Auteur/autrice : mennworldcon

  • Lisbonne, Portugal – Lors de sa première participation à la rencontre annuelle des responsables d’unions d’églises mennonites européennes, Roman Rakhuba, un responsable de l’Église mennonite d’Ukraine, a parlé des traumatismes résultants des récents conflits militaires dans son pays.

    Il a raconté comment les mennonites réagissent lorsqu’ils perdent leur maison et que leurs jeunes hommes sont conscrits. Ils essaient de trouver les moyens de s’entraider s’il faut évacuer le quartier ; il y a même des plans d’évacuation dans l’église.

    Il a aussi témoigné de la puissance impressionnante de la prière. Un pasteur a traversé les lignes de feu pour apporter des vêtements et d’autres choses à des personnes dans le besoin de l’autre côté. Il a été pris par les séparatistes, qui sont principalement orthodoxes et qui considèrent comme hérétiques les protestants et les évangéliques. Ils l’ont mis dans une cellule et lui ont dit qu’il serait exécuté.

    Quand il a été amené sur le lieu où il allait être fusillé, il a prié à haute voix. L’épouse du commandant du bataillon d’exécution l’a entendu et a dit à son mari : « Tu ne peux pas exécuter cet homme, il est chrétien ». Elle a supplié son mari de le libérer et il a finalement accepté. Il a donné au pasteur de l’argent, puis il a été amené près de la ligne de feu et libéré ! Il est arrivé de l’autre côté sain et sauf.

    La réunion a été marquée par un temps fort lorsque tous les responsables se sont rassemblés autour de Roman Rakhuba pour prier pour lui et pour l’Église d’Ukraine. Roman écrit sur Facebook que c’était le moment le plus émouvant de sa vie.

    Les responsables mennonites européens exhortent tous les membres de la communauté anabaptiste mondiale à prier pour les mennonites d’Ukraine. Ils ont besoin de prières pour savoir comment être de fidèles disciples en temps de guerre et de violence, pour être forts, pour recevoir de l’aide – car ils accueillent un grand nombre de réfugiés – et pour la sagesse alors qu’ils accompagnent ceux qui souffrent.

    Ce qui a commencé comme une rencontre de quelques anciennes églises mennonites est devenu l’occasion de créer des liens et de s’entraider entre responsables mennonites de toute l’Europe. Cette rencontre a eu lieu du 17 au 19 octobre 2014, et a été organisée par les Frères mennonites du Portugal.

    Henk Stenvers, le représentant de la CMM pour l’Europe, dit que c’était l’occasion de « partager nos difficultés et nos préoccupations, de discuter des questions de paix et d’identité mennonite et de réfléchir à la manière dont nous pourrions travailler ensemble. Nous voulons créer un réseau d’églises mennonites et Frères mennonites dans toute l’Europe ».

    Les participants, qui sont responsables d’unions d’églises et membres du Comité Exécutif de la CMM pour l’Europe, représentaient les Pays-Bas, la Suisse, l’Ukraine, la France, l’Espagne, le Portugal et l’Allemagne. David Wiebe, président de International Community of Mennonite Brethren, était présent en tant qu’invité.

    Kristina Toews

  • New York, États-Unis – JeaHyun Nham (République de Corée/Corée du Sud), est la nouvelle stagiaire de la CMM et fait partie du personnel du MCC à son bureau à l’ONU. Elle a été nommée à ce poste par les deux organisations, le MCC et la CMM.

    JeaHyun est membre de l’Église Jesus Village à Chuncheon (Corée du Sud). L’église, fondée en 1996, s’inspire des premiers anabaptistes.

    En Corée, JeaHyun a fait des études de premier cycle à Underwood International College, avec une spécialité en Études Internationales et Littérature et Culture Comparées. Elle a aussi travaillé dans un centre pour réfugiés à Seoul, où elle aidait les étrangers à mettre à jour leur statut de réfugié.

    L’année dernière, JeaHyun a fait des études à l’Université de Californie à Berkeley, dans le cadre d’un programme d’échange. Après cette année à New York, elle terminera sa dernière année dans une université dans son pays natal.

    JeaHyun a découvert le MCC il y a six ans pendant le congé sabbatique de son père à Cleveland (États-Unis), en visitant le Centre de Ressources du MCC de la Côte Est.

    « J’ai appris que le MCC avait envoyé une grande quantité de vivres pour aider les réfugiés coréens pendant la guerre de Corée », dit JeaHyun. « Sans l’aide matérielle de la part des organisations comme le MCC, il aurait été impossible pour le peuple coréen de se relever de la guerre. »

    « Je me suis rendue compte que l’amour de Jésus pour le monde s’incarne quand le MCC partage cet amour en servant les autres. Je me réjouis de passer le flambeau de l’amour à beaucoup d’autres nations du monde entier, en participant à la mission du MCC dans son bureau à l’ONU.

    JeaHyun est la septième stagiaire de la CMM de faire ce volontariat . Tous ceux qui l’ont précédée étaient soutenus par la CMM et participaient au International Volunteer Exchange Program (IVEP), une occasion pour les jeunes qui vivent en dehors du Canada ou des États-Unis d’être au service des autres, dit Doug Hostetter, le directeur du bureau du MCC à l’ONU.

