Étiquette : giving

  • Selon une étude réalisée en 2025 par Randstad, les jeunes adultes sont ambitieux, compétents et plus instruits que les générations précédentes. Cependant, le marché du travail est de plus en plus concurrentiel et beaucoup ont du mal à trouver un emploi. 

    Dun autre côté, le don fait partie intégrante de la vie chrétienne. Les jeunes anabaptistes saccordent à dire que le don financier est important. Ils reconnaissent que leurs églises locales ont investi des ressources pour développer leur foi et aider ceux qui sont dans le besoin. 

    « L’aide ne doit pas être refusée tant quil est possible de servir par le don. Comme le dit Matthieu10.8, nous devons donner par grâce ce que nous avons reçu par grâce», a déclaré Luz Merier (République dominicaine) de lIglesia Evangelica Menonita Luz y Vida Av. Mexico, Conferencia Evangelica Menonita Inc. 

    « Le fait de se soutenir à travers les dons, cela enrichit et solidifie les relations, ainsi que l’encouragement dans la foi », a déclaré Fousseni Josué Dembele (Burkina Faso) de l’Église Évangélique Mennonite du Burkina Faso. 

    « En donnant, je fais partie de quelque chose de plus grand. Une cause plus grande », a déclaré Valentina Kunze, de la Konferenz der Mennonitengemeinden en Uruguay, et représentante de l’Amérique latine au Comité des Jeunes Anabaptistes (YABs).

    « Donner de tout son cœur est un moyen très important de développer notre foi en Dieu », a déclaré Isaac Gborbitey, de l’Église mennonite du Ghana et représentant de l’Afrique au Comité YABs. « Cela montre notre volonté de remettre nos affaires entre les mains de Dieu. »

    Chercher l’équilibre entre don et redevabilité

    La sagesse ainsi que la notion de redevabilité jouent un rôle important dans la décision des jeunes adultes de donner.

    « J’ai besoin de transparence, [pour savoir] ce qui est fait avec l’argent donné », a déclaré Saskia Horsch (Allemagne), de la Mennonitengemeinde Schwandorf, et représentante de l’Europe au Comité YABs. « Avant de donner, j’ai besoin de connaître les valeurs de l’organisation ou de la personne. Je ne donnerais qu’à quelque chose ou à quelqu’un dont les valeurs correspondent aux nôtres. »

    « J’aurais besoin d’une relation personnelle, en face à face, avec l’organisation à laquelle je fais un don, et pas seulement de voir leurs informations publiées sur Internet. J’aurais besoin que quelqu’un me donne des témoignages sur ce que fait cette organisation et sur l’impact qu’elle a eu », a déclaré Valentina Kunze.

    Dans différents contextes culturels, donner avec sagesse peut prendre des formes très différentes.

    « Au Ghana, avant de donner de l’argent, en particulier à un inconnu dans la rue qui semble en détresse, les gens s’inquiètent pour leur sécurité. Nous faisons une prière silencieuse avant de donner, non pas pour que Dieu bénisse l’argent ou le donateur et le bénéficiaire, mais pour demander que les personnes à qui nous donnons ne l’utilisent pas à des fins qui leur nuisent ou qui nous nuisent en tant que donateurs », explique Isaac Gborbitey.

    Et même au sein d’une même culture, différentes églises ou familles peuvent avoir des points de vue différents sur les dons financiers.

    « Ma famille et moi avons l’habitude de donner la dîme. Mais je sais que ce n’est pas la norme dans de nombreuses familles chrétiennes », explique Valentina Kunze.

    Changer la manière de parler de l’argent

    Les jeunes sont progressivement à l’origine d’un changement dans les pratiques de don. Beaucoup utilisent encore des moyens traditionnels, comme mettre de l’argent dans le panier de quête ou soutenir une vente aux enchères de biens et de services. Mais ils sont de plus en plus nombreux à recourir à des moyens électroniques, comme les virements bancaires, ou à des méthodes combinant d’autres moyens, comme les campagnes de collecte de fonds en ligne.

