Réseau : Peace Commission
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Une Église de paix renouvelée demande un engagement renouvelé l’un envers l’autre ; même envers ceux et celles qui peuvent être nos ennemis. Construire des ponts résout la déconnexion. Sans relation et connexion, la paix ne peut pas s’épanouir. C’est essentiel si nous voulons nous rapprocher des personnes qui ont une foi ou une culture différente.
Un défi important dans les relations multiconfessionnelles et interculturelles est la perception de l’autre que nous créons sur la base d’hypothèses et de préjugés. Cela nous empêche de voir et de valoriser l’autre comme un enfant de Dieu. Pour surmonter ce défi, il est important de se rencontrer.
L’hospitalité joue un rôle déterminant dans le développement d’une compréhension mutuelle entre diverses opinions religieuses et culturelles. Les Églises ont la responsabilité de créer des espaces où un engagement authentique peut se produire. Cependant, les Églises doivent également incarner la spiritualité d’un étranger, d’un invité, et assumer une position de vulnérabilité. Cela crée une disposition à tendre la main. L’église n’a plus à attendre pour accueillir les autres, mais peut entreprendre de nouvelles formes de relations avec les autres.
L’Église mennonite javanaise à Jepara le fait en visitant ses voisins musulmans. Les mennonites de Jepara représentent environ 1% de la population totale, essentiellement musulmane. Il n’y a pas d’animosité entre les différentes religions à Jepara, mais même si notre Église se trouve à seulement 300 mètres du bâtiment d’une organisation islamique, il n’y a pas eu beaucoup de relations entre les chrétiens et les musulmans !
Lorsque notre Église a décidé de prendre au sérieux l’appel à être une Église de paix, nous avons priorisé l’établissement de relations avec les personnes d’autres religions dans notre ville. La première étape fut de visiter un des jeunes leaders islamiques et de faire connaître notre rêve d’établir des relations entre les mennonites et les musulmans à Jepara. Ensemble, nous avons organisé une performance artistique et culturelle lors de laquelle nos communautés, et pas seulement nos dirigeants, pouvaient participer et apprendre à se connaître. Nous avons également mis sur pied des rencontres pour diminuer les perceptions erronées sur l’autre.
Cela a nécessité un long processus. C’était difficile de regarder au-delà de notre suspicion (ou des idées préconçues) à l’égard de l’autre. Après sept ans, nous entretenons de bonnes relations avec nos voisins musulmans. Nous célébrons ensemble la Journée internationale de la paix ; l’Église participe à leurs célébrations d’anniversaire ; ils participent à nos célébrations de Noël, même si une fatwa interdit les musulmans de donner des salutations de Noël aux chrétiens en Indonésie.
Prendre la position d’un visiteur demande de l’humilité. Nous abordons les autres sans avoir une image exacte de ce qu’ils sont. Cela nous oblige à aborder quelqu’un avec respect et confiance, et croire que nous avons quelque chose à apprendre de ceux et celles qui peuvent être différents. La vulnérabilité inhérente au statut de visiteur ou d’étranger fait que l’on a besoin de l’autre. Cela signifie que nous n’allons pas vers l’autre avec arrogance et pouvoir, mais avec ouverture et sincérité, étant vulnérables avec la possibilité d’être rejetés.
Une telle approche, cependant, suscite l’espoir. En étant un invité vulnérable, nous accueillons la prière et la bénédiction de l’autre, même si l’autre est notre ennemi. C’est la posture que Jésus affiche par son incarnation. La réconciliation que Jésus offre entre l’humanité et Dieu est rendue possible grâce à son exemple comme invité dans le monde. Il s’est dépouillé et a pris la condition de serviteur, montrant ainsi l’humilité. Il a accepté la souffrance, ce qui a montré sa vulnérabilité (Philippiens 2/6-8). Sa posture a donné les moyens de réaliser la paix de Dieu (Éphésiens 2/14) qui nous donne l’espoir et le courage.
— Danang Kristiawan (Indonésie), Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale
Ce témoignage fait parti du materiel pour le culte du Dimanche de la Paix de 2017. Pour en savoir plus, cliquez ici : www.mwc-cmm.org/dimanchedelapaix

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Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun. Ci-dessous, une des commissions communique un message de leur ministère.
Certains des mots les plus brefs mais les plus puissants de l’Écriture guident l’Église dans sa vocation de paix, de justice et de réconciliation.
Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient proches (Ephésiens 2/17).
C’est lui, en effet, qui est notre paix (Ephésiens 2/14).
Et nous a confié le ministère de la réconciliation (2 Corinthiens 5/18).
Vivez en paix entre vous (1 Thessaloniciens 5/13).
Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix, toujours et de toute manière (2 Thessaloniciens 3/16).
Recherchez la paix avec tous (Hebreux 12/14).
