Auteur/autrice : mennworldcon

  • Bogota, en Colombie – « Comment l’église va-t-elle répondre aux différents besoins dont nous entendons parler et que nous voyons autour de nous ? » C’est la question que les églises mennonites européennes se sont posée, en particulier par rapport à la crise des réfugiés, lorsqu’elles ont préparé les ressources pour le culte pour le Dimanche de la Fraternité Mondiale (DFM) de la Conférence Mennonite Mondiale, prévu le 22 Janvier de 2017.

    « Mon cris a été entendu » est le thème du matériel de 2017, reformulé dans un format plus engageant. Il contient des prières pour la famille de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM) et des liturgies pour le culte, des suggestions de chants, des notes pour la préparation du message, des histoires de l’accueil radical des réfugiés par les églises mennonites européennes, et des recettes.

    « Le Dimanche de la Fraternité Mondiale est l’occasion de rappeler à nos communautés que nous appartenons les uns aux autres comme des frères et sœurs dans la maison de Dieu », dit le secrétaire général de la CMM, César García. « Chaque congrégation locale appartient à une communauté mondiale de foi qui transcende la langue, la nationalité et la culture. Nous sommes ici pour nous soutenir les uns les autres, défendre ceux qui souffrent et sont persécutés et apprendre les uns des autres ».

    Le dimanche le plus proche du 21 janvier est désigné comme le DFM pour rappeler le premier baptême anabaptiste en 1525 ; cependant, les congrégations sont invitées à célébrer la famille anabaptiste mondiale à la date qui convient à leur calendrier. Cliquez ici à voir les matériels pour le culte pour le Dimanche de la Fraternité Mondiale 2017.

    La CMM favorise les relations au sein de la famille anabaptiste toute l’année au travers de son département de communication et des représentants régionaux qui sont des bénévoles à temps partiel chargés de développer et de soutenir des relations avec les membres de la CMM, les membres-associés et les églises membres-potentiels, les congrégations locales et les agences en lien avec la CMM et les partenaires.

    En Septembre 2016, Pablo Stucky a rejoint l’équipe en tant que représentant régional pour la région andine de l’Amérique latine (Colombie, Equateur, Pérou, Venezuela). Stucky vit à Bogota, en Colombie, où il sert en tant que directeur du CEAS (Coordinación para la Acción ecclésial Psicosocial), un ministère des Mennonites, des Frères Mennonites et des Frères en Christ de la Colombie. CEAS sollicite les membres des congrégations locales pour participer au ministère du soutient émotionnel, social et spirituel aux victimes du conflit armé et d’autres expressions de la violence en Colombie, et favorise les possibilités de transformation et de réconciliation entre les églises et les auteurs des violences.

    Le coordinateur, Arli Klassen, est reconnaissant pour le travail des 10 représentants régionaux, et espère obtenir une représentation pour les régions des Caraïbes et de l’Asie du Sud-Est.

    Danielle Gonzales est la nouvelle coordonnatrice de la communication Web pour la CMM, depuis Bogota, en Colombie, en tant que participante du programme du MCC, Serving And Learning Together (SALT). Née de parents binationaux, sa mère du Mexique et de son père des Etats-Unis, Gonzales a grandi entre deux cultures à Los Angeles, en Californie. Elle a étudié la théologie avec une spécialité en droits de l’homme et en questions relatives aux femmes. Sa passion pour la justice lui a donné l’occasion de travailler avec des migrants en provenance du Mexique et d’Amérique centrale à la frontière des États-Unis et du Mexique ainsi que dans sa propre ville. Grâce à SALT, elle réalise son rêve de vivre en Amérique du Sud, d’apprendre l’espagnol et d’approfondir sa compréhension des droits de l’homme dans le contexte latino-américain.

    Pablo Stucky et Danielle Gonzales

    —Communiqué de la Conférence Mennonite Mondiale

  • KyongJung Kim, représentant régional de la CMM, rend visite aux églises anabaptistes/mennonites du Japon, 1-18 juillet 2016

    Ce fut un grand privilège, entant que représentant régional de la Conférence Mennonite Mondiale (CMM), de pouvoir rendre visite aux églises membres du Nord-Est de l’Asie. Alors que je prévoyais d’aller au Japon, je priais pour que cela se fasse si telle était le désir de Dieu. En peu de temps, les églises japonaises ouvrèrent leurs portes une à une. (Au Japon, il y a 73 assemblées et 2801 membres).

    Le but de ma visite était de présenter la CMM et sa relation avec les églises membres. Le thème général était « Nous avons besoin les uns des autres pour grandir ensemble dans le corps du Christ. »

    Le 3 juillet de 2016, à Minami Mennonite à Miyazaki, j’ai remarqué que la fleur nationale coréenne figurait sur la première page du programme du culte ce dimanche là. La Corée a vécu une époque douloureuse avec la colonisation japonaise (1940-1945). C’était comme si notre relation avait été transformée en amitié dans le Seigneur.

