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  • Témoignages d’Afrique

    J’étais dans une période sombre de juin à juillet 2021 lorsque mon mari et ma mère sont tombés malades en même temps. Ma mère est décédée plus tard, en août. Puis, en février-mars 2022, mon mari est à nouveau tombé malade. Il a fallu plus de deux semaines aux médecins pour établir un diagnostic. Pendant ce temps, j’ai assisté, impuissante, à ses souffrances : corps faible, absence de nourriture, perte de poids, sueurs abondantes. Je désespérais presque.

    Dans ces moments-là, l’esprit s’interroge et rejette presque la faute sur Dieu. Je me suis alors rappelé que Dieu n’a jamais promis une vie sans problème (Psaume 34/19, Psaume 23/4) et Dieu m’a rappelé que je n’étais pas seul et que je devais lever les yeux et L’appeler (Psaume 34/17- 18, Psaume 55/22, 1 Pierre 5/7, Psaume 121).

    J’ai appris à ne pas me braquer sur la situation, car cela me remplirait de désespoir ; à ne pas me braquer sur moi-même, car je commencerais alors à m’apitoyer sur mon sort ; à ne pas chercher quelqu’un à blâmer, car cela m’amènerait à me plaindre ; et à ne pas me braquer sur le présent, car cela me ferait manquer l’essentiel de ce que Dieu voulait accomplir dans ma vie.

    J’ai appris que l’espérance est une posture d’optimisme : Dieu est bon (Exode 34/6) ; Dieu travaille pour notre bien (Romains 8/28) ; et Dieu est aux commandes (Psaume 22/25). Par-dessus tout, ces moments sombres ont un début, un milieu et une fin ; ils ne durent qu’une saison (Romains 25/4, Hébreux 6/19).

    Et dans tout cela, nous devons nous souvenir de la grandeur de Dieu et de ce que nous sommes en Christ.

    Je ne pourrai jamais minimiser le pouvoir des relations familiales pour traverser cette période sombre, en particulier les encouragements et le soutien de ma famille biologique et spirituelle, et l’espoir qu’ils ont créé. Que serais-je sans cette espérance bénie en mon Seigneur ? Mon mari est allé mieux et nous ne pouvons pas chanter assez de louanges. Je continue à espérer de nombreux autres jours de bonne santé et de bonheur.
    Virginia Makanza, Église Brethren in Christ, Zimbabwe

     

    Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2023

     

  • Les séances de visionnage font entrer l’Assemblée dans vos salons

    « Je pense que ce type de connexion ‘hybride’ a le potentiel de renforcer la communion des églises mennonites dans le monde », dit Ray Brubacher. 

    Avec une équipe représentant d’autres églises de la CMM dans la région, Ray Brubacher a organisé des séances de visionnage quotidiennes à Kitchener, Ontario, Canada, pendant la 17e Assemblée de la Conférence Mennonite Mondiale en Indonésie, du 5 au 10 juillet 2022. 

    Participer un petit peu 

    Chaque jour, le pasteur d’une église locale différente accueillait la rencontre. Lorsque l’église de First Hmong Mennonite était hôte, le groupe de femmes a vendu 500 rouleaux de printemps faits maison afin de récolter des fonds pour une oeuvre en Asie.  

    Soixante-dix personnes ont assisté à la cérémonie d’ouverture qui présentait la culture indonésienne à First Mennonite Kitchener. Après quelques jours où une moyenne de 20 personnes étaient présentes, une quarantaine de personnes se sont réunies pour la cérémonie de clôture à l’église évangélique Meheret. Cette église composée d’immigrants de première génération originaires d’Éthiopie a été choisie en référence au pays qui accueillera la prochaine Assemblée en 2028.  

    Ê Fresno, en Californie (États-Unis), l’église mennonite Willow Avenue a organisé des séances de visionnage avec deux autres assemblées locales pour diffuser les sessions plénières, la musique et les témoignages. Des décorations provenant de la boutique de commerce équitable du MCC ornaient les tables où un goûter était offert chaque jour aux participants pendant les réunions de 90 minutes. Deux fois, ils ont appelé par Zoom les membres d’une église locale en Indonésie. 
    « Chaque jour, il y avait beaucoup d’essais-erreurs – pour essayer de savoir si la connexion Internet fonctionnait », déclare Erwin Röthlisberger qui a suivi les sessions de l’Assemblée avec Evangelische Mennoniten-Gemeinde Bern, en Suisse. « Mais c’était bien d’entendre quelque chose de l’Indonésie et de participer un petit peu ». 

    Ê Bethel Place, une maison de retraite à Winnipeg, Manitoba, Canada, Henry et Marie Dueck ont coordonné des séances de visionnage dans la salle commune.  

    La coordinatrice des programmes de Bethel Place, Melanie Camara, a aidé les Dueck à mettre en place la retransmission à laquelle assistaient 20 à 25 personnes – la plupart étant des missionnaires retraités, des travailleurs sociaux ou d’autres personnes ayant une expérience internationale.  

    En raison des activités liées à la pandémie, « nous sommes habitués à l’idée de nous connecter à des sites », explique Henry Dueck. « Nous avons appris des choses et avons ressenti à nouveau le lien entre nous ».  

    Les chants de la chorale internationale sont devenus familiers, « pour qu’on puisse entrer dans le culte », dit Marie Dueck.  

    Les étapes vers un événement international 

    Henry et Marie Dueck ont assisté à l’Assemblée de Wichita (1978), de Strasbourg (1984) et de Winnipeg (1990), où Henry était coordinateur. Pour le Paraguay (2009) et la Pennsylvanie (2015), ils ont également regardé les sessions mises en ligne sur YouTube. 