    « Tout comme ils sont à l’origine d’innovations dans le domaine de la collecte de fonds, les jeunes pourraient également changer la manière de parler de l’argent. Alors que les discussions sur les finances personnelles pouvaient être considérées comme taboues dans le passé, les jeunes d’aujourd’hui semblent plus pragmatiques et disposés à parler franchement de ce qu’ils font de leur argent. À mesure que la responsabilité de l’Église passe à des personnes plus jeunes, plus habiles dans l’utilisation des technologies, nous observons qu’il y a une marge de progression dans ce domaine », a déclaré Bruce Campbell-Janz, directeur du développement de la CMM.

    «En suivant Jésus, nous comprenons que chacun a quelque chose à donner, quel que soit le montant, pour construire lensemble», a-t-il ajouté. 


    diversity young people
  • « La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit »  

    Proverbe africain 

    Une pasteure congolaise a transformé ma vision de ce que veut dire donner et recevoir. 

    La dernière fois que je l’ai vue, c’était lors de l’Assemblée Mondiale de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) au Paraguay en 2009, où elle a exprimé sa gratitude envers ma femme et moi pour le soutien financier que notre assemblée locale en Colombie avait donné à son église en RDC. 

    L’hospitalité sacrificielle 

    Je l’avais rencontrée pour la première fois avec son mari lors d’une visite à Kinshasa en 2007. À cette époque, mon assemblée locale en Colombie existait depuis sept ans. Comme nous étions en pleine croissance, nous étions confrontés au problème de ne pas avoir de lieu de culte et aux énormes besoins financiers de notre projet d’implantation d’églises. 

    De retour à Kinshasa, j’ai été invité à prêcher un dimanche matin dans l’église de ce couple qui allait devenir mes amis. Comme mon église en Colombie, cette assemblée n’avait pas de bâtiment. Elle se réunissait dans une tente sans murs. Dans ce contexte d’extrême pauvreté, j’ai eu la chance de pouvoir rester déjeuner après le culte. J’ai compris plus tard que les membres de l’église avaient sacrifié leur repas pour me nourrir. 

    Lorsque je suis rentré à Bogotá, l’appel à soutenir cette assemblée était clair, d’autant plus lorsque nous avons appris le décès du mari, laissant derrière lui ses enfants et sa femme, qui est devenue la pasteure principale de l’église. Mon assemblée locale a décidé de collecter des fonds pour l’église de Kinshasa et pour une partie des besoins éducatifs des enfants du pasteur. 

    Une priorité plus importante 

    Nous savions que cela ne nous ferait pas avancer dans notre activité, mais l’Église congolaise était devenue pour nous une priorité plus importante que nous-mêmes. 

    Certains de nos collègues en Colombie ne comprenaient pas comment notre assemblée locale, qui avait elle-même d’immenses besoins financiers, pouvait envoyer de l’argent pour soutenir une Église au Congo. Nous étions surtout habitués à recevoir. 

    Pendant plus de 60 ans, les églises colombiennes ont reçu un soutien étranger pour de nombreuses initiatives : réponse aux catastrophes, implantation d’églises, travail pour la paix, éducation et développement social. Même aujourd’hui, les besoins en Colombie ne cessent de croître ! 

    Donner est cependant un aspect fondamental de l’être humain. Donner fait partie intégrante de notre nature d’êtres créés à l’image de Dieu. 

    Générosité interdépendante 

    Nous savons qu’une aide financière donnée pour faire la charité peut humilier celui qui la reçoit. Elle peut créer une dépendance et renforcer le cycle de la misère au lieu de le briser. Être créé à l’image de Dieu implique d’être autonome et interdépendant. 

    La meilleure forme de soutien permet à l’individu de devenir une source d’aide pour les autres. L’aide humanitaire est essentielle à court terme, mais, comme nous le voyons dans la Bible, à long terme, même une personne dépendante de l’aide d’autrui doit aider les autres. Le don fait partie intégrante de la dignité humaine. 

