Il est intéressant d’observer le rôle que joue la lumière dans différentes religions à travers le monde. Il suffit de penser à Hanoukka, Divali ou Noël pour le remarquer. Dans le judaïsme, l’hindouisme, le bouddhisme, le jaïnisme, le sikhisme ou le christianisme, la lumière est un symbole de libération, de nouveau commencement, de victoire sur l’obscurité, sur l’ignorance et sur la méchanceté. Tous les êtres humains, parce qu’ils en ont fait l’expérience, savent à quel point la lumière est importante pour bien voir le chemin et ne pas trébucher, pour apporter de la chaleur dans nos maisons et pour que la vie puisse s’épanouir. D’un point de vue scientifique, la lumière est étonnante : c’est à la fois une onde et une particule, et sa vitesse est l’une des constantes fondamentales de la nature.
Nous, les chrétiens, nous rappelons que c’est dans un moment sombre que Jésus est venu illuminer le monde avec le plus d’éclat, il y a 2000 ans. Dans l’œuvre L’Adoration des Mages du peintre hollandais, Rembrandt, la lumière est sur les personnages qui se rapprochent et s’agenouillent devant Jésus qui est la lumière du monde (Jean 1/9). Dans ce tableau, la violence, les différences culturelles, économiques et raciales restent dans l’obscurité d’où sortent les mages pour adorer Jésus.
Aujourd’hui, alors que nous fêtons la naissance de Jésus, la lumière du monde, nous nous souvenons qu’il nous a appelé, nous, ses disciples, à être la lumière qui brille dans l’obscurité qui entoure nos sociétés (Matthieu 5/14).
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