    Après le culte, la sœur du pasteur Syozo Satou m’a dit qu’elle avait été à l’assemblée de la CMM de Winnipeg (1990), et qu’ainsi elle se sentait faire partie de la famille de la CMM. Elle demanda pardon pour ce que ses ancêtres japonnais avaient fait aux Coréens durant la colonisation japonaise. J’ai apprécié son partage sincère et nous sommes passé d’un temps de culte à un temps de communion fraternelle.

    Le 9 juillet, j’ai assisté à la conférence des leaders à Hokkaido où nous avons parlé de la CMM et de sa relation avec les églises membres. Tout au long de la réunion, j’ai pu voir un grand potentiel parmi les jeunes. Certains des jeunes adultes avaient participé à l’assemblée en Pennsylvanie l’année passée ; ils étaient très intéressés par les programmes d’échanges.

    Le 10 juillet, j’ai assisté à un culte et à un moment de communion fraternelle à Bethel Mennonite, une petite église de maison dans le cente-ville de Sapporo. Au Japon, il semble que beaucoup d’églises sont trop petites pour soutenir financièrement leur pasteur. Les membres sont encouragés à participer à la vie d’église et au travail de l’assemblée autant que possible. (C’est pareil dans mon église à ChunCheon, en Corée du Sud.) Chacun a un ministère et fait ce qu’il peut en fonction de ses dons.

    Il est bon que les leaders d’église (ou les membres actifs) rendent visite à d’autres églises pour partager des histoires et se donner des idées les uns aux autres. La vie d’une assemblée locale devrait être partagée avec d’autres autant que possible pour fortifier nos églises et les encourager à grandir ensemble. Les relations d’église à église nous aideraient aussi à trouver de meilleures ressources pour nos générations futures.

    Du 11 au 13 juillet, je me suis rendu à Osaka où il y a de nombreuses églises Frères Mennonite et un séminaire. Les Frères Mennonites du Japon sont le plus grand groupe anabaptiste au Japon (63 pour cent), mais ils ne sont pas membres de la CMM. Un pasteur me demanda quelle était la situation para rapport à l’objection de conscience au service militaire dans les églises coréennes. J’ai répondu que tous dans mon église n’étaient pas d’accord avec la posture de paix de l’église. Nous avons des faiblesses tout autant que nous avons des forces. C’est pour cela que nous avons besoin les uns des autres. J’ai encouragé les églises frères mennonite à interagir avec les autres groupes anabaptistes/mennonites du Japon d’abord et de construire des liens avec d’autres ensuite.

    Du 14 au 17 juillet, j’ai rencontré des frères et des sœurs dans la région de Tokyo. Comme dans d’autres conférences, ils étaient très ouverts à tisser des liens avec d’autres églises.

    Qu’est ce qui rendrait le tissage de ces liens possible ? Nous avons parlé d’un certain nombre de choses, entre autres de YAMEN, un programme commun du Comité Central Mennonite et de la CMM. J’étais content qu’ils soient disposés à considérer cette possibilité. Recevoir et envoyer des bénévoles c’est l’occasion d’apprendre et de croître au travers du partage d’expériences de vie et la possibilité de s’impliquer dans l’œuvre du corps du Christ au sens large.

    Comme d’autres églises dans le monde, les églises japonaises font face à de nombreuses difficultés. C’est notre devoir et notre responsabilité de marcher avec Dieu, non pas tout seul, mais ensemble, avec nos frères et sœurs partout dans le monde.

    Sur le chemin du retour, je méditais sur ce que j’avais appris ; l’essentiel c’est la relation en Christ. Merci Seigneur de renouveler nos relations au travers du Christ !

    —KyongJung Kim, Représentant regional, Asie du Nord-Est, Conférence Mennonite Mondiale


  • Comme les quatre cavités du cœur, les quatre commissions de la CMM servent la communauté mondiale des églises anabaptistes dans les domaines suivants : diacres, foi et vie, paix et mission. Les commissions préparent du matériel à l’intention du Conseil Général, donnent des conseils et proposent des ressources aux églises membres et facilitent le travail des réseaux ou des fraternités de la CMM qui œuvrent ensemble sur des questions et des préoccupations d’intérêt commun. Ci-dessous, une des commissions communique un message de leur ministère.


    Commission Mission

    Le but de la Commission Mission de la CMM est de créer et de construire un nouveau partenariat international de la mission au sein d’un corps du Christ qui s’étend sur tous les continents. Nous voulons un partenariat qui soit enraciné dans l’amour mutuel, basé sur la soumission mutuelle et qui participe au partage économique tout en refusant le paternalisme ou la dépendance malsaine.

    Et nous recherchons cela non seulement comme une démonstration de notre unité en Christ, mais aussi pour le bien de la mission de Dieu dans le monde entier.

    L’histoire est un guide

    La Bible relate les actes d’amour de Dieu envers la création et le rôle rédempteur de Dieu au travers de l’histoire. En conséquence de la rébellion et du péché humain, le monde que Dieu a voulu bon est déformé et détruit. La peur, l’orgueil, l’avarice et l’ambition égoïste ont amené à la séparation d’avec Dieu et à l’isolement entre les hommes. Les conséquences de cet isolement sont la haine, la violence, la guerre, l’oppression et l’injustice.