Rechercher la paix et la poursuivre (1 Pierre 3/11).
Le fruit de la justice est semé dans la paix pour ceux qui font œuvre de paix (Jacques 3/18).
Alors, à nouveau, Jésus leur dit : « La paix soit avec vous. Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie. » (Jean 20/21).
Il est clair que Dieu veut réconcilier le monde avec son intention originelle. Il est également clair que Jésus voyait son ministère comme un ministère de paix et pensait que la vocation de l’Église était censée être une vocation de paix, de justice et de réconciliation.
Dann et Joji Pantoja, des travailleurs mennonites aux Philippines, résument l’intention de Dieu de la manière suivante :
La paix avec Dieu (mains et bras levés vers le ciel) ;
La paix en nous (mains et bras croisés sur la poitrine) ;
La paix avec les autres (mains tendues aux personnes de chaque côté) ;
La paix avec la création (mouvement des bras de droite à gauche).
Ce petit exercice montre bien la vision globale du plan de Dieu pour la paix. Il indique les ingrédients essentiels de la paix de Dieu pour le monde : la dépendance à Dieu, la conversion et la transformation intérieure, la justice sociale, la solidarité communautaire et le souci de toute la création. Cela reflète le plan complet de Dieu tel qu’indiqué dans Ephésiens :
Pour mener les temps à leur accomplissement :
réunir l’univers entier sous un seul chef, le Christ,
ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre. (Ephésiens 1/10).Les églises anabaptistes dans le monde entier ont accepté avec sérieux cette vocation de « réunir l’univers entier ». La Commission Paix estime qu’il existe plus de 70 programmes, écoles, organisations et initiatives en lien avec les églises membres de la CMM qui se consacrent à la formation, à la recherche, à l’enseignement, et à agir pour la paix. En outre, il existe environ 10 000 « organismes » de paix de la CMM, à savoir les assemblées locales de nos églises membres. Dieu appelle chacun à être une présence de paix dans son contexte.
Cette vocation n’est pas simple. En réponse à une enquête réalisée par la Commission Paix de la CMM il y a quelques années, les paroisses mentionnèrent les défis que chaque contexte présente. Dans le sud de l’Inde, ils identifièrent le système de castes comme un obstacle majeur à la paix. Aux États-Unis, il s’agit du matérialisme, du nationalisme et du militarisme. Au Canada, on parle de la richesse. En Colombie, les efforts pour mettre fin à la guerre civile furent mentionnés. En Europe, on parle du travail avec les réfugiés. Dans certains endroits, ce sont les catastrophes naturelles comme la famine et ou les inondations. Dans d’autres endroits, être témoins de paix est risqué et génère des persécutions contre l’Église.
Le désir d’être une « Église de paix » et d’incarner la vision ambitieuse de Dieu a amené les organisations, les agences, les écoles et les programmes de nos églises du monde entier concernées par la paix à penser à la création d’un Réseau Anabaptiste Mondial pour la Paix. Cela permettra à ces « fruits » de l’Église de partager des informations, de créer des partenariats, de diffuser les meilleures pratiques et de se solidariser mutuellement dans notre quête d’incarner le shalom de Dieu dans notre monde.
Cette initiative en court de développement est une manière de plus au travers de laquelle la puissance de la parole de Dieu façonne le travail de la Conférence Mennonite Mondiale, de sa Commission Paix ainsi que celui des églises membres et de leurs fruits.
Que Dieu continue de nous donner sa sagesse et le courage d’être des agents de paix, de justice et de la réconciliation révolutionnaires de Dieu dans notre monde.
—Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale par Robert J. (Jack) Suderman, membre de la Commission Paix. Il vit au Canada.

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‘Ceux qui créent la paix autour d’eux sèment dans la paix et la récolte qu’ils obtiennent, c’est une vie juste.’ (Jc 3:18 BFC).
Dans un monde ravagé par la violence, il n’est pas facile d’être une Église de Paix – une Église engagée à pratiquer le chemin de la paix du Christ. Cela nécessite de la détermination, de la persistance et même des sacrifices. On ne peut être certain que le chemin de la paix du Christ sera efficace. Et pourtant, Jacques nous rappelle que la manière dont nous plantons des graines est importante. Si nous voulons qu’elles portent les fruits de la justice, nous devons semer dans la paix.
Avec les Amis (Quakers) et l’Église des Frères, les mennonites sont l’une des trois Églises historiquement pacifistes. Tout au long de leur histoire, ces églises ont affirmé que la pratique de la paix est essentielle à l’édification du royaume de Dieu.
Comment l’identité de votre assemblée locale est-elle enracinée dans la pratique de la paix ?
Notre communion mondiale spirituelle célèbrera le dimanche de la paix le 18 septembre 2016. Que fera votre église pour favoriser la paix si nécessaire à notre monde ?
