Auteur/autrice : mennworldcon

  • Bogotá, Colombie – L’enthousiasme s’intensifie pour le Rassemblement mondial et la Conférence Mennonite Mondiale a produit une variété de ressources, toutes offertes gratuitement sur le site Web de la CMM à l’intention des assemblées et des communautés qui désirent parler ou faire la promotion de Pennsylvania 2015.

    Si vous avez besoin d’un visuel, vous trouverez l’affiche en couleurs de PA 2015 avec les dates de l’Assemblée Réunie, de l’Assemblée Dispersée et du Sommet Mondial de la Jeunesse. Elle est offerte en PDF, facile à télécharger et à imprimer.

    Comme moyen de faire connaître la CMM aux assemblées et aux amis, il y a la vidéo de 3,5 minutes intitulée « Qui est la Conférence Mennonite Mondiale? ». Cette vidéo explique ce que signifie être une communauté de foi mondiale. Elle est offerte en anglais, espagnol et français.

    Il y a d’autres ressources pour ceux et celles qui désirent soutenir PA 2015 dans la prière. Les frères et sœurs de la famille anabaptiste mondiale de partout dans le monde sont invités à se joindre au Réseau de prière. Il y a de l’information en ligne et vous pouvez vous abonner aux communications mensuelles comprenant des méditations bibliques, des récits, des informations sur Pennsylvania 2015 et des requêtes de prière.

    Le dernier numéro des Nouvelles du Rassemblement est affiché en ligne. Cette lettre d’information de deux pages contient toutes les nouvelles récentes sur les préparatifs de PA 2015. Elle est également téléchargeable.

    Toutes ces ressources se trouvent facilement dans la page « Ressources » de la section Rassemblement du site Web de la CMM : www.mwc-cmm.org/article/ressources?language=fr

    Communiqué de la CMM

  • Bulawayo, Zimbabwe – Danisa Ndlovu, président de la CMM, quitte sa fonction d’évêque de Ibandla Labazalwane KuKristu eZimbabwe (Frères en Christ du Zimbabwe), à compter du 31 décembre 2014.

    Danisa est évêque de l’Église Frères en Christ depuis 2000. Début 2015, il a commencé à travailler avec la Susek Evangelistic Association (basée aux Etats-Unis) « engagée à promouvoir l’Évangile de Jésus-Christ en développant l’Église » par l’évangélisation, des conférences et d’autres initiatives. Danisa participera à l’organisation et à l’animation de sommets rassemblant des responsables, en Afrique et ailleurs.

    Danisa a exercé son ministère d’évêque pendant une période très difficile pour les Zimbabwéens. La corruption du gouvernement, la violence, la famine et l’inflation galopante ont entraîné la ruine du pays, le désespoir et même de nombreux morts. Pourtant, ainsi qu’il l’a déclaré à la Conférence générale de l’Église Frères en Christ en Amérique du Nord (2008), « Au sein de la souffrance, Dieu nous appelle à offrir nos corps comme un sacrifice vivant ». Sous sa direction, les Frères en Christ du Zimbabwe sont restés fidèles dans le service et la prière en dépit d’obstacles apparemment insurmontables.

    Réfléchissant à ses années d’épiscopat, Danisa considère que le Rassemblement de la CMM en 2003 à Bulawayo (Zimbabwe) a été l’une de ses plus grandes réalisations. Le Rassemblement « a donné à nos frères et sœurs du monde entier l’occasion de voir en face la terrible situation du peuple zimbabwéen », dit-il. « Le monde a pu découvrir notre force (et nos possibles faiblesses) en tant qu’Église, ainsi que notre dynamisme spirituel. »

    Danisa se réjouit de la maturité de l’Église zimbabwéenne qu’il a constatée au cours de son mandat d’évêque. « Les séances de travail concernant l’Église, que ce soit au niveau de la paroisse, du Conseil du District ou de l’union d’églises, ont toujours été considérées comme une partie importante, intégrale et sacrée de la vie spirituelle. En conséquence, elles ont été généralement paisibles et menées dans un esprit de prière ».

    Danisa Ndlovu a été évêque pendant quinze ans. Le 1er janvier 2015, il a été remplacé par Sindah Ngulube. Il a exercé divers ministères dans l’Église Frères en Christ du Zimbabwe, et est actuellement responsable du district de Harare.

    – Devin Manzullo-Thomas

    Danisa Ndlovu
  • Harrisburg, Pennsylvanie, États-Unis – « Les rassemblements de la Conférence Mennonite Mondiale comportent plusieurs parties. Deux d’entre elles sont l’Assemblée Réunie et l’Assemblée Dispersée » explique Liesa Unger, responsable des événements internationaux pour la CMM. Liesa Unger, de Regensburg en Allemagne, coordonne la planification de « Pennsylvania 2015 », le prochain Rassemblement de la CMM en juillet 2015.

    « L’Assemblée Réunie aura lieu à un seul endroit, à Harrisburg en Pennsylvanie, pendant une semaine, du 21 au 26 juillet 2015. L’Assemblée Dispersée aura lieu à divers endroits avec des événements avant l’Assemblée Réunie et d’autres après l’Assemblée Réunie ».

