Guide de liturgie et ressources
pour le Week-end de prière et d’action contre la faim 17-19 octobre 2025.
Lors de ce week-end de prière et d’action contre la faim, des chrétiens du monde entier se réuniront pour prier et louer autour du thème de la faim dans le monde et de la justice alimentaire.
Nous proposons ce guide pour aider les responsables de l’organisation de ces activités à mettre en place un service de prière ou de louange adapté à votre contexte local. Vous y trouverez une sélection de prières à utiliser ou à adapter au contexte de votre propre communauté.
« Une table partagée »
Ce qu’il y a de merveilleux dans une œuvre d’art, c’est sa capacité à « parler » au public de façons multiples et variées. Lorsque j’ai découvert cette œuvre d’une profondeur inouïe, trois choses m’ont frappé : la première est la chaise vide. Elle m’a fait penser à cet « hôte invisible » que nous pourrions considérer comme Jésus. Une citation célèbre, souvent rappelée autrefois dans de nombreuses salles à manger, illustre cette idée : « Christ est le chef de cette maison, hôte invisible, présent à chaque repas, auditeur silencieux de chaque conversation. » Cela nous invite à réfléchir à ce que nous pourrions faire ou dire différemment si le Christ dînait à notre table. Et qui, parmi nous, Jésus nous demande-t-il d’inviter à manger ? Je me souviens des paroles de Jésus dans la parabole des brebis et des boucs :
« Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi… Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Matthieu 25: 31-46).
Ainsi, l’hôte invisible peut être considéré comme une incarnation à la fois de notre Seigneur Jésus et de ceux que le monde qualifie de « plus petits ».
La deuxième chose qui me frappe dans cette image est la présence d’une femme assise au bout de la table. Elle est la seule à ne pas avoir de nourriture devant elle, et son attitude évoque une prière. Cette scène rappelle les paroles de Jésus : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Matthieu 4:4). Nous sommes invités avant tout à placer notre confiance en Dieu, mais aussi, face à la pénurie et à la faim, à nous appuyer sur la promesse de la providence miraculeuse de Dieu :
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons et, en bénissant ce maigre repas, il le multiplia. Il n’en resta pas juste assez pour tout le monde, mais douze paniers se remplirent. De même que le jeune homme a partagé son repas, lorsque nous donnons nos ressources à Dieu, nous pouvons lui demander de les bénir et de les multiplier à mesure que nous les partageons avec les autres.
La troisième chose qui me frappe est le contraste des couleurs de l’image. Une moitié de la table et une moitié de la femme sont dans la lumière, l’autre moitié est dans l’ombre, tandis que le reste de l’image est un mélange. Pour moi, cette ambivalence suggère que notre monde est un mélange de lumière et d’obscurité et que nous avons toujours un choix à faire : accueillir Jésus à notre table, placer notre confiance en Dieu pour qu’il subvienne à nos besoins et partager notre repas avec ceux qui souffrent de la faim.
Questions pour une réflexion plus approfondie :
- Que voyez-vous sur l’image ? Quelles sont les trois principales choses qui vous frappent ?
- Avez-vous déjà eu un témoignage à partager sur la multiplication et la providence miraculeuses de Dieu ?
- Des versets ou des passages bibliques vous viennent-ils à l’esprit en réfléchissant à l’image ?
- Prenez le temps de réagir à l’image de manière créative. Cette démarche pourrait vous inspirer un poème, une réflexion en prose ou une image personnelle.
— Réflexion de Sarah Larkin, responsable des communications et du marketing, Integral Alliance