Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2025
Dans de nombreux contextes culturels, notamment en Afrique, le temps des offrandes est aussi important que la prédication, et fait pleinement partie de la louange.
Le pasteur demande souvent à l’un des responsables de prier, de bénir les donateurs et aussi que ceux qui ne donnent pas soient bénis pour pouvoir le faire. Souvent, quelqu’un présente un témoignage et un passage biblique sur le thème du don, durant le temps de l’offrande.
Parfois, les responsables font circuler les paniers, et d’autres fois, les membres viennent à l’avant pour mettre leur offrande dans un panier. Dans de nombreux endroits, les gens chantent et dansent, car le don est un acte de louange qui suscite beaucoup de joie.
La CMM invite les Églises membres à faire une offrande spéciale pour la communauté de l’Église anabaptiste mondiale lors du Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale. Une façon de le faire est d’inviter chaque membre de l’assemblée à contribuer avec un montant équivalent à un repas dans leur propre communauté afin de soutenir les réseaux et les ressources de notre famille mondiale d’Églises anabaptistes. Sacrifier un repas est notre humble manière de remercier Dieu et de soutenir les ministères courants de Dieu à travers l’église.
Ce don « d’un repas » (la valeur équivalente d’un dans son propre pays) par personne, une fois par an est quelque chose que la plupart des membres de la CMM peuvent faire, excepté lors de famine ou de violence. Les personnes qui ont les moyens peuvent donner beaucoup plus que cela, et devraient être encouragées à le faire. D’autres, dont les ressources sont plus limitées, pourraient considérer donner l’équivalent monétaire d’un des éléments qu’elles incluraient dans un repas.
Voici quelques suggestions pour préparer le temps de l’offrande dans votre assemblée :
Prévoyez que les offrandes « d’un repas » soient déposées dans un panier spécial à l’avant, ou dans des contenants culturellement appropriés et en lien avec les repas, lors du culte pendant un temps d’offrandes dédié et séparé de celui qui a lieu habituellement.
Prévoyez un repas communautaire partagé ensemble avant ou après le culte du dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale. Ça pourrait être une « auberge espagnole » où chaque famille amène de grand plat à partager, avec un panier réservé pour l’offrande pour « payer » son repas. Chaque famille pourrait ramener un repas tout préparé. Ces repas préparés sont alors mis aux enchères, vendu ou participation libre pour être ramenés à la maison et être mangé en famille, ou ensemble après le culte.
Prévoyez un temps de jeûne et de prière pour l’Église mondiale pendant un repas avant ou après le culte du dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale, et faites une offrande pour la CMM pendant ce temps, représentant approximativement la valeur du repas qui n’est pas consommé par les participants à ce jeûne.
Les fonds recueillis par cette offrande spéciale dans chaque assemblée peuvent être envoyés directement à la Conférence Mennonite Mondiale en utilisant les différents moyens expliqués sur notre site.
Autrement, ces dons peuvent être envoyés au bureau de votre union d’église nationale avec la précision de transmettre les fonds à la CMM. Désignez précisément les offrandes comme destinées à la Conférence Mennonite Mondiale, et indiquez que c’est une offrande dans le cadre du dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale.
Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2025
Part B: Origin of Anabaptists/Mennonites in your own country
Part C: WCRC and MWC Common Statement of Confession, Gratitude and Commitment
Part D: A Responsive reading of gratefulness, based on Psalm 136
Ce dossier a pour but de contextualiser les 500 ans de l’anabaptisme — celui d’hier et d’aujourd’hui. Nous vous invitons à utiliser autant de ce matériel que vous le désirez, en fonction de votre situation locale. N’oubliez pas de mentionner l’histoire de l’anabaptisme dans votre pays et la genèse de votre propre église.