—Andrew Suderman, secrétaire de la Commission Paix de la Conférence Mennonite Mondiale
Cliquez ici à voir les matériels pour le culte pour le dimanche de la paix 2016

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Bogota, Colombie – L’Université Conrad Grebel a reçu des universitaires, des professionnels, des artistes et des membres actifs de l’église lors de l’inauguration de la Conférence Mennonite Mondiale de Construction de la Paix et le Festival qui eurent lieu du 9 au 12 juin de 2016. Ê Waterloo en Ontario au Canada, 203 personnes de 20 pays différents (du Canada à la Colombie en passant par le Congo) ont assisté à plus de 30 ateliers simultanés.
Trois orateurs (parmi eux Fernando Enns d’Allemagne et Paulus Widjaja d’Indonésie, connus pour leur service auprès de la Conférence Mennonite Mondiale), deux orateurs durant le dîner, sept compteurs et six auditeurs ont dirigé enlèvement. En plus des présentations, la conférence exposa sept installations artistiques, un spectacle de photographie et son, un concert, une pièce de théâtre, trois temps de louange et deux sessions de percussion.
La conférence a abordé différents thèmes en lien avec la paix, comme l’inclusion et l’exclusion dans l’église Mennonite, le développement et les moyens de subsistance, l’Histoire et la théologie, la pratique réflective ainsi que des exemples concrets venant d’Inde, d’Indonésie, du Laos ou encore d’Afrique du Sud.
La Commission de Paix de la CMM a dirigé un atelier centré sur l’exploration de l’idée d’un Réseau Anabaptiste Mondial pour la Paix (RAMP). Jenny Neme et Robert J. Suderman (tous deux de la Commission Paix) et Noe Gonzalia (membre du Comité-Conseil du RAMP) ont raconté des histoires pour illustrer l’importance et la bénédiction d’être interconnectés et le soutient et la solidarité qui en découle.
« Il y avait un bon esprit et beaucoup d’intérêt pour l’idée du Réseau Anabaptiste Mondial pour la Paix et le projet présenté. La plupart des questions portaient sur la structure organisationnelle du réseau » , dit le secrétaire de la Commission Paix, Andrew Suderman, qui a dirigé l’atelier et la discussion qui a suivit. « C’est passionnant de voir comme certains ont été inspirés et se sont mis à penser aux façons par lesquelles nous pouvons déjà nous soutenir les uns les autres plus profondément alors que ce réseau commence a prendre forme. »
La conférence fut ponctuée d’événements créatifs durant les soirées: Le concert public du jeudi soir « Des Voix pour la Paix » et la représentation du samedi de la compagnie Theatre of the Beat « Yellow Bellies: Une Histoire alternative de la Seconde Guerre Mondiale » pour conclure avec le culte du dimanche matin et une conférence finale.
Le financement de l’événement fut rendu possible par 23 sponsors, parmi eux le Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada et le Mennonite Savings and Credit Union.
—Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

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Nous estimons que 9 500 assemblées locales dans le monde font partie de la Conférence Mennonite Mondiale. Cela signifie que, potentiellement, 9 500 églises de paix sont actives dans les nombreux endroits où la réconciliation est nécessaire. Le but de la Commission Paix de la CMM est d’encourager, de développer et de fournir des ressources à ces 9 500 artisans de paix.
Nous nous sommes donc tournés vers les églises membres de la CMM et nous leur avons demandé de répondre à cette question : “Où en est votre église dans son désir d’être une église de paix?”
Qu’avons-nous appris ?
C’était encourageant et très émouvant de lire les réponses. Nous y avons lu la vulnérabilité des églises membres de la CMM et avons eu un aperçu de leur vie. Elles nous ont révélé leurs difficultés et leurs efforts pour être ambassadrices de paix dans notre monde brisé. Les personnes qui ont répondu ont :
1) exprimé un profond désir d’être ‘église de paix’. Cela signifie pour elles d’être des communautés non-violente de disciples de Jésus dans leurs contextes. C’est encourageant car cela ne va pas de soi.
2) décrit les moyens importants et créatifs mis en oeuvre pour renforcer leur identité d’église de paix.
3) signalé, pour la plupart, des déclarations ‘officielles’ affirmant qu’elles avaient une vision d’église de paix.
4) indiqué qu’un écart (plus ou moins grand) séparait les déclarations officielles de l’église de sa vie quotidienne. “Nous ne mettons pas encore en pratique ce que nous prêchons, ainsi que nous le devrions.”
5) mentionné les terribles difficultés auxquelles elles sont confrontées dans leurs efforts pour être des églises de paix. Ces difficultés varient en fonction du contexte, mais elles sont très grandes.
6) dit que la compréhension de ce qu’est la paix a évolué de la ‘réaction’ (ne pas nuire à autrui) à l’’action’ (faire du bien aux autres).