    L’Assemblée Dispersée s’est produite pour la première fois au Rassemblement de Calcutta en janvier 1997. En raison du peu de mennonites vivant à Calcutta, les responsables de la CMM ont travaillé avec les églises de l’Inde et d’autres pays en Asie, pour qu’elles accueillent des voyageurs en route vers Calcutta ou sur leur retour. Les visiteurs ont fait l’expérience de la vie d’église dans les communautés de la région et les personnes locales qui ne pouvaient pas se permettre d’assister au Rassemblement de Calcutta ont fraternisé dans leurs assemblées locales avec des sœurs et des frères d’ailleurs dans le monde qui se rendaient au Rassemblement ou en revenaient.

    « Plusieurs des activités de l’Assemblée Dispersée de PA 2015 consisteront à visiter des endroits célèbres sur le plan historique ou culturel de la région. Les hôtes présenteront aux visiteurs des lieux et des activités sur lesquels les visiteurs ont lu. Mais ce sera plus que du tourisme. En découvrant le milieu des uns et des autres, on apprend à mieux se connaître », pense Liesa Unger.

    « Nous avons étendu l’expérience du Rassemblement pour le bénéfice de tous en offrant à la fois l’Assemblée Réunie et l’Assemblée Dispersée, explique Liesa Unger. Si vous faites le voyage en Amérique du Nord, pourquoi ne pas visiter les communautés mennonites de la région, ou celles du sud-est de la Pennsylvanie, ou d’autres qui sont plus éloignées? Si vous vivez au Canada ou aux États-Unis et que vous ne pouvez pas vous rendre à Harrisburg, pourquoi ne pas faire l’expérience de la famille de foi mondiale en accueillant des membres dans votre maison ou dans votre église?

    L’Assemblée Dispersée aura lieu dans plus de dix communautés au mois de juillet 2015.

    « Cette occasion de fraterniser va dans les deux sens, ajoute Liesa Unger. Les visiteurs apprennent sur la vie de tous les jours aux États-Unis et au Canada et assistent au culte dans des assemblées anabaptistes. Et les personnes locales sont enrichies en ouvrant leur maison et leur assemblée à la ‘famille’ dont elles n’auraient pas fait la connaissance autrement. C’est de cette manière que des relations qui durent toute une vie deviennent réelles. »

    Des renseignements détaillés sur l’Assemblée Dispersée se trouvent dans le formulaire d’inscription de PA 2015.

    Communiqué de la CMM par Phyllis Pellman Good, Lancaster (PA), auteur et rédactrice pour la Conférence Mennonite Mondiale.


    Assemblée Dispersée – Possibilités

    Avant l’Assemblée Réunie : en Pennsylvanie

    1. « Les mennonites du comté de Lancaster (PA) ». Visitez plusieurs assemblées mennonites dont l’origine remonte dans les années 1700 et qui sont bien vivantes et en santé dans le comté de Lancaster, en Pennsylvanie. Découvrez leurs joies, leurs défis, venez adorer et fraterniser avec eux. Apprenez en plus sur les premières interactions mennonites avec les Amérindiens et visitez la plus ancienne maison du comté de Lancaster. Visitez une ferme exploitée par des amish ainsi qu’une ferme moderne exploitée par des mennonites. Devenez familier avec Eastern Mennonite Missions, situé aussi dans le comté de Lancaster. Du samedi 18 juillet au mardi matin 21 juillet.

    2. « Les fermes mennonites du comté de Lancaster (PA) ». Visitez quelques fermes appartenant depuis des générations à des familles membres de l’église mennonite Mellinger, vieille de 300 ans. Apprenez sur l’exploitation agricole moderne en Amérique du Nord. Pourquoi les jeunes choisissent-ils l’agriculture? Profitez du culte, de la communion fraternelle et de moments récréatifs avec les membres de l’église le dimanche. Du vendredi 17 juillet à 8 h au lundi 20 juillet à 19 h 30.

    3. « Plaisir et communion fraternelle avec l’église mennonite de Pittsburgh ». Découvrez le travail de cette assemblée urbaine et multigénérationnelle dans les domaines de l’environnement et du développement durable, de la fraternité, de la paix et de la justice. Découvrez les débuts de l’industrie de l’acier dans « la ville des ponts » et de la croissance de son économie en technologie et en éducation. Du vendredi soir 17 juillet au lundi matin 20 juillet.

    4. « Accueil et témoignage anabaptistes à Philadelphie depuis 1683 ». Ê partir de1683, Philadelphie fut le principal port d’entrée des immigrants mennonites. Aujourd’hui, 332 années plus tard, 28 églises anabaptistes tiennent un culte en neuf langues différentes dans le grand Philadelphie. Assistez à un culte multiculturel et écoutez des témoignages sur comment Dieu est à l’œuvre dans la ville. Découvrez trois ministères urbains. Visitez des sites historiques dans une des plus anciennes villes des États-Unis. Du vendredi midi 17 juillet au dimanche soir 19 juillet.

    5. « Vivre le discipulat en communauté ». Visitez une des deux communautés Bruderhof en Pennsylvanie : Spring Valley ou New Meadow Run. Joignez-vous à eux et appréciez le jardinage communautaire, les travaux, les jeux, les activités extérieures et le feu de camp fraternel. Du vendredi 17 juillet à 11 h au dimanche 19 juillet à midi.