Partie A : L’origine de l’anabaptisme en 1525
Le mouvement anabaptiste a commencé dans le cadre d’un mouvement de renouveau au sein de l’Église catholique en Europe au début du XVIe siècle. Une partie de son inspiration vient de la tradition catholique : le fort sens de la discipline et de la communauté que l’on retrouve dans le monachisme, par exemple, l’attention portée sur le Saint-Esprit que l’on pourrait trouver dans le mysticisme catholique, ou l’accent mis sur le fait de suivre Jésus dans la vie quotidienne dans L’Imitation du Christ, de Thomas á Kempis. L’anabaptisme doit également beaucoup à Martin Luther et au premier mouvement de la Réforme, en particulier en ce qui concerne l’accent mis par Luther sur l’autorité des Écritures et son insistance sur la liberté de la conscience chrétienne. Ce mouvement a aussi été façonné par de profonds troubles sociaux et économiques de l’époque, menant à la guerre des paysans de 1524-1525.
Les anabaptistes eux-mêmes, cependant, auraient dit qu’ils essayaient simplement d’être de fidèles disciples des enseignements de Jésus et de suivre l’exemple de l’église primitive.
Un événement en 1525 vient marquer symboliquement les débuts du mouvement anabaptiste : un petit groupe de réformateurs chrétiens s’est réuni pour un culte secret à Zurich, en Suisse. Le groupe était frustré par l’hésitation de leur chef, Ulrich Zwingli, à adopter les changements aux rituels catholiques qu’ils étaient tous convaincus que la Bible exigeait, en particulier en ce qui concerne la messe et le baptême des enfants. D’après leur lecture des Écritures, le vrai baptême chrétien suppose un engagement conscient à suivre Jésus — ce dont aucun enfant n’est capable. Ainsi, le 21 janvier 1525, ce petit groupe accepta de se baptiser à l’âge adulte.
Bien qu’il faille un certain temps avant que la pleine signification du baptême ne devienne claire, les premiers anabaptistes avaient compris que cet acte symbolisait la présence du Saint-Esprit dans le don de la grâce de Dieu, un engagement à mener une vie de disciple au quotidien et l’appartenance à une nouvelle communauté du peuple de Dieu.
Nommés par leurs détracteurs
Les membres du mouvement se désignaient généralement eux-mêmes sous le nom de « Frères » (Brüder) — ou plus tard par le terme plus descriptif « du baptême » (Taufgesinnten). Leurs opposants les ont qualifiés d’anabaptistes (= re-baptiseurs), en partie parce que le « rebaptême » était une infraction pénale dans le Saint Empire romain, passible de la peine de mort. Au début, le groupe a résisté au terme « anabaptiste » car dans leur esprit, ils ne rebaptisaient pas, mais baptisaient correctement pour la première fois. Mais avec le temps, le nom est resté.
Aujourd’hui, anabaptiste est un terme français qui englobe tous les groupes issus de la Réforme qui pratiquaient le baptême des croyants (plutôt que des enfants), et les dénominations qui en descendent comme les Amish, les Mennonites et les Huttérites.
Une identité forgée par nécessité
Au fil du temps, cependant, un mouvement cohérent a émergé. Son identité s’est forgée, en partie au moins, de par la nécessité de répondre à plusieurs besoins spécifiques.
Premièrement, en réponse aux accusations d’hérésie par les autorités religieuses et politiques dans la première moitié du XVIe siècle, les anabaptistes se sont rapidement définis comme des chrétiens fidèles et croyant en la Bible.
Deuxièmement, des voix militantes parmi eux, prêtes à imposer le changement social et religieux par la violence, ont forcé les anabaptistes à clarifier leur identité en tant que chrétiens pacifiques, respectueux des lois et non-violents dont la seule arme était l’amour.
Et enfin, face aux dissidents spiritualistes qui privilégiaient une expérience religieuse interne qui pouvait éviter les disputes théologiques et passer inaperçus par les autorités, les anabaptistes ont été obligés de défendre la nature publique et visible de l’église.