7) dit qu’elles avaient besoin de davantage de ressources pour renforcer leur identité d’église de paix.
Quelles difficultés ces églises rencontrent-elles ?
Les réponses les plus émouvantes décrivaient les difficultés contextuelles à être une église de paix. (voir : www. mwc-cmm.org/node/99) Il est évident que s’attendre à ce que 9 500 ambassadeurs de paix soient à l’oeuvre dans chaque contexte est très exigeant. Deux choses sont très claires : la vocation de la paix est extrêmement importante et nécessaire, et réaliser cette vocation est exceptionnellement complexe.
Je n’ai pas la place d’entrer dans les détails. Voici seulement un aperçu des difficultés auxquelles nous sommes confrontées :
Canada : L’impact anesthésiant du matérialisme, de l’individualisme, de l’aisance et du confort nous empêche de voir la misère engendrée par la pauvreté, la révolution et la violence.
Honduras : L’influence persistante du machisme individuel et dans les rapports sociaux éclipse la paix du Christ.
Taiwan : L’atmosphère de militarisation produite par les milliers de missiles chinois ciblant Taiwan, rend difficile d’aimer nos ennemis comme le Christ nous l’a commandé.
Indonésie : Il nous est difficile de développer une identité d’église de paix parce que les pasteurs de nos églises étudient dans des séminaires qui n’enseignent pas la paix.
Colombie : Des décennies de militarisation et de guerre civile ont fait de la paix un idéal inaccessible.
Espagne : Nous partageons un ‘panier d’amour’ les uns avec les autres, mais nous devons faire beaucoup plus.
Une question pressante
Chacune de ces difficultés est immense en elle-même. Quand elles sont toutes présentes, l’énormité de notre vocation est frappante. La paix est plus que nécessaire dans notre monde, mais sa réalisation est complexe. Peut-être que la principale chose à retenir de ses réponses est que nous ne pouvons pas être des églises de paix sans efforts. Si nous voulons l’être, il nous faut y travailler de manière délibérée et avec une stratégie.
Je me souviens d’une visite où nous avons rencontré les responsables d’une assemblée semi-rurale du centre de l’Inde. Ils nous ont dit que leurs enfants et petitsenfants ne savaient plus ce que cela signifiait qu’être mennonite. Ils en étaient attristés, et nous ont demandé “Qu’est-ce que la CMM va faire à ce sujet ?”
Cette question de l’Inde est profonde. Elle met en avant la préférence théologique identitaire. Elle révèle que cette identité doit être accompagnée de comportements qui la stimulent et la renforcent délibérément dans les paroisses.
Comment répond la CMM ?
Elle répond de plusieurs manières : Tout d’abord, nous continuons à faire connaître nos ‘Convictions Communes’, rédigées par la CMM en 2006. Elles fournissent une base commune pour être une église de paix anabaptiste. Elles doivent être étudiées, répandues et utilisées.
Deuxièmement, la CMM recommande un certain nombre de livres, de rapports et de documents utiles pour les églises membres qui cherchent à renforcer leur identité anabaptiste-mennonite. Des livres comme ‘What we believe together’ d’Alfred Neufeld, ‘Une Culture de la Paix’ de Paulus Widjaja, Alan et Eleanor Kreider, et ‘Graine d’Anabaptiste’ de C. Arnold Snyder, sont de bonnes ressources sur l’identité anabaptiste à partir de divers angles (historique, théologique, etc.). (voir : www.mwc-cmm.org/node/419) Le rapport final sur le dialogue international luthéromennonite, ‘Guérir les mémoires : se réconcilier en Christ’, et le rapport final sur le dialogue international catholiquemennonite, ‘Appelés ensemble à faire oeuvre de Paix’, sont des documents très utiles qui pourraient être adaptés pour le ministère d’enseignement de l’Église. Les trois articles récemment discutés et approuvés par le Comité Exécutif de la CMM constituent un autre ensemble instructif et utile. (voir : www.mwc-cmm.org/node/225)
Troisièmement, la Commission Foi et Vie de la CMM proposera des ateliers ‘identité’ aux églises qui le demandent. La Commission espère qu’ils pourront être en face-à-face, dynamiques et stimulants, et que les questions de l’identité anabaptiste seront explorées en collaboration avec les animateurs.
Quatrièmement, la CMM projette de placer des représentants régionaux sur chaque continent. Ces personnes pourront encourager les églises membres à travailler ensemble sur les questions liées à la paix.
Cinquièmement, la CMM a pour objectif de concevoir et de diffuser des ressources pour les instituts de formation liés à l’Église. Cette initiative est née de deux consultations de la CMM, animées par des enseignants mennonites lors de Paraguay 2009, et en Suisse en 2012. Ces consultations ont abouti à la conviction que des documents de base destinés aux écoles doivent être créés pour contribuer à une formation identitaire.