    Le dessin de Dieu, révélé au travers de Jésus, est de mettre un terme à la haine et à la peur, à la pauvreté et à l’injustice et de créer une nouvelle famille formée de toutes les cultures, de toutes les langues, et de toutes les ethnicités.

    Après l’ascension du Christ, l’église fut constituée par l’Esprit de Dieu pour proclamer et incarner la bonne nouvelle que, par la vie, la mort et la résurrection de Jésus, Dieu est réconcilié avec toute l’humanité et que toute la création est restaurée. La diversité, c’est la richesse que Dieu nous offre en cadeau.

    La source inépuisable de notre mission

    La promesse de Dieu de bénir toutes les nations sur la terre est la source de notre mission. L’intention de Dieu est de créer un peuple formé de chaque tribu et nation et qui reflète la gloire de Dieu par son unité. En suivant Dieu, nous rejetons le démon du racisme et de la fierté ethnocentrique.

    La mission de l’église de Jésus Christ demande que nous agissions avec justice et grâce, et que nous traitions avec respect, dignité et compassion toute personne et tout groupe à cause de la valeur qu’ils ont aux yeux de Dieu. Cela nous engage aussi à dénoncer et à résister contre chaque système et chaque acte qui exploite ceux qui sont pauvres, faibles et vulnérables.

    Nous croyons que l’unité est un don de l’Esprit, elle ne vient pas de nous. En même temps, nous voyons la préservation de notre unité visible comme une expression concrète de l’amour et donc

    comme une dimension primordiale de notre mission. Lorsque Jésus prie pour l’unité de ses disciples et leur ordonne de s’aimer les uns les autres, c’est pour le bien de la mission de Dieu (« et qu’ainsi le monde puisse connaître que c’est toi [le Père] qui m’as envoyé » [Jean 17:23]).

    Il n’y a pas de demonstration plus puissante de l’authenticité de la bonne nouvelle que lorsque les disciples de Jésus se réconcilient et sont unis dans l’amour au delà des barrières des ethnies, de la couleur de peau, du sexe, des classes sociales, des statuts économiques, des appartenances politiques ou du pays d’origine. De la même façon, il y a peu de choses qui détruisent notre crédibilité et notre témoignage autant que lorsque, nous chrétiens, nous nous isolons les uns des autres et nous tolérons ou intensifions les divisions entre nous.

    Le défi de la différence

    Un des défis que l’on rencontre dans la communauté mondiale est celui de gérer nos différences. Le canon biblique nous donne des pistes pour savoir comment garder un équilibre entre unité et diversité. Un des aspects essentiels de notre Bible est le mélange de genres littéraires et, tout à la fois, le maintient d’une unité et d’une cohérence. Elle contient des documents légaux, des généalogies, des notes historiques, des récits de voyages, etc., ainsi qu’une diversité d’auteurs, de sujets, de styles et d’époques.

    Notre Bible permet cette diversité au sein de l’unité. La compilation du canon biblique est la démonstration que, guidée par l’Esprit Saint, l’église primitive a choisit de garder les quatre évangiles, chacun avec un ton distinct et particulier.

    L’image du diapason est une autre métaphore de la diversité. Cet instrument sert à harmoniser l’orchestre (une variété d’instruments, de sons et de timbres) à une note spécifique. La présence du diapason n’efface pas les différences des instruments de musique, mais elle accorde les notes pour que ces instruments disparates puissent jouer ensemble un air magnifique.

    Entant que communautés de foi, notre devoir est de partager l’amour rédempteur de notre Dieu. Le Christ est notre diapason. Lorsque nous nous accordons sur le Christ, il est plus facile de distinguer les choses non-essentielles qui nous divisent. Ainsi, nous construisons le royaume de Dieu au milieu de la diversité.

    Atteindre notre objectif requiert un engagement inébranlable à être honnête et solidaire. Dans un esprit d’amour et de pardon, nous devons parler honnêtement les uns avec les autres des obstacles à la communauté authentique. L’amour mutuel demande aussi une solidarité des uns envers les autres. Nous devons être prêts à partager les luttes et la souffrance des uns et des autres, et désireux d’offrir notre soutient, nos prières et notre accompagnement dans les défis que nous affrontons alors que nous vivons l’évangile.

    Alors, pourquoi le travail de la Commission Mission est-il important ?

    Il est important parce que, entant que corps du Christ, l’église est la bonne nouvelle de Dieu dans un monde brisé et en souffrance. Dans son livre, The Gospel in a Pluralist Society*, Lesslie Newbigin décrit l’église comme un « signe, un instrument et un avant-gout » du royaume de Dieu. Devant un monde qui nous regarde, nous sommes appelés, au travers de notre unité, de notre amour et de notre partage, à être le reflet de la réconciliation que Dieu a accompli en Jesus Christ. Nous ne vivons plus pour nous-même, mais pour le monde que Dieu aime et cherche à bénir à travers nous (Genèse 12 :3).