    Henry Dueck se souvient du « changement radical » qu’a représenté la nomination de Million Belete d’Ethiopie à la présidence de la CMM en 1978. La première Assemblée qui a eu lieu dans le Sud, « Curitiba (1972) était une étape ; Wichita était une étape ; l’Inde (1997) était encore une étape » vers un rassemblement qui reflète tous les membres de la famille internationale.  

    La force de l’église indonésienne, que Henry Dueck avait découvert pour la première fois dans les années 1960, s’est à nouveau manifestée. « C’est fascinant de voir cette camaraderie entre des groupes qui mènent un dialogue interconfessionnel important », déclare Marie Dueck. « On vit ces moments où l’on apprend de nouvelles choses sur une communauté [comme l’Indonésie], et où l’on réalise que cette église est là depuis longtemps [GITJ et GKMI]. »  

  • Dans la région de Borena, en Éthiopie, sujette à la sécheresse, des croyants ont économisé de l’eau pour le baptême de 120 nouveaux croyants. Cette région du sud de l’Éthiopie connaît actuellement une grave pénurie d’eau.  

    Les croyants ont creusé un terrain et l’ont tapissé de plastique pour conserver l’eau de pluie. Ils ont utilisé des méthodes traditionnelles pour éviter l’évaporation. Enfin, dans des conteneurs jaunes de 20 litres, ils ont traversé 10 kilomètres pour apporter de l’eau pour le baptême par immersion.  

    Abebe Seyoum, pasteur principal de l’église Meserte Kristos (Meserte Kristos Church, MKC) de Misrak Addis Ababa a célébré en août ce baptême.  

    Misrak Addis Ababa est l’une des quatre églises locales MKC établies à Addis Ababa après la chute du gouvernement Derg en 1991. Ê l’heure actuelle, l’assemblée soutient 30 missionnaires qui diffusent l’Évangile et implantent des églises dans des zones rurales reculées.  

    Plus de 70 groupes d’étude biblique de la Misrak MKC donnent de l’argent chaque mois. Certains groupes d’études bibliques soutiennent un missionnaire chacun, mais d’autres groupes d’études bibliques soutiennent un missionnaire en commun.  

    Après cinq ans de travail missionnaire du MKC, il y a cinq églises locales et plus de 40 nouveaux centres d’implantation d’églises à Borena.  

    « La moisson est abondante, et nous devons envoyer davantage de missionnaires pour évangéliser les gens et implanter plus d’églises dans la région », déclare Abayneh Anjulo, directeur du département d’évangélisation et d’implantation d’églises de MKC.  

    Beaucoup de nouveaux croyants s’entassent dans de petites maisons pour se réunir pour le culte. Abayneh Anjulo, directeur du département d’évangélisation et d’implantation d’églises de MKC, souligne la nécessité de construire des bâtiments d’église pour les rassemblements.  

    « La décision de Misrack MKC d’envoyer un missionnaire ou de partir loin pour partager la bonne nouvelle du royaume a été un encouragement non seulement pour les gens de la région mais aussi pour les autres responsables de MKC », déclare Desalegn Abebe, président de MKC.   

    cité dans MKC News

  • « C’était bien d’entendre quelque chose de l’Indonésie et de participer un petit peu » dit Erwin Röthlisberger de l’Evangelische Mennoniten-Gemeinde de Bern, en Suisse. Il a assisté à l’Assemblée depuis son domicile en Europe.  

    Les vidéos de l’Assemblée Indonésie 2022 de la CMM commenceront à être publiées sur le site Internet de la CMM et sur la chaîne YouTube à partir d’octobre.  

    Jusqu’à présent, les plénières et les ateliers n’étaient accessibles qu’aux participants inscrits. « Nous remercions tous ceux qui ont investi dans l’Assemblée en s’inscrivant pour y participer en ligne », déclare Liesa Unger. « Vous avez pris un risque en vous inscrivant à notre premier événement entièrement hybride. Nous sommes reconnaissants de votre patience face à l’imprévu. » 

    Tout le monde peut accéder aux vidéos de l’Assemblée qui seront mises en ligne progressivement au cours des prochains mois. Admirez les danseurs soufis à Jepara ; écoutez le témoignage de l’harmonie entre une église et une mosquée à Desa Tempur ; retrouvez le récit encourageant de Jeremiah Choi et de sa fidélité malgré la pression du gouvernement à Hong Kong, et assistez à des ateliers sur le soin de la création, l’étude de la Bible et le travail pour la paix.  

    Vidéos de l’Assemblée :  Chaîne YouTube de la CMM  

  • Présentation de la famille mondiale : 

    Église évangélique unie – Frères mennonites du Panama 

    Conférence membre

    L’IEU compte seize églises locales. En raison de la distance entre les églises, il est un peu difficile pour la conférence de servir les églises. Pour cette raison, la conférence de Panama fonctionne sur une base régionale. Ils ont cinq régions et chaque région a un ou deux coordinateurs. Leur but est de contrôler le travail assigné par l’Assemblée. L’objectif est de former les membres et les responsables et de coordonner le travail des églises de la région. 

    LES MINISTÈRES 
    En plus des ministères que chaque église locale réalise, il existe trois ministères plus généraux pour répondre aux besoins spécifiques de chaque groupe. 

    DAMES 
    Toutes les dames ont été réunies et des ateliers ont été organisés sur des sujets spécifiques, tels que l’intimité avec Dieu et d’autres sujets similaires. Aujourd’hui, chaque responsable reproduit ces ateliers dans son église locale. Les témoignages que les sœurs partagent sont impressionnants, comment elles ont surmonté les épreuves et renforcé leur foi. Pour l’avenir, ils continueront à développer des sujets en fonction de leurs besoins jusqu’à ce qu’ils comprennent ce que c’est que de vivre la foi dans la vie avec Jésus et ce que c’est que de vivre la foi avec leurs sœurs et frères jusqu’à ce que tous parviennent à la plénitude du Christ. 