Sixièmement, la Commission Paix a conçu une jolie ‘Affiche de la Paix’ qui nous aidera à nous rappeler la centralité de la paix dans l’évangile du Christ (l’affiche se trouve au centre de ce numéro). Nous espérons que cet outil visuel trouvera une place de choix dans les lieux de culte. En outre, la Commission Paix travaille sur des lignes directrices concernant l’évaluation et la gestion des conflits.
Enfin, et peut-être surtout, la CMM offre une opportunité en même temps qu’une structure réelle à laquelle les églises membres du monde entier peuvent appartenir. Quelqu’un demandera sûrement : “À quel groupe appartenez-vous ?” “Pourquoi est-ce important d’en faire partie ?” Ces questions sont d’excellentes occasions pour clarifier notre identité et notre vocation en tant qu’église de Paix.
Robert J. Suderman est secrétaire de la Commission Paix de la CMM.
Affiche de Paix
Cliquez ici pour voir cette affiche. Cette affiche, présentée par la Commission Paix et conçue par Glenn Fretz, est destinée à rappeler aux églises membres de la CMM la centralité de la paix dans l’évangile du Christ.
Qui a répondu au questionnaire sur la paix ?
Quand la Commission Paix de la CMM a posé la question : “ Où en est votre église dans son désir d’être une église de paix? “, 21 églises membres sur 100, de quatre continents, ont répondu.
Les participants étaient :
Asie et Pacifique1. Brethren in Christ Church Orissa, Inde2. Bihar Mennonite Mandli, Inde3. Gilgal Mission Trust, Inde4. Fellowship of Mennonite Churches in Taiwan, Ta√Øwan5. Persatuan Gereja-Gereja Kristen Muria Indonésie6. Gereja Injili di Tanah Jawa (oral), IndonésieAmérique du Sud, Amérique Latine et Cara√Øbes1. Hermandad en Cristo, Colombie2. Convenci√≥n Iglesias Evangélicas Hermanos Menonitas Nivacle, Paraguay3. Iglesia Evangélica Menonita du Salvador4. Iglesia Evangélica Menonita Hondure√±a, Honduras5. Konferenz der Mennonitengemeinden in Uruguay6. The Mennonite Church of Trinidad and TobagoEurope1. British Conference of Mennonites, Royaume-Uni2. Arbeitsgemeinschaft MennonitischerGemeinden in Deutschland, Allemagne3. Asociaci√≥n de Menonitas y Hermanos en Cristo en Espa√±a, EspagneAmérique du Nord1. Evangelical Mennonite Conference, Canada2. Mennonite Church Canada3. Conservative Mennonite Conference, États-Unis4. Mennonite Church États-Unis5. U.S. Conference of Mennonite Brethren6. Brethren in Christ General Conference, Amérique du NordAfriqueMalheureusement, il n’y avait pas de réponse
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Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun. Ci-dessous, une des commissions communique un message de leur ministère.
Il existe un terme sud-africain qui fut déterminant dans le parcours difficile de ce peuple à la recherche de réconciliation : ubuntu. Les langues occidentales n’ont pas d’équivalent pour ubuntu, un mot qui exprime l’essence de l’humanité et son interdépendance. Ce terme est devenu, en quelque sorte, une façon abrégée d’exprimer le proverbe zoulou umuntu ngumuntu ngabantu, traduit approximativement par « une personne est une personne à cause des autres personnes ». Ce qui affecte l’un affecte l’autre, et c’est important car notre humanité – notre être – dépend de l’autre.
Ces notions vont à l’encontre de l’individualisme occidental. Elles permettent d’imaginer différemment le comment vivre et le comment interagir avec l’autre. Si nous voyons les autres au-delà de nous-mêmes, nous pouvons explorer des manières de parler, de marcher l’un avec l’autre dans notre quête commune d’humanité et de dignité.
Nos sœurs et nos frères autochtones australiens nous le rappellent bien : « Si vous venez ici pour m’aider, vous perdez votre temps. Si vous venez parce que votre libération dépend de la mienne, travaillons ensemble. »
Comme anabaptistes, nous avons une préoccupation historique et permanente à l’égard de la paix (shalom), qui est étroitement liée à des questions de justice. En tant que disciples du Christ qui voient la paix comme évangile, nous avons un lourd fardeau quoique nécessaire : nous devons marcher les uns avec les autres quand nous témoignons ensemble du Royaume de paix de Dieu sur terre. En effet, comme la citation ci-dessus le souligne, notre quête de paix et de justice dans notre monde dépend de notre marche avec l’autre, de l’autre côté de la rue jusqu’à l’autre bout du monde. Aimer notre prochain comme nous-mêmes comme Jésus l’a enseigné est le fondement sur lequel on construit une perspective ubuntu.