    Au cours de son stage d’un an, qui a commencé en août, JeaHyun espère connaître mieux le travail du MCC au sein de l’ONU afin d’établir des liens pour une meilleure compréhension entre les peuples et les nations. Elle mettra aussi en pratique sa formation et son expérience au niveau du travail pour la paix.

    « Avant tout, je souhaite apporter une perspective coréenne aux efforts faits pour la réconciliation et la paix pour mettre fin à cette guerre acharnée qui divise la péninsule coréenne sur le 38e parallèle depuis 60 ans », dit JeaHyun.

    « Quand je me rends au travail, je vois les graffitis dans le métro newyorkais qui citent Martin Luther King, Jr. : ‘L’existence d’uneinjustice n’importe où peut empêcher la justice partout.’ Je voudrais suivre le modèle de Dieu l’Agriculteur, qui arrache les racines de l’injustice et sème des graines de paix et de réconciliation. »

    « Chaque stagiaire apporte la voix et les préoccupations de son église et de son peuple à la communauté de l’ONU » déclare Doug Hostetter.

    “Les stagiaires ont fait un grand effort pour développer une bonne communication entre leur paroisse et l’union d’églises de leur pays natal et la communauté mondiale des diplomates et des organisations non-gouvernementales religieuses à l’ONU », dit-il.

    Les stagiaires témoignent de leur foi et développent une compréhension mondiale entre les anabaptistes du Nord et ceux du Sud en faisant partie des églises mennonites et Frères en Christ du Canada et des États-Unis.

    Doug explique qu’une fois leur stage terminé, les stagiaires s’engagent d’une façon plus profonde dans le travail de leur église locale, et participent souvent aux activités du réseau des Jeunes Anabaptistes (YABs) de la CMM.

    Le processus de recherche pour les stagiaires commence en décembre 2014. Tout candidat doit être membre d’une église affiliée à la CMM, être célibataire, avoir entre 22 et 30 ans, parler couramment l’anglais, être intéressé par les relations internationales et avoir suivi quelques cours de niveau universitaire sur la paix, le développement ou un domaine proche. Chaque année, le pays natal du stagiaire change ; le prochain stagiaire devrait être originaire d’Amérique latine.

    Tout candidat intéressé est invité à contacter le bureau du MCC de son pays pour obtenir les dossiers de candidature d’IVEP, ou bien contacter Lynn Roth, le représentant de l’Amérique du Nord de la CMM, à cette adresse courriel : LynnRoth@mwc.org.

    Article écrit par le personnel de MCC

    Communiqué de presse de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) et du Comité Central Mennonite (MCC)

  • Harrisburg, Pennsylvanie, États-Unis – « L’anglais n’est-il pas ta langue maternelle ? » a demandé Marius van Hoogstraten (Pays-Bas) à Don McNiven (Canada), après une conversation entrecoupée de rires sur la bonne orthographe du mot anglais ‘future’.

    Ils sont tous deux membres du Comité de Supervision du Programme de la CMM, qui s’est réuni en octobre pour travailler au prochain Rassemblement qui aura lieu au Champ de Foire de Harrisburg, Pennsylvanie (États-Unis), du 21 au 26 juillet 2015.

    Les membres du Comité représentent les églises d’Afrique, d’Asie, d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud, et ils parlent tous au moins deux langues. Ils utilisent la langue qu’ils ont en commun, l’anglais, pour communiquer.

    Ils parlent tous couramment l’anglais, mais ils ont découvert qu’il n’était pas toujours facile de traduire leur conversation dans la langue de leur pays.

    « Quand nous cherchions un thème, nous avons voulu utiliser le mot ‘histoire’ dans le titre, » dit Liesa Unger (Allemagne), responsable des Événements Internationaux pour la CMM. « Mais nous avons découvert que le mot anglais ‘story’ se traduirait par ‘histoire’ dans de nombreuses langues, et ce n’était pas ce que nous désirions transmette. Aussi, nous avons choisi ‘Marcher avec Dieu’. »

    Lors de leur réunion d’octobre en Pennsylvanie, l’une des tâches du Comité était de choisir les sous-thèmes pour chaque jour. C’était plus difficile qu’il n’y paraît : comment trouver des mots simples et marquants qui signifient la même chose dans toutes les langues parlées à la CMM ?

    Ils ont rencontré leur premier problème quant au mot à utiliser pour décrire le travail d’évangélisation et de justice sociale : par exemple, ces mots se traduisaient bien en Ndbele, la langue parlée par Thobekile Ncube (Zimbabwe) membre du comité, ou en français ou en espagnol, mais n’avaient pas de traductions directes en allemand moderne. D’autres termes expriment la bonne nouvelle de Jésus sans inclure le souci des pauvres ou la place de la justice dans l’évangélisation.

    Pourquoi faire tant d’efforts pour bien communiquer ? Parce que la communication est une valeur essentielle pour la CMM, dit César García, secrétaire général de la CMM, dans un article récent. « Le mot ‘communication’ a la même racine que d’autres mots importants dans la mission et la vision de la CMM : les mots ‘communion’ et ‘communauté’. Il n’est pas possible d’avoir une véritable communion avec des personnes avec qui nous ne communiquons pas. »

    Travailler à une bonne communication continue donc pour un événement où viendront plus de 10 000 personnes de 85 pays différents. Fiona Neufeld (Paraguay), une des coordinatrices des interprètes du Rassemblement de 2015, s’est jointe au Comité de Supervision du Programme pour l’organisation de la traduction, qui sera disponible en espagnol, français et portugais pour tous les cultes.