    JEUNESSE
    Le ministère de la jeunesse a été créé sous la direction des frères Giovany et Aurita Peña avec des projets appelés « Ruta Josué », qui sont en cours de développement. Ce ministère poursuit son cours jusqu’à ce qu’il atteigne son objectif de former et d’entraîner les jeunes pour atteindre les jeunes non convertis. Nous avons besoin de nombreuses prières pour ce ministère.  

    LES ENFANTS 
    Un nouveau ministère pour les enfants a récemment été mis en place. Plusieurs groupes de responsables ont été formés en formant des équipes, par un groupe de jeunes de l’église canadienne. Il est sous la direction générale de la sœur Girlesa Zuluaga. 

    FORMATION DE DISCIPLES YAVIZA 
    A l’initiative du frère missionnaire Einer Zuluaga et aujourd’hui sous la direction du pasteur Dalecio Osorio. Cela a commencé avec les étudiants de l’IEU seulement, et au fil du temps, beaucoup de nos frères Guna, les frères Wounaan et Latino de Colombie et les frères Rama du Nicaragua, ont voulu participer à la formation des disciples et former leurs responsables. L’intérêt est dû au témoignage vivant des diplômés qu’ils partagent dans leurs églises, puisque l’objectif de l’École est de former des disciples sur la base de fondements bibliques fondamentaux, en mettant l’accent sur la formation du caractère chrétien et avec une pratique réelle. En 2021, ils ont fermé pour cause de Covid – 19 et cette année, ils ont repris l’activité. Priez pour ce ministère. 

    MISSIONS
    L’IEU concentre désormais sa vision et sa mission sur la population Embera, sous la coordination générale du pasteur Ricardo Membache, et a sélectionné une région très éloignée appelée Jaqué, sous la direction d’un couple de missionnaires nationaux, Clemente et Narsi Donisabe. Par conséquent, ils ont déjà une église établie. Dans une autre zone appelée Bajo Lepe, nous avons déjà commencé à construire une chapelle, car il y a de plus en plus de participants et un espace pour se rassembler est nécessaire. Il y a d’autres zones dans la Comarca où ils commencent avec le travail missionnaire, c’est dans une région où ils vont explorer de nouveaux champs pour établir des églises. 

    MISSION EN COLOMBIE
    Nous travaillons également avec nos frères Wounaan en Colombie, où la situation est plus compliquée, car la culture a des racines ancestrales très fortes. Peu de progrès ont été réalisés. Mais ils sont confiants que tôt ou tard, Dieu ouvrira des portes dans toutes ces régions. Dieu envoie déjà des leaders à l’école de disciples Yaviza IEU, Panama. Priez pour la Colombie. 

    LA GESTION DES FINANCES 
    L’IEU a deux projets qu’elle développe sous la direction du Frère Obdulio Isarama, appelés « Casa Del Sembrador » et « Camp Yaviza », comme une sorte d’assistance sociale sous forme de foyers pour les responsables de l’IEU, les responsables des différents groupes ethniques de la Comarca au niveau national et aussi pour les responsables de nos partenaires au niveau international, tout en générant des revenus pour la proclamation de l’évangile, l’ouverture de nouvelles églises et d’autres œuvres. Surtout pour l’autofinancement de l’IEU. 

    MISSIONNAIRES
    Les frères Einer et Girlesa Zuluaga, ont été une bénédiction pour l’église car à travers eux, ils ont reçu un bon accompagnement pastoral, une solide formation et de bons conseils. La sœur Lavern Pratt a également commencé à soutenir la conférence. Nous remercions Dieu pour ces missionnaires. 

    COVID-19 
    Pour l’IEU, et plus particulièrement pour les cinq églises de la ville, les années de pandémie ont été très difficiles. L’angoisse règne dans le pays, le monde du travail est paralysé et les membres s’inquiètent de savoir comment faire face à cette période. De nombreux membres, responsables et pasteurs sont morts pendant cette période. Merci à Dieu pour les frères des églises du Canada et de la Conférence Mennonite Mondiale qui ont tendu la main pour aider durant ce moment. Les églises locales dans les campagnes, qui ont connu quelques années plus calmes en termes de Covid, ont aidé avec des produits agricoles. Cette année, la situation a un peu changé. Tout cela grâce à la bonté et à la miséricorde de notre Dieu qui nous a permis de survivre. A lui la gloire. 

    Prions pour la conférence de Panama, afin que Dieu leur donne la force et la santé nécessaires pour poursuivre les tâches qui leur ont été confiées. Les églises qui souhaitent participer aux œuvres susmentionnées, que ce soit par la prière ou les finances, sont les bienvenues.


    ICOMB
    La Communauté internationale des Frères Mennonites (ICOMB) est composée de 22 églises nationales dans 19 pays. L’ICOMB compte également des membres associés dans plus de 20 pays, tous à des stades différents sur la voie de l’adhésion à part entière. L’ICOMB existe pour faciliter les relations et les ministères afin d’améliorer le témoignage et le discipulat de ses églises nationales membres – connecter, renforcer et élargir la famille mondiale de l’ICOMB. 
  • « Jésus est notre espérance : même si nous traversons la vallée de l’ombre de la mort, il est à nos côtés. »  

    Dans le matériel pour le culte du Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2023, partez à la rencontre du disciple chrétien du Burkina Faso qui proclame sa foi malgré les défis, et plus encore. 

    La CMM prépare du matériel pour le culte trois fois par an pour les églises membres : Le Dimanche de la Paix (le 18 septembre 2022), la Semaine de la Fraternité des YABs (Jeunes Anabaptistes) (la 3e semaine de juin) et le Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale (le 22 janvier 2023).  