Trois courants émergent
Malgré la diversité évidente de la théologie et de la pratique parmi la première génération d’anabaptistes, trois groupes cohérents ont émergé dans les années 1540 : les Frères suisses dans les territoires germanophones ; les Huttérites en Moravie ; et les mennonites des Pays-Bas et de l’Allemagne du Nord qui guidés par Menno Simons. Bien que ces groupes diffèrent sur des points importants, ils se reconnaissent néanmoins comme membres de la même tradition religieuse, de sorte que leurs désaccords internes prennent souvent la forme d’une querelle de famille.
— Extraits de Stories : How Mennonites Came to Be, de John D. Roth, Herald Press, 2006. Adapté et utilisé avec la permission de l’auteur.
Au cours des 500 années qui ont suivi, l’anabaptisme s’est répandu dans de nombreux pays à travers le monde, avec pour chacun d’entre eux sa propre histoire. La Conférence mennonite mondiale a été créée il y a 100 ans pour rassembler les nombreuses églises issues des différents courants de l’anabaptisme en vue de la communion fraternelle, de la louange, du témoignage et du service.
Plus de lecture:Anabaptist World: 2mars 2015, «The Birth of Anabaptism» (enanglais)
Partie B : L’origine des anabaptistes/mennonites dans votre pays
N’oubliez pas de parler de l’histoire de votre assemblée et du développement des églises anabaptistes/mennonites dans votre pays.
Des résumés utiles sont disponibles sur l’Encyclopédie anabaptiste mennonite mondiale électronique (GAMEO). Cherchez le nom d’un pays pour en savoir plus sur les mouvements anabaptistes de la région.
Une déclaration commune de confession, de gratitude et d’engagement
La Conférence mennonite mondiale a envoyé plusieurs personnes pour participer au dialogue œcuménique en cours avec la Communion mondiale d’Églises réformées (CMER). Il s’agit de l’une des Églises d’État qui, dans les années 1500, a persécuté les premiers anabaptistes en Europe.
Ce groupe de théologiens de la CMER et de la CMM a préparé un communiqué commun qui sera rendu public le 29 mai 2025 à Zurich (Suisse).
Le titre du texte est « Rétablir l’unité de notre famille : à la recherche d’un témoignage commun ». Cette déclaration comprend des passages dédiés à la reconnaissance et à la célébration de notre confession commune de Jésus comme Seigneur, à la confession et à la lamentation, et elle se termine par l’appel de Dieu à l’unité et à la paix. Le communiqué peut être consulté sur le site de laCMM :
Plutôt que de « résoudre » les divergences théologiques historiques qui nous ont divisés avec la CMER, la CMM souhaite à présent mettre l’accent sur les endroits dans le monde où les mennonites et les églises réformées sont des témoins ensemble.
Partie D : Une liturgie de gratitude par la CMM
Inspirée du Psaume 136
C’est la fidélité de Dieu et son message du salut par Jésus-Christ que nous célébrons, car il a été transmis de génération en génération pendant plus de 500 ans, pour nous parvenir aujourd’hui.