    Et pourtant, les organisateurs du Rassemblement sont également conscients d’une réalité difficile : pour beaucoup de ceux qui iront aux États-Unis en 2015, ces ‘langues communes’ ne sont souvent pas leur langue maternelle. L’équipe prévoit d’honorer et de célébrer cette diversité en utilisant d’autres langues lors des cultes du matin et du soir.

    La diversité des langues et des cultures à la CMM sera célébré aussi dans le Village de l’Eglise Mondiale, dont Vikal Rao (Inde) est responsable : il offrira un espace pour que les paroisses de chaque continent puissent présenter leur culture, leur nourriture, leurs styles de culte et leur mode de vie. Le Village de l’Eglise Mondiale dispose aussi d’une scène pour des spectacles de musique et de danse du monde entier.

    « Vous apprenez à connaître d’autres cultures et visions du monde par la langue, ce qui vous permet d’apprendre à connaître d’autres personnes et leurs réalités », dit Egon Sawatsky (Paraguay), coordinateur du programme pour les jeunes. « La grandeur de Dieu et la diversité de sa création sont manifestés lors de cette découverte. Parfois, nous pensons que nous [seuls] connaissons Dieu, mais nous nous rendons compte que ses voies et ses pensées sont beaucoup plus élevées que les nôtres. »

    Emily Ralph, communiqué de presse de la CMM

  • Chicago, Illinois, États-Unis – « Qu’arriverait-il si, suivant l’exemple des ordres monastiques, il y avait un « vœu de pauvreté » pour tous au sein des équipes multiculturelles de mission ? »

    Cette question, posée par César García lors de la consultation annuelle le 22 janvier du Council of International Anabaptist Ministries (CIM- conseil des ministères anabaptistes internationaux) met l’accent sur une de ses propositions concernant la façon dont les agences Nord-Américaines de mission pourraient répondre aux réalités mondiales changeantes.

    « Certains essais d’un modèle de coopération entre les organismes nord-américains et agences du Sud ont échoué en raison d’énormes disparités financières entre les membres d’une même équipe, » a noté García de Bogotá en Colombie et Secrétaire Général de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM).

    « L’accent anabaptiste sur la simplicité comme obligation pour chaque membre de l’équipe quel que soit le pays d’origine pourrait nous aider à éviter de nombreux problèmes, » a-t-il ajouté.

    Cet appel à un nouveau style de présence missionnaire – également appelé « mission d’en bas» – a été au cœur de plusieurs présentations par García lors de la consultation du CIM, qui a rassemblé des représentants de la mission de l’Amérique du Nord et d’agences de service.

    Le thème du jour était : quelle est la place de l’agence nord-américaine de mission au milieu des réalités changeantes dans le contexte mondial ? La consultation de cette année a eu lieu en partie en vue de la prochaine assemblée de la CMM, prévue du 21 au 26 juillet 2015 à Harrisburg, en Pennsylvanie.

    Dans un exposé, García a décrit un certain nombre de réalités pour la communauté anabaptiste mondiale qui compte environ 1,7 millions de membres.

    Une réalité théologique est la principale influence du pentecôtisme dans le Sud. García s’inquiète « ‘des visions « romantiques » en Amérique du Nord qui assimilent pentecôtisme du Sud avec anabaptisme » et font l’impasse sur les problèmes créés par des dirigeants puissants, qui sèment la discorde et qui mettent l’accent sur un « Évangile de la prospérité » au lieu d’un Évangile de la paix, de justice et de Christ crucifié.

    « Nous devons éviter les « Charismania » et « Charisphobia »… Nous avons besoin de valeurs et d’engagement anabaptistes et pentecôtistes », a déclaré García.

    Une réalité ecclésiastique, c’est que beaucoup d’églises émergentes ont encore des relations avec les organismes de mission plutôt que directement avec les autres églises. García a souligné l’importance des relations d’église-à-église aussi bien pour l’église de soutien que pour l’église émergente.

    Pour mettre en évidence les réalités géographiques, García a présenté des cartes montrant que la majorité des travailleurs de mission envoyés en dehors de leur pays viennent du Nord. Les cartes montrent également la croissance des églises et l’activité des missions dans le Sud, où les églises ont moins de ressources et où la portée de la mission a tendance à être locale plutôt que mondiale.