    « Chaque année, pour l’AWFS, nous encourageons les églises anabaptistes du monde entier à célébrer un culte autour d’un thème commun afin d’établir un lien avec notre famille anabaptiste mondiale » dit César Garcia. 

    Plusieurs assemblées célèbrent ce culte le dimanche le plus proche du 21 janvier, la date du premier baptême Anabaptiste en 1525.  

    « L’AWFS est l’occasion de rappeler à nos communautés spirituelles que nous faisons partie d’un seul corps composé d’une multitude de tribus, de langues et de nations (Apocalypse 7/9) » nous dit César García, Secrétaire Général de la CMM.  

    « En 2022, beaucoup d’entre nous ont eu la joie de se retrouver, en personne et en ligne, pour l’Assemblée mondiale de la CMM en Indonésie, mais ce n’est qu’une petite partie de notre famille de foi mondiale. L’AFWS permet à toutes les églises locales de participer à un culte commun en esprit, en leur temps, et là où elles se trouvent » dit Arli Klassen, coordinatrice des représentants régionaux.  

    Les églises peuvent choisir parmi ces ressources ce qu’elles veulent utiliser pour célébrer l’AFWS comme elles le souhaitent. Les documents comprennent des passages bibliques, des prières, des suggestions de chants, une trame pour la prédication, quatre témoignages, un contexte culturel, une suggestion d’offrande venue d’Afrique, une histoire pour enfant et du matériel multimédia.  

    Le Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale est une opportunité pour traverser les frontières : adorez avec une autre église membre de la CMM ; invitez un prédicateur du bureau des prédicateurs de la CMM, partagez un repas en commun, ou un jeune en commun, et faite une offrande pour le travail de la CMM, qui permet de relier entre eux les membres de la famille  

    « Ce n’est pas la date du calendrier qui est importante, vous pouvez utiliser ces ressources pour réfléchir à vivre la paix dans vos assemblée à n’importe quel moment de l’année. » nous dit Andrew Suderman, secrétaire de la Comission Paix. 


    La CMM veut avoir de vos nouvelles ! Comment avez-vous utilisé le dossier pour le culte et qu’avez-vous ajouté de votre propre créativité pour célébrer ce temps ?  

    La CMM apprécie que vous envoyiez vos commentaires, vos photos, et vos réflexions concernant l’AWFS, afin de pouvoir les partager avec les autres membres de notre communauté spirituelle mondiale. Vous pouvez envoyer vos photos et vos histoires par courriel à photos@mwc-cmm.org 

    Pour le Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale, envoyez-nous également le nom de votre assemblée pour que nous puissions vous afficher sur notre carte des célébrations.  

    Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2023

     

  • Inde

    Des missionnaires mennonites des États-Unis ont commencé leur travail dans le centre de l’Inde, aujourd’hui l’État du Chhattisgarh, en novembre 1899. Ils ont débuté par des œuvres caritatives, apportant leur aide à la population frappée par la sécheresse. C’est en décembre 1900 qu’a eu lieu le premier baptême de 43 nouveaux convertis. Au début, le nombre de membres augmenta très rapidement. En 1949, lors de la célébration du Jubilé d’Or de l’œuvre missionnaire, le nombre de membres baptisés était de 1 579.

    Cependant, au cours des années suivantes, l’Église Mennonite d’Inde (MCI) n’a pas connu la croissance numérique espérée. Ses premiers responsables indiens ont tenté de créer des églises dans de nouvelles régions. Toutefois, étant satisfaite du maintien du statu quo, la MCI n’a procédé à aucune auto-évaluation.

    Dieu n’était peut-être pas satisfait de ce statu quo, et c’est alors qu’est apparu le mouvement pentecôtiste.

    L’arrivée des pentecôtistes dans la région occupée par la MCI

    Avant les années 1970, je me souviens que des prédicateurs pentecôtistes étaient invités à prêcher par les églises locales et aussi par la MCI lors d’occasions spéciales. Ces prédicateurs savaient généralement émouvoir les gens.

    Puis, au début des années 70, la présence pentecôtiste s’est faite davantage sentir dans certaines paroisses mennonites urbaines où les membres venaient de différentes dénominations. Dans la principale paroisse mennonite, des culte pentecôtistes ont commencé dans une maison particulière au milieu des années 70. Les jeunes mennonites, en particulier, qui ne suivaient pas de très près les activités de la MCI ont commencé à se réunir pour le culte et la communion fraternelle dans des maisons particulières. Des nonchrétiens ont aussi commencé à assister à ces réunions pentecôtistes dans les maisons.

    Les réunions étaient caractérisées par des chants et des prières animés et chargés d’émotion. Petit à petit, le mouvement s’est accéléré. La nouvelle naissance, le baptême par immersion, la dîme et le parler en langues ont pris de l’importance. Les participants étaient encouragés à crier « Alléluia !», « Amen !» et « Louez le Seigneur !» pendant le sermon. Lors des cultes, ils étaient invités à partager ce que le Seigneur avait fait dans leur vie au cours de la semaine précédente. Parfois, un peu de nourriture était offerte après les cultes.

    En semaine, les pasteurs pentecôtistes effectuaient régulièrement des visites à domicile, même dans les maisons mennonites. Ils priaient avec ferveur pour les malades. Les pasteurs recherchaient toutes les occasions d’être présents, comme lors de funérailles. Ils se liaient souvent d’amitié avec des membres aisés de la MCI qui n’étaient pas très actifs dans les églises de la MCI. Lentement, les églises de maison pentecôtistes ont augmenté. Elles se sont rapidement répandues dans d’autres villes et villages et se sont multipliées. Les responsables laïcs enthousiastes étaient encouragés à fréquenter les écoles bibliques pentecôtistes et, une fois la formation terminée, on leur donnait des postes dans des assemblées.