    Au cours de ses 100 ans de relation avec la CMM, le Comité Central Mennonite (MCC) a nourri et renforcé notre Eglise anabaptiste mondiale en offrant son soutien aux Eglises régionales et aux assemblées locales en temps de guerre, de catastrophes naturelles, de migration et de pauvreté. 

    Aujourd’hui, de nombreuses Eglises régionales et assemblées locales développent la capacité, les valeurs et les convictions nécessaires pour créer des structures qui peuvent faire de même, en utilisant leurs ressources locales pour soutenir d’autres personnes proches ou lointaines. Ces Églises peuvent apprendre de l’expérience du MCC, en suivant ses meilleures pratiques, en évitant les erreurs commises dans le passé et en apprenant les valeurs du service et l’importance d’une bonne planification et d’une bonne gestion. Il est essentiel d’aider les autres d’une manière qui leur permette de donner à leur tour, en restaurant leur dignité grâce à des activités et des projets guidés par l’amour et la justice. 

    Les Églises anabaptistes d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique latine s’ouvrent à la mission, notamment à travers l’aide d’urgence, le développement et le travail pour la paix. Environ 50 organismes de service anabaptistes et commissions d’églises poursuivent les efforts missionnaires de notre Église mondiale. 

    Il reste cependant encore beaucoup à faire pour activer le potentiel de l’Église dans les ministères de secours, de développement et de travail pour la paix. Plus de la moitié des unions d’églises anabaptistes membres de la CMM n’ont pas encore développé de tels organismes de service ou d’autres structures pour étendre l’amour du Christ à travers des ministères pratiques de secours, de développement et de travail pour la paix. Le risque de dépendance existe toujours. 

    La Conférence Mennonite Mondiale renforce les capacités de nos Églises à servir les autres à travers les Réseaux. Les Églises anabaptistes du monde entier qui ont créé des organisations locales pour la mission, le service, l’éducation et la paix peuvent se soutenir mutuellement. Se réunissant sur un pied d’égalité au sein des Réseaux, elles s’enseignent et apprennent les unes des autres tout en servant dans leurs régions. 

    Se dépasser 

    Alors que nous entrons dans le deuxième siècle de la relation entre le CCM et la CMM, j’espère que nous pourrons rêver ensemble : 

    • Pouvons-nous imaginer un avenir dans lequel chaque union d’églises s’implique activement dans l’aide locale pour aider ceux qui sont dans le besoin ? 
    • Pouvons-nous élaborer ensemble une stratégie pour accompagner les plus démunis afin qu’ils puissent à leur tour aider les autres ? 
    • Pouvons-nous planifier de manière intentionnelle comment aider les églises qui, historiquement, n’ont fait que recevoir, à donner à leur tour ? 

    Transformé en donnant 

    Mon assemblée locale en Colombie n’a jamais construit l’église que nous voulions. Cependant, la vie de nos membres a été transformée par la bénédiction du don. 

    En plus du soutien que nous avons envoyé en République démocratique du Congo, nous avons lancé un projet de bourses d’études pour éduquer les enfants dans trois régions extrêmement pauvres de Colombie. Des dizaines d’enfants ont bénéficié d’un soutien pendant plusieurs années. 

    Nous avons contribué au soutien financier de missionnaires colombiens et de travailleurs sociaux qui exercent leur ministère dans d’autres pays. 

    Nous avons appris par expérience la vérité des paroles de Jésus citées par Paul dans Actes 20.35 : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. » (TOB). 

    Au cours du siècle prochain, puissions-nous collaborer pour voir de plus en plus d’églises dans le monde entier s’unir pour soutenir ceux qui ont besoin de faire l’expérience de l’amour de Dieu comme elles l’ont elles-mêmes reçu. 

    César García
    Secrétaire General
    Conférence Mennonite Mondiale

    Une version de cet article a d’abord été publiée dans Intersections : MCC theory and practice quarterly (hiver 2025, volume 13, numéro 1). 

  • Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale 2025

    Dans de nombreux contextes culturels, notamment en Afrique, le temps des offrandes est aussi important que la prédication, et fait pleinement partie de la louange.