    Dans une deuxième présentation, García a proposé des possibilités de réponses pour les agences nord-américaines. Il a appelé à plus d’interdépendance. «Les agences doivent parler entre elles ou le témoignage en pâti, » a-t ’-il souligné. Il a également appelé à un engagement pour la mission holistique. «Dans le passé, le message implicitement reçu par le sud a été que le service et agences de mission ne peuvent pas travailler ensemble. »

    Il a conclu son dernier exposé avec la proposition de poser un regard nouveau sur les « racines monastiques missionnales de l’anabaptisme. » Il a poussé son commentaire plus loin: «les agences anabaptistes ont suivi les modèles de missions protestants pendant de nombreuses années. Serait-ce le moment de se tourner vers les modèles monastiques pour en tirer des leçons sur des questions telles que l’administration, les équipes multiculturelles, les ministères holistiques et la mission d’en bas? »

    Selon Stanley Green, directeur général du Réseau Mission Mennonite et l’un des organisateurs de la consultation,« Les changements mondiaux qui ont un impact sur nous tous appellent à ce que j’appellerais « mission de troisième voie » qui, d’une part, va au-delà de l’impérialisme et, d’autre part, de l’abandon de notre vocation missionnaire , à un engagement avec nos partenaires mondiaux, caractérisé par la mutualité et de l’interdépendance ».

    Communiqué de la CMM par Ron Rempel
    Pour le texte intégral de la présentation de César García, voir ici.

  • Kitchener, Ontario, Canada – En Ukraine, une ancienne église mennonite est en train d’être restaurée et transformée en église catholique grecque avec l’aide de mennonites canadiens.

    Selon des observateurs, ce développement est un exemple de collaboration mennonite-catholique et est dans le même esprit que d’autres échanges qui ont eu lieu pendant la dernière décennie.

    L’église mennonite dans l’ancien village de Schoensee (maintenant Snegurovka) fut construite en 1909. Pendant l’ère soviétique qui suivit la révolution d’octobre 1917, alors que les mennonites étaient forcés de partir, l’église fut utilisée à des fins de stockage avant de tomber à l’abandon.

    Récemment, l’Église gréco-catholique d’Ukraine a fait l’acquisition de l’édifice et un prêtre catholique retraité de la République tchèque, le père Peter Trenzky, s’est vu confier le rôle de responsable de la restauration ainsi que de la congrégation qui a commencé à se réunir dans l’édifice pour prier.

    En prenant connaissance du projet de restauration, des individus associés avec le Centre Mennonite dans la ville voisine de Molotchansk (anciennement Halbstad) ont offert leur aide. Le Centre a été créé en 2001 dans l’ancienne école mennonite pour filles (Maedchenschule) dans le but d’offrir une gamme de services communautaires.

    « Initialement, le Père Peter a eu peur que les mennonites veuillent reprendre l’église », a déclaré George Dyck, trésorier des « Friends of the Mennonite Centre in Ukraine » (FOMCU), l’organisme de bienfaisance canadien qui fournit un financement partiel au projet depuis l’an dernier. (Voir www.mennonitecentre.ca ou la page Facebook « Mennonite Centre Ukraine » pour plus d’informations sur FOMCU.)

    Dyck décrit la participation comme une « étreinte mutuelle entre des mennonites de retour et leurs anciens camarades du village ». Selon Dyck, l’ouverture officielle de l’église restaurée aura lieu cette année, en juillet ou en août.

    D’après Darrin Snyder Belousek, la rénovation de l’ancienne église de Schoensee « est le fruit du renouveau de l’Église catholique en Ukraine ». Snyder Belousek est directeur exécutif de Bridgefolk, un mouvement mennonite et catholique d’Amérique du Nord avec un rassemblement annuel afin d’apprendre les traditions des uns et des autres.

    Il a ajouté « un parallèle en quelque sorte », entre l’expérience des catholiques ukrainiens et celle des mennonites russes. Les premiers ont perdu leurs églises, n’avaient aucune protection juridique et ont survécu en tant qu’Église clandestine pendant l’ère soviétique. Les mennonites russes n’étaient également pas officiellement reconnus par les soviétiques et étaient assimilés aux baptistes.

    « Les deux églises ont dû faire face à la répression dans des circonstances similaires et par le même oppresseur » a commenté Snyder Belousek « et elles ont dû faire un choix coûteux pour rester fidèles. »

    Bridgefolk a été formé peu après le début du dialogue international œcuménique mennonite-catholique de 1998-2003 organisé par la Conférence Mennonite Mondiale et le Conseil Pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens. (Voir www.bridgefolk.net )

    En 2007, Bridgefolk a tenu une conférence pour réfléchir au rapport final du dialogue catholique-mennonite « Appelés ensemble à faire œuvre de paix ». (Voir www.mwc-cmm.org pour obtenir une copie du rapport.)

    Communiqué de la CMM par Ron Rempel

  • Harrisburg, PA, États-Unis – Nous, les mennonites et Frères en Christ d’Amérique du Nord, avons invité nos sœurs et nos frères du monde entier à venir à Harrisburg, en Pennsylvanie, d’ici un peu plus d’un an— du 21 au 26 juillet 2015.

    L’événement, Pennsylvania 2015 (PA 2015), est le Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale qui a lieu tous les six ans, affectueusement reconnu comme la réunion de la famille anabaptiste-mennonite du monde. C’est la première fois en 90 ans d’histoire de la CMM que l’événement aura lieu dans l’est des États-Unis. La dernière fois que le Rassemblement eut lieu aux États-Unis fut en 1978 à Wichita au Kansas.

    Voici quelques informations essentielles pour que vous puissiez prévoir de participer à cet événement exceptionnel et vous préparer à offrir l’hospitalité à ceux qui accepteront notre invitation !

    Qui est invité ?