    Il semble qu’il y avait peu de structures. Les pasteurs décidaient de tout et étaient libres de la manière de gérer les assemblées locales.

    Églises de la MCI et présence pentecôtiste

    Au début, bien que les responsables des paroisses invitaient des prédicateurs pentecôtistes éloignés à prêcher, il se tenaient à distance des pentecôtistes locaux. Les membres mennonites qui avaient rejoints le mouvement pentecôtiste ont été forcés de quitter les églises mennonites. Mais la présence persistante des pentecôtistes et leur nombre croissant ont peu à peu changé la façon de penser de la MCI. De plus, de nombreux membres de la MCI ont épousé des femmes d’origine pentecôtiste qui sont devenues actives dans les églises de la MCI.

    Maintenant, la présence des assemblées locales et des responsables pentecôtistes est reconnue et acceptée. Il n’y a plus de rivalité ouverte entre les deux. En fait, la MCI a intégré des changements dans ses propres cultes. Il y a davantage de cantiques lors du temps de louange, et les gens sont invités à partager ce que le Seigneur a fait dans leur vie au cours de la semaine écoulée.

    Les pasteurs pentecôtistes sont acceptés avec respect. Les pasteurs mennonites sont encouragés à prier pour les non-chrétiens qui assistent ensuite aux cultes. Les demandes de prière de non-chrétiens sont incluses dans les prières pastorales, et ceux-ci sont également autorisés à partager leurs témoignages lors des cultes du dimanche

    Cela a encouragé les groupes pentecôtistes non affiliés dans les villages à demander la participation des responsables de la MCI. La MCI, pour sa part, a établi d’abord ces groupes en cellules de prière pour soutenir leurs responsables, puis, sous certaines conditions, les a reconnues comme des assemblées locales de la MCI à part entière.

    D’autres expériences sont en cours à la MCI pour intégrer des jeunes dans le ministère d’évangélisation.

    Suggestions concernant les relations avec les pentecôtistes

    1. Puisque ce mouvement pentecôtiste est un phénomène mondial, nous devrions l’accepter comme œuvre de Dieu. Nous ferions bien de prendre en compte les conseils du professeur de droit juif, le professeur Gamaliel, mentionné dans Actes 5/33-39.

    2. Nous devons faire une auto-évaluation : réfléchir à la raison pour laquelle Dieu a développé le pentecôtisme malgré la présence des églises établies. C’est comme la montée du mouvement anabaptiste/mennonite au début du XVIe siècle.

    3. Nous devrions pouvoir nous réjouir de ce que Dieu fait, amenant de plus en plus de personnes à Jésus-Christ par le ministère des pentecôtistes.

    4. Les églises établies devraient trouver des moyens de développer des relations de travail avec les pentecôtistes et les autres dénominations.

    5. Nous devrions accepter le fait que toute dénomination d’église, y compris la dénomination MCI, n’est jamais la seule capable de proclamer la « sagesse infinie de Dieu » (Éphésiens 3/9-11). Nous avons besoin de l’unité de l’esprit et de la coopération des églises pour cet appel.

    — Shantkumar Kunjam est évêque de la Conférence de l’Église mennonite d’Inde et vit à Rajnandgaon, Chhatisgarh, Inde.


    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’avril 2022 de Courier/Correo/Courrier.
  • « Nous voulons que nos représentants régionaux développent des relations profondes avec chaque union d’église de leur région », dit Arli Klassen, coordinatrice des représentants régionaux. 

    Les représentants régionaux de la CMM sont des bénévoles à temps partiel qui développent et soutiennent les relations avec les unions d’églises membres, membres associées et membres potentielles de la CMM, les assemblées locales et les organisations partenaires liées à la CMM.  

    Une nouvelle région a été créée en 2022 en divisant le Cône Sud en deux : « ABCU » est l’Argentine, la Bolivie, le Chili et l’Uruguay. « BP » est le Brésil et le Paraguay.  

    « Il y a beaucoup d’unions d’églises membres dans cette région », déclare Arli Klassen. « Nous sommes reconnaissants d’accueillir un autre représentant régional pour aider à développer ces relations ». 

    Freddy Barron, pasteur et responsable national d’église en Bolivie, représente l’Argentine, la Bolivie, le Chili et l’Uruguay.  

    Cynthia Dück, du Paraguay, représente la nouvelle région constituée du Brésil et du Paraguay (Amérique Latine-Cône Sud-BP). Elle a déjà travaillé pour la CMM de 2007 à 2009 en organisant l’hébergement dans des familles pour la 15e Assemblée au Paraguay. Cynthia Dück est membre de l’église des Frères mennonites de Concordia. Elle fait partie du conseil d’église, est diacre pour les membres de plus de 65 ans et contribue à l’administration de la maison de retraite mennonite d’Asunción.  

    Siaka Traoré représente l’Afrique centrale de l’ouest. Il a servi la CMM en tant que président de la Commission Diacres (2015-2022). Siaka Traoré est aussi le mentor et le soutien des responsables de l’Église Évangélique Mennonite du Burkina Faso, encourageant à la fois le développement théologique et l’entrepreneuriat social. 

    Danisa Ndlovu représente le Sud de l’Afrique. Il a servi de 2009 à 2015 en tant que président de la CMM. Danisa Ndlovu est évêque dans l’Église Frères en Christ du Zimbabwe et directeur exécutif de FaithWalk Ministries International.  

    Après un long service à la CMM, notamment au sein du Comité Exécutif, Francisca Ibanda (connue sous le nom de « Mama Cisca ») et Barbara Nkala ont terminé leur mandat de représentantes régionales en Afrique centrale de l’ouest et Sud de l’Afrique, respectivement.  

    « Nous sommes très reconnaissants pour le travail de Cisca et Barbara. Les deux femmes ont apporté beaucoup de compétences en matière de leadership : elles sont connues et respectées dans leur région et ont de nombreuses relations dans le monde entier », déclare Arli Klassen.  