Célébrez le SEIGNEUR car il est bon,Car sa fidélité est pour toujours*
Célébrez le Dieu des dieux,Car sa fidélité est pour toujours
Célébrez le Seigneur des seigneurs,Car sa fidélité est pour toujours
Il est l’auteur intelligent des cieux et de la terre,Il a construit son église pour être le corps du Christ sur la terre,Il renouvelle l’église à travers les âges,Célébrez le SEIGNEUR car il est bon,Car sa fidélité est pour toujours
Il a inspiré les réformateurs radicaux par le témoignage du Saint-Esprit il y a 500 ans, leur donnant une vision renouvelée de ce que veut dire suivre JésusIl a permis de mieux comprendre l’appel de Dieu dans nos vies,Fondé sur Jésus, sur la Bible, sur le discernement communautaire, le discipulat et l’amour des ennemis.Célébrez le SEIGNEUR car il est bon,Car sa fidélité est pour toujours
Par l’Esprit, il a appelé des témoins pour partager la bonne nouvelle à travers le monde.Il a inspiré de nouvelles assemblées à témoigner de l’amour de Dieu pour toutes les cultures et toutes les terres,Célébrez le SEIGNEUR car il est bon,Car sa fidélité est pour toujours
Il est Seigneur sur [nom de l’église] en [nom du pays]Il nourrit et renforce notre assemblée pour répondre à l’appel de Dieu dans nos vies.Fondé sur Jésus, sur la Bible, sur le discernement communautaire, le discipulat et l’amour des ennemis.Célébrez le SEIGNEUR car il est bon,Car sa fidélité est pour toujours
Il œuvre à travers la famille mondiale de foi que nous appelons la Conférence Mennonite MondialeIl fait pousser une église qui transcende les barrières de la race, de l’ethnie et de la langue,Il nous appelle ensemble en communion (koinonia) à suivre Jésus, vivre l’unité et construire la paix.Célébrez le SEIGNEUR car il est bon,Car sa fidélité est pour toujours
Célébrez le SEIGNEUR car il est bon,Célébrez le Dieu des dieux,Célébrez le Seigneur des seigneurs,Car sa fidélité est pour toujours
—-
*Le refrain « Car sa fidélité est pour toujours » peut être remplacé par « Car l’amour de Dieu n’abandonne jamais » pour toutes lesréponses.
Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2025
Luc 6,32 dit : si tu aimes celui qui t’aime, pourquoi t’attendre à une reconnaissance particulière ?
Les êtres humains ont tendance à aimer ceux qui les aiment. Il est facile d’aimer ceux qui nous aiment ou qui sont bons avec nous. Mais Jésus nous enseigne à aimer ceux qui ne nous aiment pas.
Nous devons avoir le courage d’aimer et d’accepter toutes sortes de personnes autour de nous. Et cela n’est possible que lorsque nous avons Jésus dans notre cœur.
Voici une activité à faire avec les enfants pour réfléchir au couraged’aimer.
Matériel nécessaire :
Différentes couleurs de papier cartonné, avec du rouge et du blanc
Un crayon ou un marqueur
Ciseaux
Colle
Étapes :
Dessinez et coupez un grand cœur avec le papier cartonné rouge.
Dessinez et découpez une croix avec le papier blanc. La croix doit pouvoir rentrer dans le cœur.
Coupez de petits cercles dans les autres couleurs de papiers. Dessinez dessus des visages avec toutes sortes d’expressions. (Ces cercles représentent les différents types de personnes que nous avons autour de nous, certaines sont tristes, d’autres heureuses, d’autres encolère).
Collez la croix à l’intérieur du cœur (cela représente la présence de Jésus dans notrecœur).
Collez les différents visages dans le cœur.
Cette image du cœur va nous aider à comprendre que nous pouvons aimer et accepter toutes sortes de personnes dans nos vies lorsque nous avons l’amour de Jésus en nous.
—contribution de Amita Siddh, Rajnandgaon Mennonite Church, Église Mennonited’Inde.
Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2025
Participez en personne, ou rejoignez-nous en ligne le 29 mai 2025
Le jeudi 29 mai 2025, la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) accueillera des invités du monde entier pour Le courage d’aimer — Anabaptisme : 500 ans. Cette journée de célébration commémore la naissance du mouvement anabaptiste à Zurich(Suisse).
Après des ateliers, des concerts, une table ronde et une visite historique à pied, les participants se réuniront pour un culte œcuménique à l’église Grossmünster.
Pour construire la paix et témoigner de la réconciliation récente, la CMM invite des responsables de communions mondiales (catholiques, luthériens et réformés) qui étaient autrefois en désaccord profond avec le mouvement anabaptiste. Tous les événements sont accessibles à pied et à distance de marche les uns des autres.
Le dernier culte se déroulera en anglais et sera traduit en français, en espagnol et en allemand. Le culte à 15 heures (UTC) sera retransmis en direct.
Organisez votre propre rassemblement local ou régional
Célébrez ensemble lors d’un culte et/ou d’un repas en utilisant ce matériel de culte et en mangeant avec des frères et des sœurs. Ce pourrait être lors de l’AWFS, le 19 janvier 2025, ou le 29 mai 2025, ou à tout autre moment qui conviendra dans votre proprecontexte.