    Avant l’Assemblée Réunie : dans l’est des États-Unis

    6. « Mennonites, monuments et histoire afro-américaine à Washington D.C. » Visitez à pied avec un guide des monuments nationaux qui portent sur la paix dont le Martin Luther King Jr. Memorial et le quartier Georgetown (haut lieu de l’histoire afro-américaine). L’excursion comprend aussi la visite d’assemblées mennonites de la région. Du vendredi matin 17 juillet au dimanche soir 19 juillet.

    7. « Diverses communautés anabaptistes dans la région métropolitaine de Miami ». Découvrez Miami et le comté de Dade où 50 églises Frères en Christ, 10 églises mennonites et trois communautés Amor Viviente sont constituées de membres hispaniques, haitiens, anglos, garifunas et d’autres groupes culturels. Vous en apprendrez davantage sur les réalités de l’immigration en écoutant les témoignages d’immigrants et des personnes qui les aident. Joignez-vous dans un esprit d’adoration et de communion fraternelle. Du vendredi 17 juillet au lundi 20 juillet.

    8. « Joignez-vous aux six assemblées historiques afro-américaines et à une assemblée hispanique des Frères mennonites pour un week-end de culte d’adoration, de musique et d’édification ». Apprenez comment les quelques églises des Frères mennonites dans l’est des États-Unis ont été fondées pendant la Ségrégation et comment elles développent aujourd’hui un ministère dynamique parmi les populations des montagnes de l’est de la Caroline du Nord. Appréciez la communion fraternelle le vendredi soir 17 juillet, la visites des églises et de leurs ministères le samedi et un culte de clôture le dimanche terminant à midi le 19 juillet.

    9. « Vivre le discipulat en communauté ». Visitez une des deux communautés Bruderhof à New York : Foxhill ou Bellvale. Joignez-vous à eux et appréciez le jardinage communautaire, les travaux, les jeux, les activités extérieures et le feu de camp fraternel. Du vendredi 17 juillet à 11 h au dimanche 19 juillet à midi.

    Avant l’Assemblée Réunie : en Amérique du Nord

    10. « DOOR San Antonio (Discovering Opportunities for Outreach and Reflection) en partenariat avec l’église mennonite de San Antonio au Texas ». Écoutez le témoignage des personnes locales sur l’immigration. Venez voir ce qu’est la vie à la frontière É.-U./Mexique. Faites du bénévolat avec des agences à but non lucratif de San Antonio. Du vendredi 17 juillet au dimanche 19 juillet.

    11. « Églises mennonites, Frères mennonites et Frères en Christ dans la région du Pacifique ». Faites l’expérience de la diversité des églises membres de la CMM en échangeant avec des membres d’églises indonésiennes, latino-américaines, nigérianes, congolaises et coréennes et en visitant des ministères de proximité et des institutions d’églises à Fresno, dans le comté de Los Angeles et de San Bernardino/Riverside en Californie. Du jeudi 16 juillet au lundi 20 juillet.

    12. « En marche avec Dieu dans la ville et dans la nature sauvage : Anchorage en Alaska ». Fraternisez avec des membres de l’église mennonite Prince of Peace (Prince de la paix), l’église mennonite la plus au nord dans le monde! Visitez les endroits où Service Adventure exerce un ministère dans la ville, familiarisez-vous avec les cultures autochtones de l’Alaska et faites des randonnées dans la nature sauvage. Du jeudi matin 16 juillet au lundi soir 20 juillet.

    13. « Participez à la 105e rencontre annuelle de la Conférence des mennonites conservateurs (CMC) à Hartville en Ohio ». Le thème de la rencontre sera « Marche avec l’Esprit » (Galates 5.25). Joignez-vous aux représentants de plus de 100 assemblées américaines membres de la CMC dans des cultes, des ateliers, des discussions et des moments de communion. Du jeudi soir 16 juillet au dimanche midi 19 juillet.

    Après l’Assemblée Réunie

    14. « Deux royaumes, deux loyautés : engagement anabaptiste avec le gouvernement dans la capitale nationale ». Visitez et conversez avec le personnel de divers bureaux anabaptistes qui exercent le plaidoyer dans Washington D.C. Du lundi matin 27 juillet au mercredi soir 29 juillet ou mardi matin 30 juillet.

    15. « DOOR San Antonio (Discovering Opportunities for Outreach and Reflection) en partenariat avec l’église mennonite de San Antonio au Texas ». Écoutez le témoignage des personnes locales sur l’immigration. Venez voir ce qu’est la vie à la frontière É.-U./Mexique. Faites du bénévolat avec des agences à but non lucratif de San Antonio. Du lundi 27 juillet au mercredi 29 juillet.

    En attente de confirmation

    16. New York, New York. Visitez des membres des églises anabaptistes garifunas, hispaniques et anglophones dans au moins trois quartiers de New York.

    Des membres de l’église mennonite Prince of Peace (Prince de la paix) à Anchorage en Alaska, une des assemblées qui recevra des participants de l’Assemblée Dispersée. Photo : John David Thacker

  • Dhamtari, Inde – Edward Sahani, délégué du Conseil Général de la CMM ces six dernières années, est décédé le 13 décembre 2014, à l’âge de 65 ans. Il représentait l’Église mennonite de Dhamtari (Inde). Edward était membre de la paroisse mennonite de Sunderganj.