  • Témoignages d’Afrique

    Lorsque nous recevons la vie de Jésus, une espérance vivante naît en nous, avec des désirs tournés vers ce qui ne périt pas : la vie éternelle avec Dieu. Cette vie nouvelle est constamment mise à l’épreuve de diverses manières. C’est l’histoire d’un jeune Peul (personne appartenant au peuple semi-nomade des Peuls) du Burkina Faso qui s’est converti de l’islam au christianisme.

    Cela s’est passé alors que le terrorisme débutait dans un village peul du nord du Burkina Faso. Le muezzin (la personne qui appelle les gens à la prière) de la mosquée a donné sa vie à Jésus pour obtenir le salut. L’imam et toute la communauté musulmane n’étaient pas contents de sa décision. Ils l’accusèrent de trahison.

    Un jour, l’imam convoqua le muezzin devant plusieurs fidèles musulmans. Il fut placé au milieu du cercle, et l’imam demanda à l’assistance : “Si l’un de vos bœufs se perd dans le troupeau, et que vous le retrouvez, que faites-vous ?”. Les fidèles musulmans ont répondu fermement : “on le ramène et on l’attache bien pour qu’il ne se perde plus.”

    Le nouveau converti demanda la parole pour donner la réponse qu’il avait dans son cœur. “A mon humble avis, si votre bœuf s’égare et que vous le trouvez dans un vert pâturage en train de brouter de l’herbe fraîche, vous le laissez là et, le cœur joyeux, vous allez conduire le reste du troupeau jusqu’à lui afin que tous vos bœufs puissent aussi bénéficier de ce vert pâturage.”

    L’imam et sa suite se sont mis en colère et se sont retirés.

    Quelques jours plus tard, des hommes armés non identifiés firent irruption dans la nuit dans la maison du nouveau croyant. En raison de la chaleur, lui et sa famille ont dormi dans la cour à l’extérieur de la maison sur des nattes. Les assaillants l’ont réveillé d’un coup de pied et lui ont ordonné de les suivre. Il a obéi sans broncher. Alors qu’ils se déplaçaient dans la nuit noire, l’un des agresseurs a tiré sur lui avec un fusil de chasse, mais ne l’a pas touché.

    Dans un esprit de survie, le nouveau croyant s’est enfui et s’est caché dans la cuisine d’un ami jusqu’à l’aube. Sentant que le danger était passé, il est sorti de sa cachette et s’est montré à son ami. L’ami est rentré discrètement chez lui pour vérifier si sa famille allait bien et pour lui apporter des vêtements. Le nouveau croyant a quitté le village pour sauver sa vie.

    Jésus est notre espérance : même si nous traversons la vallée de l’ombre de la mort, il est à nos côtés.

    Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2023

     

  • Contexte historique

    L’anabaptisme est un mouvement chrétien dont les origines remontent à la Réforme radicale. La date la plus largement reconnue de la naissance de l’anabaptisme est le 21 janvier 1525, lorsque Conrad Grebel baptisa George Blaurock dans la maison de Felix Manz à Zurich, en Suisse. George Blaurock baptisa immédiatement plusieurs autres personnes après confession de leur foi. Ces baptêmes sont les premiers « rebaptêmes » connus de notre mouvement.

    L’anabaptisme a donné naissance à plusieurs groupes en Europe au cours des années 1500 – y compris aux mennonites (du nom de Menno Simons des Pays-Bas) – et s’est répandu dans plusieurs endroits. Les membres de ce mouvement ont continué à se déplacer et à croître en nombre à travers le monde au cours des siècles suivants.

    La Conférence Mennonite Mondiale a commencé en 1925 comme un moyen de rassembler les nombreuses Églises de différents courants anabaptistes. Aujourd’hui, la CMM compte des Églises membres dans 58 pays, chacune avec sa propre histoire de naissance et d’adhésion à la communion anabaptiste. Le Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale est un événement annuel pour les paroisses membres de la CMM du monde entier, l’occasion de louer ensemble en esprit en utilisant le même matériel pour le culte, conscients que nous nous appartenons les uns aux autres dans cette famille mondiale de foi.


    Le mouvement anabaptiste a commencé dans le cadre d’un mouvement de renouveau au sein de l’Église catholique en Europe au début du XVIe siècle. Une partie de son inspiration vient de la tradition catholique : le fort sens de la discipline et de la communauté que l’on retrouve dans le monachisme, par exemple, l’attention portée sur le Saint-Esprit que l’on pourrait trouver dans le mysticisme catholique, ou l’accent mis sur le fait de suivre Jésus dans la vie quotidienne dans L’Imitation du Christ, de Thomas á Kempis. L’anabaptisme doit également beaucoup à Martin Luther et au premier mouvement de la Réforme, en particulier en ce qui concerne l’accent mis par Luther sur l’autorité des Écritures et son insistance sur la liberté de la conscience chrétienne. Ce mouvement a aussi été façonné par de profonds troubles sociaux et économiques de l’époque, menant à la guerre des paysans de 1524-1525.

    Historian John D. Roth explains Anabaptist history at the Grossmünster in Zurich, Switzerland. Photo: Henk Stenvers

    Les anabaptistes eux-mêmes, cependant, auraient dit qu’ils essayaient simplement d’être de fidèles disciples des enseignements de Jésus et de suivre l’exemple de l’église primitive.