    ‚ÄîStanley W. Green et Rafael Zaracho, présidente et secretaire de la Commission Mission de la CMM

    *(Eerdmans, 1989, p. 233)

     

    Rafael Zaracho

    Stanley W. Green

     

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Introduisant « L’Église en mission » : une consultation d’ICOMB sur la prière et la mission

    Emplacement : Bangkok en Thaïlande

    Dates : 7 au mars 2017

    La grande famille ICOMB cherche la direction de Dieu pour son appel missionnaire global. Mission MB est une partie essentielle de cet évènement alors que nous travaillons tous ensemble. Ce sera un évènement historique. En 1988, une mission de consultation avait eu lieu à Curitiba au Brésil. C’est là qu’ICOMB a vu le jour. En 1999, une mission de consultation de moindre envergure s’était tenue à Wichita aux États-Unis. C’est la première fois que l’église mondiale Mennonite organise une telle rencontre.

    Notre vision est que chaque conférence nous éclaire en donnant un nouveau sens à l’appel divin, incluant 3 ou 4 initiatives missionnaires (locales et mondiales). Par la foi, nous croyons que chaque groupe repartira avec un engagement à mettre en place une cellule de prière dans leur église nationale.

    Comité de direction: Heinrich Klassen (Allemagne), Paul Duck (Brésil), Vic Wiens (MB Mission), David Wiebe (Canada)

  • Elkhart, Indiana, États-Unis – Le feu du Saint Esprit danse dans les yeux de Bercy Mundedi. Il embrase le ministère auquel elle a été appelée – le plus récent étant la direction de l’Institut Biblique de Kalonda, en République Démocratique du Congo.

    Elle fut nommée directrice lors de l’assemblée générale de la Communauté Mennonite au Congo qui se tient tous les deux ans et qui a eut lieu du 29 juin au 3 juillet de 2016. L’institut, situé à environ cinq kilomètres des quartiers généraux de la dénomination à Tshikapa, est un des principaux centres où se forment les pasteurs mennonites au Congo. Il y a 36 étudiants inscrits à Kalonda, parmi eux, 8 femmes.

    « Pasteur Révérend Mundedi est une femme avec des qualités spirituelles, morales et intellectuelles remarquables », dit Adolphe Komuesa Kalunga, président national de la Communauté Mennonite au Congo. « Elle a démontré qu’elle était engagée avec Jesus Christ et dévouée au ministère pastoral. Nous l’avons vu monter de l’enthousiasme à servir dans n’importe quel ministère que l’église lui a assigné. »

    Mundedi a une connaissance profonde de l’IBK puisqu’elle y a enseigné pendant 10 ans. Elle fut l’une des trois premières femmes de la Communauté Mennonite au Congo à être consacrée en 2013 et elle se réjouie de faire partie du travail d’ouverture que Dieu réalise dans sa dénomination.

    « Ma joie déborde » dit Mundedi peu avant son installation entant que directrice de l’IBK. Elle décrit sa vision : que la formation de leaders de l’église conduise à la transformation de la personne entière.

    « Je veux promouvoir le leadership saint dans nos églises » dit Mundedi. « Je veux aussi inspirer d’autres femmes et filles à mettre leurs dons au service de l’église, qu’elles sachent que les dons que le Saint Esprit leur a donné peuvent être utilisés pour construire l’église. »

    Quand elle avait 14 ans, Mundedi prêchait déjà auprès de ses camarades de classe. Des femmes plus âgées remarquèrent sa maturité spirituelle et l’encouragèrent à poursuivre des études de théologie. Mundedi dit qu’elle n’aurait jamais pris cette décision sans leurs encouragements parce que, à cette époque, les femmes ne pouvaient pas enseigner et prêcher dans l’église.

    En 1996, après l’obtention de son diplôme de théologie à Kinshasa, Mundedi retourne dans son village pour enseigner. Ses dons attirent l’attention des leaders mennonites nationaux et ils l’embauchent entant que professeur à l’IBK. L’ironie était frappante : alors que l’église n’autorisait pas Mundedi à être pasteur, elle l’invitait à former les pasteurs.

    Rod Hollinger-Janzen, coordinateur exécutif de Africa Inter-Mennonite Mission, dit que Mundedi est la première femme à diriger une institution de la Communauté Mennonite au Congo depuis Elvina Martens, une docteur missionnaire nord-américaine qui supervisa le travail de santé de la dénomination dans les années 60.

    —Lynda Hollinger-Janzen, Africa Inter-Mennonite Mission et Eastern Mennonite Missions

  • ‘Ceux qui créent la paix autour d’eux sèment dans la paix et la récolte qu’ils obtiennent, c’est une vie juste.’ (Jc 3:18 BFC).

    Dans un monde ravagé par la violence, il n’est pas facile d’être une Église de Paix – une Église engagée à pratiquer le chemin de la paix du Christ. Cela nécessite de la détermination, de la persistance et même des sacrifices. On ne peut être certain que le chemin de la paix du Christ sera efficace. Et pourtant, Jacques nous rappelle que la manière dont nous plantons des graines est importante. Si nous voulons qu’elles portent les fruits de la justice, nous devons semer dans la paix.