Créez et partagez vos dons et témoignages
Identifiez les aspects du message anabaptiste qui nous touchent aujourd’hui. Créez vos propres témoignages, sermons, œuvres d’art. Partagez-les sur les médias sociaux, affichez-les dans vos maisons ou dans les églises, etc.
Avec chacune de ces actions, nous rendons grâce et, en même temps, nous identifions comment nous nous sentons appelés à répondre en partageant et en vivant fidèlement le message de l’amour de Dieu, ici et maintenant.
« Disséminer et relier ». Cette devise a guidé l’église mennonite de Hawkesville lors de la fermeture du ministère actif de l’assemblée et de la distribution des actifs pour soutenir d’autres ministères. La Conférence Mennonite Mondiale a été l’un des bénéficiaires de cette assemblée de l’Ontario rural, Canada.
« Les biens de l’église seront utilisés pour promouvoir la mission de l’église », dit David Martin, pasteur intérimaire de Hawkesville au moment de la fermeture. (L’Agence du revenu du Canada exige que les dons soient utilisés selon leur désignation).
L’assemblée a choisi la Conférence mennonite mondiale, Mennonite Church Canada et Mennonite Church Eastern Canada, qui représentent les ministères mondiaux, nationaux et locaux de l’église.
« Le culte de clôture avait un air de mandat : prenez ce que nous avons reçu ici et portez ces dons dans d’autres lieux », dit David Martin.
L’argent et les membres de l’église sont maintenant dispersés pour continuer à se lier aux gens et à l’Évangile.
Avant la fermeture de l’église, le responsable du culte hebdomadaire de Hawkesville présentait brièvement la façon dont la CMM, MC Canada et MCEC travaillaient à l’édification de l’église. Cela a permis à l’assemblée de mieux comprendre le rôle de l’Église dans sa mission. « L’Église mondiale est importante », dit David Martin.
La fermeture de l’église a été « une décision audacieuse », selon David Martin. L’assemblée disposait de dirigeants solides et des ressources financières nécessaires pour continuer.
Cependant, l’assemblée a reconnu qu’il y avait peu de possibilités d’accueillir de nouveaux membres dans son contexte rural. La région est bien pourvue en églises et les jeunes s’installent généralement dans les centres urbains.
« L’assemblée n’avait aucune chance de prospérer si elle ne se réduisait pas », a déclaré David Martin.
Près d’un an de discernement a précédé la décision et une autre année de deuil et de célébration a précédé le dernier culte en juin 2024.
David Martin a guidé l’assemblée dans des pratiques spirituelles pour faire le deuil, se libérer, célébrer et se positionner pour « un nouvel avenir que Dieu est en train de créer pour nous », dit-il.
Au cours de ses 75 années de ministère, l’église mennonite de Hawkesville a rendu de nombreux services : les membres ont confectionné des quilts pour le MCC, des oreillers pour un hôpital local, des brioches à la crème pour la vente annuelle d’aide sociale, et bien d’autres choses encore.
« Nous avons décidé de mettre nos efforts au service d’autres églises locales, de trouver différentes façons de nous réinvestir dans la mission de l’église, d’utiliser les actifs pour ensemencer l’avenir ».
Chaque membre avait au moins une, voire plusieurs options dans un rayon de 15 minutes, explique David Martin. Ils se sont donc dispersés pour trouver de nouveaux liens et consacrer leur énergie à de nouvelles voies de service.
« Il y a de la tristesse et nous aurions aimé que cela ne se produise pas. Mais il n’y a pas de regrets », déclare Julene Fast, présidente de la congrégation.
Des rencontres informelles prévues l’année prochaine continueront à rassembler les membres dispersés de Hawkesville pour créer des liens. La mission de Dieu se poursuit sous de nouvelles formes.