    Bien que les dates soient quelque peu arbitraires, le mouvement anabaptiste a « officiellement » commencé le 21 janvier 1525 lorsqu’un petit groupe de réformateurs chrétiens s’est réuni pour un culte secret à Zurich, en Suisse. Le groupe était frustré par l’hésitation de leur chef, Ulrich Zwingli, à adopter les changements aux rituels catholiques qu’ils étaient tous convaincus que la Bible exigeait, en particulier en ce qui concerne la messe et le baptême des enfants. D’après leur lecture des Écritures, le vrai baptême chrétien suppose un engagement conscient à suivre Jésus – ce dont aucun enfant n’est capable. Ainsi, le 21 janvier 1525, ce petit groupe accepta de se baptiser à l’âge adulte. Bien qu’il faille un certain temps avant que la pleine signification du baptême ne devienne claire, les premiers anabaptistes avaient compris que cet acte symbolisait la présence du Saint-Esprit dans le don de la grâce de Dieu, un engagement à mener une vie de disciple au quotidien et l’appartenance à un nouvelle communauté du peuple de Dieu.

    Les membres du mouvement se désignaient généralement eux-mêmes sous le nom de « Frères » (Brüder) – ou plus tard par le terme plus descriptif « du baptême » (Taufgesinnten). Leurs opposants les ont qualifiés d’anabaptistes (= re-baptiseurs), en partie parce que le « rebaptême » était une infraction pénale dans le Saint Empire romain, passible de la peine de mort. Au début, le groupe a résisté au terme « anabaptiste » car dans leur esprit, ils ne rebaptisaient pas, mais baptisaient correctement pour la première fois. Mais avec le temps, le nom est resté. Aujourd’hui, anabaptiste est un terme français qui englobe tous les groupes issus de la Réforme qui pratiquaient le baptême des croyants (plutôt que des enfants), et les dénominations qui en descendent comme les Amish, les Mennonites et les Huttérites.

    Au fil du temps, cependant, un mouvement cohérent a émergé. Son identité s’est forgée, en partie au moins, de par la nécessité de répondre à plusieurs besoins spécifiques. Premièrement, en réponse aux accusations d’hérésie par les autorités religieuses et politiques dans la première moitié du XVIe siècle, les anabaptistes se sont rapidement définis comme des chrétiens fidèles et croyant en la Bible. Deuxièmement, des voix militantes parmi eux, prêtes à imposer le changement social et religieux par la violence, ont forcé les anabaptistes à clarifier leur identité en tant que chrétiens pacifiques, respectueux des lois et non résistants dont la seule arme était l’amour. Et enfin, face aux dissidents spiritualistes qui privilégiaient une expérience religieuse interne qui pouvait éviter les disputes théologiques et passer inaperçues par les autorités, les anabaptistes ont été obligés de défendre la nature publique et visible de l’église.

    Malgré la diversité évidente de la théologie et de la pratique parmi la première génération d’anabaptistes, trois groupes cohérents ont émergé dans les années 1540 : les Frères suisses dans les territoires germanophones ; les Huttérites en Moravie ; et les mennonites des Pays-Bas et de l’Allemagne du Nord qui guidés par Menno Simons. Bien que ces groupes diffèrent sur des points importants, ils se reconnaissent néanmoins comme membres de la même tradition religieuse, de sorte que leurs désaccords internes prennent souvent la forme d’une querelle de famille.

    —Extraits de Stories: How Mennonites Came to Be, de John D. Roth, Herald Press, 2006. Adapté et utilisé avec la permission de l’auteur.

    Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2024

  • Choisissez des passages qui parlent dans votre contexte local.

    Ancien Testament : Ésaïe 40/28-31

    • Jésus-Christ notre espérance est un thème qui vient à point nommé, un thème approprié au lendemain de la traversée de zones de turbulences dans notre monde et dans nos vies en particulier. L’espérance est une confiance pure et désintéressée en l’avenir. Ne dit-on pas que nous n’avons plus d’espoir quand il n’y a plus de vie ? Avoir l’espérance, c’est avoir la foi, c’est continuer à mettre sa confiance en Dieu, même si tout ne va pas comme on le souhaite. Dans notre contexte d’insécurité, aggravé par la crise du COVID-19 et bien d’autres maux qui sévissent autour de nous, l’espérance se présente comme le souffle de la vie.
    • Les enfants d’Israël ont eux aussi connu à un moment donné de telles déceptions et des moments de crise. Selon eux, ils avaient l’impression de ne plus être importants aux yeux de Dieu. Beaucoup d’entre nous ont peut-être le même sentiment de ne pas être pris en compte par Dieu. C’est fréquent lorsque nous traversons des périodes d’incertitude. Dieu le sait, il connaît nos peurs et nos inquiétudes. Malgré l’incertitude, Dieu nous parle en disant : “Donne de l’espoir à mon peuple !”
    • Bien que tout ne soit pas comme nous étions habitués avant, Dieu est fidèle à ses promesses. Dieu reste Dieu et n’a pas changé. Dieu vous demande de placer votre confiance, votre espérance en lui. Dans Esaïe 40, Dieu répète sans cesse : “Levez vos yeux et regardez ! Qui a créé ces choses ? Qui fait marcher leur armée en ordre ? Il les appelle toutes par leur nom”. Dieu dit dans Jérémie 29/11 : “Oui, moi, l’Éternel, je connais les projets que j’ai pour toi. Je le déclare, ce ne sont pas des projets de malheur mais des projets de bonheur. Je vais vous donner une figure pleine d’espérance.”
    • Dieu veut vous donner l’espérance lorsque vous pensez que rien ne va plus dans votre vie familiale, votre santé, votre travail ou vos relations avec les autres. Dieu vous demande de lever les yeux vers lui. Comme Lui, Dieu veut que vous ne soyez pas fatigués, ni que vous vous ennuyiez. Quand vous pensez que rien ne va, Dieu vous dit de prendre votre envol tel un aigle. Dieu veut que vous mettiez votre confiance en Lui. Ne voyez pas tout comme un échec, mais comptez les avantages que Dieu a mis devant vous. Vous verrez en adorant que les bénédictions de Dieu sont grandes.
    • L’espérance en Dieu nous rendra plus forts pour servir le Seigneur.