    Le pasteur demande souvent à l’un des responsables de prier, de bénir les donateurs et aussi que ceux qui ne donnent pas soient bénis pour pouvoir le faire. Souvent, quelqu’un présente un témoignage et un passage biblique sur le thème du don, durant le temps de l’offrande.

    Parfois, les responsables font circuler les paniers, et d’autres fois, les membres viennent à l’avant pour mettre leur offrande dans un panier. Dans de nombreux endroits, les gens chantent et dansent, car le don est un acte de louange qui suscite beaucoup de joie.

    La CMM invite les Églises membres à faire une offrande spéciale pour la communauté de l’Église anabaptiste mondiale lors du Dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale. Une façon de le faire est d’inviter chaque membre de l’assemblée à contribuer avec un montant équivalent à un repas dans leur propre communauté afin de soutenir les réseaux et les ressources de notre famille mondiale d’Églises anabaptistes. Sacrifier un repas est notre humble manière de remercier Dieu et de soutenir les ministères courants de Dieu à travers l’église.

    Ce don « d’un repas » (la valeur équivalente d’un dans son propre pays) par personne, une fois par an est quelque chose que la plupart des membres de la CMM peuvent faire, excepté lors de famine ou de violence. Les personnes qui ont les moyens peuvent donner beaucoup plus que cela, et devraient être encouragées à le faire. D’autres, dont les ressources sont plus limitées, pourraient considérer donner l’équivalent monétaire d’un des éléments qu’elles incluraient dans un repas.

    Voici quelques suggestions pour préparer le temps de l’offrande dans votre assemblée :

    1. Prévoyez que les offrandes « d’un repas » soient déposées dans un panier spécial à l’avant, ou dans des contenants culturellement appropriés et en lien avec les repas, lors du culte pendant un temps d’offrandes dédié et séparé de celui qui a lieu habituellement.
    2. Prévoyez un repas communautaire partagé ensemble avant ou après le culte du dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale. 
      Ça pourrait être une « auberge espagnole » où chaque famille amène de grand plat à partager, avec un panier réservé pour l’offrande pour « payer » son repas.
      Chaque famille pourrait ramener un repas tout préparé. Ces repas préparés sont alors mis aux enchères, vendu ou participation libre pour être ramenés à la maison et être mangé en famille, ou ensemble après le culte. 
    3. Prévoyez un temps de jeûne et de prière pour l’Église mondiale pendant un repas avant ou après le culte du dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale, et faites une offrande pour la CMM pendant ce temps, représentant approximativement la valeur du repas qui n’est pas consommé par les participants à ce jeûne.

    Les fonds recueillis par cette offrande spéciale dans chaque assemblée peuvent être envoyés directement à la Conférence Mennonite Mondiale en utilisant les différents moyens expliqués sur notre site.

    Autrement, ces dons peuvent être envoyés au bureau de votre union d’église nationale avec la précision de transmettre les fonds à la CMM. Désignez précisément les offrandes comme destinées à la Conférence Mennonite Mondiale, et indiquez que c’est une offrande dans le cadre du dimanche de la Fraternité Anabaptiste Mondiale.

  • L’union fait la force 

    C’est un adage qui revient souvent lorsque nous travaillons ensemble. Un élément essentiel de notre identité en tant que Conférence Mennonite Mondiale est vivre l’unité, il est donc fondamental de mettre en commun nos efforts pour faire une différence positive dans le monde.

    Vivre l’unité demande à chacun d’entre nous de partager avec les autres. Le programme Part Équitable de la CMM fonctionne sur ce principe (voir Part Équitable ci-dessous). Il insiste sur le fait que nous avons tous quelque chose à partager, mais aussi sur la nécessité, pour que ce partage soit juste, de reconnaître nos différentes situations tout autour de la planète.  