    Avec les Amis (Quakers) et l’Église des Frères, les mennonites sont l’une des trois Églises historiquement pacifistes. Tout au long de leur histoire, ces églises ont affirmé que la pratique de la paix est essentielle à l’édification du royaume de Dieu.

    Comment l’identité de votre assemblée locale est-elle enracinée dans la pratique de la paix ?

    Notre communion mondiale spirituelle célèbrera le dimanche de la paix le 18 septembre 2016. Que fera votre église pour favoriser la paix si nécessaire à notre monde ?

    —Andrew Suderman, secrétaire de la Commission Paix de la Conférence Mennonite Mondiale

    Cliquez ici à voir les matériels pour le culte pour le dimanche de la paix 2016

  • Ces trois dernières années, ma famille a pu développer une amitié avec une famille irakienne qui est venue aux USA entant que réfugié et demandeur d’asile. Nous avons partagé des repas dans nos maisons, des picniques, des randonnées, des concerts de la chorale et des temps de cultes.

    Lorsque nous apprenons des événements terribles dans l’actualité, nous nous lamentons ensemble.

    Parfois, lorsque quelqu’un est malade, je suis invité à prier pour la guérison au nom de Jésus le Messie.

    Pourquoi cette famille est-elle tellement ouverte à une amitié avec des chrétiens ?

    Ils se rappellent de leur quartier métissé à Bagdad où leurs ancêtres vécurent en harmonie avec les Chrétiens durant les 600 dernières années. Ils racontent comment ils allaient chez leurs voisins chrétiens pour le baptême des bébés et comment ces chrétiens venaient aux mariages et aux cérémonies de présentation des membres de leur famille.

    Tout cela pris fin en 2003 avec la seconde guerre en Irak et le départ de pratiquement tous les chrétiens de la communauté. Aujourd’hui, la guerre, le terrorisme et les discours haineux nourrissent une tension terrible entre Chrétiens et Musulmans partout dans le monde.

    Comment peut-on atténuer cette tension ?

    Un exemple récent à eu lieu en janvier 2016 : Des leaders musulmans de partout dans le monde se sont rassemblés à Marrakech, au Maroc, pour réfléchir à la responsabilité des Musulmans para rapport aux minorités religieuses qui vivent parmi eux. Ils ont appuyé leur réflexion sur le Traité de Médina (environ 662 ap J-C).

    La Déclaration de Marrakech appelle les Musulmans en politique, dans l’éducation et les arts, a développer une approche plus juste envers ceux qui professent une religion différente. Elle confronte l’extrémisme, affirmant que « il est déraisonnable d’utiliser la religion dans le but d’attaquer les droits des minorités religieuses ».

    Les Anabaptistes et les Chrétiens partout devraient se réjouir de cet effort sincère d’aborder ce grave problème actuel. « La Déclaration de Marrakech a le potentiel d´être un contrepoids pacifique puissant contre l’islam extrémiste violent représenté par des groupes comme ISIS », dit Rick Love, fondateur et leader de Peace Catalyst International, qui a participé à la rencontre de Marrakech.

    En réalité, toutes les communautés humaines sont en deçà de la vision que Dieu a donné à Moïse il y a presque 4000 ans :

    « L’étranger qui habite parmi vous, vous sera comme celui qui est né parmi vous, et vous l’aimerez comme vous-mêmes; car vous avez été étrangers au pays d’Égypte. Je suis l’éternel votre Dieu. » (Lévitique 19/31)

    Et la vision de Jésus d’une communauté saine il y a 2000 ans :

    « Et Jésus lui répondit : le premier de tous les Commandements est : écoute Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur ; Et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier Commandement. Et le second, qui est semblable au premier, est celui-ci : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a point d’autre Commandement plus grand que ceux-ci. » (Marc 12/29-31)

    Un hadith du Buhkari décrit une vision similaire : « Sur la nécessité d’aimer le prochain, le prophète Mohammed ( ??? ???? ???? ???? ) dit : « Aucun de vous n’a la foi tant que vous n’aimez votre prochain comme vous même » ( de A Common Word between Us and You ).

    Un des points que les initiatives musulmanes récentes ne parviennent pas à résoudre est la question de la sortie de l’Islam.

    James Schrag, alors le directeur exécutif de Mennonite Church USA, exprime sa préoccupation dans cette réponse formelle à A Common Word between Us and You (une initiative universitaire de la part des Musulmans aux Chrétiens en 2007) :

    « Nous croyons que, dans toute société, l’amour pour le prochain implique de respecter la liberté de cette personne de croire ou de ne pas croire, de choisir sa foi et sa religion. »

    La souveraineté de Jésus sur toutes choses signifie que mon allégeance est d’abord au Royaume des Cieux et donc je rends témoignage fidèlement que toute personne est créée à l’image de Dieu et digne d’être traitée avec honneur. Je désire voir les Musulmans comme les Chrétiens transformés par la vérité que Jésus est le véritable sauveur du Monde.

    Avec mes amis irakiens, nous connaissons la joie de l’amitié, de la communauté et de l’hospitalité lorsque nous pouvons partager librement et ouvertement.