De l’Indonésie à la Bolivie — une année YAMEN à travers les cinq sens :
Goûter : la nourriture fraîche (surtout la viande)
Toucher : les étreintes serrées et les baisers sur les joues avec le son
Sentir l’odeur : le soleil sur la peau
Entendre : le bruit de la ville (microbus, taxis, personnes qui parlent fort, etc.)
Se sentir : comme à la maison
C’est ainsi qu’Arni Alice Paidjo décrit son séjour en Bolivie, à Santa Cruz. Ce membre de Gereja Kristen Muria Indonesia (Église chrétienne Muria d’Indonésie, GKMI) à Salatiga (Indonésie) a pris part à YAMEN 2023-2024.
Le programme Réseau Anabaptiste Mondial d’Échanges de Jeunes (“Young Anabaptist Mennonite Exchange Network “ YAMEN) est un programme conjoint de la Conférence Mennonite Mondiale et du Comité Central Mennonite (” MCC”). Il met l’accent sur le renforcement de la communion entre les églises de tradition anabaptiste et sur le développement de jeunes responsables dans le monde entier.
Les participants passent un an en mission interculturelle, du mois d’août au mois de juillet suivant.
Les participants sont attirés par le travail du MCC dans les domaines de la paix, de l’aide et du développement, par la possibilité de rencontrer et d’apprendre d’autres jeunes adultes venant de différents pays, et par la possibilité d’apprendre une nouvelle langue, de nouveaux modes de vie et de mettre en pratique de nouvelles compétences.
Vivre l’unité et de construire la paix
Ils font l’expérience de vivre l’unité et de construire la paix.
Avant même qu’elle n’ait appris l’espagnol, le groupe de jeunes de l’église locale qu’elle fréquentait l’a invitée à leur retraite et les responsables l’ont invitée à rejoindre l’équipe de musique de louange. Elle a été invitée à participer à l’étude biblique des jeunes tous les mardis et samedis et à manger une glace après le culte du dimanche.
« Ces jeunes sont maintenant mes amis proches », a déclaré Arni Alice Paidjo.
« Ils ne se soucient pas de savoir d’où je viens, ils veulent simplement que j’apprenne beaucoup de choses de leur église.
« Vivre l’unité, c’est commencer à apprendre à s’ouvrir à d’autres personnes très différentes les unes des autres, les amener à connaître Dieu à travers nous, leur faire sentir qu’ils sont acceptés et leur donner l’occasion de faire de bonnes choses ensemble », a-t-elle ajouté.
« Construire la paix, c’est commencer à s’ouvrir pour savoir que l’on est différent les uns des autres et, en même temps, entretenir des relations saines partout. »
Le déluge de nouvelles expériences au cours de son année YAMEN a poussé Arni Alice Paidjo à suivre Jésus. « Je peux trouver Dieu si facilement lorsque tout ce qui m’entoure est nickel…
Lorsque les temps difficiles apparaissent, je peux facilement juger et ne plus croire pendant un certain temps. Lorsque je peux encore croire en Dieu dans toutes les situations, bonnes ou mauvaises, je peux lui faire confiance. C’est alors que je peux suivre Jésus ».
D’autres paroles de YAMENers :
« Je crois que le sens de la vie va au-delà de la réalisation d’objectifs individuels. YAMEN ouvre la porte au service des autres dans une nouvelle culture et avec de nouvelles personnes, ce qui élargira ma perspective de la vie, de Dieu et du monde qui m’entoure. » — Debora L, membre de l’Église Meserete Kristos (MKC), assemblée locale de Kebena à Addis-Abeba, en service au Kenya. (2024-2025)
« J’apprends à m’adapter, à accepter et à aimer cette nouvelle communauté d’église sans la comparer à d’autres ou à celle de chez moi », dit-elle. Vivre l’unité sans comparaisons signifie « qu’il y aura un amour qui peut tous nous unir ». – Priscilla Mensah, membre de l’Église mennonite du Ghana, assemblée de Dalive, servant en Ouganda (2024-205)