    Tous ceux qui font partie de la famille composée de 1,7 millions d’âmes (voir l’encadré). Le personnel de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) s’attend à 6 000-10 000 personnes. Les participants seront des laïcs intéressés, des dirigeants représentant leurs églises, des familles avec de jeunes enfants, des groupes de jeunes et des jeunes adultes.

    Quand ?

    Du mardi après-midi 21 juillet jusqu’au dimanche matin 26 juillet 2015.

    Où ?

    Au Champ de Foire et Centre d’exposition de Pennsylvanie (Pennsylvania Farm Show Complex and Expo Centre) à Harrisburg, en Pennsylvanie. (C’est à proximité des grandes communautés de mennonites et de Frères en Christ de Lancaster, de Grantham, de Chambersburg et de Franconia. Et c’est facilement accessible de Philadelphie, du centre de la Pennsylvanie et de la vallée de Shenandoah en Virginie.

    Que se passera-t-il à PA 2015 ?

    • Chaque journée débutera en chanson et sera animée par une équipe multinationale de culte avec de la musique de tous les continents.
    • Chaque matin, une des quatre Commissions de la CMM (Foi et Vie, Mission, Paix et Diacres) fera une présentation et un jeune adulte, sélectionné par le groupe Jeunes Anabaptistes, répondra.
    • Tous les participants se joindront à un petit groupe multiculturel de 15-20 personnes pour partager un moment fraternel et une discussion plus approfondie sur le thème de la matinée. Les mêmes groupes continueront à se retrouver tout au long de la semaine — une excellente occasion de bavarder et de nouer de nouvelles relations.
    • Les après-midis seront remplis d’ateliers, d’occasions de rendre service, de visites locales, d’activités sportives, de spectacles et d’expositions dans le Village de l’Église Mondiale.
    • Tous les continents contribueront à chaque culte du soir. Celui-ci comptera à la fois des témoignages, des chants, des prières et des moments d’encouragement.
    • PA 2015 comprendra un programme pour enfants. Après les chants du matin, les enfants feront l’expérience de leur propre programme multiculturel et ce tout au long de la journée, y compris pendant le déjeuner.
    • PA 2015 comprendra également un programme pour les jeunes (âgés de 18 ans et moins). Après les chants du matin, les jeunes se réuniront pour leurs propres présentations, discussions et projets de service. Ils rejoindront les adultes pour les ateliers, les activités sportives, les visites, la musique et les moments de détente dans le Village de l’Église Mondiale.
    • Une convention internationale de jeunes adultes, le Sommet Mondial de la Jeunesse (18 ans et plus), se déroulera du 17 au 19 juillet, trois jours avant PA 2015. Elle se tiendra au Collège Messiah, à Mechanicsburg, PA, juste en face d’Harrisburg de l’autre côté de la rivière. Son thème est « Appelés à Partager : mes dons, nos dons ».

    Quel est le thème de PA 2015?

    « En marche avec Dieu ». Matin et soir, des orateurs travailleront avec des textes bibliques et nos propres histoires et expériences de joie et de douleur, d’incertitude et d’espoir.

    Pourquoi devriez-vous prévoir d’y assister ?

    • Parce qu’il s’agit d’une occasion unique de faire l’expérience du culte avec notre famille anabaptiste mondiale sur notre continent. (Si les Rassemblements de la CMM continuent d’avoir lieu tous les six ans, alternant parmi les cinq continents principaux, le Rassemblement reviendra en Amérique du Nord dans 30 ans.)
    • Parce qu’il est relativement peu coûteux d’y assister, par rapport au prochain Rassemblement, prévu en Indonésie en 2021.
    • Car il sera mondial et coloré, plein de caractère, d’histoires et d’inspiration, bien qu’il ait lieu aux États-Unis !
    • Et surtout parce que le culte avec nos sœurs et frères du monde entier alimentera et nourrira nos âmes et notre foi pour les années à venir. Ce sera une expérience de Jésus que nous ne pouvons pas répliquer totalement dans nos paroisses ou confessions, un avant-goût du paradis pendant que nous adorons l’Agneau de Dieu dans de nombreuses langues et cultures.
    • Parce-que tous ceux qui sont membres du Corps du Christ apprendront comment, de nos jours, être un disciple du Christ plus fidèle, pendant que nous fraterniserons et prierons ensemble.
    • Parce-que nous serons tous encouragés et nos espoirs seront renouvelés par le biais de nos conversations avec les personnes de notre famille mondiale dont beaucoup vivent dans des milieux inhospitaliers.

    Que se passe-t-il si vous parlez seulement anglais? Ou espagnol? Ou français?

    La langue de la tribune sera l’anglais. Il y aura une traduction simultanée pour les hispanophones et les francophones.

    Comment pouvez-vous être informés des mises à jour sur PA 2015?

    Allez sur mwc-cmm.org/pa2015. Et pour participer à la conversation sur PA 2015, allez sur Facebook.com/MennoniteWorldConference.

    Quand et comment puis-je m’inscrire?

    Les inscriptions commencent le 20 août 2014. Allez sur www.mwc-cmm.org/pa2015 pour les formulaires d’inscription.