    Médecin, il a travaillé à l’hôpital chrétien de Dhamtari et Jagdishpur, ainsi qu’aux l’hôpitaux de Shantipur et de Champa qui traitent la lèpre (Mission Lèpre). Il était un des responsables dans le domaine de l’éducation. Il a présidé le conseil d’administration mennonite médical et le conseil de l’éducation chrétienne mennonite pendant près de dix ans. Il a également été directeur de l’école secondaire et de l’école supérieure mennonites de Dhamtari. Il laisse une épouse Anjana, et une fille adoptive. « Merci de prier pour sa famille », écrit Madhukant Masih, secrétaire exécutif de l’Église mennonite de Dhamtari.

  • Liestal, Suisse – « Profondément ébranlés » par le terrorisme des milices de l’EI (État Islamique) en Irak et en Syrie, « nous croyons malgré tout que dans cette situation, des convictions pacifistes de sont pas devenues illusoires », affirme le collège enseignant du Centre de formation du Bienenberg dans une déclaration le 16 septembre 2014.

    La déclaration, intitulée « Combattre la violence par la violence? » met en question l’appui grandissant à l’égard des interventions militaires considérées comme « une prise de responsabilité conforme à la foi chrétienne ».

    « La théologie de la paix n’est pas synonyme de passivité ni d’indifférence » déclare le collège enseignant. « Nous sommes convaincus qu’il faut affronter le mal » et ils recommandent d’autres moyens d’agir : la prière, des interventions pacifiques non-violentes, l’aide aux réfugiés et l’engagement des forces policières.

    La déclaration répond à l’objection qui avance que le pacifisme chrétien est « irréaliste et naïf ». La déclaration conteste également les personnes qui extrapolent à partir de textes bibliques pour déclarer que « la violence serait parfois nécessaire », mais se réfère plutôt à Dieu qui a dénoncé la « logique de la violence » par la mort et la résurrection de Jésus.

    « Nous savons qu’il est facile de parler quand on se trouve à une distance confortable des confrontations et de leurs cortèges de violences » reconnaît le collège enseignant dans la déclaration. « Pourtant, nous ne voulons pas nous laisser paralyser par l’impuissance et la résignation. Nous voulons continuer à participer à la recherche de la paix (Hb 12,14), humblement et avec l’aide de l’Esprit de Dieu. »

    Bienenberg est une école fondée par les Églises mennonites de France, d’Allemagne et de Suisse.

    Pour lire l’intégralité de la déclaration, cliquez ici.

    Communiqué de la CMM

  • Harrisburg, Pennsylvanie, É.-U. – La Conférence Mennonite Mondiale est à la recherche de chanteurs et de chanteuses doués qui se joindront à l’Ensemble vocal international du Rassemblement Pennsylvania 2015.

    Cet ensemble vocal conduira les chants de l’assemblée durant le Rassemblement. Les chants et les cultes d’adoration reflèteront la fraternité internationale de la Conférence Mennonite Mondiale et seront riches en diversité musicale et liturgique. L’objectif de ce groupe est de conduire, enseigner et inspirer – et non d’accomplir une performance.

    L’ensemble sera composé de dix personnes représentant tous les continents. Il convient que les candidats devront être fermement attachés aux valeurs chrétiennes anabaptistes, avoir de bonnes capacités de travail en équipe, une expérience antérieure d’interprétation et une recommandation d’un pasteur. Les candidats devront être familiers avec (ou désireux d’apprendre) un large éventail de musiques internationales et différents styles d’adoration, être capables de communiquer en anglais, chanter une partition vocale et jouer un instrument.

    Avant le Rassemblement, les membres de l’ensemble pratiqueront et se familiariseront avec la musique dans leur pays respectif à partir du mois de mai 2015. Ils devront être à Harrisburg en Pennsylvanie le 16 juillet afin d’avoir plusieurs jours de répétitions avant l’ouverture du Rassemblement le 21 juillet.

    Les personnes intéressées à faire partie de l’Ensemble vocal international du Rassemblement doivent fournir un bref curriculum vitæ et des vidéos ou MP3 (ou hyperliens) de leurs interprétations à Don McNiven (ibica.dmcniven@gmail.com ) et à John Williamson (JohnWilliamson@mwc-cmm.org). Les dossiers de candidature doivent être envoyés avant le 15 janvier 2015. Pour plus d’informations, veuillez contacter JohnWilliamson@mwc-cmm.org

    Communiqué de la CMM

    Photo : Merle Good

  • Au début du mois de novembre, les éditions anabaptistes coréennes ont publié une traduction coréenne de What We Believe Together par Alfred Neufeld, une publication de 2007 du Rayon de littérature anabaptiste-mennonite mondiale de la Conférence Mennonite Mondiale. Cette traduction est une initiative du Réseau anabaptiste coréen. Kyong-Jung Kim, le représentant de l’Asie du Nord-Est pour la CMM, a distribué le livre aux responsables des églises anabaptistes coréennes; il servira de guide d’étude et de discussion sur l’identité de l’église anabaptiste.