Malheureusement, la réalité actuelle en Afrique du Sud nous enseigne aussi ce qui se passe quand nous ne réussissons pas à reconnaître ensemble notre humanité commune et interdépendante. La cupidité, l’abus de pouvoir, le racisme et l’égoïsme commencent à ronger et à dissoudre la communauté. Les personnes qui sont privilégiées et à l’aise ont tendance à oublier les personnes qui souffrent. Puis rapidement, comme Caïn, nous oublions d’être le gardien de notre frère (et de notre sœur!) (Genèse 4,9).
Si nous sommes sérieusement intéressés à rechercher la justice et à incarner la paix dans notre monde, alors nous sommes chargés en tant qu’Église, peuple « appelé », à rechercher le Royaume de paix de Dieu et à marcher avec les autres dans cette poursuite. Comme nous le rappellent nos sœurs et nos frères sud-africains, c’est la façon de mieux comprendre notre identité et notre être profond.
Souvenons-nous de cela quand nous marchons avec Dieu et avec les autres.
—Andrew Suderman, secrétaire de la Commission Paix de la Conférence Mennonite Mondiale

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Lors d’une séance en petits groupes, en juillet dernier, au rassemblement 2015 de la CMM à Harrisburg en Pennsylvanie, des travailleurs de la CMM, anciens et actuels, ont échangé du café de leur pays respectif. Ê l’insu de plusieurs, une marque de café échangée ce jour-là n’était pas juste un autre café.
Coffee for Peace des Philippines est un café JUSTE.
L’histoire de ce café de paix et de justice provient des profondeurs du conflit et des troubles qui sévissent au cœur de l’île de Mindanao.
L’histoire de COFEE FOR PEACE
Dann et Joji Pantoja ont immigré au Canada durant les années 1980 pour élever leurs enfants pendant que les agitations contre le régime dictatorial étaient à leur apogée aux Philippines. En 2006, ils ont senti que le Seigneur les appelait à servir de nouveau dans leur pays natal; mais cette fois-ci dans une province du sud des Philippines d’où aucun membre de leurs deux familles ne provient. Ils ont décidé d’établir leur mission de paix dans la ville de Davao, une ville belle et généralement paisible, mais entourée des hautes terres de Mindanao où se déroulent des conflits.
Le couple n’a pas perdu de temps pour mettre à l’œuvre leur passion pour la paix. En peu de temps, Dann établissait Peacebuilders Community, Inc., pendant que son épouse fondait Coffee for Peace, Inc. (Café pour la paix), un commerce communautaire ouvert, engagé à protéger et à améliorer l’environnement, à accompagner les producteurs dans leur cheminement vers l’amélioration et à appuyer le travail des artisans de paix sur le terrain.
Coffee for Peace possède une boutique, simple mais élégante, dans la ville de Davao. Les visiteurs de la boutique peuvent prendre conscience du plaidoyer en faveur du café produit par les habitants locaux. Mais en regardant de plus près, on se rend compte qu’il ne s’agit pas seulement de la promotion d’un café local, mais aussi de la promotion de la paix et de la justice par le commerce équitable. En fait, ce café est une représentation visuelle du travail acharné de Joji et du long chemin parcouru derrière les accolades de celle-ci, travail reconnu même par le Programme des Nations Unies pour le développement.
Lorsque le couple a visité pour la première fois les hautes terres de Mindanao, ils ont engagé le dialogue avec des groupes dont les problèmes et les conflits sont surtout liés à la propriété foncière. Les disputes, l’agitation et les conflits proviennent tous d’injustices qui remontent au temps où les migrants avec des titres fonciers ont afflué sur les terres ancestrales des autochtones qui, eux, ne détiennent pas de titres ou de preuves juridiques de leur droit de propriété. En outre, ces producteurs de café, pauvres, ne reçoivent presque rien pour leurs grains de café de qualité supérieure parce que les multinationales ont la capacité de négocier leur café à bas prix.
Au cours des dialogues et des pourparlers de paix, le couple a observé que le café était la principale boisson servie. Quand les gens boivent du café ensemble, ils semblent être plus calmes et mieux disposés. C’est ainsi qu’est venue l’inspiration de travailler avec les producteurs de café locaux et d’encourager la collaboration parmi les groupes en conflit pour établir la paix.
Joji a formé les agriculteurs, leur a montré leur importance dans le cycle de la production du café et la valeur monétaire réelle de leur produit. De la plantation et la production au commerce, Joji n’a pas relâché ses efforts pour établir ce plaidoyer de paix parmi les producteurs de café à Mindanao. Grâce à ses propres réseaux et à ses propres ressources, elle a été capable d’accéder à des marchés internationaux qui ont bien voulu négocier équitablement le café des producteurs.