    Un accueil spécial du dirigeant de la CMM

    César García, secrétaire général de la CMM, de Bogota (Colombie), dit : « il n’est pas possible d’avoir une vraie communion avec les personnes avec lesquelles nous ne communiquons pas. Il n’est pas possible de construire une communauté mondiale si nous ne nous parlons pas. Il n’est pas possible de se réjouir avec ceux qui se réjouissent et de pleurer avec ceux qui pleurent si nous ne connaissons pas les joies ou les souffrances de l’autre.

    Si nous partageons nos expériences, nos ressources, nos dons, nos peurs et nos doutes, nous deviendrons plus forts et nous serons plus efficaces. N’est-ce pas ce que signifie être l’Église du Christ ?

    Réunissons-nous en juillet 2015 à Harrisburg, en tant que famille mondiale, corps biologique interconnecté et ‘intercommuniqué’, pour que nous soyons plus qu’un réseau d’institutions! »


    Qu’est-ce-que la Conférence Mennonite Mondiale?

    Une communion d’églises anabaptistes liées les unes aux autres dans une communauté mondiale de foi pour vivre la fraternité, le culte, le service et le témoignage.

    Qui forme la Conférence Mennonite Mondiale?

    • 1,2 millions de membres baptisés d’églises mennonites et Frères en Christ de partout dans le monde. (Notre famille compte 1,7 millions de membres mais tous ne sont pas membres de la CMM).
    • 101 unions d’églises (environ 9 500 paroisses)
    • dans 83 pays
    • 78 % des croyants baptisés des églises membres de la CMM sont africains, asiatiques ou latino-américains.

    Qu’est-ce que le Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale?

    Une réunion de famille des anabaptistes-mennonites du monde entier, qui se tient généralement tous les six ans, en alternance sur un des principaux continents. Pendant le rassemblement qui dure presqu’une semaine, les participants vivent la fraternité, le culte, le service et le témoignage.

    Depuis quelques années, un Sommet Mondial de la Jeunesse précède le Rassemblement. De jeunes adultes (18-30 ans) se réunissent pour faire l’expérience de l’Église mondiale et développer un réseau de relations, de partenaires de prière et de collègues de travail dans le Christ.

    Communiqué de la CMM de Phyllis Pellman Good, écrivain et éditeur pour la Conférence Mennonite Mondiale de Lancaster, en Pennsylvanie.

    Contes et méditations seront communiqués par des orateurs de tous les continents.

    Des possibilités de bavarder rempliront les journées — que ce soit dans les petits groupes de discussions chaque matin, lors des repas, ou des moments de détente dans le Village de l’Église Mondiale dans l’après-midi.

    Photos : Merle Good.

  • Harrisburg, PA, États-Unis – Les personnes inscrites à « PA 2015 » pourront choisir parmi 47 excursions pendant le Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale du 21 au 26 juillet 2015 à Harrisburg en Pennsylvanie.

    Dix excursions d’un jour seront offertes le lundi 20 juillet. Les personnes inscrites peuvent choisir de visiter Washington D.C., Philadelphie, New York ou diverses communautés anabaptistes dans l’est de la Pennsylvanie. Une de ces visites consiste à passer une journée entière dans le comté de Lancaster pour rencontrer des mennonites et des amish old order (ancien ordre), prendre un repas dans une maison amish et se joindre à quatre groupes old order pour une soirée de chants.

    Les domaines d’intérêt des excursions de demi-journée durant le Rassemblement sont les sites historiques des groupes mennonites, les lieux et les activités des anabaptistes d’aujourd’hui, l’histoire des États-Unis et des visites d’intérêt général et d’intérêt général/familial.

    Parmi les 37 excursions d’une demi-journée, les participants peuvent visiter entre autres : des entreprises amish actives, non agricoles; des villages autochtones dont la longue maison des Autochtones des forêts de l’Est; les sites du chemin de fer clandestin des années 1800-1860, utilisé pour aider les Afro-Américains à fuir l’esclavage; et le pensionnat Carlisle Indian Industrial School, destiné à assimiler à la culture majoritaire des États-Unis des enfants autochtones de 140 tribus (1879-1918).

    D’autres excursions visiteront une salle de rencontre des mennonites old order et un atelier de bogheis et de voitures; le Cloître Ephrata où le Miroir des Martyrs a été publié pour la première fois en allemand; une serre qui embauche des travailleurs invités du Mexique et l’église hispanophone des Frères en Christ, que plusieurs des travailleurs fréquentent, où vous pourrez entendre le témoignage de travailleurs immigrants.

    Il y aura aussi une excursion à la découverte de la cuisine Pennsylvania Dutch; des visites à pied dans le centre-ville historique de Lancaster et dans la ville voisine de Strasburg; une visite dans le comté de York de trois fermes qui choisissent l’agriculture durable et à petite échelle ; une excursion guidée en kayak sur la rivière Susquehanna; et une randonnée sur le sentier des Appalaches.

    « Le Champ de Foire est situé dans une magnifique région historique, riche en culture, du sud-est de la Pennsylvanie » dit Howard Good, le coordonnateur national de PA 2015 ». Nous voulons que les personnes inscrites puissent visiter les endroits célèbres des environs et participer à des activités locales pendant qu’ils seront ici, au Rassemblement. Nous avons prévu des hôtes et du transport afin que nos invités profitent pleinement de l’événement ».