    Communiqué de la CMM

  • Bogotá, Colombie et Goshen, Indiana, É.-U. – Les dirigeants et membres des comités de gestion d’hôpitaux et cliniques, les gestionnaires de soins pour personnes âgées, de santé communautaire, de santé mentale et de déficience du développement  venant d’Asie, d’Afrique, de l’Amérique Latine et des Caraïbes, de l’Europe et de l’Amérique du Nord sont invités à participer à un sommet international organisé par la Conférence Mennonite Mondiale et Mennonite Health Services (le réseau national mennonite des ministères de santé aux Etats-Unis) du 20 au 21 juillet 2015.

    D’après les organisateurs du sommet, les dirigeants et responsables de services de santé affiliés aux églises anabaptistes et mennonites ne se sont encore jamais rencontrés mondialement, et ceux qui travaillent dans le secteur de la santé ont rarement eu l’occasion de participer à une rencontre multidisciplinaire de cette envergure.  Les participants vont entendre plusieurs conférenciers qui vont discuter : une théologie anabaptiste de la santé, la santé de la femme, santé et technologie, services de santé de fin de vie, une vision anabaptiste pour un réseau mondial de services de santé, une culture de paix durable, et un example d’un partenariat de longue durée entre une église et un hôpital en Zambie.  Les participants vont aussi participer à une discussion visant à créer un réseau mondial de services de santé au sein de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Plus de 150 organismes de santé et de services à la personne affiliés aux églises mennonites témoignent de notre foi partout dans le monde.  Certains de ces organismes ont une structure complexe et existent depuis longtemps.  D’autres initiatives sont plus modestes et ont une structure moins réglementée.  Mais tous ces programmes ont en commun le désir et l’engagement d’exprimer l’amour du Christ dans le service aux autres.

    Le sommet 2015 se appuiera sur les conversations entamées en 2003 à l’Assemblée la Conférence Mennonite Mondiale à Bulawayo, Zimbabwe. Environ 60 personnes ont assisté à la représentation des pays à travers le monde, la plupart des participants étant des médecins

    César Garcia, le Secrétaire Général de la Conférence Mennonite Mondiale nous invite : « Venez nous joindre !  Cheminons ensemble avec d’autres professionnels de santé.  Soyons solidaires les uns des autres pour créer une réponse interculturelle et interdépendante  pour ceux qui sont malades et qui souffrent.  Célébrons l’espoir qui rassemble ceux qui s’unissent pour former une communauté globale et soutenir ceux qui ont besoin de la guérison divine. »

    Rick Stiffney, le Président et Directeur de Mennonite Health Services, l’exprime ainsi : « Le témoignage de la communauté anabaptiste/mennonite est un témoignage qui se soucie du corps, de l’âme et de l’esprit.  A travers l’histoire les églises prospères ont toujours développé des ministères de santé et d’éducation, et d’autres projets de justice et de paix. »

    Rick Stiffney ajoute : « De notre temps, beaucoup de communautés chrétiennes sont fracturées, mais le fait de prendre soin l’un de l’autre avec amour peut nous unir dans une cause commune.  Cette cause commune peut nous offrir des occasions de partager un encouragement, une prière, ou nos connaissance, et de développer des relations constructives nous permettant d’apprendre les uns des autres. »

    Rick Stiffney conclut en disant : «  Le sommet mondial donnera l’occasion aux participants de construire un réseau de professionnels de santé engagés et compétents, et qui sont conscients que le réseau nous rendra plus expérimentés que si nous étions seuls. »

    César García Photo

    Rick Stiffney Photo

     

  • Les Etats occidentaux réagissent actuellement contre le terrorisme des milices de l’EI (Etat Islamique) en Irak et en Syrie, avec des frappes aériennes et des livraisons d’armes. Devant les horreurs qui nous sont rapportées, cette réaction est approuvée en bien des endroits, y compris dans les Eglises. Alors que celles-ci protestaient encore largement en 2003 contre l’invasion américaine en Irak, de nombreuses voix se font entendre pour justifier les interventions militaires en les considérant comme une prise de responsabilité conforme à la foi chrétienne.

    En tant que Centre de formation du Bienenberg, nous suivons la tradition des Eglises de paix d’après laquelle un engagement pacifiste découle de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus- Christ. Une telle position est une fois de plus remise en question par les événements horribles et menaçants que nous connaissons. Tout d’abord, nous sommes nous aussi profondément ébranlés (si toutefois on peut l’être dans un pays aussi sécurisé que la Suisse) quand nous entendons que des chrétiens et d’autres minorités sont persécutés et mis à mort. Nous ressentons nous aussi de l’impuissance, de la colère et le désir qu’on mette rapidement un terme à ces agissements brutaux. Cependant, nous croyons malgré tout que dans cette situation, des convictions pacifistes ne sont pas devenues illusoires. Au contraire, comme chrétiens, nous sommes mis au défi de chercher dans l’Evangile une relation  non-violente avec les ennemis. Nos réflexions s’adressent donc tout d’abord à ceux qui confessent Jésus-Christ comme Prince de la paix et qui le suivent. Nous comprenons son exhortation à aimer ses ennemis comme un appel adressé à l’Eglise d’être le témoin dans ce monde du royaume de Dieu à venir.

