare Pablo Stucky, représentant régional de la CMM pour la région andine de l’Amérique latine.

  • Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun.

    Commission Paix

    Faites connaissance avec un membre d’une des Commissions: Adriana Belinda Rodriguez Velasquez

    Comment la Commission est-elle ensemble en Christ ?

    Nous cherchons à nous rapprocher d’un message de paix, qui nous fasse réfléchir au concept de paix, non pas dans son sens habituel mais en tant que caractéristique chrétienne en rapport avec la globalité de la vie dans tous les domaines. 

    La commission a rendu visite à nos frères à Hong Kong, parce qu’ils rencontrent des difficultés semblables aux nôtres, dans chacun de nos pays et de nos continents, et que nous sommes donc bien placés pour les accompagner. 

    Pour le dimanche de la paix, nous avons préparé des documents qui encouragent et incitent à réfléchir à la paix dans sa globalité.

    Donnez-nous un exemple de cette façon d’être ensemble à la Commission ?

    Lorsque nous travaillons en équipe, lorsque nous prenons compte de toutes et tous, c’est une manière de montrer l’unité de la commission.

    Je ne parle pas anglais et la commission fait toujours en sorte que j’ai une interprète et que je puisse aussi participer. Prendre en considération les entraves à la participation et les besoins spécifiques de chacun est aussi l’illustration de notre unité. 

    Pourquoi aimez-vous servir au sein de cette Commission ?

    Notre responsabilité est de sensibiliser et d’éduquer à l’importance du travail pour la paix. Ê la CMM, nous avons une vision beaucoup plus large ainsi que la possibilité de toucher un grand nombre de personnes. J’ai participé à Renouveau 2019 au Costa Rica où j’ai apporté une réflexion que l’on peut aussi lire dans Courier/Correo/Courrier. Ê cette occasion, j’ai pu faire passe un message, partager en tant que chrétienne, mais aussi en tant que psychologue. Je suis reconnaissante au Seigneur pour cette opportunité. 

    Quel est le nom de votre paroisse ?

    Caminando con Dios, qui appartient à l’union d’églises Iglesia Evangélica Menonita Hondureña

    Comment servez-vous l’Église mennonite dans votre vie quotidienne en dehors de votre engagement auprès de la Commission ?

    Je fais partie du Mouvement des Femmes Anabaptistes Faiseuse de Théologie en Amérique latine (MTAL). Nous avons édité un guide de méditations quotidiennes. J’y ai participé en tant qu’auteure.

    Je fais de la médiation dans le cadre de relations conflictuelles entre les membres des églises. Parfois dans le cadre d’un comité et parfois lors d’interventions ponctuelles spéciales.

    Dans mon église, j’enseigne aux adultes et aux enfants. Je fais partie du groupe de louange. Lorsque la paroisse cherche à s’impliquer dans un projet social, en général, on me demande d’aider à l’organisation, la préparation et la logistique.

    Au niveau de l’union d’églises, j’apporte mon expertise. Récemment, j’ai proposé d’élaborer bénévolement les descriptifs de projets des églises dans le but de recevoir l’aide financière du fonds de solidarité COVID-19 de la CMM.

    De quelle façon sentez-vous que vous êtes ensemble en Christ dans votre vie quotidienne ?

    Le contexte de la pandémie nous oblige à communiquer et à maintenir des liens différemment. Depuis le début de la pandémie, nous avons mis en place des temps de prière. 

    Je cherche à soutenir les membres et leurs familles parce que l’on sait que lorsqu’un proche est malade cela a des répercussions sur toute la famille en les mettant également en danger. C’est une façon de vivre l’unité du corps du Christ. Nous devons faire preuve de créativité et trouver de nouveaux modes de relation. 

    Faire partie de la CMM, qu’est-ce que ça change pour votre paroisse ?

    Nous ne sommes pas une église isolée. L’Église n’existe pas seulement au Honduras. Nous faisons partie de la Conférence Mennonite Mondiale. 

    C’est le signe que nous bénéficions d’une fraternité et d’un soutien plus large qui nous encourage et nous motive.

    Adriana Belinda Rodriguez
    Adriana Belinda Rodriguez Velasquez participe à l’événement Renouveau 2019 au Costa Rica. Photo : Ebenezer Mondez

     

  • Dieu ouvre des portes pour cette mennonite uruguayenne

    La Conférence Mennonite Mondiale célèbre la vie de Milka Rindzinski qui a travaillé pour le magazine Courier/Correo/Courrier de 1992 à 2008 et a participé à toutes les Assemblées réunies de Curitiba en 1972 jusqu’à Harrisburg en 2015.