Aujourd’hui, Coffee for Peace négocie avec les marchés internationaux au Canada, aux États-Unis, et bientôt en Australie et en Nouvelle-Zélande. Le plaidoyer de paix de Coffee for Peace se développe non seulement dans la partie méridionale des Philippines, mais également dans la région de Cordillera au nord où des histoires de conflits similaires existent.
Coffee for Peace a été l’un des six gagnants du concours « IIX N-Peace Challenge » du Programme des Nations Unies pour le développement pour son travail qui vise « une paix durable, évolutive et inclusive ayant un impact transformateur et à long terme. » Le prix a été présenté le 23 octobre 2015 à New-York à Joji Pantoja, fondatrice et directrice générale de Coffee for Peace. Presque comme un prélude à ce prix, Joji a été nommée, en juillet 2015, présidente de la Commission Paix de la Conférence Mennonite Mondiale.
Vraiment, la paix et la justice vont ensemble; elles sont atteignables même si le moyen est petit. Juste du café? Non, du café juste.
Remilyn Mondez (Philippines) est professeure adjointe à Malayan Colleges Laguna et fait présentement son doctorat en communication. Elle était une conférencière YAB (Jeunes Anabaptistes) à PA 2015 et une déléguée au Sommet Mondial de la Jeunesse 2009.

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Pietermaritzburg (Afrique du Sud) – Quand les églises membres de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) ont célébré le Dimanche de la Paix le 20 septembre 2015, ils ont aussi souligné les moyens par lesquels on poursuit la paix dans leurs collectivités.
En Colombie, les églises mennonites et frères mennonites ainsi que les agences du Réseau Anabaptiste Mondial d’Entraide, Justapaz et Mencoldes, ont réfléchi à la signification de la paix en tant qu’évangile. Ils ont célébré le Dimanche de la Paix de concert avec l’événement national Pan y Paz (Pain et Paix) lors duquel plusieurs assemblées ont partagé du pain et échangé des bénédictions dans leur voisinage. Pan y Paz invitait les églises locales à réfléchir sur la relation entre la justice économique et la paix et appuyait les pourparlers de paix en Colombie avec le thème « Cesser la guerre : agir pour la paix. »
En Amérique centrale, l’Iglesia Evangelica Menonita Hondureña, une église membre de la CMM au Honduras, avec Casa Horeb, une assemblée mennonite au Guatemala, ont formulé des déclarations le Dimanche de la Paix sur les défis et les injustices auxquels ils sont présentement confrontés.
Iglesia Evangelica Menonita Hondureña nous rappelle que dans la mesure où certaines personnes vivent dans la pauvreté tandis que d’autres ne se préoccupent pas de leur cupidité, leur pays sera toujours en besoin de paix. Ils observent que les autorités au pouvoir incarnent des valeurs différentes de celles du Royaume de Dieu.
« Nous faisons remarquer l’incapacité de la classe dirigeante dans sa responsabilité de rendre la justice, et l’application de processus inégalitaires, rigides et malveillantes. Ê ce jour, la militarisation d’une société comme une alternative pour assurer la sécurité ne répond pas aux attentes de la population, et les décès que l’on continue de compter sur une base quotidienne sont des conséquences directes. Au lieu de chercher des solutions réelles à la crise économique, on offre des actions populistes qui ne sont pas une réponse aux immenses besoins de la majorité. »
Et pourtant, nos frères et sœurs honduriens continuent de travailler pour une paix holistique en cherchant à participer au Royaume de Dieu et à se laisser guider par ses valeurs.« Sur le plan historique, nous sommes une église de paix et de non-violence, fondée sur les valeurs du Royaume de Dieu telles que l’amour, la justice, la paix, le pardon et la réconciliation. Nous croyons à la transformation des conflits par un dialogue sincère et juste, et à la promotion du respect des droits de la personne. »
Casa Horeb a aussi formulé une déclaration sur le besoin de rendre le Royaume de Dieu apparent, à la fois dans le monde et dans le contexte guatémaltèque. « C’est humblement que nous exprimons notre appel, fondé sur les revendications radicales du Royaume de Dieu, en particulier dans ce pays qui se considère comme chrétien: l’amour qui nous fait voir les uns les autres comme des voisins, la justice qui exige que nous soyons des bâtisseurs du bien-être, et la paix qui nous pousse à vivre une vie de service (non pour un avantage égoïste, pour s’en prendre au patrimoine de tout un chacun ou avoir recours au cynisme pour se justifier). »
La paix s’accomplit quand nous faisons des efforts délibérés pour vivre en bonne relation avec l’autre, avec Dieu et avec la création. Nos sœurs et frères de la Colombie, du Honduras et du Guatemala nous rappellent cependant qu’aussi longtemps que les gens continueront de souffrir, que l’injustice se produira, que la corruption volera ceux et celles dans le besoin et que les gens continueront de croire que la violence apportera le shalom dont le monde a désespérément besoin, nous serons toujours en manque de bonnes relations.