    —Jonathan Bornman est un membre de l’équipe des relations Chrétiens/Musulmans de Eastern Mennonite Missions

    Une voix de la communauté mennonite d’Indonésie :

    La Déclaration de Jakarta est un pas positif vers la paix et la construction de relations entre l’Islam et le Christianisme, en particulier dans un pays majoritairement musulman comme l’Indonésie. J’espère que cela ne reste pas seulement une déclaration mais que cela puisse se concrétiser dans la société. Nous pouvons la considérer comme un engagement pour la paix parmi nos communautés.

    —Danang Kristiawan et pasteur de GITJ Jepara, une assemblée de Sinode Gereja Injili di Tanah Jawa (Église Évangélique de Java Synod).

  • « Il n’y a pas de chemin, pèlerin. Le chemin se fait en marchant. » Cette jolie phrase du poète Anotonio Machado illustre mon parcours de vie, en particulier les deux années que j’ai passées en Colombie.

    L’identité de chacun et chacune est façonnée par le contexte familiale et social, l’histoire personnelle. Pour dire vrai, mon identité, celle de Rut Atarama, une Péruvienne et une Frère Mennonite, a été redéfinie lorsque j’ai servi avec Le Comité Central Mennonite dans leur programme SEED.

    Pendant deux ans, j’ai vécu dans la ville d’Ibagué, la capitale de la région de Tolima, considérée comme le berceau des FARC ( Forces Armées Révolutionnaires Colombiennes ). Mon travail à la Fondation Mencoldes consistait à accompagner les familles déplacées par le conflit armé dans les différentes démarches d’ajustement à une nouvelle vie à Ibagué. Je travaillais aussi avec l’église mennonite d’Ibagué, où j’accompagnais des processus. Cette histoire est à propos de l’église.

    Dans son rôle d’influence positive sur la communauté, l’église travaille dans de nombreux domaines, en particulier avec les enfants et les jeunes des communautés qui ont un indice élevé de consommation de drogues, de délinquance et de pauvreté.

    « Maîtresse, qu’est ce que vous faites quand on commence à tirer ? » Cette question posée par une petite fille de sept ans révèle la réalité quotidienne de ces jeunes personnes vulnérables. « Mon frère et moi, on se cache sous le lit ».

    Devant la complexité d’un contexte tellement violent, il est nécessaire de parler de thèmes comme la prévention de la maltraitance, la construction de la paix et des valeurs avec une perspective locale. Un groupe de femmes courageuses et professionnelles, Fabiola Arango, Rosa Triana, Amanda Valencia et Diana Suérez, a décidé de travailler et de créer des ressources éducatives chrétiennes nouvelles pour les enfants et les jeunes de la communauté avec lesquels l’église mennonite d’Ibagué est en relation.

    Grâce à Dieu j’ai été appelée à participer au travail de ce groupe merveilleux. Une communicatrice sociale, frère-mennonite péruvienne qui travaille aux cotés de femmes mennonites colombiennes, c’est une occasion parfaite pour créer une riche amitié anabaptiste !

    Des leçons structurelles, de longues conversations sur des thèmes clefs, les observations de la communauté, des enquêtes méthodologiques, des révisions et des corrections, parmi tant d’autres, ont marqué nos rencontres pendant plus d’un an. Tout cela reste gravé dans ma mémoire pour toujours. Ma chère amie m’a enseigné ces paroles sages : « Les enfants devraient avoir un espace où ils peuvent être eux-mêmes, libres, heureux, rêveurs… où ils se sentent aimés et valorisés. »

    En décembre de 2015, avec beaucoup de joie, Aguapanela!!![1]: Un Programme d’Étude Chrétien pour Enfants et Adolescents est naît. Ce programme d’étude n’est pas seulement utilisé par l’église à Ibagué mais aussi par d’autres communautés anabaptistes en Colombie.

    Après avoir terminé mon temps de service en Colombie, je suis retourné dans mon pays en emportant avec moi de bonnes expériences, des souvenirs, des histoires et aussi de nouvelles perspectives sur ma foi. J’ai aussi emporté des exemplaires de Aguapanela que j’ai partagé avec ma communauté avec grande joie. Aujourd’hui, le programme des enfants de mon église Hermanos Menonitas de Miraflores (Église Frères Mennonites de Miraflores) utilise ce matériel éducatif.

    Je suis profondément reconnaissante pour ceux qui ont croisé mon chemin en Colombie. Merci à mes amis qui ont travaillé si dur sur Aguapanela. Merci d’avoir partagé vos histoires, votre passion et votre foi incarnée dans des actes d’amour pour Dieu et pour le prochain. Tout cela a solidifié mon identité entant qu’Anabaptiste, Chrétienne et Péruvienne avec des traces de Colombienne.

    –Rut Atarama, membre de l’ Iglesia Cristiana Hermanos Menonitas, Miraflores. Piura, Perou ( église Frères Mennonites du Pérou ).