    Nous partageons avec ces lignes quelques réflexions, encore inachevées, sur des événements qui nous laissent parfois sans voix. Nous exprimer, c’est prendre le risque de paraître lourds et cyniques. Nous sommes bien conscients de ne pas avoir une réponse satisfaisante à tout. Mais nous aimerions partager nos luttes avec les questions oppressantes que posent toujours à nouveau de telles explosions de violence. Certes, nous savons qu’il est facile de parler quand on se trouve à une distance confortable des confrontations et de leurs cortèges de violences. Nous reconnaissons encore bien volontiers que dans le domaine de la prévention, nous sommes restés trop longtemps passifs et nous n’avons de loin pas épuisé toutes les possibilités existantes. Pourtant, nous ne voulons pas nous laisser paralyser par l’impuissance et la résignation. Nous voulons continuer à participer à la « recherche de la paix » (Hb 12.14), humblement et avec l’aide de l’Esprit de Dieu. Ceci, nous le faisons par attachement et par solidarité avec les victimes de ces agissements inhumains. Seigneur, aie pitié !

    1re objection : Le pacifisme (chrétien) n’est-il pas irréaliste et naïf ?

    En ces jours, certains qualifient le pacifisme chrétien de naïf[1]. Un tel reproche n’est pas nouveau. Il est connu et récurrent. Tout au long de l’histoire, on s’est moqué des personnes et des mouvements qui se sont opposés à la logique ambiante de la violence et contre-violence. Certes, les puissants n’ont pas seulement considéré ces personnes comme de doux rêveurs inoffensifs. Ils pressentaient les enjeux et se demandaient, inquiets, ce qu’il adviendrait si elles en convainquaient d’autres à refuser la violence. Ils ont alors souvent donné eux-mêmes rapidement la réponse, sous forme de persécution et de peine de mort. Les anabaptistes en savent quelque chose. Ainsi, la question : « Qu’adviendra-t-il ? » est la plupart du temps restée sans réponse. Et c’est dommage, car avec le recul, bien des récits ont été rapportés d’artisans de paix qui, avec leur pacifisme soi-disant naïf, ont empêché ou arrêté des effusions de sang[2]. Ce sont des histoires de revirements inattendus, rendus possibles précisément parce que des personnes ont agi de manière « irréaliste », dans le meilleur sens du terme. Elles se sont exercées à une « culture de la paix »[3], en donnant une réponse alternative à la violence. L’affirmation selon laquelle le pacifisme chrétien serait fondamentalement condamné à l’échec n’est donc pas vraie, même si, bien sûr, le succès espéré n’est pas non plus garanti. Mais chacun sait qu’il en va de même des interventions militaires.

    Par ailleurs, nous ne devons pas oublier que le pacifisme chrétien est un chemin qui coûte[4]. Il s’apparente en ce sens aussi aux interventions militaires. L’espoir de pouvoir mener une guerre « propre » avec des armes intelligentes, grâce auxquelles on pourrait viser et tuer « uniquement » les terroristes sans faire d’autres victimes, s’est depuis longtemps révélé illusoire. Existe-t-il dès lors une si grande différence entre l’abnégation des soldats armés et celle des chrétiens pacifistes, pour que les derniers seulement soient considérés naïfs et irréalistes ?

    2ème objection : Seule la violence peut arrêter la violence

    Il y a 11 ans, les Américains ont entrepris de faire tomber le dictateur irakien de l’époque, Saddam Hussein, présenté comme faisant partie de l’ « axe du mal ». La réussite fut fêtée comme le succès rapide d’une puissante machinerie militaire. Mais très rapidement, on s’est rendu compte à quel point la stratégie avait été pensée à court terme. Au lieu de pouvoir se retirer rapidement comme prévu, les troupes de combat américaines se sont retrouvées impliquées dans une guérilla qui a duré  de nombreuses années,  faisant beaucoup de victimes et occasionnant des dépenses faramineuses.  Lorsqu’en 2011 les dernières troupes ont enfin pu être retirées, elles ont laissé derrière elles une région politiquement instable avec un pouvoir inexistant – un vide comblé depuis, de plus en plus souvent, par des groupuscules radicaux. L’intervention militaire a certes écarté un dictateur, mais elle a aussi provoqué de nouveaux excès de violence. Le même phénomène existe en bien d’autres endroits du monde. Benjamin L. Corey demande dès lors à juste titre : « Si c’est l’usage de la violence qui nous a amenés jusqu’ici, pourquoi pensons-nous que davantage de violence pourrait permettre de changer les choses en bien ? »[5].

    Sous le sigle R2P (Responsibility To Protect, « La responsabilité de protéger »), des cercles politiques et religieux se sont prononcés en faveur d’un programme en trois étapes pour résoudre ou empêcher les conflits violents : prévention, réaction, reconstruction[6]. L’exemple de l’Irak nous rappelle douloureusement qu’on envisage dans les conflits, dans la précipitation, uniquement des réactions violentes. Celles-ci, au final, non seulement ne résolvent pas les conflits, mais les aggravent parfois. De telles interventions militaires promettent souvent beaucoup plus que ce qu’elles apportent au bout du compte. Qu’adviendrait-il si, dans les situations de grandes tensions, on investissait au moins autant d’argent dans la prévention et la reconstruction (y compris la prise en charge des traumatismes) que dans l’arsenal militaire censé assurer ou rétablir la paix[7] ?