    Milka Rindzinski est née en Uruguay en 1932 d’un père immigrant, elle est décédée le 5 mars 2021. 

    « Faire partie intégrante d’une communauté de foi peut être ce qui fait toute la différence dans notre vie personnelle… et ce qui génère un changement positif dans notre monde, » écrit-elle dans une réflexion sur sa vie destinée à sa famille. 

    Milka Rindzinski a reçu le baptême le 22 janvier 1956. Baptisée enfant et ayant suivi le catéchisme dans l’Église catholique, elle était littéralement ana-baptiste (re-baptisée) lorsqu’elle est devenue membre de l’union d’églises Convención de Iglesias Menonitas en Uruguay. Les cours d’anglais avec James Martin de Mennonite Board of Missions s’étaient transformées en conversations sur la Bible, « c’est là que j’ai commencé mon cheminement vers la conversion, » écrit-elle dans son autobiographie. 

    Peu de temps après, elle a été invitée à suivre des cours au séminaire mennonite fraichement créé. Elle y occupait également le poste de secrétaire du directeur. Par la suite, elle est devenue bibliothécaire puis coordinatrice des programmes d’étude au centre d’étude qui a continué de fonctionner après la fermeture du séminaire.

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    Lors du rassemblement 2005 des églises mennonites du Cône Sud au Brésil, Milka Rindzinski a parlé du travail mondial de la CMM. Photo : MMN

    Sa première rencontre avec la Conférence Mennonite Mondiale a eu lieu lors de l’Assemblée réunie à Curitiba, au Brésil, en 1972. 

    Plus tard, alors qu’elle étudiait aux États-Unis, à AMBS en 1978, elle a eu l’occasion de préparer des textes pour l’Assemblée suivante. Au magazine Courier/Correo/Courrier, elle a occupé le poste d’éditrice régionale pour l’Amérique latine, de traductrice espagnol et d’éditrice anglais après l’Assemblée de Calcutta en 1997. 

    « J’ai vu les églises de la CMM grandir dans l’amour, l’acceptation des autres, la connaissance et le discernement, croitre aussi en solidarité et dans le service, la responsabilité et dans la volonté de mettre en pratique tous les enseignements de Jésus Christ, » écrit-elle dans son dernier article pour Courrier. 

    Lors de l’Assemblée réunie au Zimbabwe en 2003, Milka Rindzinski a participé à la réunion des femmes qui a donné naissance à MTAL (Mouvement des Femmes Anabaptistes Faiseuses de Théologie en Amérique latine) en s’inspirant de l’expérience des femmes africaines. Elle a encouragé et contribué à ce réseau en tant qu’organisatrice, traductrice et conseillère. 

    Réfléchissant à sa vie en tant que mennonite, elle écrit : « Ê travers les autres, Dieu peut nous ouvrir des portes et nous montrer la voie et le Saint Esprit peut nous aider à accepter ce qui est meilleur pour nous. Personnellement, je n’ai jamais eu à frapper aux portes pour trouver la meilleure mission que je devais entreprendre. » 

    « Milka était toujours exemplaire – fiable, rapide, compétente – dans le cadre de son travail d’éditrice, de rédactrice et de traductrice, » selon Larry Miller, ancien secrétaire général, et Eleanor Miller, ancienne employée de la CMM. 

    « Par ces tâches concrètes, Milka a discrètement servi la CMM en tant que lien privilégié avec les églises d’Amérique latine pour relayer et défendre leurs points de vue. Ê titre personnel, elle était devenue pour nous une vraie « sœur du cœur » comme elle aimait à le dire. Ce sont des relations comme celle-là qui rendent la vie dans notre communion mondiale si enrichissante et attendrissante. »

    Milka Rindzinski à la réunion du Cône Sud 2011. Photo : MMN
  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    L’Église en Colombie

    La Colombie est un pays avec des extrêmes : avec des traces de cultures anciennes et la technologie la plus récente ; des lieux de loi et d’ordre et des groupes d’insurgés et l’anarchie ; avec la paix et la prospérité et l’activité des guérillas et la pauvreté. Voici une famille d’églises FM, qui a commencé par un travail missionnaire il y a 70 ans.