    Pour en savoir plus sur Aguapanela en espagnol, ecris-nous à menonita_ibg@hotmail.com ou à fabiola.arango@gmail.com

    Aguapanela!!!: Un Programme d’Étude Chrétien pour Enfants et Adolescents


    [1] L’Aguapanela est une boisson faite à base de jagré (sucre dans sa forme la plus brute) qui est souvent servi pendant les réunions ou quand quelqu’un est malade.

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Rencontre avec Cesar Garcia / CMM
    Après le Sommet de Panama, j’ai rencontré César pour la troisième réunion annuelle entre La Conférence Mennonite Mondiale (MWC) et ICOMB. Nous discutons alors de sujets d’intérêt et d’enjeux communs. Nous considérons MWC comme le « parapluie » de notre famille globale. Nous travaillons toujours en consultation mutuelle afin de trouver des liens communs avec les groupes FM nationaux, surtout quand il y a de problèmes.

    ICOMB est la communauté des Frères Mennonites – une dénomination plus globale. C’est l’aboutissement de la mission. Le service aux autres et la proclamation de l’évangile sont les moyens utilisés pour implanter des églises locales qui deviendront éventuellement des églises nationales des Frères Mennonites – une communauté bien particulière pour servir et proclamer dans leur propre contexte culturel. Comme l’expression de la famille des Frères Mennonites mondiale. Autrement dit, tous ensemble, nous formons une dénomination Mennonite dans une communauté internationale.

    –David Wiebe

  • La consultation Anabaptiste annuelle d’Amérique Centrale, du Mexique et des Caraïbes (CAMCA) a eu lieu du 5 au 9 juillet de 2016 à la Escuela de Capacitación Adventista Salvadoreña, à San Juan Opico, La Libertad, au Salvador. Cinquante neuf participants sont venus du Mexique, de Puerto Rico, du Guatemala, de Belize, du Salvador, du Honduras, du Nicaragua, de Costa Rica, du Panama et d’Argentine. L’événement été organisé par Sandra Campos, membre de l’Asociación Iglesias Cristianas Menonitas de Costa Rica (église mennonite du Costa Rica) et par le Comité Exécutif de la Conférence Mennonite Mondiale et Samuel Martinez, pasteur de l’Iglesia Evangélica Menonita de El Salvador (église mennonite du Salvador).

    Ce fut une véritable bénédiction de recevoir des conseils sur comment exercer un travail pastoral au sein de notre réalité quotidienne. Gilberto Flores était l’orateur principal, avec plus de 40 ans d’expérience pastorale en Amérique Centrale et aux Etats Unis. Le thème général était « Un Ministère Pastoral Sensible aux Défis Contemporains : Re-imaginons l’action pastorale à l’ère postmoderne ».

    Plusieurs présentations étaient au programme. Olga Piedrasanta du Guatemala ainsi que Mary Cano et Ondina Murillo du Honduras coordonnent le travail et le rapport des « Femmes Théologiennes Anabaptistes d’Amérique Latine » tandis qu’Ester Bornes d’Argentine dirigea l’atelier intitulé « Réé(e)s Égaux ».

    Des représentants d’agences ont donné de bref rapports des programmes du Seminario Anabautista Latinoamericano : SEMILLA (Séminaire Anabaptiste d’Amérique Latine), du Central American peace network et du Comité Central Mennonite. Entant que nouveau représentant régional de la Conférence Mennonite Mondiale pour la région d’Amérique Centrale, Willi Hugo Pérez, recteur de SEMILLA, a lui aussi partagé sa vision d’une collaboration entre les églises mennonites et anabaptistes, les organisations et les membres des églises.  Les participants ont posé leur mains sur Pérez et ont dit en forme de prières des paroles de bénédictions et d’envoi pour son important labeur. 

    Nous célébrons le renouvellement de CAMCA et le désir de se retrouver de nouveau en 2018 en Honduras avec l’Église Mennonite du Honduras. 

    Chaque pays a nommé un représentant CAMCA qui est chargé de promouvoir CAMCA dans leur église pour que plus de jeunes, de femmes, de pasteurs et même de familles puissent commencer a projeter d’assister à la prochaine consultation.

    L’église mennonite salvadorienne fut remerciée grandement de nous avoir accueillis avec tant de chaleur et de tendresse. Les participants furent encouragés à faire de leur mieux pour continuer d’assumer leurs responsabilités pastorales. Tout le monde a pu sentir la présence de l’Esprit de notre Dieu aimant au travers des présentations, de l’étude de la Parole, des témoignages, des prières et des chants. Nous sommes retournés vers les paroles de Jesus Christ, l’agneau sacrifié, « Je renouvelle toutes choses » (Apocalypse 21:5).  

    —Jaime Prieto (Costa Rica) et sa femme Silvia de Lima (Brésil) sont les parents de Thomáz Satuyé. Jaime a un doctorat en théologie de l’Université de Hambourg (Allemagne – 1992). Il est membre de l’Église mennonite du Costa Rica depuis 1971, qui fait maintenant partie de l’Asociación de Iglesias Evangélicas mennonitas de Costa Rica (membre de la CMM). 