    Part Équitable 

    La CMM compte 110 unions d’églises nationales dans 61 pays du monde entier. Sauf dans les situations les plus graves, comme en cas de guerre ouverte, toutes les églises membres sont tenues de verser une contribution annuelle équitable pour soutenir le travail essentiel de la CMM, car nous sommes liés les uns aux autres au sein d’une communauté mondiale de foi pour la communion fraternelle, le culte, le service et le témoignage. 

    Le sentiment que nous partageons ce que nous avons est significatif dans la plupart des régions du monde. Bien sûr, certains ont plus et d’autres moins, mais ce qui est fondamental, c’est que nous donnons tous à partir de ce que nous avons. L’histoire de l’offrande de la veuve, racontée par Jésus dans Marc 12, nous apprend que le don sacrificiel fait partie de l’amour de Dieu.  

    Aujourd’hui, environ 30 % des revenus annuels non affectés de la CMM proviennent des contributions Part Équitable des unions églises membres. Ces contributions sont essentielles à l’épanouissement de la CMM en tant que famille spirituelle anabaptiste mondiale.  Dans notre communauté de foi, nous nous encourageons mutuellement par nos investissements dans l’édification de la communauté mondiale des églises.  

    Être les intendants de la famille spirituelle 

    Nous avons demandé à plusieurs représentants régionaux de réfléchir au sens qu’ils donnent au travail de la CMM relatif à la Part Équitable. Dans le monde entier, ces 13 personnes sont le visage de la CMM pour les unions églises membres. Elles vivent dans 5 régions : Afrique, Asie, Europe, Amérique Latine & Caraïbes et Amérique du Nord. Ces responsables expérimentés aident à interpréter les contextes régionaux pour le reste de la famille mondiale. Ils utilisent également leur sagesse contextuelle pour aider à négocier la Part Équitable. 

    Voici quelques-unes de leurs réflexions sur la Part Équitable:

    Siaka Traoré, qui vit au Burkina Faso et qui est la représentante régionale de la CMM pour l’Afrique de l’Ouest, insiste sur le fait que la Part Équitable est un acte de justice, de collaboration et de communion. Siaka Traoré considère qu’il s’agit d’un acte de justice parce qu’il est exigé de tous les membres sans exception ethnique ou géographique. Pour faire partie de la communauté, tous doivent y contribuer. 
    Willi Hugo Pérez, qui vit au Guatemala et qui est le représentant régional de la CMM pour l’Amérique Centrale, considère l’approche de Part Équitable de la CMM comme un geste d’amour, de gratitude et d’engagement. Willi Hugo Pérez voit la reconnaissance pour les dons généreux, les joies et les bénédictions que nous recevons de Dieu par l’intermédiaire de la famille bien-aimée. 
    Jeremiah Choi, qui vit à Hong Kong et qui est représentant régional de la CMM pour l’Asie du Nord-Est, observe les avantages pratiques de ces investissements annuels des unions d’églises membres de la CMM. Le soutien de la CMM permet aux délégués des unions d’églises membres du monde entier de se réunir et de se voir face à face pour vivre ensemble l’unité. 
    Jumanne Magiri, qui vit en Tanzanie et qui est représentant régional de la CMM pour l’Afrique de l’Est, considère la Part Équitable comme un devoir que nous avons tous en tant que membres de la famille anabaptiste mondiale. Le fait que nous contribuions tous ensemble est un indicateur de notre gestion et de notre action responsable en tant que membres de la famille spirituelle. 

    En rejoignant la famille de la CMM, nous sommes tous appelés à nous investir pleinement pour enrichir la vie des autres. Comme dans nos familles, nous partageons l’amour de diverses manières. Contribuer à l’édification de la famille anabaptiste mondiale est un moyen puissant de « prêcher l’évangile » sans nécessairement utiliser de mots. C’est une occasion pour nous tous de faire notre part – notre juste part. 

    Que Dieu continue à bénir le travail de nos mains.

    Bruce Campbell-Janz est le responsable du développement de la CMM. Il a vécu huit ans en République Démocratique du Congo dans le cadre d’un service lié à l’Église et vit aujourd’hui à Lancaster (Pennsylvanie, États-Unis) avec sa femme Ann.