    Vous trouverez des renseignement détaillés sur toutes les excursions dans le formulaire d’inscription « PA 2015 »

    Communiqué de la CMM par Phyllis Pellman Good de Lancaster (PA), auteur et rédactrice de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Une des excursions offertes aux participants du Rassemblement sera la visite du Centre de ressources matérielles, un projet du Comité central mennonite à Ephrata en Pennsylvanie. Le centre est un point de collecte d’articles donnés par des personnes qui répondent aux demandes d’aide matérielle des partenaires du MCC en besoin. Photo : MCC

  • Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis – Quang Xuan Tran, premier pasteur mennonite vietnamien, est décédé le 20 septembre à l’âge de 84 ans.

    Quang Xuan Tran est venu aux États-Unis en mars 1975 pour assister aux réunions annuelles d’Eastern Mennonite Missions (EMM), mais à cause de l’invasion des forces armées du Vietnam du Nord dans le Sud dans les semaines qui ont suivi, Quang Xuan Tran est resté aux États-Unis où sa famille l’a rejoint.

    La famille s’est d’abord installée à Ephrata où Quang a mis sur pied une église vietnamienne. Pendant quelques années il a travaillé aux côtés de Donald Sensenig du Comité central mennonite et à aider les églises à parrainer des familles réfugiées. La famille a déménagé à Philadelphie en 1982 où Quang est devenu le pasteur fondateur de l’Église mennonite vietnamienne. Il a pris sa retraite en 2005.

    Quang Xuan Tran (Trâ?n Xuân Quang) est né à Da Nang. Son père y était pasteur avec l’Église évangélique du Vietnam. En 1955, Quang a obtenu un diplôme de l’école biblique de l’Alliance chrétienne et missionnaire de Da Nang.

    Quand les missionnaires d’EMM sont allés au Vietnam pour la première fois en 1957, ils ont noué des relations étroites avec l’Église évangélique du Vietnam. Ils ont participé à la création d’une nouvelle assemblée à Saigon où ils ont connu Quang. En 1958, ils étaient invités à son mariage avec la fille d’un pasteur local. Quang et son épouse visitaient les missionnaires dans leur maison.

    En 1960, EMM a fondé un centre pour étudiants à Saigon et en 1964, le centre communautaire de services sociaux de Gia Dinh dans la couronne nord de Saigon. Une nouvelle église mennonite y a vu le jour et Quang a été invité en 1965 comme enseignement et prédicateur. Le 16 mars 1969, il était ordonné pasteur de l’assemblée, le premier pasteur mennonite vietnamien. Sous sa direction, l’Église s’est bien développée. Quang a représenté le Vietnam à la Conférence mennonite d’Asie en Inde.

    Lorsque le MCC a fusionné son programme avec celui de Church World Service et de Lutheran World Relief en 1966 pour former le Service Chrétien du Vietnam (VNCS), le directeur de VNCS, Atlee Beechy, a invité Quang à coordonner le programme d’aide matérielle pour les réfugiés.

    Après l’offensive du Têt en 1968, des voix se sont élevées pour que le MCC se retire du Vietnam à cause des combats sauvages et destructeurs américains, mais Paul Longacre, administrateur du MCC, a dit que le MCC devait écouter attentivement la voix des dirigeants chrétiens vietnamiens. Il a cité Quang : « Ce n’est pas le temps pour l’Église de se retirer du Vietnam. C’est le temps pour elle de sortir la bonne nouvelle. Mes compatriotes vietnamiens ont passé leur vie à amasser des biens qui partent maintenant en fumée. Ils ont recherché la sécurité et n’ont trouvé partout que la mort venir à eux. Qu’est-ce qui peut donner à l’être humain le sens de la réalité sinon la foi chrétienne? »

    Plus tard, Quang est devenu directeur du centre communautaire de Gia Dinh qui exploitait une école élémentaire, des classes d’apprentissage de métiers et une clinique. Nguyen Quang Trung, président de l’actuelle Église mennonite du Vietnam, a servi pendant plusieurs années à titre d’assistant pasteur de Quang.

    Quang Xuan Tran et son épouse, Tam Thi Nguyen, ont quatre enfants mariés et cinq petits-enfants. Le service funéraire a eu lieu le 26 septembre à l’Église mennonite vietnamienne de Philadelphie avec la participation d’anciens collègues missionnaires. L’inhumation s’est faite au cimetière Quaker à Upper Darby.

    D’un article de Luke S. Martin

  • Harrisburg, Pennsylvanie, États-Unis – Un groupe international de jeunes anabaptistes, appelé le Comité YABs en abrégé, est en pleine préparation du prochain Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS- Global Youth Summit) qui précèdera le prochain Rassemblement de la Conférence Mennonite Mondiale.

    Le Comité YABs, en tant que comité officiel de la jeunesse de la CMM, planifie des cultes d’adoration très diversifiés avec des sessions préparées et dirigées par les divers continents, des discussions, des ateliers, des temps fraternels, du temps libre, des jeux, des concerts, des activités de fin de soirée et du sport. (GYS s’adresse aux jeunes de 18 ans et plus, contrairement aux conventions pour jeunes en Amérique du Nord qui s’adressent plutôt aux adolescents.)