    Psaume : Psaumes 62/1-6

    • David s’exhorte à continuer à attendre Dieu. Nous devons persévérer dans le bien que nous faisons et nous efforcer de faire toujours plus.
    • Tout le monde a déjà été confronté aux actions de certaines personnes mal intentionnées et irritées par d’autres. Mais Dieu permet ces choses. Bien sûr, il est difficile de les gérer, mais elles donnent aussi l’occasion de développer des comportements plus vertueux.
    • Plus la foi est exercée, plus elle devient active. Plus nous méditons sur les perfections de Dieu, sur les promesses de Dieu et sur notre expérience, plus nous surmontons nos craintes et sommes maintenus dans la paix (Ésaïe 26/3). De la même manière que la foi de David grandit en une certitude inébranlable, sa joie se transformera en un saint triomphe.

    Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2023

    Évangile : Luc 18/35-43

    • Jésus est l’espérance des marginalisés. Jésus est celui qui peut entendre la voix des sans-voix. Ouvrons nos oreilles, nos yeux, pour entendre et voir ceux qui sont marginalisés afin de leur donner de l’espoir.
    • Cet homme aveugle et désespéré dépendait de la générosité de personnes de bonne volonté. Une générosité qui ne répondait certainement pas à tous ses besoins. Cet homme voulait être indépendant. Il a dû entendre parler de Jésus, et il a mis son espérance, sa foi, en Jésus sans l’avoir vu. Cet homme se disait que le jour où Jésus passerait près de lui, il ne manquerait pas l’occasion de l’interpeller. Son espérance était en Jésus.
    • Ce jour est un jour de grâce pour l’aveugle. Il entend le bruit d’une foule, il s’informe et apprend que c’est Jésus de Nazareth qui passe. Il se dit : « mon espérance est comblée ». Puis, plus fort que tout le bruit de la foule, on entend « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! ». La foule, par mépris, lui dit « Tais-toi ». C’est alors qu’il crie de plus en plus fort « Fils de David, aie pitié de moi ! ». Jésus, espérance des désespérés, lui prête attention, et lui fait la plus belle des propositions : « Que veux-tu que je fasse ?». Certaines versions disent : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? ». Jésus, j’aimerais t’entendre me poser une telle question tous les jours de ma vie, car tu es mon espérance.
    • Tout comme le jeune roi Salomon, l’aveugle demande ce qui est essentiel et nécessaire, et ce que les hommes n’ont pas su lui donner : « Seigneur, que je retrouve la vue. » Le Seigneur lui répond. Il est comblé et est l’homme le plus heureux de la terre ce jour-là.
    • Certainement, cet homme était marginalisé à cause de son handicap physique. Jésus a été sa délivrance et son espérance. Il se peut que nous ne soyons pas victimes d’un handicap physique, mais d’une sorte de handicap qui ne peut être vu par l’œil humain. Nous aussi, nous devons lancer ce cri à Jésus chaque jour, en disant « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ». Ainsi, Jésus guérira nos handicaps physiques et spirituels. En retour, nous nous tournons vers lui avec gratitude et nous lui demandons, comme Saul sur le chemin de Damas, en disant « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » (Actes 9/6)
    • Espérer en Christ peut apporter la guérison dans nos vies.
    • Quelle situation est si difficile pour vous qu’il est difficile d’avoir de l’espoir ? Qui essaie de vous faire taire ? Fixez vos yeux sur Jésus. Ne permettez à personne de faire taire votre espérance en Christ. Criez encore plus fort ! Invoquez Jésus, et il vous répondra. Jésus est attentif lorsque vous l’appelez, avec espérance.

    Nouveau Testament : 1 Pierre 1/3-6

    • Jésus a clairement indiqué à ses disciples quel est le prix à payer pour le suivre. Jésus ne nous a pas promis monts et merveilles. Au contraire, il nous a dit que si nous voulons le suivre, nous devons prendre notre croix, symbole de la souffrance et de la persévérance. Ce qui nous rassure dans cette réalité du royaume, c’est que Jésus a promis d’être avec nous dans les bons et les mauvais moments.
    • Jésus est notre espérance dans cette vie présente, et Jésus est aussi notre espérance vivante pour tous les temps. Nous mettons notre confiance en Jésus pour l’éternité. Peu importe ce qui se passe pour vous, et ce qui ne va pas bien, mettez votre confiance en Jésus. Ne renoncez pas à Jésus, à votre vie spirituelle. Levez-vous et mettez à nouveau votre espérance en Jésus.

    Contenu des prédications proposés par :

    • Siaka Traoré, pasteur, Eglise Evangélique Mennonite du Burkina Faso
    • Seliselwe Sibanda des Brethren in Christ Church, Zimbabwe
    • Pasteur Absalom Sibanda, Évangéliste, Brethren in Christ Church, Zimbabwe
  • Accueil/Invitation à la louange

    (dire avec force)

    Responsable : Donnez-moi un J
    Assemblée : J
    Responsable : Donnez-moi un É
    Assemblée : É
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    Assemblée : S
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    Assemblée : U
    Responsable : Donnez-moi un S
    Assemblée : S
    Responsable : Et ça fait quoi ?
    Assemblée : Jésus !
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    Assemblée : Jésus !
    Responsable : L’ESPÉRANCE est dans le nom de
    Assemblée : Jésus !
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    Assemblée : Jésus !

    Une assemblée de Mennonite Church Uganda salue la famille mondiale lors de la visite de Henk Stenvers, alors président de la Commission Diacres, en 2019. Photo : Henk Stenvers

    Bénédiction

    Responsable : Dieu est bon
    Assemblée : En tout temps
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    Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2023