Par conséquent, nos sœurs et nos frères du Honduras nous appellent à l’action : « Ê tous les membres de l’Iglesia Evangélica Menonita Hondureña, à tous nos frères et sœurs mennonites dans le monde, à toutes nos églises sœurs avec qui nous partageons l’honneur, la soumission et l’obéissance au nom de Jésus-Christ, de déclarer un jour de jeûne et de prière pour notre pays, et demander à notre Seigneur de nous guider vers une véritable transformation sociale, de libérer notre peuple de l’injustice sociale, de la corruption et de l’impunité. »
Notre mission d’être des artisans de paix et d’accomplir la paix de Dieu se poursuit. Puissions-nous tenir compte de l’appel de nos sœurs et de nos frères.
—Andrew Suderman, secrétaire de la Commission Paix de la CMM
Pour voir la déclaration intégrale de l’Iglesia Evangélica Menonita Hondureña, cliquez ici pour la version anglaise, et ici pour la version espagnole
Pour voir la déclaration intégrale de Casa Horeb, une assemblée mennonite du Guatemala, cliquez ici pour la version anglaise, et ici pour la version espagnole.
Pour voir une vidéo de Pan y Paz en Colombie, cliquez ici.

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Pietermaritzburg, Afrique du Sud – La Journée internationale de la paix est observée le 21 septembre partout dans le monde dans l’espoir que les citoyens du monde renouvellent leur désir de travailler pour la paix. La Conférence Mennonite Mondiale et ses églises membres ont participé à cette journée internationale d’engagement pour la paix en célébrant le Dimanche de la Paix le 21 septembre 2015.
Au moment où nous tournions nos regards vers la paix, nous n’étions pas tout à fait détachés des images choquantes qui nous ont convaincus que le monde a toujours et désespérément besoin du shalom.
Plus tôt en septembre, les photos du corps sans vie d’Aylan Kurdi (3) rejeté sur une plage de la Turquie ont frappé le monde. Nous avons été confronté aux ramifications de plusieurs années de guerre civile en Syrie et aux bombardements incessants des puissances étrangères.
Nous avons vu le prix que l’humanité a payé pour la perpétuation de la guerre et de la violence.
Bien que le flot de personnes quittant la Syrie et d’autres pays, comme l’Afghanistan et l’Irak, ait été décrit comme une crise de réfugiés, nous savons qu’il est un symptôme d’un problème beaucoup plus vaste. L’Europe a été le point de mire pour la façon dont les pays ont réagi (ou non) à l’afflux des réfugiés et des demandeurs d’asile qui traversent leurs frontières.
Mais il ne s’agit pas d’un problème régional. Depuis des décennies, la Colombie et la République démocratique du Congo ont également vu un grand nombre de personnes fuir ou être déplacées à cause des conflits.
C’est un problème humain avec des causes profondes.
Dans le livre de Jacques, on lit que « le fruit de la justice est semé dans la paix par les artisans de paix » (Jacques 3/18 NBS). L’auteur nous rappelle que la manière que nous semons a de l’importance. Nos gouvernements continuent de prétendre que l’on peut parvenir à la paix et à la justice par le moyen de la violence. Il n’est pas étonnant que la poursuite de la paix par les armes et les bombes reste inatteignable.
Et la spirale de la violence coûte des vies humaines.
En tant que personnes qui recherchent la paix dans la paix, nous aimerions vous raconter des histoires sur la (les) façon(s) que nos églises répondent à la crise des réfugiés en Europe et au Moyen-Orient ou au climat de violence qui sévit dans nos propres collectivités et régions.
Églises membres en Europe, comment répondez-vous au flux de réfugiés qui arrivent dans l’UE? Comment les églises dans le monde peuvent-elles soutenir vos efforts?
Églises membres d’ailleurs dans le monde, comment répondez-vous à la crise en Europe et au Moyen-Orient? Comment travaillez-vous comme artisans de paix au milieu de la violence et de l’injustice dans votre collectivité et votre région?
Cliquez ici pour raconter la réponse de votre église.
Cliquez ci-dessous pour soutenir les agences membres du Réseau Anabaptiste Mondiale d’Entraide qui travaillent auprès des réfugiés et à la poursuite de la paix :
- Caisse de secours
- Christliche Dienste
- Deutsches Mennonitisches Friedenskomitee
- Doopsgezind WereldWerk
- Eastern Mennonite Missions
- Comité Central Menonita
- Mennonitisches Hilfswerk e. V.
—Andrew Suderman, secrétaire de la Commission Paix de la CMM

Photo : Caisse de secours (http://caissedesecours.menno.fr/)








Et pourtant, nos frères et sœurs honduriens continuent de travailler pour une paix holistique en cherchant à participer au Royaume de Dieu et à se laisser guider par ses valeurs.