    Le Sommet Mondial de la Jeunesse (GYS) débutera le vendredi matin 17 juillet 2015 au Messiah College à Mechanicsburg en Pennsylvanie, de l’autre côté de la rivière Susquehanna en face d’Harrisburg, site du Rassemblement du 21 au 26 juillet. Le GYS se terminera le dimanche soir 19 juillet.

    L’expérience GYS

    Kristina Toews du Canada, qui a participé au Sommet Mondial de la Jeunesse au Paraguay, a dit récemment que la plus belle chose à propos du GYS est « de rencontrer de nouvelles personnes, d’entendre parler de leur vie et d’apprendre les uns des autres. J’ai été émerveillée de voir mes pairs avec la passion de vivre leur foi et de faire partie d’une Église représentée par tant de pays, de langues et de cultures. »

    Le Comité YABs définit le Sommet Mondial de la Jeunesse comme « la rencontre des jeunes anabaptistes de 18 ans et plus du monde entier. » Pendant les trois jours passés ensemble, ils « écoutent Dieu, échangent de l’information et des expériences, entendent parler des difficultés des autres pays et continents, se bénissent mutuellement et voient leur foi s’enrichir. »

    Ayub Omondi, du Kenya, membre du Comité YABs à titre de mentor, dit du dernier GYS au Paraguay : « J’ai été tellement enrichi par les cultes des autres pays et continents. Quand les Asiatiques préparaient le culte, j’étais touché d’une manière différente que d’habitude. Quand les Européens dirigeaient le culte, j’apprenais quelque chose de nouveau!

    J’ai été stimulé même en ce qui concerne l’hébergement. Mon compagnon de chambre venait du Congo et parlait français. Je suis Kényan et je parle anglais. Nous utilisions le langage des signes pour communiquer entre nous dans notre chambre et c’est devenu très drôle! »

    Rodrigo Pedroza García, du Mexique et président du Comité YABs, conseille vivement aux jeunes adultes de ne pas manquer la matinée d’ouverture du GYS pour avoir une vue d’ensemble de l’événement. « Nous aurons un culte d’adoration court suivi d’un moment plus informel où nous inviterons les jeunes à se mêler aux autres et à échanger. C’est l’objectif principal de la matinée. Nous aurons toutes sortes d’activités, du sport, des casse-croûtes et des jeux.

    « Pendant un GYS, j’ai trouvé qu’il est possible d’ouvrir son cœur au-delà des frontières de la géographie, de la race, de la langue et de la classe sociale. Nous avons la sensation d’être le corps de Christ. Cette ‘nouvelle humanité‘ est réelle et merveilleuse quand nous nous réunissons pour adorer le Seigneur sans porter notre attention sur nos origines. Quand nous sommes ainsi réunis, nous expérimentons l’unité de notre identité anabaptiste au sein de notre pluralité! »

    GYS comprend aussi des délégués

    Chaque confession d’églises membre de la CMM est invitée à envoyer un(e) jeune adulte à titre de délégué pour assurer une bonne représentation des Églises anabaptistes de partout dans le monde et stimuler le leadership des jeunes qui assistent au GYS. Les délégués doivent être des membres actifs de leur Église et, idéalement, être aussi impliqués dans le travail auprès des jeunes. Chaque délégué doit être recommandé par la jeunesse et le pasteur de son Église locale.

    Les bons délégués, dit le Comité YABs, sont « déterminés à servir et possèdent des qualités de leadership; ils sont des personnes qui savent écouter, apprendre et parler; ils ont aussi un accès au courrier électronique ou le moyen de rester en contact avec les délégués et les autres jeunes anabaptistes après le GYS. »

    Être délégué, ce n’est pas une tâche bidon. Avant de venir au GYS, chaque délégué doit s’entretenir avec au moins 50 jeunes anabaptistes de sa confession d’églises sur le thème du GYS. (Le thème du Sommet Mondial de la Jeunesse 2015 est « Appelés à partager : mes dons, nos dons »)

    Pendant le GYS, les délégués se réunissent parfois avec leur groupe continental, parfois avec des groupes intercontinentaux pour parler des difficultés, des joies et des ressources propres à leur milieu. Ils se mêlent aussi aux autres participants du GYS pour parler de leurs rêves pour l’Église.

    Les délégués sont aussi responsables de planifier le culte d’adoration qui sera célébré au GYS par leur continent respectif avec la participation de personnes de leur région. « Les cultes d’adoration sont les moments forts du GYS et une façon extraordinaire de voir comment Dieu nous a donné un don. Mon expérience est que nous progressons plus près de Dieu quand on découvre la diversité dans laquelle nos frères et nos sœurs adorent Dieu. »

    L’assistance prévue au GYS 2015

    En 2003, au Zimbabwe, plus de 220 jeunes adultes de 28 pays ont assisté au premier GYS. Plus de 700 ont assisté au deuxième GYS au Paraguay en 2009. Ils provenaient d’au moins 34 pays.

    « Pour le troisième GYS qui aura lieu en 2015, nous espérons recevoir de 600 à 1000 inscriptions », dit Kristina Toews.

    Pour plus d’informations sur GYS, les activités et l’inscription, allez à www.mwc-cmm.org/gys.

    Communiqué de la CMM par Phyllis Pellman Good, Lancaster, PA, auteur et rédactrice pour la Conférence Mennonite Mondiale