    Asociación de Iglesias Hermanos Menonitas de Colombia (AIHMC), se compose de trois conférences régionales (juridiquement indépendantes), chacune ayant une forte orientation régionale et une orientation nationale très limitée. En 2019, ils ont organisé une retraite nationale et des réunions avec les dirigeants des trois régions et ont commencé à rechercher intentionnellement une vision nationale pour la conférence et à prendre des mesures pour un travail commun. L’unification des régions a été une bénédiction pour la conférence. Cette unité renouvelée de la conférence a également contribué à ce que l’agence missionnaire, Heme Aquí, obtienne un statut légal


    Heme Aquí (Ici je suis) est une agence missionnaire qui a servi la conférence FM colombienne pendant de nombreuses années en implantant des églises, en organisant des activités missionnaires pour les jeunes, etc. Ces dernières années, il était clair que le fait d’avoir un statut légal augmenterait les possibilités de servir et faciliterait la collecte de fonds. Au cours des dernières années, il était évident que le fait d’avoir un statut légal augmenterait les possibilités de servir et faciliterait la collecte de fonds. Malgré tous les défis de l’année dernière, ils ont pu obtenir un statut légal et fixer des objectifs pour l’avenir d’une manière qui n’était pas possible auparavant. L’agence missionnaire travaille en partenariat avec Multiply et travaillera également avec l’agence missionnaire FM au Brésil.


    Chocó

    L’une des régions de l’ouest, sur la côte pacifique, appelée Chocó, est un endroit où vivent des gens très attachants, une histoire de souffrance et un présent difficile. La plupart sont des descendants de personnes réduites en esclavage au 19e siècle. Il y a 17 églises FM qui témoignent de l’amour du Christ dans des conditions parfois très précaires. La région compte de nombreux groupes de guérilla différents qui contrôlent une zone ou se cachent de la police.

    Une œuvre commune de la conférence régionale de Chocó et du MCC, appelée « Fundación Para el Desarrollo Agrícola – Tejiendo Esperanza », offre une formation aux agriculteurs, les aide à installer leur champ et à obtenir les meilleures semences pour cette région (cacao, riz, etc.), et à stocker leur grain pour obtenir un prix équitable, etc. La Fundación a apporté une contribution importante dans cette région. La Fundación a apporté une contribution importante dans cette région. Elle agit au nom du Christ, s’identifie aux églises et est devenue un élément important de leur témoignage.
     
    Prions pour le Chocó ! Le manque d’opportunités de travail pèse sur de nombreuses familles. Que Dieu donne aux églises l’Esprit pour proclamer la puissance de l’Evangile, afin que beaucoup d’autres soient transformés par Jésus.   

    —ICOMB,  le point de la priƒóre

  • Il y a un an, l’Organisation Mondiale de la Santé déclarait une pandémie de COVID-19, aujourd’hui, la Conférence Mennonite Mondiale se joint au World Vision International, L’Alliance évangélique mondiale, Fédération Luthérienne Mondiale, Armée du Salut et Conseil œcuménique des Églises (COE) observera pour observer une semaine de prière du 22 au 27 mars.  

    Cette semaine invitera à un temps de prière et de réflexion à la fois sur les lamentations et l’espoir exprimés et éprouvés dans le monde entier au cours de ce qui a été une année de souffrances sans précédent, mais également une année où les Églises ont trouvé des façons toujours nouvelles d’œuvrer ensemble afin de s’adapter, d’intervenir auprès des communautés et de les accompagner dans cette crise mentale, physique, économique, spirituelle et environnementale.  

     « C’est l’occasion de rejoindre d’autres chrétiens à travers le monde pour témoigner de notre unité en Christ, » déclare le secrétaire général de la CMM, César García. 

    « Au cours de la semaine, nous nous réunirons pour proposer des intercessions, en particulier pour les plus vulnérables et pour celles et ceux qui sont en première ligne pour en prendre soin, souvent dans des circonstances difficiles, mais aussi pour nous engager de nouveau à faire preuve de compassion active au-delà de ce qui nous sépare, obéissant ainsi à celui qui avait de la compassion pour les foules et qui est venu à leur secours pour leur guérison », ajoute le père Sauca, secrétaire général par intérim du COE. 

    La semaine de prière est organisée avec les Églises membres du COE et les partenaires œcuméniques et sera l’occasion de partager des prières et des ressources spirituelles produites en réponse à la pandémie. 

    Téléchargez les documents ici:

    Semaine de prière consacrée à la pandémie de COVID-19

     

    Ressources de la CMM sur le COVID-19

    Actualisé 20 mars 2021

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