    3ème objection : Devons-nous nous contenter d’être spectateurs de ces agissements ?

    Non. La théologie de la paix n’est pas synonyme de passivité ni d’indifférence. La situation actuelle exige une réaction. Toute la question est de savoir par quels moyens. Une intervention militaire semble justifiée depuis longtemps. Pourtant, un regard sur l’histoire montre que plus d’une « guerre juste » a été menée pour des raisons douteuses, en contradiction par rapport à l’intention initiale. Quels sont les buts de la coalition internationale en Irak ? Respecte-t-elle elle-même, dans ses interventions militaires, le droit qu’elle exige de ses ennemis ? Pourquoi, dans de nombreux autres cas d’injustice et de mépris de la vie humaine, n’entend-on pas d’appel à la responsabilité de protéger ?

    Nous  sommes convaincus qu’il faut affronter le mal. Mais la violence ne nous paraît pas être un moyen approprié. Voici quelques alternatives :

    – Prier. Beaucoup de chrétiens demandent des choses curieuses à Dieu dans leurs prières. Celui qui demande, par exemple, du beau temps malgré des prévisions météorologiques mauvaises, ne demande-t-il pas à Dieu d’abolir les lois météorologiques ? Pourquoi cette confiance dans la puissance de Dieu disparaît-elle si rapidement lorsqu’il est question de guerre et de paix ? Ces jours, si nous prions pour les victimes et les personnes menacées, et pour les auteurs des violences, nous le faisons dans la confiance en la promesse divine exprimée en Za 4.6 : « Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par mon Esprit ».

    – Des interventions pacifiques non-violentes. Souvent ignorées par les reportages grand public, certaines personnes prennent le risque de s’interposer sans armes entre deux fronts en conflit, dans différentes régions du monde[8]. Elles ne ferment pas les yeux devant le mal, mais le confrontent courageusement par une présence non armée. Dans leur vulnérabilité, elles brisent le schéma classique ami-ennemi, ouvrant parfois des espaces d’action inattendus. Leurs récits, impressionnants, prouvent qu’il existe une « troisième voie ». Ils interpellent et défient les modèles habituels de résolution de conflits[9]. De telles interventions nous rappellent l’importance du contact direct avec les hommes et les communautés religieuses sur place, pour ne pas nous laisser entraîner sans réfléchir, par les médias, dans des distinctions sans nuances entre les « bons » et les « mauvais ». Dans la recherche d’une action adéquate contre le terrorisme de l’EI, nous voulons donc tout particulièrement écouter la voix des chrétiens directement concernés. 

    – Aide aux réfugiés. L’histoire anabaptiste nous rappelle que beaucoup de personnes ont réagi à la répression et à la persécution en s’enfuyant. Nombre d’entre elles ont fait l’expérience de la solidarité et de l’hospitalité. Aujourd’hui, nous pouvons nous aussi prendre nos responsabilités, animés par une générosité analogue : en contribuant sur place aux premiers secours, en facilitant ici en Europe l’accueil de réfugiés – accueil que nos autorités empêchent encore trop souvent[10].

    – L’engagement de forces policières. Certains cercles chrétiens réfléchissent à l’engagement d’unités de police internationales, dans l’esprit de Just policing. Formées pour la résolution non-violente des conflits et liées par le droit international et les droits de l’homme, de telles unités peuvent intervenir pour protéger les gens. Est-ce possible sans aucune arme ? La question fait débat. Mais même si ces unités de police n’intervenaient que de façon mesurée, par exemple pour sécuriser un couloir humanitaire, ce serait déjà une stratégie radicalement différente comparée à la mise sur pied d’une intervention militaire massive destinée à anéantir l’ennemi. Les cercles de chrétiens pacifistes qui jugent de telles interventions acceptables pr√¥nent un « usage de la force sans morts »[11].

    4ème objection : La Bible ne parle-t-elle pas d’une violence nécessaire ?  

    Incontestablement, il y a dans la Bible quelques textes surprenants o√π la violence est voulue par Dieu, ou tout du moins présentée comme légitime. Il nous paraît toutefois inconvenant d’extrapoler à partir de ces textes pour déclarer que la violence serait parfois nécessaire, ou pour présenter cette position comme une vérité générale. Car les grandes lignes du message biblique, pris dans son ensemble, montrent clairement ce à quoi Dieu tient particulièrement : le shalom, une paix juste. Jésus est celui qui a le mieux révélé cette volonté de paix globale. Sans aucun compromis, il a lutté contre toute pseudo-religion, contre l’injustice et le pharisaïsme, tout en aimant ses ennemis au lieu de les tuer – et ce, même lorsque les autorités politiques et religieuses l’ont condamné à mourir sur la croix. Par la résurrection de Jésus le matin de Pâques, Dieu a dénoncé la logique de la violence, éclairant ainsi la justice accomplie par Jésus et la voie par lui tracée. L’Eglise primitive, en réfléchissant à l’histoire de Jésus, est arrivée à la conclusion que Dieu a répondu à la haine des hommes par un amour réconciliateur (Rm 5.10). Au lieu de rendre les coups, Dieu a embrassé le monde en lui procurant le shalom. Il est évident que Jésus s’est lui aussi donné en exemple, pour montrer comment le shalom peut apparaître parmi les hommes (Phi 2.5-11). En tant que chrétiens, nous nous sentons par conséquent appelés à suivre les pas de Jésus (1 P 2.21 ; Lc 22.49-51) et à vaincre le mal par le bien (Rm 12.21). Ce faisant, nous sommes aussi conscients que rien ne garantit que ce chemin mènera toujours au succès. Au cours des siècles, les artisans de paix ont parfois payé un lourd tribut. Cependant, le message de la résurrection éveille en nous la conviction que ce ne sont pas la haine et la mort qui ont le dernier mot, mais l’amour de Dieu qui restaure. Nous prions donc que notre peur cède la place à cet amour offert, aussi à l’ennemi[12].