     

    Participants de CAMCA 2016. Photo : Andrew Boden.

     

     

     

     

     

    Un groupe de participantes des Femmes Théologiennes Anabaptistes d’Amérique Latine. Photo : Andrew Boden.

     

  • Qu’évoque pour vous le mot hospitalité ? Moi, ce mot me rappelle une visite sur un autre continent.

    Je pensais que les Colombiens étaient hospitaliers jusqu’au jour où j’ai été accueilli par une famille dans un autre pays. C’était tout simplement incroyable : la quantité et la qualité des aliments qu’ils m’ont offerts, leurs efforts pour que je me sente bien accueilli, chaque détail de ma chambre, leurs questions, leur respect et leur désir de me donner tout ce dont je pouvais avoir besoin.

    Cependant, plus que toute autre chose, c’est leur attitude qui m’a touché. Avec une grande générosité, ils étaient prêts à tout moment à servir leurs invités.

    L’hospitalité est la capacité de prêter attention à un invité. C’est très difficile parce que nous sommes préoccupés par nos propres besoins. Nos préoccupations nous empêchent de tourner notre attention vers les autres. Si le péché est la focalisation de l’âme sur elle-même, comme le dit Augustin d’Hippone, alors une vie sans péché est une vie tournée vers les autres. En d’autres termes, vivre l’hospitalité c’est vivre sans péché.

    Jésus en est le meilleur exemple. Par sa vie et sa mort sur la croix, Dieu entre dans le monde des humains. Avec compassion, il dirige son attention sur les autres plutôt que sur lui-même. C’est par la souffrance de Jésus que Dieu partage le fait d’être mortel, la fragilité et la vulnérabilité de l’humanité. Et, dans l’Apocalypse, Jésus partage sa gloire avec la multitude de toutes les nations qui viennent l’adorer.

    L’attention que porte Jésus aux autres leur apporte la guérison, qu’ils soient maltraités, qu’ils connaissent la douleur ou la souffrance. Ni l’injustice de ses blessures, ni la réalité de son triomphe final et de sa seigneurie ne le conduisent à se préoccuper de lui-même. Il est là pour réconforter, conseiller et guider les autres. Jésus est venu pour servir, non pour être servi – et ce, même dans sa gloire.

    Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la crise des réfugiés dans le monde entier : notre appel à exercer l’hospitalité en tant que corps du Christ nous invite à révéler la présence de Dieu au sein de la souffrance et de la douleur. C’est un appel à apporter espoir, guérison, accompagnement et soins. C’est un appel à tourner notre attention vers ceux qui sont persécutés, malades et sans toit. Même si nous avons des problèmes personnels, l’appel à servir les autres demeure. Indépendamment de notre pauvreté, de notre manque de ressources, de nos désaccords, de nos conflits, de nos projets et de nos plans, l’appel à s’occuper des autres demeure.

    C’est la raison pour laquelle ce numéro de Courier / Correo / Courrier aborde ce sujet.

    Si j’avais été si bien reçu par cette famille, ce n’était pas seulement en raison de leur culture, mais aussi parce que c’est ainsi qu’elle avait compris la vie avec le Christ.

    Que Dieu conduise notre communauté mondiale à répondre aux autres avec la même attitude, faisant l’expérience de Dieu révélé par notre Seigneur Jésus-Christ !

    —César García, secrétaire général de la CMM, travaille à son siège à Bogotá (Colombie).

    Cet article est paru pour la première fois dans le numéro d’avril 2016 de Courier/Correo/Courrier.

  • La International Community of Mennonite Brethren (ICOMB, ou Communauté internationale des Frères Mennonites) est formée de 21 communautés d’églises dans 19 pays, avec approximativement 450 000 membres. ICOMB veut faciliter les relations entre les différents ministères, et améliorer le témoignage et le discipulat de ses communautés d’églises membres : connecter, renforcer, répandre.

    Visite fraternelle de Plataneres au Panama: 6 au 8 juillet 2016

    Après une escapade en embarcation plutôt mouvementée où la pluie et les vagues nous ont complètement détrempés, un groupe de 11 délégués du sommet ICOMB annuel ont reçu un chaleureux accueil de Hermes et Aleida Barrigon. Maison ultra spacieuse, succulents repas, tout pour favoriser notre union commune avec Christ.

    Nomination d’un directeur associé pour l’Amérique latine

    Rudi Plett, présentement délégué pour Vereinigung der Mennoniten Brüder Gemeinden Paraguays (la conférence frères Mennonites allemande du Paraguay) et président d’ICOMB, deviendra directeur associé à mi-temps sous David Wiebe. Son mandat est de diriger et guider les églises Mennonites nationales en Amérique latine afin de les aider à se rapprocher les unes des autres et se consolider pour leur bénéfice mutuel et leurs œuvres missionnaires. Son 2e mandat à mi-temps est d’agir comme « leader d’équipe régional » pour les Missions Mennonites et de soutenir les missionnaires en Amérique latine. Nous sommes fébriles de voir comment Dieu les utilisera comme Il l’a déjà fait pour Rudi et Ruth, son épouse.