     

    le collège enseignant du Centre de formation du Bienenberg, Lukas Amstutz, Frieder Boller, Heike Geist, Hanspeter Jecker, Denis Kennel, Bernhard Ott, Michel Sommer, Marcus Weiand, Marie-No√´lle Yoder

    16 septembre 2014

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    [1] Ce manque de réalisme du pacifisme chrétien a récemment été dénoncé par Reinold Scharnowski dans son article  « Allerletzte M√∂glichkeit ist Waffen-gewalt » (« En dernier recours, la puissance des armes », http://www.livenet.ch/themen/glaube/glaube/261886-allerletzte_moeglichkeit_ist_waffengewalt.html).

    [2] Cornelia Lehn a rassemblé quelques-uns de ces récits dans Histoires d’Hier et d’Aujourd’hui, Cahier de Christ Seul N¬∞ 4/1990,  et Bonnes nouvelles de par le monde, Cahier de Christ Seul N¬∞ 4/1991, Editions mennonites.

    [3] Cf. Alan et Eleanor Kreider, Paulus Widjaja : A Culture of Peace: God’s Vision for the Church, Good Books, 2005 (en allemand : Eine Kultur des Friedens: Gottes Vision f√ºr Gemeinde und Welt, Schwarzenfeld, 2008).

    [4] Ron Sider en a fait l’esquisse dans « Gottes Volk vers√∂hnt » (« Le peuple de Dieu réconcilie »),  XI. Mennonitische Weltkonferenz Stra√üburg, 1984: Hauptansprachen, Strasbourg, CMM, p. 35-39 (en anglais : http://www.cpt.org/resources/writings/sider).

    [6] Ce concept est expliqué en détail http://www.schutzverantwortung.de. Pour une discussion détaillée dans la perspective des Eglises de paix, voir Jakob Fehr, cf. http://www.dmfk.de/fileadmin/downloads/Fehr_-_R2P_die_Konfrontation_mit_dem_Boesen.pdf.

    [7] Pour un exemple d’élaboration d’une stratégie durable en Irak, voir http://www.huffingtonpost.com/derek-flood/is-there-a-nonviolent-isis_b_5670512.html.

    [8] Comme par exemple les Christian Peacemaker Team (http://cpt.org).

    [10] L’Américain Benjamin L. Corey se demande : « Pourquoi n’organisons-pas le plus grand pont aérien depuis celui de Berlin pour tirer toutes ces minorités religieuses et ethniques de leur détresse et leur offrir l’asile aux USA ? ».

    [11] Cf.  la conférence de Fernando Enns, « Gerechter Frieden zwischen Interventionsverbot und Schutzgebot » (« Une paix juste entre l’interdiction d’intervention et le devoir de protection », http://friedensbildung-schule.de/sites/friedensbildung-schule.de/files/anhang/medien/fbs-responsibility-protect-449.pdf).                                                                              

    [12] Alice Su témoigne du vécu d’une telle transformation sur http://gospelworldview.wordpress.com/2014/09/03/1-john-isis-and-the-gospel-versus-terror (en allemand sur www.bienenberg-blog.ch).


    Annexe. Bibliographie en français pour aller plus loin

    Neal Blough, Le pacifisme évangélique :    www.centre-mennonite.fr/pdf/Le_pacifisme_%E9vang%E9lique.pdf

    – Collectif, Des pas vers la paix – Recueil d’articles en forme d’impulsions, Dossiers de Christ seul, Editions Mennonites, Montbéliard, 4/2003-1/2004, 124 pages

    – Collectif, Guerre ou paix ?, Cahiers de Christ seul, Editions Mennonites, Montbéliard, 4/1992 (avec l’article de John H. Yoder, ‚ÄúQue feriez-vous si… ?‚Äù)

    – Frédéric de Coninck, Tendre l’autre joue ? La non-violence n’est pas une attitude passive, Farel, Marne-la-Vallée, 2012

    – Laserre Jean, Les chrétiens et la violence, Ed. Olivétan, Lyon, 255 p. (première édition en 1965)

    – Gabriel Monnet, Tendre l’autre joue ? http://www.temoins.com/developpement-personnel/vie-et-spiritualite/developpement-personnel/tendre-lautre-joue

    – Ron Sider, Explorer les limites de la non-violence au 21e siècle :

    http://az.bienenberg.ch/fr/images/stories/file/textes_telecharger/explorer%20limites%20non-violence_ron%20sider.pdf

    – Yoder John H., Jésus et le politique – La radicalité éthique de la croix, Presses Bibliques Universitaires, Lausanne, 1984